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Titre de l'album : Les cosmonautes Scenariste de l'album : Nicolas Bary, Nina Phillips Dessinateur de l'album : Etienne Péran Coloriste : Etienne Péran Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Bastien, Alphonse et Iris grandissent dans une petite ville de province, là où les rêves semblent trop grands pour le ciel. Bastien est sous le charme d'Iris, mais celle-ci est plus captivée par Alphonse et sa passion pour l'espace. Pour se rapprocher d'eux, Bastien accepte de les aider dans un projet un peu fou : construire une fusée pour partir à la conquête des astres. Très vite, Bastien découvre qu'Alphonse est atteint d'une maladie évolutive et que ce voyage qu'ils préparent est une course contre la montre. Ensemble, les enfants vont défier les lois de la gravité... Et celles de la vie. Une ode vivante et poétique à l'amitié, à la créativité et à la force de résilience. Critique : Attention, petite pépite chez Jungle avec ce formidable one-shot sentant bon l'animation et la madeleine de Proust ! Qui n'a pas rêvé un jour dans son enfance d'aller dans l'espace, d'égaler Gagarine et Amstrong, voire Thomas Pesquet pour les plus jeunes d'entre nous ?? La préface d'Arnaud Prost, astronaute réserviste est une ode à ces rêves qu'il appartient à chacun de concrétiser. "Osez" dit-il et ce sera le leitmotiv de nos trois héros Bastien, Iris et Alphonse dans cette aventure feel-good. Trois élèves brillant dans un triangle amoureux (parait-il 😉 ) et un rêve fou, celui de construire une fusée. Alphonse est l'instigateur principal de ce projet, iris le suit rapidement entrainant dans son sillage Bastien qui n'a d'yeux que pour elle. Lorsqu' Alphonse commence à rater les cours et leurs réunions dédiées à ce projet, Iris et Bastien s'activent envers et contre tous pour mener à bien cette quête des étoiles. Stand by me, les goonies, ET, on pense à ces films où amitié et aventures ne sont pas de vains mots. Les auteurs ajoutent un petit plus avec la maladie, seul véritable obstacle aux rêves les plus fous ! Mais cela se fait sans pathos ni larmoiement, plutôt une symbiose entre les trois amis avec un élan permanent de positivisme et ce malgré les nombreux obstacles jugulant leur avancée. Le dessin aide grandement à "kiffer" le récit littéralement, le trait numérique de Etienne Péran est tout simplement sublime, on se croirait dans une production Pixar ! L'émotion se dégage des visages d'autant que l'histoire est prenante à souhait ! Arriveront-ils à décoller et voler vers d'autres horizons ? Même la fin peut vous tirer une larme douce amère, prenante et terriblement résiliente. Un récit bien construit, des personnages attachants, une fin réussie, qu'attendez-vous pour vous jeter sur ce formidable "Les cosmonautes" ?? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-cosmonautes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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L'historienne Virgine Demay poursuit les aventures de notre trio à l'emblème royal de François 1er avec un second volume placé sous le signe de la cavale ! En effet, le clan des Salamandres ne cesse de courir, en fuite ou dans un but bien précis et on ne s'ennuie pas une seconde ! Colin est poursuivi suite à son accusation de meurtre, des forains le pourchassent ainsi qu'Eudes qui entend bien faire respecter la justice. Il désire aussi marier Jeanne afin de mieux "gérer" son héritage, mais cette dernière et son frère Aloïs ne l'entendent pas de cette oreille bien évidemment. Une fois Colin retrouvé, les trois compères fuient avec à leurs trousses les forains et Eudes. Un oncle à Lyon serait salutaire puis Florence, tel est le but ultime de leur périple ! Tout va très vite, l'action est omniprésente, on retient son souffle dans cette course poursuite à travers la France. Un peu moins d'anecdotes historiques mais un soucis du détail dans le dessin qui reste présent. Le trait à quatre mains est vraiment agréable, rondeur et douceur sont les maîtres mots, enrichis par une très jolie palette de couleurs; Barbucci n'est pas loin on sent ses influences à travers le dessin des deux italiens Urbano et Razzi. Une bien sympathique saga à venir chez jungle où l'aventure côtoie la grande histoire, le tout avec un dessin doté d'une belle énergie visuelle.
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Titre de l'album : Le clan des Salamandres tome 2 Scenariste de l'album : Virginie Demay Dessinateur de l'album : Emilio Urbano, Manuela Razzi Coloriste : Arianne Consonni Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Paris, 1518. Colin a enfin retrouvé Jeanne et Aloïs ! Mais leur répit est de courte durée. Traqués par leur oncle Eudes et par de redoutables forains, les trois amis du Clan des Salamandres doivent fuir à nouveau. Cap vers Lyon, puis l'Italie ! Entre courses-poursuites haletantes, duels, complots et révélations sur le passé de leurs parents, leur aventure les mènera toujours plus loin, au péril de leur liberté... et de leur vie. Parviendront-ils à échapper à leurs poursuivants et à réaliser leur rêve ? Critique : L'historienne Virgine Demay poursuit les aventures de notre trio à l'emblème royal de François 1er avec un second volume placé sous le signe de la cavale ! En effet, le clan des Salamandres ne cesse de courir, en fuite ou dans un but bien précis et on ne s'ennuie pas une seconde ! Colin est poursuivi suite à son accusation de meurtre, des forains le pourchassent ainsi qu'Eudes qui entend bien faire respecter la justice. Il désire aussi marier Jeanne afin de mieux "gérer" son héritage, mais cette dernière et son frère Aloïs ne l'entendent pas de cette oreille bien évidemment. Une fois Colin retrouvé, les trois compères fuient avec à leurs trousses les forains et Eudes. Un oncle à Lyon serait salutaire puis Florence, tel est le but ultime de leur périple ! Tout va très vite, l'action est omniprésente, on retient son souffle dans cette course poursuite à travers la France. Un peu moins d'anecdotes historiques mais un soucis du détail dans le dessin qui reste présent. Le trait à quatre mains est vraiment agréable, rondeur et douceur sont les maîtres mots, enrichis par une très jolie palette de couleurs; Barbucci n'est pas loin on sent ses influences à travers le dessin des deux italiens Urbano et Razzi. Une bien sympathique saga à venir chez jungle où l'aventure côtoie la grande histoire, le tout avec un dessin doté d'une belle énergie visuelle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-clan-des-salamandres-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Attention, petite pépite chez Jungle avec ce formidable one-shot sentant bon l'animation et la madeleine de Proust ! Qui n'a pas rêvé un jour dans son enfance d'aller dans l'espace, d'égaler Gagarine et Amstrong, voire Thomas Pesquet pour les plus jeunes d'entre nous ?? La préface d'Arnaud Prost, astronaute réserviste est une ode à ces rêves qu'il appartient à chacun de concrétiser. "Osez" dit-il et ce sera le leitmotiv de nos trois héros Bastien, Iris et Alphonse dans cette aventure feel-good. Trois élèves brillant dans un triangle amoureux (parait-il 😉 ) et un rêve fou, celui de construire une fusée. Alphonse est l'instigateur principal de ce projet, iris le suit rapidement entrainant dans son sillage Bastien qui n'a d'yeux que pour elle. Lorsqu' Alphonse commence à rater les cours et leurs réunions dédiées à ce projet, Iris et Bastien s'activent envers et contre tous pour mener à bien cette quête des étoiles. Stand by me, les goonies, ET, on pense à ces films où amitié et aventures ne sont pas de vains mots. Les auteurs ajoutent un petit plus avec la maladie, seul véritable obstacle aux rêves les plus fous ! Mais cela se fait sans pathos ni larmoiement, plutôt une symbiose entre les trois amis avec un élan permanent de positivisme et ce malgré les nombreux obstacles jugulant leur avancée. Le dessin aide grandement à "kiffer" le récit littéralement, le trait numérique de Etienne Péran est tout simplement sublime, on se croirait dans une production Pixar ! L'émotion se dégage des visages d'autant que l'histoire est prenante à souhait ! Arriveront-ils à décoller et voler vers d'autres horizons ? Même la fin peut vous tirer une larme douce amère, prenante et terriblement résiliente. Un récit bien construit, des personnages attachants, une fin réussie, qu'attendez-vous pour vous jeter sur ce formidable "Les cosmonautes" ??
