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  1. The_PoP

    La force de vivre

    Titre de l'album : La force de vivre Scenariste de l'album : Laurent Astier Dessinateur de l'album : Laurent Astier Coloriste : Laurent Astier Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Dès leur rencontre, une amitié forte va naître entre Cyril et Laurent. De celles qui font grandir et changer pour le mieux. L'un, extraverti et solaire, est l'opposé de l'autre, timide et sombre. Le lien qui les unit est pourtant indicible et inexplicable. Laurent Astier raconte comment ce lien d'amitié perdure malgré la disparition de son ami emporté par la maladie. Critique : Il y a des bd qui vous parlent, qui vous attirent comme des aimants. La force de vivre m'a fait cet effet là. Je n'étais pas sensé la lire, et pourtant elle s'est imposée à moi dans une librairie. Grand bien m'en a fait. Hier @Kevin Nivek me demandait quelle était ma lecture de l'année, aujourd'hui en refermant La force de vivre, j'ai une nouvelle réponse à lui apporter. Entendons nous, malgré ses indéniables qualités ce n'est peut être pas le chef d'œuvre graphique, artistique ou narratif de l'année, mais j'ai pleuré en la refermant. Vraiment. Et cela ne m'arrive pas bien souvent dans ma vie. Parfois quand une bd vous émeut à ce point c'est qu'elle fait écho à votre propre vécu. Et ce n'est même pas vraiment le cas ici pour moi, si ce n'est peut être une histoire de génération et de vie dans lesquelles je peux reconnaitre une époque proche de celle que j'ai connu. Par contre la force de vivre nous parle de l'importance de l'amitié et de la vie en général. Beaucoup de chansons, de films, de livres majeurs sont dédiés aux grandes histoires d'amour. L'amitié, elle, a inspiré moins d'œuvres majeures. Et pourtant. En bref je ne sais pas vous dire pourquoi "La force de vivre" m'a autant marqué, mais ce que je sais avec certitude c'est que je ne serais pas le seul tant cette bd renferme une belle puissance évocatrice. Voilà, je connaissais le travail de Laurent Astier par sa série La Venin. Je trouve que sur la Force de vivre son dessin a franchi un énorme cap, plus empathique, plus émouvant. A la fin je ne peux que vous conseiller La force de vivre, surtout pour peu que vous aimiez l'amitié, la vie, les années 80-90 et voir de jeunes adultes se construire, se trouver. Cet ouvrage a été écrit avec les tripes, et il m'a profondément ému et marqué. Ce qui est frappant c'est que l'ensemble est plein de pudeur, de petites joies et de petites douleurs, d'instants remémorés. Pas d'excès, rien de surjoué, simplement souvent le mot juste. La multitude de thématiques rencontrées est aussi magnifique, car La force de vivre ne parle pas que d'un seul sujet mais de la vie en général, de la famille, des enfants, des amours. Les livres hommage sont souvent un peu lourds, un peu trop dans l'emphase, à appuyer sur les émotions et l'empathie, un peu trop dégoulinants. Ici rien de tout ça. Juste une impression de vrai, la vérité de Laurent Astier qui se met à nu. Alors merci M. Astier de m'avoir fait vivre ça, de m'avoir fait revivre des choses, de m'avoir donné autant d'émotions et de réflexions. Merci de nous avoir permis d'accéder à cela. Et merci à votre éditrice, qui a fait de l'excellent travail et dont je ne peux que confirmer la justesse de la direction qu'elle vous a permis de prendre, cela se ressent. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-force-de-vivre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. poseidon2

    Épouvantail

    Titre de l'album : Épouvantail Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Stéphane Sénégas Coloriste : Stéphane Sénégas Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Dans une ferme isolée, Lily, une petite fille au caractère bien affirmé, vit avec son père et sa belle-mère. Elle partage son quotidien entre ses animaux, l'école et un épouvantail planté en haut d'un champ, de l'autre côté de la route. Un épouvantail qui, un jour, se met à lui parler. Les échanges sont houleux, car l'épouvantail se montre vulgaire : il n'a pas besoin d'amis, contrairement à Lily. Le mannequin de paille et de bois lui révèle qu'il a été le témoin d'un tragique accident de voiture sur la route, en bas du champ. Depuis, il a mal au ventre. Le père de Lily a lui aussi été un témoin capital de ce drame : il a pu sauver le passager mais pas la conductrice de la voiture, lorsque la voiture a dévalé le talus pour finir dans l'étang du bois qui jouxte la ferme. Le même étang que celui où est morte la mère de Lily. Tandis qu'une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'accident, tous les protagonistes commencent à faire d'étranges cauchemars hantés par la présence singulière... de l'épouvantail. Cette bande dessinée, fruit de la collaboration entre Philippe Pelaez et Stéphane Sénégas, mêle drame et fantastique dans un univers à la Tim Burton. Les illustrations en noir et blanc subliment un récit où la frontière entre rêve et réalité vacille, créant une atmosphère aussi fascinante qu'inquiétante. Critique : En voilà une BD pas comme les autres. Graphiquement, c'est même radicalement différent de ce que l'on peut lire d'habitude. On est ici très proche de l'étrange Noël de Monsieur Jack, mais en noir et blanc et avec un coté plus anguleux et plus effrayant dans le dessin. Et pourtant… cette histoire qui a tout pour être effrayante se trouve être adoucie par notre personnage central : Lily. Car dans cet univers noir et blanc, plein de légende et de méchant épouvantail qui parle, on a Lily. Lily pleine de vie, d'envie et qui, malgré la disparition de sa mère, nous apporte un rayon de bonne humeur dans une histoire qui en a besoin. Non pas que l'histoire soit glauque. Elle est juste un peu effrayante, le lecteur ne sachant jamais si cet épouvantail est du côté de Lily ou non. Philippe Pelaez nous livre ici une superbe histoire, réussissant à entremêler une enquête policière et un récit d'angoisse, de bien belle façon, faisant osciller le lecteur entre peur et envie de savoir ce qu'il est vraiment arrivé à la mère de Lily, le tout saupoudrer de la joie d'une petite fille pleine de vie. Une lecture marquante Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/epouvantail?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    Épouvantail

