Si les histoires avec des yokais sont assez courantes dans les mangas, la manière dont ils sont mis en place et l’importance qu’ils ont dans le récit font toute la différence. Les européens, plus ou moins familiarisés avec le folklore japonais, peuvent facilement s’y ennuyer. Tatari frappe donc fort avec son approche ! D’autant plus si on n’a pas lu le résumé, ce qui n’est pas votre cas si vous êtes en train de lire cette critique…
Tout commence par la narration du chat, Tatari, qui raconte son quotidien avec son ami Takeru et sa petite sœur malade Yuki. Une fratrie pauvre mais heureuse malgré l’adversité. Un aspect tranche de vie qui va vite basculer dans le thriller car Takeru va être assassiné ! C’est là que l’on apprend que Tatari est un yokai mythique qui avait une grande puissance jadis, un yokai qui n’avait que faire des humains et qui était craint de tous, un yokai qui fut enfermé par des onmyogis.
Plus qu’une simple histoire de vengeance, c’est le lien qui existait entre Takeru et Tatari qui importe. Un lien tellement fort que Tatari est prêt à tout pour en préserver ce qu’il en reste. Il va ainsi se faire passer pour son ami auprès de Yuki mais aussi enquêter pour trouver les responsables de ce carnage.
La narration est particulièrement intéressante et l’on voit bien la montée en puissance du scénario. Même si on se doute un peu de la suite, ce premier tome m’a embarquée et j’ai vraiment hâte de lire la suite !
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