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Titre de l'album : Seeds of Wars - Tome 2 - La reine corsaire Scenariste de l'album : Blaede Dessinateur de l'album : Bojan Vukic Coloriste : Erwan Seure Le Bihan Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : Second tome aux éditions Kalopsia, décidément prolifiques en cette fin d'année de cette série de Fantasy menée par Blaede et Vukic. Et si on connait tout le talent de Vukic, il me reste sur cette série un point qui me titille, pourquoi ses visages de ses deux héros semblent ils si statiques, comme figés. C'était déjà mon ressenti sur le tome 1 et ce tome 2 m'a renvoyé la même impression. Attention, l'ensemble est de bonne tenue, et c'est de la fantasy agréable pour les yeux. Mais ce point de détail continue de me chiffonner. Pour le reste, l'intrigue prend de l'ampleur, et sans rien vous en dévoiler, sachez juste que même si l'histoire narrée a parfois des airs bien connus, à la fin on aimerait bien lire la suite rapidement. Et comme d'habitude, ça c'est bon signe. Critique : Second tome aux éditions Kalopsia, décidément prolifiques en cette fin d'année de cette série de Fantasy menée par Blaede et Vukic. Et si on connait tout le talent de Vukic (Les élus de Swarga, orcs et gobelins, mages, elfes, merlin, etc...) il me reste sur cette série un point qui me titille, pourquoi les visages de ses deux héros semblent ils si rigides, comme figés. C'était déjà mon ressenti sur le tome 1 et ce tome 2 m'a renvoyé la même impression. Attention, l'ensemble est de bonne tenue, et c'est de la fantasy agréable pour les yeux. Mais ce point de détail continue de me chiffonner car je ne l'ai pas remarqué sur les élus de Swargapar exemple du même auteur.... Et surtout cela ne concerne essentiellement que les deux visages des héros (voir la couverture par exemple)... M'enfin on passe vite au dessus et cela ne dérange pas vraiment. Pour le reste, l'intrigue prend de l'ampleur, et sans rien vous en dévoiler, sachez juste que même si l'histoire narrée a parfois des airs qui ne semblent pas inconnus, à la fin on aimerait bien lire la suite rapidement. Et comme d'habitude, ça c'est bon signe. Ce tome 2 nous fait voyager, à la rencontre de villes imaginaires, de personnages secondaires bien pensés, et nous distille de bons rebondissements en plus de quelques éléments de contexte. Bref, si vous avez aimé le premier tome, ne boudez donc pas votre plaisir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/seeds-of-wars-la-reine-corsaire/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Zoé Carrington tome 1 Scenariste de l'album : Jim Dessinateur de l'album : Jim Coloriste : Jim Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : C'étaient vos années d'études à Londres. Vous rêviez tous de devenir des rois de la finance. Et puis, tu as rencontré Zoé... Tu as oublié les soirées alcoolisées mémorables, le temps où rencontrer des filles était ta priorité. Tu as oublié le plaisir de parler à des inconnus comme à des amis de longue date, et de partager ensemble les grands rêves, les petits secrets. Tu as oublié l'amphithéâtre, les cours et les examens, les nuits dans les pubs et ces copains qui étaient toute ta vie. Comment ils s'appelaient déjà ? Rotthenberg ? JP ? Et tous les autres ? Tu as tout oublié. Tout. Sauf Zoé Carrington.Après le succès d'Une nuit à Rome, Zoé Carrington est le nouveau récit-phare de Jim. Un album ambitieux, où l'apparente légèreté se teinte d'une force profonde. C'étaient vos années d'études à Londres. Vous rêviez tous de devenir des rois de la finance. Et puis, tu as rencontré Zoé... Critique : Bon alors la je n'ai jamais vu... une interview post album aussi nécessaire. En effet, cette interview aurait dû être mise au début. Pourquoi ? Parce que sans cela, ce Zoe Carrington donne l'impression, sur les 2/3 de la BD, d'être un copier-coller de "Une nuit à Rome". Alors qu'en lisant l'interview on se rend compte que... c'est voulu car ce Zoe Carrignton est un album que Jim a souhaité comme le dernier tome d'une trilogie axée autour des rapports amoureux chez les adultes. Et une fois que l'on sait cela, on apprécie bien plus l'album, cherchant les nuances, les clins d'oeil, les relations entre les uns et les autres et les comparaisons avec l'illustre succès de Jim. L'ensemble forme une bd qui plaira tous ceux qui ne viennent pas de finir "Une Nuit à Rome" et qui aiment se remettre en question quel que soit l'age. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/zoe-carrington-tome-1-9782818989098?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les Gorilles du Général tome 1 - Septembre 59 Scenariste de l'album : Xavier Dorison Dessinateur de l'album : Julien Telo Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : 1959. Alors que les cercueils de jeunes appelés arrivent en nombre d'Algérie, les attentats se multiplient en métropole sous l'égide du FLN. Dans ce contexte politique délétère, le Général de Gaulle est rappelé au pouvoir afin de résoudre « la crise algérienne ». Il devient alors l'un des dirigeants les plus menacés de la planète. Pour sa protection, il compte sur quatre hommes, qui resteront tout au long de son mandat ses seuls gardes du corps. On les surnomme les gorilles du Général. Critique : Xavier Dorison multiplie les événements à chacune de ses sorties et s'impose comme l'un des scénaristes les plus en vue depuis plus de 10 ans. Après son magnifique Ulysse et Cyrano (Casterman) et le final grandiose de 1629 (Glénat), il reste dans l'histoire avec un grand H en nous remémorant la situation politique de la France en 1959. Situation de crise avec la guerre d'Algérie, le rappel du Général de Gaulle, un pays en plein redressement post seconde guerre mondiale et donc un contexte délicat qui impose au président