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  1. Quelle excellente surprise que ce Rwama. Une excellente surprise, car un traitement tout en justesse et en "neutralité" de l'évolution de l'Algérie dans les années qui suivirent son indépendance. Une histoire qui est inconnue à beaucoup de français n'ayant connu l'Algérie que comme un pays étranger comme un autre. Et surtout une histoire traitée sans complexe et avec juste ce qu'il faut d'humour pour la rendre passionnante.À mi-chemin entre l'arabe du futur et Dans la combi de Thomas Pesquet, Salim Zerrouki nous offre un témoignage sincère porté par une retranscription de sa vision d'enfant qui donne une justesse au propos. Ça se lit très bien et réussit avec brio à nous intéresser au passé d'une nation qui n'est pas forcement la nôtre. Vivement la suite !!!
  2. Titre de l'album : Rwama tome 1 - Mon enfance en Algérie (1975-1992) Scenariste de l'album : Salim Zerrouki Dessinateur de l'album : Salim Zerrouki Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Salim Zerrouki a grandi en Algérie, dans un immeuble atypique au coeur de la Cité Olympique construite par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer pour accueillir les « Jeux méditerranéens de 1975 ». À cette époque, l'Algérie est une dictature dirigée par Houari Boumediene qui voit dans cet événement sportif l'occasion d'exhiber sa puissance devant le monde entier. C'est dans ce contexte que Salim Zerrouki revient sur son histoire avec justesse, pudeur et humour. Depuis son immeuble melting pot surnommé « Rwama » (littéralement « Les Français » en algérois- , où se mêlent Algériens, Russes, Allemands de l'Est, Cubains, venus de nations socialistes amies enseigner le sport aux Algériens), l'auteur déploie ses souvenirs d'enfance et d'adolescence pour dépeindre un portrait personnel, politique et religieux d'une Algérie méconnue et terrible entre 1975 et 2000. Un récit dur, sensible, documenté mais toujours drôle. Critique : Quelle excellente surprise que ce Rwama. Une excellente surprise, car un traitement tout en justesse et en "neutralité" de l'évolution de l'Algérie dans les années qui suivirent son indépendance. Une histoire qui est inconnue à beaucoup de français n'ayant connu l'Algérie que comme un pays étranger comme un autre. Et surtout une histoire traitée sans complexe et avec juste ce qu'il faut d'humour pour la rendre passionnante.À mi-chemin entre l'arabe du futur et Dans la combi de Thomas Pesquet, Salim Zerrouki nous offre un témoignage sincère porté par une retranscription de sa vision d'enfant qui donne une justesse au propos. Ça se lit très bien et réussit avec brio à nous intéresser au passé d'une nation qui n'est pas forcement la nôtre. Vivement la suite !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rwama-tome-1-mon-enfance-en-algerie-1975-1992?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Une lecture à la fois et complexe et enrichissante que cet épais volume consacré à un pan de la vie riche du plus grand des sociologues ! Pascal Génot livre un condensé extrêmement bien documenté en marchant dans les pas de Pierre Bourdieu . Il réalise plus une enquête sur le personnage qu'une véritable biographie ( Bourdieu détestait les biographies) . De sa jeunesse béarnaise où cet esprit déjà brillant sortait des classes populaires et rurales pour suivre ses études dans les grandes écoles parisiennes , à sa mobilisation durant la guerre d'Algérie ; Génot explore les recoins et tente de comprendre la vision de cet humaniste , contemporain de Sartres et Camus . Ainsi , nous suivons son parcours et celui de Bourdieu dans une chronologie filaire . Là où le sociologue est allé , Pascal Génot fera de même , du moins tentera d'y aller , car si les portes s'ouvrent assez facilement en Algérie , les archives sont un peu plus compliquées à retrouver parfois . Cette enquête en parallèle donne au récit des accents de polar politique . Marqué par les "événements" , Bourdieu va cimenter sa théorie en utilisant l'Algérie comme laboratoire . Ses rencontres , ses photographies , ses observations des diverses populations de ce grand pays vont constituer le terreau de sa vision de la sociologie . C'est aussi l'occasion pour le lecteur de découvrir d'autres faits marquants durant ce conflit . Les 256 pages défilent avec , il est vrai parfois des textes un brin complexes à déchiffrer et analyser , qui nécessitent une seconde lecture . Cela reste passionnant et enrichissant ,d'autant que le dessin réaliste en noir et blanc est très détaillé , ce qui rend l'immersion saisissante . A lire donc à tête reposée et prête à faire fonctionner les neurones 😉