    En voilà une BD pas comme les autres. Graphiquement, c'est même radicalement différent de ce que l'on peut lire d'habitude. On est ici très proche de l'étrange Noël de Monsieur Jack, mais en noir et blanc et avec un coté plus anguleux et plus effrayant dans le dessin. Et pourtant… cette histoire qui a tout pour être effrayante se trouve être adoucie par notre personnage central : Lily. Car dans cet univers noir et blanc, plein de légende et de méchant épouvantail qui parle, on a Lily. Lily pleine de vie, d'envie et qui, malgré la disparition de sa mère, nous apporte un rayon de bonne humeur dans une histoire qui en a besoin. Non pas que l'histoire soit glauque. Elle est juste un peu effrayante, le lecteur ne sachant jamais si cet épouvantail est du côté de Lily ou non. Philippe Pelaez nous livre ici une superbe histoire, réussissant à entremêler une enquête policière et un récit d'angoisse, de bien belle façon, faisant osciller le lecteur entre peur et envie de savoir ce qu'il est vraiment arrivé à la mère de Lily, le tout saupoudrer de la joie d'une petite fille pleine de vie. Une lecture marquante
  4. Titre de l'album : Le clan des Salamandres tome 2 Scenariste de l'album : Virginie Demay Dessinateur de l'album : Emilio Urbano, Manuela Razzi Coloriste : Arianne Consonni Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Paris, 1518. Colin a enfin retrouvé Jeanne et Aloïs ! Mais leur répit est de courte durée. Traqués par leur oncle Eudes et par de redoutables forains, les trois amis du Clan des Salamandres doivent fuir à nouveau. Cap vers Lyon, puis l'Italie ! Entre courses-poursuites haletantes, duels, complots et révélations sur le passé de leurs parents, leur aventure les mènera toujours plus loin, au péril de leur liberté... et de leur vie. Parviendront-ils à échapper à leurs poursuivants et à réaliser leur rêve ? Critique : L'historienne Virgine Demay poursuit les aventures de notre trio à l'emblème royal de François 1er avec un second volume placé sous le signe de la cavale ! En effet, le clan des Salamandres ne cesse de courir, en fuite ou dans un but bien précis et on ne s'ennuie pas une seconde ! Colin est poursuivi suite à son accusation de meurtre, des forains le pourchassent ainsi qu'Eudes qui entend bien faire respecter la justice. Il désire aussi marier Jeanne afin de mieux "gérer" son héritage, mais cette dernière et son frère Aloïs ne l'entendent pas de cette oreille bien évidemment. Une fois Colin retrouvé, les trois compères fuient avec à leurs trousses les forains et Eudes. Un oncle à Lyon serait salutaire puis Florence, tel est le but ultime de leur périple ! Tout va très vite, l'action est omniprésente, on retient son souffle dans cette course poursuite à travers la France. Un peu moins d'anecdotes historiques mais un soucis du détail dans le dessin qui reste présent. Le trait à quatre mains est vraiment agréable, rondeur et douceur sont les maîtres mots, enrichis par une très jolie palette de couleurs; Barbucci n'est pas loin on sent ses influences à travers le dessin des deux italiens Urbano et Razzi. Une bien sympathique saga à venir chez jungle où l'aventure côtoie la grande histoire, le tout avec un dessin doté d'une belle énergie visuelle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-clan-des-salamandres-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. L'historienne Virgine Demay poursuit les aventures de notre trio à l'emblème royal de François 1er avec un second volume placé sous le signe de la cavale ! En effet, le clan des Salamandres ne cesse de courir, en fuite ou dans un but bien précis et on ne s'ennuie pas une seconde ! Colin est poursuivi suite à son accusation de meurtre, des forains le pourchassent ainsi qu'Eudes qui entend bien faire respecter la justice. Il désire aussi marier Jeanne afin de mieux "gérer" son héritage, mais cette dernière et son frère Aloïs ne l'entendent pas de cette oreille bien évidemment. Une fois Colin retrouvé, les trois compères fuient avec à leurs trousses les forains et Eudes. Un oncle à Lyon serait salutaire puis Florence, tel est le but ultime de leur périple ! Tout va très vite, l'action est omniprésente, on retient son souffle dans cette course poursuite à travers la France. Un peu moins d'anecdotes historiques mais un soucis du détail dans le dessin qui reste présent. Le trait à quatre mains est vraiment agréable, rondeur et douceur sont les maîtres mots, enrichis par une très jolie palette de couleurs; Barbucci n'est pas loin on sent ses influences à travers le dessin des deux italiens Urbano et Razzi. Une bien sympathique saga à venir chez jungle où l'aventure côtoie la grande histoire, le tout avec un dessin doté d'une belle énergie visuelle.
  6. The_PoP

