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  1. Red Gun est une nouvelle série de Western parue chez Soleil, avec un format assez sympathique nous proposant une histoire complète à chaque fois, mais où l'on reconstitue petit à petit le passé du héros, ainsi que la construction du transcontinental. Ce tome 1 est plus qu'un Western, puisqu'on se retrouve devant une véritable enquête criminelle sur un chantier de la transcontinental avec un mystérieux tueur en série. Le héros est assez charismatique et les Colts parlent régulièrement, le ton est plus qu'adulte avec une vraie angoisse qui monte au fil de la fin du tome. C'est plutôt réussi même si le dessin est je trouve un cran en dessous des standards du Western, avec un trait un peu trop informatisé à mon goût et des couleurs manquant peut être de nuance par rapport au genre. Red Gun reste une nouvelle série plutôt prometteuse, mélangeant agréablement les genre et plongeant dans le chantier de la transcontinental et l'héritage de la guerre de sécession américaine.
  2. Titre de l'album : Red Gun - Tome 1 - La voie du sang Scenariste de l'album : Jean-Charles Gaudin Dessinateur de l'album : Giulia Francesca Massaglia Coloriste : Facio Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 1866, sur le chantier du Transcontinental, plus grand tracé ferroviaire des États-Unis, est à nouveau découvert le corps d'une prostituée. Décision est prise de faire appel à Terence Nichols, surnommé Red Gun, pour la couleur de son colt, persuadé que ces meurtres sont liés à la guerre de Sécession. Il va mener l'enquête et se confronter aux fantômes de son passé. Critique : Red Gun est une nouvelle série de Western parue chez Soleil, avec un format assez sympathique nous proposant une histoire complète à chaque fois, mais où l'on reconstitue petit à petit le passé du héros, ainsi que la construction du transcontinental. Ce tome 1 est plus qu'un Western, puisqu'on se retrouve devant une véritable enquête criminelle sur un chantier de la transcontinental avec un mystérieux tueur en série. Le héros est assez charismatique et les Colts parlent régulièrement, le ton est plus qu'adulte avec une vraie angoisse qui monte au fil de la fin du tome. C'est plutôt réussi même si le dessin est je trouve un cran en dessous des standards du Western, avec un trait un peu trop informatisé à mon goût et des couleurs manquant peut être de nuance par rapport au genre. Red Gun reste une nouvelle série plutôt prometteuse, mélangeant agréablement les genre et plongeant dans le chantier de la transcontinental et l'héritage de la guerre de sécession américaine. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/red-gun-tome-1-la-voie-du-sang?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    Les yeux fermés

    C'était vendredi dernier la journée des droits de la femme et aussi.... le jour de ma lecture de ce Les Yeux fermés de Heloise Martin et Baptiste Magontier. Une lecture bouleversante, je dois bien le dire. Bouleversante de sincérité et de réalisme. C'est triste à dire, mais on ne peut pas s'empêcher de se dire que cela se passerait comme cela dans beaucoup de famille française : une omerta mettant en priorité la bonne ambiance générale et le statu quo au détriment de la personne victime de violence. On ne peut que comprendre ce que ressent Emilie tout autant qu'on peut que se poser la question de notre résistance au quand "dira-t-on" et à la limite sur ce que l'on est prêt à pardonner. C'est émouvant, rageant, révoltant, mais terriblement ressemblant à ce qu'il peut se passer dans énormément de famille française. A lire. A faire lire..... plusieurs fois PS : je me dois d'ajouter que je ne connaissais pas les violences subit par Heloise Martin avant d clire cet album
  4. Kevin Nivek

