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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 15/10/2020 dans Enregistrements

  1. Pfff grosse claque et grosse sortie pour urban Comics. Amis amateurs de comics indépendant et de visuels puissant, arrêtez tout ! Jeff Lemire nous sort un album qui détonnant ! Porté par un Jock au sommet de ce qu'il peut faire. Si ses run sur Batman (sombre reflet, le Batman qui rit) était très bon, la gestion de "design" polaire est juste ouf ! Les points de vue des patineurs, la gestion de l'importance du son, du brouillard et des grands espaces blancs est impressionnante. Mais cela est possible car le scenario survivaliste de Jeff Lemire est tout bonnement excellent ! Des le début on à l'impression de se retrouver des années après le transperceneige. On a froid rien qu'à regarder nos survivants. On angoisse quand un crissement imprévu survient et on s'interroge autant qu'eux sur le pourquoi de leur situation. C'est prenant, c'est sublime, c'est un one shot... et c'est amplement suffisant.
    2 points
  2. Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute !
    2 points
  3. Bon ben, chapeau Le Lombard. Aux éditeurs : Prenez des notes. Sur une série comme Thorgal, arriver encore à nous intéresser voir à nous passionner avec une série dérivée de la série mère... c'est un petit exploit. Surtout sur un genre aussi courru que celui de la Fantasy en bd, et après déjà 3 séries dérivées. Sauf que voilà. Le lombard laisse un peu de libertés à des auteurs exceptionnels pour venir s'insérer dans la première chronologie de Thorgal. Point de personnages secondaires, juste nos héros habituels mais vu par d'autres auteurs invités. Sans dénaturer les héros, on les développe dans d'autres directions, sans renier leur héritage ils lui rendent hommage tout en nous passionnant. La tâche va être lourde pour Christophe Bec sur le prochain. Mais après un Adieu Aaricia magistral, ce Wendigo devient lui aussi l'un des meilleurs Thorgal et fait de cette série Thorgal Saga un indispensable. Les dessins de Corentin Rouge sont un régal pour les yeux, les couleurs et l'univers ici nord américain des aventures de Thorgal est sublime, et le scénario de Fred Duval, bon... je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher mais c'est très bien. Seul bémol, j'aurais aimé qu'on évite l'habituel : Thorgal doit sauver Aaricia, mais bon. Peut être pour le prochain ? M. Bec si vous nous lisez.... Si vous aimez la bd d'aventure ou de fantasy, ou si vous aimez Thorgal, ou en fait juste si vous aimez la bd, FONCEZ. C'est une réussite (de plus).
    2 points
  4. Et voilà , clap de fin pour cette aventure débutée en 2018 par Gaet's et Julien Monier 😞 . Je suis partagé entre la tristesse de la voir s'arrêter et la joie de visualiser enfin l'ensemble du scénario à tiroirs avec toutes les révélations scénaristiques . On imagine Gaet's devant un tableau noir avec les visages des protagonistes liés entre eux par un fil conducteur , tous interconnectés ! Avant d'aborder cet ultime tome, j'ai pris soin de relire les 5 précédents et bien m'en a pris . Tous les détails vus auparavant , comme : Qui est sous cette capuche ? Qui voit-on au fond de la rue ? A qui est cette main ? etc .... Tout ceci prend forme et se révèle au fil des tomes pour notre plus grand plaisir . Et qui de mieux pour conclure notre saga avec chaque titre lié à un personnage , que Eugène ? Ce grand gaillard gorgé de défauts (raciste , maltraitant les plus faibles , violent , alcoolique etc ...) n'en reste pas moins attachant avec ses colères et autres prises de décisions grotesques . Un vrai personnage des frères Cohen . D'ailleurs si vous prêtez bien attention , de nombreuses références à la culture pop jalonnent cette histoire , notamment une sur ce grand film , The big Lebowski .Les dialogues , toujours incisifs et fleuris se complaisent dans l'humour noir . Je ne peux rien vous divulguer , mais sachez que l'on est dans la même ligne que les opus précédents avec une intensité dramatique s'intensifiant ainsi que de nombreuses révélations . Chaque destin a trouvé son chemin et tout a une fin , comme cette saga en 6 tomes hautement recommandable .Un grand coup de coeur pour cet ultime tome et pour l'ensemble de la saga ! Messieurs , votre association de bienfaiteurs est attendue au tournant pour de nouvelles aventures ! Vous pouvez prolonger le plaisir avec un jeu de société sorti à cette occasion et reprenant le principe de cette histoire pas comme les autres . PS : Je me dois de les contredire sur un fait : Oasis est un des plus grands groupes de rock au monde 😉
    2 points
  5. Deux purs produits de l'école Emile-Cohl à Lyon , ces jeunes auteurs amènent un sacré vent de fraîcheur dans le monde du neuvième art . Les éditions Sarbacane ne s'y sont pas trompés en leur laissant carte blanche . Un cocktail détonnant dans le pur esprit "tarantinesque" compose ce formidable Speedball aux 238 pages . Définitions de speedball : _ mélange de cocaïne et héroïne (John Belushi en est mort par exemple) _ technique de lancer de balle au base-ball Très cinéphiles , les deux auteurs proposent le pitch suivant : dans les années 70 , un raté , ancienne star de base-ball , se retrouve à faire des films pornos pour joindre les deux bouts . En plus de son soucis d'érection , il tombe dans sa loge sur un semblant de spectre lui proposant un marché étonnant : 4 assassinats pour qu'il retrouve sa vie d'avant et notamment sa famille qui a disparu dans les méandres de son passé . Entourés de deux acteurs X ayant perdu leur intelligence dans les salles de bodybuilding , il va sillonner l'Amérique pour tuer tant bien que mal ces 4 personnes .Mais un flic limier se lance à sa poursuite ! Dialogues fleuris , gueules de l'emploi , violence teintée d'humour , un soupçon de magie et un dessin sublimant les ingrédients : une recette réussie avec les honneurs du jury . Etienne Gerin signe des planches remarquables , dans un style proche de Brüno . Les jeux de lumières sont superbes et ils utilisent les couleurs selon le thème imposé par le récit . On passe du chair au rouge sang , puis un bleu crépusculaire , c'est très bien réalisé . Dans cette course à 100 à l'heure , le lecteur est happé . On passe de situations ubuesques à un déchainement de violence , toutes les émotions y passent . Un véritable premier coup de coeur , ce Speedball , dont l'édition est magnifique avec un papier épais et une couverture très parlante . Foncez et attrapez la balle en plein vol 😉
    2 points
  6. Alors la, c'est fort. Réussir à faire un one shot intéressant, intelligent et rigollot sur... les problèmes anal de Louis XIV. Oui oui rien que ca. Ce qui est fou, c'est que cette histoire est documentée historiquement parlant et en est même choquante sur les "débuts" de la chirurgie. Bien rythmé avec un personnage principal plein de répartie et un roi qui ne se laisse pas mener en bateau, ce one shot fut une vraie bonne lecture et un vrai moment de détente. Les premières pages sont à découvrir ici :
    2 points
  7. Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique.
    2 points
  8. Alma est un bon et beau manga post-apocalyptique. Il commence avec Ray, un garçon perdu au milieu des ruines d’une ville moderne. Les décors sont magnifiques, les bâtiments effondrés, les voitures à l’abandon, les vitres cassées… tout nous permet de nous plonger dans l’ambiance de fin du monde. L’auteur a pris soin des détails et propose des points de vue sous plusieurs angles qui donnent un vrai relief au dessin. Ray recherche chaque jour d’autres humains, tout en cartographiant la zone. Tout comme lui, on apprend au fur et à mesure le contexte, on découvre que ce monde était technologiquement très avancé (son animal de compagnie est en partie mécanisé), on sent qu’il y a eu un conflit avec les robots, un peu comme dans le film A.I. (il y a d’ailleurs certains points communs) Le personnage de Ray, tout en rondeur, symbolise l’espoir, un regard nouveau sur la situation, son innocence permet à l’auteur d’apporter de la douceur, une certaine forme de poésie et surtout d’entamer une réflexion sur l’humanité. Ce 1er tome n’est que le début du voyage, on sent qu’il y a des secrets à découvrir et on a envie d’y aller. Un très bon début pour un récit fini en 4 tomes.
