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  • Manon des sources deuxième partie


    poseidon2
    • Scenariste: Scotto/spoiffel adaptant Pagnol Dessinateur: Galland Coloriste: Galland Editeur: Grand Angle Note :
      Résumé:

      Papet !... La source ! La source !... Elle s'est arrêtée ! Depuis ce matin, ça ne coule plus !... Plus une goutte !» Jean de Florette, le bossu de la ville qui se rêvait paysan, est mort depuis longtemps. Sa propriété des Romarins appartient désormais à Ugolin Soubeyran qui prospère dans la culture des oeillets. Malgré les avertissements du Papet, son oncle, Ugolin tente désespérément de séduire Manon, la fille unique du bossu qui vit dans les collines. Mais la belle sauvageonne a d'autres idées en tête depuis qu'elle a découvert les circonstances qui ont conduit son père à la mort. La fille des collines ne rêve maintenant que de faire payer aux Soubeyran leurs manigances et de se venger d'un village qui a préféré les secrets à la vérité.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Tranche de vie Prix: -- Nb de pages: --
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    J'ai deja dis tout le bien que je pensais de la collection Pagnol de Grand angle. Mais je pense qu'il faut en remettre une couche sur Manon des sources. En effet je fais parti d'une generation qui a vu manon des sources étant jeune, montré à la télé par leurs parents. Mais ma generation ne montre pas ce genre de film à ses enfants. 

    Pour moi les pagnol sont des films de "mes parents" que je ne me suis pas approprié. Et ce que l'on voit, à la lecture de ce tome deux et de cette conclusion de l'histoire des habitants de la Bastide, c'est qu'au dela des accents chantant de l'histoire, il y a un vrai récit bien construit et une histoire de famille aussi crédible qu'émouvante.

    On nous montre très souvent Pagnol comme le chancre des histoires "avé l'accent du sud". Cette adaptation de Manon nous rappel que c'est avant tout un conteurt averti et un romancier de premier ordre. 

    Il est juste un peu dommage que les dessins soient plus inégaux sur ce tome 2 car sinon ce deuxième tome (et le diptyque en lui même) aurait été un coup de coup assuré.

    Dommage pour l'atteinte de la note maximale. Cela n'empeche en rien le fait qu'il faut faire lire et découvrire cette histoire à nos plus jeunes et que cette collection est parfaite pour cela.

    Modifié par poseidon2

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Tu as lu des bds adaptées de grand classiques des écrivains du sud 😀 : Giono et Pagnol 

     

    On a du talent dans le sud tu vois 😅

     

    Ces deux films sont superbes en tout cas , et je les montrerai à mes enfants . Chaque fois que je les vois , deux choses :

    je dis à Depardieu de ne pas se précipiter une fois que l’explosion a eu lieue !

    je pleure à la fin lorsque la mémé raconte à Montand que son ex avait eu un enfant bossu , il réalise qu’il a tué son propre fils  !

     

    SUPERBE , et je ne parle pas de la musique 

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    • Au coeur du désert
      Note :
      J'aime vraiment la collection "Signé" du Lombard par son approche éditoriale. On retrouve toujours une lecture marquante et des auteurs qui, on le ressent, prenne beaucoup de plaisir à élaborer des créations plus personnelles. 

      Au coeur du désert est l'adaptation d'un roman culte, certes, mais que je n'avais pas lu pour autant. Je ne vous parlerai donc pas des différences avec l'oeuvre d'origine. Par contre on est sur un Western, même s'il n'est pas forcément des plus classiques, et là j'ai bien les références. N'en déplaise aux malheureux admirateurs de videurs borgnes qui trainent sur ce forum. 

      Ici on est sur deux choses particulières qui viennent se croiser : le rapport à la civilisation et donc à la guerre, mais aussi le rapport à cet Ouest encore sauvage et donc à la nature. Le points central étant pour moi la sauvagerie naturelle de l'homme autour de laquelle va s'articuler ces deux réflexions. Un certain détachement s'empare du récit, le narrateur semblant lui même spectateur de sa propre histoire, cela nous place de facto assez souvent dans une position d'observateur médusé de ces tranches de violences inouïes et souvent gratuites.

      Le dessin est également à l'image du récit, semblant parfois prendre un peu de distance avec ses personnages, mais nous ramenant sans cesse à ces paysages et à cette violence.

      J'ai aimé le traitement de cette histoire, surprenante à plus d'un titre, dont la fin est remarquable de justesse et qui nous entraine sur des réflexions justes et douloureuses sur notre monde et le fonctionnement des hommes.
      • 4 réponses
    • Corso
      Note :
      Un comics chez Soleil ! C'est suffisamment rare pour le souligner 🙂

      Corso est un comics en noir et blanc qui nous présente une aventure de science fiction anthropomorphique. Si Danilo Beyruth est un auteur brésilien qui commence à être connu dans le monde du comics pour ses participations aux comics Marvel entre autres, il nous livre ici une aventure à destination probablement d'un public jeune. Les thèmes de la différence, de l'acceptation dans un groupe, et des règles de vie commune sont bien traités et livrent une histoire cohérente et intéressante, mais qui passionnera davantage les jeunes lecteurs que les plus rodés de la science fiction. 

