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  • Quand je suis arrivée au château


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Emily Dessinateur: Caroll Coloriste: Emily Caroll Editeur: IMHO Note :
      Résumé:

      Après les succès retentissants de Dans les bois (Casterman) et de Speak (Rue de Sèvres), le nouveau conte horrifique d’Emily Carroll revient au source du genre gothique : les vampires. Si le livre semble suivre la trame classique d’un chasseur de vampire en train de s’infiltrer dans le château d’un vampire, c’est pour mieux perdre son lecteur dans un dédale narratif et graphique où le vrai héros n’est pas celui qu’on croît. Comme tant de jeunes filles avant elle, une jeune femme se rend au château avec la ferme intention de mettre un terme aux terribles agissements de la Comtesse. Mais rien ne pouvait la préparer à l’horreur qui se cachait dans ses tourelles maléfiques. Riches de ses influences gothiques, Emily Carroll distille une horreur sourde teintée d’érotisme.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Fantastique Prix: 14 Nb de pages: 72
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    Après le remarqué Speak , centré sur le harcèlement scolaire et ses dérives , Emily Caroll revient au fantastique avec ce conte adulte que Tim Burton n'aurait pas renié . Une jeune femme pénètre dans un château que l'on devine maléfique , et rencontre un Dracula au féminin d'une élégance rare . Un jeu de séduction va se mettre en place et la domination supposée de la châtelaine pourrait révéler de sombres secrets . Ce qui frappe avant tout au fil des pages , c'est la finesse du trait et le découpage voulu par l'auteure canadienne . Pas de gaufrier à proprement parler , mais un ballet de corps et visages occupant l'espace dans une symphonie anxiogène . Le noir et blanc agrémenté de rouge sang rend le tableau final inquiétant et mystérieux . Vous l'aurez compris , le dessin est l'atout majeur de ce roman graphique . J'ai une réserve cependant sur le déroulé de l'histoire , qui commence très bien , faisant monter le suspens sur les motivations de chacune , mais réservant un final complexe et brouillon . Reste au lecteur de se faire sa propre opinion, mais c'est un livre qui nécessite assurément une relecture , afin de bien saisir les nombreux détails graphiques et scénaristiques ; ce qui reste un atout 😉 

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  • Dernières Critiques

    • Zen - Sans maître
      Note :
      Pour sa première oeuvre en tant qu'auteur complet, le hollandais Frenk Meeuwsen se livre à une biographie répartie sur 55 chapitres que l'on peut apparenter aux "haikus" japonais, ces courts poèmes évoquant des saisons ou des émotions. Pas forcément dans une chronologie bien établie, il raconte divers moments de sa vie, en passant par sa jeunesse, ses envies, ses peines mais aussi ses joies et il tente d'expliquer les raisons de ce cheminement vers le "zen". Très vite il entend l'appel du pays au soleil levant et raconte ses premiers pas dans cette culture si différente de l'occidentale. Il embrasse littéralement cet art de vivre et nous immerge in situ en décrivant l'art du jardin japonais et son nombre bien défini de pierres, les méthodes de méditation, un chapitre est même consacré à cet art en se révélant être un véritable tuto pour réaliser soi même des séances. On apprend donc sur lui mais aussi sur nous, car chacun trouvera un peu de soi dans le chemin de l'auteur. C'est assez remarquable de sincérité et simplicité, à l'image de son trait minimaliste que David B. n'aurait pas renié. Prévue en noir et blanc, il a colorisé son oeuvre pour le marché français en s'adaptant aux chapitres. Il oscille entre couleurs chaudes et froides selon les chapitres et cela rend d'autant plus immersive la lecture. Ne vous laissez pas tromper par les traits simplistes des visages, il est capable de dessiner des voitures ou des paysages confondants de réalisme ! Sans trop se prendre au sérieux ou adopter un discours moraliste, il vous initiera au "zen" et au développement personnel au fil de "haikus" joliment narrés visitant le temps et l'espace. Un bien beau roman graphique à partager 😉 !
      • 0 réponse
    • Dix secondes
      Note :
      A la lecture de ce one-shot de Max De Radiguès, je pense qu'un certain nombre de quadras (dont je fais partie) vont se reconnaître dans cette histoire de lycéens à la fin des années 90 🙂 On somnole en cours, on sèche les cours, on ment à ses parents, on retrouve ses amis le week-end, on s'adonne à des jeux dangereux, on tente des expériences, bref on vit et on découvre le monde. Coincé entre le début du deuil de sa vie "d'enfant" et une future vie adulte, on cherche des repères et tous les moyens sont bons ! Mais on peut aussi fuir ce futur stressant, "que vais-je faire de ma vie ?" à l'aube des études secondaires, point de départ d'une carrière professionnelle. On se met des oeillères et quoi de mieux que la défonce ou l'alcool ? Marco notre jeune "héros" vivote, un père à l'absentéisme important et une mère voyant toujours son fils comme un enfant, Marco "profite" de cet abandon ou du moins ce sentiment d'abandon pour s'adonner à tout un tas d'expériences le mettant en danger : fréquenter des partenaires de défonce, se livrer à son fameux jeu des 10s où l'on ferme les yeux sur la route au guidon de sa mobylette durant ces fameuses 10 secondes. Se livrer au destin et advienne que pourra ! On suit donc ses pérégrinations avec son groupe d'amis(es) où l'amour s'invite parfois sans trop savoir comment y répondre. On rit avec nostalgie devant cette insouciance, mais on craint aussi pour Marco faisant face à un futur incertain. Un graphisme simple illustre cette tranche de vie, sans fioritures mais suffisamment compréhensible pour bien identifier les personnages et l'entourage dans lequel ils évoluent. Brel chantait "ce plat pays qui est le mien" , l'auteur décrit un cadre rural belge où "morne plaine" résonne en écho avec l'avenir qu'imaginent ces jeunes. Rien à l'horizon, la ville mais... Une histoire touchante, qui risque de souffrir d'un "potentiel relecture" moindre une fois la fin connue. Elle devrait ceci dit vous remémorer des souvenirs 😉 .
      • 0 réponse
    • Khorgan - Tome 1 - La cité d'Ampaar
      Note :
      Ah ah ah en voilà une bd qui sent bon la nostalgie. 

