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Après avoir adapté de la littérature jeunesse avec L'île du crâne notamment, Maxe L'Hermenier scénarise une très jolie histoire animalière au soupçon de fantasy. Tout commence par un immense feu de forêt aux conséquences dramatiques pour l'arbre millénaire. Ce dernier en tant que père de la forêt se consume, mais dans un ultime souffle de vie crée une étincelle, cette petite magicienne pouvant redonner vie au monde végétal. Projetée vers d'autres cieux afin de ramener l'espoir, elle va tomber sur Goup un jeune renard en mal d'aventures. Ensemble ils vont partir à l'encontre d'un vieux sage pour y trouver des réponses. On pense à l'animé Pompoko à la lecture de ce superbe one-shot, un monde forestier, des animaux parlants, un soupçon de magie et un message écologique en toile de fond nous ramenant à la réalité. L'autre détail frappant est le dynamisme dans les planches, Pauline Berdal insuffle un réel mouvement aux personnages, avec un découpage progressif de l'action, ou encore des protagonistes mis en plusieurs situations sur une seule et même planche. Un exercice de style agréable, magnifié par des couleurs éclatantes et un trait rond tout en douceur. Quelques petites touches d'humour ponctuent la lecture, on ne s'ennuie pas une seconde. L'aspect contemplatif du dessin, ajouté à une quête semée d'embûches, vous donnera envie de replonger dans le livre une fois terminé. C'est prenant, touchant et adapté à tous les âges, de l'excellente BD jeunesse !
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Titre de l'album : Etincelle Scenariste de l'album : Maxe L'Hermenier Dessinateur de l'album : Pauline Berdal Coloriste : Pauline Berdal Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : L’arbre millénaire, père de la forêt, se meurt… Avant de rendre l’âme, il envoie vers d’autres cieux une petite Étincelle, son dernier espoir… Celle-ci, aidée de Zeggura et de Goup, deux compagnons rencontrés en chemin, cherchera comment sauver la forêt en se rendant chez un vieux sage, gardien des secrets. Mais Étincelle aussi se meurt, et c’est au fond de leur coeur que nos héros devront trouver comment la sauver… Critique : Après avoir adapté de la littérature jeunesse avec L'île du crâne notamment, Maxe L'Hermenier scénarise une très jolie histoire animalière au soupçon de fantasy. Tout commence par un immense feu de forêt aux conséquences dramatiques pour l'arbre millénaire. Ce dernier en tant que père de la forêt se consume, mais dans un ultime souffle de vie crée une étincelle, cette petite magicienne pouvant redonner vie au monde végétal. Projetée vers d'autres cieux afin de ramener l'espoir, elle va tomber sur Goup un jeune renard en mal d'aventures. Ensemble ils vont partir à l'encontre d'un vieux sage pour y trouver des réponses. On pense à l'animé Pompoko à la lecture de ce superbe one-shot, un monde forestier, des animaux parlants, un soupçon de magie et un message écologique en toile de fond nous ramenant à la réalité. L'autre détail frappant est le dynamisme dans les planches, Pauline Berdal insuffle un réel mouvement aux personnages, avec un découpage progressif de l'action, ou encore des protagonistes mis en plusieurs situations sur une seule et même planche. Un exercice de style agréable, magnifié par des couleurs éclatantes et un trait rond tout en douceur. Quelques petites touches d'humour ponctuent la lecture, on ne s'ennuie pas une seconde. L'aspect contemplatif du dessin, ajouté à une quête semée d'embûches, vous donnera envie de replonger dans le livre une fois terminé. C'est prenant, touchant et adapté à tous les âges, de l'excellente BD jeunesse ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/etincelle/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Pas d'lézard Scenariste de l'album : POG Dessinateur de l'album : Francesca Carita Coloriste : Vera Daviet Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Dans un monde où les dinosaures vivent parmi les Hommes... certains d'entre eux sont intégrés tandis que d'autres sont restés au stade du crétacé. Et quand des dinosaures sauvages et agressifs menacent la tranquillité des habitants de la ville, les passions se déchaînent sur fond de violence. Dans ce climat de terreur, Mattéo, un garçon en fauteuil roulant, se lie d'amitié avec Ziyu¨l, un jeune vélociraptor qui vient d'emménager dans son immeuble. Mattéo et Ziyu¨l sauront-ils préserver la paix et leur amitié ? Critique : Lorsque deux spécialistes de la BD enfants s'associent , cela ne peut donner qu'une histoire sympa et innovante ! En effet, POG le scénariste utilise de nombreuses thématiques telles que l'écologie, le harcèlement scolaire, l'immigration et la politique, en ajoutant bien entendu une pointe de mystères. Cela donne une histoire bien menée dans un environnement original et parfaitement adapté au public ciblé 😉 . Il crée une dystopie dans laquelle les dinosaures n'ont pas subi d'extinction de masse et ont même pour certains poursuivit leur évolution jusqu'à parler et vivre comme les humains. Ces derniers vivent retranchés dans une ville protégée par de hauts murs afin de se protéger des dinosaures carnivores restés à l'état "animal". Dans un tel contexte, l'auteur manie habilement les craintes d'une partie de la population hostile à cette cohabitation, des peurs personnifiées par un postulant au fauteuil de maire qui n'est pas sans rappeler une certaine Marine LP. Le paradoxe étant que les humains se servent de ces géants quadrupèdes pour les tâches quotidiennes, comme les transports en commun ou la production d'énergie. L'écologie s'insère subtilement dans le récit et dans la tête des jeunes lecteurs ! Le suspens est au rendez-vous, car de nombreuses questions demeurent à la fin de ce premier tome surprenant. Pour illustrer ce monde nouveau, la dessinatrice Francesca Carita réalise un travail soigné et précis. Des personnages reconnaissables, des cases détaillées et un découpage dynamique donnant de la fluidité à l'histoire. Un bon duo pour un premier bon tome , on veut savoir la suite ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pas-d-lezard-nueva-lutetia/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Lorsque deux spécialistes de la BD enfants s'associent , cela ne peut donner qu'une histoire sympa et innovante ! En effet, POG le scénariste utilise de nombreuses thématiques telles que l'écologie, le harcèlement scolaire, l'immigration et la politique, en ajoutant bien entendu une pointe de mystères. Cela donne une histoire bien menée dans un environnement original et parfaitement adapté au public ciblé 😉 . Il crée une dystopie dans laquelle les dinosaures n'ont pas subi d'extinction de masse et ont même pour certains poursuivit leur évolution jusqu'à parler et vivre comme les humains. Ces derniers vivent retranchés dans une ville protégée par de hauts murs afin de se protéger des dinosaures carnivores restés à l'état "animal". Dans un tel contexte, l'auteur manie habilement les craintes d'une partie de la population hostile à cette cohabitation, des peurs personnifiées par un postulant au fauteuil de maire qui n'est pas sans rappeler une certaine Marine LP. Le paradoxe étant que les humains se servent de ces géants quadrupèdes pour les tâches quotidiennes, comme les transports en commun ou la production d'énergie. L'écologie s'insère subtilement dans le récit et dans la tête des jeunes lecteurs ! Le suspens est au rendez-vous, car de nombreuses questions demeurent à la fin de ce premier tome surprenant. Pour illustrer ce monde nouveau, la dessinatrice Francesca Carita réalise un travail soigné et précis. Des personnages reconnaissables, des cases détaillées et un découpage dynamique donnant de la fluidité à l'histoire. Un bon duo pour un premier bon tome , on veut savoir la suite !
