Par quel bout prendre ce manga, telle est la question… C’est sans doute l’humour le maître-mot de ce livre mais pas n’importe lequel non plus. C’est à la fois déjanté et irrévérencieux, parfois drôle, parfois dérangeant et par moment sans grand intérêt.
Car le livre n’a pas vraiment d’objectif en soi, il y a bien une histoire, celle de Kyôtarô, un homme dans la trentaine qui revient se terrer dans sa ville natale pour échapper à son propre clan de yakuza dans lequel il n’a jamais réussi à briller malgré sa volonté d’être le yakuza ultime. Il découvre alors qu’il a une fille et que s’il veut rester vivre là il doit devenir un bon père. Cela aurait pu faire une histoire intéressante avec un véritable développement mais le personnage principal n’en a rien à faire, c’est un profiteur de première qui fait semblant d’essayer.
Donc d’un côté, on a Kyôtarô dont le seul objectif est de survivre et si possible aux crochets des autres et de l’autre, tout un tas de personnages secondaires assez improbables également. Cela va de la fille complétement obsédée par l’argent, de la grand-mère nymphomane au sous-fifre envahissant. Et bizarrement, tout ce petit monde arrive à créer un récit complétement loufoque qui ne mène pas vraiment à quelque chose mais qui a le mérite de nous sortir complétement de notre quotidien et qui arrive même, parfois, à nous faire rire.
Par contre, attention, les situations sont telles qu’il est à réserver à un public adulte. Surtout lisez bien la postface de l’auteur en fin du tome 2 au sujet de son œuvre, c’est sans doute la partie la plus drôle de l’œuvre.
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