Il est des BD dont le scenario est quasiment couru d'avance, mais pour lesquels le charme opère et nous fait oublier cette absence de surprise. Ce "Un sombre manteau" fait partie de ce genre de récit. En effet, on comprend très vite la relation entre les deux femmes et l'on ne peut s'imaginer une autre fin (quoi que).
Pour autant, ce n'empêche pas que cette BD soit extrêmement bien faite au point d'en venir à haïr les pestes du village qui rejettent sûr autrui les malheurs qui peuvent leur arriver. On prend en amitié nos deux femmes, seules et au passé plus triste que sombre, au fur et à mesure que cette nouvelle filiation se crée. Le mutisme de Serena apportant un côté encore plus intense aux échanges.
Jamie Martin joue intelligemment avec les révélations et le rythme de son récit, ces premières impactant le second avec plus de force que je n'aurai cru.
Une bien "belle" histoire d'un auteur espagnole qui continue de gagner ses galons dans l'hexagone.
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