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  1. Titre de l'album : Au coeur du désert Scenariste de l'album : Maryse Charles Dessinateur de l'album : Jean-François Charles Coloriste : Jean-François Charles Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : À peine nommé officier, le lieutenant Norman Pyle, est chargé d'une mission particulièrement périlleuse. Il doit retrouver et ramener un ancien colonel de l'armée, héros de guerre et tacticien redoutable. Il a pris la tête d'une bande d'Apaches rebelles et se terre dans une mesa au coeur de Monument Valley. Le roman culte, Au coeur des ténèbres, de Joseph Conrad, adapté en western. Critique : J'aime vraiment la collection "Signé" du Lombard par son approche éditoriale. On retrouve toujours une lecture marquante et des auteurs qui, on le ressent, prenne beaucoup de plaisir à élaborer des créations plus personnelles. Au coeur du désert est l'adaptation d'un roman culte, certes, mais que je n'avais pas lu pour autant. Je ne vous parlerai donc pas des différences avec l'oeuvre d'origine. Par contre on est sur un Western, même s'il n'est pas forcément des plus classiques, et là j'ai bien les références. N'en déplaise aux malheureux et vicieux admirateurs de videurs manchots qui trainent leur guêtres sur ce forum. Ici on est sur deux choses particulières qui viennent se croiser : le rapport à la civilisation et donc à la guerre, mais aussi le rapport à cet Ouest encore sauvage et donc à la nature. Le points central étant pour moi la sauvagerie naturelle de l'homme autour de laquelle va s'articuler ces deux réflexions. Un certain détachement s'empare du récit, le narrateur semblant lui même spectateur de sa propre histoire, cela nous place de facto assez souvent dans une position d'observateur médusé de ces tranches de violences inouïes et souvent gratuites. Le dessin est également à l'image du récit, semblant parfois prendre un peu de distance avec ses personnages, mais nous ramenant sans cesse à ces paysages et à cette violence. J'ai aimé le traitement de cette histoire, surprenante à plus d'un titre, dont la fin est remarquable de justesse et qui nous entraine sur des réflexions justes et douloureuses sur notre monde et le fonctionnement des hommes. Autres infos : Adapté du roman culte de Joseph Conrad Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. The_PoP

    Au coeur du désert

    J'aime vraiment la collection "Signé" du Lombard par son approche éditoriale. On retrouve toujours une lecture marquante et des auteurs qui, on le ressent, prenne beaucoup de plaisir à élaborer des créations plus personnelles. Au coeur du désert est l'adaptation d'un roman culte, certes, mais que je n'avais pas lu pour autant. Je ne vous parlerai donc pas des différences avec l'oeuvre d'origine. Par contre on est sur un Western, même s'il n'est pas forcément des plus classiques, et là j'ai bien les références. N'en déplaise aux malheureux et vicieux admirateurs de videurs manchots qui trainent leur guêtres sur ce forum. Ici on est sur deux choses particulières qui viennent se croiser : le rapport à la civilisation et donc à la guerre, mais aussi le rapport à cet Ouest encore sauvage et donc à la nature. Le points central étant pour moi la sauvagerie naturelle de l'homme autour de laquelle va s'articuler ces deux réflexions. Un certain détachement s'empare du récit, le narrateur semblant lui même spectateur de sa propre histoire, cela nous place de facto assez souvent dans une position d'observateur médusé de ces tranches de violences inouïes et souvent gratuites. Le dessin est également à l'image du récit, semblant parfois prendre un peu de distance avec ses personnages, mais nous ramenant sans cesse à ces paysages et à cette violence. J'ai aimé le traitement de cette histoire, surprenante à plus d'un titre, dont la fin est remarquable de justesse et qui nous entraine sur des réflexions justes et douloureuses sur notre monde et le fonctionnement des hommes.
  3. Titre de l'album : La main du diable Scenariste de l'album : Rodolphe Dessinateur de l'album : Griffo Coloriste : Griffo Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : 1892, à bord du Caldonia, l'écrivain Robert-Louis Stevenson rencontre un certain Charles Dawson, un admirateur très fortuné qui lui raconte son étrange histoire. Dawson doit sa fortune à une main momifiée qui passe pour être celle du Diable, lui-même. Celui qui la possède voit réaliser le moindre de ses souhaits. Mais, s'il meurt sans avoir réussi à s'en défaire, il est envoyé brûler dans les flammes de l'enfer. Il doit donc la vendre avant son décès, mais à un prix inférieur à celui payé par le précédent propriétaire. Dawson précise que son histoire n'est pas encore finie, mais qu'il ne manquera pas de venir en narrer l'épilogue à Stevenson. Arrivera-t-il à céder la main avant de rendre son dernier souffle ? Les deux hommes se reverront-ils pour découvrir la fin de l'histoire ? Seul le Diable le sait... Critique : L'éditeur belge s'impose vraiment en fer de lance du style "franco-belge" avec une nouvelle fois le duo Griffo/Rodolphe en figures emblématiques de ce format BD. L'un français, Rodolphe au scénario et Griffo le belge avec sa patte graphique délicate et précise. Leur association avait déjà sorti chez le même éditeur Marie et les esprits ( un nouveau projet dans la même veine est en cours 😉 ), en attendant ils adaptent une nouvelle de l'écrivain Stevenson sur fond de malédiction ! Exit donc les pirates et Long John Silver, pour cette curieuse main du diable qui exauce tous vos voeux, à la seule condition d'être en mesure de la revendre à un prix inférieur à celui d'achat ! Symbolique étonnante quand on sait qu'un des premiers voeux souhaités est le plus souvent l'accession à la richesse ! Charles Dawson endosse le rôle de l'infortuné héros de cette histoire et va apprendre à ses dépends comment vivre avec cette malédiction "opportune". Car vous vous doutez bien qu'avec un nom pareil, cette "main du diable" ne va pas se contenter de réaliser tous vos souhaits sans contreparties ! Comment tout ceci peut bien finir ?? Vous le découvrirez au fil d'une lecture plaisante, imagée par un trait doux à l'aquarelle subtile. Rodolphe fait des merveilles une nouvelle fois et nous gratifie de son talent avec une grande diversité de lieux et d'ambiances exotiques ou marquées par l'élégance des boudoirs anglais. Alors, prendrez-vous cette main pour parvenir à la réussite totale ? Quelle réussite d'ailleurs ? 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-main-du-diable/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    La main du diable

