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Et hop voici le second tome de cette trilogie, adaptée d'un roman de Pierre lemaitre, l'un des maitres français du Polar. On plonge ici dans les rouages des grandes entreprises et dans leurs dysfonctionnements en ressources humaines dont l'intrigue va se servir pour nous brosser un polar efficace et crédible. Les personnages sont toujours très cohérents et le dessin de Giuseppe Liotti est bon pour nous restituer cette ambiance de huis clos qui constitue l'un des arcs narratif de l'intrigue. Ce tome 2 fait bien avancer les choses, et l'on sent le dénouement approcher, avec la révélation d'une partie des rouages du "crime". On a hâte de lire la fin de cette histoire dans le prochain tome ! Vite !
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Titre de l'album : Cadres noirs - Tome 2 - Pendant Scenariste de l'album : Pascal Bertho Dessinateur de l'album : Giuseppe Liotti Coloriste : Gaetan Georges Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Alain Delambre est un cadre de 57 ans anéanti par quatre années de chômage sans espoir. Quand l'opportunité d'un entretien d'embauche pour un grand groupe s'offre à lui, il n'hésite pas à s'impliquer corps et âme dans la méthode de recrutement quelque peu étrange : un jeu de rôles sous forme de prise d'otages, qui tourne mal et le fait se retrouver en prison. Incarcéré dans l'attente de son jugement, il tente de justifier ses actes auprès de l'opinion publique, et de maintenir les liens avec sa famille dévastée par le drame. Ses méthodes interpellent cependant les industriels responsables de sa situation : et si Alain Delambre avait tout planifié dès le début... ? Critique : Et hop voici le second tome de cette trilogie, adaptée d'un roman de Pierre lemaitre, l'un des maitres français du Polar. On plonge ici dans les rouages des grandes entreprises et dans leurs dysfonctionnements en ressources humaines dont l'intrigue va se servir pour nous brosser un polar efficace et crédible. Les personnages sont toujours très cohérents et le dessin de Giuseppe Liotti est bon pour nous restituer cette ambiance de huis clos qui constitue l'un des arcs narratif de l'intrigue. Ce tome 2 fait bien avancer les choses, et l'on sent le dénouement approcher, avec la révélation d'une partie des rouages du "crime". On a hâte de lire la fin de cette histoire dans le prochain tome ! Vite ! Autres infos : D'après le roman de Pierre Lemaître Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cadres-noirs-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nous l'évoquions hier avec l'ami @Kevin Nivek, M. Dorison est en train de passer un cap sérieux cette année. Il est désormais pour moi l'un des scénaristes les plus intéressants de la bd franco belge car il n'y a pas de hasard, on ne peut être derrière Le troisième Testament, Long John Silver, Aristophania, Undertaker, Goldorak, 1629 et Le château des animaux sans être un génie de la BD. Oui il s'agit parfois d'adaptation, mais quand bien même ! Je tenais ici à lui rendre hommage, car par rapport à l'ensemble de son oeuvre il me semble qu'on ne lui tire pas assez notre chapeau. Le château des animaux est d'ailleurs un bon exemple pour montrer toute l'étendue de son talent puisqu'à partir d'une nouvelle, assez forte philosophiquement et politiquement parlant, mais assez pauvre en romanesque, il arrive à nous livrer une fresque aussi passionnante qu'enrichissante. Et si certains lecteurs semblent râler après ce tome 3 plus philosophique, c'est à mon sens oublier un peu vite toutes les pistes de réflexion proposées dans cet album. La fin approchera par ailleurs bien assez vite puisque le tome 4 est annoncé comme le dernier. Passons maintenant à l'éloge du talent de Félix Delep. Que c'est beau, parfois simple pour mettre en avant ses protagonistes, parfois plus détaillé pour nous parler de la vie du château, ses animaux sont expressifs et fabuleux, on s'attache à nos personnages, on leur prête des caractères, on en oublie qu'ils sont des animaux. Parfait. Sa mise en couleur toute en finesse et en respect des saisons est lumineuse. Bref, l'une de mes séries coup de coeur assurément. On réfléchit, on se révolte, on s'attache à nos personnages, et on a hâte d'en lire le dénouement, que demander de plus ?
