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  • Kevin Nivek
    • Scenariste: Laurent Galandon Dessinateur: Michaël Crouzat Coloriste: Andrès Garrido Martin , Clara Patino Bueno Editeur: Jungle Note :
      Résumé:

      Osamu partage avec sa grand-mère son goût pour le merveilleux. Proche des yôkai, ces créatures magiques et malicieuses, il se tient loin des humains depuis qu'ils ont fui Tomioka après l'accident nucléaire de Fukushima.
      Mais lorsque Bâ-chan décède, Osamu ne peut se résoudre à l'enterrer loin de leur maison. Il convainc alors sa soeur, Akiko, de fuguer pour déposer ses cendres au pied de l'autel familial, au coeur de la zone interdite...

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Indefini Prix: 19 Nb de pages: 104
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    Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond  la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il  incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale ! 

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  • Dernières Critiques

    • Edenwood tome 1
      Note :
      Tony S. Daniel est un dessinateur reconnu dans les comics de super-héros avec ses nombreuses contributions à la chauve-souris et à l'univers DC en règle générale. Aujourd’hui, Daniel revient en auteur complet avec le premier tome de la série Edenwood, dans une ambiance très dark fantasy. L'histoire commence très rapidement voir trop, avec des sauts dans le temps et dans des univers parallèles, il faudra bien s'accrocher à l'histoire pour bien suivre. Car une fois passé, ce détail qui ralentit la narration, on découvre un monde imaginaire très intéressant avec une guerre avec des démons, des vampires ou encore des ensorceleuses. Le bestiaire est séduisant pour passer un bon moment avec beaucoup d'aventure et d'action.
      La partie graphie est magnifique, on reconnait le talent du dessinateur pour créer une atmosphère bien sombre ou des planches très dynamiques lors des combats avec la magie et tous les autres effets. L'album se termine sur plusieurs couvertures alternatives de Daniel.
      Les dessins sont vraiment l'atout majeur de ce titre avec quelques défauts à corriger pour la suite sur les sauts entre les différentes époques pour une lecture plus fluide.
      • 0 réponse
    • Carcoma
      Note :
      Décidément la mode des romans graphiques nous sort de plus en plus des BD graphiquement engageante. Attention je ne m'en plains pas du tout. Je suis plutôt du genre à aimer la diversité graphique. C'est pour vous prévenir.

      Ceci dit, je trouve que ce style graphique, âpre, torturé et violent, va vraiment bien avec l'histoire sombre de notre Bateau de Pirate. Une histoire fantastique qui réussi, par son graphisme et son approche sombre, à sortir des sentiers battus de la piraterie. On a ici une histoire très humaine sur le droit à une seconde chance, la fuite et l'acceptation. Acceptation qui, dans un bateau, doit se faire en groupe sous peine d'implosion.

      C'est particulièrement émouvant et triste et, si l'espoir reste au bout du chemin, une vision plutôt sombre du combat entre le désespoir et l'espoir.
      • 2 réponses
    • Aucune tombe assez profonde
      Note :
      Les grands formats Urban se multiplient et c'est souvent pour faire la part belle à une patte graphique.

      Ce Aucune tombe assez profonde ne fera pas mentir les précédents. Si le western fantastique imaginé par Skottie Young est fidèle à ses précédents récits, c'est-à-dire délirant, ambitieux (Vouloir tuer la mort, c'est quand même balaise) et trash, le point remarquable ici est la patte graphique de Jorge Corona.

      Si vous n'aimez pas le comics new génération, plein d'emphases graphiques et d'exagération, le tout très coloré, passé votre chemin, peu importe e scenario. Par contre, si c'est un style qui vous parle, penchez-vous sur ce one shot.

      Il n'est comme nul autre. Aussi émouvant et triste que dynamique et violent. On se sait vraiment si on doit aimer notre héroïne. Si elle à le droit de réclamer un supplément de vie, au regard de toutes celles qu'elle a prises. Une finesse de scénario qui récompensera ceux qui ont pris à bras-le-corps le coté graphique.




       
        • Like
      • 3 réponses
    • L'appel des bouts du monde - Une vie d'humanitaire
      Note :
      Après avoir refermé cet imposant roman graphique, on se dit que cette femme incroyable (et discrète, Joëlle étant un prénom d'emprunt) mérite amplement cette oeuvre hommage pour son dévouement à une cause aussi noble. 40 ans de sa vie dans l'humanitaire au milieu des pires zones de conflits au monde jalonnant ces années. Tout commence par le Liban en pleine guerre civile au milieu des années 70, elle va découvrir les bombes, les snipers, le total manque de moyens, la médecine de guerre etc... Viennent ensuite le Congo et le génocide du Rwanda, Haïti en pleine succession de la "dynastie" Duvalier, l'Afghanistan véritable poudrière de conflits territoriaux et religieux, bref, tous les coins chauds de la planète, elle les a vus au plus près ! Elle a traversé ces zones avec toujours le but de soigner sans aucun jugement, s'adapter aux populations locales, apprendre la langue ou des rudiments pour faciliter la communication, respecter des cultures , le tout sans jamais se plaindre ! Avec les horreurs qu'elle a vues tout au long de sa carrière, elle doit posséder de sacrés mécanismes de défense pour ne pas sombrer dans la dépression ou un état de stress post-traumatique ! Au cours de son récit, elle se livre sans ménagement faisant preuve notamment d'une grande franchise sur ses motivations personnelles. L'aquarelle de Paolo Vincenzo Castaldi retranscris à merveille cette vie d'aventures. Il adapte ses couleurs selon le climat, le contexte du pays, la luminosité et joue énormément sur les ambiances. On passera d'un quasi noir et blanc au Liban pour survoler la verdure du Congo ensuite ! La chevelure rousse en symbole du feu ardent animant Joëlle,  traverse le récit de sa jeunesse au beau milieu de ce patchwork convainquant et saisissant. Un réalisme bouleversant, vous serez littéralement à ses côtés dans le froid des montagnes afghanes ou encore dans la fournaise haïtienne. 40 années d'aventures humanitaires livrées sans concessions à travers le regard de cette femme pas comme les autres ! Elle incarne véritablement cette cause qui doit perdurer telle une lueur dans l'obscurité. Vibrant !
      • 0 réponse

    • Talentless tome 12
      Note :
      Mais qu'est ce qu'il y a dans la tête de Looseboy ??? Sincèrement ?

      Encore une fois il décide de renverser la table dans ce tome 12 ! On a dû attendre 1 an (c'est malheureusement le timing pou cette série) mais l'attente est comblée avec un nouveau rebondissement... Et encore "nouveau" ????? Mais chut je ne vous gâche rien !

      C'est fou à quel point le scenario réussi à nous offrir des changements tout en gardant une cohérence globale qui ferait pâlir un certain nombre de mangaka.

      Le personnage de Nana continue de jouer sur plusieurs tableaux, alternant intelligemment les mensonges et les vérités, essayant coute que coute sauver tout le monde pour se faire pardonner d'avoir eu le mauvais rôle.....

      Franchement, cette série n'en finit plus de me surprendre et de me tenir en haleine.

      Plus qu'à attendre... 1 an !

       
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