    L'éditeur belge s'impose vraiment en fer de lance du style "franco-belge" avec une nouvelle fois le duo Griffo/Rodolphe en figures emblématiques de ce format BD. L'un français, Rodolphe au scénario et Griffo le belge avec sa patte graphique délicate et précise. Leur association avait déjà sorti chez le même éditeur Marie et les esprits ( un nouveau projet dans la même veine est en cours 😉 ), en attendant ils adaptent une nouvelle de l'écrivain Stevenson sur fond de malédiction ! Exit donc les pirates et Long John Silver, pour cette curieuse main du diable qui exauce tous vos voeux, à la seule condition d'être en mesure de la revendre à un prix inférieur à celui d'achat ! Symbolique étonnante quand on sait qu'un des premiers voeux souhaités est le plus souvent l'accession à la richesse ! Charles Dawson endosse le rôle de l'infortuné héros de cette histoire et va apprendre à ses dépends comment vivre avec cette malédiction "opportune". Car vous vous doutez bien qu'avec un nom pareil, cette "main du diable" ne va pas se contenter de réaliser tous vos souhaits sans contreparties ! Comment tout ceci peut bien finir ?? Vous le découvrirez au fil d'une lecture plaisante, imagée par un trait doux à l'aquarelle subtile. Rodolphe fait des merveilles une nouvelle fois et nous gratifie de son talent avec une grande diversité de lieux et d'ambiances exotiques ou marquées par l'élégance des boudoirs anglais. Alors, prendrez-vous cette main pour parvenir à la réussite totale ? Quelle réussite d'ailleurs ? 😉
  5. Titre de l'album : Le Mystère Henri Pick Scenariste de l'album : Pascal Bresson, David Foenkinos Dessinateur de l'album : Ilaria Tebaldini Coloriste : Ilaria Tebaldini Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Delphine Despero est une jeune éditrice prometteuse. En visite à Crozon, elle découvre une bibliothèque pour le moins insolite puisqu'elle possède un rayon unique en son genre où les auteurs peuvent déposer leurs manuscrits de romans refusés... C'est en fouillant ses étagères que Delphine met la main sur un chef d'oeuvre d'une rare virtuosité. Son titre : Les Dernières heures d'une histoire d'amour. Son auteur : un certain Henri Pick, pizzaiolo de son état. Sitôt publié, le roman rencontre un vif succès. Mais son auteur étant décédé depuis quelques années déjà, de nombreuses zones d'ombre demeurent : qui était ce mystérieux Henri Pick ? Quelles étaient ses motivations ? Cet ouvrage est-il la révélation d'un génie inconnu ou une supercherie absolue ? Très vite, le succès littéraire devient un véritable phénomène. Les théories les plus fantasques vont bon train et journalistes, éditeurs et badauds se ruent dans le restaurant du plus célèbre des écrivains-pizzaiolos. Critique : Le best-seller de l'écrivain David a été adapté en roman graphique de très belle manière par un talentueux duo franco-italien ! Pascal Bresson le scénariste bien connu de l'éditeur La boîte à bulles pour La rafle d'Izieu paru en avril 2024, réalise une adaptation fidèle et prenante de cette histoire incroyable. Car en effet, derrière cette aventure aux faux airs d'enquête journalistique, se cache une déclaration d'amour pour le monde éditorial ainsi que les libraires. Les coulisses de l'édition se livrent sous vos yeux, avec comme point de départ l'épreuve fournie par l'apprenti romancier plein d'espoir aux différents éditeurs, en passant par les rencontres pour discuter du script et enfin la mise en rayons. Tant de "romans" laissés de côté dans ce monde féroce et concurrentiel, y faire sa place relève de l'exploit ! D'où cette idée saugrenue de prime abord de la part de cet employé de bibliothèque breton voulant créer une section "manuscrits refusés" sur une étagère de l'établissement afin de donner une chance à tout le monde. C'est sur cet étal que Delphine Despero et son compagnon vont dénicher le fameux Graal et mener une enquête passionnante afin d'en déterminer l'auteur. De nombreux rebondissements jalonnent le récit, vous ne serez pas au bout de vos surprises quant au nom du mystérieux écrivain 😉 . Suivre les aventures de ce jeune couple avec l'évolution de leur idylle possiblement mise en péril par les pressions exercées de cette enquête, donne beaucoup d'humanité à l'histoire. Pour sa première oeuvre sur le marché français, la dessinatrice italienne Ilaria Tebaldini réalise des planches soignées et lumineuses. Sa ligne claire est rafraîchissante, les protagonistes sont dotés d'une belle expressivité avec un beau travail réalisé sur les regards. Elle met en lumière cette très jolie histoire mêlant enquête et romance. Un très bel atout pour cette maison d'édition que cette jeune artiste pétrie de talent ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-mystere-henri-pick/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Kevin Nivek