    Captif des glaces

    Un peu plus de 30 avant la fameuse expédition Endurance et son destin tragique mais pas funeste , une autre campagne fut mise en place afin de conquérir cette fois le pôle nord . Les auteurs nous proposent la genèse de cette aventure en commençant par , le début 😉 Non pas à la fin du 19ème siècle , mais bel et bien avant en -300 avant JC avec Pythéas le massaliote qui passât l'Islande et tenta d'atteindre le bout du monde . Sa tentative fut vaine car prisonnier des glaces il dut faire demi-tour , mais la voie était tracée ! Et quel chemin justement emprunter pour y parvenir , quelle route maritime , quels courants suivre ?? Tant de questions à propos d'un point géographique cerné par plusieurs nations : Alaska , Russie , Danemark etc ... En 1879 , la Jeannette quitte la Californie et remonte le long des côtes américaines vers la mer de Bering en vue d'un hypothétique courant marin japonais censé les mener au pôle . Mais , tout ne se déroule pas comme prévu et l'expédition va au fil des mois passés en captivité glacière , se transformer en mission de sauvetage ! Le talent des conteurs est de nous faire entrer dans les cales du navire et de prendre part aux discussions entre les marins . Certaines décisions prises vont causer des griefs qu'il s'agira de surmonter dans l'unique but de survivre . Confronté aux éléments , l'homme s'accroche , à l'image de Georges W. Melville (rien à voir avec l'auteur de Moby Dick) , un ingénieur de bord opiniâtre et profondément humain . Hugo Stephan réalise sa première oeuvre dans le monde du 9ème art , et il effectue un travail de qualité . Il mélange des fonds "réalistes" au rendu daguerréotype , avec les protagonistes au premier plan plus "dessinés" que "photographiés" . Dans cette galerie de noms , on reconnaît les personnages assez facilement , ce qui aide grandement à la lecture et l'immersion . Il impose tantôt des dominances de couleurs bleutées pour les phases maritimes et d'autres plus jaunes voire rouges , pour des moments passés sur la terre ferme . Un rendu agréable , pas dénué de défauts mais pour une première , soyons complaisant 🙂 . Grand amateur d'épopées maritimes et glaciaires , j'ai apprécié cette lecture qui devrait combler les lecteurs avides de ces histoires de survie et d'explorations . Une postface de Vincent Piolet , docteur en géopolitique , met en lumière les enjeux de ces découvertes sur fond de luttes politiques et économiques de ces voies maritimes à but "commercial" .
  5. Titre de l'album : Captif des glaces Scenariste de l'album : Clément Baloup Dessinateur de l'album : Hugo Stephan Coloriste : Hugo Stephan Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Au XIXe siècle, l'Arctique reste un territoire vaste et inexploré. Bien que coûteuses en ressources et en hommes, des expéditions sont montées afin de tenter d'en découvrir les mystères. Mais aucune expédition n'a encore franchi la ceinture de glace. George W. Melville est un officier de la Marine Américaine obsédé par le Grand Nord. Conquis par la fougue de De Long, commandant de l'expédition de l'USS Jeannette, Melville devient son ingénieur en chef. Il prend part à ce voyage avec pour but d'atteindre le pôle Nord. L'équipage doit lutter contre le temps et le froid pour tracer sa route. Mais une fois pris au piège, que pèse l'ambition des hommes face aux éléments ? Critique : Un peu plus de 30 avant la fameuse expédition Endurance et son destin tragique mais pas funeste , une autre campagne fut mise en place afin de conquérir cette fois le pôle nord . Les auteurs nous proposent la genèse de cette aventure en commençant par , le début 😉 Non pas à la fin du 19ème siècle , mais bel et bien avant en -300 avant JC avec Pythéas le massaliote qui passât l'Islande et tenta d'atteindre le bout du monde . Sa tentative fut vaine car prisonnier des glaces il dut faire demi-tour , mais la voie était tracée ! Et quel chemin justement emprunter pour y parvenir , quelle route maritime , quels courants suivre ?? Tant de questions à propos d'un point géographique cerné par plusieurs nations : Alaska , Russie , Danemark etc ... En 1879 , la Jeannette quitte la Californie et remonte le long des côtes américaines vers la mer de Bering en vue d'un hypothétique courant marin japonais censé les mener au pôle . Mais , tout ne se déroule pas comme prévu et l'expédition va au fil des mois passés en captivité glacière , se transformer en mission de sauvetage ! Le talent des conteurs est de nous faire entrer dans les cales du navire et de prendre part aux discussions entre les marins . Certaines décisions prises vont causer des griefs qu'il s'agira de surmonter dans l'unique but de survivre . Confronté aux éléments , l'homme s'accroche , à l'image de Georges W. Melville (rien à voir avec l'auteur de Moby Dick) , un ingénieur de bord opiniâtre et profondément humain . Hugo Stephan réalise sa première oeuvre dans le monde du 9ème art , et il effectue un travail de qualité . Il mélange des fonds "réalistes" au rendu daguerréotype , avec les protagonistes au premier plan plus "dessinés" que "photographiés" . Dans cette galerie de noms , on reconnaît les personnages assez facilement , ce qui aide grandement à la lecture et l'immersion . Il impose tantôt des dominances de couleurs bleutées pour les phases maritimes et d'autres plus jaunes voire rouges , pour des moments passés sur la terre ferme . Un rendu agréable , pas dénué de défauts mais pour une première , soyons complaisant 🙂 . Grand amateur d'épopées maritimes et glaciaires , j'ai apprécié cette lecture qui devrait combler les lecteurs avides de ces histoires de survie et d'explorations . Une postface de Vincent Piolet , docteur en géopolitique , met en lumière les enjeux de ces découvertes sur fond de luttes politiques et économiques de ces voies maritimes à but "commercial" . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/captif-des-glaces/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. alx23

    Erectus

    Titre de l'album : Erectus Scenariste de l'album : Xavier Muller Dessinateur de l'album : Erik Juszezak Coloriste : Degreff Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Une scientifique française, Anna Meunier, se lance dans une course contre la montre pour comprendre et freiner une épidémie entraînant une régression de l'humanité : à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population. Et soudain l'humanité se mit à régresser. À Richards Bay, en Afrique du Sud, c'est le choc. Un homme s'est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus. Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population. De quel virus s'agit-il ? Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ? Partout, la question se pose, vertigineuse : les erectus sont-ils encore des hommes ? Faut-il les considérer comme des ancêtres à protéger ou des bêtes sauvages à éliminer ? Un cauchemar planétaire. Critique : Cette nouvelle adaptation en bande dessinée des romans à succès Erectus de Xavier Muller rejoint le catalogue des éditions Philéas spécialisées dans ce concept. Erik Juszezak se charge de l'adaptation du scénario d'anticipation, avec ce virus potentiellement capable de faire régresser les espèces animales et végétales au temps préhistorique. Nous suivons dès le début de la catastrophe comment l'épidémie se propage au niveau des animaux, d'abord en Afrique puis sur le reste du monde. Plusieurs scientifiques dont une paléontologue tente par tous les moments de freiner la propagation mais aussi de trouver des solutions pour faire face aux hommes contaminés devenant des erectus. On se laisse vite entrainer dans l’intrigue avec les cas de monstres préhistoriques au quatre coins du globe. Erik Juszezak réalise également les dessins d’Erectus dans un style réaliste dans les décors mais aussi pour les montres préhistoriques chassant au cœur des villes. Je ne connaissais pas le roman mais cette adaptation est très prenante avec le traitement de la partie scientifique, puis la partie politique et ensuite l’intervention de l’armée face à la menace planétaire. Si vous ne connaissez par les romans, cette bande dessinée sera une bonne surprise et sinon vous pourrez redécouvrir l’histoire en bd. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/erectus/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. alx23

    Erectus

    Cette nouvelle adaptation en bande dessinée des romans à succès Erectus de Xavier Muller rejoint le catalogue des éditions Philéas spécialisées dans ce concept. Erik Juszezak se charge de l'adaptation du scénario d'anticipation, avec ce virus potentiellement capable de faire régresser les espèces animales et végétales au temps préhistorique. Nous suivons dès le début de la catastrophe comment l'épidémie se propage au niveau des animaux, d'abord en Afrique puis sur le reste du monde. Plusieurs scientifiques dont une paléontologue tente par tous les moments de freiner la propagation mais aussi de trouver des solutions pour faire face aux hommes contaminés devenant des erectus. On se laisse vite entrainer dans l’intrigue avec les cas de monstres préhistoriques au quatre coins du globe. Erik Juszezak réalise également les dessins d’Erectus dans un style réaliste dans les décors mais aussi pour les montres préhistoriques chassant au cœur des villes. Je ne connaissais pas le roman mais cette adaptation est très prenante avec le traitement de la partie scientifique, puis la partie politique et ensuite l’intervention de l’armée face à la menace planétaire. Si vous ne connaissez par les romans, cette bande dessinée sera une bonne surprise et sinon vous pourrez redécouvrir l’histoire en bd.
  8. poseidon2

