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Titre de l'album : Droit au but t17 Scenariste de l'album : Thierry Agnello Dessinateur de l'album : Charles Davoine Coloriste : Charles Davoine Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Alors que Nino se remet progressivement de sa blessure, il découvre que le club a recruté Rayan, un jeune joueur prometteur du même âge que lui, jouant au même poste et disposant des mêmes atouts. Débordant d'énergie et d'initiative, ce dernier s'acquiert rapidement le respect et l'admiration de ses coéquipiers de l'OM. Ses prouesses sont d'autant plus surprenantes que le jeune garçon a tout appris sur le tas, dans sa région d'origine, le nord de la France, sans passer par un centre de formation. D'abord inquiet de la concurrence que pourrait lui faire la nouvelle recrue, Nino se rapproche de Rayan à l'occasion d'un match particulièrement difficile pour ce dernier. Et pour ce faire, quoi de mieux que de lui faire apprécier la ville de Marseille et ses habitants ? Désormais complices, les deux jeunes joueurs font merveille lors des entraînements et surtout à l'occasion d'un match contre l'OL au Vélodrome. Une rencontre décisive dont l'issue proclame une fois de plus que l'union fait la force ! Critique : Bon on ne va pas y aller par 4 chemins : je trouve que depuis que Nino à intégrer le groupe professionnel, les "Droits au but" sont un peu moins sympa. Preuve en ait le fait que mes enfants ont lu CA super vite en disant : "ouais c'est pas mal". Et je ne peux pas dire la même chose. SI ici on change un peu avec l'arrivée d'une nouvelle recrue, Nino à finit sa progression et l'équipe de Marseille étant une vraie équipe de foot, on n’a pas vraiment de progression sportive addictive comme sur un captain tsubasa. On a juste la vie de Nino et les matchs qui s’enchaînent. Plus vraiment de challenge pour notre Nino. Il faudrait rapidement introduire la ligue Europa ou la ligue des champions pour retrouver un intérêt sportif à la série. Des matchs de poules perdus, une décision du coach, une qualification à l'arrache... en gros un peu de panache.... Car là on s'ennuie ferme.... Autres infos : Edition Hugo BD Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/droit-au-but-tome-17?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Suite au succès des derniers albums de Merwan (La mécanique céleste, jeu d'ombre, la bel Age, l'or et le sang), la maison Glenat a décidé de ressortir une intégrale d'un de ces premiers titres, parus dans la collection vent d’Ouest en 2004. Et c'est une... idée. Bonne ou mauvaise je ne saurais trop dire au final. Car d'un côté c'est une bonne idée car l'histoire est vraiment sympa avec ce garçon perdu qui pense se trouver au travers du Pankat pour lequel il a toujours vécu mais qui se retrouve très vite pris part dans un engrenage qui ne maîtrise pas du tout. D'un autre coté les gens comme moi qui sont fan du dessin de Merwan vont être déçu. Déçu car ces albums sont les premiers de Merwan et que graphiquement on est un vrai cran en dessous de la mécanique céleste par exemple. Un album intéressant qui mérite d’être lu mais qui ne tiens quand même pas la comparaison avec celui de l'année dernière...
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Titre de l'album : Fausse garde Scenariste de l'album : Merwan Dessinateur de l'album : Merwan Coloriste : Merwan Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Un album aussi percutant qu'un KO debout ! Le jeune Mané est plein d'envie, plein de force. Deux qualités premières si l'on souhaite s'adonner au Pankat, un art martial dur développé en véritable philosophie de vie par ceux qui le pratiquent. Errant dans Irap, siège des plus grandes écoles de Pankat, Mané va vite faire ses preuves et profiter des conseils d'Eïam, l'un des plus grands maîtres qui soit. Mais saura t'il résister aux sirènes criminelles de Féssat, ancien condisciple d'Eïam, qui tente de porter les pas malléables du jeune homme vers l'illégalité ? Cruel dilemme pour Mané... Car les règles de la vie ne sont pas toujours aussi simples que celles d'un combat de Pankat... Avec son dessin terriblement soigné et dynamique et son art du scénario psychologique et bourré d'action, Merwan signait avec Fausse Garde (anciennement titré Pankat) un premier album solo à la fois frais et d'une grande maturité. Un album au ton unique, mêlant les influences du manga et de la bande dessinée franco-belge, à retrouver dans une édition dôtée d'une nouvelle couverture et de bonus graphiques inédits. Critique : Suite au succès des derniers albums de Merwan (La mécanique céleste, jeu d'ombre, la bel Age, l'or et le sang), la maison Glenat a décidé de ressortir une intégrale d'un de ces premiers titres, parus dans la collection vent d’Ouest en 2004. Et c'est une... idée. Bonne ou mauvaise je ne saurais trop dire au final. Car d'un côté c'est une bonne idée car l'histoire est vraiment sympa avec ce garçon perdu qui pense se trouver au travers du Pankat pour lequel il a toujours vécu mais qui se retrouve très vite pris part dans un engrenage qui ne maîtrise pas du tout. D'un autre coté les gens comme moi qui sont fan du dessin de Merwan vont être déçu. Déçu car ces albums sont les premiers de Merwan et que graphiquement on est un vrai cran en dessous de la mécanique céleste par exemple. Un album intéressant qui mérite d’être lu mais qui ne tiens quand même pas la comparaison avec celui de l'année dernière... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fausse-garde-ne?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Jeu de mot facile mais interessant, TERRE est bien la suite de TER. Mais la suite suffisamment directe pour que lire ce "tome 1" sans avoir lu les 3 autres soit vraiment compliqué tellement il manquera des références. Et une suite particulièrement réussie. Rodolphe réussi à donner un deuxième souffle à sa série via la découverte de cette planête. A l'instar des séries de SF comme Aldebaran, cela lui permet de nous livrer une belle et intriguante exploration de la planête. Exploration pleine de faune et de flore étrange laissant libre court au talent de Christian Dubois qui nous en met encore plein les yeux sur ce tome. Cela lui permet aussi de distiller l'histoire de l'humanité depuis le départ de Jupiter... et de nous mettre le doute sur l'endroit exacte ou sont tombés les survivants du Jupiter. Un récit qui part vers de la SF compliquée à base de décalage spatio temporel... qui n'est pas sans me déplaire. Un super premier tome pour les fans de la première série. Attention quand meme à ne pas commencer par là, de peur de ne pas comprendre l'historique entre les personnages. Historique qui devrait ressortir rapidement dans le prochain tome car étonnament absent sur celui ci.
