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Titre de l'album : Ne lache pas ma main Scenariste de l'album : Fred Duval adaptant Michel Bussi Dessinateur de l'album : Didier Cassegrain Coloriste : Didier Cassegrain Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Quand Liane disparaît de l'hôtel, son mari, Martial, devient le coupable idéal. Désemparé, ne sachant comment prouver son innocence, il prend la fuite avec leur fille de 6 ans. Pour la police, cela sonne comme un aveu : la course-poursuite, au coeur de la nature luxuriante de l'île, est lancée. Une officier de police opiniâtre pourra-t-elle appréhender le suspect ? Après le succès de l'adaptation en bande dessinée de son roman Les Nymphéas noirs, Michel Bussi revient en compagnie de Fred Duval et Didier Cassegrain pour Ne lâche pas ma main, un thriller haletant au coeur de l'île de La Réunion. Critique : Très honnêtement, je ne me souviens plus combien de temps que cela fait qu'une BD ne m'avait pas happé comme cela, au point de me coucher tresss tard pour la finir, sans jamais avoir d'impression de fatigue. Je ne saurais dire qui du roman ou de la bas est le meilleur support, mais reste que cette lecture fut magique. Une enquête menée de main de maitre. Des rebondissements bien cachés. Des moments de drame et une conclusion qui nous satisfait, le tout porté par un dessin superbe. Un dessin qui réussi le difficile challenge d'allier la beauté, et le côté vacances de l'ile de la réunion tout en représentant le côté stressant et tendu de l'histoire. On est littéralement passionné par cette chasse à l'homme, sans jamais réussir à avoir une longueur d'avance sur l'histoire. Après le succès des Nymphéas Noirs, on aurait pu avoir peur que la comparaison plombe le ressenti. Il n'en est rien. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ne-lache-pas-ma-main?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Autrice cherche illustrateur(rice) pour Webtoon/manga
Ystorienne Histoire a posté un sujet dans Petites Annonces BD
Bienvenue à toutes et à tous ! Je m'appelle Ystorienne Histoire (nom de plume et pseudo évidemment) et je suis autrice amatrice à côté de mes études en histoire. J'ai cependant une plume généralement appréciée et ai déjà publié bon nombre d'histoires aimées par plusieurs lecteurs, parmi lesquelles celle-ci : Titre : La sorcière aux yeux émeraude Genre : fantasy/fantastique Public : tout public Format : un tome en plusieurs chapitres Style recherché : manga/webtoon Pitch : Emma Superbum, adolescente de treize ans, vit depuis qu'elle est bébé dans un orphelinat londonnien. Rejetée par ses camarades pour sa différence, elle désespère de trouver sa place en ce monde quand elle est soudainement adoptée. Elle découvre cependant rapidement que le mystérieux homme qui la prend sous son aile n'aspire pas à une quelconque vie familiale. . . Voici donc une rapide présentation de l'œuvre que je souhaite adapter en webtoon ou manga, selon la préférence de mon collaborateur. Je précise d'entrée de jeu qu'il ne s'agit pas d'une collaboration rémunérée (même si je promets de faire moitié moitié si par chance le projet apporte des revenus). C'est par passion, pour le plaisir de créer ensemble. Je peux cependant garantir un certain nombre de lecteurs et faire connaître un peu l'oeuvre dès sa sortie. Concernant les droits d'auteur c'est simple : j'ai les droits sur l'univers, l'intrigue, les personnages et l'illustrateur (rice) sur les dessins et illustrations. Je vous donne le lien pour accéder à l'histoire présentée plus haut : @Atelier_Auteurs https://www.atelierdesauteurs.com/text/866755555/la-sorciere-aux-yeux-emeraude Voici également le lien pour accéder à toutes mes histoires (si jamais l'envie vous prend d'en adapter une autre qui vous plaît plus, je suis ouverte à la discussion) : https://www.atelierdesauteurs.com/author/2122511982/ystorienne-histoire Je précise que parmi mes oeuvres figurent bon nombre de fanfictions de manga/anime. Elles ne sont pas à cibler si le but est de créer quelque chose de parfaitement original sur lequel nous aurions tous les droits, mais si l'un de vous souhaite les adapter, pas de soucis, qu'il me contacte :). Pour toutes questions ou candidatures, merci de répondre à cette annonce ou de m'écrire par mail : ybrose@outlook.fr ou en MP sur Twitter : https://twitter.com/ystorienne?t=dKDPxehx4QI1sWxzchgFkA&s=09 Merci d'avance !- 2 réponses