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Titre de l'album : Retour à Tomioka Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Michaël Crouzat Coloriste : Andrès Garrido Martin , Clara Patino Bueno Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Osamu partage avec sa grand-mère son goût pour le merveilleux. Proche des yôkai, ces créatures magiques et malicieuses, il se tient loin des humains depuis qu'ils ont fui Tomioka après l'accident nucléaire de Fukushima. Mais lorsque Bâ-chan décède, Osamu ne peut se résoudre à l'enterrer loin de leur maison. Il convainc alors sa soeur, Akiko, de fuguer pour déposer ses cendres au pied de l'autel familial, au coeur de la zone interdite... Critique : Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/retour-a-tomioka/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale !
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Titre de l'album : Vertige Scenariste de l'album : Valentine de Lussy Dessinateur de l'album : Cécile Cazenave Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Dix ans d'enquêtes sur la crise écologique et climatique rassemble pour la première fois dans un seul et même album les enquêtes les plus emblématiques publiées dans les pages de La Revue Dessinée : - le réchauffement climatique, ses conséquences en cascade liées à sa prise en compte tardive - l'agroindustrie et son héritage parfois empoisonné, comme les algues vertes en Bretagne ou le chlordécone aux Antilles ; - la biodiversité menacée, entre extinction massive, compensations aux allures de greenwashing et sauvetage à la carte des espèces ; - les limites de la planète, dont les ressources sont exploitées jusqu'à un point de non retour incitant certains à se préparer à une potentielle nouvelle ère. Critique : En digne héritier du best-seller Le monde sans fin (paru aux éditions Dargaud) , Casterman poursuit le combat en éditant ce recueil d'enquêtes et documentaires parues depuis 10 ans dans La revue dessinée . 11 chapitres portant sur des évènements , des catastrophes écologiques , des enquêtes précises sur des réponses au réchauffement climatique orchestrées par les multinationales ; bref un travail de fond vertigineux de véracité et de complexité qui vous fera évoluer dans vos convictions , du moins je l'espère 😉 . Des dossiers cachés ( oubliés?) du pétrolier Total , aux algues vertes bretonnes ,en passant par le scandale du Chlordécone sur les bananiers antillais , la (pseudo) compensation énergétique des entreprises leur donnant le droit de polluer , et bien entendu la sur-consommation avec les métaux rares de nos smartphones ; tout (et il en manque probablement) est décortiqué et expliqué au prix d'un travail de fond remarquable des journalistes d'investigations . J'avais déjà lu Algues vertes paru en 2019 (Delcourt - Revue dessinée) qui m'avait marqué , il en va de même ici dans ce déluge d'informations . Oui ce sera parfois assez indigeste à lire et comprendre , même si les auteurs , au moyen de schémas et dessins explicatifs , tentent d'alléger la complexité . Il vous faudra donc vous accrocher , mais au prix d'un enrichissement personnel nécessaire 🙂 Un message écologique fort , ne se posant pas en donneur de leçons ! La petite leçon infligée par Dieu à Steve Job souhaitant gagner le paradis est succulente . Si vous avez été marqué par Le monde sans fin , vous aimerez cet épais volume à offrir et/ou prêter au plus grand nombre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vertige-9782203290822/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En digne héritier du best-seller Le monde sans fin (paru aux éditions Dargaud) , Casterman poursuit le combat en éditant ce recueil d'enquêtes et documentaires parues depuis 10 ans dans La revue dessinée . 11 chapitres portant sur des évènements , des catastrophes écologiques , des enquêtes précises sur des réponses au réchauffement climatique orchestrées par les multinationales ; bref un travail de fond vertigineux de véracité et de complexité qui vous fera évoluer dans vos convictions , du moins je l'espère 😉 . Des dossiers cachés ( oubliés?) du pétrolier Total , aux algues vertes bretonnes ,en passant par le scandale du Chlordécone sur les bananiers antillais , la (pseudo) compensation énergétique des entreprises leur donnant le droit de polluer , et bien entendu la sur-consommation avec les métaux rares de nos smartphones ; tout (et il en manque probablement) est décortiqué et expliqué au prix d'un travail de fond remarquable des journalistes d'investigations . J'avais déjà lu Algues vertes paru en 2019 (Delcourt - Revue dessinée) qui m'avait marqué , il en va de même ici dans ce déluge d'informations . Oui ce sera parfois assez indigeste à lire et comprendre , même si les auteurs , au moyen de schémas et dessins explicatifs , tentent d'alléger la complexité . Il vous faudra donc vous accrocher , mais au prix d'un enrichissement personnel nécessaire 🙂 Un message écologique fort , ne se posant pas en donneur de leçons ! La petite leçon infligée par Dieu à Steve Job souhaitant gagner le paradis est succulente . Si vous avez été marqué par Le monde sans fin , vous aimerez cet épais volume à offrir et/ou prêter au plus grand nombre !
