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Tout ce qui a été posté par The_PoP
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C’est quoi l’idée de snyder du coup ?
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il est diffusé par qui ?
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Fais un vrai compromis intelligent. Prends le et arrêtes toi la vu que ce tome est une histoire complète 🙂
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J’ai toujours trouvé qu’il dessinait des playmobils oui...
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je l'ai reçu d'un pote ce jour. Toujours magique. Villeret me manque bordel, quel génie.
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j'ai corrigé la note. Excès d'enthousiasme
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toi t'as écouté la vidéo à 33'20
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Si t’as pas craqué sur le premier cycle, pas de raisons de craquer pour celui ci. c’est juste de la sf classique qui se lit très facilement et avec plaisir parfois sous forme d’hommages aux classiques du genre mais qui ne propose pas de grosse réflexion non plus.
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Chronique réalisée d'après un pdf de lecture. Voici le tome 20 de la série Nains. Ici c'est un hommage réussi aux mamans, aux mamans qui voient partir leurs enfants à la guerre, aux mamans qui ne les voient pas revenir. Dans ce monde ultra difficile des Terres d'Arran, le monde des Nains est particulièrement rugueux, et c'est cette fois-ci à travers les yeux d'une mère qu'on va regarder cette guerre perpétuelle. Reste que Nicolas Jarry maitrisant bien son sujet, son histoire est doublée d'une belle aventure, qui si elle pose quelques questions de respect de la notion de temps, n'en reste pas moins agréable à suivre. Les dessins de Jean-Paul Bordier sont à l'image du reste de la série, très propres et fidèles à la représentation mise en place depuis le début.
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Titre de l'album : Nains - Tome 20 - Svara du Bouclier Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Jean-Paul Bordier Coloriste : Élodie Jacquemoire & J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Fille d'un général devenu infirme, épouse d'un guerrier mort sur le champ de bataille, mère de deux fils emportés au combat et d'un troisième disparu, Svara est une femme du Bouclier. Son coeur de mère lui hurle que son marmouse est en vie, perdu dans les plaines glacées. Déchirée entre chagrin et espoir, elle réunira autour d'elle un ancien cognar et deux déserteurs pour partir à sa recherche. Critique : Chronique réalisée d'après un pdf de lecture. Voici le tome 20 de la série Nains. Ici c'est un hommage réussi aux mamans, aux mamans qui voient partir leurs enfants à la guerre, aux mamans qui ne les voient pas revenir. Dans ce monde ultra difficile des Terres d'Arran, le monde des Nains est particulièrement rugueux, et c'est cette fois-ci à travers les yeux d'une mère qu'on va regarder cette guerre perpétuelle. Reste que Nicolas Jarry maitrisant bien son sujet, son histoire est doublée d'une belle aventure, qui si elle pose quelques questions de respect de la notion de temps, n'en reste pas moins agréable à suivre. Les dessins de Jean-Paul Bordier sont à l'image du reste de la série, très propres et fidèles à la représentation mise en place depuis le début. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nains-tome-20-svara-du-bouclier?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et voici déjà le tome 7 de Conquêtes, qui est reparti pour un second cycle après 5 premier opus plutôt réussis. Rien de bien neuf donc pour ce 7ème album, on a toujours aussi peu d'informations sur les raisons ou les circonstances du départ de la Terre, ni sur les fameux "Conquérants". Bref, encore plus spécialement sur ce tome, on navigue à vu au départ. Après le talent des scénaristes fait qu'ils nous livrent une nouvelle bonne histoire de SF avec pourtant le même postulat de base. Dans Conquêtes on est vraiment dans le coeur de la SF conquête spatiale, avec des inspirations évidentes dans les classiques du genre. Niveau dessin c'est plutôt du très bon dans un style réaliste contemporain, et là où la Sf est parfois un brin minimaliste, ici les visages et scènes d'actions sont bien représentées et les paysages comme souvent très détaillés. La colorisation est très propre et renforce bien l'ambiance. Je regrette un peu le final de cet album qui trouve sa solution un peu "facilement" et sans que l'on n'en maitrise bien les conséquences sur la suite... Il n'en reste pas moins que la lecture y est touffue, agréable, et c'est un nouvel opus très correct de sf pour Conquêtes.