    La force de vivre

    Il y a des bd qui vous parlent, qui vous attirent comme des aimants. La force de vivre m'a fait cet effet là. Je n'étais pas sensé la lire, et pourtant elle s'est imposée à moi dans une librairie. Grand bien m'en a fait. Hier @Kevin Nivek me demandait quelle était ma lecture de l'année, aujourd'hui en refermant La force de vivre, j'ai une nouvelle réponse à lui apporter. Entendons nous, malgré ses indéniables qualités ce n'est peut être pas le chef d'œuvre graphique, artistique ou narratif de l'année, mais j'ai pleuré en la refermant. Vraiment. Et cela ne m'arrive pas bien souvent dans ma vie. Parfois quand une bd vous émeut à ce point c'est qu'elle fait écho à votre propre vécu. Et ce n'est même pas vraiment le cas ici pour moi, si ce n'est peut être une histoire de génération et de vie dans lesquelles je peux reconnaitre une époque proche de celle que j'ai connu. Par contre la force de vivre nous parle de l'importance de l'amitié et de la vie en général. Beaucoup de chansons, de films, de livres majeurs sont dédiés aux grandes histoires d'amour. L'amitié, elle, a inspiré moins d'œuvres majeures. Et pourtant. En bref je ne sais pas vous dire pourquoi "La force de vivre" m'a autant marqué, mais ce que je sais avec certitude c'est que je ne serais pas le seul tant cette bd renferme une belle puissance évocatrice. Voilà, je connaissais le travail de Laurent Astier par sa série La Venin. Je trouve que sur la Force de vivre son dessin a franchi un énorme cap, plus empathique, plus émouvant. A la fin je ne peux que vous conseiller La force de vivre, surtout pour peu que vous aimiez l'amitié, la vie, les années 80-90 et voir de jeunes adultes se construire, se trouver. Cet ouvrage a été écrit avec les tripes, et il m'a profondément ému et marqué. Ce qui est frappant c'est que l'ensemble est plein de pudeur, de petites joies et de petites douleurs, d'instants remémorés. Pas d'excès, rien de surjoué, simplement souvent le mot juste. La multitude de thématiques rencontrées est aussi magnifique, car La force de vivre ne parle pas que d'un seul sujet mais de la vie en général, de la famille, des enfants, des amours. Les livres hommage sont souvent un peu lourds, un peu trop dans l'emphase, à appuyer sur les émotions et l'empathie, un peu trop dégoulinants. Ici rien de tout ça. Juste une impression de vrai, la vérité de Laurent Astier qui se met à nu. Alors merci M. Astier de m'avoir fait vivre ça, de m'avoir fait revivre des choses, de m'avoir donné autant d'émotions et de réflexions. Merci de nous avoir permis d'accéder à cela. Et merci à votre éditrice, qui a fait de l'excellent travail et dont je ne peux que confirmer la justesse de la direction qu'elle vous a permis de prendre, cela se ressent.
  7. Titre de l'album : Mon amie fantôme Scenariste de l'album : Michelle Tolo Dessinateur de l'album : Michelle Tolo Coloriste : Michelle Tolo Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Tout le monde aimerait avoir u un.e meilleur.e ami.e. Mais que ferais-tu si cette personne était un fantôme ? Magnus vient d'emménager dans la petite bourgade de Hanteville. Il a du mal à s'intégrer et sa mère se fait du souci pour lui. Et puis, un jour, il rencontre Saga... Entre les nouvelles amitiés et les secrets oubliés, Magnus et Saga vont vivre une aventure pleine de mystères ! Critique : L'illustratrice norvégienne Michelle Tolo se lance dans la BD avec cette première oeuvre destinée à un large public juvénile. On y suit un jeune garçon nommé Magnus arrivant dans une nouvelle ville avec tout ce que cela comporte comme difficultés à cet âge. Nouvelle classe de CM1, nouvelles amitiés ou pas, nouvelle maison etc... Pas simple à gérer, on est tous passé par là au moins une fois dans notre vie et l'auteure retranscrit plutôt bien ces problèmes d'enfance. Elle pimente ces péripéties avec l'apparition soudaine d'un fantôme, une jeune fille dénommée Saga qui sort d'une figurine rappelant à Magnus son défunt chat. Dès lors, il se retrouve partagé entre son amitié avec une fille que lui seul peut voir, et deux garçons assez fauteurs de troubles le poussant à faire des bêtises. D'un côté une relation presque imaginaire mais saine et d'un autre une amitié toxique. Une dualité compliquée pour un enfant, d'autant que Saga est liée à cette figurine suite à un événement passé, datant de plus de 80 ans juste avant sa mort. Tous les deux vont tenter de percer ce mystère. De l'aventure, du rythme, un soupçon de fantastique, des dialogues concis, les ingrédients sont réunis pour une bonne lecture "jeunesse". On peut reprocher un léger manque d'originalité avec cette amitié fantastique, mais l'ensemble se tient. Le trait est simple, d'influence manga avec de grands yeux et des visages ronds. Une lecture à recommander à partir de 8 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mon-amie-fantome/ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Kevin Nivek