    Le lierre et l'araignée

    L'Alsace a été au coeur des deux grandes guerres du XXieme siècle et l'on découvre, pour ceux qui n'habitent pas la région, à quel point ce changement incessant de "propriétaire". Jamais assez français après la première guerre et trop pendant l'invasion allemande. Si la résistance était bien présente comme on peut le voir, c'est surtout l(état d'esprit des résistants et combattants qui savent qu'ils se battent pour leurs familles plus que pour la France dont ils doutent de la reconnaissance d'après guerre. C'est aussi étonnant qu'instructif. Ça plaira aussi bien à ceux qui ne connaissent pas l'histoire de l'Alsace ou à ceux aime ce pays et on envie de se remémorer un passé que le reste de la France se devrait de connaitre.
  9. Titre de l'album : Le lierre et l'araignée Scenariste de l'album : Grégoire Carlé Dessinateur de l'album : Grégoire Carlé Coloriste : Grégoire Carlé Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Un enfant pêche sous le regard attentif de son grand-père Bernard. Une scène banale, en temps de paix. Mais gagnée des décennies plus tôt par le vieil homme, alors jeune Alsacien membre du groupe de résistants Feuille de lierre. Mais le Lierre vaincra-t-il la progression de l'Araignée nazie, qui a annexé l'Alsace ? Ou ses ennemis précipiteront-ils Bernard vers le camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck ? À moins que son sort ne soit encore pire... Cette histoire, celle de son propre grand-père, fut longtemps un tabou familial. Alors Grégoire Carlé est parti à sa recherche à travers livres et rencontres de survivants, dressant le stupéfiant tableau d'une Alsace écartelée mais aussi un poignant portrait de son grand-père, héros discret pourtant aux premières loges de l'absurdité de la guerre. Un travail à la fois universitaire et personnel, d'une rigueur et d'une beauté étourdissantes. Critique : L'Alsace a été au coeur des deux grandes guerres du XXieme siècle et l'on découvre, pour ceux qui n'habitent pas la région, à quel point ce changement incessant de "propriétaire". Jamais assez français après la première guerre et trop pendant l'invasion allemande. Si la résistance était bien présente comme on peut le voir, c'est surtout l(état d'esprit des résistants et combattants qui savent qu'ils se battent pour leurs familles plus que pour la France dont ils doutent de la reconnaissance d'après guerre. C'est aussi étonnant qu'instructif. Ça plaira aussi bien à ceux qui ne connaissent pas l'histoire de l'Alsace ou à ceux aime ce pays et on envie de se remémorer un passé que le reste de la France se devrait de connaitre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-lierre-et-l-araignee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. poseidon2