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Titre de l'album : TERRE T1 Scenariste de l'album : Rodolphe Dessinateur de l'album : Christian Dubois Coloriste : Christian Dubois Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Un récit de science-fiction haletant, dépaysant et poétique. Le nouveau cycle des aventures de Mandor, à la recherche de ses origines. En approche de la Terre, à bord d’une navette du vaisseau Jupiter, Mandor et ses compagnons explorent les environs et découvrent des éléments troublants : aucun signe d’activité humaine, une dent d’une taille gigantesque, et une faune monstrueuse qui manque de détruire le vaisseau... Les visiteurs devront choisir avec précaution le lieu de leur installation. Conscients que les ressources technologiques viendront bientôt à leur manquer, la petite communauté va devoir apprendre à vivre sans leurs outils évolués, pour réinventer une civilisation. Que s’est-il passé sur Terre depuis le départ du Jupiter ? Critique : Jeu de mot facile mais interessant, TERRE est bien la suite de TER. Mais la suite suffisamment directe pour que lire ce "tome 1" sans avoir lu les 3 autres soit vraiment compliqué tellement il manquera des références. Et une suite particulièrement réussie. Rodolphe réussi à donner un deuxième souffle à sa série via la découverte de cette planête. A l'instar des séries de SF comme Aldebaran, cela lui permet de nous livrer une belle et intriguante exploration de la planête. Exploration pleine de faune et de flore étrange laissant libre court au talent de Christian Dubois qui nous en met encore plein les yeux sur ce tome. Cela lui permet aussi de distiller l'histoire de l'humanité depuis le départ de Jupiter... et de nous mettre le doute sur l'endroit exacte ou sont tombés les survivants du Jupiter. Un récit qui part vers de la SF compliquée à base de décalage spatio temporel... qui n'est pas sans me déplaire. Un super premier tome pour les fans de la première série. Attention quand meme à ne pas commencer par là, de peur de ne pas comprendre l'historique entre les personnages. Historique qui devrait ressortir rapidement dans le prochain tome car étonnament absent sur celui ci. Autres infos : Edition Daniel Maghen Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/terre-tome-1-le-vieux-monde?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est avec un grand plaisir que l'on peut reprendre l'histoire du tueur avec une deuxième saison qui démarre très bien depuis le précédent tome. En effet, Matz change un peu la donne avec le tueur qui est recruté par les services secrets français. Il peut désormais poursuivre son travail avec la bénédiction du gouvernement mais il n'avait pas trop le choix qu'accepter cette offre pour vivre. Dans cette suite, le tueur est accompagné d'autres mercenaires pour mener à bien sa mission. Ils agissent pour l'instant afin de mettre à mal la sécurité d'une ville pour le compte de politiciens mafieux. Matz positionne les agissements de son tueur dans les sphères politiques françaises, avec beaucoup de réalisme. Comme d'habitude, le tueur nous fait part de ses réflexions sur la vie, le travail dans les entreprises comme sa couverture le fait travailler dans un bureau en informatique. La partie graphique de Luc Jacamon est parfaite avec des décors plus français et moins exotiques que dans la première saison. Cette reprise de la série du tueur est une excellente nouvelle pour tous les fans et l'histoire de Matz se veut plus proche de la réalité tout en étant toujours aussi efficace. On peut profiter une fois de plus du travail des deux auteurs sur le tueur en attendant d'avoir un éventuel troisième tome de la série la religion des mêmes auteurs.