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Titre de l'album : Monstres en vadrouille Scenariste de l'album : Kay Davault Dessinateur de l'album : Kay Davault Coloriste : Kay Davault Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Iris ne s'est jamais sentie à sa place dans le manoir de M. Halloway. Entre licornes, trolls et autres dragons, elle est pourtant bien entourée. Mais ce dont elle rêve, elle, c'est de liberté, et d'un véritable foyer. Jusqu'au jour où, par accident, un chasseur de monstres brise la magie qui scellait la porte de cette maison insolite. Pour la première fois, Iris et ses amis peuvent explorer la ville voisine : ses rues animées, ses lumières fascinantes, ses surprenants habitants...Une découverte de la beauté - et des dangers - du monde extérieur qui va déterrer un sombre secret... qui pourrait bien tout changer. Critique : Kay Davault imagine un monde où humains et monstres existent mais ne se côtoient pas, la faute à un imaginaire méfiant, en somme la peur de l'autre. On découvre Iris évoluant dans un manoir peuplé uniquement de monstres comme elle, sous l'oeil bienveillant de monsieur Halloway, un humain les protégeant. Iris n'est pas tout à fait comme les autres, elle rêve de liberté et ses envies d'ailleurs sont décuplées par le sentiment de ne pas être à sa place, aux côté de Halloway qui semble méfiant à son égard. Aussi, lors de la visite d'un intrus humain brisant le sceau d'inviolabilité magique du manoir et laissant la porte ouverte derrière lui, Iris sort et découvre un tout autre monde ! L'apprentissage de la vie, la méfiance des autres, de ce qu'on ne connait pas, le désir de liberté, Kay Davault insère de nombreux messages dans ce récit coloré et respirant de sincérité. Au fil des 300 pages, elle prend bien le temps de développer l'histoire avec la découverte des personnages et des nombreux secrets les liant. Le format "comics" offre peu de cases par pages et rend la lecture fluide et accessible pour les plus jeunes avec des dialogues courts. Le style "chibi" des protagonistes rend assez bien avec de l'originalité dans les faciès des petits monstres dotés d'une grande expressivité. Un sympathique one-shot à faire découvrir aux plus de 8 ans, avec un beau message de tolérance. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/monstres-en-vadrouille/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Kay Davault imagine un monde où humains et monstres existent mais ne se côtoient pas, la faute à un imaginaire méfiant, en somme la peur de l'autre. On découvre Iris évoluant dans un manoir peuplé uniquement de monstres comme elle, sous l'oeil bienveillant de monsieur Halloway, un humain les protégeant. Iris n'est pas tout à fait comme les autres, elle rêve de liberté et ses envies d'ailleurs sont décuplées par le sentiment de ne pas être à sa place, aux côté de Halloway qui semble méfiant à son égard. Aussi, lors de la visite d'un intrus humain brisant le sceau d'inviolabilité magique du manoir et laissant la porte ouverte derrière lui, Iris sort et découvre un tout autre monde ! L'apprentissage de la vie, la méfiance des autres, de ce qu'on ne connait pas, le désir de liberté, Kay Davault insère de nombreux messages dans ce récit coloré et respirant de sincérité. Au fil des 300 pages, elle prend bien le temps de développer l'histoire avec la découverte des personnages et des nombreux secrets les liant. Le format "comics" offre peu de cases par pages et rend la lecture fluide et accessible pour les plus jeunes avec des dialogues courts. Le style "chibi" des protagonistes rend assez bien avec de l'originalité dans les faciès des petits monstres dotés d'une grande expressivité. Un sympathique one-shot à faire découvrir aux plus de 8 ans, avec un beau message de tolérance.