    Au pied des étoiles

    Étrange récit que celui-ci. Étrange, car il partait d'une histoire qui devait être un "reportage" sur les étoiles du haut de l'observatoire chili du désert d'Atacama. Mais un documentaire qui, par la force d'une chose appelé COVID, a dû dériver dans le temps et a dû dériver dans son contenu pour se transformer en une dissertation entre Emmanuel Lepage et Edmond Baudoin sur le temps qui passe, la différence d'age et les différences de vision sur le monde. Du Covid, à la révolution Chilienne, en passant par la sexualité des jeunes du XXI ieme siècle et la différence avec celle passée, nos deux auteurs utilisent ce récit pour s'ouvrir à leurs lecteurs sur tout un tas de sujet qui n'ont rien à voir avec les étoiles. C'est tout sauf inintéressant .... mais pas du tout ce à quoi on s'attendait.
  11. Titre de l'album : Au pied des étoiles Scenariste de l'album : Edmond Baudoin | Emmanuel Lepage Dessinateur de l'album : Edmond Baudoin | Emmanuel Lepage Coloriste : Edmond Baudoin | Emmanuel Lepage Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Un professeur de physique dans un lycée de Grenoble, José Olivares, avait un rêve : emmener ses élèves voir les étoiles dans le désert d'Atacama, au Chili. Là où se trouvent les plus grands observatoires sur terre. Il avait imaginé que deux auteurs de bande dessinée racontent en images cette expédition. Le voyage était prévu en avril 2020, mais rien ne s'est passé comme prévu. Alors que le monde est confiné pour cause de pandémie, on découvre chez Emmanuel Lepage une tumeur maligne. Plus question de partir. Un premier voyage aura finalement lieu en décembre 2021, sans les lycéens, faute d'argent, mais avec le professeur et les deux auteurs. C'est le moment de l'élection présidentielle au Chili, qui devra départager un candidat d'extrême droite et le jeune candidat de la gauche unie, Gabriel Boric. Dans cette effervescence du résultat de l'élection, où se joue l'avenir du Chili, les deux auteurs se mêlent au peuple qui afflue en masse vers la place d'Italie... Depuis ses débuts, l'aîné, Edmond Baudoin, s'est tourné vers une bande dessinée autobiographique, tandis que le cadet, Emmanuel Lepage, a choisi de s'exprimer dans la fiction, pendant vingt ans, avant de se permettre de dire « je » dans ses livres. Mais ce qui les réunit est bien plus fort que ce qui les sépare : le voyage d'abord, leur amour de l'art et du beau ensuite, leur engagement passionné pour l'humain enfin. Témoin, ce livre de non-fiction magnifique, singulier, foisonnant, riche de leurs échanges, écrit et dessiné à quatre mains. Il raconte leur voyage au Chili en décembre 2021, les étoiles du désert d'Atacama, le dessin, l'amour, les rencontres, la nécessité de transmettre, la beauté des êtres et des choses, et toujours, toujours, la vie. Critique : Étrange récit que celui-ci. Étrange, car il partait d'une histoire qui devait être un "reportage" sur les étoiles du haut de l'observatoire chili du désert d'Atacama. Mais un documentaire qui, par la force d'une chose appelé COVID, a dû dériver dans le temps et a dû dériver dans son contenu pour se transformer en une dissertation entre Emmanuel Lepage et Edmond Baudoin sur le temps qui passe, la différence d'age et les différences de vision sur le monde. Du Covid, à la révolution Chilienne, en passant par la sexualité des jeunes du XXI ieme siècle et la différence avec celle passée, nos deux auteurs utilisent ce récit pour s'ouvrir à leurs lecteurs sur tout un tas de sujet qui n'ont rien à voir avec les étoiles. C'est tout sauf inintéressant .... mais pas du tout ce à quoi on s'attendait. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-pied-des-etoiles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Titre de l'album : Les royaumes de Tiketone tome 1 - Les Reliques des morts vivants Scenariste de l'album : Melissa Morin Dessinateur de l'album : Melissa Morin Coloriste : Melissa Morin Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Sorti miraculeusement indemne d'un dramatique accident, Thomas est placé dans un foyer où il fait la connaissance d'Eliott, Florian, Marianne, Robin et Virgile. Porteur d'un mystérieux savoir hérité de sa soeur disparue, Thomas entraîne la bande dans sa quête de 5 reliques censées leur ouvrir les portes d'un monde invisible. De défis en épreuves, ces cabossés de la vie vont apprendre à maîtriser leurs peurs, leur souffle et leur colère, et mutualiser leurs forces pour accéder au monde mystérieux de Tiketone ! Critique : Melissa Morin continue son exploration de la jeunesse après deux parutions (Chien Hurlant , Céphéide) sur les ados , elle nous plonge dans l'univers d'un foyer pour enfants . Ces derniers s'y retrouvent la plupart du temps suite à l'abandon des parents , de leur décès ou disparition . Les traumas sont donc importants et l'auteure va puiser dans ces failles et les combler par l'imaginaire dans lequel peuvent se réfugier ces enfants au triste sort . S'appuyant sur son expérience personnelle ( ses parents étaient une famille d'accueil ) elle expose leur quotidien dans un orphelinat au cadre champêtre , avec les querelles , les rapports de force et les différents caractères entremêlés . Il n'est pas rare après un traumatisme de ce réfugier dans un monde "autre" et Thomas va attiser la curiosité de ses congénères . Toujours coiffé d'un casque à cornes , il parle peu et vit à l'écart . Pourtant , la curiosité va l'emporter et de fil en aiguilles , une petite troupe va se former autour de lui , fascinée par ses dires ! Il serait question d'un autre monde et de 5 reliques à débusquer pour le découvrir ! Semée d'embûches , la quête démarre et va se poursuivre non sans quelques heurts . Quel est donc ce royaume de Tiketone et quel destin pour nos aventuriers en herbe ? Véritable monde parallèle ou imaginé par les enfants ? Le cliffhanger final va vous tenir en haleine jusqu'au tome 2 , prévu à la rentrée de septembre 😉 . Le dessin de Mélissa Morin est assez surprenant , à la croisée du manga pour les visages et d'un côté comics anglais pour l'arrière plan . Une fusion des styles avec un rendu intéressant et très accessible . Le mouvement est omniprésent avec des textes animés non linéaires et des onomatopées "chantantes" . Elle use des éléments dans cette forêt jouxtant le foyer , en essayant de rendre audible les sons , le chant des oiseaux , le souffle du vent , c'est une réelle expérience de lecture que je vous invite à découvrir dans Les royaumes de Tiketone . Petite anecdote : Melissa Morin a rêvé de ce mot qui à la base voulait dire thick cotton (coton épais) . Elle utilise régulièrement ses propres songes pour y puiser des histoires et autres détails . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-royaumes-de-tiketone-tome-1-les-reliques-des-morts-vivants/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Melissa Morin continue son exploration de la jeunesse après deux parutions (Chien Hurlant , Céphéide) sur les ados , elle nous plonge dans l'univers d'un foyer pour enfants . Ces derniers s'y retrouvent la plupart du temps suite à l'abandon des parents , de leur décès ou disparition . Les traumas sont donc importants et l'auteure va puiser dans ces failles et les combler par l'imaginaire dans lequel peuvent se réfugier ces enfants au triste sort . S'appuyant sur son expérience personnelle ( ses parents étaient une famille d'accueil ) elle expose leur quotidien dans un orphelinat au cadre champêtre , avec les querelles , les rapports de force et les différents caractères entremêlés . Il n'est pas rare après un traumatisme de ce réfugier dans un monde "autre" et Thomas va attiser la curiosité de ses congénères . Toujours coiffé d'un casque à cornes , il parle peu et vit à l'écart . Pourtant , la curiosité va l'emporter et de fil en aiguilles , une petite troupe va se former autour de lui , fascinée par ses dires ! Il serait question d'un autre monde et de 5 reliques à débusquer pour le découvrir ! Semée d'embûches , la quête démarre et va se poursuivre non sans quelques heurts . Quel est donc ce royaume de Tiketone et quel destin pour nos aventuriers en herbe ? Véritable monde parallèle ou imaginé par les enfants ? Le cliffhanger final va vous tenir en haleine jusqu'au tome 2 , prévu à la rentrée de septembre 😉 . Le dessin de Mélissa Morin est assez surprenant , à la croisée du manga pour les visages et d'un côté comics anglais pour l'arrière plan . Une fusion des styles avec un rendu intéressant et très accessible . Le mouvement est omniprésent avec des textes animés non linéaires et des onomatopées "chantantes" . Elle use des éléments dans cette forêt jouxtant le foyer , en essayant de rendre audible les sons , le chant des oiseaux , le souffle du vent , c'est une réelle expérience de lecture que je vous invite à découvrir dans Les royaumes de Tiketone . Petite anecdote : Melissa Morin a rêvé de ce mot qui à la base voulait dire thick cotton (coton épais) . Elle utilise régulièrement ses propres songes pour y puiser des histoires et autres détails .
  14. Kevin Nivek