    2 points
  9. Vous avez aimé Horcaio d'Alba ? Foncez sur ce Lord Gravestone Vous ne connaissez pas Horacio d'Alba ? Bonne nouvelle, vous avez donc 4 excellents tomes à acheter et lire devant vous : les 3 Horacio d'alba et ce tome de Lord Gravestone. Bon je caricature un peu mais chez 1001bd, il est peu dire qu'on est nombreux à avoir beaucoup beaucoup apprécié la masterclass délivrée par Jérôme Le Gris et Nicolas Sinner sur Horacio d'Alba. Alors les voir se remettre ensemble pour nous livre un nouveau triptyque cela ne pouvait que nous exciter. Personnellement ce que je trouve le moins réussi sur ce Lord Gravestone c'est la couverture et pourtant vous serez nombreux à l'aimer je n'en doute pas. Cela en dit long sur la qualité de l'ouvrage. Tout y est réussi : de la densité de la narration, qui transforme un tome d'introduction en aventure partant tambour battant en passant par les personnages, les enjeux, l'intensité dramatique déjà présente et surtout le dessin tout en finesse, en expressivité et en vivacité de Nicolas Sinner c'est une nouvelle fois un coup de maître. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que sur Horacio d'Alba, et le format de la série prévu en 3 tomes n'y est probablement pas pour rien. Messieurs prenez votre temps, on vous fait confiance, on sera là pour les deux prochains tomes. Pour l'anecdote, Enrico Marini avait un peu râlé sur Facebook en découvrant l'allure du personnage principal et en mettant en avant la ressemblance avec son Scorpion. Je l'invite à ouvrir cette BD pour y découvrir toutes les subtiles différences qui transforment un personnage légèrement ressemblant au départ en un individu tout à fait distinct et dont le personnage n'a finalement rien à envier à son inspiration.
    2 points
  10. Je ne suis jamais vraiment objectif avec les histoires de gentils fous, de rêveurs, de mythomanes, de fainéants et autres crapules. Alors comprenez bien que cette adaptation de Peer Gynt ne pouvait pas ne pas me plaire. Ne connaissant pas la pièce de théatre, quoi de mieux que la mise en images extraordinaire d'Antoine Carrion pour la découvrir ? Peer Gynt est un fou, un vaurien, mais du genre attachant, et qui va nous embarquer dans ses aventures. Chacun y lira en creux le sens caché qu'il voudra bien y découvrir car Peer Gynt parle d'abord de nous, de nos lâchetés, de nos bassesses et de nos rêves et frustrations. La narration est globalement bien maitrisée, ce qui n'est jamais simple quand on choisit d'adapter une pièce de théatre. Certaines ellipses ou transitions mériteront toutefois une attention particulière du lecteur pour ne pas en rater l'essence. L'édition elle même est sublime avec cette double page brumeuse merveilleuse qui n'a pas été sans me rappeler le Siegfried d'Alex Alice. Oui quand elle est à ce niveau la BD est bien un Art à n'en point douter. Merci aux éditions Soleil de nous proposer avec leur collection Métamorphose des œuvres littéraires plus complexes mais permettant de découvrir la littérature sous un autre angle. A noter qu'il s'agit d'une adaptation complète prévue en 2 tomes. Ce tome-ci reprend les actes I, II, et III.
    2 points
  11. C'est fou la mémoire quand même. Elle filtre tant qu'elle peut mais ne perds pas grand-chose. Pas les souvenirs de Goldorak par exemple. En effet je suis la dizaine juste après Goldorak. Moi mon truc c'était les chevaliers du zodiaque. Goldorak, sortie en 78 en France soit 4 ans avant ma naissance, c'était pour les grands. Je pensais donc lire cet album plus pour la myriade d'auteur plus connus les uns que les autres plus qu'autre chose. Et bim bam boum comme dirait ma fille : dès le début de la lecture de cette suite à Goldorak, il y a pleins d'images qui sont revenus de partout et dans tous les sens. Des images qui doivent venir de quand j'étais tout petit et que mon grand frère regardait Goldorak. Le ranch, les sorties de Goldorak, Arctarus, les Golgoths, les habitants de Vega.... fiou ça m'a rappelé pourquoi on surnommait mon petit frère Golgloth 13... Bref une belle nostalgie soulevée par une sublime BD. Car si les souvenirs remontés furent beaux ça a été possible grâce à une sublime BD. Graphiquement déjà C'est le top de ce qu'on peut voir à l'heure actuelle. Niveau histoire c'est encore mieux car c'est plus adulte que le dessin animé de l'époque avec un traitement complexe des personnages beaucoup moins manichéens qu'avant. Et cela sans parler de la fin qui est... je vous laisserais découvrir si ce n'est déjà fait. On sent bien que nos auteurs sont des fans et qu'ils ont écrit une histoire pour eux. Une "fin" à Goldorak comme ils auraient aimé la voir. Mais ils ne se sont pas contentés de cela. Ils nous ont livré avant tout un vrai bon scenario de BDs qui devrait ravir toute personne ne connaissant pas Goldorak. Un sublime album, une belle histoire et un hommage comme on en voit rarement d'une génération d'européen envers un des maitres de l'animation des années 80. Bref un des musts de l'année !
    2 points
  12. Réédition d'un ovni sorti en 1998 au Japon , ce manga n'est pas à mettre en toutes mains . Ne vous fiez pas à la couleur rose inondant la couverture du tome 1 , car le rose est surtout la couleur du calibre de Bambi , et elle va s'en servir sans ménagement aucun ! Obsédé par le cinéma , , Atsushi Kaneko a probablement puisé ses influences chez Tarantino et Kubrick pour son film Orange mécanique . Du kidnapping banal par Bambi d'un enfant ayant la fâcheuse tendance à manger tout ce qu'il trouve , on va se retrouver confronté à une armée de tueurs et autres chasseurs de prime à leur poursuite . Fusillades , armes de poing , explosions , ça défouraille en un florilège d'injures et giclures de sang . Aucun temps mort , les chapitres s'enchaînent aussi vite que le nombre de victimes grandissant de Bambi . Qui sont les commanditaires , quelle importance a cet enfant , et surtout LA grande question : qui est Bambi et pourquoi est-elle si détachée du genre humain ?? J'imagine que l'auteur va abattre ses cartes au fil (du rasoir) des 6 tomes (comptez 7 avec un tome 0) . Derrière un graphisme qui peut paraître de prime abord "léger" , ne fourmillant pas de détails ; on devine quand même un sacré talent dans sa capacité à donner des expressions aux visages . Cela ressemblerait presque aux comics pulps de Corben , voire , toute proportion gardée à Charles Burns . A découvrir , mais un conseil , évitez de croiser Bambi 😉
    2 points
  13. Ne nous cachons pas, ce Elle avait été une véritable claque pour nous l'année dernière. Autant vous dire que ce tome 2 était attendu, et chose rarissime chez moi, mon épouse l'a pris et dévoré avant que j'ai pu y mettre la main dessus. La pagination de ce tome 2 est identique à celle du premier tome, à savoir un petit format de 90 pages. Côté dessin, je tire un très grand coup de chapeau à Aveline Stokart qui nous livre un truc hallucinant. C'est bluffant. Les pages s'animent toutes seules. On en vient donc à ma petite déception perso : j'ai trouvé ce tome un peu "plat" ou plutôt convenu... Peut être est-ce nos attentes qui étaient trop élevées après ce premier tome magistrale, mais que ce soit dans le déroulement ou dans les "révélations" de fin, j'ai trouvé l'ensemble finalement un peu convenu. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : cela reste très bien. Mais l'expérience du premier tome n'est pas tout à faire renouvelée pour moi. Ceci étant dit on reste sur de la bd jeunesse de très très haut niveau que je ne peux toujours que vous recommander.