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Titre de l'album : Le tueur - Affaires d'état tome 2 : Circuit court Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Luc Jacamon Coloriste : Luc Jacamon Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : La démocratie, la justice, tous les grands principes qui sonnent bien et qui réconfortent les honnêtes gens sont bien fragiles face à la corruption, la cupidité, la violence et le clientélisme. Dans ce nouvel opus, le Tueur se retrouve au centre d'un combat qui l'emmène bien plus loin qu'on ne l'aurait cru au premier abord. Et quand ceux qui sont censés être les garants de l'ordre social dérapent, plus rien n'est sous contrôle. Critique : C'est avec un grand plaisir que l'on peut reprendre l'histoire du tueur avec une deuxième saison qui démarre très bien depuis le précédent tome. En effet, Matz change un peu la donne avec le tueur qui est recruté par les services secrets français. Il peut désormais poursuivre son travail avec la bénédiction du gouvernement mais il n'avait pas trop le choix qu'accepter cette offre pour vivre. Dans cette suite, le tueur est accompagné d'autres mercenaires pour mener à bien sa mission. Ils agissent pour l'instant afin de mettre à mal la sécurité d'une ville pour le compte de politiciens mafieux. Matz positionne les agissements de son tueur dans les sphères politiques françaises, avec beaucoup de réalisme. Comme d'habitude, le tueur nous fait part de ses réflexions sur la vie, le travail dans les entreprises comme sa couverture le fait travailler dans un bureau en informatique. La partie graphique de Luc Jacamon est parfaite avec des décors plus français et moins exotiques que dans la première saison. Cette reprise de la série du tueur est une excellente nouvelle pour tous les fans et l'histoire de Matz se veut plus proche de la réalité tout en étant toujours aussi efficace. On peut profiter une fois de plus du travail des deux auteurs sur le tueur en attendant d'avoir un éventuel troisième tome de la série la religion des mêmes auteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-tueur-affaire-etat-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Série : Le transperceneige Scenario : Matz Dessin : Rochette my 2 cents La fin du prequel Edition : Casterman Acheter sur BDfugue Résumé : Terre, nouvelle ère glaciaire, la course pour la survie a commencé. Le train aux mille et un wagons a débuté sa course pour la survie. Sa première mission consiste à aller chercher tous ceux qui ont « gagné » leur place à bord. Ceux qui sont encore vivants, ceux qui savent où aller, ceux qui peuvent y aller… Pour Jimmy et son père, un contre la montre désespéré s’engage. À bord du Transperceneige, Zeng assiste, impuissant, à la fin de son utopie. Ca y est Matz et Rochette ont fini leur prequel au Transperceneige. Et c'est tellement logique et bon... qu'il manque quasiment un peu de folie. C'est dur à dire. En effet le travail de graphique de Rochette est super. Le scénario de Matz et lui aussi très bon et nous amène exactement là où l'on est au début de l'album mythique de Rochette et Lob. Mais presque "trop parfaitement". Ce que je veux dire c'est que si cette lecture est vraiment très sympa, amenant la fameuse clef sur ce qu'il s'est passé sur terre, mais... je ne sais pas j'aurais aimé un peu plus de folie à défaut d'espoir. C'est un peu le problème dans ce genre de prequel c'est que vu que l'on connait la finalité (si non hop hop on va chez son libraire !!), il est difficile de nous surprendre et de dépasser le statut de "bonne introduction. Et c'est le cas ici. La lecture est super intéressante et captivante. Mais la place dans la postérité est déjà prise par l'original. Ma Note:
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Heyy ils ont commencé le deuxième cycle de 5 terres en parallèle de la fin du premier !!!..... ah on me dit dans l'oreillette que non... ce n'est pas le cycle de 5 terres sur les ours mais bien un concurrent de chez Glenat.... ok.... Une fois cette mise au point faite j'ai ouvert de comme avec...un peu de mauvaises pensées je dois l'avouer. En effet décrit comme ca, cet album fait super copié collé de la série qui marche bien de l'autre coté. Et bien.... pas tout à fait. Si on retrouve le coté animaux, séparation entre les races avec des tensions palpables entre chaque, cette série ci ajoute le facteur humain, au sens premier du terme.Et ce facteur humain ajoute un coté mythologique en poussant vers une histoire commune entre humains et animaux. De plus Vatine et Dobbs orientent leur recit vers une quête initiatique plus que vers des magouilles politiques et un conflit ouvert. La ressemblance est donc purement graphique et l'album "inversé" (des clans d'humains avec un animal parlant qui débarque) aurait peut etre paru plus original. La ou cette série ressemble aussi à 5 terres c'est sur la qualité graphique. Le travail de Cassegrain est sublime et ne souffre quasiment d'aucun défaut. En résumé un très bon premier tome qui aurait trusté le haut du panier s'il ne sortait en plein milieu de la grande série du concurerent Delcourt.