une garde rapprochée de premier ordre. Dans ce tome introductif, les auteurs nous présentent les principaux protagonistes, en l'occurrence les quatre gardes du corps ou "gorilles" comme ils se surnomment. Chacun est lié à un passé et un présent qui va venir bouleverser la grande histoire en marche. A la manière d'un Dumas, le scénariste utilise les faits historiques établis en y ajoutant un soupçon de fiction et cela fonctionne à merveille. On s'attache aux personnages, les dialogues sont savoureux, la tension palpable malgré l'apparente bonhommie du Général. Julien Telo délaisse Elric (Glénat) pour embrasser le monde réel de son trait réaliste superbe. Il nous plonge dans cette époque avec nombre de références (pubs, voitures etc...) et une précision du détail incroyable. Son découpage dynamique apporte structure et vitesse au récit, on lit le quotidien de ces 4 hommes comme un polar mêlé d'un soupçon d'espionnage. A l'heure du SAC et du SDECE dirigé par Monsieur "Francafrique" entre autres j'ai nommé Jacques Foccart, les murs ont des oreilles et les renseignements tournent à plein régime ! Un très bon premier tome qui peut gagner en épaisseur avec la suite, cette histoire étant prévue en trilogie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-gorilles-du-general-septembre-59/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : I.R.$ - Tome 25 - Trente milliards de dollars Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Carlos Rafael Duarte Coloriste : Marquebreucq Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Larry Max, ex-sénateur et ancien agent de l'IRS, est contacté pour gérer l'héritage de 30 milliards de dollars d'un milliardaire gravement malade. Mais pour obtenir le contrôle de cette fortune, Larry doit tirer son épingle du jeu dans une compétition mortelle avec les autres candidats, issus du crime organisé et des élites. Et une telle somme d'argent éveille les appétits des plus grands prédateurs. Pris dans une spirale de manipulations, Larry devra naviguer entre meurtres et corruption pour sauver sa peau et révéler la vérité. Critique : Larry B. Max en est déjà au tome 25 de ses aventures. Le pendant de Largo Winch imaginé Vrancken et Desberg continue son bonhomme de chemin. Et si logiquement les enjeux sont pas mal retombés d'un cran depuis le dernier tome qui voyait Larry subir drames sur drames, on le retrouve de nouveau mêlé malgré lui à une sombre affaire. L'occasion une nouvelle fois pour Stephen Desberg de nous brosser un portrait de notre monde cynique, sans concession et peu reluisant derrière les fausses allures de golden boy et de haute finance. Malgré la baisse de rythme évidente d'un tome de transition, les ingrédients habituels sont pourtant toujours là, charme, action, milliards et crimes... Reste à savoir désormais quelle direction va prendre Larry ? Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/irs-tome-25-trente-milliards-de-dollars/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Pluma - Tome 2 - Santa Pluma Scenariste de l'album : Nicolas Antona Dessinateur de l'album : Michel Espinosa Coloriste : Digikore Studios Editeur de l'album : Kalopsia Note : Résumé de l'album : Les assassins de la famille Zaldivar tombent les uns après les autresâeuros Rien ne semble pouvoir arrêter la soif de vengeance de Paz et ses soeurs de combat de la P.L.U.M.A ! La dernière partie de leur plan se profile, mais elle est aussi la plus risquée. Paz, Laura, Uma, Maria, Asunción, le père Gabiâeuros le chemin de la rédemption est sinueux et maculé de sang. Les dernières cartes vont s'abattre et de l'ombre sortira la vérité. Mais les jeunes filles de la P.L.U.M.A. sont-elles prêtes à s'y confronter ? Critique : Voici le tome 2 qui vient conclure cette mini série de polar se déroulant au Mexique dans l'univers du crime organisé et des Narco. Notre groupe de femmes est bien décidé à obtenir vengeance, et cela les emmènera plus loin qu'elles ne l'espéraient au départ. L'action est sans temps morts, les rebondissements s'enchainent, et si les dessins sont parfois un peu sommaires et qu'ils peuvent manquer de détails, l'histoire reste facilement lisible avec plaisir. Pour du polar indépendant c'est plutôt très correct en fait, et c'est vraiment agréable que cette histoire trouve sa conclusion. On aurait peut être aimé que certains personnages et relations soient un peu plus étoffés, et la fin est rapide, mais cela permet à ces deux albums de nous présenter une histoire complète dynamique dans l'univers du crime organisé au Mexique. Parfois on n'a pas besoin de plus 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pluma-tome-2-santa-pluma/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Bon alors la c'est sûr, les responsables de Dupuis ont trouvé un filon coté jeunesse. J'irai même jusqu'à avancer qu'ils ont mis le doigt sur le chainon manquant entre le manga et la BD. Attention, loin de moi l'idée de dire que cette Famille Tango n'est pas une BD. C'est juste que le format souple, le nombre de pages très important (192), la densité de l'histoire et la facilité de lecture ressemblent à ce qui fait le succès des Webtoon et autres mangas pour jeunes lecteurs. Et c'est surtout super efficace. J'ai chez moi une lectrice de 10 ans qui oscille entre BD et manga et cette "famille tango", avec Holly Moly, Hooky et les autres, la passionne autant qu'une shonen de base. Et je comprends. On retrouve une aventure avec un petit coté onirique. Une héroïne au fort caractère et un lien familiale fort. Tout ce qui permet à un jeune lecteur de se reconnaitre dans une héroïne et dans une histoire. Si cette famille tango n'est pas la plus originale des sorties, elle entérine un format qui plait et, pour moi, un bon moyen de ramener les jeunes lecteurs vers la bd européenne.