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Titre de l'album : Conquêtes - Tome 7 - Tanami Scenariste de l'album : Nicolas Jarry & Jean Luc Istin Dessinateur de l'album : Zivorad Radivojevic Coloriste : Vincent Powell Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Une poignée de survivants se réveille au milieu d'une jungle à bord d'une chaloupe extraterrestre. Tout ce dont ils se souviennent c'est de leur fuite pour échapper à la destruction de la Terre. Il leur faudra recoller les morceaux du puzzle qui les a menés jusque-là pour espérer survivre. Mais à mesure que le voile de l'amnésie se déchire, ils découvrent que l'ennemi n'est pas qu'à l'extérieur. Critique : Et voici déjà le tome 7 de Conquêtes, qui est reparti pour un second cycle après 5 premier opus plutôt réussis. Rien de bien neuf donc pour ce 7ème album, on a toujours aussi peu d'informations sur les raisons ou les circonstances du départ de la Terre, ni sur les fameux "Conquérants". Bref, encore plus spécialement sur ce tome, on navigue à vu au départ. Après le talent des scénaristes fait qu'ils nous livrent une nouvelle bonne histoire de SF avec pourtant le même postulat de base. Dans Conquêtes on est vraiment dans le coeur de la SF conquête spatiale, avec des inspirations évidentes dans les classiques du genre. Niveau dessin c'est plutôt du très bon dans un style réaliste contemporain, et là où la Sf est parfois un brin minimaliste, ici les visages et scènes d'actions sont bien représentées et les paysages comme souvent très détaillés. La colorisation est très propre et renforce bien l'ambiance. Je regrette un peu le final de cet album qui trouve sa solution un peu "facilement" et sans que l'on n'en maitrise bien les conséquences sur la suite... Il n'en reste pas moins que la lecture y est touffue, agréable, et c'est un nouvel opus très correct de sf pour Conquêtes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/conquetes-tome-7-tanami?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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ben bravo a bien fait 3 spirou non ? franchement le journal d'un ingénu c'est juste l'espoir malgré tout tome 0 🙂
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oh ben non alors... 😄
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Moi je dis, rien qu'en one shot ça vaut le coup. Y a tout Tarzan là dedans. On verra bien si suite il y a ou non. Il n'empêche que sur Tarzan en BD, j'ai pas lu mieux. Et j'en ai lu quelques uns (bon ok un peu vieillots j'admet)
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Simon Spruyt est un auteur complet qui gère ici une nouvelle fois scénario et dessin dans ce roman graphique agréable et prenant qui traite de la désastreuse (pour les français) campagne de Russie à travers les yeux d'un héros dont l'ambivalence tout au long des pages ne nous suscitera guère d'excès de sympathie. La leçon sur la guerre, ses atrocités et ses absurdités n'en est que plus pertinente. Reste que le roman est globalement très réussi puisqu'il m'a directement rappelé mes lectures de TolstoÏ et cette fameuse âme Russe. Tous les personnages secondaires sont très réussis et nous donnent une belle galerie de caractères distincts bien mis en valeur par le trait de l'auteur. Le tambour de la Moskova est un bel ouvrage pour ceux qui apprécieront le dessin de Simon Spruyt et cette période charnière de notre histoire.
