Ryôta, adolescent est orphelin, il a été trimballé de foyer en foyer et a développé une sorte de complexe face à la figure maternelle : il s’est inventé une mère idéale avec tout un tas de critères. Il tient un cahier où il note tout ce qui se passe avec sa nouvelle maman, ce qu’elle fait ou ce qu’elle n’a pas fait, ce qu’elle a dit, comment elle a réagi à ses demandes… Sa mère de son côté semble être angoissé à l’idée de ne pas lui convenir et craint qu’il ne cherche une nouvelle maman.
A côté de ça, il y a Kaoru, un camarade de classe de Ryôta, il a une mère hyper protectrice, très envahissante, qui le surveille sans cesse et surveille aussi l’entourage de son fils avec attention à tel point qu’elle serait presque capable d’éliminer tous les obstacles sur le chemin de son enfant.
Alors forcément quand Ryôta découvre la personnalité de la mère de son camarade, dans sa tête, un plan se met en marche…
Mother parasite est la rencontre de deux êtres « dérangés », chacun obnubilé par un amour excessif et potentiellement anormal (il va falloir aller plus loin pour voir l’étendue de la situation). On se sent vite gêné par l’attitude des personnages, il y a la façon dont ils se comportent mais surtout la manière dont Ryôta manipule son entourage.
Le manga pourrait facilement se ranger dans la catégorie horreur. Mais pas une horreur violente, physique et sanglante. Il laisse un sentiment de mal-être, dérangeant et malsain qui grandit peu à peu ; c’est une horreur psychologique qui provoque un arrière-gout amer. On est tenté d’arrêter là mais tout autant tenté de continuer, c’est une étrange sensation.
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