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Titre de l'album : La famille Tango tome 1 Scenariste de l'album : Karim Alliane Dessinateur de l'album : Henri Calais Coloriste : Henri Calais Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Caramba : la vie de Tina Tango, une collégienne mexicaine aussi cool que studieuse, est super compliquée ! Bien sûr, elle vit chez sa mamie, mais c'est parce que Sueños, sa maman, a mystérieusement disparu ! Et puis, il y a son père remarié, avec qui les relations sont un peu tendue. Sans parler de Kim, sa BEF (Best Enemy forever), qui lui a volé le carnet de sa mère, son dernier souvenir d'elle ! Mais lorsque le carnet révèle son étrange pouvoir - il met en images ce qui arrive dans la vie de son lecteur - les deux jeunes filles sont soudain pourchassées par le « Grand Zéro », un cruel dieu-chat souhaitant effacer de la mémoire des hommes leurs contes, légendes et histoires, afin d'imposer son règne à lui... Tina, Mamie et Kim vont devoir lutter, en compagnie de la « Section U », une organisation secrète où œuvraient peut-être certains membres de la famille Tango... Un récit totalement fou et trépidant, rencontre improbable de James Bond et Coco ! Critique : Bon alors la c'est sûr, les responsables de Dupuis ont trouvé un filon coté jeunesse. J'irai même jusqu'à avancer qu'ils ont mis le doigt sur le chainon manquant entre le manga et la BD. Attention, loin de moi l'idée de dire que cette Famille Tango n'est pas une BD. C'est juste que le format souple, le nombre de pages très important (192), la densité de l'histoire et la facilité de lecture ressemblent à ce qui fait le succès des Webtoon et autres mangas pour jeunes lecteurs. Et c'est surtout super efficace. J'ai chez moi une lectrice de 10 ans qui oscille entre BD et manga et cette "famille tango", avec Holly Moly, Hooky et les autres, la passionne autant qu'une shonen de base. Et je comprends. On retrouve une aventure avec un petit coté onirique. Une héroïne au fort caractère et un lien familiale fort. Tout ce qui permet à un jeune lecteur de se reconnaitre dans une héroïne et dans une histoire. Si cette famille tango n'est pas la plus originale des sorties, elle entérine un format qui plait et, pour moi, un bon moyen de ramener les jeunes lecteurs vers la bd européenne. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-famille-tango-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les maîtres de guerre - Patton Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Mauro Salvatori & Fabrizio Faina Coloriste : Valeria Romanazzi Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : "On ne gagne pas une guerre en mourant pour sa patrie ; on gagne une guerre en faisant ce qu'il faut pour que ce soit le fils de pute d'en face qui meure pour sa patrie !" George Patton. George S. Patton doté d'un sens inné du commandement et d'une incroyable habileté tactique. Patton combattra sans relâche depuis la Tunisie jusqu'en Allemagne, en passant par la Sicile, la Normandie, la Lorraine et les Ardennes. Critique : Les maîtres de guerre est une nouvelle série historique qui débute avec un premier tome autour du général Patton. Chaque tome sera un one shot pour présenter les faits d'armes des grands personnages ayant marqués l'histoire lors de grandes batailles ou de guerres. Le premier tome présente George Patton, un général charismatique de la deuxième guerre mondiale. Il a prouvé à de nombreuses reprises qu'il faut de l'audace dans la stratégie pour venir à bout des ennemis. Cet album commence en 1944, nous suivons le général avec sa compagnie de chars d'assaut en direction de Berlin et attaquant les dernières troupes allemandes déjà en défaite. Le scénario de Jean-Pierre Pécau est efficace, il n'oublie pas d'ajouter toutes les citations du général lors de moments clés. Les phases d'action lors des combats apportent du contenu au discours de Patton. Les deux dessinateurs livrent un travail de qualité pour dépeindre cette époque de guerre. Un cahier historique termine l'album pour donner davantage d'information sur le personnage. Deux autres tomes sont déjà annoncés avec Attila et Laurence d'Arabie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-maitres-de-guerre-patton/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les maîtres de guerre est une nouvelle série historique qui débute avec un premier tome autour du général Patton. Chaque tome sera un one shot pour présenter les faits d'armes des grands personnages ayant marqués l'histoire lors de grandes batailles ou de guerres. Le premier tome présente George Patton, un général charismatique de la deuxième guerre mondiale. Il a prouvé à de nombreuses reprises qu'il faut de l'audace dans la stratégie pour venir à bout des ennemis. Cet album commence en 1944, nous suivons le général avec sa compagnie de chars d'assaut en direction de Berlin et attaquant les dernières troupes allemandes déjà en défaite. Le scénario de Jean-Pierre Pécau est efficace, il n'oublie pas d'ajouter toutes les citations du général lors de moments clés. Les phases d'action lors des combats apportent du contenu au discours de Patton. Les deux dessinateurs livrent un travail de qualité pour dépeindre cette époque de guerre. Un cahier historique termine l'album pour donner davantage d'information sur le personnage. Deux autres tomes sont déjà annoncés avec Attila et Laurence d'Arabie.
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Larry B. Max en est déjà au tome 25 de ses aventures. Le pendant de Largo Winch imaginé Vrancken et Desberg continue son bonhomme de chemin. Et si logiquement les enjeux sont pas mal retombés d'un cran depuis le dernier tome qui voyait Larry subir drames sur drames, on le retrouve de nouveau mêlé malgré lui à une sombre affaire. L'occasion une nouvelle fois pour Stephen Desberg de nous brosser un portrait de notre monde cynique, sans concession et peu reluisant derrière les fausses allures de golden boy et de haute finance. Malgré la baisse de rythme évidente d'un tome de transition, les ingrédients habituels sont pourtant toujours là, charme, action, milliards et crimes... Reste à savoir désormais quelle direction va prendre Larry ?