    2 points
  14. Eh eh eh, qu'est-ce que ça fait plaisir d'être surpris par une BD. Parce qu'en dehors de la jolie couverture, il faut reconnaitre que je n'attendais comme d'habitude rien d'une bd orientée "enfants". Oui je suis parfois un vieux con. Et là, et bien, pages après pages, je me fais happer, j'essaye de comprendre, je m'attache, bref, je suis immergé dans cette aventure. Je referme la bd. Et je reregarde plus attentivement le nom des auteurs. On a donc Tristan Roulot, scénariste de beaucoup de belles découvertes bd récentes à commencer par Le Convoyeur mais aussi, Psykoparis, ou les Chroniques Diplomatiques. Et à ses côtés on retrouve Mateo Guerrero, dessinateur récent entre autre de la série Jacob Kayne que j'ai tant apprécié. Bon effectivement quand des auteurs confirmés en bande dessinée adultes se lancent dans la bd jeunesse, à priori c'est pas pour nous sortir Un petit Spirou. Paris réussi donc avec cette forêt du temps qui mêle habilement enfants, adolescents, magie, adultes, mystères et aventure pour nous offrir un tome des plus réjouissant, que les parents liront aussi avidement que leurs enfants à chaque nouveau tome, j'en fais le paris. Ce n'est peut être pas le nouvel Harry Potter, mais c'est fichtrement bien foutu quand même.
    2 points
  15. Fiou qu'est-ce que j'aime cet univers de Sean Murphy. J'ai commencé, comme beaucoup, le White Knight pour les dessins de Sean Murphy avant tout. Mais, comme beaucoup aussi, je me suis pris au jeu de sa réécriture de l'univers de Batman. Un univers beaucoup plus dur et torturé, avec des personnages tout sauf manichéens. J'y suis donc allé les yeux fermés avant de voir que Sean Murphy n'était plus au dessin ! Horreur !!! OU pas. Car s'il a laissé la barre, il l’a laissé à un dessinateur qui lui ressemble beaucoup : Matteo Scalera que l'on a vu au travail dans Black Science. Matteo Scalera à un style très proche de celui de Murphy, avec des visages et des formes très anguleuses. On oublie donc rapidement ce changement des dessinateurs tellement Scalera fait bien le job. Niveau scénario cette suite est vraiment excellente non pas parce qu'elle se concentre sur Harley Quinn. Non elle est excellente parce que Batman et la Joker n'interviennent pas. C'est un tome qui met en avant les seconds rôles de l'univers et qui continue d'introduire les modifications de ces seconds rôles et donc continue de nous livrer un univers White Knight de plus en plus complet et autonome. Un univers dense, avec une Harley beaucoup moins délurée et dont le rôle de maman à un impact sur tous ceux qui l'entourent. Moi des albums comme cela j'en demande tous les ans !
    2 points
  16. Bon alors on va resumer la critique en quelques mots : Je vais de ce pas reserver la verion Urban Limited des 3 Jokers. Voila. C'est bon non, ca suffit ? Bon ok je developpe un peu. Graphiquement parlant deja, Jason Fabok nous livre un album magnifique. Super bien travaillé, avec une Batgirl et un Red Hood dont les visages parlent suffisamment pour que leurs douleurs et leurs souvenirs soit retranscris immédiatement. Car c'est ca qui est au coeur de cette superbe histoire de Geoff Johns : La douleur des retrouvailles entre Batgirl, Jason Todd et leurs jokers "respectifs". Geoff Johns nous livre trois héros dont la vie a été changée par "le" joker et met en parrallele trois Jokers representant les trois facettes des Jokers de l'histoire de batman : Un joker cruel et sérieux, un joker comique et un joker sadique. Trois jokers qui ramènent nos héros aux périodes les plus sombres de leurs histoires respectives. Trois "face à face" superbement orchestrés pour un one shot qui réussit à être innovant tout en étant un pure produit de l'univers Batman. Chapeau bas Monsieur Johns !
    2 points
  17. Alors que la série était terminée depuis plusieurs années, Jeff Lemire décide d'apporter une suite à son chef d'œuvre quand il est sur le tournage de l'adaptation en série Tv de Sweet Tooth, comme il l'annonce dans une interview en préface de l'album. Le pari est énorme comme la série avait eu la fin qu'il avait souhaité depuis le début. Ce retour sur la série va se dérouler 300 ans après les événements du tome 3. Tout le génie scénaristique de Lemire se met en place pour construire une histoire prenante en six chapitres. Elle reste indépendante de la série mère mais reprend beaucoup d'informations et d'anecdote qui feront plaisir aux lecteurs. Après 300 années, les hybrides vivent en majorité sur la planète alors que des groupes d'humains survivent sous terre. Jeff Lemire réalise les dessins dans la continuité de la série avec son style particulier mais efficace pour dépeindre un monde post-apocalyptique. Il travaille de nouveau avec José Villarubia qui réalisait déjà les couleurs sur les tomes précédents. On sent bien que les deux auteurs étaient heureux de retravailler sur Sweet Tooth mais comme les lecteurs qui seront heureux de retrouver cet univers souvent sombre.
    2 points
  18. J’ai acheté ce livre un peu par hasard, attirée par la couverture de cet enfant seul, qui tient sa tête détachée de son corps, et qui, associée au titre évoquait un drame. Je l’ai lu sans avoir vu le résumé, comme souvent, pour ne pas être influencée. C’était une lecture étrange qui m’a vite prise aux tripes, un malaise grandissant et en même temps de l’admiration pour les auteures pour avoir su amener ce sujet sans être trop provocatrices ou trop crues. Car ici, ce ne sont pas les paroles qui comptent mais les images, fortes, métaphoriques par moment qui laisse entrevoir les tourments qui dévorent les personnages. Car il n’est pas facile d’aborder un tel sujet : les violences sexuelles sur les enfants, et cette façon de faire est très habile. Sans s’appesantir sur l’acte en lui-même, ce sont les conséquences qui sont mises en avant, l’impact que cela provoque : il y a celui qui rapetisse comme s’il voulait disparaitre, celui qui devient violent... Mais dans cette ville où les cris des enfants sont volés, où tout le monde se tait, les bourreaux ont parfois aussi été victimes. C’est un livre qui alerte, qui dénonce, qui dit qu’il faut que ça s’arrête mais qu’il faut aussi aider les victimes et les accompagner, à la fois pour qu’elles vivent mais aussi pour qu’elles ne reproduisent pas le même schéma. Et quand, à la fin, on se prend en pleine face les chiffres de la réalité, on reste choqué, incrédule sur ces données et on n’a qu’une envie, faire circuler cette information pour que cela cesse.
    2 points
  19. Birdy melody est une bande dessinée pour les jeunes, il n’est pas nécessaire de savoir lire car il n’y a pas de textes mais ce n’est pas pour ça que c’est une histoire qui n’a rien à dire ou juste un conte avant d’aller se coucher. C’est d’abord une histoire d’amour toute mignonne entre deux oiseaux, pleine de poésie et de musique ; puis c’est la séparation, la violence, l’intolérance, c’est la lutte pour la liberté et pour le droit de jouer de la musique. Les traits des gentils, la tenue des méchants ne sont pas sans rappeler l’intolérance sudiste américaine. Birdy melody est un hymne à la liberté sous toutes ses formes ! Le dessin tout en finesse dans les tons pastels est à l’opposé de ‘histoire, le drame quand l’oiseau tombe dans l’eau avec son découpage graphique est de toute beauté. Les mots auraient été inutiles car le dessin se suffit à lui-même. Un très beau livre !
    2 points
  20. Cet album volumineux regroupe les deux albums de la série Vei avec plus de 340 planches sur les vikings et leurs croyances. La mythologie nordique est souvent source d'inspiration pour les scénaristes dans les comics ou bandes dessinées. Avec Vei, les auteurs nous livrent une version différente de d'habitude avec les humains qui sont peut présents ou alors considérés comme du bétail par leur divinité. On suit le parcourt de Vei qui vit à Jötunheim avec le peuple des géants. Elle s'entraine depuis sa naissance pour combattre dans l’arène. En effet, les Jötnar ont fait une trêve avec les dieux d’Asgard pour éviter toutes les guerres entre les divinités. Pour conserver cette paix, les Jötnar doivent préparer treize héros pour combattre contre treize champions d'Odin. L'histoire est prenante et dynamique mais ne se passe pas essentiellement autour des combats. La partie graphique est de grande qualité pour mettre en image toute cette mythologie et les affrontements. On pourra regretter de ne pas avoir plus de bonus pour profiter des illustrations de l’auteur en fin d’album. Les éditions Ankama nous gâtent avec cet intégral de Vei et une édition soignée avec le dos toilé. Les amateurs d’aventure et de récits nordique avec Odin et les géants seront comblés par cet album.