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Titre de l'album : Gone with the wind - Tome 1 Scenariste de l'album : Pierre Alary Dessinateur de l'album : Pierre Alary Coloriste : Pierre Alary Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Scarlett O'Hara, jeune fille d'une riche famille d'Atlanta au sud des Etats-Unis, connait une vie douce et confortable, menée au rythme de son caractère déterminé et audacieux. Lorsque la Guerre de Sécession débute en 1861, ses repères s'écroulent, et de lourdes responsabilités s'imposent à elle. Au milieu de la destruction et de la mort, Scarlett rêve pourtant d'amour : celui pour Ashley Wilkes, pourtant promis à une autre, et qu'elle porte secrètement depuis toujours. L'arrivée de Rhett Butler, homme sans foi ni loi, aussi immoral que séduisant, rebattra de nouveau les cartes dont la jeune fille dispose pour atteindre le bonheur. Avec son adaptation du célèbre roman de Margaret Mitchell et la formidable mise en images de ses personnages cultes, Pierre Alary signe une oeuvre prenante et magnifie ce récit intemporel. Critique : C'est peu dire que Pierre Alary est un auteur que je suis les yeux fermés. Ses dernières adaptations de mon traitre et retour à killybegs m'ont beaucoup plu, son Don Vega aussi. C'est un auteur complet, et au service d'une bonne histoire il excelle. Son adaptation d'Autant en emporte le vent est ici une franche réussite, alors même qu'il ne s'agit que du tome 1. Comme le film devenu depuis un classique, il nous restitue une Scarlett tour à tour infernale, insupportable puis attachante, courageuse et avant tout terriblement humaine et complexe. J'ai adoré. Le dessin est au diapason des drames et de l'Histoire en route dans le même temps. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Un classique pour faire découvrir un classique de la littérature. On a beau connaître mille fois l'histoire, on en redemande. Vite le tome 2 ! Autres infos : D'après le roman de Margaret Mitchell Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gone-with-the-wind-tome-1-250490?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Très honnêtement, je ne me souviens plus combien de temps que cela fait qu'une BD ne m'avait pas happé comme cela, au point de me coucher tresss tard pour la finir, sans jamais avoir d'impression de fatigue. Je ne saurais dire qui du roman ou de la bas est le meilleur support, mais reste que cette lecture fut magique. Une enquête menée de main de maitre. Des rebondissements bien cachés. Des moments de drame et une conclusion qui nous satisfait, le tout porté par un dessin superbe. Un dessin qui réussi le difficile challenge d'allier la beauté, et le côté vacances de l'ile de la réunion tout en représentant le côté stressant et tendu de l'histoire. On est littéralement passionné par cette chasse à l'homme, sans jamais réussir à avoir une longueur d'avance sur l'histoire. Après le succès des Nymphéas Noirs, on aurait pu avoir peur que la comparaison plombe le ressenti. Il n'en est rien.
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Titre de l'album : L'homme qui venait d'ailleurs Scenariste de l'album : Dan Watters , Walter Tevis Dessinateur de l'album : Dev Pramanik Coloriste : Dev Pramanik Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Envoyé sur la Terre pour en rapatrier l'eau qui peut sauver sa planète, un extraterrestre va utiliser son savoir et sa technologie pour arriver à ses fins. Parvenu au sommet de la réussite et séduit par la vie terrienne, il oublie le but de sa mission... L'adaptation du film culte de Nicholas Roeg avec David Bowie d'après le roman de Walter Tevis. L'adaptation en roman graphique du film culte de 1976 avec David Bowie et réalisé par Nicholas Roeg ! Basé sur le roman de Walter Tevis, ce récit de science-fiction voit l'extraterrestre Thomas Jerome Newton atterrir sur Terre à la recherche d'eau pour sauver sa planète mourante et toute sa population. Grâce à ses connaissances scientifiques avancées, Thomas devient incroyablement riche et utilise sa richesse pour chercher un moyen de transporter l'eau vers sa planète natale. Mais alors que sa mission sur Terre s'éternise, Thomas est séduit par les excès de notre monde sans se douter qu'il est devenu une cible d'intérêt pour le gouvernement américain ainsi que pour une sinistre société privée désireuse de l'exploiter... Critique : Je dois bien avouer ne pas avoir vu , ni connaître ce film devenu culte ,avec David Bowie tenant le rôle principal , en 1976 . Je n'étais pas né , mais est-ce une excuse , tant cette histoire semble intemporelle , et même avant-gardiste ? On pense à un autre chef d'oeuvre de SF sorti à l'époque et animé d'un esprit similaire : Soleil vert . J'ai donc plongé dans cette histoire de fiction pas comme les autres avec curiosité . D'emblée , on assiste au crash (atterrissage) de notre "alien" aux yeux vairons . Pas d'aéronef ou autre ovni , on reste dans le subjectif . L'humanoïde ne perd pas de temps et débute immédiatement sa quête : trouver et ramener de l'eau pour sa planète . Sauf que , pour arriver à ses fins , il faut de l'argent ! Il va ainsi profiter de son avancée technologique supérieure et lancer des brevets innovants sur le marché mondial . La cupidité de l'homme va resurgir et influencer l'extra-terrestre jusque dans ses profonds retranchements ... Ajoutez à cela que sa famille lui manque ! Vous l'aurez compris ,on est pas dans de la SF pure et dure , il s'agit ici du parcours d'un self made "man" , son ascension et sa chute dans les méandres de l'humanité et ses vices . Le dessin ultra-réaliste de Dev Pramanik convient à merveille au sujet . Ses couleurs chaudes surgissent des pages et il réalise cependant des ombrages puissants , comme pour mieux souligner la noirceur du sujet . Les regards des protagonistes sont intenses ,autant que les échanges verbaux , et bien entendu , le "héros" possède les traits de feu David Bowie 😉 Une lecture intense , portée par un sujet contemporain , qui viendra garnir les étagères des fans du film et autres amateurs de SF "réelle" . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-venait-d-ailleurs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je dois bien avouer ne pas avoir vu , ni connaître ce film devenu culte ,avec David Bowie tenant le rôle principal , en 1976 . Je n'étais pas né , mais est-ce une excuse , tant cette histoire semble intemporelle , et même avant-gardiste ? On pense à un autre chef d'oeuvre de SF sorti à l'époque et animé d'un esprit similaire : Soleil vert . J'ai donc plongé dans cette histoire de fiction pas comme les autres avec curiosité . D'emblée , on assiste au crash (atterrissage) de notre "alien" aux yeux vairons . Pas d'aéronef ou autre ovni , on reste dans le subjectif . L'humanoïde ne perd pas de temps et débute immédiatement sa quête : trouver et ramener de l'eau pour sa planète . Sauf que , pour arriver à ses fins , il faut de l'argent ! Il va ainsi profiter de son avancée technologique supérieure et lancer des brevets innovants sur le marché mondial . La cupidité de l'homme va resurgir et influencer l'extra-terrestre jusque dans ses profonds retranchements ... Ajoutez à cela que sa famille lui manque ! Vous l'aurez compris ,on est pas dans de la SF pure et dure , il s'agit ici du parcours d'un self made "man" , son ascension et sa chute dans les méandres de l'humanité et ses vices . Le dessin ultra-réaliste de Dev Pramanik convient à merveille au sujet . Ses couleurs chaudes surgissent des pages et il réalise cependant des ombrages puissants , comme pour mieux souligner la noirceur du sujet . Les regards des protagonistes sont intenses ,autant que les échanges verbaux , et bien entendu , le "héros" possède les traits de feu David Bowie 😉 Une lecture intense , portée par un sujet contemporain , qui viendra garnir les étagères des fans du film et autres amateurs de SF "réelle" .
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C'est peu dire que Pierre Alary est un auteur que je suis les yeux fermés. Ses dernières adaptations de mon traitre et retour à killybegs m'ont beaucoup plu, son Don Vega aussi. C'est un auteur complet, et au service d'une bonne histoire il excelle. Son adaptation d'Autant en emporte le vent est ici une franche réussite, alors même qu'il ne s'agit que du tome 1. Comme le film devenu depuis un classique, il nous restitue une Scarlett tour à tour infernale, insupportable puis attachante, courageuse et avant tout terriblement humaine et complexe. J'ai adoré. Le dessin est au diapason des drames et de l'Histoire en route dans le même temps. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Un classique pour faire découvrir un classique de la littérature. On a beau connaître mille fois l'histoire, on en redemande. Vite le tome 2 !
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3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme. Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle. Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante. Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons.
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Titre de l'album : Miss Charity - Tome 2 - Le petit théâtre de la vie Scenariste de l'album : Loïc Clément Dessinateur de l'album : Anne Montel Coloriste : Anne Montel Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : À 15 ans, Charity n'est plus vraiment une enfant. Tandis que sa mère songe à la faire entrer dans le monde, la jeune fille curieuse peine à trouver ses marques dans la vie. Loin de ses précepteurs Herr Schmall et Blanche, plongée en pleine tragédie, ses passions d'antan ne suffisent plus à la stimuler complètement. Charity va dès lors découvrir les joies de l'insouciance auprès d'Ann, sa cousine frivole, mais sera également confrontée aux moments douloureux de l'existence avec son pauvre cousin Philip et l'intense Tabitha. Critique : 3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme. Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle. Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante. Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons. Autres infos : Adaptation du roman de Marie-Aude Murail Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/miss-charity-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et hop voici le second tome de cette trilogie, adaptée d'un roman de Pierre lemaitre, l'un des maitres français du Polar. On plonge ici dans les rouages des grandes entreprises et dans leurs dysfonctionnements en ressources humaines dont l'intrigue va se servir pour nous brosser un polar efficace et crédible. Les personnages sont toujours très cohérents et le dessin de Giuseppe Liotti est bon pour nous restituer cette ambiance de huis clos qui constitue l'un des arcs narratif de l'intrigue. Ce tome 2 fait bien avancer les choses, et l'on sent le dénouement approcher, avec la révélation d'une partie des rouages du "crime". On a hâte de lire la fin de cette histoire dans le prochain tome ! Vite !