    Le Mystère Henri Pick

    Le best-seller de l'écrivain David a été adapté en roman graphique de très belle manière par un talentueux duo franco-italien ! Pascal Bresson le scénariste bien connu de l'éditeur La boîte à bulles pour La rafle d'Izieu paru en avril 2024, réalise une adaptation fidèle et prenante de cette histoire incroyable. Car en effet, derrière cette aventure aux faux airs d'enquête journalistique, se cache une déclaration d'amour pour le monde éditorial ainsi que les libraires. Les coulisses de l'édition se livrent sous vos yeux, avec comme point de départ l'épreuve fournie par l'apprenti romancier plein d'espoir aux différents éditeurs, en passant par les rencontres pour discuter du script et enfin la mise en rayons. Tant de "romans" laissés de côté dans ce monde féroce et concurrentiel, y faire sa place relève de l'exploit ! D'où cette idée saugrenue de prime abord de la part de cet employé de bibliothèque breton voulant créer une section "manuscrits refusés" sur une étagère de l'établissement afin de donner une chance à tout le monde. C'est sur cet étal que Delphine Despero et son compagnon vont dénicher le fameux Graal et mener une enquête passionnante afin d'en déterminer l'auteur. De nombreux rebondissements jalonnent le récit, vous ne serez pas au bout de vos surprises quant au nom du mystérieux écrivain 😉 . Suivre les aventures de ce jeune couple avec l'évolution de leur idylle possiblement mise en péril par les pressions exercées de cette enquête, donne beaucoup d'humanité à l'histoire. Pour sa première oeuvre sur le marché français, la dessinatrice italienne Ilaria Tebaldini réalise des planches soignées et lumineuses. Sa ligne claire est rafraîchissante, les protagonistes sont dotés d'une belle expressivité avec un beau travail réalisé sur les regards. Elle met en lumière cette très jolie histoire mêlant enquête et romance. Un très bel atout pour cette maison d'édition que cette jeune artiste pétrie de talent !
  7. Titre de l'album : Capitaine Flam - L'empereur éternel Scenariste de l'album : Sylvain Runberg Dessinateur de l'album : Alexis Tallone Coloriste : Alexis Tallone Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Le Capitaine Flam, l'androïde Mala, le robot Crag et le professeur Simon accompagnés de l'agent spéciale Johann Landore, entament une course contre la montre. Sur la planète Dénef, une terrible épidémie fait des ravages dans la population. Il faut trouver le remède qui stoppera les effroyables mutations. Pour toute piste, quelques mots prononcés par un agent contaminé : «L'Empereur Éternel, rétrogradation de l'espèce». Le Capitaine Flam et ses compagnons parviendront-ils a` revenir sains et saufs de cette mission ? Devant aller au-delà de ses limites pour faire face au mystérieux Empereur Eternel, Flam, hante´ par son passe´, risque d'y perdre son a^me. Critique : Après le succès de l'adaptation de Goldorak, avec plus de 350 000 exemplaires vendus depuis 2021, kana est reparti chevaucher la vague de la nostalgie des cinquantenaires pour nous proposer une adaptation du Capitaine Flam. Encore une fois, on a le droit à un gros volume, une présentation format BD classique et une histoire complète qui n'appelle pas de suite. Et encore une fois on a entre les mains une très belle réussite. Et pourtant je ne suis pas forcément la cible. En effet, moi j'étais trop "petit" pour le Capitaine Flam. Moi, c'est la génération d'après (Chevalier du Zodiac et autres). Mis à part la chanson du Capitaine Flam, je n'avais que de vague souvenir d'un truc déjà un peu vieillot... Et bien qu'à cela ne tienne, j'ai adoré ma lecture ! Surtout parce que Sylvain Runberg prend le contrepied de ses amis scénaristes de Goldorak en nous présentant ici.. La genèse de Capitaine Flam avec ce qui semble être l'adaptation des premiers épisodes de la série. On peut donc ne rien connaitre à la série et passer un excellent moment avec une histoire de SF recherchée. Du space opéra comme ce n'est plus vraiment à la mode mais diablement efficace porté par une action de tous les instants et un dessin super fidèle à mes rares souvenirs. Une belle histoire qui prend son temps et réjouira les fans de la première heure tout comme les amateurs de SF d'aventure "old school". La seule question qu'il me reste, c'est : Après les chevaliers du Zodiaque, Goldorak et Capitaine Flam.... who's next messieurs/Dames de chez Kana ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/capitaine-flam-l-empereur-eternel?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Après le succès de l'adaptation de Goldorak, avec plus de 350 000 exemplaires vendus depuis 2021, kana est reparti chevaucher la vague de la nostalgie des cinquantenaires pour nous proposer une adaptation du Capitaine Flam. Encore une fois, on a le droit à un gros volume, une présentation format BD classique et une histoire complète qui n'appelle pas de suite. Et encore une fois on a entre les mains une très belle réussite. Et pourtant je ne suis pas forcément la cible. En effet, moi j'étais trop "petit" pour le Capitaine Flam. Moi, c'est la génération d'après (Chevalier du Zodiac et autres). Mis à part la chanson du Capitaine Flam, je n'avais que de vague souvenir d'un truc déjà un peu vieillot... Et bien qu'à cela ne tienne, j'ai adoré ma lecture ! Surtout parce que Sylvain Runberg prend le contrepied de ses amis scénaristes de Goldorak en nous présentant ici.. La genèse de Capitaine Flam avec ce qui semble être l'adaptation des premiers épisodes de la série. On peut donc ne rien connaitre à la série et passer un excellent moment avec une histoire de SF recherchée. Du space opéra comme ce n'est plus vraiment à la mode mais diablement efficace porté par une action de tous les instants et un dessin super fidèle à mes rares souvenirs. Une belle histoire qui prend son temps et réjouira les fans de la première heure tout comme les amateurs de SF d'aventure "old school". La seule question qu'il me reste, c'est : Après les chevaliers du Zodiaque, Goldorak et Capitaine Flam.... who's next messieurs/Dames de chez Kana ?
  9. Titre de l'album : Le bateau-usine tome 5 (fin) Scenariste de l'album : Shigemitsu Harada Dessinateur de l'album : Shinjirô Coloriste : Editeur de l'album : Vega-Dupuis Note : Résumé de l'album : Luca et ses camarades retournent sur le bateau-usine et s'allient à la contremaîtresse pour combattre la république de Gazel, leur ennemi commun. Cependant, le but de nos héros n'est pas de retourner à leur ancienne vie et d'être à nouveau exploités, mais de créer un syndicat redonnant le pouvoir aux ouvriers... Un dernier tome haut en rebondissements ! Critique : Dernier tome d'une série coup de poing chez Vega. Coup de poing car volontairement très dure et très malsaine, surtout au début. En effet, la descente en enfer de nos héros était limite insoutenable, mais cela permet d'apprécier la remonter. Surtout qu'elle est vraiment bien pensée. En effet, elle n'est pas manichéenne. Nos travailleurs on en effet compris, dans le tome précédent, que la toute belle république de Gazel était tous sauf un endroit rêvé pour les classes populaires et qu'il valait peut-être mieux un environnement connu, mais où l'on fait office de contre poids qu'un univers faussement tout beau ou l'on peut encore moins s'exprimer. Et c'est qui va brillamment conclure notre histoire : L'objectif de construction d'un syndicat sur leur bateau ! Pour toujours vivre de la chasse de crabe, mais dans des meilleures conditions. Ce dernier tome laisse encore une fois la part belle à l'action avec une lutte contre le sous-marin de Gazel qui met tout le bateau-usine en péril. Une lutte qui voit forcément Luca se mettre en avant et nous guider vers une fin pas forcément surprenante, mais espérée. Au final, une très bonne minisérie, à ne pas mettre en toutes les mains par contre. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-bateau-usine-tome-5?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. poseidon2