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Titre de l'album : The prism - Tome 1 Scenariste de l'album : Matteo de Longis Dessinateur de l'album : Matteo de Longis Coloriste : Matteo de Longis Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : La Terre, dans un futur proche. La pollution sonore menace de détruire la planète. Et si le dernier espoir de l'humanité était le rock ? A la surface de la Terre, des espaces immenses sont recouverts par le Sotw. Ce phénomène, lié à la pollution sonore, efface la vie où il passe... et son terrain de jeu s'accroît sans cesse. La dernière option pour le contenir provient d'une immense mégacoporation : il s'agit d'envoyer dans l'espace un supergroupe de rock pour un concert hors du commun. Tel est l'objectif du projet Prisme, visant à réunir les meilleurs musiciens de la planète pour sauver la vie sur Terre et enrayer le Sotw. Sauf qu'il n'est pas si simple de créer une osmose entre les talents, même lorsque l'enjeu est immense... Matteo de Longis nous plonge avec son incroyable virtuosité graphique dans une ambitieuse et envoûtante épopée du rock spatial. Critique : Matteo de Longis se lance enfin dans le grand bain en tant qu'auteur complet avec une aventure spatiale rock n'roll ! Une pollution sonore enrayant la vie nommée le sotw ( smoke on the water) , comme un clin d'oeil à l'une des plus grandes chansons rock de tous les temps , se déploie de façon inquiétante et empirique à la surface de la planète terre . La solution ? Un son venu des confins de l'espace , le son d'une chanson et d'accords parfaits pouvant stopper cette atteinte virale menaçante . Cet objectif ne sera atteint qu'avec les meilleurs musiciens du monde . 5 femmes et hommes choisis par un consortium , qui devront travailler de concert et offrir à la terre une chanson "libératrice" ! Barbara Canepa déjà co-illustratrice sur Skydoll dirige cette collection de l'éditeur Oxymore et laisse à son confrère Matteo de Longis une grande latitude . On retrouve ce trait rond caractéristique , aux influences "manga" , avec une palette de couleurs vives et numériques . Une performance graphique de haute volée , au service d'un découpage dynamique et emprunté lui aussi aux productions nippones , avec par exemple des gros plans sur les visages des protagonistes amplifiant leurs réactions . L'italien ne cache pas son admiration pour le mangaka Yusuke Murata (One-Punch-Man) et s'inspire de son style dans les phases d'action , donnant ainsi de la vitesse et du mouvement au récit . L'ensemble aurait des allures d'un mélange du style de Buchet (Sillage) et Murata , un style réaliste franco-belge aux rondeurs japonaises , embelli par des couleurs éclatantes . Vous l'aurez compris , il sera difficile de ne pas être emballé par le dessin de cet ouvrage magnifiquement relié . L'histoire en revanche peine à convaincre , les personnages sont caricaturaux et cette fameuse pollution sonore n'est que très peu décrite , idem pour cette éventuelle solution "space-rock" venue de la lune . L'auteur s'est évidemment fait plaisir en amateur de musique , en illustrant le vaisseau spatial en forme de guitare électrique et en utilisant la musique comme remède à cette terrible atteinte planétaire .On sent un soucis du détail et l'envie de bien faire . Il a présenté les personnages , situé le contexte , il va falloir dorénavant donner un peu plus de profondeur à l'histoire 😉 . Continuez mr De Longis , vous êtes sur la bonne voie , the show must go on !! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-prism-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Matteo de Longis se lance enfin dans le grand bain en tant qu'auteur complet avec une aventure spatiale rock n'roll ! Une pollution sonore enrayant la vie nommée le sotw ( smoke on the water) , comme un clin d'oeil à l'une des plus grandes chansons rock de tous les temps , se déploie de façon inquiétante et empirique à la surface de la planète terre . La solution ? Un son venu des confins de l'espace , le son d'une chanson et d'accords parfaits pouvant stopper cette atteinte virale menaçante . Cet objectif ne sera atteint qu'avec les meilleurs musiciens du monde . 5 femmes et hommes choisis par un consortium , qui devront travailler de concert et offrir à la terre une chanson "libératrice" ! Barbara Canepa déjà co-illustratrice sur Skydoll dirige cette collection de l'éditeur Oxymore et laisse à son confrère Matteo de Longis une grande latitude . On retrouve ce trait rond caractéristique , aux influences "manga" , avec une palette de couleurs vives et numériques . Une performance graphique de haute volée , au service d'un découpage dynamique et emprunté lui aussi aux productions nippones , avec par exemple des gros plans sur les visages des protagonistes amplifiant leurs réactions . L'italien ne cache pas son admiration pour le mangaka Yusuke Murata (One-Punch-Man) et s'inspire de son style dans les phases d'action , donnant ainsi de la vitesse et du mouvement au récit . L'ensemble aurait des allures d'un mélange du style de Buchet (Sillage) et Murata , un style réaliste franco-belge aux rondeurs japonaises , embelli par des couleurs éclatantes . Vous l'aurez compris , il sera difficile de ne pas être emballé par le dessin de cet ouvrage magnifiquement relié . L'histoire en revanche peine à convaincre , les personnages sont caricaturaux et cette fameuse pollution sonore n'est que très peu décrite , idem pour cette éventuelle solution "space-rock" venue de la lune . L'auteur s'est évidemment fait plaisir en amateur de musique , en illustrant le vaisseau spatial en forme de guitare électrique et en utilisant la musique comme remède à cette terrible atteinte planétaire .On sent un soucis du détail et l'envie de bien faire . Il a présenté les personnages , situé le contexte , il va falloir dorénavant donner un peu plus de profondeur à l'histoire 😉 . Continuez mr De Longis , vous êtes sur la bonne voie , the show must go on !!
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Titre de l'album : La part des lâches Scenariste de l'album : Marguerite Boutrolle Dessinateur de l'album : Marguerite Boutrolle Coloriste : Marguerite Boutrolle Editeur de l'album : Rivages Editions Note : Résumé de l'album : Apres un burn-out et une separation amoureuse, Aby decide de rejoindre la colocation de sa meilleure amie Jet, en Auvergne. Mais l'ambiance devient rapidement pesante pour elle, qui n'est pas habituee a la vie en communaute... Ville ou campagne ? Argent ou decroissance ? Liberte individuelle ou interdependance groupale ? La part des lâches raconte avec beaucoup de sensibilite nos fragilites et contradictions. Critique : Marguerite Boutrolle réalise son second roman graphique sur cette mode post-Covid de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver à la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblée , l'atmosphère est installée par le trait crayonné charbonneux de l'artiste à travers ces paysages déserts , des rues vides , le calme d'une forêt proche , le doux bruit d'une rivière dévalant son lit . On y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend très vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on découvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hétéroclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcené et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , débats sociétaux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons . C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de rivière , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-part-des-laches/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Marguerite Boutrolle réalise son second roman graphique sur cette mode post-Covid de contre-urbanisation . De nombreux cadres fuient les villes et leur bruit , leur agitation , leur stress , pour se retrouver à la campagne et/ou se recycler professionnellement . D'emblée , l'atmosphère est installée par le trait crayonné charbonneux de l'artiste à travers ces paysages déserts , des rues vides , le calme d'une forêt proche , le doux bruit d'une rivière dévalant son lit . On y suit Aby en pleine introspection , elle communique par textos avec son compagnon , mais on comprend très vite que l'avenir de leur couple ne tient que par un fil . Puis l'on découvre ses colocataires de fortune , une bande de jeunes gens hétéroclites , aux parcours divers , mais unis par un anticapitalisme forcené et un discours libertaire . On observe leur quotidien , oscillant entre cueillette de fruits puis transformation en confiture , lecture , courses , débats sociétaux ; avec une Aby en retrait , semblant cultiver une certaine solitude et s'en nourrir . Au fond elle ne sait ce dont elle a besoin et sa rencontre avec une femme marginale du village , vivant en autarcie , va lui ouvrir d'autres horizons . C'est un portrait contemporain de jeunes adultes en proie au doute , cherchant leur place dans une société en perpétuel mouvement . Une grande mélancolie se dégage en tournant les pages , l'auteure n'hésite pas à marquer des événements par des double-pages vides ou noires , comme des ruptures nécessaires pour le lecteur et les protagonistes . Elle expose aussi une certaine contemplation au détour de pleines pages sur un bord de rivière , une route longeant un pré , un bosquet d'arbres . Tout ceci rend le lecture méditative et interpelle le lecteur qui prend part aux questions d'Aby . Un sujet de fond intéressant qui mérite relecture , en acceptant ce style graphique particulier en bichromie .
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Géographe de la santé et directeur de recherche au CNRS , Sébastien Fleuret a écrit cette histoire à Montréal lors d'un de ses voyages professionnels . L'action se déroule donc au sein du Canada francophone , mais rassurez-vous , les quelques mots typiques québécois sont traduits ou expliqués en bas de page 😉 . C'est donc une lecture facile et dynamique que vous découvrirez dans cet ouvrage au ton humoristique malicieux . D'emblée , le fameux "Plop" intervient sur Alex et l'on suit les retombées de cet impact incroyable sur sa vie . Sa tenue vestimentaire , sa pilosité , son comportement , son caractère , tout change , mais pas que ! Alex découvre un monde sous le prisme félinin avec tout ce que cela peut comporter anatomiquement parlant , mais aussi en remarques sexistes et autres faits sociétaux . Pour se défendre , il faut s'associer , aussi il ne tarde pas à intégrer un groupe de soutien composé de "victimes" telles que lui . L'enquête peut commencer afin de déterminer les raisons de cette "maladie" surprenante ! L'auteur livre un scénario subtil tout en exerçant une critique gentille de la société patriarcale . Ce n'est pas manichéen au possible et avec ce postulat , il aborde d'autres thématiques comme l'écologie .La base de cette idée provient d'une étude réelle sur des changements de sexe remarqués chez les poissons du fleuve Potomac traversant Washington . Des produits contaminants et autres déchets mal retraités seraient la cause de cette "évolution" . Le travail graphique de Simon Vergnol se veut simple mais efficace . Il travaille sur tablette avec un trait épuré , mais préservant une grande expressivité des visages . Ce livre s'adresse aux hommes , mais il peut séduire un lectorat féminin narquois et limite "revanchard" 😉
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Titre de l'album : Plop! Scenariste de l'album : Sébastien Fleuret Dessinateur de l'album : Simon Vergnol Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Tandis qu'Alex participe à une soirée hockey avec ses potes de Montréal, il entend tout à coup un " PLOP " et se met à avoir extrêmement mal au ventre. Imaginez sa surprise quand il découvre que son pénis a disparu... pour laisser place à une vulve ! Alors que la panique s'empare de lui, il apprend qu'un certain nombre d'hommes de la ville sont également touchés par cette étrange métamorphose. Aidés par Emma, une journaliste, les " plopés " vont mener l'enquête et essayer de remonter aux origines du phénomène. En attendant, il va falloir apprendre à vivre avec ce corps en pleine transformation... Critique : Géographe de la santé et directeur de recherche au CNRS , Sébastien Fleuret a écrit cette histoire à Montréal lors d'un de ses voyages professionnels . L'action se déroule donc au sein du Canada francophone , mais rassurez-vous , les quelques mots typiques québécois sont traduits ou expliqués en bas de page 😉 . C'est donc une lecture facile et dynamique que vous découvrirez dans cet ouvrage au ton humoristique malicieux . D'emblée , le fameux "Plop" intervient sur Alex et l'on suit les retombées de cet impact incroyable sur sa vie . Sa tenue vestimentaire , sa pilosité , son comportement , son caractère , tout change , mais pas que ! Alex découvre un monde sous le prisme félinin avec tout ce que cela peut comporter anatomiquement parlant , mais aussi en remarques sexistes et autres faits sociétaux . Pour se défendre , il faut s'associer , aussi il ne tarde pas à intégrer un groupe de soutien composé de "victimes" telles que lui . L'enquête peut commencer afin de déterminer les raisons de cette "maladie" surprenante ! L'auteur livre un scénario subtil tout en exerçant une critique gentille de la société patriarcale . Ce n'est pas manichéen au possible et avec ce postulat , il aborde d'autres thématiques comme l'écologie .La base de cette idée provient d'une étude réelle sur des changements de sexe remarqués chez les poissons du fleuve Potomac traversant Washington . Des produits contaminants et autres déchets mal retraités seraient la cause de cette "évolution" . Le travail graphique de Simon Vergnol se veut simple mais efficace . Il travaille sur tablette avec un trait épuré , mais préservant une grande expressivité des visages . Ce livre s'adresse aux hommes , mais il peut séduire un lectorat féminin narquois et limite "revanchard" 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/plop/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Le pêcheur de rêves Scenariste de l'album : Elodie Garcia Dessinateur de l'album : Elodie Garcia Coloriste : Elodie Garcia Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dans un petit village côtier, le jeune Maël rêve de découvrir le monde et se plonge dans les carnets de son grand-père disparu en mer. Son père, lui, souhaite que son fils prenne la même voie que lui : il deviendra pêcheur. Un beau matin, le jeune garçon est emmené en mer bien malgré lui, mais une tempête le projette par-dessus bord ! Le ciel se mélange à l'océan, Maël se retrouve tout au fond de l'eau... Lorsqu'il ouvre les yeux, il découvre un monde qu'il n'aurait jamais pu imaginer . Critique : Après sa nomination méritée pour le prix ABCD jeunesse , du titre Silence de l'ombre ; Elodie Garcia se lance cette fois en solo avec Le pêcheur de rêves . On retrouve son trait doux et élégant aux formes arrondies et soyeuses , des couleurs pastel remarquables de lumière et de réalisme ! C'est un réel bonheur de parcourir ces pages en découvrant son dessin . Les cases sont détaillées , l'auteure ne s'épargne absolument pas .D'autant qu'il s'agit ici de dépeindre des mondes sous-marins , aux couleurs diverses et variées . Elle réutilise la thématique du deuil à travers Maël parcourant les écrits de son grand-père porté disparu en mer . L'enfant se prend à rêver de créatures marines proches des humains et semble plus vivre dans ce monde onirique , au grand désarroi de ses parents . Forcé d'accompagner son père en mer sur son chalutier , il se retrouve à la suite d'une tempête "échoué" dans les fonds marins, mais toujours en vie ! L'enquête peut commencer et il ne sera pas au bout de ses surprises ! C'est une lecture vraiment agréable qui saura séduire les plus jeunes , désirant s'ouvrir au monde du 9ème art . Un joli style graphique , pour une histoire sincère , empreinte de magie et de mystères . Une aventure terminée , qui pourrait avoir une suite si le succès est au rendez-vous 😉 A découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-pecheur-de-reves/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après sa nomination méritée pour le prix ABCD jeunesse , du titre Silence de l'ombre ; Elodie Garcia se lance cette fois en solo avec Le pêcheur de rêves . On retrouve son trait doux et élégant aux formes arrondies et soyeuses , des couleurs pastel remarquables de lumière et de réalisme ! C'est un réel bonheur de parcourir ces pages en découvrant son dessin . Les cases sont détaillées , l'auteure ne s'épargne absolument pas .D'autant qu'il s'agit ici de dépeindre des mondes sous-marins , aux couleurs diverses et variées . Elle réutilise la thématique du deuil à travers Maël parcourant les écrits de son grand-père porté disparu en mer . L'enfant se prend à rêver de créatures marines proches des humains et semble plus vivre dans ce monde onirique , au grand désarroi de ses parents . Forcé d'accompagner son père en mer sur son chalutier , il se retrouve à la suite d'une tempête "échoué" dans les fonds marins, mais toujours en vie ! L'enquête peut commencer et il ne sera pas au bout de ses surprises ! C'est une lecture vraiment agréable qui saura séduire les plus jeunes , désirant s'ouvrir au monde du 9ème art . Un joli style graphique , pour une histoire sincère , empreinte de magie et de mystères . Une aventure terminée , qui pourrait avoir une suite si le succès est au rendez-vous 😉 A découvrir !
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Titre de l'album : La brute et le divin Scenariste de l'album : Léonard Chemineau Dessinateur de l'album : Léonard Chemineau Coloriste : Léonard Chemineau Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Eva, ingénieure dans une grande société, s'interroge sur le sens de son activité. Elle répond à une annonce concernant un poste sur une petite île déserte, perdue au milieu du Pacifique Sud. Sur place, elle devra réparer une station météorologique et tester la vie en autarcie avec pour seul compagnon, sa chienne, Puce. Une fois arrivée, elle découvre un endroit à la beauté époustouflante. Son désir de nature est comblé, elle s'attelle à sa tâche et découvre une nature foisonnante et des fonds marins plein de vie. Sur l'île, en plus de ses travaux quotidiens, elle arpente son environnement et en explore tous les recoins. Mais la vie en autonomie, sans aide, est-elle réellement possible ? Et un tel endroit, encore préservé, peut-il échapper à la convoitise de la société de consommation ? Va t-elle rester seule sur son île ? Jusqu'où Eva sera t-elle prête à aller pour défendre ses convictions, et sa propre vie ? Critique : Le dessinateur de l'excellentissime La bibliomule de Cordoue , que je vous invite fortement à lire si ce n'est déjà fait , se lance dans le roman graphique aux tonalités écologiques . D'emblée il annonce la couleur avec en première page les informations sur l'élaboration de l'ouvrage , très soucieuse du respect de l'environnement . Un papier recyclé bien entendu pour une couverture souple , un détail important . L'histoire quant à elle , nous fait suivre Eva , une jeune ingénieure en proie à de nombreux doutes sur son travail et le monde qui l'entoure . Sur un coup de tête , elle saisit l'opportunité offerte par le gouvernement français de réaliser une mission sur une petite île du Pacifique sud , isolée et sans ressources , afin de démontrer ou pas , l'importance de la préservation de ces écosystèmes . On la suit , telle une Robinson Crusoé des temps modernes dans son quotidien , à la recherche de nourritures , d'eau , et autres bricolages pour établir un campement correct . Lorsqu'elle parvient à trouver un équilibre , un navire missionné par la France fait son apparition à quelques encablures de son petit paradis , et les ennuis commencent ... En effet , ces derniers sont à la recherche de terres rares et autres métaux servant à améliorer l'industrie verte . C'est là tout le problème soulevé par Chemineau : Doit on sacrifier sur l'autel d'une légitimité écologique des biotopes sains ? Il semblerait qu'un gisement de terres rares soit enfoui non loin de majestueux coraux et autres merveilles naturelles sous-marines . Eva troque son rôle de Robinson pour endosser une tunique de combattante et l'histoire prend des airs de tonnerre sous les tropiques . Son dessin à l'aquarelle est superbe et nous offre des planches sous-marines du plus bel effet . Les couleurs directes vous sautent aux yeux et l'immersion est totale dans la jungle que Eva parcourt . On entendrait presque le chant des oiseaux et le ressac des vagues mourant sur les récifs . C'est une histoire terriblement attachante , qui semblerait réelle , tout en posant de nombreuses questions . En somme , une petite cousine Au monde sans fin de Jancovici , qui prépare d'ailleurs un second tome 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-brute-et-le-divin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le dessinateur de l'excellentissime La bibliomule de Cordoue , que je vous invite fortement à lire si ce n'est déjà fait , se lance dans le roman graphique aux tonalités écologiques . D'emblée il annonce la couleur avec en première page les informations sur l'élaboration de l'ouvrage , très soucieuse du respect de l'environnement . Un papier recyclé bien entendu pour une couverture souple , un détail important . L'histoire quant à elle , nous fait suivre Eva , une jeune ingénieure en proie à de nombreux doutes sur son travail et le monde qui l'entoure . Sur un coup de tête , elle saisit l'opportunité offerte par le gouvernement français de réaliser une mission sur une petite île du Pacifique sud , isolée et sans ressources , afin de démontrer ou pas , l'importance de la préservation de ces écosystèmes . On la suit , telle une Robinson Crusoé des temps modernes dans son quotidien , à la recherche de nourritures , d'eau , et autres bricolages pour établir un campement correct . Lorsqu'elle parvient à trouver un équilibre , un navire missionné par la France fait son apparition à quelques encablures de son petit paradis , et les ennuis commencent ... En effet , ces derniers sont à la recherche de terres rares et autres métaux servant à améliorer l'industrie verte . C'est là tout le problème soulevé par Chemineau : Doit on sacrifier sur l'autel d'une légitimité écologique des biotopes sains ? Il semblerait qu'un gisement de terres rares soit enfoui non loin de majestueux coraux et autres merveilles naturelles sous-marines . Eva troque son rôle de Robinson pour endosser une tunique de combattante et l'histoire prend des airs de tonnerre sous les tropiques . Son dessin à l'aquarelle est superbe et nous offre des planches sous-marines du plus bel effet . Les couleurs directes vous sautent aux yeux et l'immersion est totale dans la jungle que Eva parcourt . On entendrait presque le chant des oiseaux et le ressac des vagues mourant sur les récifs . C'est une histoire terriblement attachante , qui semblerait réelle , tout en posant de nombreuses questions . En somme , une petite cousine Au monde sans fin de Jancovici , qui prépare d'ailleurs un second tome 😉
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Titre de l'album : Au coeur des solitudes Scenariste de l'album : Lomig Dessinateur de l'album : Lomig Coloriste : Lomig Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : 1867, une scierie tourne à plein régime dans un bruit effroyable quand soudain, des ouvriers courent secourir un homme à terre. Il s'est blessé gravement aux yeux. John Muir a déjà 29 ans et il est confiné dans une chambre obscure : il est probable qu'il restera aveugle. Mais miraculeusement, après des mois d'une convalescence quasi mystique, il recouvre la vue. C'est décidé, il va tout quitter et embrasser son rêve de toujours : partir plein Sud à la rencontre de la vie sauvage. Armé de son seul courage, de sa jeunesse, d'une loupe et d'une presse botanique, il parcourra ainsi des centaines de kilomètres, à pied de l'Indiana à la Floride. Imaginez une nature sauvage presque inviolée, où seuls rôdent quelques dangereux soldats du Sud en déshérence et d'anciens esclaves jetés hors des anciennes plantations... Critique : Que d'émerveillement à la lecture de cette aventure (plus qu'une autobiographie) de John Muir ! Lomig m'avait déjà saisi par la beauté de son dessin avec cette merveille qu'est Dans la forêt ; il récidive ici avec ce périple dans les gigantesques forêts et montagnes américaines . Son trait fin d'une élégance rare nous offre des pages sublimes , que l'on tourne dans un état contemplatif . Ici , nul besoin de couleurs , il dessine tellement bien les fleurs et autres arbres majestueux , que votre esprit associera les nuances qu'il désire . Préparez-vous donc à voyager aux côtés de John Muir (Ecossais de naissance comme son nom l'indique) , pionniers des vastes étendues nord-américaines . Suite à un accident dans la scierie de son père qui va lui ôter la vue , il va réaliser pleinement la voie qu'il désire entreprendre . Elle s'éloigne grandement de ce travail dangereux et harassant ! Retrouvant l'usage d'un oeil sur deux (l'autre étant voilé) , il part avec quelques sous en poche à la découverte du monde sauvage et végétal , son premier amour d'enfance . Un périple de plusieurs centaines de kilomètres ponctué d'observations, méditations et d'écrits pour une ode à la nature . Chaque observation d'une fleure ou d'un canyon , voire du début de la déforestation orchestrée par l'homme , lui donne sujet à réflexion . Ses rencontres l'enrichissent aussi , et il peut arriver qu'il soit perçu comme un original dans cette Amérique sortant tout juste de ce douloureux conflit qu'est la guerre de sécession . Au grès des pages , on découvre ainsi de riches propriétaires , d'anciens esclaves affranchis , des indiens , des cowboys etc .... Toutes ces rencontres donnent leur vision du monde à notre aventurier en herbe qui se nourrit de ces échanges tout en gardant ses distances . C'est là un paradoxe de John Muir, humaniste mais préférant la solitude dans laquelle il trouve de la sérénité et du recueil . La magnifique édition est enrichie par des annexes en fin d'ouvrage sur sa vie qui ne s'est pas arrêtée aux derniers dessins de Lomig . Il a effectué de nombreux autres voyages dans le monde entier , a fondé une famille et même passé une nuit à la belle étoile avec Roosvelt dans les montagnes . Ce dernier étant curieux de connaître l'homme derrière ses publications botaniques (entre autres) . Des photographies complètent ce dossier ainsi qu'une liste de livres sur sa vie . Je ne peux que vous recommander cette lecture , ainsi que Dans la forêt , paru en édition poche au mois de mai 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-coeur-des-solitudes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Que d'émerveillement à la lecture de cette aventure (plus qu'une autobiographie) de John Muir ! Lomig m'avait déjà saisi par la beauté de son dessin avec cette merveille qu'est Dans la forêt ; il récidive ici avec ce périple dans les gigantesques forêts et montagnes américaines . Son trait fin d'une élégance rare nous offre des pages sublimes , que l'on tourne dans un état contemplatif . Ici , nul besoin de couleurs , il dessine tellement bien les fleurs et autres arbres majestueux , que votre esprit associera les nuances qu'il désire . Préparez-vous donc à voyager aux côtés de John Muir (Ecossais de naissance comme son nom l'indique) , pionniers des vastes étendues nord-américaines . Suite à un accident dans la scierie de son père qui va lui ôter la vue , il va réaliser pleinement la voie qu'il désire entreprendre . Elle s'éloigne grandement de ce travail dangereux et harassant ! Retrouvant l'usage d'un oeil sur deux (l'autre étant voilé) , il part avec quelques sous en poche à la découverte du monde sauvage et végétal , son premier amour d'enfance . Un périple de plusieurs centaines de kilomètres ponctué d'observations, méditations et d'écrits pour une ode à la nature . Chaque observation d'une fleure ou d'un canyon , voire du début de la déforestation orchestrée par l'homme , lui donne sujet à réflexion . Ses rencontres l'enrichissent aussi , et il peut arriver qu'il soit perçu comme un original dans cette Amérique sortant tout juste de ce douloureux conflit qu'est la guerre de sécession . Au grès des pages , on découvre ainsi de riches propriétaires , d'anciens esclaves affranchis , des indiens , des cowboys etc .... Toutes ces rencontres donnent leur vision du monde à notre aventurier en herbe qui se nourrit de ces échanges tout en gardant ses distances . C'est là un paradoxe de John Muir, humaniste mais préférant la solitude dans laquelle il trouve de la sérénité et du recueil . La magnifique édition est enrichie par des annexes en fin d'ouvrage sur sa vie qui ne s'est pas arrêtée aux derniers dessins de Lomig . Il a effectué de nombreux autres voyages dans le monde entier , a fondé une famille et même passé une nuit à la belle étoile avec Roosvelt dans les montagnes . Ce dernier étant curieux de connaître l'homme derrière ses publications botaniques (entre autres) . Des photographies complètent ce dossier ainsi qu'une liste de livres sur sa vie . Je ne peux que vous recommander cette lecture , ainsi que Dans la forêt , paru en édition poche au mois de mai 😉
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Vous commencez votre lecture par ces trois mots : pays , paysan , paysage . Ma grande surprise de n'avoir jamais réalisé cette évidence m'a immédiatement fait réaliser que cette lecture allait être passionnante . Et croyez moi , je n'ai pas été déçu , cela va même au-delà de toutes mes attentes , suite à ces 3 mots qui marquent . Nous suivons donc Marie-France Barrier partie à la rencontre de paysans "différents" aux quatre coins de la France , et nous découvrons un mode de fonctionnement qui semble tellement lucide et ancré dans le réel , qu'il semble impossible que nul n'y est pensé avant ! Prenez pour exemple le labourage , méthode ancestrale qui consiste à remuer la terre pour l'oxygéner (sois-disant) . Tout semble remis en cause avec ces découvertes récentes qui vont à contre sens et nous expliquent qu'il faut laisser la terre tranquille et au lieu de s'échiner à labourer , rendre le sol à ses occupants : les insectes et autres rampants , les oligo-éléments , et les végétaux enracinés . Dans une poignée de terre , se trouvent plus "d'habitants" que sur toute notre planète ! Les anciens disent :" soit on récolte en l'air , soit en terre , mais pas les deux" . Quelle grossière erreur , que des paysans nous démontrent avec des arbres plantés au milieu des vignes et apportant l'humus et sels minéraux nécessaires au bon développement des ceps . L'arbre est le sujet central de ce documentaire et il est grand temps qu'il le soit pour tout le monde . L'auteure démonte ces années où l'on arrachait des arbres pour étendre les cultures . Le résultat : de l'érosion et des sols pauvres , qui plus est enrichis en produits chimiques . Les pluies ruisselles et finissent leur chemin dans les ruisseaux , non en pourvoyeur d'eau pour les végétaux . Tant d'inepties de ce genre sont exposées dans cette BD passionnante , que je ne peux que recommander et le plus vite possible . Il est NECESSAIRE de la lire et de la partager . Quoi de mieux qu'une aquarelle savamment maîtrisée pour exposer la nature et son plus digne représentant : l'arbre . Marie Jaffredo , auteure du splendide Printemps de Sakura , nous expose tout son talent en magnifiant la nature et donne aux champs , un possible avenir radieux , passant par notre volonté d'agir . Plantez des arbres et des haies !!!
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Titre de l'album : Paysans , le champ des possibles Scenariste de l'album : Céline Grandner , Marie-France Barrier Dessinateur de l'album : Marie Jaffredo Coloriste : Marie Jaffredo Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Un road trip à la rencontre des nouveaux modèles de paysans. On devient ce que l'on mange et chaque repas préparé et partagé nous connecte à celles et ceux qui sont responsables de la qualité de notre nourriture, de la beauté de nos paysages et pourtant ils sont si peu reconnus, respectés, si ce n'est, malmenés. En quête de sens, Marie-France Barrier est partie, caméra à l'épaule, sur les routes de France et en plein champ à la rencontre des pionniers du monde agricole, de ces audacieux éleveurs, viticulteurs, céréaliers, forestiers qui, avec autant d'humilité que de courage, ont décidé de questionner leurs pratiques, leurs certitudes, leurs apprentissages, leurs héritages pour écouter une intuition commune : celle d'une autre voie, non seulement possible mais aussi nécessaire que désirable. En apprenant à faire équipe avec l'arbre, la chauve-souris, le ver de terre et le champignon, ces nouveaux paysans explorent le champ des possibles, et nous offrent des pistes pour inventer une autre façon d'être au monde. Cet album est également le passionnant récit de la mue de Marie-France Barrier qui, à chaque rencontre, questionne son rapport à la Terre et murit son projet personnel. Réalisatrice de documentaires depuis plus de 20 ans, elle effectuera finalement un changement de vie radical en créant l'association. Des Enfants et des Arbres, qui, à ce jour, a permis à plus de 6 000 enfants de planter 40 000 arbres chez plus de 180 agriculteurs. Critique : Vous commencez votre lecture par ces trois mots : pays , paysan , paysage . Ma grande surprise de n'avoir jamais réalisé cette évidence m'a immédiatement fait réaliser que cette lecture allait être passionnante . Et croyez moi , je n'ai pas été déçu , cela va même au-delà de toutes mes attentes , suite à ces 3 mots qui marquent . Nous suivons donc Marie-France Barrier partie à la rencontre de paysans "différents" aux quatre coins de la France , et nous découvrons un mode de fonctionnement qui semble tellement lucide et ancré dans le réel , qu'il semble impossible que nul n'y est pensé avant ! Prenez pour exemple le labourage , méthode ancestrale qui consiste à remuer la terre pour l'oxygéner (sois-disant) . Tout semble remis en cause avec ces découvertes récentes qui vont à contre sens et nous expliquent qu'il faut laisser la terre tranquille et au lieu de s'échiner à labourer , rendre le sol à ses occupants : les insectes et autres rampants , les oligo-éléments , et les végétaux enracinés . Dans une poignée de terre , se trouvent plus "d'habitants" que sur toute notre planète ! Les anciens disent :" soit on récolte en l'air , soit en terre , mais pas les deux" . Quelle grossière erreur , que des paysans nous démontrent avec des arbres plantés au milieu des vignes et apportant l'humus et sels minéraux nécessaires au bon développement des ceps . L'arbre est le sujet central de ce documentaire et il est grand temps qu'il le soit pour tout le monde . L'auteure démonte ces années où l'on arrachait des arbres pour étendre les cultures . Le résultat : de l'érosion et des sols pauvres , qui plus est enrichis en produits chimiques . Les pluies ruisselles et finissent leur chemin dans les ruisseaux , non en pourvoyeur d'eau pour les végétaux . Tant d'inepties de ce genre sont exposées dans cette BD passionnante , que je ne peux que recommander et le plus vite possible . Il est NECESSAIRE de la lire et de la partager . Quoi de mieux qu'une aquarelle savamment maîtrisée pour exposer la nature et son plus digne représentant : l'arbre . Marie Jaffredo , auteure du splendide Printemps de Sakura , nous expose tout son talent en magnifiant la nature et donne aux champs , un possible avenir radieux , passant par notre volonté d'agir . Plantez des arbres et des haies !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/paysans-le-champ-des-possibles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Avec la sortie chez Sarbacane de cette oeuvre du grand Miyazaki , datée de 1983, ne vous prenez pas à rêver (hélas) à d'autres pépites gardées en réserve du génie japonais ! Nausicaä de la vallée du vent est son autre unique feuilleton terminé en 7 tomes et publié en France , le reste est anecdotique au regard de ses parutions "animés" . Mais quel plaisir de découvrir une de ses premières histoires , tellement significative de son univers ! Publié en 15x21cm , avec des aquarelles magnifiques aux couleurs légèrement passées , donnant des airs de conte ancien au récit , le livre se lit bien de droite à gauche , que les aficionados se rassurent 😉 Cette quête de Shuna est empruntée par l'auteur à une histoire tibétaine : Le prince changé en chien , qui mentionnait l'introduction de l'orge au Tibet , une céréale composant l'alimentation de base du pays . Miyazaki devait faire de ce conte un film mais le manque de soutiens financiers ont anéanti cette volonté . Qu'importe , il lui donnera une seconde vie à travers ces 160 pages de toute beauté . Vous retrouverez les thématiques chères à l'auteur , comme l'amour , la quête initiatique , le bestiaire onirique , la magie et un profond rappel des questions écologiques . Des étendues désertiques composent cet univers , la terre semble stérile , les hommes ont toutes les difficultés à faire pousser leurs plantations , certains se cloitrent derrière des remparts et exploitent l'homme par l'homme ; aussi lorsque Shuna le prince de son village découvre l'existence de graines fertiles , il entreprend son long voyage afin de sauver son peuple . C'est un réel plaisir de contempler ces planches colorées et suivre l'avancée de Shuna , on tourne les pages de façon frénétique afin de savoir où l'auteur va nous mener car le chemin est jalonnée d'obstacles et de surprises .Voilà une parfaite idée de cadeau de Noël pour les amateurs de Miyazaki et les autres , car l'histoire est intemporelle et magnifiquement contée .
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Titre de l'album : Le voyage de Shuna Scenariste de l'album : Hayao Miyazaki Dessinateur de l'album : Hayao Miyazaki Coloriste : Hayao Miyazaki Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Shuna, le prince d'une contrée pauvre, regarde impuissant ses sujets souffrir en permanence de la faim et se tuer à la tâche pour tenter de faire pousser des céréales que leur terre, stérile, leur refuse. Un beau jour, un voyageur lui parle d'une graine dorée miraculeuse qui fait onduler les plaines en vagues fertiles. Elle provient d'un pays, loin à l'Ouest, peuplé d'esprits et hostile à l'homme, dont nul n'est jamais revenu. En dépit des soupirs des anciens et des larmes de ses parents, Shuna empacte ses affaires et se lance, sur son fidèle yakuru, vers cet Eldorado dans l'espoir d'y trouver de quoi sauver son peuple. Sur le chemin, il libère une jeune esclave, Théa, et sa petite soeur, retenues prisonnières par des trafiquants d'hommes. Poursuivis par leurs ennemis, Shuna confie les deux filles à son yakuru qui les emmène vite vers le Nord, tandis qu'il continue, à pied, vers l'Ouest. Quand il atteint enfin la terre des êtres divins, ce qu'il y voit le changera à tout jamais. Théa reverra-t-elle un jour Shuna ? Ramènera-t-il chez lui la précieuse céréale ? Critique : Avec la sortie chez Sarbacane de cette oeuvre du grand Miyazaki , datée de 1983, ne vous prenez pas à rêver (hélas) à d'autres pépites gardées en réserve du génie japonais ! Nausicaä de la vallée du vent est son autre unique feuilleton terminé en 7 tomes et publié en France , le reste est anecdotique au regard de ses parutions "animés" . Mais quel plaisir de découvrir une de ses premières histoires , tellement significative de son univers ! Publié en 15x21cm , avec des aquarelles magnifiques aux couleurs légèrement passées , donnant des airs de conte ancien au récit , le livre se lit bien de droite à gauche , que les aficionados se rassurent 😉 Cette quête de Shuna est empruntée par l'auteur à une histoire tibétaine : Le prince changé en chien , qui mentionnait l'introduction de l'orge au Tibet , une céréale composant l'alimentation de base du pays . Miyazaki devait faire de ce conte un film mais le manque de soutiens financiers ont anéanti cette volonté . Qu'importe , il lui donnera une seconde vie à travers ces 160 pages de toute beauté . Vous retrouverez les thématiques chères à l'auteur , comme l'amour , la quête initiatique , le bestiaire onirique , la magie et un profond rappel des questions écologiques . Des étendues désertiques composent cet univers , la terre semble stérile , les hommes ont toutes les difficultés à faire pousser leurs plantations , certains se cloitrent derrière des remparts et exploitent l'homme par l'homme ; aussi lorsque Shuna le prince de son village découvre l'existence de graines fertiles , il entreprend son long voyage afin de sauver son peuple . C'est un réel plaisir de contempler ces planches colorées et suivre l'avancée de Shuna , on tourne les pages de façon frénétique afin de savoir où l'auteur va nous mener car le chemin est jalonnée d'obstacles et de surprises .Voilà une parfaite idée de cadeau de Noël pour les amateurs de Miyazaki et les autres , car l'histoire est intemporelle et magnifiquement contée . Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-voyage-de-shuna/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le titre fait référence en hommage à un bon vieux western, d'ailleurs c'est justement dans un décor désertique et aride que va se dérouler les trois scénarios différents présents dans cet album. Pour quelques degrés de plus est proposé dans un format à l'italienne, séparé en trois bandes horizontales, avec une intrigue principale imaginée différemment suivant le nombre de degré supplémentaire qu'il y a sur terre en 2100. A travers ce western, Ulysse Gry dénonce le réchauffement planétaire actuel et à venir. On embarque avec le héros dans un road trip bien prenant avec beaucoup d'humour et d’action. L’auteur s'amuse avec l'histoire et le format de la bande dessinée quand le héros d'un scénario peut impacter les autres. Pour la partie graphique, les couleurs dominantes sont chaudes, voire très foncées pour le scénario avec le degré le plus élevé. Pour quelques degrés de plus est la véritable surprise de cet été, à lire absolument pour la performance et l’univers très bien pensé avec en prime trois histoires pour le prix d’une.