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Titre de l'album : Cadres noirs - Tome 2 - Pendant Scenariste de l'album : Pascal Bertho Dessinateur de l'album : Giuseppe Liotti Coloriste : Gaetan Georges Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Alain Delambre est un cadre de 57 ans anéanti par quatre années de chômage sans espoir. Quand l'opportunité d'un entretien d'embauche pour un grand groupe s'offre à lui, il n'hésite pas à s'impliquer corps et âme dans la méthode de recrutement quelque peu étrange : un jeu de rôles sous forme de prise d'otages, qui tourne mal et le fait se retrouver en prison. Incarcéré dans l'attente de son jugement, il tente de justifier ses actes auprès de l'opinion publique, et de maintenir les liens avec sa famille dévastée par le drame. Ses méthodes interpellent cependant les industriels responsables de sa situation : et si Alain Delambre avait tout planifié dès le début... ? Critique : Et hop voici le second tome de cette trilogie, adaptée d'un roman de Pierre lemaitre, l'un des maitres français du Polar. On plonge ici dans les rouages des grandes entreprises et dans leurs dysfonctionnements en ressources humaines dont l'intrigue va se servir pour nous brosser un polar efficace et crédible. Les personnages sont toujours très cohérents et le dessin de Giuseppe Liotti est bon pour nous restituer cette ambiance de huis clos qui constitue l'un des arcs narratif de l'intrigue. Ce tome 2 fait bien avancer les choses, et l'on sent le dénouement approcher, avec la révélation d'une partie des rouages du "crime". On a hâte de lire la fin de cette histoire dans le prochain tome ! Vite ! Autres infos : D'après le roman de Pierre Lemaître Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cadres-noirs-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nous l'évoquions hier avec l'ami @Kevin Nivek, M. Dorison est en train de passer un cap sérieux cette année. Il est désormais pour moi l'un des scénaristes les plus intéressants de la bd franco belge car il n'y a pas de hasard, on ne peut être derrière Le troisième Testament, Long John Silver, Aristophania, Undertaker, Goldorak, 1629 et Le château des animaux sans être un génie de la BD. Oui il s'agit parfois d'adaptation, mais quand bien même ! Je tenais ici à lui rendre hommage, car par rapport à l'ensemble de son oeuvre il me semble qu'on ne lui tire pas assez notre chapeau. Le château des animaux est d'ailleurs un bon exemple pour montrer toute l'étendue de son talent puisqu'à partir d'une nouvelle, assez forte philosophiquement et politiquement parlant, mais assez pauvre en romanesque, il arrive à nous livrer une fresque aussi passionnante qu'enrichissante. Et si certains lecteurs semblent râler après ce tome 3 plus philosophique, c'est à mon sens oublier un peu vite toutes les pistes de réflexion proposées dans cet album. La fin approchera par ailleurs bien assez vite puisque le tome 4 est annoncé comme le dernier. Passons maintenant à l'éloge du talent de Félix Delep. Que c'est beau, parfois simple pour mettre en avant ses protagonistes, parfois plus détaillé pour nous parler de la vie du château, ses animaux sont expressifs et fabuleux, on s'attache à nos personnages, on leur prête des caractères, on en oublie qu'ils sont des animaux. Parfait. Sa mise en couleur toute en finesse et en respect des saisons est lumineuse. Bref, l'une de mes séries coup de coeur assurément. On réfléchit, on se révolte, on s'attache à nos personnages, et on a hâte d'en lire le dénouement, que demander de plus ?