    Le bateau-usine tome 5 (fin)

    Dernier tome d'une série coup de poing chez Vega. Coup de poing car volontairement très dure et très malsaine, surtout au début. En effet, la descente en enfer de nos héros était limite insoutenable, mais cela permet d'apprécier la remonter. Surtout qu'elle est vraiment bien pensée. En effet, elle n'est pas manichéenne. Nos travailleurs on en effet compris, dans le tome précédent, que la toute belle république de Gazel était tous sauf un endroit rêvé pour les classes populaires et qu'il valait peut-être mieux un environnement connu, mais où l'on fait office de contre poids qu'un univers faussement tout beau ou l'on peut encore moins s'exprimer. Et c'est qui va brillamment conclure notre histoire : L'objectif de construction d'un syndicat sur leur bateau ! Pour toujours vivre de la chasse de crabe, mais dans des meilleures conditions. Ce dernier tome laisse encore une fois la part belle à l'action avec une lutte contre le sous-marin de Gazel qui met tout le bateau-usine en péril. Une lutte qui voit forcément Luca se mettre en avant et nous guider vers une fin pas forcément surprenante, mais espérée. Au final, une très bonne minisérie, à ne pas mettre en toutes les mains par contre.
  11. Titre de l'album : L'assassin royal tome 1 Scenariste de l'album : Robin Hobb (Scénario, Adapté de) Jody Houser (Scénario) Dessinateur de l'album : Ryan Kelly Coloriste : Ryan Kelly Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Lorsque le fils illégitime du prince Chivalry's est abandonné par un vieux fermier au frère dudit prince, la vie du garçon change à jamais. Rebaptisé « Fitz » par ses nouveaux gardiens, il est plongé dans les intrigues complexes des cours des Six Duchés. Mais un pouvoir s'éveille chez le jeune garçon, d'un genre nouveau. Quelque chose qu'il devra apprendre à contrôler, au risque de provoquer la chute du royaume. Critique : Et oui et oui. C'est reparti pour une adaptation de l'assassin royal de Robin Hobb. Après la version française chez Soleil, voici la version outre manche en format souple. On ne va pas revenir sur l'histoire elle-même, étant celle de l'assassin royal au final. SI vous voulez en savoir plus... Wikipédia est votre ami. Que reste-t-il à dire me demanderez-vous ? Et bien tout d'abord le dessin, particulièrement réussi sur celui-ci. Un cran au-dessus de l'adaptation Soleil de mon point de vue (même si je confonds quand même un peu certains personnages ressemblant tous à des chevaliers). On a certaines planches assez magnifiques. Ensuite il y a la pagination. Pour 15 euros, on a 136 pages, ce qui équivaut à 6 chapitres. Sachant que nos amis américains en sont au début du troisième volume, on peut se dire que cette adaptation (d'au moins 18 chapitres) sera forcément plus complète que la version Soleil qui faisait 10 tomes. Pour ma part, n'ayant pas la version Soleil, je vais continuer cette adaptation-ci ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-assassin-royal-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. poseidon2