    2 points
  21. Après un premier opus plutôt réussi , et, je dois bien avouer une découverte du trait si particulier de Pedrosa pour moi ; nous attendions avec impatience la suite de cette formidable histoire moyenâgeuse . Les couleurs chatoyantes reviennent et nous régalent . Ici , moins de forêts luxuriantes , et plus de pierres et châteaux . Le siège de la forteresse est d'ailleurs très bien représenté , et l'on ressent avec notre héroïne toute les difficultés que cela engendre . Nous quittons donc la verdure de l'espoir du 1 pour le bleu et le rouge feu de la guerre de cette suite et fin ! Car oui , là où il me semble qu'une trilogie eut été la bienvenue afin de bien étayer les personnages et leurs connections ; le récit se termine dans une explosion de couleurs ( comme la fin du 1 d'ailleurs) et , de raccourcis ! On retrouve aussi des raccourcis dès les premières pages où l'on s'interroge sur les évènements suite à cette déflagration liée à l'ouverture du livre L'âge d'or par la mère de Tilda . On espérait même en savoir plus ! Et on se retrouve avec nos 3 acolytes du premier tome , ces "cerfs " séparés pour une cause les dépassant totalement . Tilda a récupéré le livre ; comment ? Passé ces légers désagréments , cela reste une superbe aventure magnifiquement dessinée , et colorée ! On retrouve le propos et ce mouvement des personnages dans les cases que j'ai tellement apprécié dans le premier . L'âge d'or est un must have dans une collection , mais je ne lui mets pas les 5 étoiles à cause des raccourcis . Comme l'a dit justement @The_PoP , un 1.5 aurait été souhaitable . Critique rédigée par @Kevin Nivek
    2 points
  22. Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie
    1 point
  23. On connait bien Robert Louis Stevenson pour son ile au trésor. Moins pour son voyage avec un âne réalisé dans la campagne française et qui a donné le premier livre à succès de RLS. Ce roman graphique est l'occasion de nous présenter ce premier roman de l'auteur anglais mais surtout de nous faire voyager dans une france que l'on a oublié. Une france campagnarde, tranquille et accueillante. Une france qui n'est plus celle que l'on peut voir et qui est toujours bon de rappeler au plus jeune. Graphiquement, le voyage est particulièrement réussi. On ressent le calme et la poésie et on pourrait presque profiter de l'ouvrage sans même avoir besoin des écritures.
    1 point
  24. C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères .
    1 point
  25. Après Deep me, un album assez expérimental, Marc-Antoine Mathieu apporte la suite de ce diptyque commencé avec Deep it, avec un album plus accès sur la philosophie cette fois. D'abord avant tout, on remarque le soin apporté à l'édition l’album avec cette couverture toute blanche comme le titre, le nom de l'auteur de la maison d'édition, en opposition à l'album précédent tout en noir Deep me. Pour l'histoire, nous sommes avec Adam, une intelligence artificielle à l'intérieur d'une capsule dans un voyage qui semble infini. Adam est la dernière IA qui analyse l'humanité, la planète Terre, la nature et toutes les choses qui caractérisent tant l'humain. Les phases de veille s'alternent avec les phases où Adam s'interroge et philosophe. La partie graphique est plus travaillé ou apporte davantage de personne en vision à l'aide de petits points pour former des visages, des éléments ou des lieux. Les planches toute blanche ou toute noire apportent une ambiance à cet album. Marc-Antoine Mathieu est connu pour créer des albums étranges, originaux, expérimentaux dans le monde de la dessinée et c'est toujours avec plaisir que l'on découvre sa dernière création.
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  26. Bon, bon, bon... Que dire de plus qui n'ai pas déjà été dit sur cette série... C'est un must pour tout fan de bd franco-belge ou de Western. Tout simplement. Ce tome 7 ne déroge pas à la règle puisque j'y ai même retrouvé l'intensité du diptyque sur l'Ogre de SutterCamp. Le tome 5 et le tome 6 s'étaient révélés peut être un brin moins éclatant, mais Dorison n'est pas l'un des plus grands scénaristes de la BD actuelle franco-belge pour rien. Nul doute que comme le dit si bien le résumé de l'éditeur, les problématiques abordées dans ce tome 7 vous sembleront cruellement actuelles. Le climax de fin d'album va rendre l'attente du prochain tome une nouvelle fois insupportable. J'ajouterais que l'excellence du dessin de Ralph Meyer, étincelant dans sa sobriété, ses ambiances et ses personnages se confirme d'albums en albums. Certes ce n'est peut être pas le coup de crayon le plus spectaculaire de nos auteurs préférés, mais tout y est. On est captivés du début à la fin par la filmographie de ses planches et leur fluidité. On est dans les meilleurs Blueberry, avec probablement un scénario de plus haute volée. Seul bémol pour ma part, parce qu'il faut bien rester aussi objectif que possible, je trouve que la couverture n'est pas ce qu'à fait Meyer de mieux sur cet album, les planches intérieures m'ont davantage séduit. Avec ce départ de nouveau cycle infernal, Undertaker confirme bien qu'il est l'une des séries majeures de ses 10 dernières années. Au panthéon de la BD franco-belge, tout simplement. Ne passez pas à côté car au delà de s'adresser et de flatter son public d'amateurs de Western, c'est avant tout une grande BD, à mettre dans toutes les mains. Signe parfois des grands auteurs, notre croque mort préféré n'a finalement eu qu'un petit rôle à jouer jusqu'ici, tout en étant un pivot central de toute l'affaire. Ici ce ne sont pas les coups de feu qui vont vous scotcher mais cette ambiance magnifiquement oppressante au fil des pages quand on approche la réalité des folies humaines.
    1 point
  27. Une critique de @nicokino : Zoe Thorogood fait partie des étoiles montantes du monde de la bd. Gagnante du Russ Manning Best Newcomer Award (meilleur espoir) lors des Eisner de 2023, elle a également été nominé 5 fois - pour Rain et It's Lonely at the Centre of the Earth, deux titres, paru ou à paraitre, chez HI Comics - on peut dire que cette jeune femme, encore dans sa vingtaine, est plutôt très bien parti pour devenir une étoile dans le milieu. Dans les yeux de Billie Scott est son premier roman graphique. Billie Scott est une jeune femme artiste d’une vingtaine d’années et une personne solitaire. Recluse dans sa chambre, elle s’est mise en tête de ne pas en sortir avant d’être reconnue. Très peu sociable, utilisant l’alcool pour se désinhiber, elle ne connaît que peu le monde extérieur. Sélectionné par concours pour exposer dans une galerie d’art, un malheureux accident va la rendre aveugle. Elle n’a que deux semaines avant que la cécité soit complète. Elle décide donc de partir en quête d’inspiration, en chasse de 10 portraits qui composeront sa proposition pour la galerie. C’est le point de départ d’une aventure dans les rues de Londres, de rencontres humaines, et de recherche de soi-même. Elle sera amenée à croiser une galerie de personnages hétéroclites, ex-soldat vivant en foyer, mariée malheureuse et bien d’autres. L’art est un des sujets du livre. Le complexe de l’artiste, l’inspiration, la légitimité de créer sont des thématiques qui sont énoncés. L'œuvre se veut assez personnelle, on navigue entre les etat d'âmes de Billie Scott, avec ce compte a rebours inéluctable qui l’attend et l’angoisse. Mais sous tous ses doutes, chagrin et désespoir, cette BD déborde de positivité et de bienveillance. Les personnages que Billie va croiser, aux vies cassées et marginales pour certaines, vont la soutenir et la pousser de l’avant dans la concrétisation de sa quête. Le trait de Zoé est sensible et vibrant, très expressif. Les planches sont composées de couleurs en aplat uniquement sur certains éléments et accompagnées de jeux de motifs tramés. Un dessin en noir et blanc avec des ambiances colorées. Dans les yeux de Billie Scott est une lecture douce et heureuse, avec un message simple et sincère. Thorogood nous livre ici une vision de vie pleine de positivité à travers les yeux de Billie Scott, une très belle première œuvre. On attend de pied ferme It's Lonely at the Centre of the Earth prévu pour le début d’année 2024 chez Hi Comics.
