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  1. Les auteurs avaient clôturé le premier cycle au tome 5 dans un déluge de révélations , avec de nombreuses répercussions à venir . Le sixième opus démarrait sur le nouveau projet des parents : voyager non plus dans les cauchemars , mais dans les souvenirs , afin de "réparer " (ou tenter de) des traumas psychologiques . Changement de décors avec un phare en bord de mer et des sous-sols bien pratiques pour nos voyageurs psychiques . Dans ce monde des souvenirs aux règles différentes de celles qu'ils ont connues , nos héros auront fort à faire pour découvrir les raisons de la disparition, ainsi que la réapparition soudaine de Sofiane . Ariane ,vue dans l'épisode précédent , intègre l'équipe et les aide dans cette entreprise aux multiples dangers . A l'image de cette couverture magnifique , les souvenirs de Sofiane sont empreints de mystères et pourraient révéler de bien sombres desseins pour nos jeunes héros . Franck Thilliez persiste et signe dans une entreprise qualitative avec cette saga riche en rebondissements et ingéniosité . Oui on pense à Inception qui lui a probablement servi de terreau , mais il a fertilisé le principe au plus haut point ! De l'aventure , de l'amitié , de l'amour ,de la trahison aussi , tous les ingrédients sont là pour une superbe fresque d'aventure . N'oublions pas le suspens présent à tous les étages , et la capacité à rendre le récit aussi intéressant pour un adulte que pour un ado ; une vraie démonstration de force du romancier à succès . Le dessin , sous ses airs "simplistes" se veut d'autant plus immersif et propose un découpage innovant et nerveux . Tout va à 100 à l'heure , c'est un régal pour le lecteur . Je comprends tout à fait le succès rencontré par cette saga , à laquelle je souhaite le meilleur pour l'avenir , car autant vous le dire, à la fermeture de ce tome , vous l'attendrez avec impatience , la suite 😉
  2. Titre de l'album : La brigade des cauchemars tome 7 - Sofiane Scenariste de l'album : Franck Thilliez Dessinateur de l'album : Yomgui Dumont Coloriste : Drac Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nos souvenirs sont-ils vraiment fidèles à la réalité de ce que nous avons vécus ? Alors que La Brigade des Cauchemars continue d'explorer les voyages dans les souvenirs et d'en découvrir les règles, Ariane ressent un malaise, mais sans se rappeler son passage à la clinique. Cependant, tout change pour elle lorsque Sofiane, son ami d'enfance, disparaît du jour au lendemain. Pas question de rester sans rien faire ! La jeune fille appelle Tristan à la rescousse... Critique : Les auteurs avaient clôturé le premier cycle au tome 5 dans un déluge de révélations , avec de nombreuses répercussions à venir . Le sixième opus démarrait sur le nouveau projet des parents : voyager non plus dans les cauchemars , mais dans les souvenirs , afin de "réparer " (ou tenter de) des traumas psychologiques . Changement de décors avec un phare en bord de mer et des sous-sols bien pratiques pour nos voyageurs psychiques . Dans ce monde des souvenirs aux règles différentes de celles qu'ils ont connues , nos héros auront fort à faire pour découvrir les raisons de la disparition, ainsi que la réapparition soudaine de Sofiane . Ariane ,vue dans l'épisode précédent , intègre l'équipe et les aide dans cette entreprise aux multiples dangers . A l'image de cette couverture magnifique , les souvenirs de Sofiane sont empreints de mystères et pourraient révéler de bien sombres desseins pour nos jeunes héros . Franck Thilliez persiste et signe dans une entreprise qualitative avec cette saga riche en rebondissements et ingéniosité . Oui on pense à Inception qui lui a probablement servi de terreau , mais il a fertilisé le principe au plus haut point ! De l'aventure , de l'amitié , de l'amour ,de la trahison aussi , tous les ingrédients sont là pour une superbe fresque d'aventure . N'oublions pas le suspens présent à tous les étages , et la capacité à rendre le récit aussi intéressant pour un adulte que pour un ado ; une vraie démonstration de force du romancier à succès . Le dessin , sous ses airs "simplistes" se veut d'autant plus immersif et propose un découpage innovant et nerveux . Tout va à 100 à l'heure , c'est un régal pour le lecteur . Je comprends tout à fait le succès rencontré par cette saga , à laquelle je souhaite le meilleur pour l'avenir , car autant vous le dire, à la fermeture de ce tome , vous l'attendrez avec impatience , la suite 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-brigade-des-cauchemars-tome-7-sofiane/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Titre de l'album : Le grand bug tome 1 Scenariste de l'album : Jean-Christophe Tixier Dessinateur de l'album : Roberta Pierpaoli Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Imaginez un monde sans internet et toutes les conséquences que cela pourrait entrainer ! Un grand bug a affecté Internet. Depuis, le réseau est devenu très instable. Tout étant interconnecté, les problèmes peuvent surgir partout, et à tout moment. Face à l'ampleur du problème, de nombreuses équipes sont mobilisées. Octo++, un groupe d'intervention constitué de Léna, Tom, Lou et Gabriel, est responsable du réseau de transport, sur lequel un tramway et un train fous sont lancés à pleine vitesse. Vont-ils parvenir à résoudre et corriger le problème, trouver des parades, tout en portant assistance aux personnes touchées par ces défaillances ? Critique : Nouvelle parution pour l'ancien prof d'économie Jean-Christophe Tixier , qui travaille aussi sur des romans et autres fictions radiophoniques ! Dans un futur proche , un grand bug