      Le trait est très expressif et dynamique, et l'univers de sf est super imaginatif, donc c'est un vrai plaisir à découvrir même si quelques planches restent un peu fouillies, surtout avec l'usage exclusif du noir et blanc. Ce Corso méritera donc votre attention, et ce surtout si vous avez des enfants à qui il convient de commencer à donner le goût de la sf petit à petit 😉
      • 0 réponse
    • Zen - Sans maître
      Note :
      Pour sa première oeuvre en tant qu'auteur complet, le hollandais Frenk Meeuwsen se livre à une biographie répartie sur 55 chapitres que l'on peut apparenter aux "haikus" japonais, ces courts poèmes évoquant des saisons ou des émotions. Pas forcément dans une chronologie bien établie, il raconte divers moments de sa vie, en passant par sa jeunesse, ses envies, ses peines mais aussi ses joies et il tente d'expliquer les raisons de ce cheminement vers le "zen". Très vite il entend l'appel du pays au soleil levant et raconte ses premiers pas dans cette culture si différente de l'occidentale. Il embrasse littéralement cet art de vivre et nous immerge in situ en décrivant l'art du jardin japonais et son nombre bien défini de pierres, les méthodes de méditation, un chapitre est même consacré à cet art en se révélant être un véritable tuto pour réaliser soi même des séances. On apprend donc sur lui mais aussi sur nous, car chacun trouvera un peu de soi dans le chemin de l'auteur. C'est assez remarquable de sincérité et simplicité, à l'image de son trait minimaliste que David B. n'aurait pas renié. Prévue en noir et blanc, il a colorisé son oeuvre pour le marché français en s'adaptant aux chapitres. Il oscille entre couleurs chaudes et froides selon les chapitres et cela rend d'autant plus immersive la lecture. Ne vous laissez pas tromper par les traits simplistes des visages, il est capable de dessiner des voitures ou des paysages confondants de réalisme ! Sans trop se prendre au sérieux ou adopter un discours moraliste, il vous initiera au "zen" et au développement personnel au fil de "haikus" joliment narrés visitant le temps et l'espace. Un bien beau roman graphique à partager 😉 !
      • 0 réponse
    • Dix secondes
      Note :
      A la lecture de ce one-shot de Max De Radiguès, je pense qu'un certain nombre de quadras (dont je fais partie) vont se reconnaître dans cette histoire de lycéens à la fin des années 90 🙂 On somnole en cours, on sèche les cours, on ment à ses parents, on retrouve ses amis le week-end, on s'adonne à des jeux dangereux, on tente des expériences, bref on vit et on découvre le monde. Coincé entre le début du deuil de sa vie "d'enfant" et une future vie adulte, on cherche des repères et tous les moyens sont bons ! Mais on peut aussi fuir ce futur stressant, "que vais-je faire de ma vie ?" à l'aube des études secondaires, point de départ d'une carrière professionnelle. On se met des oeillères et quoi de mieux que la défonce ou l'alcool ? Marco notre jeune "héros" vivote, un père à l'absentéisme important et une mère voyant toujours son fils comme un enfant, Marco "profite" de cet abandon ou du moins ce sentiment d'abandon pour s'adonner à tout un tas d'expériences le mettant en danger : fréquenter des partenaires de défonce, se livrer à son fameux jeu des 10s où l'on ferme les yeux sur la route au guidon de sa mobylette durant ces fameuses 10 secondes. Se livrer au destin et advienne que pourra ! On suit donc ses pérégrinations avec son groupe d'amis(es) où l'amour s'invite parfois sans trop savoir comment y répondre. On rit avec nostalgie devant cette insouciance, mais on craint aussi pour Marco faisant face à un futur incertain. Un graphisme simple illustre cette tranche de vie, sans fioritures mais suffisamment compréhensible pour bien identifier les personnages et l'entourage dans lequel ils évoluent. Brel chantait "ce plat pays qui est le mien" , l'auteur décrit un cadre rural belge où "morne plaine" résonne en écho avec l'avenir qu'imaginent ces jeunes. Rien à l'horizon, la ville mais... Une histoire touchante, qui risque de souffrir d'un "potentiel relecture" moindre une fois la fin connue. Elle devrait ceci dit vous remémorer des souvenirs 😉 .
      • 0 réponse
    • Khorgan - Tome 1 - La cité d'Ampaar
      Note :
      Ah ah ah en voilà une bd qui sent bon la nostalgie. 

      Si dans vos références vous avez Conan, et les vieux animés années 70-80 type Tygra la glace et le feu ou  Ken le Survivant, ben foncez sur ce Khorgan. Vous allez vous faire une madeleine de Proust de qualité. 

      Alors bon comme ses illustres références, si on regarde ça avec les attentes d'aujourd'hui, c'est plus délicat car la narration est typique de ces oeuvres, avec son lot d'ellipses et de raccourcis privilégiant l'avancée de l'intrigue et le rythme de l'aventure. Côté dessin le travail de Dejan Nenadov est intéressant, dans un style qui lui est propre, et on aurait aimé qu'il puisse consacrer plus de temps aux finitions car le talent est indéniable. J'ai été un poil déçu par les couleurs d'Erwan Seure Le-Bihan car je les ai trouvées un peu trop sombres et ternes, et si cela est très pertinent pour les ambiances angoissantes, le contraste ne se crée pas avec les scènes de plein jour ou de désert. 

       

      J'ai passé un vrai bon moment de lecture, et je ne peux que recommander aux amateurs de Fantasy de lire ce que produit Kalopsia, car pour le moment c'est plutôt de belles surprises et très rafraichissantes, bien que pas exempts de défauts. Par contre évitez ce Khorgan si les références que j'ai cité ne vous parlent pas, car c'est aussi le plaisir de retrouver un peu de ces univers et de cette nostalgie dans la façon de créer des univers de Fantasy qui rend cette bd aussi sympa.
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