    Mon amie fantôme

    L'illustratrice norvégienne Michelle Tolo se lance dans la BD avec cette première oeuvre destinée à un large public juvénile. On y suit un jeune garçon nommé Magnus arrivant dans une nouvelle ville avec tout ce que cela comporte comme difficultés à cet âge. Nouvelle classe de CM1, nouvelles amitiés ou pas, nouvelle maison etc... Pas simple à gérer, on est tous passé par là au moins une fois dans notre vie et l'auteure retranscrit plutôt bien ces problèmes d'enfance. Elle pimente ces péripéties avec l'apparition soudaine d'un fantôme, une jeune fille dénommée Saga qui sort d'une figurine rappelant à Magnus son défunt chat. Dès lors, il se retrouve partagé entre son amitié avec une fille que lui seul peut voir, et deux garçons assez fauteurs de troubles le poussant à faire des bêtises. D'un côté une relation presque imaginaire mais saine et d'un autre une amitié toxique. Une dualité compliquée pour un enfant, d'autant que Saga est liée à cette figurine suite à un événement passé, datant de plus de 80 ans juste avant sa mort. Tous les deux vont tenter de percer ce mystère. De l'aventure, du rythme, un soupçon de fantastique, des dialogues concis, les ingrédients sont réunis pour une bonne lecture "jeunesse". On peut reprocher un léger manque d'originalité avec cette amitié fantastique, mais l'ensemble se tient. Le trait est simple, d'influence manga avec de grands yeux et des visages ronds. Une lecture à recommander à partir de 8 ans.
  9. La sino-canadienne Vivian Zhou réalise sa première BD sur fond de magie dans un univers que n'aurait pas renié le grand Miyazaki. Tout commence par une course poursuite entre deux femmes, l'une prend son envol avec une élégance rare et sa poursuivante stoppe sa course au pied de la falaise, voyant s'éloigner cette femme ailée avec colère et tristesse. Qui sont-elles ? Car la suite du récit nous fait découvrir Atana, une jeune sirène vivant seule sur une île déserte. Elle fait la rencontre de Ren, une enfant du peuple des oiseaux de feu, qui met fin à son vol non loin de l'île d'Atana. Ensemble, elle partent à la découverte du monde avec chacune un objectif bien précis, Atana désire connaître les raisons de son exil forcé et Ren voulant savoir pourquoi son peuple parcourant l'immensité de l'espace, s'est perdu sur cette planète. Elles vont faire la rencontre de la Reine Sorcière, omnipotente et curieuse de leur venue ainsi que leurs motivations. Sous son apparence douce et accueillante, la Reine semble dissimuler un lourd secret, que nos deux intrépides héroïnes ne vont pas tarder à découvrir. C'est une histoire consistante que nous livre Vivan Zhou, elle prend le temps de bien présenter les personnages, s'attarde sur des dialogues riches en révélations, mais surtout, elle propose un monde emplit de mystères ! En effet, il semble peuplé uniquement de femmes, avec trois "castes" représentées par les mages, les sirènes et les oiseaux de feu. Ils tirent leur essence magique de cette planète, mais de quelle planète s'agit-il d'ailleurs ?? Tant d'énigmes auxquelles elle répondra dans le second tome, du moins je l'espère. Un mot sur le style graphique de l'artiste, elle use d'un trait doux et rond, aux fortes influences manga, avec de jolies couleurs chaudes. De la simplicité sur les protagonistes mais un imaginaire détaillé sur les arrières plans et l'architecture déployée. Elle a fait ses premières armes dans l'animation et cela se ressent à travers son découpage dynamique, faisant la part belle au mouvement. Une belle découverte, à partir de 11 ans.
  10. Titre de l'album : Atana et l'oiseau de feu tome 1 Scenariste de l'album : Vivian Zhou Dessinateur de l'album : Vivian Zhou Coloriste : Vivian Zhou Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Jeune sirène isolée sur une île déserte, Atana voit tomber du ciel Ren, une jeune oiseau de feu. Les deux filles deviennent rapidement amies, mais Atana n'est pas la seule à avoir remarqué l'arrivée de Ren - bien vite, les deux filles sont poursuivies par des chasseurs de magie, puis invitées à se cacher au palais de l'ancestrale et omnipotente Reine Sorcière. Celle-ci offre sécurité et confort à Ren et Atana, et leur propose même de les aider à éclaircir certains mystères de leur passé. Mais la protection de la Reine Sorcière n'est peut-être pas aussi bienveillante qu'elle n'y parait, et le mystère qui plane entre les murs de son château devient de plus en plus oppressant. Critique : La sino-canadienne Vivian Zhou réalise sa première BD sur fond de magie dans un univers que n'aurait pas renié le grand Miyazaki. Tout commence par une course poursuite entre deux femmes, l'une prend son envol avec une élégance rare et sa poursuivante stoppe sa course au pied de la falaise, voyant s'éloigner cette femme ailée avec colère et tristesse. Qui sont-elles ? Car la suite du récit nous fait découvrir Atana, une jeune sirène vivant seule sur une île déserte. Elle fait la rencontre de Ren, une enfant du peuple des oiseaux de feu, qui met fin à son vol non loin de l'île d'Atana. Ensemble, elle partent à la découverte du monde avec chacune un objectif bien précis, Atana désire connaître les raisons de son exil forcé et Ren voulant savoir pourquoi son peuple parcourant l'immensité de l'espace, s'est perdu sur cette planète. Elles vont faire la rencontre de la Reine Sorcière, omnipotente et curieuse de leur venue ainsi que leurs motivations. Sous son apparence douce et accueillante, la Reine semble dissimuler un lourd secret, que nos deux intrépides héroïnes ne vont pas tarder à découvrir. C'est une histoire consistante que nous livre Vivan Zhou, elle prend le temps de bien présenter les personnages, s'attarde sur des dialogues riches en révélations, mais surtout, elle propose un monde emplit de mystères ! En effet, il semble peuplé uniquement de femmes, avec trois "castes" représentées par les mages, les sirènes et les oiseaux de feu. Ils tirent leur essence magique de cette planète, mais de quelle planète s'agit-il d'ailleurs ?? Tant d'énigmes auxquelles elle répondra dans le second tome, du moins je l'espère. Un mot sur le style graphique de l'artiste, elle use d'un trait doux et rond, aux fortes influences manga, avec de jolies couleurs chaudes. De la simplicité sur les protagonistes mais un imaginaire détaillé sur les arrières plans et l'architecture déployée. Elle a fait ses premières armes dans l'animation et cela se ressent à travers son découpage dynamique, faisant la part belle au mouvement. Une belle découverte, à partir de 11 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/atana-et-l-oiseau-de-feu-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Titre de l'album : Le jour du caillou Scenariste de l'album : Vero Cazot Dessinateur de l'album : Anais Flogny Coloriste : Anais Flogny Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Chaque semaine, la compagnie d'artistes de Mona offre un superbe spectacle d'acrobaties et de musique. Mais depuis quelque temps, Mona n'arrive plus à réussir son numéro d'équilibriste... Et les encouragements de son amoureux Basile n'y changent rien. Mona pense à Eko, son ami de toujours qui a disparu de sa vie. Il y a quelques mois, Eko est parti, n'a plus donné de nouvelles à Mona. Il a continué sa vie ailleurs, loin d'elle, oubliant toutes leurs belles années d'amitié. Pour l'oublier, Mona décide de confier sa peine à un caillou et de le jeter dans une rivière. Mais sans le savoir, elle va plonger Eko dans une boucle temporelle dont lui seul a conscience. Va alors commencer un tout nouveau jeu d'équilibriste... Chaque jour, Mona va jeter le caillou. Et chaque jour, Eko va tout faire pour l'en empêcher. Un titre sensible, qui traite avec mélancolie et pudeur (mais non sans humour) d'un sujet peu exploité et pourtant universel : la rupture amicale. Critique : La dessinatrice de Rivages lointains, l'un de mes coups de cœur de l'année dernière, revient avec un nouveau roman graphique résolument différent. Sous la direction de Vero Cazot, les deux femmes nous livre une aventure très humaine. Une histoire d'amitié, d'amour, mais surtout une histoire de choix. Choix qui remplissent notre vie et que l'on doit accepter pour avancer, et même si se sont ceux des autres. C'est le cœur de notre histoire : deux personnages qui se retrouvent coincer dans une boucle temporelle ou ils revivent la même journée. Elle ne s'en souvient pas. Lui oui. Si l'on pourrait reprocher une véritable et longue redondance de ce jour, moi j'aurais tendance à penser que ce grand nombre de boucles permet de bien nous faire comprendre l'évolution de la réflexion d'Eko. Doucement, Eko cesse de lutter contre le côté surnaturel pour réfléchir à la cause, en passant d'une réflexion sur Mona à une réflexion sur lui-même. Une histoire qu'il ne faut pas prendre uniquement comme une histoire feel good sur deux "BFF" car le traitement des personnages secondaires, comme Basile, est tout sauf bâclé et amène une seconde lecture axée sur la limite entre amour et amitié. Une bien belle histoire qui n'épargne personne sans pourtant ne jamais chercher à blesser quelqu'un. Comme la vie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-jour-du-caillou?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. poseidon2