  4. Titre de l'album : Bourdieu - Une enquête algérienne Scenariste de l'album : Pascal Génot Dessinateur de l'album : Olivier Thomas Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Jeune agrégé de philo, Pierre Bourdieu est appelé pour son service militaire dans les premières années de la guerre d'Algérie. Démobilisé deux ans plus tard, il tirera parti de cette épreuve malheureuse, restant à Alger malgré la guerre pour y enseigner la sociologie. Pris d'amour pour un pays qui lui rappelle ses propres origines rurales, il étudie les transformations brutales de cette société, découvrant la sociologie tout en apprenant à mieux se connaître lui-même. Comment cette expérience a-t-elle fait du jeune Bourdieu un sociologue porteur d'un regard à la fois empathique et critique, attentif à toutes les formes de domination ? Comment peut-elle nous aider à mieux comprendre une Algérie aussi familière que méconnue ? Aujourd'hui, nous partons sur ses traces, à la recherche de la genèse de cet intellectuel majeur, qui a révolutionné la sociologie. Critique : Une lecture à la fois et complexe et enrichissante que cet épais volume consacré à un pan de la vie riche du plus grand des sociologues ! Pascal Génot livre un condensé extrêmement bien documenté en marchant dans les pas de Pierre Bourdieu . Il réalise plus une enquête sur le personnage qu'une véritable biographie ( Bourdieu détestait les biographies) . De sa jeunesse béarnaise où cet esprit déjà brillant sortait des classes populaires et rurales pour suivre ses études dans les grandes écoles parisiennes , à sa mobilisation durant la guerre d'Algérie ; Génot explore les recoins et tente de comprendre la vision de cet humaniste , contemporain de Sartres et Camus . Ainsi , nous suivons son parcours et celui de Bourdieu dans une chronologie filaire . Là où le sociologue est allé , Pascal Génot fera de même , du moins tentera d'y aller , car si les portes s'ouvrent assez facilement en Algérie , les archives sont un peu plus compliquées à retrouver parfois . Cette enquête en parallèle donne au récit des accents de polar politique . Marqué par les "événements" , Bourdieu va cimenter sa théorie en utilisant l'Algérie comme laboratoire . Ses rencontres , ses photographies , ses observations des diverses populations de ce grand pays vont constituer le terreau de sa vision de la sociologie . C'est aussi l'occasion pour le lecteur de découvrir d'autres faits marquants durant ce conflit . Les 256 pages défilent avec , il est vrai parfois des textes un brin complexes à déchiffrer et analyser , qui nécessitent une seconde lecture . Cela reste passionnant et enrichissant ,d'autant que le dessin réaliste en noir et blanc est très détaillé , ce qui rend l'immersion saisissante . A lire donc à tête reposée et prête à faire fonctionner les neurones 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bourdieu-une-enquete-algerienne/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. The_PoP

    Un général, des Généraux