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Titre de l'album : Sa majeste des ours t1 Scenariste de l'album : Olivier Vatine / Dobbs Dessinateur de l'album : Didier Cassegrain Coloriste : Didier Cassegrain Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Au royaume des animaux, le pouvoir porte sa griffe... Depuis des temps immémoriaux, au royaume de Holmgaard, bêtes et animaux de tous poils vivent éloignés du monde des hommes. Ici, l’actuel souverain, le roi-ours Von Noord, y règne en seigneur éclairé. Mais cet équilibre est sur le point d’être rompu le jour où Ifrit, un jeune humain, est retrouvé échoué sur les côtes, affirmant revenir du royaume des morts. Serait-il l’annonciateur de l’antique prophétie qui prédit la chute du royaume des animaux ? Pour Von Noord, l’heure est grave, d’autant qu’il ignore que, dans son dos, d’autres sombres manigances sont à l’œuvre... Entre Blacksad et Game of Thrones, Sa Majesté des ours nous plonge dans un univers de fantasy léché et plus complexe qu’il n’y paraît où, derrière le masque de l'animal, se dessine le portrait d’une humanité sur le déclin. Une nouvelle saga anthropomorphique et audacieuse sublimée par la griffe de Dobbs, l’instinct d’Olivier Vatine et la patte de Didier Cassegrain. Critique : Heyy ils ont commencé le deuxième cycle de 5 terres en parallèle de la fin du premier !!!..... ah on me dit dans l'oreillette que non... ce n'est pas le cycle de 5 terres sur les ours mais bien un concurrent de chez Glenat.... ok.... Une fois cette mise au point faite j'ai ouvert de comme avec...un peu de mauvaises pensées je dois l'avouer. En effet décrit comme ca, cet album fait super copié collé de la série qui marche bien de l'autre coté. Et bien.... pas tout à fait. Si on retrouve le coté animaux, séparation entre les races avec des tensions palpables entre chaque, cette série ci ajoute le facteur humain, au sens premier du terme.Et ce facteur humain ajoute un coté mythologique en poussant vers une histoire commune entre humains et animaux. De plus Vatine et Dobbs orientent leur recit vers une quête initiatique plus que vers des magouilles politiques et un conflit ouvert. La ressemblance est donc purement graphique et l'album "inversé" (des clans d'humains avec un animal parlant qui débarque) aurait peut etre paru plus original. La ou cette série ressemble aussi à 5 terres c'est sur la qualité graphique. Le travail de Cassegrain est sublime et ne souffre quasiment d'aucun défaut. En résumé un très bon premier tome qui aurait trusté le haut du panier s'il ne sortait en plein milieu de la grande série du concurerent Delcourt. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sa-majeste-des-ours-tome-1-les-colonnes-de-garuda?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En voila un beau conte à l'ancienne. Un vrai conte avec son introduction, sa princesse, ses héros et sa conclusion ou tout rentre dans l'ordre des choses. Un conte qui pourrait paraitre pour un conte pour enfant mais qui ne l'est pas tant que cela. En effet Benoit Du Peloux soigne particulièrement son texte et nous livre un récit plus complexe, en terme de vocabulaire, qu'il ne pourrait sembler de prime abord. On a la un vrai travail d'écriture et de recherche de phrasé et de vocabulaire correspondant à l'époque de notre histoire. Ajouté à cela un style d'impression "ancien" à la limite de l'écriture manuelle et vous aurez un texte un peu compliqué à lire pour les enfants. Mais porté par un dessin très sympa et un personnage principal haut en couleurs, on tient quand même là une belle surprise qui sera très en temps que lecture du soir pour les plus petits.
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Titre de l'album : Tracnar et Faribol Scenariste de l'album : Benoit Du Peloux Dessinateur de l'album : Benoit Du Peloux Coloriste : Benoit Du Peloux Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Une aventure animalière pleine d'action et de magie ! Il était une fois un roi dépressif. Il était une fois un roi dépressif qui s'était laissé séduire par une sorcière avide de pouvoir. Il était une fois deux petits malfrats, Tracnar et Faribol, voleurs de bas étage, roublards et peu scrupuleux, qui étaient loin d'imaginer que leurs chemins allaient croiser celui de la princesse Félicity, la fille unique du roi. Il était une fois une princesse dont l'âme était prisonnière de Perfidy, la sorcière. Il était une fois un conte dont Charles Perrault ou les frères Grimm auraient aimé écrire l'histoire et que l'on va vous conter. Critique : En voila un beau conte à l'ancienne. Un vrai conte avec son introduction, sa princesse, ses héros et sa conclusion ou tout rentre dans l'ordre des choses. Un conte qui pourrait paraitre pour un conte pour enfant mais qui ne l'est pas tant que cela. En effet Benoit Du Peloux soigne particulièrement son texte et nous livre un récit plus complexe, en terme de vocabulaire, qu'il ne pourrait sembler de prime abord. On a la un vrai travail d'écriture et de recherche de phrasé et de vocabulaire correspondant à l'époque de notre histoire. Ajouté à cela un style d'impression "ancien" à la limite de l'écriture manuelle et vous aurez un texte un peu compliqué à lire pour les enfants. Mais porté par un dessin très sympa et un personnage principal haut en couleurs, on tient quand même là une belle surprise qui sera très en temps que lecture du soir pour les plus petits. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tracnar-et-faribol-tome-1-180131?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La cage aux cons est une adaptation en bande dessinée de l’œuvre de Franz Bartelt, Le Jardin du Bossu. Matthieu Angotti se charge du scénario pour le format bande dessinée, je ne connais pas le roman d’origine donc je ne pourrais pas comparer son adaptation. Le récit nous emmène dans une histoire très étrange dont il est impossible de deviner la fin avant de la lire. En effet, on suit le projet d’un cambrioleur peu malin qui va se retrouver l’otage de la personne qu’il voulait détrousser. L’idée de base est assez tordue pour nous passionner du sort du cambrioleur qui pensait s’en prendre à un con. Mais qui est vraiment le con de l’autre ? Les dialogues sont très bien pensés entre les deux personnages avec les réflexions du cambrioleur en parallèle. Pour la partie graphique, Robin Recht adopte un style très différent de sa dernière production Conan la fille du géant de gel. L’auteur nous livre une partition tout en noir et blanc avec des décors très réaliste et des personnages caricaturés pour accentuer leur défaut. Le rendu final est de qualité et il faut voir la tenue du cambrioleur avec les poils sur les bras. La cage aux cons est un récit policier surprenant pratiquement en huis-clos avec deux personnages principaux intriguant.