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Titre de l'album : Emma et les mauvais éléments Scenariste de l'album : Ariel Holzl Dessinateur de l'album : Alba Cardona Coloriste : Joël Odone, Alba Cardona Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Emma Lentier, 14 ans, passe des vacances paisibles chez son grand-père en Bretagne lorsque son pique-nique tourne à la catastrophe : elle est attaquée par d'étranges créatures aux dents acérées ! Une inconnue aux pouvoirs surnaturels la sauve in extremis et décèle chez Emma un don particulier. Elle l'invite alors à l'académie volante de Primeval où elle pourra découvrir son véritable potentiel d'élémancienne... Critique : Nouvelle parution jeunesse chez Jungle avec cette aventure fantastique mêlant plusieurs influences littéraires et un soupçon d'écologie. Tout commence en Bretagne, terre mystique s'il en est avec Emma Lentier en vacances chez son grand-père. Lors d'une excursion champêtre, elle tombe nez à nez avec des fées belliqueuses et ne doit son salut qu'à l'apparition soudaine d'une femme dotée de pouvoirs. Puis, tout s'enchaîne à grande vitesse, cette dernière découvre que Emma aurait des pouvoirs elle aussi, et décide de l'emmener dans une école bien particulière. En effet, dans cet établissement on dissocie les éléments (terre, eau, feu, air) de la magie vue comme aléatoire voire néfaste. Dans cet univers totalement inconnu, Emma va faire de nombreuses rencontres et découvrir son potentiel, il se pourrait même qu'au fil de sa scolarité elle en apprenne un peu plus sur son passé 😉 . De nombreuses thématiques sont abordées à travers son entrée à l'école, comme l'acceptation des autres et de soi-même, la tolérance envers la différence comme ces personnes non issues du moule scolaire bien établi ! Peu importe les écoles, on y rencontre les mêmes problèmes, avec en plus l'arrivée d'un petit nouveau. A ce chemin initiatique, le scénariste ajoute un brin de mystères avec de mystérieux individus envahissant l'école et un développement fantastique original portant sur ces pouvoirs élémentaires pouvant se combiner. La partie graphique est très agréable, avec un trait rond répondant aux codes des mangas et une palette de couleurs vives et dynamiques. Le lectorat jeune ciblé appréciera ces pages avec un dessin minutieux et un découpage bousculant parfois les codes du gaufrier. Emma et ses "mauvais éléments", vous découvrirez vite le double sens du titre, nous réserve encore des surprises pour le tome 2 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/emma-et-les-mauvais-elements/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle parution jeunesse chez Jungle avec cette aventure fantastique mêlant plusieurs influences littéraires et un soupçon d'écologie. Tout commence en Bretagne, terre mystique s'il en est avec Emma Lentier en vacances chez son grand-père. Lors d'une excursion champêtre, elle tombe nez à nez avec des fées belliqueuses et ne doit son salut qu'à l'apparition soudaine d'une femme dotée de pouvoirs. Puis, tout s'enchaîne à grande vitesse, cette dernière découvre que Emma aurait des pouvoirs elle aussi, et décide de l'emmener dans une école bien particulière. En effet, dans cet établissement on dissocie les éléments (terre, eau, feu, air) de la magie vue comme aléatoire voire néfaste. Dans cet univers totalement inconnu, Emma va faire de nombreuses rencontres et découvrir son potentiel, il se pourrait même qu'au fil de sa scolarité elle en apprenne un peu plus sur son passé 😉 . De nombreuses thématiques sont abordées à travers son entrée à l'école, comme l'acceptation des autres et de soi-même, la tolérance envers la différence comme ces personnes non issues du moule scolaire bien établi ! Peu importe les écoles, on y rencontre les mêmes problèmes, avec en plus l'arrivée d'un petit nouveau. A ce chemin initiatique, le scénariste ajoute un brin de mystères avec de mystérieux individus envahissant l'école et un développement fantastique original portant sur ces pouvoirs élémentaires pouvant se combiner. La partie graphique est très agréable, avec un trait rond répondant aux codes des mangas et une palette de couleurs vives et dynamiques. Le lectorat jeune ciblé appréciera ces pages avec un dessin minutieux et un découpage bousculant parfois les codes du gaufrier. Emma et ses "mauvais éléments", vous découvrirez vite le double sens du titre, nous réserve encore des surprises pour le tome 2 😉
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Titre de l'album : (Dé)rangée tome 3 Scenariste de l'album : Manon Dessinateur de l'album : Greg Blondin Coloriste : Manon Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Et si la petite voix que vous avez dans la tête apparaissait devant vous ? Entre son travail très prenant, sa vie de couple et sa mère qui devient de plus en plus dépendante, Mia n'a pas une minute à elle. Mais ça lui va très bien, car Mia est une fille sérieuse et adulte. Peut-être trop ? C'est vrai qu'elle ne s'amuse pas beaucoup. Jamais pourrait-on dire... Jusqu'à ce que sa petite voix apparaisse. Une petite voix qui prend tout à la rigolade. Normal, elle n'a que 7 ans ! Mais il va lui falloir déployer un max d'effort pour amener Mia à lâcher prise et à profiter un peu plus de la vie. Critique : Réfléchir et imaginer un dialogue avec l'enfant/adolescent qu'on a été est un thème que j'aime beaucoup, qui me parler et qui m'interroge. Alors forcément cette opus de la série (Dé)rangées est un peu fait pour moi. Je n'avais pas lu les deux premiers, alors cette chronique ne pourra vous éclairer sur d'éventuelles redondances, ou sur un sentiment de répétition de l'ensemble, mais ces trois tomes pouvant être lus séparément et semblant traiter de traits de caractère différents, je pense que cela ne pose pas vraiment de soucis. Le dessin de Greg Blondin est très chaleureux et si l'on reste dans les canons du genre, style girly oblige, c'est un dessin et un style qui colle parfaitement au propos. Les personnages sont vite attachants et les émotions et sentiments transpirent vite du dessin. Côté histoire Manon nous offre une jolie tranche de vie, avec quelques réflexions liées au développement personnel mais sans en faire trop. Le dosage est bien, et on tourne les pages avec plaisir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/derangee-tome-3/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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L'été approche à grands pas, avec sa chaleur et les envies de vacances, aussi les Humano proposent un Metal hurlant aux notes aquatiques et rafraîchissantes ! Une grande qualité d'auteurs de renoms et de talent composent l'équipe des nouvelles graphiques proposées habituellement dans le trimestriel. Arthur de Pins, Edo Brennes, Jean-Luc Cornette, Liberatore, Marc Caro, Richard Guérineau et tant d'autres nous livrent des petites merveilles fantastiques en lien avec la mer. Recherche de planète vivable, écosystèmes perturbés, mouvement de populations, guerres, le lien avec l'actualité reste présent dans ces nouvelles qui portent chacune l'empreinte de leurs auteurs. A noter quelques pépites graphiques avec Zéphir nous livrant Narcose, oeuvre onirique et subtile au dessin accrocheur, ou encore Joseph Falzon mettant une dimension politique dans son récit en dénonçant les ultra-riches. Metal Hurlant c'est aussi Otto Maddox et Jean-Luc Cornette nous proposant des films, toujours en lien avec l'océan et ses profondeurs : Un cri dans l'océan, M.A.L., Creature from black lake, Piranha 3D, et tant d'autres séries B voire Z et vieux films aux effets spéciaux sentant bon les années 50 🙂 . Etant fan de Waterworld tout en ayant jamais compris ce bashing injustifié autour du film, j'ai été ravi de lire les anecdotes truculentes du tournage ! Caprices de star, tempêtes, script retouché, rien n'a été épargné à ce film pendant aquatique de Mad Max. Un vrai régal cette enquête en eaux profondes 😉 La revue vous invitera aussi à Angoulême, la cité charentaise proposant une expo sur la SF française; sujet assez passionnant pour un type de récit n'ayant pas toujours été bien accueilli par les "élites" intellectuelles ! Enfin, une interview passionnante de l'écologiste Paul Watson, sa vie, son parcours, ses envies, ses projets etc.... Vous saisirez mieux la nuance sur "l'écoterrorisme" en ayant lu sa vision des choses. Un tome 15 une nouvelle fois dense, complet et se lisant avec grand plaisir, la renaissance du trimestriel se poursuit sans baisser sa garde, la qualité reste présente et les infos données toujours aussi appréciables. Continuez ainsi !