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Voici le tome 2 qui vient conclure cette mini série de polar se déroulant au Mexique dans l'univers du crime organisé et des Narco. Notre groupe de femmes est bien décidé à obtenir vengeance, et cela les emmènera plus loin qu'elles ne l'espéraient au départ. L'action est sans temps morts, les rebondissements s'enchainent, et si les dessins sont parfois un peu sommaires et qu'ils peuvent manquer de détails, l'histoire reste facilement lisible avec plaisir. Pour du polar indépendant c'est plutôt très correct en fait, et c'est vraiment agréable que cette histoire trouve sa conclusion. On aurait peut être aimé que certains personnages et relations soient un peu plus étoffés, et la fin est rapide, mais cela permet à ces deux albums de nous présenter une histoire complète dynamique dans l'univers du crime organisé au Mexique. Parfois on n'a pas besoin de plus 🙂
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Titre de l'album : Hardcore maternity Scenariste de l'album : Marga Castano Dessinateur de l'album : Esther La Rosa Coloriste : Esther La Rosa Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Quatre amies au bord de la crise de mères tentent désespérément de trouver un équilibre entre leur vie de femme et leur vie de maman. À travers des strip hilarants et cinglants, Marga Castaño et Esther de la Rosa tentent de démystifier la maternité en abordant notamment le sentiment de culpabilité qui peut naître chez les mères qui tentent de sortir des normes établies. Si elles ne veulent pas remettre en question la maternité, elles s'interrogent sur le mystère de la maternité et cette idée de la mère parfaite, qui s'oublie en tant que femme. Au fil des strips, elles s'amusent ainsi à mettre en scène des mères-rebelles, décomplexées, qui veulent continuer à s'amuser et à prendre du plaisir. Critique : Prenez un soupçon de Sex and the city et un zest de Workin' moms, le tout enrobé d'un dessin pop art, vous aurez ainsi une petite idée du contenu de ce roman graphique au format carré. La vie de quatre quadras dans la ville de New York, avec leurs peines de coeur, leurs rencontres mais aussi et surtout leur vie de mère, dans un format court façon strip, les auteures illustrent les péripéties du quotidien avec beaucoup de véracité et d'humour. Elles dépeignent le portrait de femmes modernes en démystifiant la maternité avec un grand talent. Certains passages résonneront forcément en écho avec la vie d'un grand nombre de lectrices 😉 . Les phantasmes et autres plaisirs en tous genres ne sont pas forcément mis au placard sous prétexte d'un rôle de mère accompli. La couverture est à ce sujet parfaitement représentative de ce qui vous attend : une mère se faisant servir un verre de rouge et semblant flirter avec le serveur, délaissant la surveillance de son fils ! Des pages scindées en 4 cases, de courts chapitres avec une fin surprise et bien souvent hilarante, vous ne verrez pas passer le temps dans cet agréable moment de lecture. Le trait rappelle les images des pubs américaines des années 50, avec des lignes droites et anguleuses, un style épuré allant à l'essentiel. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hardcore-maternity/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Prenez un soupçon de Sex and the city et un zest de Workin' moms, le tout enrobé d'un dessin pop art, vous aurez ainsi une petite idée du contenu de ce roman graphique au format carré. La vie de quatre quadras dans la ville de New York, avec leurs peines de coeur, leurs rencontres mais aussi et surtout leur vie de mère, dans un format court façon strip, les auteures illustrent les péripéties du quotidien avec beaucoup de véracité et d'humour. Elles dépeignent le portrait de femmes modernes en démystifiant la maternité avec un grand talent. Certains passages résonneront forcément en écho avec la vie d'un grand nombre de lectrices 😉 . Les phantasmes et autres plaisirs en tous genres ne sont pas forcément mis au placard sous prétexte d'un rôle de mère accompli. La couverture est à ce sujet parfaitement représentative de ce qui vous attend : une mère se faisant servir un verre de rouge et semblant flirter avec le serveur, délaissant la surveillance de son fils ! Des pages scindées en 4 cases, de courts chapitres avec une fin surprise et bien souvent hilarante, vous ne verrez pas passer le temps dans cet agréable moment de lecture. Le trait rappelle les images des pubs américaines des années 50, avec des lignes droites et anguleuses, un style épuré allant à l'essentiel.
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Plusieurs versions du mythe de Tirésias existent dans la mythologie grecque, Camille Bordes s'empare ici de la version du poète latin Ovide dans ses "métamorphoses". Ainsi, le jeune Tirésias est coupable d'avoir vu Athéna prenant son bain et condamné à évoluer pendant 7 ans dans un corps de femme. L'auteure expose les différentes étapes d'acceptation conduisant Tirésias à évoluer pleinement dans ce nouveau corps aux mécanismes et fonctions tellement différentes de ceux d'un homme. Dans ce monde où dieux et humains se côtoient, il va vivre une belle histoire d'amour avec Hermès donnant lieue à l'expérience de vivre une grossesse et un accouchement ! Une formation accélérée de la féminité en 7 ans ! Le hic étant qu'au bout de ces sept années, il redevient un homme ! Aux yeux de sa fille, de ses amies, tout change et il faut réapprendre à vivre dans ce nouveau corps. Les regrets s'installent et bientôt les dieux vont intervenir derechef, le soumettant à une question existentielle mêlant Zeus et Héra son épouse. Aucune bonne réponse n'est possible tant le courroux des dieux est terrible, vous découvrirez ainsi son destin à la fois tragique mais aussi éternel 😉 Que de thématiques abordées dans ce roman graphique au dessin pastel de Camille Bordes ! Les notions de genre, d'exploration de la sexualité, le lien humain indéfectible entre mère/père et enfant, les croyances divines, tout ceci au service d'un dessin rond d'une grande finesse. Quelques éléments de décors situent les lieux où évoluent les personnages, dans une économie de détails permettant de mieux centrer l'histoire sur les protagonistes. Peu de dialogues, une grande quantité de pages sont muettes et porteuses de contemplation. Cette campagne reculée semble calme et si propice à l'apaisement et la réflexion sur soi. Une histoire à déguster avec une bonne boisson chaude 🙂 .