    L'assassin royal tome 1

    Et oui et oui. C'est reparti pour une adaptation de l'assassin royal de Robin Hobb. Après la version française chez Soleil, voici la version outre manche en format souple. On ne va pas revenir sur l'histoire elle-même, étant celle de l'assassin royal au final. SI vous voulez en savoir plus... Wikipédia est votre ami. Que reste-t-il à dire me demanderez-vous ? Et bien tout d'abord le dessin, particulièrement réussi sur celui-ci. Un cran au-dessus de l'adaptation Soleil de mon point de vue (même si je confonds quand même un peu certains personnages ressemblant tous à des chevaliers). On a certaines planches assez magnifiques. Ensuite il y a la pagination. Pour 15 euros, on a 136 pages, ce qui équivaut à 6 chapitres. Sachant que nos amis américains en sont au début du troisième volume, on peut se dire que cette adaptation (d'au moins 18 chapitres) sera forcément plus complète que la version Soleil qui faisait 10 tomes. Pour ma part, n'ayant pas la version Soleil, je vais continuer cette adaptation-ci !
  13. Titre de l'album : Sa Majesté des mouches Scenariste de l'album : Aimée de Jongh, William Golding Dessinateur de l'album : Aimée de Jongh Coloriste : Aimée de Jongh Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Une bande de garçons issus de la haute société anglaise échouent sur une île déserte à la suite du crash de leur avion. Le pilote et les adultes qui les accompagnaient sont morts. Livrés à eux-même sur une île paradisiaque, les voilà bien décidés à jouir de cette toute nouvelle liberté. Une nouvelle vie sans adulte et sans règles : des vacances. Ils se nourrissent de fruits, jouent et se baignent. Pour survivre, ils seront pourtant bien obligés de s'organiser et de reproduire les schémas sociaux inculqués. Le téméraire et gentil Ralph devient alors le chef de cette petite tribu. Mais c'est compter sans Jack qui décide de former une autre tribu, plus sauvage et violente. Chaque garçon doit choisir son camp et la guerre fait rage entre eux. Adapté pour la première fois en bande dessinée, le chef-d'oeuvre de William Golding est ici majestueusement mis en scène par le dessin d'Aimée de Jongh. À l'occasion des 70 ans de l'oeuvre originale, l'album connaîtra une sortie internationale et paraîtra dans une quinzaine de pays Critique : Paru en 1954 et fruit de nombreuses adaptations, le roman de William Golding semble plus que jamais ancré dans le réel et évocateur du côté sombre de l'homme ! Pour dépeindre ce cadre idyllique d'une île, cette "prison dorée" sans surveillants, la très talentueuse Aimée de Jongh, qui commence à se faire un nom dans le monde du 9ème art. Son excellent roman graphique Jours de sable, paru chez Dargaud, avait remporté de nombreux prix. Sa faculté à véhiculer les émotions à travers les visages des personnages, ses différents plans de découpage, son style graphique élégant est une véritable aubaine pour les lecteurs. On pénètre littéralement dans l'esprit des enfants, leurs peurs, leurs réactions, le cheminement qu'ils décident de prendre, tout semble logique et implacable, l'artiste hollandaise infuse un parfum de malaise grandissant pages après pages. Ainsi sous vos yeux, le reflet d'une société sans règles, où la loi du talion l'emporte, va mener ces enfants à commettre l'irréparable. Dans cette île paradisiaque, à une époque incertaine, les différentes facettes de l'homme se découvrent sous le trait somptueux d'Aimée de Jongh. Des couleurs vertes illustrant la jungle, aux notes de bleus pour l'océan et ses lagons, sans oublier la couleur chair vierge et innocente des jeunes gens naufragés, vous serez subjugués par son travail ! Un grand roman pour une histoire empreinte de véracité, et une grande artiste complète ! Chapeau bas Aimée 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sa-majeste-des-mouches/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Kevin Nivek

    Sa Majesté des mouches

    Paru en 1954 et fruit de nombreuses adaptations, le roman de William Golding semble plus que jamais ancré dans le réel et évocateur du côté sombre de l'homme ! Pour dépeindre ce cadre idyllique d'une île, cette "prison dorée" sans surveillants, la très talentueuse Aimée de Jongh, qui commence à se faire un nom dans le monde du 9ème art. Son excellent roman graphique Jours de sable, paru chez Dargaud, avait remporté de nombreux prix. Sa faculté à véhiculer les émotions à travers les visages des personnages, ses différents plans de découpage, son style graphique élégant est une véritable aubaine pour les lecteurs. On pénètre littéralement dans l'esprit des enfants, leurs peurs, leurs réactions, le cheminement qu'ils décident de prendre, tout semble logique et implacable, l'artiste hollandaise infuse un parfum de malaise grandissant pages après pages. Ainsi sous vos yeux, le reflet d'une société sans règles, où la loi du talion l'emporte, va mener ces enfants à commettre l'irréparable. Dans cette île paradisiaque, à une époque incertaine, les différentes facettes de l'homme se découvrent sous le trait somptueux d'Aimée de Jongh. Des couleurs vertes illustrant la jungle, aux notes de bleus pour l'océan et ses lagons, sans oublier la couleur chair vierge et innocente des jeunes gens naufragés, vous serez subjugués par son travail ! Un grand roman pour une histoire empreinte de véracité, et une grande artiste complète ! Chapeau bas Aimée 🙂
  15. Titre de l'album : Le bateau-usine tome 4 Scenariste de l'album : Shigemitsu Harada Dessinateur de l'album : Shinjirô Coloriste : Editeur de l'album : Vega-Dupuis Note : Résumé de l'album : Les soldats de Gazel emmènent Luca et ses camarades dans leur pays. Ils sont étonnamment bien reçus dans une société communiste basée sur l'égalité, mais Yuri montre à Luca l'envers du décor. En effet, l'égalité des ouvriers repose sur la régulation de la population par l'État qui tue des personnes pour réduire le nombre d'habitants. En comprenant cela, Luca refuse de s'installer à Gazel et est condamné aux travaux forcés. Mais ce dernier n'a pas oublié son objectif de mettre la contremaîtresse Kujô hors d'état de nuire... Critique : Avant dernier tome du Bateau usine avec un tome qui met en perspective le rêve communiste de nos amis échappés du bateau-usine. En effet en débarquant dans la république de Gazel, ils se rendent vite compte qu'une personne qui ne rentre pas dans le moule n'est pas plus accepté ici qu'ailleurs... et que leur envie de liberté pourrait très bien se trouver, finalement, sur le bateau-usine. C'est un tome globalement assez calme que ce tome 4. On est plus dans la réflexion et la comparaison entre deux modèles économiques qui finissent par broyer leur population, d'une manière ou d'une autre. Un calme qui permet de recentrer l'histoire autour de notre héros et non plus des causes qu'il pourrait servir. C'est tant mieux et cela promet une fin d'histoire des plus dynamique ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-bateau-usine-tome-4/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    Le bateau-usine tome 4