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Titre de l'album : Le château des animaux - Tome 3 - La nuit des justes Scenariste de l'album : Xavier Dorison Dessinateur de l'album : Félix Delep Coloriste : Félix Delep Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Avec le lapin César et le vieux rat Azélar, Miss B doit convaincre les animaux de ne surtout pas céder à la violence pour mettre fin au règne de Silvio... Au château, la dictature continue. Grâce aux efforts de Miss B, les animaux se remobilisent avec peine pour faire renaître, en même temps que le printemps, le mouvement pacifiste des Marguerites. Mais Silvio ne l’entend certainement pas de cette oreille, et le taureau dictateur en a sous le sabot pour conserver son pouvoir. Toujours aidé par sa cruelle milice canine, il décide de faire embastiller les animaux rebelles au donjon. Qu’à cela ne tienne : Miss B et ses amis répondront une nouvelle fois par la ruse… et la solidarité ! Critique : Nous l'évoquions hier avec l'ami @Kevin Nivek, M. Dorison est en train de passer un cap sérieux cette année. Il est désormais pour moi l'un des scénaristes les plus intéressants de la bd franco belge car il n'y a pas de hasard, on ne peut être derrière Le troisième Testament, Long John Silver, Aristophania, Undertaker, Goldorak, 1629 et Le château des animaux sans être un génie de la BD. Oui il s'agit parfois d'adaptation, mais quand bien même ! Je tenais ici à lui rendre hommage, car par rapport à l'ensemble de son oeuvre il me semble qu'on ne lui tire pas assez notre chapeau. Le château des animaux est d'ailleurs un bon exemple pour montrer toute l'étendue de son talent puisqu'à partir d'une nouvelle, assez forte philosophiquement et politiquement parlant, mais assez pauvre en romanesque, il arrive à nous livrer une fresque aussi passionnante qu'enrichissante. Et si certains lecteurs semblent râler après ce tome 3 plus philosophique, c'est à mon sens oublier un peu vite toutes les pistes de réflexion proposées dans cet album. La fin approchera par ailleurs bien assez vite puisque le tome 4 est annoncé comme le dernier. Passons maintenant à l'éloge du talent de Félix Delep. Que c'est beau, parfois simple pour mettre en avant ses protagonistes, parfois plus détaillé pour nous parler de la vie du château, ses animaux sont expressifs et fabuleux, on s'attache à nos personnages, on leur prête des caractères, on en oublie qu'ils sont des animaux. Parfait. Sa mise en couleur toute en finesse et en respect des saisons est lumineuse. Bref, l'une de mes séries coup de coeur assurément. On réfléchit, on se révolte, on s'attache à nos personnages, et on a hâte d'en lire le dénouement, que demander de plus ? Autres infos : Adaptation de la Ferme des animaux de Georges Orwell Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-chateau-des-animaux-tome-3-la-nuit-des-justes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité.
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Titre de l'album : La tresse Scenariste de l'album : Lylian Dessinateur de l'album : Algésiras Coloriste : Algésiras Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Trois continents, trois vies, trois destins entremêlés, tissés, entrelacés dans une fresque humaniste et moderne. Des tréfonds de L'Inde pauvre aux immenses buildings canadiens, en passant par la flamboyante Sicile, le destin de Smita, Sarah et Giuila, liées sans le savoir, tisse une tresse d'espoir et de solidarité. Un voyage au coeur de la condition des femmes du monde moderne et un hommage à toutes celles qui se battent pour leur liberté. Critique : J'avais lu le roman de Laetitia Colombani dont est tirée cette adaptation mais je vous avoue avoir eu du mal à en comprendre le succès total. J'étais un peu passé à côté de cette histoire partagée entre 3 personnages sur 3 continents différents pourtant bien écrite et bien pensée. Autant vous dire tout de suite que la bd m'a laissé la même impression, son adaptation restant de mes souvenirs très fidèle au roman. Le dessin d'Algésiras est propre et adapté à ce genre d'ouvrage, mais il n'a pas su apporter non plus pour moi le supplément d'âme qui m'avait déjà manqué à la lecture du roman. J'en ressors donc un peu désappointé, mais je ne doute pas que les amateurs du roman où ceux qui n'ont pas eu l'occasion de le découvrir risquent fort d'y jeter un oeil et de ne pas être déçus puisque cette adaptation reste de qualité. Autres infos : D'après le roman de Laetitia Colombani Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-tresse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Celui là quand il est arrivé, ma chérie s'est jetée dessus. Me demandez pas pourquoi, ce n'est pas comme si elle ne voyait pas passer beaucoup de livres, de romans graphiques ou de bd à la maison... Mais elle a choisi celui-ci et l'a dévoré d'une traite aussi tôt. Avec une petite larmichette à certains moments et complètement absorbée. Alors moi je n'ai pas lu le livre dont c'est l'adaptation, mais quand elle me l'a enfin rendu et que j'ai pu le lire, j'ai été scotché comme elle. Evidemment les problématiques évoquées ici sont plus de l'ordre du féminin, mais cela n'en rend pas moins sa lecture indispensable aussi aux lecteurs masculins. Oui ce chœur des femmes est une claque magistrale, une belle histoire qu'il serait dommage de rater en 2021 car je ne suis pas sur que nous retrouverons une lecture aussi marquante cette année. L'adaptation d'Aude Mermilliod m'a parue sans failles, juste et transmettant ce qu'il fallait d'émotions. J'ai adoré le lire, et je ne peux que vous le recommander, que vous soyez ou non une femme ou un médecin.