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Titre de l'album : Le château des animaux - Tome 3 - La nuit des justes Scenariste de l'album : Xavier Dorison Dessinateur de l'album : Félix Delep Coloriste : Félix Delep Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Avec le lapin César et le vieux rat Azélar, Miss B doit convaincre les animaux de ne surtout pas céder à la violence pour mettre fin au règne de Silvio... Au château, la dictature continue. Grâce aux efforts de Miss B, les animaux se remobilisent avec peine pour faire renaître, en même temps que le printemps, le mouvement pacifiste des Marguerites. Mais Silvio ne l’entend certainement pas de cette oreille, et le taureau dictateur en a sous le sabot pour conserver son pouvoir. Toujours aidé par sa cruelle milice canine, il décide de faire embastiller les animaux rebelles au donjon. Qu’à cela ne tienne : Miss B et ses amis répondront une nouvelle fois par la ruse… et la solidarité ! Critique : Nous l'évoquions hier avec l'ami @Kevin Nivek, M. Dorison est en train de passer un cap sérieux cette année. Il est désormais pour moi l'un des scénaristes les plus intéressants de la bd franco belge car il n'y a pas de hasard, on ne peut être derrière Le troisième Testament, Long John Silver, Aristophania, Undertaker, Goldorak, 1629 et Le château des animaux sans être un génie de la BD. Oui il s'agit parfois d'adaptation, mais quand bien même ! Je tenais ici à lui rendre hommage, car par rapport à l'ensemble de son oeuvre il me semble qu'on ne lui tire pas assez notre chapeau. Le château des animaux est d'ailleurs un bon exemple pour montrer toute l'étendue de son talent puisqu'à partir d'une nouvelle, assez forte philosophiquement et politiquement parlant, mais assez pauvre en romanesque, il arrive à nous livrer une fresque aussi passionnante qu'enrichissante. Et si certains lecteurs semblent râler après ce tome 3 plus philosophique, c'est à mon sens oublier un peu vite toutes les pistes de réflexion proposées dans cet album. La fin approchera par ailleurs bien assez vite puisque le tome 4 est annoncé comme le dernier. Passons maintenant à l'éloge du talent de Félix Delep. Que c'est beau, parfois simple pour mettre en avant ses protagonistes, parfois plus détaillé pour nous parler de la vie du château, ses animaux sont expressifs et fabuleux, on s'attache à nos personnages, on leur prête des caractères, on en oublie qu'ils sont des animaux. Parfait. Sa mise en couleur toute en finesse et en respect des saisons est lumineuse. Bref, l'une de mes séries coup de coeur assurément. On réfléchit, on se révolte, on s'attache à nos personnages, et on a hâte d'en lire le dénouement, que demander de plus ? Autres infos : Adaptation de la Ferme des animaux de Georges Orwell Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-chateau-des-animaux-tome-3-la-nuit-des-justes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité.
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Titre de l'album : La tresse Scenariste de l'album : Lylian Dessinateur de l'album : Algésiras Coloriste : Algésiras Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Trois continents, trois vies, trois destins entremêlés, tissés, entrelacés dans une fresque humaniste et moderne. Des tréfonds de L'Inde pauvre aux immenses buildings canadiens, en passant par la flamboyante Sicile, le destin de Smita, Sarah et Giuila, liées sans le savoir, tisse une tresse d'espoir et de solidarité. Un voyage au coeur de la condition des femmes du monde moderne et un hommage à toutes celles qui se battent pour leur liberté. Critique : J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité. Autres infos : D'après le roman de Laetitia Colombani Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-tresse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Celui là quand il est arrivé, ma chérie s'est jetée dessus. Me demandez pas pourquoi, ce n'est pas comme si elle ne voyait pas passer beaucoup de livres, de romans graphiques ou de bd à la maison... Mais elle a choisi celui-ci et l'a dévoré d'une traite aussi tôt. Avec une petite larmichette à certains moments et complètement absorbée. Alors moi je n'ai pas lu le livre dont c'est l'adaptation, mais quand elle me l'a enfin rendu et que j'ai pu le lire, j'ai été scotché comme elle. Evidemment les problématiques évoquées ici sont plus de l'ordre du féminin, mais cela n'en rend pas moins sa lecture indispensable aussi aux lecteurs masculins. Oui ce chœur des femmes est une claque magistrale, une belle histoire qu'il serait dommage de rater en 2021 car je ne suis pas sur que nous retrouverons une lecture aussi marquante cette année. L'adaptation d'Aude Mermilliod m'a parue sans failles, juste et transmettant ce qu'il fallait d'émotions. J'ai adoré le lire, et je ne peux que vous le recommander, que vous soyez ou non une femme ou un médecin.