    Avant dernier tome du Bateau usine avec un tome qui met en perspective le rêve communiste de nos amis échappés du bateau-usine. En effet en débarquant dans la république de Gazel, ils se rendent vite compte qu'une personne qui ne rentre pas dans le moule n'est pas plus accepté ici qu'ailleurs... et que leur envie de liberté pourrait très bien se trouver, finalement, sur le bateau-usine. C'est un tome globalement assez calme que ce tome 4. On est plus dans la réflexion et la comparaison entre deux modèles économiques qui finissent par broyer leur population, d'une manière ou d'une autre. Un calme qui permet de recentrer l'histoire autour de notre héros et non plus des causes qu'il pourrait servir. C'est tant mieux et cela promet une fin d'histoire des plus dynamique !
  17. Titre de l'album : La route par Manu Larcenet Scenariste de l'album : Manu Larcenet Dessinateur de l'album : Manu Larcenet Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur périple ? Après "Le Rapport de Brodeck", Manu Larcenet adapte de nouveau une oeuvre majeure de la littérature. Couronnée par le prix Pulitzer en 2007, "La Route" a connu un grand succès et a été adaptée au cinéma en 2009 avec Vigo Mortensen dans le rôle principal. Avec cet album, Manu Larcenet réussit une adaptation d'une originalité absolue et pourtant d'une totale fidélité. En posant son trait sous les mots du romancier, en illustrant les silences du récit, l'artiste s'est approprié l'univers sombre et fascinant du roman de Cormac McCarthy. D'un roman-culte il a fait un album d'une beauté saisissante, à la fois puissant et poignant. Incontestablement un des chefs-d'oeuvre de la bande dessinée moderne. Cormac McCarthy a signé plusieurs romans phares dont "La Route" mais aussi "No Country for old men", également adapté par les frères Coen au cinéma. Son oeuvre est essentiellement disponible aux éditions de L'Olivier (et Points), associées à Dargaud sur ce projet. L'écrivain est décédé le 13 juin 2023. Son roman, publié aux Éditions de l'Olivier et chez Points pour la version poche, a été vendu à près de 800 000 exemplaires. Critique : Difficile critique que celle-ci. Difficile, car nécessitant à détacher l'adaptation de l'œuvre originale. Une obligation tellement le roman raconte un avenir que mon cerveau ne veut pas imaginer. L('histoire de Cormac Mc Carthy nous montre tout ce qu'il y a de plus sombre dans l'âme humaine sans même nous donner quelque espoir. Une espèce de boite de pandore sans fond.... Mais si je n'aime pas cette histoire, allant complètement contre mon optimisme patenté, je me dois de reconnaitre le somptueux travail d'adaptation de manu Larcenet, encore une fois. Il avait déjà été bluffant dans le rapport de Brocdeck, il l'est tout autant dans cette adaptation de la Route. C'est graphiquement sublime. Les détails apportés aux cases sont monstrueux et l'ambiance graphique donne autant envie de pleurer que l'adaptation cinématographique avec Viggo Mortensein. Une plongée dans l'abime du désespoir de l'humanité comme rarement une BD nous a emmenés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-route-larcenet?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Titre de l'album : Gone with the wind - Tome 1 Scenariste de l'album : Pierre Alary Dessinateur de l'album : Pierre Alary Coloriste : Pierre Alary Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Scarlett O'Hara, jeune fille d'une riche famille d'Atlanta au sud des Etats-Unis, connait une vie douce et confortable, menée au rythme de son caractère déterminé et audacieux. Lorsque la Guerre de Sécession débute en 1861, ses repères s'écroulent, et de lourdes responsabilités s'imposent à elle. Au milieu de la destruction et de la mort, Scarlett rêve pourtant d'amour : celui pour Ashley Wilkes, pourtant promis à une autre, et qu'elle porte secrètement depuis toujours. L'arrivée de Rhett Butler, homme sans foi ni loi, aussi immoral que séduisant, rebattra de nouveau les cartes dont la jeune fille dispose pour atteindre le bonheur. Avec son adaptation du célèbre roman de Margaret Mitchell et la formidable mise en images de ses personnages cultes, Pierre Alary signe une oeuvre prenante et magnifie ce récit intemporel. Critique : C'est peu dire que Pierre Alary est un auteur que je suis les yeux fermés. Ses dernières adaptations de mon traitre et retour à killybegs m'ont beaucoup plu, son Don Vega aussi. C'est un auteur complet, et au service d'une bonne histoire il excelle. Son adaptation d'Autant en emporte le vent est ici une franche réussite, alors même qu'il ne s'agit que du tome 1. Comme le film devenu depuis un classique, il nous restitue une Scarlett tour à tour infernale, insupportable puis attachante, courageuse et avant tout terriblement humaine et complexe. J'ai adoré. Le dessin est au diapason des drames et de l'Histoire en route dans le même temps. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Un classique pour faire découvrir un classique de la littérature. On a beau connaître mille fois l'histoire, on en redemande. Vite le tome 2 ! Autres infos : D'après le roman de Margaret Mitchell Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gone-with-the-wind-tome-1-250490?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. poseidon2