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Titre de l'album : Le chœur des femmes Scenariste de l'album : Aude Mermilliod Dessinateur de l'album : Aude Mermilliod Coloriste : Aude Mermilliod Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Jean, major de promo et interne à l'hôpital, doit faire un stage en soins gynécologiques aux côtés du docteur Karma. Mais elle veut faire de la chirurgie, et non écouter des femmes parler d'elles-mêmes et de leur corps ! Elle se désespère de passer son temps auprès de ce médecin qui privilégie l'écoute à la technique. Contraception, maternité, violences conjugales, avortements... de consultations en témoignages, Jean pourrait bien pourtant changer sa vision de la médecine. Une adaptation sensible et puissante du roman culte de Martin Winckler. Critique : Celui là quand il est arrivé, ma chérie s'est jetée dessus. Me demandez pas pourquoi, ce n'est pas comme si elle ne voyait pas passer beaucoup de livres, de romans graphiques ou de bd à la maison... Mais elle a choisi celui-ci et l'a dévoré d'une traite aussi tôt. Avec une petite larmichette à certains moments et complètement absorbée. Alors moi je n'ai pas lu le livre dont c'est l'adaptation, mais quand elle me l'a enfin rendu et que j'ai pu le lire, j'ai été scotché comme elle. Evidemment les problématiques évoquées ici sont plus de l'ordre du féminin, mais cela n'en rend pas moins sa lecture indispensable aussi aux lecteurs masculins. Oui ce chœur des femmes est une claque magistrale, une belle histoire qu'il serait dommage de rater en 2021 car je ne suis pas sur que nous retrouverons une lecture aussi marquante cette année. L'adaptation d'Aude Mermilliod m'a parue sans failles, juste et transmettant ce qu'il fallait d'émotions. J'ai adoré le lire, et je ne peux que vous le recommander, que vous soyez ou non une femme ou un médecin. Autres infos : Adapté du roman de Martin Wickler Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-choeur-des-femmes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Idiss Scenariste de l'album : Richard Malka Dessinateur de l'album : Fred Bernard Coloriste : Fred Bernard Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : "J'ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie, ni une étude de la condition des immigrés juifs de l'Empire russe venus à Paris avant 1914. Il est simplement le récit d'une destinée singulière à laquelle j'ai souvent rêvé. Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d'amour de son petit-fils". Robert Badinter. Richard Malka et Fred Bernard s'emparent de ce récit poignant et intime pour en livrer une interprétation lumineuse tout en pudeur et à l'émotion intacte. Critique : Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous. Autres infos : Adaptation du Roman de Robert Badinter Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/idiss?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Idiss est une sublime fresque mise en image par Fred Bernard sur le destin des juifs Russes entre 1880 et 1945. Adapté du roman éponyme de Robert Badinter, Idiss est presque la biographie de sa grand mère. On imagine toute la pudeur et la délicatesse de ce roman, qui à l'heure d'aborder des sujets dramatiques, le fait avec bienveillance, en s'attachant avant tout aux femmes et aux hommes et en faisant ressortir d'eux le meilleur, sans pour autant les déïfer. C'est un très bel exercice d'équilibriste que se livrent la les auteurs, dont le résultat ne manquera pas de vous plaire et de vous marquer tant Fred Bernard a su nous proposer une adptation graphique touchante, et qui rend un vrai hommage à la tendresse des mots de Robert Badinter et de Rochard Malka. Idiss est de ces fresques romanesques qui nous livre par l'aperçu d'un destin ordinaire, un bout de la grande Histoire. Educatif, puissant, et terriblement d'actualité, il serait une erreur majeur de passer outre, car si le thème du judaïsme peut être clivant en ces temps troublés, ce n'en est pas là l'objet puisque cet ouvrage pourrait être adapté à beaucoup d'autres persécutions, religieuses ou non. je ne peux que vous recommander la lecture de ce morceau d'histoire, enfin à la portée de tous.
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Après mon coup de coeur documentaire de l'année, voici l'un de mes coups de coeur en roman graphique "feel good" de l'année. Il faut dire que l'idée de départ m'a tout de suite emballé. Et fait percuter. Mais c'est beau, c'est intelligent, humain et bien réalisé. Que demander de plus ? Une réflexion ? Elle vous est fournie avec en prime j'imagine quelques séquences nostalgie, de la projection facile, et des émotions fortes inévitables dans le destin de Samuel nous parlera nécessairement à un moment ou à un autre. Je me suis régalé, et c'est une très belle adaptation même si je n'en connaissais pas le livre de base de Cyril Massarotto.