    Eden corp

    Ah ça, vous allez être surpris en embarquant à bord du vaisseau gigantesque de la compagnie Eden corp ! Dans un monde futur où nous sommes trop nombreux sur terre et en proie à des problèmes écologiques , la découverte d'une nouvelle planète en capacité de nous accueillir tombe à point nommé . De régulières loteries sont organisées afin de choisir de façon aléatoire les heureux élus en partance pour ce nouveau monde . Le bon père de famille gabe (pas si "bon" que ça ) y joue de façon assidue , gardant cet espoir de côté afin de ne plus avoir à vivre des larcins que sa femme , sa fille et lui , commettent pour survivre . Aussi , lorsque qu'une famille voisine (père , mère, fille du même âge) gagne , Gabe saute sur l'occasion et prend leur place de façon totalement interdite . Les voilà à bord du vaisseau prêts à être cryogénisés dans des caissons " bioscann " , réglés donc sur le vainqueur supposé de la loterie 😉 Vous voyez venir l'incompatibilité ? Ce problème de réveil anticipé , mais en réalité salvateur , va les mener vers bien dans des dangers et le récit va prendre des allures de thriller dans un huis clos glaçant et hostile . Je ne vous en dis pas plus , mais sachez que les rebondissements sont nombreux et l'action omniprésente . Parti d'une idée originale des compères Alain Bismut et Abel Ferry , Christopher Sebela a écrit ce scénario de sa ville de Portland . Il parvient à faire monter la tension progressivement tout en stimulant le lecteur : comment cela va t'il finir ? Quelle échappatoire pour notre trio familial ?? Marc Laming réalise un travail remarquable de réalisme , les expressions des visages , les détails dans les coursives du vaisseau , les costumes , son trait immerge le lecteur ! Il faut souligner aussi le travail sur les couleurs et jeux de lumières saisissants , car les phases dans l'obscurité sont excessivement bien traitées . Cela donne une nouvelle oeuvre SF fidèle aux standards des "Humano" et un bon one-shot à lire bien emmitouflé sous un plaid par un jour de pluie 🙂
  15. Kevin Nivek

    Pippin le bon à rien

    Le duo suisse nous fait littéralement retomber en enfance avec ce conte que Grimm et Perrault n'auraient pas renié ! Un monde imaginaire assez montagneux , un roi et son épouse , 3 fils du jardinier royal , un pommier aux fruits d'or ; l'aventure peut commencer . Le bon roi près de ses sous , ne supporte pas le vol d'une des pommes . En échange d'une promesse de succession au trône , il propose aux 3 fils de débusquer le voleur . Oh , je ne vous ai pas parlé des 3 fils : comme dans tout conte , ils sont bien différents . Le premier est un chasseur maniant bien le fusil mais peu sa cervelle , comme le second , un bucheron souhaitant couper tous les arbres du royaume pour ériger une tour à sa gloire . Enfin , Pippin le cadet représente l'éloge de l'oisiveté , passant sont temps à ne rien faire et parler aux oiseaux . Sa relation avec les animaux l'aidera dans cette entreprise . Sauf que , ses recherches "malgré lui" vont le mener vers bien des contrées , et bien des choix cornéliens pour un jeune homme ne voyant pas plus loin que le bout de son nez et n'ayant aucune ambition . Dépassé par ses succès , il subira cette quête de plein fouet , avec quel destin ? 😉 Quelle agréable surprise que cette lecture ! Le dessin doux , tout en rondeur , aux couleurs chamarrées , rappelle le style de Gustave Doré dans ses illustrations . Le gaufrier se décompose par moment pour des pages pleines de montagnes et autres forêts jalonnées de rivières , un rendu du plus bel effet ! La magie des lieux est omniprésente . L'histoire se complexifie au fil du récit , tant est si bien qu'on se demande où les auteurs vont nous mener ! Comme tout conte , plusieurs morales en seront tirées , il en va de même pour les niveaux de lecture : de 7 à 77 ans comme disait l'autre . A découvrir !
  16. Titre de l'album : Pippin le bon à rien Scenariste de l'album : Chrigel Farner Dessinateur de l'album : Tim Krohn Coloriste : Tim Krohn Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Dans un Royaume au de-là des monts un vieux roi se désole : il n'a pas de successeur. Un beau jour, une pomme d'or disparaît de son verger, il s'engage à céder son trône à qui trouvera le voleur. Les trois fils du jardinier partiront mener l'enquête. Et Pippin le cadet, bon à rien, met bien peu de zèle. À son corps défendant, le voilà pourtant poussé dans de bien étranges aventures... Pippin, le doux rêveur pourra-t-il succéder au roi de Sursylvanie ? Farner & Krohn nous replongent dans l'univers des contes de Grimm dans des paysages alpestres à la Gustave Doré mais teinté de surréalisme. Ce récit est mené de main de maître avec l'ironie et la modernité d'un anti-héros qui doit faire carrière malgré son refus des compromissions. Critique : Le duo suisse nous fait littéralement retomber en enfance avec ce conte que Grimm et Perrault n'auraient pas renié ! Un monde imaginaire assez montagneux , un roi et son épouse , 3 fils du jardinier royal , un pommier aux fruits d'or ; l'aventure peut commencer . Le bon roi près de ses sous , ne supporte pas le vol d'une des pommes . En échange d'une promesse de succession au trône , il propose aux 3 fils de débusquer le voleur . Oh , je ne vous ai pas parlé des 3 fils : comme dans tout conte , ils sont bien différents . Le premier est un chasseur maniant bien le fusil mais peu sa cervelle , comme le second , un bucheron souhaitant couper tous les arbres du royaume pour ériger une tour à sa gloire . Enfin , Pippin le cadet représente l'éloge de l'oisiveté , passant sont temps à ne rien faire et parler aux oiseaux . Sa relation avec les animaux l'aidera dans cette entreprise . Sauf que , ses recherches "malgré lui" vont le mener vers bien des contrées , et bien des choix cornéliens pour un jeune homme ne voyant pas plus loin que le bout de son nez et n'ayant aucune ambition . Dépassé par ses succès , il subira cette quête de plein fouet , avec quel destin ? 😉 Quelle agréable surprise que cette lecture ! Le dessin doux , tout en rondeur , aux couleurs chamarrées , rappelle le style de Gustave Doré dans ses illustrations . Le gaufrier se décompose par moment pour des pages pleines de montagnes et autres forêts jalonnées de rivières , un rendu du plus bel effet ! La magie des lieux est omniprésente . L'histoire se complexifie au fil du récit , tant est si bien qu'on se demande où les auteurs vont nous mener ! Comme tout conte , plusieurs morales en seront tirées , il en va de même pour les niveaux de lecture : de 7 à 77 ans comme disait l'autre . A découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pippin-le-bon-a-rien/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Kevin Nivek