informatique a surgi et engendré un grand désordre au quotidien . Les transports en commun autonomes deviennent des engins de morts incontrôlables . Le petit groupe de jeunes composé de Léna , Lou , Tom et Gabriel se lance dans l'aventure avec différentes missions de sauvetages et réparations de ces engins désorientés . Le rythme est soutenu tel un train lancé à pleine vitesse , la tension est palpable lors des missions avec beaucoup de suspens . La question du grand bug n'est pas encore posée , mais gageons que dans des tomes futures , elle sera abordée . Le dessin est assuré par Roberta Pierpaoli ayant fait ses marques dans les dessins animés , et cela se voit à travers ses cases et son style semi-réaliste , tout en rondeurs . Cela devrait accrocher une population jeune sans peine . Ils représentent la cible évidente de ce genre de BD , un dessin accessible , une narration fluide et un rythme de lecture rapide . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-grand-bug-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Le grand bug tome 1

    Nouvelle parution pour l'ancien prof d'économie Jean-Christophe Tixier , qui travaille aussi sur des romans et autres fictions radiophoniques ! Dans un futur proche , un grand bug informatique a surgi et engendré un grand désordre au quotidien . Les transports en commun autonomes deviennent des engins de morts incontrôlables . Le petit groupe de jeunes composé de Léna , Lou , Tom et Gabriel se lance dans l'aventure avec différentes missions de sauvetages et réparations de ces engins désorientés . Le rythme est soutenu tel un train lancé à pleine vitesse , la tension est palpable lors des missions avec beaucoup de suspens . La question du grand bug n'est pas encore posée , mais gageons que dans des tomes futures , elle sera abordée . Le dessin est assuré par Roberta Pierpaoli ayant fait ses marques dans les dessins animés , et cela se voit à travers ses cases et son style semi-réaliste , tout en rondeurs . Cela devrait accrocher une population jeune sans peine . Ils représentent la cible évidente de ce genre de BD , un dessin accessible , une narration fluide et un rythme de lecture rapide .
  5. Kevin Nivek

    L'alchimiste tome 2

    Nos 4 héros quittent les pavés parisiens pour embarquer vers la Méditerranée et les îles grecques , terres mythologique ! Ils suivent toujours le chemin de cailloux sous formes d'indices et énigmes laissés par le Fondateur , tout en étant poursuivis par Masque d'Acier . Le rythme va à 100 à l'heure , l'humour est toujours présent et le lecteur participe aux intrigues des cases sous formes de calculs mentaux et/ou observations de détails . Le scénario prend de l'épaisseur avec des histoires passées refaisant surface , ainsi qu'une pierre philosophale plus énigmatique que jamais ! La suite est prometteuse , car tout n'est pas réglé dans cette terre alternative ! On sent la patte de Alessandro Barbucci qui est le directeur artistique , dans le trait du dessinateur , avec une pointe d'influence "manga" en plus , surtout aux niveau des yeux des protagonistes . Un découpage dynamique accompagné de couleurs pops , tout ceci au diapason d'un scénario rempli d'action ,voilà la recette de cette équipe d'artistes qui nous réserve encore des surprises pour le tome 3 😉
  6. Titre de l'album : L'alchimiste tome 2 Scenariste de l'album : Nicolas Beuglet Dessinateur de l'album : Alexandre Saint-Genez Coloriste : Piky Hamilton , Annalisa Ferrari Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : À peine remis de leurs émotions dans les catacombes de la cathédrale de Notre-Dame, Basile, Esperanza, Flamel et Fibus embarquent pour une nouvelle aventure, direction la Crète ! Pour déchiffrer les énigmes du Fondateur, nos héros devront s'engouffrer dans le labyrinthe de Dédale, et vaincre le célèbre minotaure de la mythologie grecque. Le combat ne sera pas que physique : des énigmes et des pièges en tout genre menacent également la vie de nos téméraires aventuriers ! S'ils se rapprochent de plus en plus de la pierre philosophale, nos héros sont loin de se douter que le Masque d'Acier, tapi dans l'ombre, attend son heure pour frapper... Critique : Nos 4 héros quittent les pavés parisiens pour embarquer vers la Méditerranée et les îles grecques , terres mythologique ! Ils suivent toujours le chemin de cailloux sous formes d'indices et énigmes laissés par le Fondateur , tout en étant poursuivis par Masque d'Acier . Le rythme va à 100 à l'heure , l'humour est toujours présent et le lecteur participe aux intrigues des cases sous formes de calculs mentaux et/ou observations de détails . Le scénario prend de l'épaisseur avec des histoires passées refaisant surface , ainsi qu'une pierre philosophale plus énigmatique que jamais ! La suite est prometteuse , car tout n'est pas réglé dans cette terre alternative ! On sent la patte de Alessandro Barbucci qui est le directeur artistique , dans le trait du dessinateur , avec une pointe d'influence "manga" en plus , surtout aux niveau des yeux des protagonistes . Un découpage dynamique accompagné de couleurs pops , tout ceci au diapason d'un scénario rempli d'action ,voilà la recette de cette équipe d'artistes qui nous réserve encore des surprises pour le tome 3 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-alchimiste-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. L'auteur de polars Niko Tackian se lance dans le 9ème art avec cette aventure destinée aux ados mais aussi aux adultes , avides de découvertes . Il signe avec Soann , déjà à l'oeuvre sur Ma vague parue chez Jungle , une aventure paranormale teintée de mystères et de surprises . D'emblée le lecteur