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Titre de l'album : Le tambour de la Moskova Scenariste de l'album : Simon Spruyt Dessinateur de l'album : Simon Spruyt Coloriste : Simon Spruyt Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Vincent en est sûr : l'Empereur lui a souri. Tout le monde lui sourit, d'ailleurs. Avec sa frimousse d'ange, le jeune tambour est la seule lueur d'espoir qui subsiste dans l'univers absurde de la désastreuse campagne de Russie menée par Napoléon. Un dernier reste d'innocence, choyé et protégé par son entourage, à l'heure où la plus grande armée que le monde ait jamais connue continue de marcher à sa perte. Critique : Simon Spruyt est un auteur complet qui gère ici une nouvelle fois scénario et dessin dans ce roman graphique agréable et prenant qui traite de la désastreuse (pour les français) campagne de Russie à travers les yeux d'un héros dont l'ambivalence tout au long des pages ne nous suscitera guère d'excès de sympathie. La leçon sur la guerre, ses atrocités et ses absurdités n'en est que plus pertinente. Reste que le roman est globalement très réussi puisqu'il m'a directement rappelé mes lectures de TolstoÏ et cette fameuse âme Russe. Tous les personnages secondaires sont très réussis et nous donnent une belle galerie de caractères distincts bien mis en valeur par le trait de l'auteur. Le tambour de la Moskova est un bel ouvrage pour ceux qui apprécieront le dessin de Simon Spruyt et cette période charnière de notre histoire. Autres infos : Roman graphique Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-tambour-de-la-moskova?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je pense qu’il y en aura probablement d’autres derrière vu qu’ils ont indiqué « tome 1 » dans le communiqué de presse. Mais comme il s’agit de l’adaptation des romans, les histoires finissent en fait. J’espère juste que ça restera avec le même duo d’auteurs.
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@alx23en a parlé en bien ? Je le redis je suis pas sûr d’être objectif, trop de vrais bons souvenirs autour de Tarzan. Mais je me suis régalé à la lecture. seul défaut peut être, la fin est un peu expédiée quand même.
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Ah que j'ai aimé ma semaine de lecture. Après les chimères de Vénus que je n'attendais pas, voici que ce Tarzan dont je me méfiais me replonge également dans de doux souvenirs. Oui il y a dans cette adaptation un écho qui m'a renvoyé à des samedis après midi passé sous la garde attentive et bienveillante de mon grand-père à regarder les films de Tarzan joué par Johnny Weissmuller. Les paysages de cette Afrique sauvage et envoutante, de cette époque d'explorateur et d'aventuriers me revenaient au fil des pages. Les affrontements dantesques également. L'adaptation de Christophe Bec est juste parfaite. En refermant le livre j'ai eu envie que les auteurs aient pris encore plus leur temps pour nous livrer cette histoire mais il faut reconnaitre que non, le propos est très bien ainsi là où des longueurs auraient pu sinon apparaitre. Une belle maitrise narrative donc dans l'exercice délicat de l'adaptation littéraire. Les dessins de Stevan Subic sont eux parfaits. Pleins de fureur, de rage, d'émotions, et de noirceur quand le besoin s'en fait ressentir, les scènes d'actions sont maitrisées et l'ambiance tellement réussie qu'on finit comme Tarzan par n'attendre que son retour dans la jungle. Petit bémol ceci dit, je trouve que Tarzan et notamment son visage est représenté de manière bien trop impersonnelle. En conclusion vous m'aurez compris, cette BD est idéale pour faire découvrir à vos ados Tarzan, et en profiter pour vous pour le redécouvrir dans une adaptation qui me semble aussi sérieuse et fidèle qu'enthousiasmante et réussie ! Vivement que ce duo se penche sur le prochain Conan ! A noter que pour ne rien gâcher, la couverture, que je trouve très réussie est l'œuvre de l'immense Eric Bourgier (Servitude). OooOOoooo0000ooooh ooooohhhhOOOOhhhhh ooooooooOOOOOOoooooo (c'est mieux avec le son : écoutez ça à 33'20)