      Si dans vos références vous avez Conan, et les vieux animés années 70-80 type Tygra la glace et le feu ou  Ken le Survivant, ben foncez sur ce Khorgan. Vous allez vous faire une madeleine de Proust de qualité. 

      Alors bon comme ses illustres références, si on regarde ça avec les attentes d'aujourd'hui, c'est plus délicat car la narration est typique de ces oeuvres, avec son lot d'ellipses et de raccourcis privilégiant l'avancée de l'intrigue et le rythme de l'aventure. Côté dessin le travail de Dejan Nenadov est intéressant, dans un style qui lui est propre, et on aurait aimé qu'il puisse consacrer plus de temps aux finitions car le talent est indéniable. J'ai été un poil déçu par les couleurs d'Erwan Seure Le-Bihan car je les ai trouvées un peu trop sombres et ternes, et si cela est très pertinent pour les ambiances angoissantes, le contraste ne se crée pas avec les scènes de plein jour ou de désert. 

       

      J'ai passé un vrai bon moment de lecture, et je ne peux que recommander aux amateurs de Fantasy de lire ce que produit Kalopsia, car pour le moment c'est plutôt de belles surprises et très rafraichissantes, bien que pas exempts de défauts. Par contre évitez ce Khorgan si les références que j'ai cité ne vous parlent pas, car c'est aussi le plaisir de retrouver un peu de ces univers et de cette nostalgie dans la façon de créer des univers de Fantasy qui rend cette bd aussi sympa.
      • 1 réponse
    • Le 11 mars, je lis !
      On ne pouvait pas ne PAS relayer une aussi bonne démarche !

      On est le 11 donc ce soir on eteint son portable et on lit !

       

       


      #11marsjelis

      Eteignez votre portable, allumez votre cerveau, lisez !
      Le quart d’heure de lecture national
      Référencez vos actions en quelques clics !

      #11marsjelis : un « quart d’heure de lecture » national

      Que nous soyons ou non lecteurs, lecteurs occasionnels, habituels ou inconditionnels, le quart d’heure lecture a pour but de remettre la lecture au cœur de notre quotidien, en nous donnant envie de lire 15 minutes par jour… ou plus

      En partenariat avec l’Education nationale pour les écoles, le CNL mobilise aussi les entreprises, les administrations, les associations, les centres sociaux, les EHPAD… et bien sûr les bibliothèques et les librairies ! En manifestant notre attachement collectif aux livres, cette opération nationale symbolique vise à sensibiliser l’ensemble des citoyens à l’importance de la lecture, et d’encourager toutes les organisations, publiques et privées, à mettre en place, en leur sein, des projets réguliers autour du livre et de la lecture.

      Le mardi 11 mars 2025, lisez et participez vous aussi au Quart d’heure de lecture national !
      • 4 réponses

    • Tank chair tome 3 & 4
      Note :
      C'est officiel, ce manga est monté tout en haut de ma pile des mangas du moment !

      Ces deux tomes sont excellents. Ils contiennent tout ce que l'on attend d'un shonen... tant est que ce manga soit un shonen. Un shonen pour adulte, on va dire au vu de la quantité d'hémoglobine présente.

      Le tome 3 continue notre histoire courante avec la fin du combat de Taira et de sa sœur dans leurs combats contre les sbires de l'académie. Un combat épique fait de rebondissement, d'attaques spéciales et d'émotions. Tank chair en mode combat final de Naruto ! Mais un combat qui finit aussi un premier arc nous laissant circonspect et plein d'interrogations... interrogations qui prennent encore de l'ampleur avec un tome 4 qui se passe... 3 ans apres ! Mais surtout un tome 4 qui entretient le suspens en nous livrant un tome complet ours racontant le passé de taira et de Shizuka .... de leur entrée à l'academie à ler depart.

      Une histoire qui, si elle est intéressante car nous fait découvrir l'académie (et donc plein d'ennemis potentiels), nous apprend surtout le pourquoi de l'état de Taira et donne donc des pistes... pour le soigner.

      Bref deux excellents tomes qui font avancer l'histoire autant qu'ils nous divertissent par des combats dantesques.

      Ma série du moment !
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