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- bd
- roman graphique
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(et 2 en plus)
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Titre de l'album : L'éveil de Tirésias Scenariste de l'album : Camille Bordes Dessinateur de l'album : Camille Bordes Coloriste : Camille Bordes Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Avant de devenir le plus grand devin de la Grèce Antique, Tirésias a connu diverses expériences et notamment celle de la féminité. Camille B revisite le mythe à la lumière de notre époque. Sur les flancs du mont Cyllène vit un berger du nom de Tirésias. Alors qu'il fait paître son troupeau, le jeune homme découvre une déesse qui se baigne nue dans une rivière. Tirésias ne le sait pas mais son destin est en passe d'être bouleversé. En effet, il n'est pas permis aux mortels de voir les dieux, et ces derniers, pour le "punir", le transforment en femme. Ainsi, durant sept années, Tirésias fera l'expérience de la féminité : ses joies, ses peines ; mais aussi l'amour et la maternité avant d'être à nouveau changé en homme. De cette expérience, le jeune berger tirera connaissance et sagesse... À un tel point que les Olympiens ont désormais un nouveau projet pour Tirésias : en faire le plus célèbre devin de la Grèce Antique... Pour son premier album, Camille Bordes s'empare du mythe de Tirésias. Elle le revisite avec douceur et poésie et y porte un regard résolument contemporain. Critique : Plusieurs versions du mythe de Tirésias existent dans la mythologie grecque, Camille Bordes s'empare ici de la version du poète latin Ovide dans ses "métamorphoses". Ainsi, le jeune Tirésias est coupable d'avoir vu Athéna prenant son bain et condamné à évoluer pendant 7 ans dans un corps de femme. L'auteure expose les différentes étapes d'acceptation conduisant Tirésias à évoluer pleinement dans ce nouveau corps aux mécanismes et fonctions tellement différentes de ceux d'un homme. Dans ce monde où dieux et humains se côtoient, il va vivre une belle histoire d'amour avec Hermès donnant lieue à l'expérience de vivre une grossesse et un accouchement ! Une formation accélérée de la féminité en 7 ans ! Le hic étant qu'au bout de ces sept années, il redevient un homme ! Aux yeux de sa fille, de ses amies, tout change et il faut réapprendre à vivre dans ce nouveau corps. Les regrets s'installent et bientôt les dieux vont intervenir derechef, le soumettant à une question existentielle mêlant Zeus et Héra son épouse. Aucune bonne réponse n'est possible tant le courroux des dieux est terrible, vous découvrirez ainsi son destin à la fois tragique mais aussi éternel 😉 Que de thématiques abordées dans ce roman graphique au dessin pastel de Camille Bordes ! Les notions de genre, d'exploration de la sexualité, le lien humain indéfectible entre mère/père et enfant, les croyances divines, tout ceci au service d'un dessin rond d'une grande finesse. Quelques éléments de décors situent les lieux où évoluent les personnages, dans une économie de détails permettant de mieux centrer l'histoire sur les protagonistes. Peu de dialogues, une grande quantité de pages sont muettes et porteuses de contemplation. Cette campagne reculée semble calme et si propice à l'apaisement et la réflexion sur soi. Une histoire à déguster avec une bonne boisson chaude 🙂 . Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-eveil-de-tiresias/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Xavier Dorison multiplie les événements à chacune de ses sorties et s'impose comme l'un des scénaristes les plus en vue depuis plus de 10 ans. Après son magnifique Ulysse et Cyrano (Casterman) et le final grandiose de 1629 (Glénat), il reste dans l'histoire avec un grand H en nous remémorant la situation politique de la France en 1959. Situation de crise avec la guerre d'Algérie, le rappel du Général de Gaulle, un pays en plein redressement post seconde guerre mondiale et donc un contexte délicat qui impose au président une garde rapprochée de premier ordre. Dans ce tome introductif, les auteurs nous présentent les principaux protagonistes, en l'occurrence les quatre gardes du corps ou "gorilles" comme ils se surnomment. Chacun est lié à un passé et un présent qui va venir bouleverser la grande histoire en marche. A la manière d'un Dumas, le scénariste utilise les faits historiques établis en y ajoutant un soupçon de fiction et cela fonctionne à merveille. On s'attache aux personnages, les dialogues sont savoureux, la tension palpable malgré l'apparente bonhommie du Général. Julien Telo délaisse Elric (Glénat) pour embrasser le monde réel de son trait réaliste superbe. Il nous plonge dans cette époque avec nombre de références (pubs, voitures etc...) et une précision du détail incroyable. Son découpage dynamique apporte structure et vitesse au récit, on lit le quotidien de ces 4 hommes comme un polar mêlé d'un soupçon d'espionnage. A l'heure du SAC et du SDECE dirigé par Monsieur "Francafrique" entre autres j'ai nommé Jacques Foccart, les murs ont des oreilles et les renseignements tournent à plein régime ! Un très bon premier tome qui peut gagner en épaisseur avec la suite, cette histoire étant prévue en trilogie.