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Titre de l'album : La cage aux cons Scenariste de l'album : Matthieu Angotti Dessinateur de l'album : Robin Recht Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : C'est l'histoire d'une petite frappe que l'amour de sa vie a foutu à la porte. S'il veut revenir à la maison, ce sera les poches pleines de pognon. Réfugié au bistrot, il repère un type ivre mort. Un vrai con qui se vante d'avoir des millions dans son salon. Il décide de le cambrioler. Mais quand il plonge ses mains dans l'oseille, celles du con se referment sur un flingue. Le voilà séquestré chez un grand bourgeois, beau prince et beau parleur. Fuir ou lui faire la peau ? Telle est sa question. Critique : La cage aux cons est une adaptation en bande dessinée de l’œuvre de Franz Bartelt, Le Jardin du Bossu. Matthieu Angotti se charge du scénario pour le format bande dessinée, je ne connais pas le roman d’origine donc je ne pourrais pas comparer son adaptation. Le récit nous emmène dans une histoire très étrange dont il est impossible de deviner la fin avant de la lire. En effet, on suit le projet d’un cambrioleur peu malin qui va se retrouver l’otage de la personne qu’il voulait détrousser. L’idée de base est assez tordue pour nous passionner du sort du cambrioleur qui pensait s’en prendre à un con. Mais qui est vraiment le con de l’autre ? Les dialogues sont très bien pensés entre les deux personnages avec les réflexions du cambrioleur en parallèle. Pour la partie graphique, Robin Recht adopte un style très différent de sa dernière production Conan la fille du géant de gel. L’auteur nous livre une partition tout en noir et blanc avec des décors très réaliste et des personnages caricaturés pour accentuer leur défaut. Le rendu final est de qualité et il faut voir la tenue du cambrioleur avec les poils sur les bras. La cage aux cons est un récit policier surprenant pratiquement en huis-clos avec deux personnages principaux intriguant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-cage-aux-cons?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le scénariste David Hasteda a fait ses preuves sur plusieurs histoires courtes de Doggybags mais aussi des histoires plus longues sur les Doggybags présente et l'excellent Doggybags, Mapple squares. Aujourd'hui, l'auteur revient avec westen pour changer de registre mais toujours avec une touche de fantastique. En effet, Hasteda imagine une uchronie pour s'attaquer à l'histoire américaine. Le récit se focalise sur un ancien chasseur de prime qui décide d'ouvrir une société de convoyage pour ses vieux jours. Il monte une équipe avec des proches dont sa fille. Il faut quelques temps pour se mettre dans l'histoire qui semble complexe au premier abords avec le côté historique. Progressivement on peut profiter de l'ambiance et de l'intrigue qui prend son temps pour installer une bonne atmosphère. La partie graphique est réalisée par Nikho, un nouveau dessinateur dans le monde de la bande dessinée. Son style convient bien au label 619, avec un trait anguleux et nerveux. Quelques cases pourront paraître brouillon mais l'ensemble est de qualité. Les amateurs de western trouveront leur compte avec ce titre qui revisite le genre à travers 150 pages. En bonus, un poster sera offert aux premiers acheteurs.
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Titre de l'album : Horseback-1861 Scenariste de l'album : David Hasteda Dessinateur de l'album : Nikho Coloriste : Nikho Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : 1861. Le spectre d’une guerre civile s’éloigne enfin dans cette Amérique qui vient de réélire le président Richard Clarks peu de temps après l’assassinat d’Abraham Lincoln, son plus farouche opposant... Redford J. Randall, chasseur de primes à la retraite, y dirige maintenant une société de convoyage basée à Hill Haven dans le Kansas : la Randall Delivery ! Après avoir accepté une mission pour le compte du gouvernement, Randall, son équipe et la mystérieuse cargaison deviennent la cible de tous les ruffians. De l’est vers l’ouest, en passant par les territoires indiens, le périple s’annonce mouvementé et le destin de la Randall Delivery semble plus que jamais lié à celui des États Unifiés d’Amérique. Critique : Le scénariste David Hasteda a fait ses preuves sur plusieurs histoires courtes de Doggybags mais aussi des histoires plus longues sur les Doggybags présente et l'excellent Doggybags, Mapple squares. Aujourd'hui, l'auteur revient avec westen pour changer de registre mais toujours avec une touche de fantastique. En effet, Hasteda imagine une uchronie pour s'attaquer à l'histoire américaine. Le récit se focalise sur un ancien chasseur de prime qui décide d'ouvrir une société de convoyage pour ses vieux jours. Il monte une équipe avec des proches dont sa fille. Il faut quelques temps pour se mettre dans l'histoire qui semble complexe au premier abords avec le côté historique. Progressivement on peut profiter de l'ambiance et de l'intrigue qui prend son temps pour installer une bonne atmosphère. La partie graphique est réalisée par Nikho, un nouveau dessinateur dans le monde de la bande dessinée. Son style convient bien au label 619, avec un trait anguleux et nerveux. Quelques cases pourront paraître brouillon mais l'ensemble est de qualité. Les amateurs de western trouveront leur compte avec ce titre qui revisite le genre à travers 150 pages. En bonus, un poster sera offert aux premiers acheteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/horseback-1861/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est bien ce genre de travail historique. C'est bien car cela permet de mettre des guillemets autour de certaines parties de l'histoire oubliées ou "effacées». Et c'est un peu le cas d'Ellis Island que tout le monde considère comme la porte d'entrée à l’univers magiques des états unis du début du XXieme siècle. Mais en lisant cet Ellis Island, on se rend compte que cette porte d'entrée n'était ouverte qu'a un certains nombres de gens, en particulier ceux qui étaient en bonne santé mais surtout... riches. Pour les autres, seule la débrouille permettait d'éviter de prendre le bateau dans l'autre sens. Porté par de superbes dessins et une sublime mise en couleur de la part de Miras, cet Ellis Island se trouve être aussi informatif sur le véritable Ellis Island que prenant par l'aspect mafia/débrouille mis en avant par Philippe Charlot. En effet en plus de l'aspect immigration, l'aspect "régulation de la population" de la part des différentes mafias rajoutent un coté thriller à cet album qui n'est pas déplaisant. Ellis Island est donc une BD classique et efficace sur un thème intéressant.