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  28. Voilà ma claque de cette rentrée. Et c'est sans surprise tant les tomes précédents étaient tous excellents. C'était donc ma plus grosse attente, et elle ne fut pas déçue. Je profite donc de cette chronique pour remercier auteurs et éditeur d'avoir pris le risque de prendre le temps pour développer une série de qualité, avec de vraies prises de risques narratives, graphiquement proche du sublime, et qui nous livre un imaginaire riche, puissant, et résonnant d'échos de nos propres histoires. Vous avez su combler mes attentes, toujours plus hautes après chaque épisode et conclure en beauté cette série de haute volée. Et pour cela bravo ! Le dessin de Bourgier me coupe toujours autant le souffle, avec cette colorisation qui le sublime. J'aime cette galerie de gueules cassées, qui semblent naturelles et pas forcément héroïques. J'aime ces scènes d'actions bien découpées, ces plans quasi cinématographiques, ces décors grandioses mais détaillés. Bref, je suis un fan absolu du travail de Bourgier. Je ne ferais guère plus long même si ça l'aurait mérité. Les choix forts opérés scénaristiquement dans cette série se révèlent tous payants. Oui certains opus nous ont laissé perplexes, et sur certains la difficulté de différenciation entre certains personnages rajoutait à la difficulté de saisir cette intrigue dans sa globalité. D'autant plus que les auteurs nous la présentait chaque fois par un angle de vue différent. Et j'ai beaucoup de respect pour cette démarche intransigeante dans leur créativité. Quels magnifiques conteurs d'histoire ce duo forme. Si vous aimez la BD, vous ne pouvez pas ne pas lire Servitude. Oui cette série est aussi exigeante, avec sa narration toute en subtilité et son graphisme ultra détaillé. Mais elle vous marquera durablement et pose enfin un nouveau jalon remarquable dans le monde de la Fantasy.
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  29. Une critique de @TheOtaku : Ne vous faites pas avoir par le titre, ce manga ne parle pas de 4 frères amoureux d'une fille, mais d'une fille qui atterrit, un jour comme ça, en tant que grande sœur dans une famille de 4 garçons ! Ce manga est une romance plutôt mignonne… une romance ? pas sûr ! plutôt la construction d'une famille. En tout cas, ce tome 1 parle d'une jeune fille qui se retrouve à vivre avec 4 gars après le remariage de sa mère, des difficultés qu'elle rencontre à se faire accepter comme grande sœur, surtout auprès de l'ainé. On a le point de vue de cette jeune fille qui ne savait pas avoir des frères, qui pensait être enfin libre (car elle s'occupait de tout avant), avoir enfin une vraie famille, un père, qui rentre dans un nouveau lycée et en plus qui pense que l'ainé de ses petits frères ne l'aime pas... en conclusion, c'est compliqué pour elle. Moi, mais aussi toutes les personnes qui ont lu ce tome 1 doivent ce demander comment elle arrivera à finir avec son frère ... car c'est quand même une romance et qu'on nous dit qu'il a peut-être des sentiments pour elle. Mais le souci est que ça pourrait être considéré comme de l'inceste, la seule façon serait que le père des garçons n'adopte pas Ito ... dans ce cas là (corrigez-moi si je me trompe), selon mes recherches, la loi ne dirait rien. En tout cas le coté bien compliqué de ce premier tome se trouve là pour moi ... j'ai hâte de découvrir comment notre auteur va faire ! PS : s'il faut, il va rien se passer entre eux mais on ne peut pas savoir sans avoir lu
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  30. Une critique de @TheOtaku : Enfin ! Enfin il se passe quelque chose d'intéressant. Ce manga est plutôt cool à lire mais ... il ne vaut pas un Kingdom. C'est ce que je pensais, mais, avec ce tome 7, on peut commencer à ne plus les comparer. J'aime plutôt bien ce tome car... on revoit le "grand méchant" et que nos "héros" ou plutôt samouraï commencent à vraiment réfléchir à la manière reprendre le trône. Entre la rencontre avec un "comme notre héros", un as de la fuite, la tentative d'assassinat de la part de notre héros et le début d'une grande bataille qui à l'air plutôt important, ce tome 7 s'en sort bien, on a vraiment l'impression que l'histoire avance pour de vrai.
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  31. Attention gros coup de coeur ! Celui du début d'année pour moi. Frontier c'est de la science fiction mais tant que ça... La science fiction âpre et crasseuse, qui laisse un sale goût d'un futur qui se rapproche pour nous, pas vraiment enviable. La conquête spatiale sans les paillettes, celle faite de sueur, de travail, et d'accidents, et ou les batailles ne font ni gloire ni honneur, mais simplement de gros chèques pour les vainqueurs... Le sort du monde n'est pas en jeu dans Frontier, puisque d'ailleurs il semble quelque peu scellé... Ici on va parler des destins d'humains, pris dans la machine à broyer de cette nouvelle ruée vers l'or : l'espace. Petites aventures, petits enjeux, mais véritable intérêt pour moi dans cette fresque spatiale qui nous livre grâce à la science fiction de belles réflexion dans une BD dense, prenante, au rythme toujours bien dosé, et servie par le dessin merveilleux de Guillaume Singelin. Bien moins clivant que les traits de Mathieu Bablet ou de Run auxquels on pense pourtant immédiatement dès les premières pages. Le même soucis du détail les anime, mais ici les personnages sont représentés de manière plus empathique, sans pour autant faire de concession aux violences des hommes et des situations. Les scènes spatiales et dans les vaisseaux et stations sont superbes, les détails hyper fournis rendent les scènes vivantes, voir grouillantes même, et l'intérieur des stations exigüe et oppressant. L'infinité de l'espace n'est pas pour autant oubliée. Bref vous l'aurez compris j'ai adoré, je ne peux que vous le recommander, mais attention, ici on n'est pas sur de la science fiction façon Star Wars, ici on parle de notre futur finalement peut être assez proche. Bonus côté prix, pour 21,90 vous avez une super lecture, longue, dense de 192 pages remplies de détails et de planches géniales en plus d'une histoire finalement très prenante et de questions de société et réflexions ô combien actuelles. Que demander de plus ? Ca fait trop ? Ben en bonus, c'est très très lisible et facile d'accès. Pffff j'ai adoré. Merci M. Singelin.
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  32. Vous avez 10 euro de côté et vous vous dites : et si j'allais voir le dernier Marvel ? Et bien la réponse est simple ! c'est NON ! avec 10 euro, on achète Newburn et puis c'est tout ! Fin de la critique... Bon ok si vous insistez je vais vous dire pourquoi ! Parce que Newburn c'est excellent. C'est un Polar magistralement bien mené dans un univers à la John Wick mais avec une ambiance de privé comme à la grande époque des romans noirs. C'est bien écrit, c'est dense et bien plus surprenant qu'on ne peut l'imaginer. Vous voyez bien que vos 10 seront bien investis !