découvre avec la famille Minsky cette ville rurale austère et peu accueillante de Ludendorf . L'installation dans cette nouvelle maison avec son magasin d'antiquités , les premiers pas au collège pour les deux enfants Solal et Lino et très vite des apparitions étranges survenant dans le champs de vision de Lino . Ce dernier semble en effet capable d'aider les morts "perdus" dans les limbes , il est un "traqueur d'âmes" comme le mystérieux gardien du collège qui va l'initier à ce nouveau "travail" et l'aider à maitriser ce pouvoir . Le récit prend des airs d'enquête policière paranormale et ouvre des portes ça et là donnant lieues à des ouvertures scénaristiques intéressantes pour l'avenir . Le travail de la dessinatrice Soann est moins "numérique" (que dans Ma vague) et prend de l'ampleur dans les séquences oniriques de Lino . Elle offre un monde nouveau aux couleurs chaudes tout en y ajoutant de la lumière , pour un rendu final assez spectaculaire . Cet espace interdimensionnel est assurément l'atout de cette aventure . Le scénario se veut quand à lui classique mais prometteur de surprises dans des tomes futurs . A découvrir , si vous n'êtes pas trop effrayés par les revenants 😉
  8. Titre de l'album : Traqueurs d'âmes tome 1 - Premier contact Scenariste de l'album : Niko Tackian Dessinateur de l'album : Soann Coloriste : Soann Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Au coeur de la fascinante et mystérieuse ville de Ludendorf, la famille Minsky s'installe dans une ancienne boutique d'antiquités. Alors qu'il découvre sa nouvelle vie, Lino révèle un talent extraordinaire : CELUI DE VOIR ET D'AIDER LES FANTÔMES. Soutenu par Erasmus, un camarade de classe et par sa soeur Solal, il se lance dans une incroyable aventure pour aider l'âme de Théophile, un jeune garçon disparu il y a près d'un siècle, à retrouver la paix. Tout au long d'enquêtes passionnantes dans d'anciennes bibliothèques, d'aventures audacieuses dans des grottes sous-marines et d'explorations fascinantes du monde des esprits, Lino et ses amis s'efforcent de résoudre le mystère de la disparition de Théophile et de lui accorder le repos éternel. Critique : L'auteur de polars Niko Tackian se lance dans le 9ème art avec cette aventure destinée aux ados mais aussi aux adultes , avides de découvertes . Il signe avec Soann , déjà à l'oeuvre sur Ma vague parue chez Jungle , une aventure paranormale teintée de mystères et de surprises . D'emblée le lecteur découvre avec la famille Minsky cette ville rurale austère et peu accueillante de Ludendorf . L'installation dans cette nouvelle maison avec son magasin d'antiquités , les premiers pas au collège pour les deux enfants Solal et Lino et très vite des apparitions étranges survenant dans le champs de vision de Lino . Ce dernier semble en effet capable d'aider les morts "perdus" dans les limbes , il est un "traqueur d'âmes" comme le mystérieux gardien du collège qui va l'initier à ce nouveau "travail" et l'aider à maitriser ce pouvoir . Le récit prend des airs d'enquête policière paranormale et ouvre des portes ça et là donnant lieues à des ouvertures scénaristiques intéressantes pour l'avenir . Le travail de la dessinatrice Soann est moins "numérique" (que dans Ma vague) et prend de l'ampleur dans les séquences oniriques de Lino . Elle offre un monde nouveau aux couleurs chaudes tout en y ajoutant de la lumière , pour un rendu final assez spectaculaire . Cet espace interdimensionnel est assurément l'atout de cette aventure . Le scénario se veut quand à lui classique mais prometteur de surprises dans des tomes futurs . A découvrir , si vous n'êtes pas trop effrayés par les revenants 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/traqueurs-d-ames-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Titre de l'album : Le démon de Bolingbroke Scenariste de l'album : Magdalene Visaggio Dessinateur de l'album : Jenn St-Onge Coloriste : Jenn St-Onge Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Faits divers, paranormal et amitié au coeur de la ville de Bolingbroke. À Bolingbroke, Val et Lanie, deux élèves de quatrième, se connaissent depuis toujours. Pour ces deux marginales, pas facile de trouver sa place, heureusement qu'elle se serrent les coudes et partagent une passion : les faits divers paranormaux. Lorsqu'un projet scolaire débouche sur l'observation d'un véritable fantôme, Val et Lanie réalisent que Bolingbroke n'est peut-être pas aussi ennuyeux qu'elles l'avaient toujours pensé. Mais après une altercation avec la reine des populaires du collège, elles décident de passer à la vitesse supérieure... et invoquent accidentellement l'Ojja-Wojja, une présence démoniaque... Critique : Il est étonnant ce one-shot des deux auteures nord-américaines ! On sent une volonté de coller aux productions "ado" actuelles , type Stranger things , tout en l'agrémentant de pièces nouvelles . Le poncif des deux copines marginales est balayé par le fait qu'une souffre de troubles autistiques , pendant que l'autre se cherche une identité sexuelle ! Certes on retrouve quand même la jolie fille populaire du collège qui est une vraie peste , un groupe de geeks sujets aux quolibets , le prof sympa et pour finir , une petite ville cachant ses secrets historiques . Durant la première partie de cet épais volume , les deux héroïnes lancent leur projet d'exposé sur des phénomènes para-normaux , tout en découvrant progressivement le passif de cette petite bourgade , elles doivent composer en plus avec la reine des populaires , littéralement odieuse avec elles . Nous découvrons assez rapidement qu'elle aussi , à l'image de la ville , cache un secret . Puis au changement de chapitre , tout s'emballe ! Le dessin, les couleurs et autres effets visuels prennent de la hauteur , le récit s'accélère dans son intensité et les surprises qu'il réserve , bref tout s'emballe . La dessinatrice parvient à créer une ambiance graphique liée aux évènements , avec un découpage agressif façon animé japonais et ses plans simultanés , ou en usant de couleurs de fond sombres ou claires selon l'histoire . Les visages aux grands yeux sont expressifs , parfois trop , mais on reste dans une influence japonisante donc , why not ! Une lecture destinée à un public ado , répondant bien aux codes actuels , et dotée de surprises bienvenues . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-demon-de-bolingbroke/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Kevin Nivek