    Le jour du caillou

    La dessinatrice de Rivages lointains, l'un de mes coups de cœur de l'année dernière, revient avec un nouveau roman graphique résolument différent. Sous la direction de Vero Cazot, les deux femmes nous livre une aventure très humaine. Une histoire d'amitié, d'amour, mais surtout une histoire de choix. Choix qui remplissent notre vie et que l'on doit accepter pour avancer, et même si se sont ceux des autres. C'est le cœur de notre histoire : deux personnages qui se retrouvent coincer dans une boucle temporelle ou ils revivent la même journée. Elle ne s'en souvient pas. Lui oui. Si l'on pourrait reprocher une véritable et longue redondance de ce jour, moi j'aurais tendance à penser que ce grand nombre de boucles permet de bien nous faire comprendre l'évolution de la réflexion d'Eko. Doucement, Eko cesse de lutter contre le côté surnaturel pour réfléchir à la cause, en passant d'une réflexion sur Mona à une réflexion sur lui-même. Une histoire qu'il ne faut pas prendre uniquement comme une histoire feel good sur deux "BFF" car le traitement des personnages secondaires, comme Basile, est tout sauf bâclé et amène une seconde lecture axée sur la limite entre amour et amitié. Une bien belle histoire qui n'épargne personne sans pourtant ne jamais chercher à blesser quelqu'un. Comme la vie.
  13. Kevin Nivek

    La reine des neiges

    En voici une curieuse adaptation du conte d'Andersen, elle est tellement plus fidèle que la vision de Disney ! Les amateurs du film vu et revu au doux refrain de la fameuse chanson dont je tairai les mots, seront un peu perdus en débutant cette lecture ! L'aquarelle de Cécile Chicault s'est emparée du récit de Hans Christian Andersen en lui donnant une vision un peu plus sombre et complexe. Deux chouettes échangent sur un arbre et l'une d'elles raconte une histoire incroyable d'enfants et d'une reine des glaces. Leur discussion servira de fil rouge à l'histoire de Gerda et Kay, deux amis très proches qui n'hésitent pas à braver le froid des hivers rudes nordiques pour se retrouver autour d'un feu et d'une pâtisserie. Leur profonde amitié va se voir brisée par une poussière de miroir magique ayant la particularité de vous faire voir le pire autour de vous. Tout devient négatif et empreint de mélancolie. D'une humeur massacrante, Kay se retrouve isolé et bientôt enlevé par une mystérieuse reine des neiges. Gerda va ainsi débuter un étrange voyage, jalonné de magie et teinté d'onirisme, afin de retrouver son ami perdu. Une très belle histoire, marquée du sceau de l'enfance et des découvertes, finissant bien 😉 Je mentionnais l'aquarelle de l'artiste qui tranche avec cet univers glacé du film Disney; ici vous verrez de la verdure, et même les séquences enneigées paraissent moins froides car elle use de couleurs chaudes et douces. Son trait est vraiment apaisant, à l'image des visages des protagonistes et des paysages calmes et posés. Une belle balade de l'enfance à découvrir, pour avoir un aperçu plus fidèle de l'histoire originelle du conteur danois 😉
  14. Titre de l'album : La reine des neiges Scenariste de l'album : Cécile Chicault Dessinateur de l'album : Cécile Chicault Coloriste : Cécile Chicault Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Gerda et Kay sont deux amis inséparables. Un jour, Kay reçoit une poussière dans l’oeil. C’est un minuscule morceau de miroir maléfique. Le garçon commence à délaisser Gerda. Puis, enlevé par la Reine des Neiges, il est emporté dans la nuit froide de l’hiver. Tout le monde le croit mort. Au printemps, avec une détermination sans faille, Gerda se lance à sa recherche. Son voyage à travers de nombreuses contrées lui fait braver mille dangers et rencontrer des alliés inattendus. De forêts enchantées en aurores boréales, elle fera tout pour retrouver Kay et briser le maléfice qui le retient prisonnier. Critique : En voici une curieuse adaptation du conte d'Andersen, elle est tellement plus fidèle que la vision de Disney ! Les amateurs du film vu et revu au doux refrain de la fameuse chanson dont je tairai les mots, seront un peu perdus en débutant cette lecture ! L'aquarelle de Cécile Chicault s'est emparée du récit de Hans Christian Andersen en lui donnant une vision un peu plus sombre et complexe. Deux chouettes échangent sur un arbre et l'une d'elles raconte une histoire incroyable d'enfants et d'une reine des glaces. Leur discussion servira de fil rouge à l'histoire de Gerda et Kay, deux amis très proches qui n'hésitent pas à braver le froid des hivers rudes nordiques pour se retrouver autour d'un feu et d'une pâtisserie. Leur profonde amitié va se voir brisée par une poussière de miroir magique ayant la particularité de vous faire voir le pire autour de vous. Tout devient négatif et empreint de mélancolie. D'une humeur massacrante, Kay se retrouve isolé et bientôt enlevé par une mystérieuse reine des neiges. Gerda va ainsi débuter un étrange voyage, jalonné de magie et teinté d'onirisme, afin de retrouver son ami perdu. Une très belle histoire, marquée du sceau de l'enfance et des découvertes, finissant bien 😉 Je mentionnais l'aquarelle de l'artiste qui tranche avec cet univers glacé du film Disney; ici vous verrez de la verdure, et même les séquences enneigées paraissent moins froides car elle use de couleurs chaudes et douces. Son trait est vraiment apaisant, à l'image des visages des protagonistes et des paysages calmes et posés. Une belle balade de l'enfance à découvrir, pour avoir un aperçu plus fidèle de l'histoire originelle du conteur danois 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-reine-des-neiges-9782822239332/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Kevin Nivek

