
Chic, l'inspecteur Ansor aux faux airs d'Hercule Poirot, revient pour un second tome se situant dans la ville thermale de Spa ! Au programme, maître-chanteur, suicides, famille royale et bien-sûr, toute la bonhomie de ce personnage truculent ! Notre commissaire bon vivant quitte les rives d'Ostende car il se trouve missionné par la princesse Clémentine pour retrouver un bijou lui appartenant. Le hic étant qu'elle l'avait offert à un homme au cours d'une relation éphémère dissimulée. Afin d'éviter tout scandale touchant la famille royale, Ansor marche sur des oeufs, mais très vite il va comprendre que derrière cette banale recherche de bijoux royaux se cachent de plus sombres agissements perpétrés par une personne signant ses méfaits : Pierre le grand. Une enquête rondement menée par le scénariste Patrick Weber qui continue de surfer sur sa recette mêlant grande histoire et fiction. Il réalise d'ailleurs en annexes de fin d'album un dossier enrichi d'anecdotes et photos d'archives afin de mieux situer l'époque et le contexte. Le scénariste aux multiples casquettes (historien, journaliste, scénariste) s'entoure à cette occasion de Olivier Wozniak un adepte de la ligne claire. Son trait est un peu moins précis que Baudouin Deville, mais il le compense par une belle expressivité des personnages. Les décors de la Belle époque sont minutieux, il en va de même pour les costumes et les belles moustaches de ces messieurs 🙂 En tant que fan de ce style graphique je suis bien évidemment conquis, EP Jacobs et Hergé peuvent dormir tranquilles, leur héritage se poursuit et je lui souhaite encore de nombreuses années de succès. Prochaine aventure d'Hendrikus Ansor en 1907, une possible enquête au sein du salon de Bruxelles ?
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