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Titre de l'album : Métal Hurlant tome 15 - Les mondes du silence Scenariste de l'album : Collectif Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : On pourrait bien essayer de vous expliquer la fascination qu'ont les auteurs et autrices de bande-dessinée pour l'immensité et les mystères des océans, mais ça serait vous gâcher entièrement la lecture de ce nouveau numéro abyssal ! Des vagues de créativité ont déferlé sur les auteurs et autrices de Métal Hurlant, alors entrez dans la tempête, enfilez le scaphandre et descendez avec nous dans les profondeurs. Critique : L'été approche à grands pas, avec sa chaleur et les envies de vacances, aussi les Humano proposent un Metal hurlant aux notes aquatiques et rafraîchissantes ! Une grande qualité d'auteurs de renoms et de talent composent l'équipe des nouvelles graphiques proposées habituellement dans le trimestriel. Arthur de Pins, Edo Brennes, Jean-Luc Cornette, Liberatore, Marc Caro, Richard Guérineau et tant d'autres nous livrent des petites merveilles fantastiques en lien avec la mer. Recherche de planète vivable, écosystèmes perturbés, mouvement de populations, guerres, le lien avec l'actualité reste présent dans ces nouvelles qui portent chacune l'empreinte de leurs auteurs. A noter quelques pépites graphiques avec Zéphir nous livrant Narcose, oeuvre onirique et subtile au dessin accrocheur, ou encore Joseph Falzon mettant une dimension politique dans son récit en dénonçant les ultra-riches. Metal Hurlant c'est aussi Otto Maddox et Jean-Luc Cornette nous proposant des films, toujours en lien avec l'océan et ses profondeurs : Un cri dans l'océan, M.A.L., Creature from black lake, Piranha 3D, et tant d'autres séries B voire Z et vieux films aux effets spéciaux sentant bon les années 50 🙂 . Etant fan de Waterworld tout en ayant jamais compris ce bashing injustifié autour du film, j'ai été ravi de lire les anecdotes truculentes du tournage ! Caprices de star, tempêtes, script retouché, rien n'a été épargné à ce film pendant aquatique de Mad Max. Un vrai régal cette enquête en eaux profondes 😉 La revue vous invitera aussi à Angoulême, la cité charentaise proposant une expo sur la SF française; sujet assez passionnant pour un type de récit n'ayant pas toujours été bien accueilli par les "élites" intellectuelles ! Enfin, une interview passionnante de l'écologiste Paul Watson, sa vie, son parcours, ses envies, ses projets etc.... Vous saisirez mieux la nuance sur "l'écoterrorisme" en ayant lu sa vision des choses. Un tome 15 une nouvelle fois dense, complet et se lisant avec grand plaisir, la renaissance du trimestriel se poursuit sans baisser sa garde, la qualité reste présente et les infos données toujours aussi appréciables. Continuez ainsi ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/metal-hurlant-tome-15-oceans-les-mondes-du-silence/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les âges perdus - Tome 3 - L'infini vagabond Scenariste de l'album : Jérôme Le Gris Dessinateur de l'album : Didier Poli & Luca Bulgheroni Coloriste : Bruno Tatti Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : À la veille de l'an Mil, une pluie de feu s'abat sur la terre et plonge le monde dans l'obscurité. Fuyant l'Anglia dévastée, Elaìne brave la redoutable Mer des Aigles et atteint la Terre des Meutes, un territoire hostile où rôdent les terrifiants hommes-cerfs. Au cours de cette traversée périlleuse, elle croise Mara, une mystérieuse arpenteuse qui l'aide à survivre. Guidée par l'héritage de son père, Elaìne cherche à percer les secrets du savoir perdu, celui qui, jadis, permit aux hommes de bâtir des cités et de prospérer. Son périple la conduit jusqu'à la mythique Cité du Roi Taon, où l'ancien monde semble encore murmurer à travers ses ruines. Mais les règles de ce lieu sacré vacillent, et l'accès aux connaissances oubliées s'avère plus dangereux que jamais... Plongez dans une fresque épique où l'histoire et le mythe se rejoignent, sublimée par les illustrations magistrales de Didier Poli et Luca Bulgheroni. Critique : Oh qu'on l'attendait celui-ci. Il faut dire que les deux premiers tomes des âges perdus nous avaient présentés une chouette histoire, dans un monde que l'on ne connaissait pas, qu'on n'avait pas l'impression d'avoir déjà lu cent fois. Et vu que c'était servi avec les très jolis dessins de Didier Poli, on en redemandait. Sur ce tome Didier Poli a été rejoint aux crayons par Luca Bulgheroni mais c'est toujours Bruno Tatti qui gère les couleurs. Alors que donne cet ajout de talent à notre équipe ? Et bien le dessin de la série continue d'évoluer doucement, comme entre le tome 1 et le tome 2, avec des visages qui se lissent un petit peu, mais des décors qui s'étoffent globalement rendant les atmosphères et ce monde là encore plus palpable. Côté histoire, c'est aussi peu dire que je faisais confiance à Jérôme Le Gris pour nous créer une belle histoire avec une belle fin. Et bien pas de doutes non plus de ce côté là, c'est toujours aussi bien. On a du rythme, une montée en puissance de l'intrigue et des enjeux, des personnages dont on se demande à chaque page s'il va y passer ou pas, et un monde dont chaque page nous en fait découvrir un peu plus. Vous l'avez compris j'en redemande encore et bonne nouvelle, le tome 4 doit sortir l'année prochaine, même si, et c'est je trouve très triste, ce sera aussi le tome de fin de cette série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ages-perdus-tome-3-l-infini-vagabond/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Star pilot Scenariste de l'album : Christophe Bec, Brian Stableford Dessinateur de l'album : Pedro Vigil Coloriste : Aretha Battistutta Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Grainger est pilote de spationef, l'un des meilleurs si l'on en croit la rumeur... sauf quand le rapatriement de sa dernière mission coûte une fortune ! La compagnie Caradoc lui demande une indemnité de sauvetage exorbitante pour l'avoir récupéré sur une planète éloignée : notre pilote est ruiné. Pour s'en sortir, il accepte une mission qui l'envoie sur Rhapsodie, une planète termitière. Le cocasse mais intrépide héros, soutenu par un étrange compagnon, un parasite bavard que lui seul entend, découvre alors l'enchevêtrement de problèmes dans lequel il est tombé... Critique : Cristophe Bec adapte Rhapsodie noire, issu de la saga Grainger des étoiles, un roman du prolifique auteur de fictions Brian Stableford. On y