    Ophelia et le kraken

    Second tome pour cette très sympathique série jeunesse au doux accent nordique . Nous avions suivi l'arrivée d'Ophélia dans cette petite ville norvégienne , et sa rencontre avec la fameuse bête des abysses , la dénommée Krako et son enfant . La maman étant "prisonnière" dans un aquarium géant , Ophélia et Bernard s'occupent en toute discrétion du petit . Mais la tristesse de la créature seule dans sa prison aquatique et loin de sa progéniture va décider Ophélia à intervenir . Aussi lorsqu'un ouragan frappe la ville , elle se met en action avec ses compères , mais tout ne passera pas comme prévu avec l'arrivée d'une nouvelle bête des profondeurs ! Il est toujours agréable de parcourir les pages de Hans Jorgen Sandnes , son trait cartoon est agréable et il donne de la vie au récit . On sent la patte "cinéaste" de cet auteur complet , à travers son découpage dynamique et fluide . La planche 3 ci-dessous en atteste parfaitement avec une chronologie des cases amenant la chute de façon claire et amusante . Une nouvelle aventure rondement menée , qui ravira à coup sûr les possesseurs du premier tome . Les notions d'amitié et de famille , teintées d'un soupçon d'écologie sont également présentes , comme marque de fabrique de l'auteur . La suite avec le troisième tome sortira en 2025 😉
  16. Titre de l'album : Ophelia et le kraken Scenariste de l'album : Hans Jorgen Sandnes Dessinateur de l'album : Hans Jorgen Sandnes Coloriste : Hans Jorgen Sandnes Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Après s'être liée d'amitié avec le petit krako, Ophélia se lance la folle mission de libérer sa maman, prisonnière de l'aquarium de Saltvik. Mais elle ne peut pas agir seule. Elle décide alors de monter une équipe de choc avec ses proches. C'est sans compter sur la météo, qui tout à coup se déchaîne. Ophélia et ses amis vont devoir faire face à la fureur des éléments... et à un danger venu des profondeurs de la mer. Critique : Second tome pour cette très sympathique série jeunesse au doux accent nordique . Nous avions suivi l'arrivée d'Ophélia dans cette petite ville norvégienne , et sa rencontre avec la fameuse bête des abysses , la dénommée Krako et son enfant . La maman étant "prisonnière" dans un aquarium géant , Ophélia et Bernard s'occupent en toute discrétion du petit . Mais la tristesse de la créature seule dans sa prison aquatique et loin de sa progéniture va décider Ophélia à intervenir . Aussi lorsqu'un ouragan frappe la ville , elle se met en action avec ses compères , mais tout ne passera pas comme prévu avec l'arrivée d'une nouvelle bête des profondeurs ! Il est toujours agréable de parcourir les pages de Hans Jorgen Sandnes , son trait cartoon est agréable et il donne de la vie au récit . On sent la patte "cinéaste" de cet auteur complet , à travers son découpage dynamique et fluide . La planche 3 ci-dessous en atteste parfaitement avec une chronologie des cases amenant la chute de façon claire et amusante . Une nouvelle aventure rondement menée , qui ravira à coup sûr les possesseurs du premier tome . Les notions d'amitié et de famille , teintées d'un soupçon d'écologie sont également présentes , comme marque de fabrique de l'auteur . La suite avec le troisième tome sortira en 2025 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ophelia-et-les-abysses-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Titre de l'album : Ulysse et Cyrano Scenariste de l'album : Xavier Dorison , Antoine Cristau Dessinateur de l'album : Stéphane Servain Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Ulysse Ducerf va passer le bac. Les maths ne le passionnent guère, mais impossible de se défiler quand on est promis à un brillant avenir : l'École polytechnique puis la reprise, un jour, des cimenteries familiales. Telle est la volonté du père d'Ulysse, mais ce dernier est rattrapé par de graves accusations : 10 ans plus tôt, son entreprise aurait participé à l'effort de guerre allemand. La famille s'installe en Bourgogne, où Ulysse fait la connaissance d'un homme bourru et secret. Le choc est immédiat : Cyrano et la grande cuisine vont bouleverser à jamais la vie d'Ulysse... Ce récit culinaire dans la France des Trente Glorieuses mettra en appétit ses lecteurs tout en posant des questions aussi nécessaires qu'universelles : qu'est-ce que le plaisir ? Où se trouve l'épanouissement... et comment l'atteindre ? Critique : Le monde du 9ème art peut s'enorgueillir de compter dans ses rangs Xavier Dorison , LE scénariste du moment dont l'éclectisme ne cesse de m'impressionner ! Aucune fausse note dans ses oeuvres et ce n'est pas avec ce formidable Ulysse et Cyrano qu'il va déroger à la règle ! Une histoire somme toute assez simple de transmission , mais insérée dans un contexte historique riche et passionnant , avec en plus la grande cuisine à la française et des personnages toujours aussi attachants . Une recette fonctionnant à merveille qui vous fera dévorer les 176 pages avec gourmandise , d'autant que des recettes en annexes s'ajoutent en fin de récit 😉 . Un scénario millimétré avec son lot de suspens et de surprises qui vous transportera ! Pour illustrer cette aventure culinaire , l'auteur de Holly Ann (Casterman) et L'histoire de Siloë ( Delcourt) , Stéphane Servain se met au diapason de l'histoire . Les visages sont expressifs , la campagne bourguignonne et ses villages donnent de la grandeur au monde rural , et son découpage est des plus immersif ; la symbiose bulles/dessin est idoine . Cette alchimie ne peut se faire qu'avec une empathie profonde envers les deux protagonistes principaux et il est difficile d'y résister ! Prenez une dose de jeunesse , un vieux aigri au grand coeur , de la cuisine étoilée , de l'amitié , une pincée d'amour , vous aurez une histoire remarquable , que vous relirez avec autant de plaisir dans 6 mois 🙂 Bon appétit ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ulysse-et-cyrano/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    Ulysse et Cyrano