    La route par Manu Larcenet

    Difficile critique que celle-ci. Difficile, car nécessitant à détacher l'adaptation de l'œuvre originale. Une obligation tellement le roman raconte un avenir que mon cerveau ne veut pas imaginer. L('histoire de Cormac Mc Carthy nous montre tout ce qu'il y a de plus sombre dans l'âme humaine sans même nous donner quelque espoir. Une espèce de boite de pandore sans fond.... Mais si je n'aime pas cette histoire, allant complètement contre mon optimisme patenté, je me dois de reconnaitre le somptueux travail d'adaptation de manu Larcenet, encore une fois. Il avait déjà été bluffant dans le rapport de Brocdeck, il l'est tout autant dans cette adaptation de la Route. C'est graphiquement sublime. Les détails apportés aux cases sont monstrueux et l'ambiance graphique donne autant envie de pleurer que l'adaptation cinématographique avec Viggo Mortensein. Une plongée dans l'abime du désespoir de l'humanité comme rarement une BD nous a emmenés.
  20. poseidon2

    Le bateau-usine tome 3

    Fiou j'ai hésité à lire ce tome trois tellement le tome deux m'a donné des haut de cœurs 😞 Et bien ce tome 3 fait redescendre l'horreur d'un cran avec un tome plus posé et plus calme. Un tome qui fait évoluer l'histoire en faisant intervenir aussi bien les "rouge" que les ennemis du royaume voisin. Notre héros voit sa haine de la capitaine de bateau se percuter avec la nécessité de s'enfuir pour survivre et enfin assouvir sa vengeance. Un tome plutôt très bon qui fait espérer une fin d'histoire (dans 2 tomes) plus décente.
  21. Titre de l'album : Le bateau-usine tome 3 Scenariste de l'album : Shigemitsu Harada Dessinateur de l'album : Shinjirô Coloriste : Editeur de l'album : Vega-Dupuis Note : Résumé de l'album : Pour attraper les crabes géants, rien de tel, selon cette dernière, qu'un appât humain. Luca, à la tête de la révolte sociale sur le bateau, est ainsi désigné appât volontaire. Mais une catastrophe survient, lorsqu'un des préparateurs goûte une chair de crabe empoisonnée. C'est toute la production du bateau qui risque d'être contaminée. Impitoyable, la capitaine décide de passer ce fait sous silence et de vendre la production empoisonnée. La révolte gronde à nouveau dans les cales du bateau-usine. Critique : Fiou j'ai hésité à lire ce tome trois tellement le tome deux m'a donné des haut de cœurs 😞 Et bien ce tome 3 fait redescendre l'horreur d'un cran avec un tome plus posé et plus calme. Un tome qui fait évoluer l'histoire en faisant intervenir aussi bien les "rouge" que les ennemis du royaume voisin. Notre héros voit sa haine de la capitaine de bateau se percuter avec la nécessité de s'enfuir pour survivre et enfin assouvir sa vengeance. Un tome plutôt très bon qui fait espérer une fin d'histoire (dans 2 tomes) plus décente. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-bateau-usine-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Titre de l'album : Connie , la barbare - tome 2 - Les bijoux du Transistan Scenariste de l'album : Gianluca Maconi Dessinateur de l'album : Gianluca Maconi Coloriste : Gianluca Maconi Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Connie, nièce d'un certain barbare (d'aucuns disent la fille illégitime du Cimmérien et d'une Hyrkanienne non moins célèbre), nous entraîne dans une nouvelle aventure aux confins d'un Orient merveilleux. Le Khanat du Transistan, pays lointain aux portes des Indes, est un monde aux moeurs surprenantes. Sa reine est morte et sa succession est en cours. Dans la capitale El Djébétèq, Va'azelin, princesse du Kulbuthan est promise au prince Albut'envu mais le Sultan est inquiet : une nouvelle épouse, l'imminence de la guerre avec son voisin Patryarkhan... C'est dans cet univers bousculé que Connie et sa compagne de route, Kra'doub, vont être entraînées malgré elles dans une lutte pour le pouvoir et le renversement des valeurs ancestrales. Critique : Suite des aventures de Connie , la nièce de "vous savez qui" , aux talents de lutte sur les champs de bataille , mais aussi sur d'autres plans , plus "allongés" 😉 . Cette fois , elle et Kra'doub sont confrontées à l'Orient et ses plaisirs , en pleine transition politique , mais aussi en guerre avec un pays frontalier . C'est donc dans cette cocote minute prête à exploser pour ne pas dire "éjaculer" que nos héroïnes auront fort à faire ! Surtout lorsqu'un plan pour un casse se met sur leur route et laisse le lecteur en attente prochaine d'un tome 3 ! Nous retrouvons donc tout ce qui a fait le succès du premier opus , avec de l'humour sur les jeux de mots et noms éparpillés ça et là , des dialogues coquins , et bien entendu des scènes érotiques parfaitement réalisées par l'auteur italien Maconi . On ajoute les intrigues de palais et des rêves (ou souhaits) de Connie aux prises avec un démon "pourvu" comme un taureau , et la recette est garantie pour une lecture agréable et amusante de ces aventures pas comme les autres . Gianluca Maconi réalise des planches d'un trait certes informatisé , mais aux couleurs vives et accrocheuses . On reconnait facilement les protagonistes et ce , dans toutes les positions ! Le format relié en couverture souple permet une lecture fluide et un feuilletage à reculons possible si le lecteur désire (re)contempler des scènes déjà vues . Il y en a pour tous les goûts , comme le nom de la capitale l'indique : El Djébétèq 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/connie-la-barbare-tome-2-les-bijoux-de-transistan/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Suite des aventures de Connie , la nièce de "vous savez qui" , aux talents de lutte sur les champs de bataille , mais aussi sur d'autres plans , plus "allongés" 😉 . Cette fois , elle et Kra'doub sont confrontées à l'Orient et ses plaisirs , en pleine transition politique , mais aussi en guerre avec un pays frontalier . C'est donc dans cette cocote minute prête à exploser pour ne pas dire "éjaculer" que nos héroïnes auront fort à faire ! Surtout lorsqu'un plan pour un casse se met sur leur route et laisse le lecteur en attente prochaine d'un tome 3 ! Nous retrouvons donc tout ce qui a fait le succès du premier opus , avec de l'humour sur les jeux de mots et noms éparpillés ça et là , des dialogues coquins , et bien entendu des scènes érotiques parfaitement réalisées par l'auteur italien Maconi . On ajoute les intrigues de palais et des rêves (ou souhaits) de Connie aux prises avec un démon "pourvu" comme un taureau , et la recette est garantie pour une lecture agréable et amusante de ces aventures pas comme les autres . Gianluca Maconi réalise des planches d'un trait certes informatisé , mais aux couleurs vives et accrocheuses . On reconnait facilement les protagonistes et ce , dans toutes les positions ! Le format relié en couverture souple permet une lecture fluide et un feuilletage à reculons possible si le lecteur désire (re)contempler des scènes déjà vues . Il y en a pour tous les goûts , comme le nom de la capitale l'indique : El Djébétèq 😉
  24. Kevin Nivek