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  33. La collection signé chez le Lombard est décidément une collection que nous apprécions beaucoup car elle est souvent synonyme de one-shot de qualité avec des auteurs remarquables. C'est à nouveau le cas avec ce Latah qui ne portera pas atteinte à l'estime que nous portons à cette collection. S'il n'atteint pas je trouve le niveau des meilleurs one-shot Signé, ce Latah nous présente assez finement l'enfer du vietnam, la partie fantastique ne venant que rehausser l'horreur globale ambiante. Le dessin de Thomas Legrain que l'on a découvert notamment sur Sisco se prête assez bien à cette ambiance martiale sérieuse. L'auteur gère ici scénario et dessin et les couleurs sont réalisées par Mikl pour un résultat particulièrement chouette pour restituer cette ambiance de jungle étouffante. Les personnages sont rapidement brossés mais crédibles et cohérents. Latah se dévore, et donne également un peu à penser et en ce sens c'est une réussite. La partie fantatsique est elle aussi bien gérée puisque vous ne refermerez pas ce tome avec une tonne de questions non résolues, et sa présence permet à l'histoire de prendre son ampleur, sans pour autant la dénaturer, évoquant parfois Apocalypse Now. Attention cependant la violence et le gore sont très présent dans cette bd, à ne pas mettre donc entre toutes les mains. Bravo.
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  34. Mon manga de romance préféré. Ma fille dira que c'est facile parce que le genre n'est pas forcément mon genre de prédilection. Moi, je dirais que justement, n'aimant pas spécialement le shojo et en lisant quand même, il faut vraiment qu'un shojo soit bon pour que je l'apprécie. Et c'est le cas de MasamuneKun's revenge. De façon surprenante pour un tome de manga, ce tome 8 nous donne exactement tout ce que l'on attendait : la confrontation, la vérité et les réactions de nos deux personnages à cette vérité. C'est beau, c'est exactement comme on l'imaginait et émouvant à souhait. Plus que deux tomes pour conclure, mais deux tomes que l'on va savourer et apprécier avant de conclure une série réussie du début à la fin
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  35. Le retour de Kingdom c'est toujours une bonne nouvelle et une promesse d'une heure de lecture frénétique. Et encore plus quand on nous offre rien de moins que la fin de la bataille entre Kanki et Kocho. Une bataille qui voit Kanki depasser les limites admissibles en temps de guerre et remettre en cause une partie de son statut ! Cette fin de bataille est super savoureuse et, pour une fois, ne se fait pas sans perte du côté de Quin. Encore deux tomes excellents et une série qui s'approche de la conquête de Zhao.... ce qui commence à faire un peu peur au vu du nombre de régions qu'il reste à conquérir et donc de ce qu'il reste à raconter.
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  36. L'histoire de Mattson Tomlin est parfaite avec cet imposteur qui copie Batman mais dans une version plus violente, comme il exécute de sang-froid tous les truands de façon spectaculaire. En parallèle, on découvre l'inspectrice Blair Wong qui va mener cette enquête, une fois de plus dans cette histoire de Batman, on est plus proche du polar que du récit de super-héros. Depuis que j'ai découvert les dessins d'Andrea Sorrentino je suis son actualité de très près, après l’excellent Gideon Falls et Joker Killer Smile. Il faut dire que l'auteur réussi à mettre une atmosphère assez forte et souvent sombre dans ses dessins, mais aussi dans la construction de ses planches à la manière du dessinateur J. H. Williams III. En effet, la construction des planches forme déjà un dessin et puis il utilise souvent des cases positionnées à l'envers pour créer une ambiance étrange et dérangeante. Dans les scènes d'action, on peut apercevoir des petites cases au niveau des articulations qui nous donnent une vision proche d'une radio pour voir la fracture lors d’un combat. En plus de la claque visuelle que l'on prend avec ce Batman Imposter, l'histoire est terrible, ce one shot est à lire et à posséder dans sa collection.
    1 point
  37. Heran Cortes ça vous dit quelque chose ? Vous savez la conquête du Mexique, la folie de l'or, la fin des Aztèques tout ça tout ça. Et La Malinche par contre je parie que vous n'en avez jamais entendu parler. C'est en effet un personnage inconnu chez nous et pourtant controversé au Mexique car c'est une femme indigène ayant servie d'interprète à Cortès lui permettant de communiquer avec toutes les tributs différentes (qui avaient chacune leur dialecte) d’Amérique centrale. Elle est donc soit une traitresse soit une personne ayant fait tout ce qu'elle pouvait pour éviter des bains de sang et... survivre. C'est cette facette que nous montre Alicia Jaraba Abellan dans "Celle qui parle". Elle nous montre le combat d'une femme pour survivre. Un combat qu'elle mène avec son arme : le savoir et l'apprentissage des langues. Malinalli est ballotté au grès de son statut d'esclave et cherche uniquement à avoir un peu d'emprise sur son propre destin. C'est le premier point intéressant de cette BD : la découverte. En effet l'histoire de l'Amérique centrale n'est pas quelque chose que, nous autres Français, maitrisons. Et en cela découvrir cette histoire de dialectes, de conflit en Amériques centrales, de poids des Aztèques sur les autres populations et du rôle de sauveur qu'on peut prendre les espagnols pour beaucoup, c'est super instructif. Le second point c'est le parti pris de nous raconter cette histoire au travers des yeux de Malinalli. La candeur de ses débuts, les frustrations de sa vie d'esclave, ses espoirs et ses déceptions rythment le récit à merveilles. Ces 200 pages passent à une vitesse affolante. Ma première réaction a même été d'être frustré de la fin qui ne traite pas de la guerre entre l'Espagne et les Aztèques. Mais après réflexion je me suis dit que c'était logique car il faut bien se dire que cette histoire n'est pas celle de Cortès mais bien de Celle qui parle. Un superbe album, une histoire passionnante et une femme impressionnante. A lire !
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  38. Décidément je ne dois pas avoir le même gout que les lecteurs japonais standard. Quand je vois des séries comme The rising of the shield hero qui n'en finissent plus de délayer l'histoire, et bien voir une série dynamique et encore assez fraiche comme the reincarnated swordmaster se terminer au bout de trois tomes, j'ai vraiment l'impression que je n'aime pas le même genre que le public standard. Surtout que ce tome 3 est réellement très sympa. Il nous apprend tout l'historique qui nous manquait sur la princesse épéiste et nous montre que notre grand maitre réincarné en a encore beaucoup sous la pédale. Les combats sont intenses, l'histoire est intéressante et les dessins de bon niveau. La fin nous laisse même une ouverture… sur une suite qui aurait été sympa, mais qui ne sera pas. Dommage. Cette minisérie reste quand même un très bon cru et fera le cadeau parfait (limité à trois tomes donc) pour tout fan de manga.
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  39. Tout le monde connais Naruto non ? Enfin sauf les nouvelles générations de manga ? Moi j'ai vu tous les animés (enfin ceux qui n'étaient pas des filler) mais je n'avais pas lu le manga donc quand j'ai appris la sortie de cette édition Hokage je me suis dit : chouette je vais pouvoir me faire une collection de Naruto à moindre prix. Et la petite déception : en fait, il n'y a aucun intérêt financier à prendre ce Naruto édition Hokage. Le prix est exactement le double du prix du manga pour un double tome. On aurait aimé une petite réduction de prix comme sur les "star édition". Si l'histoire est la même, le format est lui quand même très sympathique. J'avais peur que les grandes cases portent plus préjudice qu'autre chose aux dessins, mais en fait pas du tout. Le manga fourmille de petits détails auxquels je n'avais pas prêté attention dans l'animé. De plus, ce tome est agrémenté de planche en couleur, de croquis et de la nouvelle ayant permis de présenter le projet Naruto en 1997. Finalement, on se retrouve avec un format agréable à lire pour une vraie version collector qui justifie presque que le prix ne baisse pas. Vu comment mes enfants se sont rué dessus à l'arrivée du manga, je pense continuer cette édition dont la parution est prévue à 1 tome par moi et a 36 tomes en tout.