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Titre de l'album : Tarzan - Seigneur de la jungle Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Stevan Subic Coloriste : Hugo Sebastian Facio Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : XIXe siècle. Partis en bateau depuis l'Angleterre, Lord John et Lady Alice Greystoke s'échouent sur les côtes de l'Afrique équatoriale. Alice donne peu après naissance à un fils. A la mort de ses parents, il sera élevé par les grands singes et deviendra Tarzan. Le jeune homme sera partagé entre la vie brutale de la jungle et les codes stricts de l'aristocratie anglaise... Critique : Ah que j'ai aimé ma semaine de lecture. Après les chimères de Vénus que je n'attendais pas, voici que ce Tarzan dont je me méfiais me replonge également dans de doux souvenirs. Oui il y a dans cette adaptation un écho qui m'a renvoyé à des samedis après midi passé sous la garde attentive et bienveillante de mon grand-père à regarder les films de Tarzan joué par Johnny Weissmuller. Les paysages de cette Afrique sauvage et envoutante, de cette époque d'explorateur et d'aventuriers me revenaient au fil des pages. Les affrontements dantesques également. L'adaptation de Christophe Bec est juste parfaite. En refermant le livre j'ai eu envie que les auteurs aient pris encore plus leur temps pour nous livrer cette histoire mais il faut reconnaitre que non, le propos est très bien ainsi là où des longueurs auraient pu sinon apparaitre. Une belle maitrise narrative donc dans l'exercice délicat de l'adaptation littéraire. Les dessins de Stevan Subic sont eux parfaits. Pleins de fureur, de rage, d'émotions, et de noirceur quand le besoin s'en fait ressentir, les scènes d'actions sont maitrisées et l'ambiance tellement réussie qu'on finit comme Tarzan par n'attendre que son retour dans la jungle. Petit bémol ceci dit, je trouve que Tarzan et notamment son visage est représenté de manière bien trop impersonnelle. En conclusion vous m'aurez compris, cette BD est idéale pour faire découvrir à vos ados Tarzan, et en profiter pour vous pour le redécouvrir dans une adaptation qui me semble aussi sérieuse et fidèle qu'enthousiasmante et réussie ! Vivement que ce duo se penche sur le prochain Conan ! A noter que pour ne rien gâcher, la couverture, que je trouve très réussie est l'œuvre de l'immense Eric Bourgier (Servitude). OooOOoooo0000ooooh ooooohhhhOOOOhhhhh ooooooooOOOOOOoooooo (c'est mieux avec le son : écoutez ça à 33'20) Autres infos : Adaptation du premier roman de Tarzan de Edgar Rice Burroughs Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tarzan-tome-1-origines?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est peu dire que j'attendais ce spin-off du Chateau des étoiles au tournant. Rendez-vous compte, la série mère commence à ronronner un petit peu, et voici que Rue de Sèvres nous propose un spin-off, avec un autre duo de scénariste/dessinateur aux manettes et sans l'immense Alex Alice. Inquiétant donc. Après enquête, quand le nom d'Alain Ayroles est sorti, la surprise a été de taille, c'est un scénariste et un conteur de l'imaginaire que j'adore depuis son fabuleux De cape et de crocs. Récemment il avait d'ailleurs démontré une fois de plus sa maestria des récits d'aventures sur le tonitruant Indes Fourbes. Restait la touche graphique, et je vous avoue que le nom d'Etienne Jung m'était complètement inconnu. A priori d'ailleurs je n'étais clairement pas emballé par le dessin, le trait, le travail à la gouache.... C'était compliqué comme transition vu l'adoration que je porte au graphisme d'Alex Alice. C'est donc fort de ces attentes et de ces doutes que je me suis lancé à l'assaut de ce premier tome de ce nouveau triptyque prenant place dans l'univers déjà bien établi du Château des étoiles. ... Point de suspens : je l'ai dévoré. Une claque. J'ai replongé direct en enfance/adolescence quand j'ai commencé à lire Jules Vernes, L'île au trésor, Alexandre Dumas. L'aventure, la vraie, la belle, celle qui fait voyager les coeurs, les âmes et qui nous ouvre les portes de l'imaginaire. Celle qui prend immédiatement corps sous les traits de plume virtuose des dialogues et situations d'Alain Ayroles. Quel génie ! En un album il m'a fait oublier les griefs que je pouvais avoir sur cette série. Quand au travail d'Etienne Jung, si d'un point de vue critique je préfèrerais toujours la technique d'Alex Alice, nul besoin de faire la fine bouche pour autant, c'est extraordinaire. Extraordinaire car le dessin est au diapason du récit tout simplement. En lisant le dossier de presse, on se rend compte qu'Alain Ayroles n'a pas du tout débarqué de nulle part, puisqu'il conseillait déjà amicalement Alex Alice sur le Château des étoiles. Etienne Jung non plus puisqu'ils ont été choisis par Alex Alice pour reprendre le flambeau sur ce spin-off ! Ce qui explique probablement à quel point ils se sont immergés dans cet univers pour le prolonger, en l'adaptant, en l'améliorant même parfois, mais surtout en l'interprétant sans jamais le dénaturer. Alors juste merci, merci aux auteurs, merci aux éditeurs, je me suis régalé. Certains y trouveront probablement à redire, mais quand on vous sert une madeleine de proust, il faut simplement fermer les yeux, humer et savourer d'y croquer dedans à pleine dents. Encore !