suit les aventures de Grainger, surnommé Star pilot en tant que meilleur pilote de la galaxie. Suite à l'échec d'une mission ayant occasionné la mort de son collègue, il se retrouve débiteur de la compagnie de secours d'une somme très importante. Contraint d'accepter un job particulier sur Rhapsodie une planète minière, le voilà de retour dans l'espace, mais un court instant ! En effet, l'essentiel de son périple se situera sous terre dorénavant, aux prises avec des révoltés, un culte aux apôtres envahissants mais aussi des membres de son équipage aux motivations diverses ! Ajoutez à ce cocktail explosif une voix lui parlant et semblant capable d'interagir avec son corps, une sorte de parasite symbiotique dont le dessein est inconnu ! Tout va très vite (trop?) dans cette aventure en sous-sol avec de nombreux retournements de situations, des trahisons, mais aussi parfois la sensation de manquer d'informations situant mieux le contexte. On sent que cette histoire fait partie d'une oeuvre plus vaste et d'un univers profond ! D'autres tomes viendront peut-être compléter les blancs, ou alors il faudra se plonger dans l'oeuvre de Brian Stableford 😉 . L'artiste espagnol Pedro Vigil livre ici son premier travail dans nos frontières, il réalise des planches semi-réalistes d'un bon niveau, dans un trait numérique adapté à la science-fiction. Il a réalisé d'importantes recherches dans la pop culture SF pour retranscrire les costumes, vaisseaux et autres personnages composant le bestiaire important de cette galaxie. Un joli travail de colorisation agrémente les planches, qui sauront trouver un public fan de SF sans aucun doute 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/star-pilot/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Jour J - Los Alamos (édition spéciale) Scenariste de l'album : Fred Duval & Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Denys Coloriste : Scarlett Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : 1945. Robert Oppenheimer, désabusé par la nature de ses recherches sur la bombe atomique, fuit le centre de Los Alamos et rencontre par hasard Jack Kerouac dans un bar. Ce dernier l'invite à le suivre sur la route. Le FBI se lance à la poursuite des deux hommes pour remettre " Oppie " au travail... Car sans lui, le projet Manhattan risque de ne jamais aboutir et la guerre contre le Japon de s'éterniser. Critique : Cette éditions spéciale de Jour J regroupe les tomes 32 et 33 de la série autour de Los Alamos. Les deux scénaristes Fred Duval et Jean-Pierre Pécau s'amusent avec l'histoire pour la réinventer tout en restant crédible. Cette fois, les personnages principaux sont Robert Oppenheimer le père de la bombe atomique et Jack Kerouac, figure emblématique de la beat generation ce mouvement littéraire et contestataire aux Etats-Unis. La rencontre des deux personnes est explosive, surtout pour le scientifique avec une énorme remise en question sur son travail sur la bombe la plus dévastatrice au monde. Le format dytique qui s'enchaine dans cette édition est un plus pas négligeable. Cette édition est accompagnée d'un cahier de huit pages pour revenir sur les deux personnes de l'histoire. D'autres personnages historiques feront des apparitions dans cet album comme Eliot Ness. Les dessins de Denys sont parfaits entre action sur le front de guerre, ou encore le trio en road trip suivis des agents du FBI. Les éditions Delcourt ont eu une très bonne idée de réunir les deux tomes pour permettre à d'autres lecteurs de découvrir cette uchronie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jour-j-los-alamos-edition-speciale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Réfléchir et imaginer un dialogue avec l'enfant/adolescent qu'on a été est un thème que j'aime beaucoup, qui me parler et qui m'interroge. Alors forcément cette opus de la série (Dé)rangées est un peu fait pour moi. Je n'avais pas lu les deux premiers, alors cette chronique ne pourra vous éclairer sur d'éventuelles redondances, ou sur un sentiment de répétition de l'ensemble, mais ces trois tomes pouvant être lus séparément et semblant traiter de traits de caractère différents, je pense que cela ne pose pas vraiment de soucis. Le dessin de Greg Blondin est très chaleureux et si l'on reste dans les canons du genre, style girly oblige, c'est un dessin et un style qui colle parfaitement au propos. Les personnages sont vite attachants et les émotions et sentiments transpirent vite du dessin. Côté histoire Manon nous offre une jolie tranche de vie, avec quelques réflexions liées au développement personnel mais sans en faire trop. Le dosage est bien, et on tourne les pages avec plaisir.
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Cristophe Bec adapte Rhapsodie noire, issu de la saga Grainger des étoiles, un roman du prolifique auteur de fictions Brian Stableford. On y suit les aventures de Grainger, surnommé Star pilot en tant que meilleur pilote de la galaxie. Suite à l'échec d'une mission ayant occasionné la mort de son collègue, il se retrouve débiteur de la compagnie de secours d'une somme très importante. Contraint d'accepter un job particulier sur Rhapsodie une planète minière, le voilà de retour dans l'espace, mais un court instant ! En effet, l'essentiel de son périple se situera sous terre dorénavant, aux prises avec des révoltés, un culte aux apôtres envahissants mais aussi des membres de son équipage aux motivations diverses ! Ajoutez à ce cocktail explosif une voix lui parlant et semblant capable d'interagir avec son corps, une sorte de parasite symbiotique dont le dessein est inconnu ! Tout va très vite (trop?) dans cette aventure en sous-sol avec de nombreux retournements de situations, des trahisons, mais aussi parfois la sensation de manquer d'informations situant mieux le contexte. On sent que cette histoire fait partie d'une oeuvre plus vaste et d'un univers profond ! D'autres tomes viendront peut-être compléter les blancs, ou alors il faudra se plonger dans l'oeuvre de Brian Stableford 😉 . L'artiste espagnol Pedro Vigil livre ici son premier travail dans nos frontières, il réalise des planches semi-réalistes d'un bon niveau, dans un trait numérique adapté à la science-fiction. Il a réalisé d'importantes recherches dans la pop culture SF pour retranscrire les costumes, vaisseaux et autres personnages composant le bestiaire important de cette galaxie. Un joli travail de colorisation agrémente les planches, qui sauront trouver un public fan de SF sans aucun doute 😉 .