    Boomers

    Le talentueux auteur de la BD Les serpents aveugles , parue en 2009 , se lance dans un travail solitaire avec ce petit ovni : Boomers . Déjà , j'ignorais que les espagnols avaient eux aussi connu le "baby boom" à la fin de le seconde guerre mondiale , Franco étant passé par là ! L'histoire suit donc Ernesto , dont l'âge avoisine la barrière fatidique des 60 ans . On pense immédiatement à la retraite , le changement de vie soudain , la maladie , l'usure du corps etc .... On découvre toutes ces questions au cours d'échanges entre amis proches d'Ernesto , ces "réunions" jalonnent le récit , entrecoupées par Ernesto seul et ses turpitudes , ou encore Ernesto en tête à tête avec sa femme . On est littéralement happé par la qualité des dialogues et leur perspicacité . Cette bande de sexagénaires pose un regard sur le monde tellement pertinent ! On dépasse les frontières car cela touche tout le monde : Le rapport à l'autre qui change en observant son corps se "ramollir" , le regard des autres , sa place dans une société faisant la part belle aux jeunes et à l'hédonisme , le décès de proches ,le monde du travail pour les séniors, les enfants qui ont bien grandi , la politique etc .... Rien n'échappe à Bartolomé Segui , il réalise un portrait type dans les grandes lignes , en ajoutant une légère touche d'humour des plus agréable . Son trait en rondeur pour les personnages ainsi qu'un réalisme saisissant pour les décors rend la lecture immersive . Les protagonistes d'un aspect "cartoon" au sein d'un monde réel , presque "photographique" , ressortent comme s'ils ne faisaient pas/plus partie de cet espace . C'est drôlement bien tourné et on referme le livre avec une pointe de nostalgie , ces pré-retraités sont quand même touchant au possible 🙂 A lire de 17 à 77 ans 😉
  18. Kevin Nivek

    Boomers

    Titre de l'album : Boomers Scenariste de l'album : Bartolomé Segui Dessinateur de l'album : Bartolomé Segui Coloriste : Bartolomé Segui Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Ernesto est à l'aube de la soixantaine et, s'il écoutait un peu plus les autres, il se verrait déjà un pied dans la tombe. Lui qui se réjouissait d'atteindre l'âge de sagesse se retrouve égaré, perplexe quant à son époque et incertain face à l'avenir - le sien mais aussi celui du monde... De nature songeur, Ernesto se lance dans un voyage exploratoire sur le passage du temps et sur la transmission. Entre pensées et souvenirs, nourri des échanges avec sa femme et ses amis, se dessine en filigrane le portrait d'une génération arrivée à maturité et forcée de constater que l'avenir auquel elle se préparait n'était qu'un mirage. Boomers est un album qui bouscule à pas feutrés, qui encourage à la résilience, et porte un regard nostalgique mais dénué d'amertume sur le monde moderne et sur son devenir. Critique : Le talentueux auteur de la BD Les serpents aveugles , parue en 2009 , se lance dans un travail solitaire avec ce petit ovni : Boomers . Déjà , j'ignorais que les espagnols avaient eux aussi connu le "baby boom" à la fin de le seconde guerre mondiale , Franco étant passé par là ! L'histoire suit donc Ernesto , dont l'âge avoisine la barrière fatidique des 60 ans . On pense immédiatement à la retraite , le changement de vie soudain , la maladie , l'usure du corps etc .... On découvre toutes ces questions au cours d'échanges entre amis proches d'Ernesto , ces "réunions" jalonnent le récit , entrecoupées par Ernesto seul et ses turpitudes , ou encore Ernesto en tête à tête avec sa femme . On est littéralement happé par la qualité des dialogues et leur perspicacité . Cette bande de sexagénaires pose un regard sur le monde tellement pertinent ! On dépasse les frontières car cela touche tout le monde : Le rapport à l'autre qui change en observant son corps se "ramollir" , le regard des autres , sa place dans une société faisant la part belle aux jeunes et à l'hédonisme , le décès de proches ,le monde du travail pour les séniors, les enfants qui ont bien grandi , la politique etc .... Rien n'échappe à Bartolomé Segui , il réalise un portrait type dans les grandes lignes , en ajoutant une légère touche d'humour des plus agréable . Son trait en rondeur pour les personnages ainsi qu'un réalisme saisissant pour les décors rend la lecture immersive . Les protagonistes d'un aspect "cartoon" au sein d'un monde réel , presque "photographique" , ressortent comme s'ils ne faisaient pas/plus partie de cet espace . C'est drôlement bien tourné et on referme le livre avec une pointe de nostalgie , ces pré-retraités sont quand même touchant au possible 🙂 A lire de 17 à 77 ans 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/boomers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    Le navire écarlate