    Le démon de Bolingbroke

    Il est étonnant ce one-shot des deux auteures nord-américaines ! On sent une volonté de coller aux productions "ado" actuelles , type Stranger things , tout en l'agrémentant de pièces nouvelles . Le poncif des deux copines marginales est balayé par le fait qu'une souffre de troubles autistiques , pendant que l'autre se cherche une identité sexuelle ! Certes on retrouve quand même la jolie fille populaire du collège qui est une vraie peste , un groupe de geeks sujets aux quolibets , le prof sympa et pour finir , une petite ville cachant ses secrets historiques . Durant la première partie de cet épais volume , les deux héroïnes lancent leur projet d'exposé sur des phénomènes para-normaux , tout en découvrant progressivement le passif de cette petite bourgade , elles doivent composer en plus avec la reine des populaires , littéralement odieuse avec elles . Nous découvrons assez rapidement qu'elle aussi , à l'image de la ville , cache un secret . Puis au changement de chapitre , tout s'emballe ! Le dessin, les couleurs et autres effets visuels prennent de la hauteur , le récit s'accélère dans son intensité et les surprises qu'il réserve , bref tout s'emballe . La dessinatrice parvient à créer une ambiance graphique liée aux évènements , avec un découpage agressif façon animé japonais et ses plans simultanés , ou en usant de couleurs de fond sombres ou claires selon l'histoire . Les visages aux grands yeux sont expressifs , parfois trop , mais on reste dans une influence japonisante donc , why not ! Une lecture destinée à un public ado , répondant bien aux codes actuels , et dotée de surprises bienvenues .
  11. Une nouvelle BD jeunesse chez Jungle , ancrée dans son temps ! La dessinatrice , Hortense Pien a rencontré la scénariste Carbone , sur les réseaux sociaux , et en avant l'aventure ! Dès les premières pages , on sent l'influence de l'animation d'où est issue Hortense , les couleurs sont vives , lumineuses et le mouvement est omniprésent dans les scènes d'action . Le trait numérique sied bien à ce genre de récit qui est destiné aux ados principalement . Travaillant dans l'éducation nationale , Carbone (son pseudo) décide de se lancer dans le grand bain du scénario de BD en s'aidant de Véronique Barrau , leur premier projet sera La sentinelle du petit peuple , une histoire féérique . Elles réitèrent ici avec un monde où les elfes peuvent passer dans le monde des humains , mais nous découvrons rapidement qu'il s'agit d'un exil forcé car le monde des elfes est en proie à de grandes difficultés . Un elfe noir nommé Torik sème le trouble depuis des années . La mère d 'Emmy a fui en y laissant un enfant là-bas . Aussi le retour de ce fils perdu n'est pas sans surprise , d'autant qu'il semble cacher un lourd secret ! L'histoire va donc suivre Emmy et son demi-frère retrouvé dans une quête pour sauver les elfes restés prisonniers dans cet autre monde . Une Emmy se découvrant aussi des pouvoirs , comme un parallèle avec l'adolescence et un corps ( et des hormones ) en pleine évolution ! C'est au final une histoire bien sympathique , au dessin soigné qui devrait faire mouche auprès des jeunes lecteurs-trices 😉 . Un tome 2 est dores et déjà prévu .
  12. Titre de l'album : Emmy et les derniers elfes tome 1 Scenariste de l'album : Carbone, Véronique Barrau Dessinateur de l'album : Hortense Pien Coloriste : Hortense Pien Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Elfes des Lumières ou Elfes des Ténèbres, quel sera votre clan ? Née d'un humain et d'une elfe des Lumières, Emmy apprend par inadvertance l'existence d'Evan, son demi-frère disparu dans le monde elfique. Quel choc ! Mais ce n'est que le début des surprises : Emmy se découvre des pouvoirs magiques, avant de se retrouver par miracle face-à-face avec Evan. Après la joie des retrouvailles, vient le temps de l'action. Si Evan a pu échapper à Torik et ses elfes des Ténèbres, ce n'est pas le cas des elfes des Lumières, retenus prisonniers. Dès lors, les elfes exilés sur Terre doivent se réunir au plus vite afin de sauver les leurs. Critique : Une nouvelle BD jeunesse chez Jungle , ancrée dans son temps ! La dessinatrice , Hortense Pien a rencontré la scénariste Carbone , sur les réseaux sociaux , et en avant l'aventure ! Dès les premières pages , on sent l'influence de l'animation d'où est issue Hortense , les couleurs sont vives , lumineuses et le mouvement est omniprésent dans les scènes d'action . Le trait numérique sied bien à ce genre de récit qui est destiné aux ados principalement . Travaillant dans l'éducation nationale , Carbone (son pseudo) décide de se lancer dans le grand bain du scénario de BD en s'aidant de Véronique Barrau , leur premier projet sera La sentinelle du petit peuple , une histoire féérique . Elles réitèrent ici avec un monde où les elfes peuvent passer dans le monde des humains , mais nous découvrons rapidement qu'il s'agit d'un exil forcé car le monde des elfes est en proie à de grandes difficultés . Un elfe noir nommé Torik sème le trouble depuis des années . La mère d 'Emmy a fui en y laissant un enfant là-bas . Aussi le retour de ce fils perdu n'est pas sans surprise , d'autant qu'il semble cacher un lourd secret ! L'histoire va donc suivre Emmy et son demi-frère retrouvé dans une quête pour sauver les elfes restés prisonniers dans cet autre monde . Une Emmy se découvrant aussi des pouvoirs , comme un parallèle avec l'adolescence et un corps ( et des hormones ) en pleine évolution ! C'est au final une histoire bien sympathique , au dessin soigné qui devrait faire mouche auprès des jeunes lecteurs-trices 😉 . Un tome 2 est dores et déjà prévu . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/emmy-et-les-derniers-elfes-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Urbex - Tome 3 - La fin des cauchemars Scenariste de l'album : Vincent Dugomier Dessinateur de l'album : Clarke Coloriste : Mikl Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Ces derniers temps, Alex ne rêve plus que de morts. Lui et Julie le savent : la seule thérapie qui lui permettra de sortir de ce cauchemar permanent se déroulera entre les murs de la Villa Pandora. Là où leurs inconscients, leurs peurs et leurs souffrances ont fusionné. Entre ses murs fantômes, il leur faudra comprendre les noirs secrets des jumelles Isadora et Marie-Jeanne, dont la psyché hante toujours la Villa. Il faut parfois remonter très loin en arrière pour faire son deuil. Critique : Ce tome 3 apporte la conclusion a cette série fantastique mettant en scène de jeunes ados dans de l'urbex (exploration urbaine)... La vie de Lycéeen se mêlant à celle d'explorateur et de détective fantastique, il ne paraissait pas aisé de tout clôturer proprement dans ce tome 3. Seulement Vincent Dugomier n'en n'est pas à son coup d'essai et la narration se déroule sans accroc jusqu'au révélations finales plutôt logiques ma foi pour une enquête ayant une belle part de fantastique. Nul doute que cette série aura su captiver ses jeunes lecteurs par son univers très particulier mais rendu très prenant par la magie des dessins de Clarke. Pour les lecteurs un peu plus âgés ou pas forcément intéressés par ces thématiques, l'ensemble reste plaisant à lire mais risque d'être plus vite oublié. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/urbex-tome-3-la-fin-des-cauchemars?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Ce tome 3 apporte la conclusion a cette série fantastique mettant en scène de jeunes ados dans de l'urbex (exploration urbaine)... La vie de Lycéeen se mêlant à celle d'explorateur et de détective fantastique, il ne paraissait pas aisé de tout clôturer proprement dans ce tome 3. Seulement Vincent Dugomier n'en n'est pas à son coup d'essai et la narration se déroule sans accroc jusqu'au révélations finales plutôt logiques ma foi pour une enquête ayant une belle part de fantastique. Nul doute que cette série aura su captiver ses jeunes lecteurs par son univers très particulier mais rendu très prenant par la magie des dessins de Clarke. Pour les lecteurs un peu plus âgés ou pas forcément intéressés par ces thématiques, l'ensemble reste plaisant à lire mais risque d'être plus vite oublié.
  15. Titre de l'album : Masques - Tome 2 - Le masque éclipse Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Joël Jurion Coloriste : Yoann Guillé Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : À présent rassemblés sous la direction de JS, Al, Siera, Hector et Gun essaient tant bien que mal de composer avec leur nouvelle réalité. Tous ont en effet hérité de masques antiques leur conférant des pouvoirs. En Australie, Jane, une jeune influenceuse, en a trouvé un qui lui permet littéralement de briller. Au point de ne pas voir qu'à cette lumière correspond une ombre dévorante, qui pourrait bien engloutir son monde... Critique : Caché au milieu des sorties de début septembre, le tome 2 de Masques est passé presque inaperçu. Pourtant cette série continue de nous proposer un récit de qualité, même si elle lorgne parfois du côté de Klaw par certains aspects. On y retrouve le même dessinateur qui excelle toujours autant dans ces séries jeunesse dynamiques et colorées. La colorisation marquée et originale de Yoann Guillé permet toutefois de sortir un peu des sentiers battus en nous donnant un rendu parfois assez subtil. Ce tome 2 déroule l'intrigue de manière fluide, avec aussi l'arrivée de nouveaux protagonistes sans pour autant nous noyer dans les passés des uns et des autres. Comme le thème le veut, les péripéties de nos héros servent aussi de mises en abyme de leurs problématiques personnelles. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/masques-tome-2-le-masque-eclipse?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Caché au milieu des sorties de début septembre, le tome 2 de Masques est passé presque inaperçu. Pourtant cette série continue de nous proposer un récit de qualité, même si elle lorgne parfois du côté de Klaw par certains aspects. On y retrouve le même dessinateur qui excelle toujours autant dans ces séries jeunesse dynamiques et colorées. La colorisation marquée et originale de Yoann Guillé permet toutefois de sortir un peu des sentiers battus en nous donnant un rendu parfois assez subtil. Ce tome 2 déroule l'intrigue de manière fluide, avec aussi l'arrivée de nouveaux protagonistes sans pour autant nous noyer dans les passés des uns et des autres. Comme le thème le veut, les péripéties de nos héros servent aussi de mises en abyme de leurs problématiques personnelles.