    Etant d'une génération qui n'a pas vécu ses évènements mais pourtant pas ignare sur cette partie de l'Histoire je me suis régalé à lire ce tome, l'ironie permanente et le ridicule des situations combiné au côté pourtant très historique et documenté du propos rend cet ouvrage assez chouette à lire. Attendez-vous à vous exclamer des "nooooon", "c'est pas possible" à plusieurs pages. Ceci étant ma note paraitra probablement dure compte tenu du plaisir réel ressenti à la lecture et que je décris plus haut, mais à la fin de ma lecture, je me suis rendu compte que le côté trop ironique, avait finalement desservi pas mal le propos. En présentant tous les personnages comme des idiots finis, on fini par avoir du mal à décerner le vrai du faux dans cet immense foutoir. Les propos liminaire de l'historien en fin d'album n'éclairant qu'à peine les limites entre faits, interprétations et gags. Le dessin de François Boucq met particulièrement en avant l'ironie en caricaturant les personnages sans trop en faire, leur donnant tout de même régulièrement des airs d'abrutis complets. On est effectivement sur un mélange des genres un brin particulier, mais la critique acide des institutions de la république et de nos représentants, y compris l'idole Général De Gaulle est bien sentie et intéressante, tout comme l'est la découverte historique de ce moment de foutoir si particulier. Pour autant la gravité du propos de fond m'intéressait également et de ce côté là, in fine je me suis senti peut être un peu floué. Un général, des généraux est une bd à lire, ne serait-ce que pour prendre du recul sur les moments parfois étranges que peuvent vivre nos démocraties actuelles.
  6. Titre de l'album : Un général, des Généraux Scenariste de l'album : Nicolas Juncker Dessinateur de l'album : François Boucq Coloriste : François & Alexandre Boucq Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Mai 1958. Alger s'embrase contre un nouveau gouvernement qui, à Paris, semble prêt à dialoguer avec les indépendantistes. Des milliers de colons se soulèvent, obligeant l'armée et ses généraux à choisir leur camp : rester loyaux à l'état ou à l'Algérie française, dernier vestige du grand empire colonial Français. Dépassés et galvanisés par la situation, les généraux s'embarquent dans un coup d'état qui devient rapidement incontrôlable... Et si seul un vieil homme à la retraite, le « dernier héros français », était capable d'arrêter cette machine folle et éviter une guerre civile ? Ce vaudeville politico-militaire donnera les clés du pouvoir à de Gaulle et sa Ve République... car juré-craché, « le Général » l'a promis à toutes et à tous : cette fois, il les a compris. Critique : Etant d'une génération qui n'a pas vécu ses évènements mais pourtant pas ignare sur cette partie de l'Histoire je me suis régalé à lire ce tome, l'ironie permanente et le ridicule des situations combiné au côté pourtant très historique et documenté du propos rend cet ouvrage assez chouette à lire. Attendez-vous à vous exclamer des "nooooon", "c'est pas possible" à plusieurs pages. Ceci étant ma note paraitra probablement dure compte tenu du plaisir réel ressenti à la lecture et que je décris plus haut, mais à la fin de ma lecture, je me suis rendu compte que le côté trop ironique, avait finalement desservi pas mal le propos. En présentant tous les personnages comme des idiots finis, on fini par avoir du mal à décerner le vrai du faux dans cet immense foutoir. Les propos liminaire de l'historien en fin d'album n'éclairant qu'à peine les limites entre faits, interprétations et gags. Le dessin de François Boucq met particulièrement en avant l'ironie en caricaturant les personnages sans trop en faire, leur donnant tout de même régulièrement des airs d'abrutis complets. On est effectivement sur un mélange des genres un brin particulier, mais la critique acide des institutions de la république et de nos représentants, y compris l'idole Général De Gaulle est bien sentie et intéressante, tout comme l'est la découverte historique de ce moment de foutoir si particulier. Pour autant la gravité du propos de fond m'intéressait également et de ce côté là, in fine je me suis senti peut être un peu floué. Un général, des généraux est une bd à lire, ne serait-ce que pour prendre du recul sur les moments parfois étranges que peuvent vivre nos démocraties actuelles. Autres infos : Histoire vue avec ironie Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-general-des-generaux?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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