    Impossible pour moi de ne pas penser aux univers de Roald Dahl à la lecture de ce Navire écarlate ! Un vaisseau flottant dans les airs avec à sa tête un capitaine aux lourds secrets , une exposition de tableaux de la grand-mère de Malo qui va prendre une tournure surprenante , des personnages virevoltants de toiles en toiles de maîtres , bref , un imaginaire infini au service de l'Art . Car oui, derrière cette aventure se cache une profonde déclaration d'amour envers l'art pictural et ses couleurs . Une histoire mâtinée d'enquête policière avec des personnages truculents et un dessin tout en rondeur aux couleurs éclatantes . Le duo d'auteurs va même jusqu'à donner des noms de couleurs aux protagonistes ! Ils encouragent la création artistique à travers cet enfant Malo , en manque de confiance , vivant dans l'ombre du succès de son aînée . Le dessin et l'imaginaire vont l'aider à se sortir de périlleuses situations et en même temps lui apporter cette assurance qui vous fait grandir . Oh il sera aidé par une amie aux pouvoirs épatants , mais elle ne fera que cultiver un talent qu'il avait déjà en lui . Croire en soi , garder l'esprit créatif , peut-être ainsi verrez-vous dans les nuages de drôles de navires 😉 Il est à souligner aussi la qualité d'édition du livre avec une couverture sublime . A partir de 7 ans et sans limite d'âge ensuite !
  20. Titre de l'album : Le navire écarlate Scenariste de l'album : Claire Grimond , Léo Verrier Dessinateur de l'album : Léo Verrier Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Malo aimerait savoir peindre et dessiner aussi bien que sa grand-mère Zita, une célébre artiste. Être un dessinateur en herbe, ce n'est pas toujours évident, surtout quand on a peur de mal faire. Alors que Malo et Zita embarquent sur le Navire écarlate, un magnifique bateau habité par des pirates-artistes, ils découvrent un inquiétant secret... Armé de ses pinceaux et de toute son imagination, Malo s'apprête à vivre une incroyable aventure... Critique : Impossible pour moi de ne pas penser aux univers de Roald Dahl à la lecture de ce Navire écarlate ! Un vaisseau flottant dans les airs avec à sa tête un capitaine aux lourds secrets , une exposition de tableaux de la grand-mère de Malo qui va prendre une tournure surprenante , des personnages virevoltants de toiles en toiles de maîtres , bref , un imaginaire infini au service de l'Art . Car oui, derrière cette aventure se cache une profonde déclaration d'amour envers l'art pictural et ses couleurs . Une histoire mâtinée d'enquête policière avec des personnages truculents et un dessin tout en rondeur aux couleurs éclatantes . Le duo d'auteurs va même jusqu'à donner des noms de couleurs aux protagonistes ! Ils encouragent la création artistique à travers cet enfant Malo , en manque de confiance , vivant dans l'ombre du succès de son aînée . Le dessin et l'imaginaire vont l'aider à se sortir de périlleuses situations et en même temps lui apporter cette assurance qui vous fait grandir . Oh il sera aidé par une amie aux pouvoirs épatants , mais elle ne fera que cultiver un talent qu'il avait déjà en lui . Croire en soi , garder l'esprit créatif , peut-être ainsi verrez-vous dans les nuages de drôles de navires 😉 Il est à souligner aussi la qualité d'édition du livre avec une couverture sublime . A partir de 7 ans et sans limite d'âge ensuite ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-navire-ecarlate/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : Mauvaises herbes Scenariste de l'album : Keum Suk Gendry-Kim Dessinateur de l'album : Keum Suk Gendry-Kim Coloriste : Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : 1943, durant la guerre du Pacifique. La Corée est sous l’occupation du Japon. Sun, une jeune fille de 16 ans, est vendue par ses parents adoptifs comme esclave sexuelle à l’armée japonaise basée en Chine. Après avoir vécu soixante ans loin de son pays, Sun revient sur sa terre natale. Le moment de raconter son histoire bouleversante est venu. Il fallait bien un roman graphique copieux pour donner corps au destin tragique de cette adolescente condamnée à la prostitution, la violence, l’opprobre et l’exil. Le témoignage de Lee Oksun ne se contente pas de rappeler l’esclavage sexuel organisé par l’armée impériale (ce que nient encore les nationalistes japonais), mais montre également les responsabilités de certains Coréens et le rejet social dont ont été victimes les rescapées. Avec cet ouvrage, Keum Suk Gendry-Kim s’acquitte de deux missions essentielles : éclairer l’Histoire et se démarquer des discours officiels révisionnistes. Traduit en 30 langues, multi-primé à l’international (dont un Harvey Award), best-seller aux USA comme en Espagne, Mauvaises Herbes de Keum Suk Gendry-Kim méritait une nouvelle édition en France. L’occasion de découvrir ou redécouvrir ce chef-d’œuvre de près 500 pages. Critique : Fiouuuu mais quelle lecture !!! quelle lecture. Graphiquement minimaliste de prime abord, les dessins sont en fait bien plus subtils et on se rend compte que ces personnages "simplistes" le sont par choix pour nous livrer un récit qui ne soit pas visuellement trop violent. Et c'est tant mieux tellement l'histoire est difficile et cruelle. Une histoire que l'on ne connait pas du tout par ici et qui n'est en rien moins choquant que les occupations russes et allemandes. Ce qui choc aussi ici, c'est l'envi de vivre de Oksun. Une vraie envie de vivre qui dépasse les maux qui ont pu lui être infligé. Une résilience de tous les instants qui a permis à cette femme extra ordinaire de sortir vivante et encore humaine de tout ce qu'elle a traversé. Un superbe ouvrage et une histoire à lire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mauvaises-herbes-9782754842693?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Titre de l'album : Peindre avec les lions Scenariste de l'album : Fabien Grolleau Dessinateur de l'album : Anna Conzatti Coloriste : Anna Conzatti Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : L'art pariétal est fascinant. Qui étaient ces artistes d'avant l'invention de l'écriture ? Pour quelles raisons ont-ils peint ces oeuvres ? Comment ont-ils acquis cette maîtrise, ce pouvoir d'évocation dont ils ont imprégné leurs dessins et qui ont conservé toute leur force et leur fraîcheur en traversant les millénaires ? De quoi était faite leur existence ? Peindre avec les lions nous narre la vie d'Ellé, de son enfance à sa mort, au sein d'une tribu de chasseurs-cueilleurs, les cornus, dont elle deviendra l'une de celles et ceux qui peignent les animaux sur les murs. Si Fabien Grolleau s'est évidemment appuyé sur les dernières découvertes scientifiques pour concocter son histoire, c'est bien un souffle romanesque qui court tout au long de cette aventure préhistorique, portée par le dessin doux et poétique d'Anna Conzati, qui signe ici son premier roman graphique pour Dargaud. Marylène Pathou-Mathis, préhistorienne réputée, autrice de L'homme préhistorique est aussi une femme, signera la préface. Critique : Après une visite l'année dernière aux grottes de Chauvet, je ne pouvais qu'être attiré par ce "Peindre avec les lions". Et j'avoue que c'était une superbe lecture qui ne m'a pas dessus. On nous montre les hommes de Néandertal non comme des ignorants mais comme un peuple évolué à la culture avancée. Des peuplades dont les dessinateurs était le lien entre eux et leurs dieux. La BD est passionnante. Que ce soit l'acceptation des coutumes par les autochtones ou le rapport aux éléments naturelles, tout est superbement prenant et surtout très bien mise en image. Les passages de rêveries et de dessins sont graphiquement superbes. Une superbe découverte sur un sujet qui ne semblait pas si passionnant Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/peindre-avec-les-lions?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Titre de l'album : Molly Wind, bibliothécaire du Far West tome 1 Scenariste de l'album : Toni Galmes Dessinateur de l'album : Catalina Gonzalez Vilar Coloriste : Catalina Gonzalez Vilar Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Appalaches, 1937. Pour aider financièrement sa famille, Ann décide de devenir bibliothécaire ambulante. C'est aussi le rêve de sa petite soeur, Molly qui est une lectrice passionnée. Trop jeune pour cette responsabilité, elle attend impatiemment le moment où elle pourra accompagner Ann dans ses tournées et partir à la rencontre des lecteurs et des montagnes sauvages et indomptées. Lorsque Ann est victime d'un accident et ne peut repartir sur les routes, Molly décide de prendre sa place. Surtout qu'il devient urgent de sauver Carson, son fidèle pur-sang. Tom Halton, un riche investisseur a des vues sur le bel animal et il est prêt à tout pour en devenir le nouveau propriétaire. Accompagnée de Carson, Molly va partir pour une incroyable aventure digne de ses plus belles lectures. Une joyeuse aventure pour la jeunesse portée par une héroïne intrépide ! Critique : Nouvelle série jeunesse chez Dupuis avec une série surfant sur la résurgence du Western avec l'aventure très sympathique d'une livreuse de livre. On est là dans de la vraie littérature jeunesse, destinée aux enfants qui aiment les dessins animés comme Spirit. En effet, on a un méchant plus bête que méchant, des héroïnes jeunes et intrépides qui aident la famille et un animal au centre de l'imbroglio de ce premier tome. 100% de ce qui plait aux petites filles entre 6 et 12 ans ! Graphiquement, on est aussi dans des dessins pour enfants, avec des personnages tout en rondeurs, des sentiments sans ambiguïtés et de scènes toujours très claires et aisément compréhensibles. . En bref le beau cadeau pour nos jeunes lecteurs.... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/molly-wind-bibliothecaire-du-far-west-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Titre de l'album : Le champ des possibles Scenariste de l'album : Vero Cazot Dessinateur de l'album : Anais Bernabe Coloriste : Anais Bernabe Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Quand Marsu et Thom se rencontrent dans un congrès d'architectes au bout du monde, c'est un véritable coup de foudre professionnel. Thom, qui achète des droits d'utilisation virtuelle d'habitations remarquables, fait découvrir à Marsu, grâce à un casque de VR, quelques endroits paradisiaques. Marsu et Thom vont entamer une relation amoureuse dans ces mondes virtuels. Dans la vie réelle, Marsu a un compagnon, Harry, qu'elle aime profondément et qu'elle ne veut absolument pas quitter. Mais elle ne veut renoncer à aucune de ces deux relations... Avec Le Champ des possibles, Véro Cazot et Anaïs Bernabé nous racontent l'histoire d'une femme qui aime deux hommes et qui veut vivre pleinement ces deux relations, sans (presque) rien cacher à ses compagnons. Le Champ des possibles, c'est aussi une fable sur les possibilités de la VR... et ses dangers ? Critique : Étonnante lecture que ce champ des possibles. Nos auteurs nous parlent ici du stade supérieur de la réalité virtuelle, avec l'apparition d'une vraie vie virtuelle et la possibilité (ou l'impossibilité) de vivre deux vies différentes dans la vraie vie et dans le monde virtuelle. Et surtout de vivre ces deux vies en parallèles ! Cette histoire pose un certain nombre de questions. La première étant qu'un univers virtuel offrant des possibilités infinies, comment faire pour que le monde réel garde un intérêt ? La deuxième est tout bêtement une question morale : tromper quelqu'un dans un univers virtuel est-il vraiment le tromper, alors qu'il n'y a aucun rapport "physique" ? Ces deux questions sont super bien traitées dans cet album et ne sont surtout pas évitées. Si l'histoire que l'on lit n'est possible que part le rapport particulier de notre héroïne et son mari, elle n'en reste pas moins une vraie réussite. On est aspiré par les possibilités de cet univers parallèle et déchiré par les questions que se pose Marsu sur un choix qui devient vite impossible à faire. Si l'ensemble est un peu fleur bleue, l'album est quand même envoutant et subliment illustré avec un choix de distinction visuel, entre monde réel et monde virtuel, particulièrement bien pensé. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-champ-des-possibles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Le pêcheur de rêves