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Titre de l'album : Guns & gremlins Scenariste de l'album : David Hasteda Dessinateur de l'album : Guillaume Leblanc Coloriste : Feilyn Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Fin 1944, les Corsair de l’armée américaine dominent le ciel du Pacifique et le pilote japonais Hiroyuki Hamada sait maintenant que la défaite est inéluctable. Quand la marine impériale décide d’avoir recours à des pilotes kamikazes, avec l’opération « Vent Divin », le lieutenant Hamada est tiraillé entre son devoir et son libre arbitre. Il doit se résoudre à laisser sa femme et sa fille Riko pour prendre le commandement d’une mission sans retour. Mais sur la base comme dans les airs, des créatures inquiétantes s’invitent dans le dénouement du conflit américano-japonais. Voraces et agressives, elles ont un surnom auprès des pilotes de guerre... « GREMLINS ». Critique : Héhé, amis fans de la culture pop, cet ovni est pour vous ! Les personnes nées au début des années 80 ayant vu ces deux films avec les créatures nommées Gremlins, ne peuvent ignorer une BD traitant du sujet en l'incorporant dans le conflit 39/45 du Pacifique entre américains et japonais ! Ce Pitch, il fallait l'imaginer 🙂 . Remettre à jour les gremlins déjà, puis les intégrer aux aviateurs japonais en pleine déconfiture, c'est délicieux ! Une lecture jouissive qu'il est impossible de quitter sans l'avoir finie. Vous découvrirez comment l'armée japonaise a effectué cette trouvaille aux dents acérées et si elle n'aurait pas mieux fait de la laisser de côté, tellement ces bestioles sont incontrôlables ! Mais vous apprendrez aussi des tas d'anecdotes sur l'aviation durant le conflit ainsi que ce fait avéré : les anglais ont été les premiers à prononcer ce mot "gremlins" sur les tarmacs lorsque des avaries étaient constatées sur les avions; ils mettaient ces problèmes mécaniques sur le dos de petits êtres insaisissables et maléfiques. Bref, des infos sur ce conflit mondial mais aussi et surtout une histoire tenant la route avec ce lieutenant Hamada, pilote de son état et vivant avec sa famille sur la base aérienne, qui va se retrouver malgré lui au beau milieu de ces événements en tentant de sauver les meubles... La menace sournoise des bestioles se fait attendre et promet un déluge d'hémoglobine sur terre et dans les airs 😉 . Pour illustrer cette fantastique histoire, Guillaume Leblanc nous livre des planches remarquables, on percevrait des volutes de Romain Hugault parfois dans les scènes aériennes, c'est dire le compliment ! Mais son autre atout est dans le découpage, il réalise des cases dynamiques avec des effets visuels nous donnant l'impression de regarder un dessin animé de la belle époque du Club Dorothée ! Ces gros plans sur les visages expressifs, ces yeux plissés sur fond de musique stridente, il donne un mouvement aux personnages tout bonnement remarquable. Une oeuvre (presque) animée, que vous dévorerez avec plaisir, j'en suis persuadé 😉 . Guns and gremlins.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/guns-gremlins?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Don Juan des flots - Acte 1 - L'abuseur Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Rebecca Morse Coloriste : Nicolas Vial Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Une tragi-comédie en 3 actes, avec des superhéros ! « Bon crépuscule, habitants de Flot ! » Dans la ville de Flot, îlot libertaire entouré d'océans déchaînés et peuplé de magiciens, vous pouvez faire ce que vous voulez, être qui vous souhaitez, vivre comme vous l'entendez. Les artistes, les scientifiques, les penseurs y furent un jour tout-puissants mais, les années passant, la belle utopie s'est effondrée, ne laissant qu'une cité sans foi ni loi. N'existe-t-il plus de grands esprits ? N'y a-t-il plus de héros ?On dirait bien que si. Car un justicier parcourt les rues. Un justicier pas très regardant, qui n'hésite pas à poignarder les contrevenants dans le dos et à séduire les victimes, mais un justicier tout de même, et que les gens adorent... DON JUAN ! Critique : Et hop on retrouve les auteures de Dragon & Poisons déjà chez Drakoo pour une nouvelle trilogie de fantasy centrée cette fois-ci sur une interprétation du personnage de Don Juan. Et cette entrée en matière est plutôt très réussie car si j'ai crains un petit peu au début que le style graphique soit un peu trop gentil pour la fantasy, il gagne vite en profondeur. Certes il manque encore un soupçon de régularité je trouve entre les planches notamment sur le traitement d visage de don juan, mais vraiment je pinaille, c'est plutôt réussi ET charmeur. L'histoire nous joue elle aussi le même tour pendable, elle donne l'impression de partir dans tous les sens pour nous livrer un univers riche, mais pauvre en explications, pour finalement nous amener vers une fin, et quelques réponses, qui nous tiennent plus qu'en haleine ! On a hâte d'en lire la suite et on est surpris, et ça ce n'est pas rien pour le lecteur goinfré de Fantasy que je suis. J'espère vivement que le tome 2 saura trouver son équilibre avant de nous apporter une conclusion maitrisée ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/don-juan-des-flots-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et hop on retrouve les auteures de Dragon & Poisons déjà chez Drakoo pour une nouvelle trilogie de fantasy centrée cette fois-ci sur une interprétation du personnage de Don Juan. Et cette entrée en matière est plutôt très réussie car si j'ai crains un petit peu au début que le style graphique soit un peu trop gentil pour la fantasy, il gagne vite en profondeur. Certes il manque encore un soupçon de régularité je trouve entre les planches notamment sur le traitement d visage de don juan, mais vraiment je pinaille, c'est plutôt réussi ET charmeur. L'histoire nous joue elle aussi le même tour pendable, elle donne l'impression de partir dans tous les sens pour nous livrer un univers riche, mais pauvre en explications, pour finalement nous amener vers une fin, et quelques réponses, qui nous tiennent plus qu'en haleine ! On a hâte d'en lire la suite et on est surpris, et ça ce n'est pas rien pour le lecteur goinfré de Fantasy que je suis. J'espère vivement que le tome 2 saura trouver son équilibre avant de nous apporter une conclusion maitrisée !