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Titre de l'album : Quelqu'un à qui parler Scenariste de l'album : Gregory Panaccione Dessinateur de l'album : Gregory Panaccione Coloriste : Gregory Panaccione Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Samuel broie du noir. Et il y a de quoi ! Il est célibataire, vit dans un petit appartement sous un toit de Paris et se morfond dans un travail qui ne le passionne pas... Seul chez lui le soir de son anniversaire, Samuel s'amuse à appeler le seul numéro qu'il connait par coeur, celui de sa maison d'enfance. À sa grande surprise, quelqu'un décroche : lui-même. Le petit Samuel, 10 ans, qui rêve d'être footballeur, de voyager et d'écrire des romans pour impressionner les filles... Comment garder la tête haute quand on doit avouer à l'enfant qu'on était qu'on n'a réalisé aucun de ses rêves ? Il est temps pour Samuel de reprendre sa vie en main... Critique : Après mon coup de coeur documentaire de l'année, voici l'un de mes coups de coeur en roman graphique "feel good" de l'année. Il faut dire que l'idée de départ m'a tout de suite emballé. Et fait percuter. Mais c'est beau, c'est intelligent, humain et bien réalisé. Que demander de plus ? Une réflexion ? Elle vous est fournie avec en prime j'imagine quelques séquences nostalgie, de la projection facile, et des émotions fortes inévitables dans le destin de Samuel nous parlera nécessairement à un moment ou à un autre. Je me suis régalé, et c'est une très belle adaptation même si je n'en connaissais pas le livre de base de Cyril Massarotto. Autres infos : D'après le roman de Cyril Massarotto Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quelqu-un-a-qui-parler?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ah que j'ai aimé ma semaine de lecture. Après les chimères de Vénus que je n'attendais pas, voici que ce Tarzan dont je me méfiais me replonge également dans de doux souvenirs. Oui il y a dans cette adaptation un écho qui m'a renvoyé à des samedis après midi passé sous la garde attentive et bienveillante de mon grand-père à regarder les films de Tarzan joué par Johnny Weissmuller. Les paysages de cette Afrique sauvage et envoutante, de cette époque d'explorateur et d'aventuriers me revenaient au fil des pages. Les affrontements dantesques également. L'adaptation de Christophe Bec est juste parfaite. En refermant le livre j'ai eu envie que les auteurs aient pris encore plus leur temps pour nous livrer cette histoire mais il faut reconnaitre que non, le propos est très bien ainsi là où des longueurs auraient pu sinon apparaitre. Une belle maitrise narrative donc dans l'exercice délicat de l'adaptation littéraire. Les dessins de Stevan Subic sont eux parfaits. Pleins de fureur, de rage, d'émotions, et de noirceur quand le besoin s'en fait ressentir, les scènes d'actions sont maitrisées et l'ambiance tellement réussie qu'on finit comme Tarzan par n'attendre que son retour dans la jungle. Petit bémol ceci dit, je trouve que Tarzan et notamment son visage est représenté de manière bien trop impersonnelle. En conclusion vous m'aurez compris, cette BD est idéale pour faire découvrir à vos ados Tarzan, et en profiter pour vous pour le redécouvrir dans une adaptation qui me semble aussi sérieuse et fidèle qu'enthousiasmante et réussie ! Vivement que ce duo se penche sur le prochain Conan ! A noter que pour ne rien gâcher, la couverture, que je trouve très réussie est l'œuvre de l'immense Eric Bourgier (Servitude). OooOOoooo0000ooooh ooooohhhhOOOOhhhhh ooooooooOOOOOOoooooo (c'est mieux avec le son : écoutez ça à 33'20)
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Titre de l'album : Tarzan - Seigneur de la jungle Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Stevan Subic Coloriste : Hugo Sebastian Facio Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : XIXe siècle. Partis en bateau depuis l'Angleterre, Lord John et Lady Alice Greystoke s'échouent sur les côtes de l'Afrique équatoriale. Alice donne peu après naissance à un fils. A la mort de ses parents, il sera élevé par les grands singes et deviendra Tarzan. Le jeune homme sera partagé entre la vie brutale de la jungle et les codes stricts de l'aristocratie anglaise... Critique : Ah que j'ai aimé ma semaine de lecture. Après les chimères de Vénus que je n'attendais pas, voici que ce Tarzan dont je me méfiais me replonge également dans de doux souvenirs. Oui il y a dans cette adaptation un écho qui m'a renvoyé à des samedis après midi passé sous la garde attentive et bienveillante de mon grand-père à regarder les films de Tarzan joué par Johnny Weissmuller. Les paysages de cette Afrique sauvage et envoutante, de cette époque d'explorateur et d'aventuriers me revenaient au fil des pages. Les affrontements dantesques également. L'adaptation de Christophe Bec est juste parfaite. En refermant le livre j'ai eu envie que les auteurs aient pris encore plus leur temps pour