  17. Kevin Nivek

    Robbie

    Titre de l'album : Robbie Scenariste de l'album : Olivier Bruneau Dessinateur de l'album : Emilie Gleason Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Au cœur des ténèbres d’une nuit d’orage, dans un cimetière lugubre, le jeune Robbie émerge, à sa grande surprise, du fond d’une tombe frappée par la foudre. Comment a-t-il atterri là?? Mystère. Seule certitude, lorsqu’il découvre avec horreur son reflet?: il est devenu ce qu’on appelle communément un… zombie. Accompagné de Carrie, ado de son âge en plein trip gothique, Robbie va enquêter?pour découvrir les raisons de sa mort. Si la vie est une poursuite de sens, la mort peut-elle en avoir un?? Une bande dessinée à la liberté et la folie uniques. Critique : Quelle étonnante aventure que nous livre ce duo d'auteurs ! Imaginez un enfant de 12 ans sortant de sa tombe en ayant tout oublié des raisons de sa mort . Une jeune fille de son âge légèrement gothique va l'aider à comprendre les raisons de son décès . Leur long voyage semé d'embûches et de rencontres hétéroclites va les mener vers une vérité à laquelle ils ne s'attendent absolument pas , idem pour le lecteur d'ailleurs 😉 . C'est bien là l'originalité du propos : donner un sens à la mort , se fixer un objectif alors que tout est perdu , enterré 6 pieds sous terre . Une "nouvelle" vie débute alors pour Robbie . Mais en tant que mort-vivant ou "zombie" , comment retrouver ses parents lorsque vous empestez la mort 4 rues à la ronde et que votre cervelle semble vouloir sortir du crâne ? Et si vous trouvez vos parents , que faire ? Leur travail de deuil en cours , difficile d'imaginer leurs réactions ! Tant de contraintes sur le chemin de nos deux ados en quête de vérité ! Emilie Gleason use d'un trait crayonné noir et blanc avec de la simplicité dans ses cases ( le peu de cases qu'il y a d'ailleurs) . Cela donne l'impression que le récit est dessiné par Robbie lui même , avec des éléments de décors qui semblent "scolaires" et enfantins . Une immersion dans sa vie/mort qui n'est pas évident de prime abord . L'absence de "gaufrier" ainsi que certaines proportions dans les visages voire les corps des protagonistes pourrait gêner le lecteur . Il faut accepter l'exercice de style différent et se laisser porter par le scénario et sa révélation finale , très subtile 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.payot-rivages.fr/rivages/livre/robbie-9782743660970/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    Robbie

    Quelle étonnante aventure que nous livre ce duo d'auteurs ! Imaginez un enfant de 12 ans sortant de sa tombe en ayant tout oublié des raisons de sa mort . Une jeune fille de son âge légèrement gothique va l'aider à comprendre les raisons de son décès . Leur long voyage semé d'embûches et de rencontres hétéroclites va les mener vers une vérité à laquelle ils ne s'attendent absolument pas , idem pour le lecteur d'ailleurs 😉 . C'est bien là l'originalité du propos : donner un sens à la mort , se fixer un objectif alors que tout est perdu , enterré 6 pieds sous terre . Une "nouvelle" vie débute alors pour Robbie . Mais en tant que mort-vivant ou "zombie" , comment retrouver ses parents lorsque vous empestez la mort 4 rues à la ronde et que votre cervelle semble vouloir sortir du crâne ? Et si vous trouvez vos parents , que faire ? Leur travail de deuil en cours , difficile d'imaginer leurs réactions ! Tant de contraintes sur le chemin de nos deux ados en quête de vérité ! Emilie Gleason use d'un trait crayonné noir et blanc avec de la simplicité dans ses cases ( le peu de cases qu'il y a d'ailleurs) . Cela donne l'impression que le récit est dessiné par Robbie lui même , avec des éléments de décors qui semblent "scolaires" et enfantins . Une immersion dans sa vie/mort qui n'est pas évident de prime abord . L'absence de "gaufrier" ainsi que certaines proportions dans les visages voire les corps des protagonistes pourrait gêner le lecteur . Il faut accepter l'exercice de style différent et se laisser porter par le scénario et sa révélation finale , très subtile 😉 .
  19. Passionné d'ambiances nocturnes , Samir Dahmani découvre l'existence de 3 aubes : astronomique , nautique et civile . Il donne à son roman graphique le titre d'aube nautique en référence à cette transition nuit/jour , qui vient en parallèle avec un autre bouleversement , celui de l'adolescence ! Il choisit Séoul pour dépeindre la relation entre deux amies de lycée ,Seong-ji et Ji-won ,dont l'inévitable passage au secondaire et à l'âge adulte , transforme en profondeur .Sont-elles juste copines ? L'inévitable opération esthétique intervenant (très populaire en Corée ) , nous retrouvons ensuite Seong-ji , étudiante et bossant les nuits dans une épicerie en guise de job étudiant . L'ambiance crépusculaire et souvent pluvieuse , prend des allures de polar avec la rencontre d'une curieuse cliente "s'invitant" dans les appartements avoisinants en pleine nuit ! Ajoutez à cela les questions que se pose la jeune femme sur sa relation éloignée et trop rare avec son amie , et vous pouvez entrer de plein fouet dans la nuit de Séoul pour y découvrir le fin mot de l'histoire (ou des histoires) 😉 . Avec son aquarelle , Samir Dahmani se permet le luxe d'allier un dessin "manganisant" avec un trait (et découpage) franco-belge . Les couleurs sont froides comme la nuit . Il n'épargne pas de détails dans les cases , mais les rend secondaires au profit des personnages qui occupent toute la place . Jeux de regards , moues interloquées , rien n'est épargné pour rendre l'atmosphère pesante et mystérieuse . Les dialogues sont concis et d'une grande maitrise narrative . Après son noir et blanc choisi sur sa première oeuvre écrite avec sa femme (coréenne) :Je suis encore là-bas , il change de style pour une aquarelle crépusculaire et onirique réalisée avec brio . A lire pour les ados , et pour les adultes avides de culture coréenne car c'est une société en plein essor , emprise avec le culte de la beauté et encore un peu rigide avec la question homosexuelle . Encore une transition visiblement 🙂 .