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Attention vous (nous) autres les hommes, cette BD documentaire risque de titiller certains comportements ou même idéaux mis en pratique dans la vie de tous les jours ! Que ce soit du domaine conscient ou inconscient, le travail de ce duo d'auteures va bousculer plus de 2000 ans d'héritage de sociétés patriarcales. Le fil rouge suit un groupe d'amis, deux hommes et une femme. Lors d'une séance d'essais de costumes, certains masques vont pour ainsi dire "tomber" et les deux compères vont découvrir un tout autre monde expliqué par leur amie. Les termes de "male gaze" , "féministe", "déconstruction", "phishing-woke" et tant d'autres vont s'inscrire peu à peu dans leur univers hérité du modèle éducatif de l'avant #metoo. Sans être (trop) donneur de leçon ou féministe à fond, le sujet amène matière à réflexion pour les lecteurs, je dis bien les lecteurs (et désolé si le pluriel en français est masculin 🙂 ) car cette nouvelle société plus égalitaire en matière de genre, ne peut fonctionner que si tout le monde s'y met, hommes et femmes compris. Des situations pratiques sont exposées avec un soupçon d'humour saupoudrant le tout, on assiste aux amourettes des deux amis et le nouveau comportement qu'ils doivent adopter. Cela donne des situations cocasses, parfois un peu jusqu'au-boutiste, mais permettant toujours de s'imaginer vivre la scène et réaliser que d'autres solutions sont possibles. Des petits tests viennent agrémenter les pages dessinées avec QCM proposant des réponses alambiquées mais pas pour tout le monde si elles sont posées là ! En 2025 je suis encore surpris que certains choix de réponses puissent apparaître, il est grand temps que les habitudes "patriarcales" changent. Pour autant et du haut de mes 46 ans, j'ai du mal avec cette vision de la féminité libre et/ou libérée des carcans de beauté, qui se laisse pousser les poils sous les aisselles et les jambes; alors que de plus en plus d'hommes font l'inverse 🙂 . Pour en avoir parlé à ma femme et ma fille, ce créneau ne les intéresse absolument pas et elles sont très loin de subir une quelconque "domination" masculine. Question de point de vue, et cette lecture n'en manque pas 😉
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Titre de l'album : Mecs in progress Scenariste de l'album : Lauraine Meyer, Noëlla Bugni-Dubois Dessinateur de l'album : Lauraine Meyer Coloriste : Lauraine Meyer Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Un guide pratique pour tous les hommes qui veulent faire avancer l'égalité des sexes et s'interroger sur le sexisme au quotidien. En quoi le féminisme qui traverse la société contemporaine concerne aussi les hommes ? Permettrait-il aux hommes une vie meilleure ? C'est ce que cherchent les personnages de cet ouvrage pratique qui permet à chacun de comprendre ce qui se joue dans la société patriarcale. Aidé de Selma, Jim et Dédé vont partir en quête des nouvelles masculinités pour construire les hommes qu'ils veulent être. Ils vont chercher à analyser les dynamiques sexistes qui se jouent à l'échelle de la société, du couple et de leurs groupes d'amis. Ils creusent et questionnent les réflexes des hommes face à un sentiment d'accusation et prennent le temps d'écouter ce que chacun a à dire sur ce sujet. Que recouvre le réflexe du "not all men" ? C'est quoi la cancel culture ? Peut-on vraiment être un homme féministe ? Avec humour et sincérité, de la déconstruction à la reconstruction, un livre pour les hommes qui veulent comprendre et se prendre en main pour devenir les acteurs du changement. Critique : Attention vous (nous) autres les hommes, cette BD documentaire risque de titiller certains comportements ou même idéaux mis en pratique dans la vie de tous les jours ! Que ce soit du domaine conscient ou inconscient, le travail de ce duo d'auteures va bousculer plus de 2000 ans d'héritage de sociétés patriarcales. Le fil rouge suit un groupe d'amis, deux hommes et une femme. Lors d'une séance d'essais de costumes, certains masques vont pour ainsi dire "tomber" et les deux compères vont découvrir un tout autre monde expliqué par leur amie. Les termes de "male gaze" , "féministe", "déconstruction", "phishing-woke" et tant d'autres vont s'inscrire peu à peu dans leur univers hérité du modèle éducatif de l'avant #metoo. Sans être (trop) donneur de leçon ou féministe à fond, le sujet amène matière à réflexion pour les lecteurs, je dis bien les lecteurs (et désolé si le pluriel en français est masculin 🙂 ) car cette nouvelle société plus égalitaire en matière de genre, ne peut fonctionner que si tout le monde s'y met, hommes et femmes compris. Des situations pratiques sont exposées avec un soupçon d'humour saupoudrant le tout, on assiste aux amourettes des deux amis et le nouveau comportement qu'ils doivent adopter. Cela donne des situations cocasses, parfois un peu jusqu'au-boutiste, mais permettant toujours de s'imaginer vivre la scène et réaliser que d'autres solutions sont possibles. Des petits tests viennent agrémenter les pages dessinées avec QCM proposant des réponses alambiquées mais pas pour tout le monde si elles sont posées là ! En 2025 je suis encore surpris que certains choix de réponses puissent apparaître, il est grand temps que les habitudes "patriarcales" changent. Pour autant et du haut de mes 46 ans, j'ai du mal avec cette vision de la féminité libre et/ou libérée des carcans de beauté, qui se laisse pousser les poils sous les aisselles et les jambes; alors que de plus en plus d'hommes font l'inverse 🙂 . Pour en avoir parlé à ma femme et ma fille, ce créneau ne les intéresse absolument pas et elles sont très loin de subir une quelconque "domination" masculine. Question de point de vue, et cette lecture n'en manque pas 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mecs-in-progress/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Gros gros gros coup de cœur que ce Mi-Mouche. Que ce soit le traitement graphique de Carole Maurel, toujours aussi expressif, la mise en page quasi parfaite qui alterne les scènes sentimentales mais aussi les scènes sportives, ou l'histoire qui réussit à être émouvante, révoltante et attendrissante... on a une excellente BD qui dépasse largement le cadre e la BD jeunesse. Le traitement du deuil, surtout parmi des jumeaux, de la sensation de manque tout autant que de la compensation de ce manque en répercutant les attentes de l'une sur l'autre, tout est bien pensé et nous semble vrai. C'est ce qui est, en y réfléchissant, peut être le plus réussi dans cet album : on ne peut en vouloir à personne. En effet, la réaction de la mère, tout comme celle Collette, qui cherche à remplacer sa sœur en oubliant de vivre sa vie, sont des réactions qui, à la lecture de la BD, nous semblent normales. Et ce coté très humain nous fait nous attacher à ces personnages comme si c'étaient des membres de notre famille... Une BD pour toute la famille... qui a mis toute la famille d'accord chez nous en tout cas !