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Titre de l'album : Ellis Island t1 Scenariste de l'album : Philippe Charlot Dessinateur de l'album : Miras Coloriste : Miras Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : « Tu y débarques un Italien, un Allemand, un Irlandais, un Juif, un Russe et il en sort un Américain...! ». Ellis Island est la porte d'entrée pour le rêve américain. Tonio y débarque en 1907, plein d'illusions. C'est en portant assistance à Guiseppe, un compagnon de voyage, qu'il est refoulé à cause de son handicap. Tonio se retrouve à la merci de Vitto, un avocat mafieux lui faisant miroiter un dossier d'appel qui pourrait autoriser son entrée sur le continent. Pour paiement, il servirait de rabatteur auprès des arrivants, proies faciles et désemparées. Le jeune homme, tenu par les attentes pleines d'espoirs des gens de son village et l'amour qu'il porte à Nadia, se résigne à accepter l'offre, malgré les réticences de Guiseppe... Critique : C'est bien ce genre de travail historique. C'est bien car cela permet de mettre des guillemets autour de certaines parties de l'histoire oubliées ou "effacées». Et c'est un peu le cas d'Ellis Island que tout le monde considère comme la porte d'entrée à l’univers magiques des états unis du début du XXieme siècle. Mais en lisant cet Ellis Island, on se rend compte que cette porte d'entrée n'était ouverte qu'a un certains nombres de gens, en particulier ceux qui étaient en bonne santé mais surtout... riches. Pour les autres, seule la débrouille permettait d'éviter de prendre le bateau dans l'autre sens. Porté par de superbes dessins et une sublime mise en couleur de la part de Miras, cet Ellis Island se trouve être aussi informatif sur le véritable Ellis Island que prenant par l'aspect mafia/débrouille mis en avant par Philippe Charlot. En effet en plus de l'aspect immigration, l'aspect "régulation de la population" de la part des différentes mafias rajoutent un coté thriller à cet album qui n'est pas déplaisant. Ellis Island est donc une BD classique et efficace sur un thème intéressant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ellis-island-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Avant de commencer cette BD cochait déjà toutes les cases pour moi : Spiritisme/magie + Steampunk + graphisme dynamique. Tout ce qui me botte en ce moment. Fallait-il encore que la lecture soit concluante. Et bien elle l'est ! Mara réussi à conjuguer spiritisme, clin d'œil aux chasseurs de fantômes les plus connus du monde et aussi.... Aventure. De l'aventure avec un grand A. Car c'est ça qui m'a quasiment plus plu dans cette histoire, là où je m’attendais à aimer le coté spiritisme. En effet cette histoire est menée tambour battant comme pourrait l'être un dessin animé. Sans aucun temps mort on enchaîne les avancée de l'histoire et les disconvenus pour nos chasseurs de fantômes. Mais plus que de simples problèmes, chaque écueil nous révèle des informations qui agrandissent le mystère de ce qu'il s'est passé à Tunguska. Que serait un bon scénario sans un dessin adapté ? Pas grand-chose dans un média comme la BD. Et bien là le graphisme de Mara colle parfaitement à l'histoire. Mieux elle donne une dimension XXL à l'aspect Steampunk. Les engins de pistages de fantômes, les armures à esprit, les montgolfières partout... tout ce qu'on aime quand on aime le steampunk ! Bref un excellent premier tome pour une excellente histoire qui aurait été parfaite avec des personnages principaux un poil moins classiques.