    Le monde du 9ème art peut s'enorgueillir de compter dans ses rangs Xavier Dorison , LE scénariste du moment dont l'éclectisme ne cesse de m'impressionner ! Aucune fausse note dans ses oeuvres et ce n'est pas avec ce formidable Ulysse et Cyrano qu'il va déroger à la règle ! Une histoire somme toute assez simple de transmission , mais insérée dans un contexte historique riche et passionnant , avec en plus la grande cuisine à la française et des personnages toujours aussi attachants . Une recette fonctionnant à merveille qui vous fera dévorer les 176 pages avec gourmandise , d'autant que des recettes en annexes s'ajoutent en fin de récit 😉 . Un scénario millimétré avec son lot de suspens et de surprises qui vous transportera ! Pour illustrer cette aventure culinaire , l'auteur de Holly Ann (Casterman) et L'histoire de Siloë ( Delcourt) , Stéphane Servain se met au diapason de l'histoire . Les visages sont expressifs , la campagne bourguignonne et ses villages donnent de la grandeur au monde rural , et son découpage est des plus immersif ; la symbiose bulles/dessin est idoine . Cette alchimie ne peut se faire qu'avec une empathie profonde envers les deux protagonistes principaux et il est difficile d'y résister ! Prenez une dose de jeunesse , un vieux aigri au grand coeur , de la cuisine étoilée , de l'amitié , une pincée d'amour , vous aurez une histoire remarquable , que vous relirez avec autant de plaisir dans 6 mois 🙂 Bon appétit !
  19. Titre de l'album : Adorable démone Scenariste de l'album : Michelle Lam Dessinateur de l'album : Michelle lam Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Jusqu'où iriez-vous pour sauver votre foyer et trouver votre voie ? Martyrisée par les autres démons, Meesh, douze ans, trouve du réconfort en regardant sa série préférée, Princesse Nouna, et en admirant les exploits de son héroïne, une fée si différente d'elle. Quand un désastre frappe le mont Magma et menace l'existence des démons, Meesh part chercher de l'aide à Plumeria. Mais au royaume des fées, tout ne se passe pas comme elle l'imaginait... Meesh entame alors un long voyage pour sauver les siens. Critique : Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public . Autres infos : Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/adorable-demone/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Kevin Nivek

    Adorable démone

    Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public .
  21. Titre de l'album : Ivo a mis les voiles Scenariste de l'album : Nicolaï Pinheiro Dessinateur de l'album : Nicolaï Pinheiro Coloriste : Nicolaï Pinheiro Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Fin des années 80. Un quinquagénaire qui porte sur son visage brun les stigmates d'une vie sans concession, gare sa vieille coccinelle sur le bord d'une route poussiéreuse. Il pousse la porte d'un bar miteux et commande une cachaça. On entend à peine ce qu'il dit : Ivo, mécanicien de métier, fumeur invétéré et alcoolique, souffre d'un cancer de la gorge. Mais son plus grand vice, c'est la route : sa vie durant, il n'a jamais pu se poser, toujours en perpétuel mouvement. Que quitte-il ? Où va-t-il ? Cette fois, plus que toutes les autres, seul Ivo le sait. Pedro, un jeune Carioca, beau garçon taiseux, apprend la mort d'Ivo et se lance alors sur la trace de son dernier périple, sur les routes du Nordeste. Allant d'indice en indice, l'amour et l'amitié s'invitent bientôt au voyage. Pedro embarque dans sa voiture des compagnons improvisés, pour quelques kilomètres, parfois quelques jours : la jolie Vania qui a fui sa famille, Valdo, un surfeur à la recherche de son fils, ou encore Gabriel et Kadu, jeunes chercheurs scientifiques à l'âme poétique. Mais qui est Ivo pour Pedro ? Et qui est Pedro pour Ivo ? Le savent-ils eux-mêmes ? Critique : C'est un road-trip délicieux et prenant que nous livre ce jeune auteur franco-brésilien de grand talent ! Nous suivons en parallèle tout au long du récit , Ivo le mécanicien et Pedro un jeune homme, sur les voies côtières brésiliennes du sud au nord . L'un chasse le temps , pendant que l'autre le remonte . Le certificat de décès d'Ivo en main , Pedro va parcourir le même chemin que le défunt sur fond de quête initiatique . Un véritable pèlerinage jalonné de surprises , de personnages en fuite ou en recherche de passé , ou de futur . Cette galerie de rencontres est à la fois émouvante et rafraichissante tant les histoires de chacun nous prennent aux tripes . L'empathie fonctionne à merveille et il faut féliciter l'auteur pour cela . Les pages se tournent et passent d'un protagoniste à l'autre sans que le lecteur ne se perde en route . Il faut dire que le dessin aide énormément , son trait semi-réaliste aux couleurs chatoyantes est un régal pour les pupilles . La couverture donne le ton , on y aperçoit 4 jeunes gens marchant sur le fil de l'eau entre ciel et mer ,une ligne séparant le passé et les promesses d'un futur . L'auteur insiste sur le "jeu des acteurs" , on s'attarde parfois sur une seule personne dans 2 ou 3 cases afin de mieux cerner ses réactions et suivre cette histoire comme un film . Je mettrais un léger bémol sur la grande quantité de personnages , pas toujours évidente à ingérer , mais cela peut inviter à une seconde lecture des plus agréable , tant l'histoire est belle et graphiquement de grande qualité . Une aventure humaine émouvante et prenante à la façon d'un polar . On en redemande monsieur Pinheiro , et merci pour le voyage 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ivo-a-mis-les-voiles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Ivo a mis les voiles

    C'est un road-trip délicieux et prenant que nous livre ce jeune auteur franco-brésilien de grand talent ! Nous suivons en parallèle tout au long du récit , Ivo le mécanicien et Pedro un jeune homme, sur les voies côtières brésiliennes du sud au nord . L'un chasse le temps , pendant que l'autre le remonte . Le certificat de décès d'Ivo en main , Pedro va parcourir le même chemin que le défunt sur fond de quête initiatique . Un véritable pèlerinage jalonné de surprises , de personnages en fuite ou en recherche de passé , ou de futur . Cette galerie de rencontres est à la fois émouvante et rafraichissante tant les histoires de chacun nous prennent aux tripes . L'empathie fonctionne à merveille et il faut féliciter l'auteur pour cela . Les pages se tournent et passent d'un protagoniste à l'autre sans que le lecteur ne se perde en route . Il faut dire que le dessin aide énormément , son trait semi-réaliste aux couleurs chatoyantes est un régal pour les pupilles . La couverture donne le ton , on y aperçoit 4 jeunes gens marchant sur le fil de l'eau entre ciel et mer ,une ligne séparant le passé et les promesses d'un futur . L'auteur insiste sur le "jeu des acteurs" , on s'attarde parfois sur une seule personne dans 2 ou 3 cases afin de mieux cerner ses réactions et suivre cette histoire comme un film . Je mettrais un léger bémol sur la grande quantité de personnages , pas toujours évidente à ingérer , mais cela peut inviter à une seconde lecture des plus agréable , tant l'histoire est belle et graphiquement de grande qualité . Une aventure humaine émouvante et prenante à la façon d'un polar . On en redemande monsieur Pinheiro , et merci pour le voyage 🙂
  23. Kevin Nivek