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- bd
- jules vernes
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Titre de l'album : Les chimères de Vénus - Tome 1 Scenariste de l'album : Alain Ayrolles Dessinateur de l'album : Etienne Jung Coloriste : Etienne Jung Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : 1873, les vaisseaux des puissances terrestres s’élancent dans l’éther pour conquérir les planètes du système solaire. L’actrice Hélène Martin débarque sur Vénus, monde sauvage couvert de brume, à la recherche de son fiancé, un poète évadé des bagnes de Napoléon III. Poursuivie par l’inquiétant duc de Chouvigny, entraînée dans la rivalité des empires, Hélène s’aventurera à travers des jungles infestées de dinosaures et sur des océans déchaînés jusqu’aux confins de l’astre, où se dressent les vestiges d’une mystérieuse civilisation. Critique : C'est peu dire que j'attendais ce spin-off du Chateau des étoiles au tournant. Rendez-vous compte, la série mère commence à ronronner un petit peu, et voici que Rue de Sèvres nous propose un spin-off, avec un autre duo de scénariste/dessinateur aux manettes et sans l'immense Alex Alice. Inquiétant donc. Après enquête, quand le nom d'Alain Ayroles est sorti, la surprise a été de taille, c'est un scénariste et un conteur de l'imaginaire que j'adore depuis son fabuleux De cape et de crocs. Récemment il avait d'ailleurs démontré une fois de plus sa maestria des récits d'aventures sur le tonitruant Indes Fourbes. Restait la touche graphique, et je vous avoue que le nom d'Etienne Jung m'était complètement inconnu. A priori d'ailleurs je n'étais clairement pas emballé par le dessin, le trait, le travail à la gouache.... C'était compliqué comme transition vu l'adoration que je porte au graphisme d'Alex Alice. C'est donc fort de ces attentes et de ces doutes que je me suis lancé à l'assaut de ce premier tome de ce nouveau triptyque prenant place dans l'univers déjà bien établi du Château des étoiles. ... Point de suspens : je l'ai dévoré. Une claque. J'ai replongé direct en enfance/adolescence quand j'ai commencé à lire Jules Vernes, L'île au trésor, Alexandre Dumas. L'aventure, la vraie, la belle, celle qui fait voyager les coeurs, les âmes et qui nous ouvre les portes de l'imaginaire. Celle qui prend immédiatement corps sous les traits de plume virtuose des dialogues et situations d'Alain Ayroles. Quel génie ! En un album il m'a fait oublier les griefs que je pouvais avoir sur cette série. Quand au travail d'Etienne Jung, si d'un point de vue critique je préfèrerais toujours la technique d'Alex Alice, nul besoin de faire la fine bouche pour autant, c'est extraordinaire. Extraordinaire car le dessin est au diapason du récit tout simplement. En lisant le dossier de presse, on se rend compte qu'Alain Ayroles n'a pas du tout débarqué de nulle part, puisqu'il conseillait déjà amicalement Alex Alice sur le Château des étoiles. Etienne Jung non plus puisqu'ils ont été choisis par Alex Alice pour reprendre le flambeau sur ce spin-off ! Ce qui explique probablement à quel point ils se sont immergés dans cet univers pour le prolonger, en l'adaptant, en l'améliorant même parfois, mais surtout en l'interprétant sans jamais le dénaturer. Alors juste merci, merci aux auteurs, merci aux éditeurs, je me suis régalé. Certains y trouveront probablement à redire, mais quand on vous sert une madeleine de proust, il faut simplement fermer les yeux, humer et savourer d'y croquer dedans à pleine dents. Encore ! Autres infos : Quand Jules Vernes croise Cyrano... Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chimeres-de-venus-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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les 3 spirou de bravo sont géniaux.
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ça me botte bien ça...