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Titre de l'album : Spirite t1 Scenariste de l'album : Mara Dessinateur de l'album : Mara Coloriste : Mara Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : La chasse aux fantômes est un sport dangereux, surtout quand on ne sait pas qui est le chasseur et qui est le chassé.Dans le New York des années 1930, Ian Davenport, timide jeune chercheur en spiritologie qui traque mais surtout étudie les fantômes, voit son mentor et ami Boris Voynich se faire assassiner sous ses yeux dans des circonstances étranges. Il se retrouve alors propulsé dans une sombre histoire de meurtres inexpliqués qui semblent ne cibler que ses confrères spiritologues. Seul, désespéré, rejeté par la police qui ne le prend pas au sérieux de par son métier peu crédible, il décide de chercher de l'aide auprès des journalistes d'une rubrique paranormal d'un grand journal New York. Là, il y rencontre Nell Lovelace, une jeune femme sceptique au caractère bien trempé, qui accepte à contrecoeur de l'aider. Ensemble, ils vont tenter de percer le secret de cette affaire de meurtres, qui semble liée à la terrible explosion d'origine mystérieuse de Tunguska en 1908, contrée perdue de la Sibérie profonde Critique : Avant de commencer cette BD cochait déjà toutes les cases pour moi : Spiritisme/magie + Steampunk + graphisme dynamique. Tout ce qui me botte en ce moment. Fallait-il encore que la lecture soit concluante. Et bien elle l'est ! Mara réussi à conjuguer spiritisme, clin d'œil aux chasseurs de fantômes les plus connus du monde et aussi.... Aventure. De l'aventure avec un grand A. Car c'est ça qui m'a quasiment plus plu dans cette histoire, là où je m’attendais à aimer le coté spiritisme. En effet cette histoire est menée tambour battant comme pourrait l'être un dessin animé. Sans aucun temps mort on enchaîne les avancée de l'histoire et les disconvenus pour nos chasseurs de fantômes. Mais plus que de simples problèmes, chaque écueil nous révèle des informations qui agrandissent le mystère de ce qu'il s'est passé à Tunguska. Que serait un bon scénario sans un dessin adapté ? Pas grand-chose dans un média comme la BD. Et bien là le graphisme de Mara colle parfaitement à l'histoire. Mieux elle donne une dimension XXL à l'aspect Steampunk. Les engins de pistages de fantômes, les armures à esprit, les montgolfières partout... tout ce qu'on aime quand on aime le steampunk ! Bref un excellent premier tome pour une excellente histoire qui aurait été parfaite avec des personnages principaux un poil moins classiques. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spirite-tome-01-tunguska?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Alors soyons bien clairs d'entrée : certains n'aimeront pas. Ceux qui cherchent des Spirou aventureux comme on a pu en avoir dans la série peuvent passer leurs chemin directement. Ceux qui n'ont pas lu beaucoup de BD franco-belge des années 70-80 aussi car ils rateront une bonne partie des références. Car ce Spirou chez les soviets est un hommage humoristique à Tintin et à la BD franco-belge des années 70 -80, justement. Déjà point de décalage temporel. On revient dans cet album à un Spirou vivant en pleine guerre froide. On retrouve surtout des Spirou et Fantasio complètement inclut dans le monde Dupuis avec des visites à la rédac, des croisements de Gaston et consort dans les couloirs etc.... Ensuite on enchaîne les blagues et les clichés sur les Russes mais aussi les critiques du capitalisme avec un Truman au sommet de sa forme. On rigole bien dans ce Spirou. On rigole à l'ancienne en se moquant des extrémistes de tout bord. Le seul point un peu moins bien réussi, de mon point de vu, est la fin que je trouve un peu trop rapide.... il aurait peut-être été plus dans le thème d'avoir un fin plus osée 🙂 Reste que cet album est un excellent Spirou qui ravira les lecteurs de BD franco-belge de la fin du XX ieme siècle.
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Titre de l'album : Spirou chez les soviets Scenariste de l'album : Fred Neidhardt Dessinateur de l'album : Fabrice Tarrin Coloriste : Fabrice Tarrin Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Le comte de Champignac a disparu ! Il a été enlevé par des agents du KGB... Des savants russes ont besoin de lui pour les aider à répandre le gène du communisme dans le monde entier. Dans le contexte de la guerre froide, Spirou et Fantasio jouent les James Bond, espions infiltrés sous la couverture d'un reportage pour Vaillant (Pif Gadget), le journal communiste de l'époque. Parviendront-ils à délivrer Champignac de l'embrigadement bolchévique et à sauver le monde de la contamination communiste ? Au dessin, Fabrice Tarrin s'inscrit pleinement dans la continuité des créateurs de la série qui ont fait de Spirou un grand héros éternel. Le scénario de Fred Neidhardt, l'un des plus fins connaisseurs de "Spirou", distille avec jubilation des références à la grande époque de la BD franco-belge, dans un univers de guerre froide où plane de-ci de-là l'ombre de 007. De quoi raviver le goût pour la série Spirou et Fantasio dans ce qu'elle a de plus mythique et intemporelle ! Critique : Alors soyons bien clairs d'entrée : certains n'aimeront pas. Ceux qui cherchent des Spirou aventureux comme on a pu en avoir dans la série peuvent passer leurs chemin directement. Ceux qui n'ont pas lu beaucoup de BD franco-belge des années 70-80 aussi car ils rateront une bonne partie des références. Car ce Spirou chez les soviets est un hommage