    Le démon de Bolingbroke

    Il est étonnant ce one-shot des deux auteures nord-américaines ! On sent une volonté de coller aux productions "ado" actuelles , type Stranger things , tout en l'agrémentant de pièces nouvelles . Le poncif des deux copines marginales est balayé par le fait qu'une souffre de troubles autistiques , pendant que l'autre se cherche une identité sexuelle ! Certes on retrouve quand même la jolie fille populaire du collège qui est une vraie peste , un groupe de geeks sujets aux quolibets , le prof sympa et pour finir , une petite ville cachant ses secrets historiques . Durant la première partie de cet épais volume , les deux héroïnes lancent leur projet d'exposé sur des phénomènes para-normaux , tout en découvrant progressivement le passif de cette petite bourgade , elles doivent composer en plus avec la reine des populaires , littéralement odieuse avec elles . Nous découvrons assez rapidement qu'elle aussi , à l'image de la ville , cache un secret . Puis au changement de chapitre , tout s'emballe ! Le dessin, les couleurs et autres effets visuels prennent de la hauteur , le récit s'accélère dans son intensité et les surprises qu'il réserve , bref tout s'emballe . La dessinatrice parvient à créer une ambiance graphique liée aux évènements , avec un découpage agressif façon animé japonais et ses plans simultanés , ou en usant de couleurs de fond sombres ou claires selon l'histoire . Les visages aux grands yeux sont expressifs , parfois trop , mais on reste dans une influence japonisante donc , why not ! Une lecture destinée à un public ado , répondant bien aux codes actuels , et dotée de surprises bienvenues .
  24. Titre de l'album : Le démon de Bolingbroke Scenariste de l'album : Magdalene Visaggio Dessinateur de l'album : Jenn St-Onge Coloriste : Jenn St-Onge Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Faits divers, paranormal et amitié au coeur de la ville de Bolingbroke. À Bolingbroke, Val et Lanie, deux élèves de quatrième, se connaissent depuis toujours. Pour ces deux marginales, pas facile de trouver sa place, heureusement qu'elle se serrent les coudes et partagent une passion : les faits divers paranormaux. Lorsqu'un projet scolaire débouche sur l'observation d'un véritable fantôme, Val et Lanie réalisent que Bolingbroke n'est peut-être pas aussi ennuyeux qu'elles l'avaient toujours pensé. Mais après une altercation avec la reine des populaires du collège, elles décident de passer à la vitesse supérieure... et invoquent accidentellement l'Ojja-Wojja, une présence démoniaque... Critique : Il est étonnant ce one-shot des deux auteures nord-américaines ! On sent une volonté de coller aux productions "ado" actuelles , type Stranger things , tout en l'agrémentant de pièces nouvelles . Le poncif des deux copines marginales est balayé par le fait qu'une souffre de troubles autistiques , pendant que l'autre se cherche une identité sexuelle ! Certes on retrouve quand même la jolie fille populaire du collège qui est une vraie peste , un groupe de geeks sujets aux quolibets , le prof sympa et pour finir , une petite ville cachant ses secrets historiques . Durant la première partie de cet épais volume , les deux héroïnes lancent leur projet d'exposé sur des phénomènes para-normaux , tout en découvrant progressivement le passif de cette petite bourgade , elles doivent composer en plus avec la reine des populaires , littéralement odieuse avec elles . Nous découvrons assez rapidement qu'elle aussi , à l'image de la ville , cache un secret . Puis au changement de chapitre , tout s'emballe ! Le dessin, les couleurs et autres effets visuels prennent de la hauteur , le récit s'accélère dans son intensité et les surprises qu'il réserve , bref tout s'emballe . La dessinatrice parvient à créer une ambiance graphique liée aux évènements , avec un découpage agressif façon animé japonais et ses plans simultanés , ou en usant de couleurs de fond sombres ou claires selon l'histoire . Les visages aux grands yeux sont expressifs , parfois trop , mais on reste dans une influence japonisante donc , why not ! Une lecture destinée à un public ado , répondant bien aux codes actuels , et dotée de surprises bienvenues . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-demon-de-bolingbroke/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Titre de l'album : Ambre et l'île des créatures perdues Scenariste de l'album : Jason Pamment Dessinateur de l'album : Jason Pamment Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Ambre est un tout petit garçon dans un monde immense . Escorté à travers l'océan par sa gardienne , Lua , une tortue de mer géante , Ambre peut enfin fréquenter une école à sa taille . Alors qu'il s'efforce de trouver sa place , il se retrouve au coeur d'un mystère . Un étrange monstre des profondeurs menace tout ce qui lui est cher ! Critique : Tim Probert , l'auteur du remarqué Lightfall ne s'est pas trompé en conseillant vivement ce roman graphique de Jason Pamment . Auteur et illustrateur , il réalise de l'animation ainsi que des jeux vidéos . Et cela se ressent très rapidement à travers une narration fluide et un graphisme très "animé" . Des visages ronds et expressifs , des couleurs numériques agréables et surtout un sens du découpage percutant ! On tourne les pages en suivant la progression des personnages et l'impression d'être immergé dans un dessin-animé est réelle . Un régal pour les yeux ! Nous suivons donc Ambre , vivant dans le monde des humains bien trop grands pour lui , qui est seul et pris d'un profond désir d'apprendre . Sa rencontre avec une tortue géante va le mener vers une île étrange où d'autres "enfants" comme lui fréquentent une école . Son rêve se réalise mais l'auteur ne lui rend pas la tâche facile , car être nouveau dans une école n'est pas de tout repos . On est tous passé par là ! Nouer de nouvelles amitiés devient un chemin semé d'embûches . De plus , de curieux tentacules d'eau de mer s'approchent de lui et cherchent à entrer en contact . Ami , ennemi ? Les aventures d'Ambre peuvent commencer dans cette île pas comme les autres , avec un professeur et une faune locale , assez surprenante . Vous n'êtes pas au bout de vos surprises avec cette histoire complète qui se lit avec émerveillement , et à tout âge 😉 Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ambre-et-l-le-des-cr-atures-perdues/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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