    Les moments doux

    Qu'il est agréable de lire une histoire comme celle-ci à l'heure où l'actualité demeure aussi grise que le temps ! Après le "feel good movie" , voici venir le "feel good bd" 🙂 Cette adaptation du best-seller de Virginie Grimaldi est en tous points remarquables ! Une aventure chaleureuse et émouvante avec ses notes d'humour disséminées au fil des pages , le tout illustré par une aquarelle soyeuse , emplie de tendresse . Je dois avouer que cette idée de conter deux vies en parallèle , est passionnante à lire car on va déceler dans chacune des moments vécus , peu importe l'âge et le sexe . Car oui , c'est une histoire plutôt féminine , mais elle passionne tout autant les hommes , il est préférable ceci dit d'avoir déjà vécu la naissance d'un enfant , cela renforce le sentiment d'empathie envers les protagonistes . Les pérégrinations de Lili et d'Elise se dévoilent au fur et à mesure avec pour chacune un point de départ : pour Lili , la naissance de sa fille ; et pour Elise , le départ de ses enfants du foyer à l'aube de ses 50 ans .Deux événements propices à des surprises et sources de problèmes car l'univers se retrouve chamboulé dans sa globalité ! Le lecteur découvre les pensées des deux héroïnes à travers leurs monologues respectifs , ainsi que leurs interactions avec ce nouveau monde s'offrant à elles . Un shoot d'émotions en perspective 🙂 . Le dessin aide à l'immersion par sa douceur de trait à l'aquarelle et ses couleurs chaudes "amniotiques" . Les visages sont très expressifs , on est dans un style semi-réaliste en adéquation parfaite avec la narration . J'oserais décrire le moment passé à la lecture comme "doux" 😉 . Une excellente idée de cadeau pour Noël !
  25. Titre de l'album : Les moments doux Scenariste de l'album : Vincent Henry , Virginie Grimaldi Dessinateur de l'album : Valeria Guffanti Coloriste : Valeria Guffanti Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Ça y est, le frigo de Thomas est rempli, le dernier carton déballé... C'est officiel : Elise est devenue une « mère à la retraite », son fils étant désormais installé à la capitale, et sa fille en Angleterre depuis quelques années. Elle rentre chez elle, à Bordeaux, les bras légers mais le cœur enserré du poids des souvenirs. Que faire de sa vie quand celle-ci a été exclusivement consacrée à ses enfants ? Lili n'est enceinte que depuis sept mois lorsque son accouchement est déclenché. À peine son conjoint a-t-il le temps de la rejoindre qu'une petite humaine toute fragile pointe le bout de son nez. Lili doit donc apprendre le magnifique métier de mère sans certitudes sur l'avenir de son enfant. Dans la maternité, elle croise d'autres parents, d'autres souffrances, d'autres espoirs et découvre qu'avoir un enfant est parfois une aventure bien plus périlleuse qu'on ne le pense... Critique : Qu'il est agréable de lire une histoire comme celle-ci à l'heure où l'actualité demeure aussi grise que le temps ! Après le "feel good movie" , voici venir le "feel good bd" 🙂 Cette adaptation du best-seller de Virginie Grimaldi est en tous points remarquables ! Une aventure chaleureuse et émouvante avec ses notes d'humour disséminées au fil des pages , le tout illustré par une aquarelle soyeuse , emplie de tendresse . Je dois avouer que cette idée de conter deux vies en parallèle , est passionnante à lire car on va déceler dans chacune des moments vécus , peu importe l'âge et le sexe . Car oui , c'est une histoire plutôt féminine , mais elle passionne tout autant les hommes , il est préférable ceci dit d'avoir déjà vécu la naissance d'un enfant , cela renforce le sentiment d'empathie envers les protagonistes . Les pérégrinations de Lili et d'Elise se dévoilent au fur et à mesure avec pour chacune un point de départ : pour Lili , la naissance de sa fille ; et pour Elise , le départ de ses enfants du foyer à l'aube de ses 50 ans .Deux événements propices à des surprises et sources de problèmes car l'univers se retrouve chamboulé dans sa globalité ! Le lecteur découvre les pensées des deux héroïnes à travers leurs monologues respectifs , ainsi que leurs interactions avec ce nouveau monde s'offrant à elles . Un shoot d'émotions en perspective 🙂 . Le dessin aide à l'immersion par sa douceur de trait à l'aquarelle et ses couleurs chaudes "amniotiques" . Les visages sont très expressifs , on est dans un style semi-réaliste en adéquation parfaite avec la narration . J'oserais décrire le moment passé à la lecture comme "doux" 😉 . Une excellente idée de cadeau pour Noël ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.la-boite-a-bulles.com/album/987/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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