humoristique à Tintin et à la BD franco-belge des années 70 -80, justement. Déjà point de décalage temporel. On revient dans cet album à un Spirou vivant en pleine guerre froide. On retrouve surtout des Spirou et Fantasio complètement inclut dans le monde Dupuis avec des visites à la rédac, des croisements de Gaston et consort dans les couloirs etc.... Ensuite on enchaîne les blagues et les clichés sur les Russes mais aussi les critiques du capitalisme avec un Truman au sommet de sa forme. On rigole bien dans ce Spirou. On rigole à l'ancienne en se moquant des extrémistes de tout bord. Le seul point un peu moins bien réussi, de mon point de vu, est la fin que je trouve un peu trop rapide.... il aurait peut-être été plus dans le thème d'avoir un fin plus osée 🙂 Reste que cet album est un excellent Spirou qui ravira les lecteurs de BD franco-belge de la fin du XX ieme siècle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-spirou-de-tarrin-et-neidhardt-spirou-chez-les-soviets?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Hop la première critique d'un album demandé par un membre : Il a été dur à trouver celui-là, n'étant plus commercialisé par l'éditeur..... Mais bon c'est trouvé ! Et lu. Et bien je dois dire merci à Kevin car ce fut une vraie bonne lecture. Lecture que j'avais ratée lors de sa sortie en 2015. Cet album nous raconte l'histoire de 3 jeunes filles et de leurs relations à leur mère. Relations conflictuelles qui poussent nos trois filles sur trois chemins différents mais des chemins qui se percutent pour n'en former qu'un seul : un chemin initiatique. L'intelligence de Marion Laurent est de nous livrer 3 histoires vraiment différentes, pour trois personnages radicalement opposés, qui pointent toutes dans la même direction. Le chassé-croisé incessant des 3 personnages dans les histoires des uns et des autres est très sympa car induit un aspect "destinées" à l'histoire. Sans trop appesantir sur le pourquoi des parents, Marion Laurent se concentre sur le sentiment de mal-être des jeunes filles et leurs obligations de faire des choix pour grandir. On regrettera juste un peu le manque de détail graphique qui fait que l'on a tendance à confondre certains personnages là où les interconnexion entre eux forment les petits détails qui font de cette BD quelque chose de différent.
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Titre de l'album : Rattrapage : Comment naissent les araignées Scenariste de l'album : Marion Laurent Dessinateur de l'album : Marion Laurent Coloriste : Marion Laurent Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Alice, jeune blonde fraîche et séduisante se cherche dans une ville banale de l’Amérique des années 90. Elle cherche l’amour, elle cherche un sens à sa vie. Isadora, la clocharde, alcoolique… qui se cache derrière cette façade, y avait-il une femme avant l’épave ? Billie, est l’amie d’Alice. Elle ne va plus au cours de danse. Billie est noire. Billie est amoureuse d’un blanc. Barack Obama n’est pas encore président. Dwight aurait bien pu s’appeler Kurt. Artiste dans l’âme, il dessine. Il aime dessiner Alice… Critique : Hop la première critique d'un album demandé par un membre : Il a été dur à trouver celui-là, n'étant plus commercialisé par l'éditeur..... Mais bon c'est trouvé ! Et lu. Et bien je dois dire merci à Kevin car ce fut une vraie bonne lecture. Lecture que j'avais ratée lors de sa sortie en 2015. Cet album nous raconte l'histoire de 3 jeunes filles et de leurs relations à leur mère. Relations conflictuelles qui poussent nos trois filles sur trois chemins différents mais des chemins qui se percutent pour n'en former qu'un seul : un chemin initiatique. L'intelligence de Marion Laurent est de nous livrer 3 histoires vraiment différentes, pour trois personnages radicalement opposés, qui pointent toutes dans la même direction. Le chassé-croisé incessant des 3 personnages dans les histoires des uns et des autres est très sympa car induit un aspect "destinées" à l'histoire. Sans trop appesantir sur le pourquoi des parents, Marion Laurent se concentre sur le sentiment de mal-être des jeunes filles et leurs obligations de faire des choix pour grandir. On regrettera juste un peu le manque de détail graphique qui fait que l'on a tendance à confondre certains personnages là où les interconnexion entre eux forment les petits détails qui font de cette BD quelque chose de différent. Autres infos : Rattrapage Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/comment-naissent-les-araignees?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Excellente surprise que ce tome 2 de Detox ! Sincerement. En effet j'avais peur d'une suite trop convenue. Jim avait la possibilité de nous faire une suite en mode : notre héros devient zen, change sa vie et part élever des chèvres dans le Larsac. Et pour notre plus grand bonheur, non. Jim s'ancre (comme souvent je dois le reconnaitre) dans la realité pour nous livrer une suite et fin d'histoire très sympa. Très sympa car le caractère de Matthias reste le même malgré le stage. Mais tout en restant le même il se trouve forcé de faire un point, un bilan sur ce qu'il veut et comment il le veut. Et ce qui est bien c'est que ce bilan ne montre pas forcement un retour à la terre. Il nous montre juste, pour la pluspart des participants, qu'ils peuvent continuer leur vie....avec un autre regard sur celle ci. une vraie belle morale qui ne stimgatise par les gens qui aiment leurs travails ou ceux qui aiment vivre à 100 à l'heure. Une réussite monsieur Jim !