  20. Titre de l'album : Quand arrive l'aube nautique - Korean night stories Scenariste de l'album : Samir Dahmani Dessinateur de l'album : Samir Dahmani Coloriste : Samir Dahmani Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Depuis leur arrivée à Séoul, quelque chose s'est brisé entre Seong-ji et son amie Ji-won. Elles qui s'étaient jurées de rester unies voient leur relation se désagréger, une fois arrivées en faculté. Aujourd'hui, Seong-ji est étudiante en comptabilité la journée et employée d'épicerie la nuit. Enfin, pas seulement... Pendant ses heures de travail, elle retrouve Mary, une jeune femme énigmatique qui s'introduit chez les gens la nuit durant leur absence... pour peindre et photographier les lieux. De nature rationnelle et rigoureuse, Seong-ji se retrouve projetée dans un univers nouveau. Elle découvre un monde presque onirique, fait de liberté et de création... L'exploration des lieux de vie et de l'intimité d'inconnus permettra finalement à la jeune fille de se découvrir elle-même... Mais ces balades nocturnes favorisent aussi le réveil de souvenirs douloureux et ravivent la douleur liée à la fin de son amitié avec Ji-won. Critique : Passionné d'ambiances nocturnes , Samir Dahmani découvre l'existence de 3 aubes : astronomique , nautique et civile . Il donne à son roman graphique le titre d'aube nautique en référence à cette transition nuit/jour , qui vient en parallèle avec un autre bouleversement , celui de l'adolescence ! Il choisit Séoul pour dépeindre la relation entre deux amies de lycée ,Seong-ji et Ji-won ,dont l'inévitable passage au secondaire et à l'âge adulte , transforme en profondeur .Sont-elles juste copines ? L'inévitable opération esthétique intervenant (très populaire en Corée ) , nous retrouvons ensuite Seong-ji , étudiante et bossant les nuits dans une épicerie en guise de job étudiant . L'ambiance crépusculaire et souvent pluvieuse , prend des allures de polar avec la rencontre d'une curieuse cliente "s'invitant" dans les appartements avoisinants en pleine nuit ! Ajoutez à cela les questions que se pose la jeune femme sur sa relation éloignée et trop rare avec son amie , et vous pouvez entrer de plein fouet dans la nuit de Séoul pour y découvrir le fin mot de l'histoire (ou des histoires) 😉 . Avec son aquarelle , Samir Dahmani se permet le luxe d'allier un dessin "manganisant" avec un trait (et découpage) franco-belge . Les couleurs sont froides comme la nuit . Il n'épargne pas de détails dans les cases , mais les rend secondaires au profit des personnages qui occupent toute la place . Jeux de regards , moues interloquées , rien n'est épargné pour rendre l'atmosphère pesante et mystérieuse . Les dialogues sont concis et d'une grande maitrise narrative . Après son noir et blanc choisi sur sa première oeuvre écrite avec sa femme (coréenne) :Je suis encore là-bas , il change de style pour une aquarelle crépusculaire et onirique réalisée avec brio . A lire pour les ados , et pour les adultes avides de culture coréenne car c'est une société en plein essor , emprise avec le culte de la beauté et encore un peu rigide avec la question homosexuelle . Encore une transition visiblement 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/quand-arrive-l-aube-nautique-korean-night-stories/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. La science-fiction est à l'honneur dernièrement aux éditions Auzou après la Bulle, on découvre aujourd'hui Stellaria. Les jeunes adolescents seront comblés par cette aventure et les problématiques rencontrées par les jumelles une fois arrivées sur Stellaria. Les dessins fonctionnent bien avec une touche manga dans la représentations des personnages. La couverture est très représentative des dessins des planches intérieures. Stellaria débute bien une série pour les jeunes et devraient les passionner très vite.
  22. Titre de l'album : Stellaria tome 1 : une nouvelle vie dans les étoiles Scenariste de l'album : Natacha Godeau Dessinateur de l'album : Sara Lozoya Coloriste : Sara Lozoya Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Atalante et Mégara sont des jumelles de 13 ans. Après un an de voyage dans l'espace, elles atterrissent sur Stellaria, la nouvelle planète capable d'accueillir les humains. La Terre devenant de plus en plus polluée, les scientifiques ont dû trouver une planète d'accueil sur laquelle arrivent chaque année de nouveaux migrants. Pour Atalante, ce déménagement est synonyme d'une véritable aventure. Elle va pouvoir réaliser son rêve et s'inscrire à l'Académie des pilotes de vaisseaux ! Mégara est beaucoup plus nostalgique. Parviendront-elles à s'habituer à cette nouvelle vie ? Critique : La science-fiction est à l'honneur dernièrement aux éditions Auzou après la Bulle, on découvre aujourd'hui Stellaria. Les jeunes adolescents seront comblés par cette aventure et les problématiques rencontrées par les jumelles une fois arrivées sur Stellaria. Les dessins fonctionnent bien avec une touche manga dans la représentations des personnages. La couverture est très représentative des dessins des planches intérieures. Stellaria débute bien une série pour les jeunes et devraient les passionner très vite. Autres infos : Edition : Auzou Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/stellaria-t1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Dans un monde où règne la magie , la jeune Naïs doit passer l'ultime étape de sa formation pour devenir la Petaä , élue du peuple pourvue de pouvoirs magiques . Mais tout ne se déroule pas comme prévu , c'est même un drame se jouant à son réveil , car les membres du village se sont transformés en statues de pierre . Après une fuite marquée par l'incompréhension d'une telle injustice et la culpabilité , notre jeune héroïne va rencontrer de nouveaux compagnons sur sa route et entreprendre une quête de rédemption afin d'anéantir (si possible) cette malédiction . Le scénariste donne pas mal de complexité au récit avec une galerie de personnages assez importante , ainsi qu'un vocabulaire propre à cet univers et de nouvelles coutumes à digérer au fil des pages . Adressé à un lectorat plutôt jeune , cette aventure risque de perdre les "trop jeunes" pour la difficulté de compréhension du récit ; et rebuter les ados avec un dessin plutôt infantile . Des visages ronds , insérés dans des cases vides ou peu chargées . Les décors sont dépourvus de détails et se veulent marqués du sceau de la simplicité . Les couleurs et les effets lumineux relèvent le niveau d'un trait vraiment orienté enfance . C'est peut-être la raison de mes difficultés à entrer réellement dans l'histoire . Le genre d'ouvrage où l'histoire peut sembler tronquée par un dessin manquant d'audace .