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Le tome 1 de Pax Elfica m'avait surpris et marqué, car on se sentait plus dans l'atmosphère d'un bon jeu de rôle que dans nos séries de Fantasy habituelles. Et c'était plutôt réussi, avec pour une fois les Elfes dans le rôle des vilains de service. Cette inversion traditionnelle mais pas si surprenante était bien réalisé, et l'intrigue à plusieurs niveaux n'avait pas empêché le premier tome de filer très vite. On retrouve donc la suite directe, sans temps morts ni temps de remise en place. Et les différents arcs narratifs se précisent, apportant réponses et avancées en nombre afin de satisfaire notre curiosité. C'est bien réalisé, même si la scène de bataille est peut être un brin confuse sur la fin. Au niveau du dessin, rien à redire, c'est très propre même si c'est peut être un poil plus statique à mon goût que la fantasy habituelle. Pax Elfica confirme être une bonne série de Fantasy destinée à ceux qui aiment le jeu de rôle ou qui ont l'impression d'avoir déjà tout lu dans ce genre.
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Titre de l'album : Pax elfica - Tome 2 - Le sang du drac Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Pietrantonio Bruno Coloriste : Axel Gonzalbo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis qu'ils ont délivré le monde de la menace d'un Nécromancien, les Elfes ont instauré la Pax Elfica, un régime autoritaire qui interdit toute utilisation de la magie aux autres races. Mais le jeune Tano a grandi dans le petit monde multiculturel de l'auberge de son père Klaus, où se côtoient nains, halfelins, barbares et réfugiés. Alors pour lui, pas question d'obéir docilement aux maitres auto-proclamés de la ville : chaque nuit, sous la capuche de « La Flèche », il sabote leurs patrouilles et défie leur autorité. Jusqu'au soir où il se retrouve contaminé par une mystérieuse graine elfique. Critique : Le tome 1 de Pax Elfica m'avait surpris et marqué, car on se sentait plus dans l'atmosphère d'un bon jeu de rôle que dans nos séries de Fantasy habituelles. Et c'était plutôt réussi, avec pour une fois les Elfes dans le rôle des vilains de service. Cette inversion traditionnelle mais pas si surprenante était bien réalisé, et l'intrigue à plusieurs niveaux n'avait pas empêché le premier tome de filer très vite. On retrouve donc la suite directe, sans temps morts ni temps de remise en place. Et les différents arcs narratifs se précisent, apportant réponses et avancées en nombre afin de satisfaire notre curiosité. C'est bien réalisé, même si la scène de bataille est peut être un brin confuse sur la fin. Au niveau du dessin, rien à redire, c'est très propre même si c'est peut être un poil plus statique à mon goût que la fantasy habituelle. Pax Elfica confirme être une bonne série de Fantasy destinée à ceux qui aiment le jeu de rôle ou qui ont l'impression d'avoir déjà tout lu dans ce genre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pax-elfica-tome-2-le-sang-du-drac/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Tête de chien - Tome 3 Scenariste de l'album : Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Ronan Toulhoat Coloriste : Yoann Guillo Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le château du père de Jehan n'est plus qu'à quelques lieues. Pour nos héros, c'est l'heure de se dire au revoir. Lancelin et Maïeul doivent rentrer chez eux, le coeur lourd. Et, depuis des semaines, Gaucher et ses compagnons n'attendaient que cela : que leurs ennemis se séparent afin de les battre les uns après les autres. Ainsi, alors que Lancelin et Maïeul viennent de quitter nos héros, Gaucher et ses hommes passent à l'attaque. Le félon entend bien se venger du Noirci qui lui a fait tant de mal. Cependant, c'est sans compter sur le courage et la ruse de Lancelin. Bientôt, Josselin et Jehan, prévenus par Maïeul, récupèrent un Lancelin grièvement blessé. Gaucher, lui, n'a pas dit son dernier mot. Il s'est trouvé un nouvel allié de circonstance, un brigand qui se prétend chevalier, sous le nom de Renart. Avec son aide, il traque nos héros sans relâche. Le château de son père est encore trop loin. Jehan se résout à y envoyer Paulin et Maïeul, pour le prévenir. Pendant ce temps, elle et Josselin transportent un Lancelin moribond au Nid d'aigle : La demeure toute proche d'un oncle misanthrope qu'elle n'a jamais vu... Une rencontre qui va changer sa vie. Dans ce troisième volume, Vincent Brugeas tisse une intrigue toujours plus captivante, portée par le dessin épique de Ronan Toulhoat et les couleurs éclatantes de Yoann Guillo. Préparez-vous à une aventure médiévale où l'humour, les rebondissements et les secrets rythment chaque page ! Critique : Ah c'est un sacré coup de cœur dont on va parler ici. Les deux premiers tomes de Tête de chien nous avaient déjà passionné. Il faut dire que l'on est nombreux ici à aimer le travail que font ces 3 auteurs ensemble. Je trouve que ce tome 3 de Tête de chien monte encore en puissance, et nous livre la quintessence de ce que des auteurs modernes peuvent faire en bd franco belge tout en intégrant les influences du comics et du manga. Les mises en scènes sont juste brillantes, plus que cinématographiques, elle rendent la bd vraiment vivante. On entend presque les personnages se parler. Le scénario de Vincent Brugeas gagne encore en épaisseur, car si l'on était jusqu'à présent dans l'univers des Tournois, on sort sur ce tome de ce cadre là pour rentrer dans un monde plus réel et pourtant toujours à notre échelle. Oui dans ce tome 3 certains combat ne seront pas juste pour la gagne et nos personnages sont tellement bien pensés, premiers comme second rôles que l'on va frémir pour eux. L'art de Ronan Toulhoat s'exprime je trouve pleinement dans les gueules dures, parfois abîmés, affichant leurs vécus, de ses personnages. Certes comme dans le comics on pourra pinailler sur quelques arrières plans un peu légers, mais franchement je pense que cela nuirait vraiment à l'ensemble en le surchargeant. On retrouve dans ce Tête de Chien un peu la folie et la créativité visuelle de certains comics indépendants. Je ne vais pas en rajouter une couche sur les couleurs de Yoann Guillo qui s'impose pour moi comme l'un des meilleurs coloriste actuels, et je continue de trouver qu'il forme avec Ronan Toulhoat une paire qui se bonifie mutuellement. Bref, foncez, parce que ces personnages là, avec ce dessin là, on veut les suivre beaucoup plus loin. Vous pouvez y aller, les yeux fermés, que vous aimiez la chevalerie et le moyen âge ou non