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Titre de l'album : Mi-mouche tome 1 - Tu veux te battre ? Scenariste de l'album : Véro Cazot Dessinateur de l'album : Carole Maurel Coloriste : Carole Maurel Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Jusqu'à onze ans, Colette a vécu dans l'ombre de sa sœur Lison, la plus belle et la plus brillante des deux jumelles. Et puis Lison est morte dans un accident de voiture. Sa mère conduisait : elle a perdu un bras et sa fille préférée. Colette s'acharne à continuer la danse classique où sa sœur excellait, provoquant les sarcasmes de son ombre... Ah oui, parce que depuis la mort de sa sœur, son ombre lui parle et ne se gêne pas pour lui dire ce qu'elle pense. Et autant Colette est timorée et prudente, autant son ombre la pousse à prendre des risques et à réaliser ses rêves. Puis, un jour, le destin amène Colette dans une salle de boxe... et c'est la révélation ! Et le début des ennuis... « Mi-mouche », c'est le poids minimum pour faire des combats de boxe. C'est désormais également une série de bande dessinée d'une grande richesse, passant de la tragédie à la comédie. Avec beaucoup d'humour et - on s'en doute - énormément d'émotion. Vero Cazot et Carole Maurel nous offrent une héroïne fragile mais un personnage fort. Chétive et surprotégée, Colette a devant elle un chemin semé d'embûches (sociales et familiales) pour parvenir à réaliser son rêve : faire de la boxe ! Critique : Gros gros gros coup de cœur que ce Mi-Mouche. Que ce soit le traitement graphique de Carole Maurel, toujours aussi expressif, la mise en page quasi parfaite qui alterne les scènes sentimentales mais aussi les scènes sportives, ou l'histoire qui réussit à être émouvante, révoltante et attendrissante... on a une excellente BD qui dépasse largement le cadre e la BD jeunesse. Le traitement du deuil, surtout parmi des jumeaux, de la sensation de manque tout autant que de la compensation de ce manque en répercutant les attentes de l'une sur l'autre, tout est bien pensé et nous semble vrai. C'est ce qui est, en y réfléchissant, peut être le plus réussi dans cet album : on ne peut en vouloir à personne. En effet, la réaction de la mère, tout comme celle Collette, qui cherche à remplacer sa sœur en oubliant de vivre sa vie, sont des réactions qui, à la lecture de la BD, nous semblent normales. Et ce coté très humain nous fait nous attacher à ces personnages comme si c'étaient des membres de notre famille... Une BD pour toute la famille... qui a mis toute la famille d'accord chez nous en tout cas ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mi-mouche-tome-1-tu-veux-te-battre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle série Oxymore orientée jeunesse. Je dis bien orientée jeunesse car l'histoire se trouve avoir un côté écologique et politique intelligent qui plaira aux parents. Mais on reste quand même dans une histoire jeunesse pour le reste. En effet on retrouve une petite fille devant lutter dans un monde devenue encore plus cruel et compliqué. Un monde ou le réchauffement climatique a provoqué une inversion des pouvoirs qui a vu les anciens pays "en développements" devenir des oasis naturelles la ou les vielles métropoles ne sont plus à même de fournir de l'eau à tout le monde. Une inversion dont certains profitent allègrement. Mais cela reste quand même une belle histoire enfantine avec notre héroïne en quête de sens et d'un père, après une séparation arbitraire avec sa mère. Une héroïne qui va découvrir l'amitié et la nature, elle qui n'a toujours connu que Paris. Un mélange agréable, porté par une coloration et une mise en pages charmantes, un dessin correct avec un scenario allant un tout petit peu trop vite, cherchant peut-être à couvrir trop de sujet à la fois. Verdict dans les tomes suivants
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Titre de l'album : L'hacienda aux papillons tome 1 - L'exode Scenariste de l'album : Charlotte Girard | Jean-Marie Omont Dessinateur de l'album : Clemence Collignon Coloriste : Clemence Collignon Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : 2043, la rareté de l'eau bouleverse l'équilibre planétaire. Lupi, une jeune élève prodige de l'Opéra de Paris, est contrainte de fuir pour le Mexique, explorant ainsi ses racines, avec l'espoir inconscient de découvrir les raisons entourant la mystérieuse disparition de son père. Lupi réussira-t-elle à dépasser sa peur de l'inconnu et à se réinventer un avenir, même si incertain ? Critique : Nouvelle série Oxymore orientée jeunesse. Je dis bien orientée jeunesse car l'histoire se trouve avoir un côté écologique et politique intelligent qui plaira aux parents. Mais on reste quand même dans une histoire jeunesse pour le reste. En effet on retrouve une petite fille devant lutter dans un monde devenue encore plus cruel et compliqué. Un monde ou le réchauffement climatique a provoqué une inversion des pouvoirs qui a vu les anciens pays "en développements" devenir des oasis naturelles la ou les vielles métropoles ne sont plus à même de fournir de l'eau à tout le monde. Une inversion dont certains profitent allègrement. Mais cela reste quand même une belle histoire enfantine avec notre héroïne en quête de sens et d'un père, après une séparation arbitraire avec sa mère. Une héroïne qui va découvrir l'amitié et la nature, elle qui n'a toujours connu que Paris. Un mélange agréable, porté par une coloration et une mise en pages charmantes, un dessin correct avec un scenario allant un tout petit peu trop vite, cherchant peut-être à couvrir trop de sujet à la fois. Verdict dans les tomes suivants Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-hacienda-aux-papillons-tome-1-l-exode?ref=44 Voir la totalité de enregistrement