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Titre de l'album : Le chœur des femmes Scenariste de l'album : Aude Mermilliod Dessinateur de l'album : Aude Mermilliod Coloriste : Aude Mermilliod Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Jean, major de promo et interne à l'hôpital, doit faire un stage en soins gynécologiques aux côtés du docteur Karma. Mais elle veut faire de la chirurgie, et non écouter des femmes parler d'elles-mêmes et de leur corps ! Elle se désespère de passer son temps auprès de ce médecin qui privilégie l'écoute à la technique. Contraception, maternité, violences conjugales, avortements... de consultations en témoignages, Jean pourrait bien pourtant changer sa vision de la médecine. Une adaptation sensible et puissante du roman culte de Martin Winckler. Critique : Celui là quand il est arrivé, ma chérie s'est jetée dessus. Me demandez pas pourquoi, ce n'est pas comme si elle ne voyait pas passer beaucoup de livres, de romans graphiques ou de bd à la maison... Mais elle a choisi celui-ci et l'a dévoré d'une traite aussi tôt. Avec une petite larmichette à certains moments et complètement absorbée. Alors moi je n'ai pas lu le livre dont c'est l'adaptation, mais quand elle me l'a enfin rendu et que j'ai pu le lire, j'ai été scotché comme elle. Evidemment les problématiques évoquées ici sont plus de l'ordre du féminin, mais cela n'en rend pas moins sa lecture indispensable aussi aux lecteurs masculins. Oui ce chœur des femmes est une claque magistrale, une belle histoire qu'il serait dommage de rater en 2021 car je ne suis pas sur que nous retrouverons une lecture aussi marquante cette année. L'adaptation d'Aude Mermilliod m'a parue sans failles, juste et transmettant ce qu'il fallait d'émotions. J'ai adoré le lire, et je ne peux que vous le recommander, que vous soyez ou non une femme ou un médecin. Autres infos : Adapté du roman de Martin Wickler Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-choeur-des-femmes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Idiss Scenariste de l'album : Richard Malka Dessinateur de l'album : Fred Bernard Coloriste : Fred Bernard Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : "J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914. Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j'ai souvent rêvé. Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d'amour de son petit-fils". Robert Badinter. Richard Malka et Fred Bernard s'emparent de ce récit poignant et intime pour en livrer une interprétation lumineuse tout en pudeur et à l'émotion intacte. Critique : Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous. Autres infos : Adaptation du Roman de Robert Badinter Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/idiss?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous.
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Après mon coup de coeur documentaire de l'année, voici l'un de mes coups de coeur en roman graphique "feel good" de l'année. Il faut dire que l'idée de départ m'a tout de suite emballé. Et fait percuter. Mais c'est beau, c'est intelligent, humain et bien réalisé. Que demander de plus ? Une réflexion ? Elle vous est fournie avec en prime j'imagine quelques séquences nostalgie, de la projection facile, et des émotions fortes inévitables dans le destin de Samuel nous parlera nécessairement à un moment ou à un autre. Je me suis régalé, et c'est une très belle adaptation même si je n'en connaissais pas le livre de base de Cyril Massarotto.
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Titre de l'album : Quelqu'un à qui parler Scenariste de l'album : Gregory Panaccione Dessinateur de l'album : Gregory Panaccione Coloriste : Gregory Panaccione Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Samuel broie du noir. Et il y a de quoi ! Il est célibataire, vit dans un petit appartement sous un toit de Paris et se morfond dans un travail qui ne le passionne pas... Seul chez lui le soir de son anniversaire, Samuel s'amuse à appeler le seul numéro qu'il connait par coeur, celui de sa maison d'enfance. À sa grande surprise, quelqu'un décroche : lui-même. Le petit Samuel, 10 ans, qui rêve d'être footballeur, de voyager et d'écrire des romans pour impressionner les filles... Comment garder la tête haute quand on doit avouer à l'enfant qu'on était qu'on n'a réalisé aucun de ses rêves ? Il est temps pour Samuel de reprendre sa vie en main... Critique : Après mon coup de coeur documentaire de l'année, voici l'un de mes coups de coeur en roman graphique "feel good" de l'année. Il faut dire que l'idée de départ m'a tout de suite emballé. Et fait percuter. Mais c'est beau, c'est intelligent, humain et bien réalisé. Que demander de plus ? Une réflexion ? Elle vous est fournie avec en prime j'imagine quelques séquences nostalgie, de la projection facile, et des émotions fortes inévitables dans le destin de Samuel nous parlera nécessairement à un moment ou à un autre. Je me suis régalé, et c'est une très belle adaptation même si je n'en connaissais pas le livre de base de Cyril Massarotto. Autres infos : D'après le roman de Cyril Massarotto Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quelqu-un-a-qui-parler?