d'ailleurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tete-de-chien-tome-3/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La terre verte Scenariste de l'album : Alain Ayroles Dessinateur de l'album : Hervé Tanquerelle Coloriste : Merlet Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Aux derniers temps du Moyen Age, les ultimes descendants des Vikings tentent désespérément de survivre sur les rivages glacés du Groenland. Un homme au lourd passé, en quête d'une seconde chance, débarque parmi eux. Leur apportera-t-il le salut ou précipitera-t-il l'effondrement de la « Terre verte » ? Critique : Sur les conseils avisés de Kevin, qui s'est pourtant bien gardé d'en faire la chronique, j'ai investi dans "La terre verte". je dis investis, car un album à 35€, on commence à y réfléchir à deux fois avant de franchir le pas. Sauf que là, on a un pavé de 256 pages, dense, beau, et que sur la couverture il est indiqué que M. Ayroles en a écris le scénario. Alors je ne sais pas pour vous, mais moi M. Ayroles, je trouve que ce qu'il écrit arrive toujours à réussir l'exploit d'être intelligent ET romanesque. Une bonne raison donc de lui faire confiance. Si le dessin de Hervé Tanquerelle est remarquable a plus d'un titre, et qu'il attirera beaucoup de monde, je vous avoue que ce n'est pas mon style préféré, mais c'est vraiment une histoire de goûts et de couleur, et peut être aussi de son amour pour les gueules bien marquées. Il n'empêche que je m'incline face à la qualité du travail, des découpages, des ambiances, et à la réussite totale des personnages. C'est très bien, et si ce n'est pas vraiment votre style au départ, vous aurez oublié comme moi dès la 10ème page que vous aviez des réticences ou des pudeurs de gazelle. Le scénario d'Alain Ayroles est une nouvelle fois une merveille de finesse, d'analyse de l'homme, tout en conservant pourtant à chaque page, un sens de la narration et du drame à toute épreuve. Impossible de ne pas succomber pour ma part, c'est vraiment excellent, et cela ne ressemble pas à grand chose que vous ayez déjà lu. Bref, faites comme moi foncez rattraper votre retard, car c'est une bd que définitivement on aura bien du mal à oublier ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-terre-verte/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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West fantasy tome 5 - L'assassin, le rônin et la catin
Kevin Nivek a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : West fantasy tome 5 - L'assassin, le rônin et la catin Scenariste de l'album : J. L. Istin Dessinateur de l'album : Nicolas Demare Coloriste : Amélie Picou et Vincent Powell Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : LA MORT D'UN CLIENT RÉVÈLE L'EXISTENCE D'UN TOTEM ANCESTRAL. TROIS CHASSEURS, UN SEUL TRÉSOR, AUCUNE PITIÉ. Au saloon de Deadhill, ville où la loi brille par son absence, Séréna y exerce ses talents de fille de joie. Un soir, l'un de ses clients rend l'âme en pleine affaire. Ennuyeux, sauf que dans ses poches, elle déniche une carte au trésor menant au légendaire totem d'Anumak. Ni une, ni deux, elle file avec la carte. Pendant ce temps, Otsuka, un ronin métissé elfe-japonais trouve enfin son maître : un adorable petit orc d'un an ! Le bambin ne parle pas encore, mais ses intentions sont claires : il veut le totem d'Anumak. Entre en scène Soeur M, une tueuse impitoyable, déterminée à détruire le totem pour préserver la suprématie de son dieu. Ces trois personnages fort singuliers vont se retrouver dans une danse endiablée mêlant vengeance et rédemption. Critique : Voici déjà venir le cinquième tome de cette saga à succès West fantasy où je le rappelle, les influences "tolkiennes" rencontrent la dure vie du far-west américain. On reprend les mêmes, ou plutôt la même avec la présence de Soeur M au casting avec deux nouveaux compères, une catin rêvant à de meilleurs lendemains ainsi qu'un mystérieux ronin, fruit de l'amour d'une elfe et d'un homme. Un des principes de cette saga étant le retour obligatoire d'un acteur principal du tome précédent mais aussi la mort d'une personnalité du trio héroïque. JL Istin a le chic pour créer des protagonistes truculents avec toujours les voix off en fil conducteur, mais aussi semer des mystères ça et là au fil du récit. Nous retrouvons donc un de ces fameux totems ou artefacts et vous en découvrirez un peu plus à leur sujet. L'originalité de cet opus étant que notre trio va composer avec un quatrième acteur, un mignon petit orc héritier du trône du Japon aux faux airs de Grogu le petit "Yoda" de la saga Star wars. Traque, combats au sabre avec effusions de sang; révélations sur des événements passés, bref aucun temps mort dans cette nouvelle aventure sentant bon le langage fleuri et la poudre. Nicolas Demare réalise des planches dans un style réaliste de premier choix et fait honneur aux magnifiques paysages de l'ouest sauvage américain. Une fois de plus le travail de colorisation est sublime avec des effets de lumière saisissants qui embellissent d'avantage le travail du dessinateur. Oxymore a vraiment une équipe de coloristes talentueux ! Un nouveau tome qui s'inscrit dans la continuité des précédents avec le même talent, JL Istin prend son temps pour dévoiler les contours de cet univers sans limites ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-5-l-assassin-le-ronin-et-la-catin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Titre de l'album : Samurai - Tome 18 - La tendresse des hyènes Scenariste de l'album : Jean-François Di Giorgio Dessinateur de l'album : Cristina Mormile Coloriste : Lorenzo Pieri Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Tombés dans le piège tendu par Yoshitaka qui se verrait sans déplaisir à la tête de l'Empire du soleil levant, l'étau se resserre autour du jeune prince et sa garde rapprochée. Impossible d'échapper au traquenard tendu par Yoshitaka. À moins, bien sûr, de déposer les armes. Mais entre la mort et le déshonneur, Takeo a vite fait son choix. Critique : L'une des séries phare de la bd franco belge sur les samouraï continue avec ce tome 18 riche en batailles. Christina Mormile a mis son empreinte désormais sur la série démarré par Frédéric Genêt au dessin. Si les visages sont peut être un peu moins détaillés la série continue d'avoir un certain sens de la mise en scène et beaucoup de fluidité des scènes d'actions et de batailles. J'apprécie toujours autant la plongée dans ce japon féodal qui s'il a pris un virage moins fantastique au fil des épisodes garde pourtant cette petite