  24. Titre de l'album : Naïs - La prophétie des 2 lunes Scenariste de l'album : Nicolas Antona Dessinateur de l'album : Clémentine Pochon Coloriste : Clémentine Pochon Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Un récit initiatique fantastique qui ravira le public jeunesse/ado Naïs, jeune fille impétueuse, va passer son initiation pour devenir la Petaä, l'élue du peuple Kosh. Mais rien ne se passe comme prévu et lors du rite, elle libère un pouvoir inconnu qui la fait s'évanouir. À son réveil, sous le regard d'une alouette rouge, tout son peuple est pétrifié... Naïs, terrifiée et croyant être la cause de ce malheur, va fuir et se réfugier dans la forêt de l'Entre deux-îles. Une longue quête personnelle débute alors pour elle et ses nouveaux compagnons à travers les îles suspendues du monde de Corä. Critique : Dans un monde où règne la magie , la jeune Naïs doit passer l'ultime étape de sa formation pour devenir la Petaä , élue du peuple pourvue de pouvoirs magiques . Mais tout ne se déroule pas comme prévu , c'est même un drame se jouant à son réveil , car les membres du village se sont transformés en statues de pierre . Après une fuite marquée par l'incompréhension d'une telle injustice et la culpabilité , notre jeune héroïne va rencontrer de nouveaux compagnons sur sa route et entreprendre une quête de rédemption afin d'anéantir (si possible) cette malédiction . Le scénariste donne pas mal de complexité au récit avec une galerie de personnages assez importante , ainsi qu'un vocabulaire propre à cet univers et de nouvelles coutumes à digérer au fil des pages . Adressé à un lectorat plutôt jeune , cette aventure risque de perdre les "trop jeunes" pour la difficulté de compréhension du récit ; et rebuter les ados avec un dessin plutôt infantile . Des visages ronds , insérés dans des cases vides ou peu chargées . Les décors sont dépourvus de détails et se veulent marqués du sceau de la simplicité . Les couleurs et les effets lumineux relèvent le niveau d'un trait vraiment orienté enfance . C'est peut-être la raison de mes difficultés à entrer réellement dans l'histoire . Le genre d'ouvrage où l'histoire peut sembler tronquée par un dessin manquant d'audace . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nais-et-la-prophetie-des-deux-lunes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Ma vague

    Titre de l'album : Ma vague Scenariste de l'album : David Boriau Dessinateur de l'album : Soann Coloriste : Soann Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nellie, 13 ans, vit au bord de la mer. Elle est proche de son père avec qui elle partage une passion pour la plongée et les fouilles archéologiques. Adolescente rebelle, elle souffre d'une grande sensibilité émotionnelle, et a assez peu d'amis de son âge. Lors d'une sortie en mer, alors qu'une tempête fait rage, Nellie fait la rencontre d'un être surnaturel. Se noue une relation magique, parfois incontrôlable... Critique : David Boriau , auteur de nombreuses séries ado à succès comme Obscurcia ou Holowatch , s'associe à une nouvelle tête des éditions Jungle : Anne-Sophie Doucet , nom d'artiste : Soann . Le trait assez numérique et épuré convient parfaitement pour le public jeune auquel s'adresse cette histoire . Le travail des couleurs est saisissant dans les cases "marines" , il en va de même pour la lumière très présente tout au long du récit . C'est donc une copie très propre au sujet du dessin que nous livre cette jeune artiste autodidacte , très engagée sur des projets graphiques de la ville de Nantes . On comprend aisément qu'une histoire "maritime" emprunt d'un soupçon de fantastique l'ait convaincue de se lancer dans le 9ème art . David Boriau , scénariste chevronné nous propose une chasse au trésor archéologique et dépeint une relation père-fille assez ancrée dans la vie actuelle . En effet les parents sont séparés , et entre les sources d'amusement avec son père , et un certain rappel à l'ordre de sa mère , elle même garde-côte , notre jeune héroïne a bien du mal à trouver ses repères . Tout en posant un regard neuf sur notre société avec un déplacement des rôles d'autorité , ainsi qu'une adolescente aux cheveux courts très androgyne , les auteurs mettent l'accent sur une chose qui ne change pas : la nécessité de dialoguer avec ses parents . En effet , cette quête au "trésor" servira surtout à renouer des liens et se faire confiance ; et la présence de cet être surnaturel , ce fantôme des mers tient certainement lieu d'ami imaginaire que les enfants se créent lorsqu'ils rencontrent des difficultés . Quête identitaire , apprentissage de la vie , n'est ce pas là le chemin qu'empruntent nos enfants ? Une bien belle histoire familiale et d'amitié , qui n'a rien à voir avec la petite sirène 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ma-vague/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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