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ah que j'ai aimé ma semaine de lecture. Après les chimères de Vénus que je n'attendais pas, voici que ce Tarzan dont je me méfiais me replonge également dans de doux souvenirs. Oui il y a dans cette adaptation un écho qui m'a renvoyé à des samedis après midi passé sous la garde attentive et bienveillante de mon grand-père à regarder les films de Tarzan joué par Johnny Weissmuller. Les paysages de cette Afrique sauvage et envoutante, de cette époque d'explorateur et d'aventuriers me revenaient au fil des pages. Les affrontements dantesques également. L'adaptation de Christophe Bec est juste parfaite. En refermant le livre j'ai eu envie que les auteurs aient pris encore plus leur temps pour nous livrer cette histoire mais il faut reconnaitre que non, le propos est très bien ainsi là où des longueurs auraient pu sinon apparaitre. Une belle maitrise narrative donc dans l'exercice délicat de l'adaptation littéraire. Les dessins de Stevan Subic sont eux parfaits. Pleins de fureur, de rage, d'émotions, et de noirceur quand le besoin s'en fait ressentir, les scènes d'actions sont maitrisées et l'ambiance tellement réussie qu'on finit comme Tarzan par n'attendre que son retour dans la jungle. Petit bémol ceci dit, je trouve que Tarzan et notamment son visage est représenté de manière bien trop impersonnelle. En conclusion vous m'aurez compris, cette BD est idéale pour faire découvrir à vos ados Tarzan, et en profiter pour vous pour le redécouvrir dans une adaptation qui me semble aussi sérieuse et fidèle qu'enthousiasmante et réussie ! Vivement que ce duo se penche sur le prochain Conan ! A noter que pour ne rien gâcher, la couverture, que je trouve très réussie est l'œuvre de l'immense Eric Bourgier (Servitude). OooOOoooo0000ooooh ooooohhhhOOOOhhhhh ooooooooOOOOOOoooooo (c'est mieux avec le son : écoutez ça à 33'20)
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Titre de l'album : Tarzan - Seigneur de la jungle Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Stevan Subic Coloriste : Hugo Sebastian Facio Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : XIXe siècle. Partis en bateau depuis l'Angleterre, Lord John et Lady Alice Greystoke s'échouent sur les côtes de l'Afrique équatoriale. Alice donne peu après naissance à un fils. A la mort de ses parents, il sera élevé par les grands singes et deviendra Tarzan. Le jeune homme sera partagé entre la vie brutale de la jungle et les codes stricts de l'aristocratie anglaise... Critique : Ah que j'ai aimé ma semaine de lecture. Après les chimères de Vénus que je n'attendais pas, voici que ce Tarzan dont je me méfiais me replonge également dans de doux souvenirs. Oui il y a dans cette adaptation un écho qui m'a renvoyé à des samedis après midi passé sous la garde attentive et bienveillante de mon grand-père à regarder les films de Tarzan joué par Johnny Weissmuller. Les paysages de cette Afrique sauvage et envoutante, de cette époque d'explorateur et d'aventuriers me revenaient au fil des pages. Les affrontements dantesques également. L'adaptation de Christophe Bec est juste parfaite. En refermant le livre j'ai eu envie que les auteurs aient pris encore plus leur temps pour nous livrer cette histoire mais il faut reconnaitre que non, le propos est très bien ainsi là où des longueurs auraient pu sinon apparaitre. Une belle maitrise narrative donc dans l'exercice délicat de l'adaptation littéraire. Les dessins de Stevan Subic sont eux parfaits. Pleins de fureur, de rage, d'émotions, et de noirceur quand le besoin s'en fait ressentir, les scènes d'actions sont maitrisées et l'ambiance tellement réussie qu'on finit comme Tarzan par n'attendre que son retour dans la jungle. Petit bémol ceci dit, je trouve que Tarzan et notamment son visage est représenté de manière bien trop impersonnelle. En conclusion vous m'aurez compris, cette BD est idéale pour faire découvrir à vos ados Tarzan, et en profiter pour vous pour le redécouvrir dans une adaptation qui me semble aussi sérieuse et fidèle qu'enthousiasmante et réussie ! Vivement que ce duo se penche sur le prochain Conan ! A noter que pour ne rien gâcher, la couverture, que je trouve très réussie est l'œuvre de l'immense Eric Bourgier (Servitude). OooOOoooo0000ooooh ooooohhhhOOOOhhhhh ooooooooOOOOOOoooooo (c'est mieux avec le son : écoutez ça à 33'20) Autres infos : Adaptation du premier roman de Tarzan de Edgar Rice Burroughs Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tarzan-tome-1-origines?