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  40. Yojimbot avait été mon coup de coeur du début d'année dernière. Un tome super rafraichissant et super dynamique. J'attendais donc avec impatience ce deuxième tome. En effet le premier était interessant par les originalités developpées par Sylvain Repos mais n'était qu'une grosse introduction. Ce tome deux était donc attendu comme le tome de la confirmation ou de la douche froide pour nos Yojimbot. Et bien je peux vous rassurer : ce tome deux confirme la qualités des idées lancées dans le premier. En effet Sylvain Repos prend le temps de bien developper les différentes pistes qui nous travaillaient le cerveau. Que se soit la contaimatiation, la troisième guerre mondiale ou encore l'étrange robot sauveteur, toutes ces questions trouvent une réponse dans ce deuxième tome. En bon conteur d'histoire, Sylvain Repos nous fait arriver à la moitié de son récit (qui comptera 4 tomes donc 😉 ) avec les idées claires sur ce qu'il se passe vraiment. Cela lui permet de lancer la phase d'aventure et de péripéties tournées non plus autour de l'histoire avec un grand H mais bien autour de notre héros, de ses robots et de son combat contre les forces de l'ile. Toutes les pièces sopnt en places pour lancer un final en deux tomes qui s'annonce de toute beauté. Pour ne rien gacher à ce tome 2, Sylvain Repos nous livre une fin impressionnante, avec un suspens et un retournement de situation digne des meilleurs épisodes de Game of thrones. Vivement le prochain tome. Je dirais meme vivement les 2 prochains tomes !
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  41. En voilà un récit ou l'on reconnait bien la touche d'Hickman. Ceux qui trouvent que East of West est trop compliqué, qui ne comprennent rien à Black Mondays Murders ou encore qui préféraient les X-Men des années 2000, vous pouvez passer votre chemin et ne pas lire la suite de la critique. Car Hickman nous livre ici peut etre ce qu'il a produit de plus exigeant. Exigeant graphiquement tout d'abord. En effet à chaque "caste" est associé un type de dessin et une coloration spécifique. Mike Huddleston manie ca comme un maitre de l'art dans son ensemble. Les planches sont aussi sompteuses qu'exigenantes grace aussi bien à des grandes vues de l'espace qu'à des planches ou il faut arreter sa lecture pour bien tout comprendre. Mais exigeant car le scenario ne semble que prendre un corps homogène vers les 2/3 du livre. Pour etre très honnete durant le premier quart de la BD on se demande bien de quoi ca parle et on hésite à poursuivre. On ne poursuit cette lecture que parce que l'on connait Hickman et que l'on sait que derrière l'exigeance il y aura un travail soigné et une histoire qui vaux le coup. C'est ce qui vaut le demi point à ce premier tome : impossible de le conseiller à quelqu'un sans lui faire lire du Hickman d'abord. Ou alors avec une présentation très precise de la difficulté qu'il va rencontrer. Mais si vous aimez le monsieur, et c'est mon cas, alors vous vous régalerez à découvrir l'univers proposé ici. Vous lirez chaque ligne des pages séparant les chapitres. Vous regardez partout pour voir tous les détails qui font la richesse et la cohérence de l'univers des oeuvres de Hickman. Bref vous adorerez. En somme un superbe album très exigeant qui ne plaira pas à tout le modne... un bon Hickman quoi
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  42. Les lecteurs de Trese connaitront certainement la première saison en six épisodes de l'animée tirée de la bande dessinée et diffusée sur Netflix en 2021, sous le nom Trese : Entre deux mondes. Le succès de l'animé, nous permet de pouvoir lire le Komiks philippin d'origine, d'ailleurs j'ai appris dans les explications en fin d'album que Komiks était le mot pour les BD aux Philippines. Au niveau de l'histoire, Budjette Tan nous propose de suivre Alexandra Trese, une consultante de la police pour toutes les histoires de morts inexplicables ou étranges. Alexandra Trese a des connaissances sur la magie mais aussi sur les personnes fantastiques du folklore philippin. Les auteurs donnent des explications sur ces entités en fin de récits pour mieux comprendre leur pouvoir et leur origine. Pour exemples, les aswang conservent leur forme humaine de jour mais se transforment en monstres sanguinaires quand ils ont faim avec une force décuplée. La partie graphique d'Hajo Baldisimo est dans un style réaliste malgré tous les montres rencontrés dans ce tome. Les dessins sont en noir et blanc avec un découpage nerveux dans les scènes d'action. Le style est un mélange de comics et de bande dessinée franco-belge. Je n'ai regardé que le premier épisode de la série animée par curiosité et pour comparer, alors les dessins sont très différents déjà avec la couleur sinon l'histoire était la même que le premier récit de l'album. Trese est un très bon album avec cette enquêtrice de l'occulte et des histoires originales qui changent des vampires ou autres zombies plus classiques.
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  43. Vous commencez à me connaître pour certains d'entre vous, je ne suis pas un dingue de polars. Il faut reconnaitre cependant que les adaptations des romans de Pierre Lemaitre chez Rue de Sèvres me plaisent bien. On retrouve sur ce tome Pascal Bertho qui avait déjà adapté la Brigade Verhoeven avec succès et Giuseppe Liotti dont on a connu le dessin avec la série Compte à rebours également chez Rue de Sèvres. Ce sont donc deux auteurs ayant déjà fait leurs preuve mais dont c'est la première collaboration qui nous offre ce premier tome d'une trilogie consacrée au monde de l'entreprise. Le scénario est forcément riche pour la BD comme c'est souvent le cas pour les adaptations de romans polar, mais le choix de se diriger vers une trilogie me semble bon, permettant je trouve une bonne montée en puissance tout au long de ce premier tome. Ma plus grande surprise fut le dessin plus qu'agréable de Giuseppe Liotti, et si sur Compte à rebours je n'avais pas été particulièrement marqué, il faut bien reconnaitre qu'ici son traitement des personnages, de leurs visages et de leurs personnalité convient à merveille pour ce type de polar se déroulant dans le monde sans pitié de l'entreprise. Il donne de l'âme et de la consistance à ses personnages, et ça j'adore. Cadres Noirs est pour le moment un excellent polar servi par un excellent dessin dont j'ai hâte de lire la suite, et qui se déroule dans un univers connu et familier de beaucoup : le monde des grandes entreprises actuelle. Je ne peux que vous le recommander chaudement !
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  44. Si jamais vous avez moins de 30 ans et que vous lisez cette critique, le titre vous parle peut être un peu mais pas complètement. C'est normal car cette nouvelle parution (manga ? comics ? bd ? allez savoir) est issue d'un webtoon qui avait été traduit "Tradition Olympus". Si vous avez plus de 30 ans et des enfants de plus de 12 ans, allez les voir ils vous diront ce qu'est un webtoon et à quel point ce Lore Olympus est trop bien, enfin c'est ce que ma fille m'a dit. C'est clairement ce qui m'a poussé à lire ce Lore Olympus car si la couverture est superbe, il faut être honnête sur le dessin : graphiquement c'est très pauvre au début. Le trait est hésitant et les case toutes vides. L'ensemble graphique est rehaussé par un jeu de couleurs très malin car permettant de différencier les dieux, la ou les dessins n'auraient pas suffi. Et oui comme tout webtoon l'auteur bredouillait son dessin au début. Ma fille m'a promis qu'après ça s'améliorait beaucoup ! Mais au final j'ai bien fait de me lancer dans cette romance de dieux. Tout d'abord parce que les personnages et les pouvoirs des dieux grecques semblent maitrisés par l'auteur. Cela permet au lecteur d'entrer plus vite dans l'histoire. Ensuite la romance entre Perséphone et Hadès est... belle et très humaine. Rachel Smythe réussi assez braillement à nous présenter une histoire d'amour véritable au milieu de dieux qui ont l'habitude d'avoir ce qu'ils veulent quand ils veulent. Cela fait de ce premier tome un très bon début d'histoire d'amour, avec ses pièges, ses coups du sort, le tout dans une très belle édition de la part des éditions Hugo. De quoi se lancer dans cette histoire et rattraper les 5 Millions de personnes qui l'ont déjà lue.