    Après sa nomination méritée pour le prix ABCD jeunesse , du titre Silence de l'ombre ; Elodie Garcia se lance cette fois en solo avec Le pêcheur de rêves . On retrouve son trait doux et élégant aux formes arrondies et soyeuses , des couleurs pastel remarquables de lumière et de réalisme ! C'est un réel bonheur de parcourir ces pages en découvrant son dessin . Les cases sont détaillées , l'auteure ne s'épargne absolument pas .D'autant qu'il s'agit ici de dépeindre des mondes sous-marins , aux couleurs diverses et variées . Elle réutilise la thématique du deuil à travers Maël parcourant les écrits de son grand-père porté disparu en mer . L'enfant se prend à rêver de créatures marines proches des humains et semble plus vivre dans ce monde onirique , au grand désarroi de ses parents . Forcé d'accompagner son père en mer sur son chalutier , il se retrouve à la suite d'une tempête "échoué" dans les fonds marins, mais toujours en vie ! L'enquête peut commencer et il ne sera pas au bout de ses surprises ! C'est une lecture vraiment agréable qui saura séduire les plus jeunes , désirant s'ouvrir au monde du 9ème art . Un joli style graphique , pour une histoire sincère , empreinte de magie et de mystères . Une aventure terminée , qui pourrait avoir une suite si le succès est au rendez-vous 😉 A découvrir !
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