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Vous avez aimé la fraicheur et l'univers des Artilleuses ? Vous cherchez un univers innovant alliant la Belle époque et les mythes et légendes ? Ce Paris des merveilles est définitivement pour vous. Après la présentation de l'univers avec les Artilleuses, Drakoo s'adapte à un gros morceaux avec l'adaptation de la trilogie phare de Pierre Revel : Le Paris des merveilles. Avec deux albums par tome si le succès du premier dytique est au rendez-vous, ce dont je ne doute pas. En effet, sans connaître l'œuvre original, Étienne Willem et Pierre Revel nous livre ici une superbe BD d'aventure dans un univers magique super dense. Prenez Silas Corey (rien que ca), ajoutez y des fées, ogres et autres, de la magie et un personnage principal charismatique et vous aurez exactement le premier tome du Paris des merveilles. Si cet album n'atteint pas la note principale, c'est uniquement parce que la trame principale ressemble un peu trop, sur ce début d'enquête, à celle des Artilleuses, vu au travers d'un enquêteur et non des voleuses. Je pense que ceux qui ont lu les livres ont eu cette sensation en lisant les Artilleuses... Mais si vous n'avez pas lu les Artilleuses, et que comme moi, vous aimez la littérature fantastique, c'est plus un 4.5 qu'un 4. Cerise sur le gâteau, on vous fait gagner ce tome sur twitter 😉
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Titre de l'album : Le paris des merveilles t1/2 Scenariste de l'album : Étienne Willem d'apres Pierre Pevel Dessinateur de l'album : Étienne Willem Coloriste : Étienne Willem Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Bienvenue dans le Paris des Merveilles ! Nous sommes en 1908. Mage et gentleman, Louis Denizart Hippolyte Griffont se voit confier une enquête délicate : démasquer un tricheur usant de magie pour écumer un élégant cercle de jeu parisien. Parallèlement, il se trouve plongé au coeur d'une affaire d'état impliquant l'OutreMonde. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'une très séduisante fée renégate, espionne et cambrioleuse à ses heures, refait surface... Critique : Vous avez aimé la fraicheur et l'univers des Artilleuses ? Vous cherchez un univers innovant alliant la Belle époque et les mythes et légendes ? Ce Paris des merveilles est définitivement pour vous. Après la présentation de l'univers avec les Artilleuses, Drakoo s'adapte à un gros morceaux avec l'adaptation de la trilogie phare de Pierre Revel : Le Paris des merveilles. Avec deux albums par tome si le succès du premier dytique est au rendez-vous, ce dont je ne doute pas. En effet, sans connaître l'œuvre original, Étienne Willem et Pierre Revel nous livre ici une superbe BD d'aventure dans un univers magique super dense. Prenez Silas Corey (rien que ca), ajoutez y des fées, ogres et autres, de la magie et un personnage principal charismatique et vous aurez exactement le premier tome du Paris des merveilles. Si cet album n'atteint pas la note principale, c'est uniquement parce que la trame principale ressemble un peu trop, sur ce début d'enquête, à celle des Artilleuses, vu au travers d'un enquêteur et non des voleuses. Je pense que ceux qui ont lu les livres ont eu cette sensation en lisant les Artilleuses... Mais si vous n'avez pas lu les Artilleuses, et que comme moi, vous aimez la littérature fantastique, c'est plus un 4.5 qu'un 4. Cerise sur le gâteau, on vous fait gagner ce tome sur twitter 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-paris-des-merveilles-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Tant que nous sommes vivants Scenariste de l'album : Frédéric Bihel adapté de Anne-Laure Bondoux Dessinateur de l'album : Frédéric Bihel Coloriste : Frédéric Bihel Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Fuyant la guerre, un homme et une femme se sont réfugiés dans une forêt inconnue. L'homme, Bo, est un colosse. La femme, Hama, a perdu ses deux mains. Elle donne naissance à une fille, Tsell. Tous trois sont bientôt recueillis par un petit peuple vivant sous terre dans un immense refuge, un véritable dédale de galeries : le Bas. D'où viennent Bo et Hama ? Quels malheurs ont-ils subis, qui les ont forcés à quitter leur foyer ? Quelle est leur histoire ? Un récit graphique dense, puissant et hypnotique, adapté du roman d'Anne-Laure Bondoux. Critique : Bon alors comme d'habitude, je ne connais pas le roman de Anne-Laure Bondoux. Je ne pourrais donc juger ce qui est du domaine de l'adaptation ou du domaine du roman. Je jugerai ainsi l'ensemble. Et un ensemble bien sympathique. Graphiquement déjà avec un album comme on en voit de moins en moins, tout au crayon. Ce style donne un aspect désuet qui convient très bien au conte que l'on est en train de lire. Niveau scenario, cette histoire fait partie de ces trames ou l'auteur préfère laisser une part de la réflexion au lecteur, pour que chacun se fasse une idée. En effet, si notre auteur se consacre essentiellement sur les personnages principaux, sans nous éclairer sur le contexte, comme si celui-ci n'avait pas d'importance. Un choix délibéré et assumé de la part de l'autrice du roman, comme on le découvre en fin d'album. Un choix qui peut par contre être déconcertant quand on aime bien avoir toutes les cartes en mains. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tant-que-nous-sommes-vivants?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon alors comme d'habitude, je ne connais pas le roman de Anne-Laure Bondoux. Je ne pourrais donc juger ce qui est du domaine de l'adaptation ou du domaine du roman. Je jugerai ainsi l'ensemble. Et un ensemble bien sympathique. Graphiquement déjà avec un album comme on en voit de moins en moins, tout au crayon. Ce style donne un aspect désuet qui convient très bien au conte que l'on est en train de lire. Niveau scenario, cette histoire fait partie de ces trames ou l'auteur préfère laisser une part de la réflexion au lecteur, pour que chacun se fasse une idée. En effet, si notre auteur se consacre essentiellement sur les personnages principaux, sans nous éclairer sur le contexte, comme si celui-ci n'avait pas d'importance. Un choix délibéré et assumé de la part de l'autrice du roman, comme on le découvre en fin d'album. Un choix qui peut par contre être déconcertant quand on aime bien avoir toutes les cartes en mains.
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Titre de l'album : Cadres noirs - Tome 1 - Avant Scenariste de l'album : Pascal Bertho Dessinateur de l'album : Giuseppe Liotti Coloriste : Gaetan Georges Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Alain Delambre est un cadre de cinquante-sept ans anéanti par quatre années de chômage sans espoir. Ancien DRH, il accepte des petits jobs démoralisants. Aussi quand un employeur, divine surprise, accepte enfin d'étudier sa candidature, Alain Delambre est prêt à tout, à emprunter de l'argent, à se disqualifier aux yeux de sa femme, de ses filles et même à participer à l'ultime épreuve de recrutement : un jeu de rôle sous la forme d'une prise d'otages. Critique : Vous commencez à me connaître pour certains d'entre vous, je ne suis pas un dingue de polars. Il faut reconnaitre cependant que les adaptations des romans de Pierre Lemaitre chez Rue de Sèvres me plaisent bien. On retrouve sur ce tome Pascal Bertho qui avait déjà adapté la Brigade Verhoeven avec succès et Giuseppe Liotti dont on a connu le dessin avec la série Compte à rebours également chez Rue de Sèvres. Ce sont donc deux auteurs ayant déjà fait leurs preuve mais dont c'est la première collaboration qui nous offre ce premier tome d'une trilogie consacrée au monde de l'entreprise. Le scénario est forcément riche pour la BD comme c'est souvent le cas pour les adaptations de romans polar, mais le choix de se diriger vers une trilogie me semble bon, permettant je trouve une bonne montée en puissance tout au long de ce premier tome. Ma plus grande surprise fut le dessin plus qu'agréable de Giuseppe Liotti, et si sur Compte à rebours je n'avais pas été particulièrement marqué, il faut bien reconnaitre qu'ici son traitement des personnages, de leurs visages et de leurs personnalité convient à merveille pour ce type de polar se déroulant dans le monde sans pitié de l'entreprise. Il donne de l'âme et de la consistance à ses personnages, et ça j'adore. Cadres Noirs est pour le moment un excellent polar servi par un excellent dessin dont j'ai hâte de lire la suite, et qui se déroule dans un univers connu et familier de beaucoup : le monde des grandes entreprises actuelle. Je ne peux que vous le recommander chaudement ! Autres infos : Adaptation d'un roman de Pierre Lemaitre Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cadres-noirs-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Vous commencez à me connaître pour certains d'entre vous, je ne suis pas un dingue de polars. Il faut reconnaitre cependant que les adaptations des romans de Pierre Lemaitre chez Rue de Sèvres me plaisent bien. On retrouve sur ce tome Pascal Bertho qui avait déjà adapté la Brigade Verhoeven avec succès et Giuseppe Liotti dont on a connu le dessin avec la série Compte à rebours également chez Rue de Sèvres. Ce sont donc deux auteurs ayant déjà fait leurs preuve mais dont c'est la première collaboration qui nous offre ce premier tome d'une trilogie consacrée au monde de l'entreprise. Le scénario est forcément riche pour la BD comme c'est souvent le cas pour les adaptations de romans polar, mais le choix de se diriger vers une trilogie me semble bon, permettant je trouve une bonne montée en puissance tout au long de ce premier tome. Ma plus grande surprise fut le dessin plus qu'agréable de Giuseppe Liotti, et si sur Compte à rebours je n'avais pas été particulièrement marqué, il faut bien reconnaitre qu'ici son traitement des personnages, de leurs visages et de leurs personnalité convient à merveille pour ce type de polar se déroulant dans le monde sans pitié de l'entreprise. Il donne de l'âme et de la consistance à ses personnages, et ça j'adore. Cadres Noirs est pour le moment un excellent polar servi par un excellent dessin dont j'ai hâte de lire la suite, et qui se déroule dans un univers connu et familier de beaucoup : le monde des grandes entreprises actuelle. Je ne peux que vous le recommander chaudement !
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Voici une nouvelle adptation d'un roman aux éditions Rue de Sèvres. Ici on découvre l'histoire d'adolescents à travers les problèmes d'intégration, de rejet, de précarité, mais aussi d'éducation face aux préjugés. Olivier Balez nous livre une mise en image finalement assez sage du roman, tout en en conservant une certaine finesse je trouve, le trait est bien adapté à l'histoire racontée et à ses enjeux, et les découpages et choix narratifs sont clairs. Babyface est une adaptation assez réussi d'un roman sociétal ayant pour sujet l'adolescence et la difficulté de certains rapports sociaux. Il lui manque cependant un peu d'ampleur ou de densité je trouve pour franchir le cap de la lecture qui marque profondément.
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Titre de l'album : Baby Face Scenariste de l'album : Olivier Balez Dessinateur de l'album : Olivier Balez Coloriste : Olivier Balez Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : A l'école, personne n'aime Nejma. Elle est nulle, méchante, moche et mal habillée. En plus, elle crache par terre. Mais on ne lui dit jamais rien, parce que tout le monde sait qu'il ne faut pas pousser à bout une personne qui n'a rien à perdre. Aussi, le jour où Jonathan Suyckerbuck, grand amateur de catch, est retrouvé inconscient derrière la porte de la cantine, c'est Nejma qu'on accuse. Elle a beau se défendre, personne ne la croit. Mais Nejma n'est pas aussi seule qu'elle veut bien le croire. Au tour de son voisin et ami Raja, de faire quelque chose pour Nejma, elle qui l'a toujours protégé. Critique : Voici une nouvelle adptation d'un roman aux éditions Rue de Sèvres. Ici on découvre l'histoire d'adolescents à travers les problèmes d'intégration, de rejet, de précarité, mais aussi d'éducation face aux préjugés. Olivier Balez nous livre une mise en image finalement assez sage du roman, tout en en conservant une certaine finesse je trouve, le trait est bien adapté à l'histoire racontée et à ses enjeux, et les découpages et choix narratifs sont clairs. Babyface est une adaptation assez réussi d'un roman sociétal ayant pour sujet l'adolescence et la difficulté de certains rapports sociaux. Il lui manque cependant un peu d'ampleur ou de densité je trouve pour franchir le cap de la lecture qui marque profondément. Autres infos : Adaptation du roman de Marie Desplechin Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/babyface?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Chronique réalisé à partir du pdf de lecture, la pagination, le rendu graphique peuvent bien évidemment changer en version papier, vérifiez si l'ensemble vous plait chez votre libraire. Après un tome 10 d'Androïdes hyper enthousiasmant, ce tome 11 ne pouvait que m'intéresser. Première info, et non des moindres il s'agit ici d'un diptyque. L'histoire s'arrête en plein vol, et il faudra donc bien attendre le second tome pour jauger de la qualité finale de l'ensemble. Seconde info, également importante, il s'agit d'une transposition assez libre de la nouvelle "Au coeur des ténébres" de Joseph Conrad, nouvelle qui a inspiré déjà pas mal d'oeuvres cinématographiques connues, sans vraiment pourtant avoir été reprise dans son intégralité. Point de frayeur à avoir donc si vous ne connaissez pas l'oeuvre originale, ni d'attente particulière dans le cas contraire. Je trouve qu'après l'œuvre majeure livrée par Alain Brion sur le tome précédent on retombe ici dans une BD graphiquement plus habituelle. C'est joli et assez bien rendu, avec un dynamisme bienvenu dans les rendus de mouvements mais cela ne transcende pas pour autant le récit. Côté histoire, attention, le format diptyque autorise ici Jean Pierre Pecau à nous livrer une embrouille bien plus touffue que ce que l'on a l'habitude, et à la fin de ce tome qui avance pourtant tambour battant il reste encore beaucoup de questions en suspens... Et c'est tant mieux que cette série s'accorde enfin un peu plus d'ambition en sortant du carcan parfois étriqué du one shot.
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Titre de l'album : Androïdes - Tome 11 - Marlowe - Chapitre 1 Scenariste de l'album : Jean Pierre Pecau Dessinateur de l'album : Dim D Coloriste : Dim D Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Jean Pierre Pécau, qui n'en est pas à sa première adaptation d'Au coeur des ténèbres de Joseph Conrad, le transpose cette fois dans un futur sombre, dur, désespéré et offre à la série androïdes un diptyque dantesque. Lorsque le capitaine Marlowe est autorisée à sortir de la clinique psychiatrique, c'est pour partir en mission dans le plus grand camp de réfugiés, de narco trafiquants, de hackers et autres terroristes du monde. En bon soldat elle s'exécute sans rechigner. Mais pourquoi déteste-elle les synthétiques et pourquoi l'état-major tient tant à ce que ce soit elle qui se charge de cette mission ? Critique : Chronique réalisé à partir du pdf de lecture, la pagination, le rendu graphique peuvent bien évidemment changer en version papier, vérifiez si l'ensemble vous plait chez votre libraire. Après un tome 10 d'Androïdes hyper enthousiasmant, ce tome 11 ne pouvait que m'intéresser. Première info, et non des moindres il s'agit ici d'un diptyque. L'histoire s'arrête en plein vol, et il faudra donc bien attendre le second tome pour jauger de la qualité finale de l'ensemble. Seconde info, également importante, il s'agit d'une transposition assez libre de la nouvelle "Au coeur des ténébres" de Joseph Conrad, nouvelle qui a inspiré déjà pas mal d'oeuvres cinématographiques connues, sans vraiment pourtant avoir été reprise dans son intégralité. Point de frayeur à avoir donc si vous ne connaissez pas l'oeuvre originale, ni d'attente particulière dans le cas contraire. Je trouve qu'après l'œuvre majeure livrée par Alain Brion sur le tome précédent on retombe ici dans une BD graphiquement plus habituelle. C'est joli et assez bien rendu, avec un dynamisme bienvenu dans les rendus de mouvements mais cela ne transcende pas pour autant le récit. Côté histoire, attention, le format diptyque autorise ici Jean Pierre Pecau à nous livrer une embrouille bien plus touffue que ce que l'on a l'habitude, et à la fin de ce tome qui avance pourtant tambour battant il reste encore beaucoup de questions en suspens... Et c'est tant mieux que cette série s'accorde enfin un peu plus d'ambition en sortant du carcan parfois étriqué du one shot. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/androides-tome-11-marlowe-chapitre-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je vous avoue que j'ai été un brin déçu par cette adaptation d'un roman, mis en roman graphique par Cati Baur. Si j'avais beaucoup apprécié Vent Mauvais de cette auteure, je vous avoue que là, l'adaptation en roman graphique ne m'a pas apporté grand chose. C'est un sentiment diffus et difficile à expliquer, mais j'ai eu du mal à m'immerger dans cette histoire d'ados, là où je suis souvent très bon public de ce genre d'oeuvre. Alors cela n'en fait pas pour autant une mauvaise adaptation, loin s'en faut, le titre ayant pas mal de jolies qualités par ailleurs, au rang duquel on peut compter une histoire intéressante et sympa, des personnages pas si mal pensés, des questions soulevées loin d'être évidentes et le graphisme de Cati Baur. Mais il m'a manqué un petit supplément d'âme je crois.
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