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  45. Et voilà , clap de fin pour l'ami Jonathan . Une aventure commencée il y a 46 ans dans le journal "Tintin" . Ce "double" de Cosey clôture son histoire , et il ne le fait pas seul , vous comprendrez mieux le sens de cette phrase à la fin de l'album 🙂 . Je dois avouer que je l'ai découvert tardivement , lors des sorties de ces intégrales , très bien illustrées et documentées , avec en prime des pistes musicales (fournies pas Cosey) à mettre en fond sonore lors de la lecture des tomes . Tangerine dream , Pink Floyd etc .... Des auteurs de cette époque avec un côté psychédélique . On est bien dans l'univers de l'auteur suisse , amateur de C.G. Jung . Car la quête de Jonathan a toujours été empreint de spiritualité , ponctuée de méditation et d'une profonde recherche de soi , et quel autre pays peut mieux symboliser cette recherche que le Tibet ? Durant ces 17 tomes nous apprenons à découvrir cette culture , ces couleurs , son alimentation et , ses habitants . Hormis un passage aux Etats-Unis (Cosey avoue d'ailleurs que ce n'est pas le meilleur moment de la série , et je suis bien d'accord) , Jonathan n'aura de cesse de voyager sur ces terres fantastiques du toit du monde . Je dois préciser qu'il me restait 2 intégrales à lire avant ce 17ème opus , mais j'ai pu saisir la presque totalité des événements se déroulants . Les noms des principaux protagonistes me sont revenus aussi , car il s'agit surtout de ceux ayant marqué Jonathan . Mais en refermant ces pages , je suis victime d'une furieuse envie de me replonger dedans et tout relire à la suite . Ce récit nous transporte littéralement , on sentirait presque l'odeur de la Tsampa et du thé au beurre . Cosey achève les aventures de son "clone" ou ami imaginaire de la façon la plus simple qu'il soit , et , sans qu'il n'y ait de happy end ou de drame , on n'éprouve une certaine nostalgie quand même . L'histoire se tient , mais je ne mets pas 5 sur 5 étoiles , car , il manque un "je ne sais quoi" comme disent les américains . Est-ce le fait de savoir qu'il n'y aura plus de nouveau Jonathan dans les bacs des libraires ? Le dessin de Cosey est reconnaissable entre mille et je peux comprendre les personnes réfractaires . Pour moi il est de ces auteurs "simples" mais qui à la manière d'un Hugo Prat , sont capables de vous transporter avec si peu de détails . Il sait rajouter des détails et le fait parfois dans certaines cases , mais il suffit de regarder ses décors enneigés pour comprendre de quelle simplicité je parle . Car au delà du dessin , il y a son écriture , et sa neige "simple" sera perçue comme authentique lors de ses descriptions , et vous aussi , vous la sentirez craquer sous vos pieds . Il fait assurément partie des grands du 9ème art , et Jonathan va rejoindre Tintin , Astérix et autres têtes d'affiches . Par Kevin Nivek
    1 point
  46. J’attendais ce 2eme tome avec impatience, pour voir s’il serait aussi tranchant que le 1er. Bien que je trouve qu’il soit un peu moins revendicatif (il prend moins le lecteur à partie notamment), il n’en demeure pas moins dénonciateur. J’y vois surtout deux points importants. Le 1er c’est une démonstration choquante du pouvoir : ceux qui ont de l’argent et une certaine position au sein de la société peuvent tout se permettre, ils sont intouchables. Le 2eme point, qui est plus positif, c’est la façon dont Haru va avoir une relation avec Sumo (le jeune homme obèse), pour aller contre la grossophobie et essayer de changer les clichés et le regard que les gens portent sur les gros. Le reste étant des passages sans trop d’intérêt, une sorte de liant pour donner le change sur le côté isekai. Même s’il perd un peu de teneur, ce tome reste néanmoins intéressant et fort dans son engagement.
    1 point
  47. C'est dur de vraiment mettre une note à ce tome d'ennemis. Pourtant il est bon : les dessins sont sympas, l'ambiance tuniques bleues est bien là, le découpage de l'histoire avec les révélations sur les personnages est bien faites et le trouble est semé ce qui est surement le but de Kid Toussaint. Tout plein d'argument qui poussent en faveur d'une bonne note.... mais .... Car il y a un énorme "Mais". En effet le tome deux de cette histoire a tellement d'importance qui pourra à lui seul rendre inutile ce tome un. Mais vraiment. En effet cette histoire est un 8 femmes mis au gout du western : ils sont 7 et il y a surement un illustré chez eux. Mais qui est-il ? Et bien cette explication de qui est vraiment l'infiltré, que nous aurons dans 2 mois, peut changer toute la saveur de ce premier tome. On pourra avoir un super diptyque autant qu'une première partie d'histoire qui ne sert à rien. Gageons que Kid toussaint est bien au courant de ce "problème" en puissance. Reste que j'aurai du mal à vous dire autre chose que : attendez le second.....
    1 point
  48. L’idée de départ était innovante, Koiko adolescente vit avec sa mère prolifique en histoires d’amour et sa sœur ainée prônant l’abstinence en la matière, elle décide de ne suivre aucun de ces deux exemples et de mener une vie dans la moyenne, en étant la plus banale possible. Sa rencontre avec « le prince » du lycée va changer la donne. L’auteur fait l’exploit de réussir là où son héroïne soi-disant échoue : la banalité ! Car il faut bien le dire, les ¾ de la série sont du déjà vu, on s’y ennuie ! Le lecteur se retrouve coincé entre cette fille héroïne type de shojo et ce garçon hyper parfait (le prince charmant vraiment qui n’a aucun défaut ou presque), heureusement que l’histoire de la sœur ainée apporte un peu de piquant et d’humour ! L’auteur met en avant la pureté de cet amour mais qu’est-ce que c’est lent, au bout de 11 tomes, ils osent à peine s’embrasser et là, au 12eme ils pensent à se marier ! Pour le coup, ce tome apporte de la nouveauté, il y a une réflexion sur l’engagement du mariage, sur l’importance de se construire un avenir, de trouver sa voie. Banale à tout prix est donc un shojo qui fait le job mais qui ne se démarque pas des autres. (série finie en 14 tomes)
    1 point
  49. Gagner la guerre c'est la série qui vous fera sans nul doute aimer la fantasy à la française en BD en attendant qu'un jour soit peut être adapté Le sang des 7 rois en BD. Autant vous dire que j'attendais ce tome avec impatience. Les deux premiers tomes avaient frappés fort, servis de main de maître par le talentueux Frédéric Genêt (connu pour sa série Samouraï notamment). J'adore sa façon de représenter ses personnages, et surtout ses gueules cassées. Ses scènes d'actions et ses paysages ne sont souvent pas en reste, même s'il faut reconnaître que sur ce tome-ci, centré sur des intrigues de palais, certains arrières plans et décors sont parfois un peu vides. Ceci dit retrouver la gueule cassée de Benevenuto reste un plaisir graphique savoureux. L'histoire en elle même est toujours aussi passionnante, même pour ceux qui comme moi ont lu le livre original de Jean-Philippe Jaworski. Monde imaginaire médiéval réaliste, magie discrête, intrigues tortueuses et savoureuses, personnages moralement très discutables, on se rapproche grandement d'un Game of Throne avec moins de personnages mais plus maitrisé. Comme je l'ai dit plus haut, cet opus fait la part belle aux intrigues, mais Benvenuto y garde toute son importance et ses cabotinages. Encore une belle réussite donc, et j'ai hâte d'en lire la suite une nouvelle fois. C'est du très bon !
    1 point
  50. Pour un premier essai ensemble, le duo d'auteurs formés par le couple Sylvie Roge et Olivier Grenson a fonctionné à merveille. C'est d'autant plus remarquable que si Olivier Grenson avait déjà démontré sa maitrise graphique, c'était la première incursion de Sylvie Roge dans le monde du scénario de BD. Hors, la maitrise du scénario, des flashbacks et des révélations, du rythme de cette BD m'a rendu cette lecture passionnante. L'histoire est humainement dure, difficile comme le sont les drames familiaux mais elle prend aux tripes directement. Je n'ai finalement qu'un regret c'est que j'ai trouvé que le personnage de la maman aurait pu gagner encore en nuances, en complexité. Graphiquement c'est très beau, fluide et détaillé, c'est indéniable, et j'ai parfois eu l'impression d'un certain mélange de style avec des poses, postures et visages qui m'ont beaucoup rappelé certains mangas étonnamment. La fée assassine est une belle BD sur les drames familiaux, la gémellité, les maltraitance psychologiques. Je vous la conseille.
    1 point
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