nous livrer cette histoire mais il faut reconnaitre que non, le propos est très bien ainsi là où des longueurs auraient pu sinon apparaitre. Une belle maitrise narrative donc dans l'exercice délicat de l'adaptation littéraire. Les dessins de Stevan Subic sont eux parfaits. Pleins de fureur, de rage, d'émotions, et de noirceur quand le besoin s'en fait ressentir, les scènes d'actions sont maitrisées et l'ambiance tellement réussie qu'on finit comme Tarzan par n'attendre que son retour dans la jungle. Petit bémol ceci dit, je trouve que Tarzan et notamment son visage est représenté de manière bien trop impersonnelle. En conclusion vous m'aurez compris, cette BD est idéale pour faire découvrir à vos ados Tarzan, et en profiter pour vous pour le redécouvrir dans une adaptation qui me semble aussi sérieuse et fidèle qu'enthousiasmante et réussie ! Vivement que ce duo se penche sur le prochain Conan ! A noter que pour ne rien gâcher, la couverture, que je trouve très réussie est l'œuvre de l'immense Eric Bourgier (Servitude). OooOOoooo0000ooooh ooooohhhhOOOOhhhhh ooooooooOOOOOOoooooo (c'est mieux avec le son : écoutez ça à 33'20) Autres infos : Adaptation du premier roman de Tarzan de Edgar Rice Burroughs Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tarzan-tome-1-origines?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Vous avez aimé la fraicheur et l'univers des Artilleuses ? Vous cherchez un univers innovant alliant la Belle époque et les mythes et légendes ? Ce Paris des merveilles est définitivement pour vous. Après la présentation de l'univers avec les Artilleuses, Drakoo s'adapte à un gros morceaux avec l'adaptation de la trilogie phare de Pierre Revel : Le Paris des merveilles. Avec deux albums par tome si le succès du premier dytique est au rendez-vous, ce dont je ne doute pas. En effet, sans connaître l'œuvre original, Étienne Willem et Pierre Revel nous livre ici une superbe BD d'aventure dans un univers magique super dense. Prenez Silas Corey (rien que ca), ajoutez y des fées, ogres et autres, de la magie et un personnage principal charismatique et vous aurez exactement le premier tome du Paris des merveilles. Si cet album n'atteint pas la note principale, c'est uniquement parce que la trame principale ressemble un peu trop, sur ce début d'enquête, à celle des Artilleuses, vu au travers d'un enquêteur et non des voleuses. Je pense que ceux qui ont lu les livres ont eu cette sensation en lisant les Artilleuses... Mais si vous n'avez pas lu les Artilleuses, et que comme moi, vous aimez la littérature fantastique, c'est plus un 4.5 qu'un 4. Cerise sur le gâteau, on vous fait gagner ce tome sur twitter 😉
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Titre de l'album : Le paris des merveilles t1/2 Scenariste de l'album : Étienne Willem d'apres Pierre Pevel Dessinateur de l'album : Étienne Willem Coloriste : Étienne Willem Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Bienvenue dans le Paris des Merveilles ! Nous sommes en 1908. Mage et gentleman, Louis Denizart Hippolyte Griffont se voit confier une enquête délicate : démasquer un tricheur usant de magie pour écumer un élégant cercle de jeu parisien. Parallèlement, il se trouve plongé au coeur d'une affaire d'état impliquant l'OutreMonde. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu'une très séduisante fée renégate, espionne et cambrioleuse à ses heures, refait surface... Critique : Vous avez aimé la fraicheur et l'univers des Artilleuses ? Vous cherchez un univers innovant alliant la Belle époque et les mythes et légendes ? Ce Paris des merveilles est définitivement pour vous. Après la présentation de l'univers avec les Artilleuses, Drakoo s'adapte à un gros morceaux avec l'adaptation de la trilogie phare de Pierre Revel : Le Paris des merveilles. Avec deux albums par tome si le succès du premier dytique est au rendez-vous, ce dont je ne doute pas. En effet, sans connaître l'œuvre original, Étienne Willem et Pierre Revel nous livre ici une superbe BD d'aventure dans un univers magique super dense. Prenez Silas Corey (rien que ca), ajoutez y des fées, ogres et autres, de la magie et un personnage principal charismatique et vous aurez exactement le premier tome du Paris des merveilles. Si cet album n'atteint pas la note principale, c'est uniquement parce que la trame principale ressemble un peu trop, sur ce début d'enquête, à celle des Artilleuses, vu au travers d'un enquêteur et non des voleuses. Je pense que ceux qui ont lu les livres ont eu cette sensation en lisant les Artilleuses... Mais si vous n'avez pas lu les Artilleuses, et que comme moi, vous aimez la littérature fantastique, c'est plus un 4.5 qu'un 4. Cerise sur le gâteau, on vous fait gagner ce tome sur twitter 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-paris-des-merveilles-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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