touche de magie qui fait son charme. Le fait que Jean-François Di Giorgio soit toujours aux manettes du scénario garantit la continuité de l'esprit de la série. Et au bout de 18 tomes il a toujours de belles histoires à nous raconter même si là on touche du doigt le dénouement provisoire d'un cycle. AU programme de cet opus donc on aura de la bataille, et encore de la bataille. J'ai apprécié que les auteurs trouvent le temps de nous y glisser une pointe de crapulerie, pour adoucir un peu tout le sang versé. Reste que Takeo est un samouraï d'exception et que l'on n'aime rien tant que de le voir sabrer du vilain ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/samurai-tome-18-la-tendresse-des-hyenes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Lointains mes mots Scenariste de l'album : Anaële Hermans Dessinateur de l'album : Sandrine Revel Coloriste : Sandrine Revel Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvient, Claire est amoureuse des mots. Ils habitent son quotidien d'enseignante et de traductrice spécialisée en poésie. Mais un AVC vient altérer sa mémoire et ses capacités intellectuelles : les mots qu'elle aime tant lui échappent. En perte de repères, la jeune femme quitte alors sa vie à Madrid pour rejoindre un petit village de Galice où elle a oeuvré comme bénévole pour nettoyer les plages après le naufrage du "Prestige". Terre sauvage, d'autant plus depuis que les touristes ont déserté les côtes, elle y rencontre Beatriz, une biologiste et plongeuse qui va lui faire découvrir la mer, immense, profonde, silencieuse en apparence, et l'initier à son langage secret... Critique : En voila une belle surprise. Anaële Hermans nous livre une histoire qui s'avère etre surprenante car tout d'abord bien construit. Le "peu" de surprise de notre roman graphique est disséminé avec justesse et intelligence tout au long de ce roman graphique. Que ce soit la problématique de locution de Claire, son origine ou l'impact sur sa vie, nos auteurs prennent le temps de nous faire découvrir chaque évolution. Cela nous permet de bien nous identifier à Claire et de bien comprendre ses questionnements et ses réflexions. On a envie de l'aider, de la soutenir et la voir surpasser et accepter son handicape. Une lecture émouvante et intéressante pour laquelle on regrettera juste une fin un peu trop précoce qui ne nous montre pas la fin du processus de reconstruction de Claire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lointains-mes-mots?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Derrière la haine est l'adaptation en bande dessinée du roman de Barbara Abel réalisé par Severine Lambour pour le scénario et Rachid N'Haoua pour la partie graphique. Derrière la haine est un thriller psychologique très intense dès les premières planches. On découvre deux femmes se disputant quand l'une d'elle approche de trop l'enfant de l'autre. L'histoire remonte sept auparavant pour que l'on comprendre la situation avec deux couples voisins amis vivant dans la joie avec chacun la naissance d'un enfant. L'amitié se fracture avec un accident coutant la vie d'un enfant. On bascule dans un thriller où l'intrigue nous fait suspecter chaque parent par leur comportement, leur agissement et leur raisonnement. Le deuil d'un enfant transforme les deux couples et l'entente idyllique tourne au cauchemar jusqu'au final. La partie graphique de Rachid N'Haoua est dans un style très réaliste avec beaucoup de détail. Les couleurs apportent un cachet original avec des dégradés de rouge, vert ou bleu permettent de doser l'intensité de l'action par cases. Seulement quelques cases auront deux couleurs différentes comme pour la couverture pour faire ressortir des éléments clés. J'ai beaucoup apprécié l'histoire prenante qui m'a donné envie de découvrir d'autres romans de cette autrice. Derrière la haine est un excellent thriller à lire.
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Titre de l'album : Derrière la haine Scenariste de l'album : Severine Lambour Dessinateur de l'album : Rachid N'Haoua Coloriste : Nephiko Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : D'un côté, il y a Tiphaine et Sylvain ; de l'autre, il y a Laetitia et David. Deux couples voisins et amis, ayant chacun un enfant du même âge. Deux couples fusionnels et solidaires qui vivent côté à côte dans une harmonie parfaite. Jusqu'au jour du drame. Voisins du même âge, Tiphaine, Sylvain, Lætitia et David partagent les mêmes passions et la même conception de la vie. Les deux couples sont devenus inséparables et, malgré la mince cloison qui les sépare, on peut dire qu'ils vivent joyeusement les uns avec les autres. Une amitié fusionnelle tout naturellement renforcée quand deux petits garçons viennent au monde pour enchanter les maisons. Maxime et Milo naissent la même année, grandissent ensemble, comme deux jumeaux qui le soir venu rentreraient dormir chez leurs parents respectifs. Mais ce tableau idyllique éclate violemment le jour où Lætitia est témoin d'un tragique accident qui coûtera la vie au petit Maxime, le garçon de ses voisins. Critique : Derrière la haine est l'adaptation en bande dessinée du roman de Barbara Abel réalisé par Severine Lambour pour le scénario et Rachid N'Haoua pour la partie graphique. Derrière la haine est un thriller psychologique très intense dès les premières planches. On découvre deux femmes se disputant quand l'une d'elle approche de trop l'enfant de l'autre. L'histoire remonte sept auparavant pour que l'on comprendre la situation avec deux couples voisins amis vivant dans la joie avec chacun la naissance d'un enfant. L'amitié se fracture avec un accident coutant la vie d'un enfant. On bascule dans un thriller où l'intrigue nous fait suspecter chaque parent par leur comportement, leur agissement et leur raisonnement. Le deuil d'un enfant transforme les deux couples et l'entente idyllique tourne au cauchemar jusqu'au final. La partie graphique de Rachid N'Haoua est dans un style très réaliste avec beaucoup de détail. Les couleurs apportent un cachet original avec des dégradés de rouge, vert ou bleu permettent de doser l'intensité de l'action par cases. Seulement quelques cases auront deux couleurs différentes comme pour la couverture pour faire ressortir des éléments clés. J'ai beaucoup apprécié l'histoire prenante qui m'a donné envie de découvrir d'autres romans de cette autrice. Derrière la haine est un excellent thriller à lire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/derriere-la-haine/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement