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Et hop on retrouve les auteures de Dragon & Poisons déjà chez Drakoo pour une nouvelle trilogie de fantasy centrée cette fois-ci sur une interprétation du personnage de Don Juan. Et cette entrée en matière est plutôt très réussie car si j'ai crains un petit peu au début que le style graphique soit un peu trop gentil pour la fantasy, il gagne vite en profondeur. Certes il manque encore un soupçon de régularité je trouve entre les planches notamment sur le traitement d visage de don juan, mais vraiment je pinaille, c'est plutôt réussi ET charmeur. L'histoire nous joue elle aussi le même tour pendable, elle donne l'impression de partir dans tous les sens pour nous livrer un univers riche, mais pauvre en explications, pour finalement nous amener vers une fin, et quelques réponses, qui nous tiennent plus qu'en haleine ! On a hâte d'en lire la suite et on est surpris, et ça ce n'est pas rien pour le lecteur goinfré de Fantasy que je suis. J'espère vivement que le tome 2 saura trouver son équilibre avant de nous apporter une conclusion maitrisée !
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Titre de l'album : Don Juan des flots - Acte 1 - L'abuseur Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Rebecca Morse Coloriste : Nicolas Vial Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Une tragi-comédie en 3 actes, avec des superhéros ! « Bon crépuscule, habitants de Flot ! » Dans la ville de Flot, îlot libertaire entouré d'océans déchaînés et peuplé de magiciens, vous pouvez faire ce que vous voulez, être qui vous souhaitez, vivre comme vous l'entendez. Les artistes, les scientifiques, les penseurs y furent un jour tout-puissants mais, les années passant, la belle utopie s'est effondrée, ne laissant qu'une cité sans foi ni loi. N'existe-t-il plus de grands esprits ? N'y a-t-il plus de héros ?On dirait bien que si. Car un justicier parcourt les rues. Un justicier pas très regardant, qui n'hésite pas à poignarder les contrevenants dans le dos et à séduire les victimes, mais un justicier tout de même, et que les gens adorent... DON JUAN ! Critique : Et hop on retrouve les auteures de Dragon & Poisons déjà chez Drakoo pour une nouvelle trilogie de fantasy centrée cette fois-ci sur une interprétation du personnage de Don Juan. Et cette entrée en matière est plutôt très réussie car si j'ai crains un petit peu au début que le style graphique soit un peu trop gentil pour la fantasy, il gagne vite en profondeur. Certes il manque encore un soupçon de régularité je trouve entre les planches notamment sur le traitement d visage de don juan, mais vraiment je pinaille, c'est plutôt réussi ET charmeur. L'histoire nous joue elle aussi le même tour pendable, elle donne l'impression de partir dans tous les sens pour nous livrer un univers riche, mais pauvre en explications, pour finalement nous amener vers une fin, et quelques réponses, qui nous tiennent plus qu'en haleine ! On a hâte d'en lire la suite et on est surpris, et ça ce n'est pas rien pour le lecteur goinfré de Fantasy que je suis. J'espère vivement que le tome 2 saura trouver son équilibre avant de nous apporter une conclusion maitrisée ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/don-juan-des-flots-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Mecs in progress Scenariste de l'album : Lauraine Meyer, Noëlla Bugni-Dubois Dessinateur de l'album : Lauraine Meyer Coloriste : Lauraine Meyer Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Un guide pratique pour tous les hommes qui veulent faire avancer l'égalité des sexes et s'interroger sur le sexisme au quotidien. En quoi le féminisme qui traverse la société contemporaine concerne aussi les hommes ? Permettrait-il aux hommes une vie meilleure ? C'est ce que cherchent les personnages de cet ouvrage pratique qui permet à chacun de comprendre ce qui se joue dans la société patriarcale. Aidé de Selma, Jim et Dédé vont partir en quête des nouvelles masculinités pour construire les hommes qu'ils veulent être. Ils vont chercher à analyser les dynamiques sexistes qui se jouent à l'échelle de la société, du couple et de leurs groupes d'amis. Ils creusent et questionnent les réflexes des hommes face à un sentiment d'accusation et prennent le temps d'écouter ce que chacun a à dire sur ce sujet. Que recouvre le réflexe du "not all men" ? C'est quoi la cancel culture ? Peut-on vraiment être un homme féministe ? Avec humour et sincérité, de la déconstruction à la reconstruction, un livre pour les hommes qui veulent comprendre et se prendre en main pour devenir les acteurs du changement. Critique : Attention vous (nous) autres les hommes, cette BD documentaire risque de titiller certains comportements ou même idéaux mis en pratique dans la vie de tous les jours ! Que ce soit du domaine conscient ou inconscient, le travail de ce duo d'auteures va bousculer plus de 2000 ans d'héritage de sociétés patriarcales. Le fil rouge suit un groupe d'amis, deux hommes et une femme. Lors d'une séance d'essais de costumes, certains masques vont pour ainsi dire "tomber" et les deux compères vont découvrir un tout autre monde expliqué par leur amie. Les termes de "male gaze" , "féministe", "déconstruction", "phishing-woke" et tant d'autres vont s'inscrire peu à peu dans leur univers hérité du modèle éducatif de l'avant #metoo. Sans être (trop) donneur de leçon ou féministe à fond, le sujet amène matière à réflexion pour les lecteurs, je dis bien les lecteurs (et désolé si le pluriel en français est masculin 🙂 ) car cette nouvelle société plus égalitaire en matière de genre, ne peut fonctionner que si tout le monde s'y met, hommes et femmes compris. Des situations pratiques sont exposées avec un soupçon d'humour saupoudrant le tout, on assiste aux amourettes des deux amis et le nouveau comportement qu'ils doivent adopter. Cela donne des situations cocasses, parfois un peu jusqu'au-boutiste, mais permettant toujours de s'imaginer vivre la scène et réaliser que d'autres solutions sont possibles. Des petits tests viennent agrémenter les pages dessinées avec QCM proposant des réponses alambiquées mais pas pour tout le monde si elles sont posées là ! En 2025 je suis encore surpris que certains choix de réponses puissent apparaître, il est grand temps que les habitudes "patriarcales" changent. Pour autant et du haut de mes 46 ans, j'ai du mal avec cette vision de la féminité libre et/ou libérée des carcans de beauté, qui se laisse pousser les poils sous les aisselles et les jambes; alors que de plus en plus d'hommes font l'inverse 🙂 . Pour en avoir parlé à ma femme et ma fille, ce créneau ne les intéresse absolument pas et elles sont très loin de subir une quelconque "domination" masculine. Question de point de vue, et cette lecture n'en manque pas 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mecs-in-progress/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Attention vous (nous) autres les hommes, cette BD documentaire risque de titiller certains comportements ou même idéaux mis en pratique dans la vie de tous les jours ! Que ce soit du domaine conscient ou inconscient, le travail de ce duo d'auteures va bousculer plus de 2000 ans d'héritage de sociétés patriarcales. Le fil rouge suit un groupe d'amis, deux hommes et une femme. Lors d'une séance d'essais de costumes, certains masques vont pour ainsi dire "tomber" et les deux compères vont découvrir un tout autre monde expliqué par leur amie. Les termes de "male gaze" , "féministe", "déconstruction", "phishing-woke" et tant d'autres vont s'inscrire peu à peu dans leur univers hérité du modèle éducatif de l'avant #metoo. Sans être (trop) donneur de leçon ou féministe à fond, le sujet amène matière à réflexion pour les lecteurs, je dis bien les lecteurs (et désolé si le pluriel en français est masculin 🙂 ) car cette nouvelle société plus égalitaire en matière de genre, ne peut fonctionner que si tout le monde s'y met, hommes et femmes compris. Des situations pratiques sont exposées avec un soupçon d'humour saupoudrant le tout, on assiste aux amourettes des deux amis et le nouveau comportement qu'ils doivent adopter. Cela donne des situations cocasses, parfois un peu jusqu'au-boutiste, mais permettant toujours de s'imaginer vivre la scène et réaliser que d'autres solutions sont possibles. Des petits tests viennent agrémenter les pages dessinées avec QCM proposant des réponses alambiquées mais pas pour tout le monde si elles sont posées là ! En 2025 je suis encore surpris que certains choix de réponses puissent apparaître, il est grand temps que les habitudes "patriarcales" changent. Pour autant et du haut de mes 46 ans, j'ai du mal avec cette vision de la féminité libre et/ou libérée des carcans de beauté, qui se laisse pousser les poils sous les aisselles et les jambes; alors que de plus en plus d'hommes font l'inverse 🙂 . Pour en avoir parlé à ma femme et ma fille, ce créneau ne les intéresse absolument pas et elles sont très loin de subir une quelconque "domination" masculine. Question de point de vue, et cette lecture n'en manque pas 😉
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Gros gros gros coup de cœur que ce Mi-Mouche. Que ce soit le traitement graphique de Carole Maurel, toujours aussi expressif, la mise en page quasi parfaite qui alterne les scènes sentimentales mais aussi les scènes sportives, ou l'histoire qui réussit à être émouvante, révoltante et attendrissante... on a une excellente BD qui dépasse largement le cadre e la BD jeunesse. Le traitement du deuil, surtout parmi des jumeaux, de la sensation de manque tout autant que de la compensation de ce manque en répercutant les attentes de l'une sur l'autre, tout est bien pensé et nous semble vrai. C'est ce qui est, en y réfléchissant, peut être le plus réussi dans cet album : on ne peut en vouloir à personne. En effet, la réaction de la mère, tout comme celle Collette, qui cherche à remplacer sa sœur en oubliant de vivre sa vie, sont des réactions qui, à la lecture de la BD, nous semblent normales. Et ce coté très humain nous fait nous attacher à ces personnages comme si c'étaient des membres de notre famille... Une BD pour toute la famille... qui a mis toute la famille d'accord chez nous en tout cas !
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Titre de l'album : Mi-mouche tome 1 - Tu veux te battre ? Scenariste de l'album : Véro Cazot Dessinateur de l'album : Carole Maurel Coloriste : Carole Maurel Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Jusqu'à onze ans, Colette a vécu dans l'ombre de sa sœur Lison, la plus belle et la plus brillante des deux jumelles. Et puis Lison est morte dans un accident de voiture. Sa mère conduisait : elle a perdu un bras et sa fille préférée. Colette s'acharne à continuer la danse classique où sa sœur excellait, provoquant les sarcasmes de son ombre... Ah oui, parce que depuis la mort de sa sœur, son ombre lui parle et ne se gêne pas pour lui dire ce qu'elle pense. Et autant Colette est timorée et prudente, autant son ombre la pousse à prendre des risques et à réaliser ses rêves. Puis, un jour, le destin amène Colette dans une salle de boxe... et c'est la révélation ! Et le début des ennuis... « Mi-mouche », c'est le poids minimum pour faire des combats de boxe. C'est désormais également une série de bande dessinée d'une grande richesse, passant de la tragédie à la comédie. Avec beaucoup d'humour et - on s'en doute - énormément d'émotion. Vero Cazot et Carole Maurel nous offrent une héroïne fragile mais un personnage fort. Chétive et surprotégée, Colette a devant elle un chemin semé d'embûches (sociales et familiales) pour parvenir à réaliser son rêve : faire de la boxe ! Critique : Gros gros gros coup de cœur que ce Mi-Mouche. Que ce soit le traitement graphique de Carole Maurel, toujours aussi expressif, la mise en page quasi parfaite qui alterne les scènes sentimentales mais aussi les scènes sportives, ou l'histoire qui réussit à être émouvante, révoltante et attendrissante... on a une excellente BD qui dépasse largement le cadre e la BD jeunesse. Le traitement du deuil, surtout parmi des jumeaux, de la sensation de manque tout autant que de la compensation de ce manque en répercutant les attentes de l'une sur l'autre, tout est bien pensé et nous semble vrai. C'est ce qui est, en y réfléchissant, peut être le plus réussi dans cet album : on ne peut en vouloir à personne. En effet, la réaction de la mère, tout comme celle Collette, qui cherche à remplacer sa sœur en oubliant de vivre sa vie, sont des réactions qui, à la lecture de la BD, nous semblent normales. Et ce coté très humain nous fait nous attacher à ces personnages comme si c'étaient des membres de notre famille... Une BD pour toute la famille... qui a mis toute la famille d'accord chez nous en tout cas ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mi-mouche-tome-1-tu-veux-te-battre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : L'hacienda aux papillons tome 1 - L'exode Scenariste de l'album : Charlotte Girard | Jean-Marie Omont Dessinateur de l'album : Clemence Collignon Coloriste : Clemence Collignon Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : 2043, la rareté de l'eau bouleverse l'équilibre planétaire. Lupi, une jeune élève prodige de l'Opéra de Paris, est contrainte de fuir pour le Mexique, explorant ainsi ses racines, avec l'espoir inconscient de découvrir les raisons entourant la mystérieuse disparition de son père. Lupi réussira-t-elle à dépasser sa peur de l'inconnu et à se réinventer un avenir, même si incertain ? Critique : Nouvelle série Oxymore orientée jeunesse. Je dis bien orientée jeunesse car l'histoire se trouve avoir un côté écologique et politique intelligent qui plaira aux parents. Mais on reste quand même dans une histoire jeunesse pour le reste. En effet on retrouve une petite fille devant lutter dans un monde devenue encore plus cruel et compliqué. Un monde ou le réchauffement climatique a provoqué une inversion des pouvoirs qui a vu les anciens pays "en développements" devenir des oasis naturelles la ou les vielles métropoles ne sont plus à même de fournir de l'eau à tout le monde. Une inversion dont certains profitent allègrement. Mais cela reste quand même une belle histoire enfantine avec notre héroïne en quête de sens et d'un père, après une séparation arbitraire avec sa mère. Une héroïne qui va découvrir l'amitié et la nature, elle qui n'a toujours connu que Paris. Un mélange agréable, porté par une coloration et une mise en pages charmantes, un dessin correct avec un scenario allant un tout petit peu trop vite, cherchant peut-être à couvrir trop de sujet à la fois. Verdict dans les tomes suivants Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-hacienda-aux-papillons-tome-1-l-exode?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle série Oxymore orientée jeunesse. Je dis bien orientée jeunesse car l'histoire se trouve avoir un côté écologique et politique intelligent qui plaira aux parents. Mais on reste quand même dans une histoire jeunesse pour le reste. En effet on retrouve une petite fille devant lutter dans un monde devenue encore plus cruel et compliqué. Un monde ou le réchauffement climatique a provoqué une inversion des pouvoirs qui a vu les anciens pays "en développements" devenir des oasis naturelles la ou les vielles métropoles ne sont plus à même de fournir de l'eau à tout le monde. Une inversion dont certains profitent allègrement. Mais cela reste quand même une belle histoire enfantine avec notre héroïne en quête de sens et d'un père, après une séparation arbitraire avec sa mère. Une héroïne qui va découvrir l'amitié et la nature, elle qui n'a toujours connu que Paris. Un mélange agréable, porté par une coloration et une mise en pages charmantes, un dessin correct avec un scenario allant un tout petit peu trop vite, cherchant peut-être à couvrir trop de sujet à la fois. Verdict dans les tomes suivants
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Titre de l'album : Empires tome 3 - La compagnie de la croix blanche Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Marco Pelliccia Coloriste : Elodie Jacquemoire Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Emprisonné depuis des années dans le bagne de Kaltë, Arun survit malgré le froid, les privations, la violence et les créatures qui hantent les sombres souterrains. Il creuse la peur au ventre, à la recherche de la plus rare et la plus précieuse des ressources de Draal : les orbes noires. Il s'efforce d'oublier son passé, rongé par la culpabilité et le désespoir, jusqu'au jour où le légendaire capitaine de la compagnie de la Croix-blanche vient lui offrir un espoir de rédemption. Alors s'ensuit une quête sanglante qui le ramènera inexorablement vers son passé. Critique : Nous poursuivons la découverte de cet univers dark fantasy avec le troisième tome consacré à la compagnie blanche. Tout commence par la découverte des personnages et notamment Arun et sa famille. Ils vivent paisiblement à l'écart de tout danger, menant une existence paisible tout en cultivant leurs terres. On perçoit assez rapidement le désir d'aventures d'Arun et son frère, aussi lorsqu'une mystérieuse troupe saccage leur logis et viole leur soeur, les deux frères seuls survivants de ce massacre, partent à la rencontre du monde animés par un profond désir de vengeance ! Mais il s'avère vaste et semé d'embûches, leurs pérégrinations vont les mener au bagne de Kaltë où leur existence prendra un tournant inattendu et bien sombre. Un drame, un parcours initiatique, un soupçon de magie noire, un désir de vengeance, vous l'avez compris on retrouve les thèmes habituels des sagas de fantasy de la mouvance actuelle. Un scénario convenu donc, avec la voix off l'accompagnant et un dessin détaillé et précis de l'artiste italien Marco Pelliccia. Son trait réaliste s'inscrit dans la lignée des tomes précédents, il est magnifié par les couleurs sublimes d'Elodie Jacquemoire. Il faut souligner une fois de plus l'excellent travail des coloristes chez Oxymore, les effets visuels sont superbes, au diapason d'une lumière aux nombreux reflets donnant de la vie au dessin. 3 tomes pour trois histoires indépendantes, deux tomes sont encore prévus, voyons où ce collectif d'auteurs nous mène ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/empires-tome-3-la-compagnie-de-la-croix-blanche/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Empires tome 3 - La compagnie de la croix blanche
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Nous poursuivons la découverte de cet univers dark fantasy avec le troisième tome consacré à la compagnie blanche. Tout commence par la découverte des personnages et notamment Arun et sa famille. Ils vivent paisiblement à l'écart de tout danger, menant une existence paisible tout en cultivant leurs terres. On perçoit assez rapidement le désir d'aventures d'Arun et son frère, aussi lorsqu'une mystérieuse troupe saccage leur logis et viole leur soeur, les deux frères seuls survivants de ce massacre, partent à la rencontre du monde animés par un profond désir de vengeance ! Mais il s'avère vaste et semé d'embûches, leurs pérégrinations vont les mener au bagne de Kaltë où leur existence prendra un tournant inattendu et bien sombre. Un drame, un parcours initiatique, un soupçon de magie noire, un désir de vengeance, vous l'avez compris on retrouve les thèmes habituels des sagas de fantasy de la mouvance actuelle. Un scénario convenu donc, avec la voix off l'accompagnant et un dessin détaillé et précis de l'artiste italien Marco Pelliccia. Son trait réaliste s'inscrit dans la lignée des tomes précédents, il est magnifié par les couleurs sublimes d'Elodie Jacquemoire. Il faut souligner une fois de plus l'excellent travail des coloristes chez Oxymore, les effets visuels sont superbes, au diapason d'une lumière aux nombreux reflets donnant de la vie au dessin. 3 tomes pour trois histoires indépendantes, deux tomes sont encore prévus, voyons où ce collectif d'auteurs nous mène !- 2 commentaires
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Titre de l'album : Titans tome 4 - Irenis Scenariste de l'album : Gihef Dessinateur de l'album : Zivorad Radivojevic Coloriste : Arif Prianto Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Irenis a vécu trois vies. La première s'acheva en mer, lorsque deux monstres entraînèrent le navire de ses parents dans les abysses. Sauvée de justesse, elle fut trahie par son cousin qui la vendit à un marchand d'esclaves. Elle vécut sa deuxième vie au service d'un notable d'Argos. Ce ne fut pas la pire des existences, mais elle n'y trouva ni liberté ni paix. Un dieu malicieux la lui arracha, la conduisant inéluctablement vers la troisième, qu'elle forgea de ses propres mains dans une forêt sombre, sous l'autorité d'un maître impitoyable. Sa métamorphose la prépara à un avenir qu'elle n'a jamais cessé de poursuivre. Les dieux avaient détruit son passé. Elle jura de changer son destin. Critique : Nouvelle aventure dans la Grèce antique avec cet ultime tome de la série Titans ! Nous suivons toujours une femme en proie avec les dieux et Titans oeuvrant dans l'ombre des humains mortels et fragiles. Tout commence donc avec Irenis qui va être confronté au deuil de proches à trois reprises, lors de cataclysmes détruisant des villes avec la présence d'un mystérieux personnage doté de pouvoirs magiques. Elle va très vite découvrir qu'il s'agit d'un dieu jouant avec les "hommes" sans aucune crainte des dommages collatéraux occasionnés. Tsunami, bestiaire marin gigantesque rappellent que l'humanité est si petite face aux pouvoirs divins. Mais Irenis ne compte pas en rester là et sa vengeance sera terrible, et dégustée froide 😉 . Elle va s'entraîner auprès d'un maître sévère et méticuleux, puis découvrir un monde inimaginable en pénétrant dans les enfers pour oser demander l'aide du titan Cronos. On ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure aux multiples rebondissements. Irenis grandit physiquement et intellectuellement au fil des pages, les drames la façonnent et décuplent son envie irrépressible de vengeance. Le passage aux enfers est particulièrement bien retranscris avec des couleurs chaudes et une belle description des différents lieux "dantesques" . Une fois de plus dans cette collection, les couleurs et effets de lumière sont superbes, ils illuminent le trait réaliste de Zvorad Radivojevic. Les auteurs ont pris des libertés avec la description des dieux, délaissant les "vieux à barbe vêtus de robes" pour des silhouettes plus menaçantes et "humaines". Les dieux sont immortels, mais ils intègrent une enveloppe charnelle humaine pour coexister et interagir auprès des mortels que nous sommes ! Clap de fin donc pour cette petite saga mythologique chapeautée par JL Istin et Sébastien Grenier. Un choix éditorial surprenant mais gageons qu'ils ont d'autres projets en vue avec le jeune éditeur Oxymore ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/titans-tome-4-irenis/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Nouvelle aventure dans la Grèce antique avec cet ultime tome de la série Titans ! Nous suivons toujours une femme en proie avec les dieux et Titans oeuvrant dans l'ombre des humains mortels et fragiles. Tout commence donc avec Irenis qui va être confronté au deuil de proches à trois reprises, lors de cataclysmes détruisant des villes avec la présence d'un mystérieux personnage doté de pouvoirs magiques. Elle va très vite découvrir qu'il s'agit d'un dieu jouant avec les "hommes" sans aucune crainte des dommages collatéraux occasionnés. Tsunami, bestiaire marin gigantesque rappellent que l'humanité est si petite face aux pouvoirs divins. Mais Irenis ne compte pas en rester là et sa vengeance sera terrible, et dégustée froide 😉 . Elle va s'entraîner auprès d'un maître sévère et méticuleux, puis découvrir un monde inimaginable en pénétrant dans les enfers pour oser demander l'aide du titan Cronos. On ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure aux multiples rebondissements. Irenis grandit physiquement et intellectuellement au fil des pages, les drames la façonnent et décuplent son envie irrépressible de vengeance. Le passage aux enfers est particulièrement bien retranscris avec des couleurs chaudes et une belle description des différents lieux "dantesques" . Une fois de plus dans cette collection, les couleurs et effets de lumière sont superbes, ils illuminent le trait réaliste de Zvorad Radivojevic. Les auteurs ont pris des libertés avec la description des dieux, délaissant les "vieux à barbe vêtus de robes" pour des silhouettes plus menaçantes et "humaines". Les dieux sont immortels, mais ils intègrent une enveloppe charnelle humaine pour coexister et interagir auprès des mortels que nous sommes ! Clap de fin donc pour cette petite saga mythologique chapeautée par JL Istin et Sébastien Grenier. Un choix éditorial surprenant mais gageons qu'ils ont d'autres projets en vue avec le jeune éditeur Oxymore !
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Comme souvent avec ces adaptations de dessins animés, je ne connais absolument pas la source première… donc je ne jugerais pas donc pas l'adaptation mais bien la BD d'aventure animalière jeunesse. Pour tout vous résumer : ma fille de 10 ans a trouvé ça bien même si un peu rapidement lu. C'est ce qui se dégage de cette lecture : Une aventure pour les petits lecteurs. On est ici sur une bd qui plaira aux jeunes, amateurs du dessin animés ou non. Tout est fait pour plaire dans cette histoire : des animaux tous gentils entre eux, une aventure trépidante mais ne mettant en jeu que les fontaines du jardin, les clichés des animaux respectés pour des blagues simples mais efficace et un côté éducatif présent mais pas pénible. Porté par un dessin simple, très orienté télé, et des couleurs lumineuses, cette BD ravira donc les parents (pour leurs enfants) autant que les jeunes enfants eux mêmes.
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Titre de l'album : Belfort et Lupin tome 1 - SOS carpe diem Scenariste de l'album : Lesdeuxpareilles Dessinateur de l'album : T. J. Stehly Coloriste : T. J. Stehly Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Encore une journée agitée à Versailles ! Le roi attend la visite de l'ambassadeur du chah de Perse et il a bien l'intention d'émerveiller son invité avec le spectacle des fontaines des jardins du château. Mais près des bassins, c'est la panique. Il n'y a plus d'eau ! Belfort et son compagnon Lupin sont très inquiets pour leurs amis, les carpes Antras et Diem, dont les œufs doivent bientôt éclore. Ils appellent donc Gazette, la petite souris, à la rescousse. Cette dernière va leur dévoiler les secrets de l'apprivoisement en eau à Versailles. Mais le temps presse ! L'eau continue de baisser et toute la famille de carpes est en danger ! Heureusement, Belfort et Lupin vont pouvoir compter sur tous les animaux de la ménagerie pour les aider. Un dossier pédagogique sur les fontaines du château de Versailles complète cette aventure déjantée de Belfort et Lupin. [Album labellisé château de Versailles] La série animée Belfort et Lupin est quant à elle disponible sur la plateforme Okoo et sur France 4. Critique : Comme souvent avec ces adaptations de dessins animés, je ne connais absolument pas la source première… donc je ne jugerais pas donc pas l'adaptation mais bien la BD d'aventure animalière jeunesse. Pour tout vous résumer : ma fille de 10 ans a trouvé ça bien même si un peu rapidement lu. C'est ce qui se dégage de cette lecture : Une aventure pour les petits lecteurs. On est ici sur une bd qui plaira aux jeunes, amateurs du dessin animés ou non. Tout est fait pour plaire dans cette histoire : des animaux tous gentils entre eux, une aventure trépidante mais ne mettant en jeu que les fontaines du jardin, les clichés des animaux respectés pour des blagues simples mais efficace et un côté éducatif présent mais pas pénible. Porté par un dessin simple, très orienté télé, et des couleurs lumineuses, cette BD ravira donc les parents (pour leurs enfants) autant que les jeunes enfants eux mêmes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/belfort-et-lupin-tome-1-sos-carpe-diem?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Lune de miel tome 2 - Le secret de Coatlicue Scenariste de l'album : Bastien Vivès Dessinateur de l'album : Bastien Vivès Coloriste : Brigitte Findakly Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Sophie et Quentin n'ont décidément pas de chance avec leurs vacances ! Dérouté en raison d'une météo hostile, leur vol pour l'Amérique centrale se pose dans un petit aérodrome secondaire. Pour couronner le tout, Sophie a contracté avant de partir la gastro des enfants. En essayant de rejoindre la capitale en voiture de location, notre couple d'aventuriers s'embourbe en pleine jungle, au coeur d'un conflit entre orpailleurs et flics corrompus... Un rythme effréné pour cette nouvelle série qui rappelle les films d'action familiaux des années 1980 et 1990 : À la poursuite du diamant vert, Crocodile Dundee ou True Lies. Critique : Déjà le second tome pour Sophie et Quentin, notre couple d'aventuriers malgré eux ! Après les îles grecques, leur voyage les mène cette fois en Amérique centrale et sans les enfants ! Enfin du repos, car chacun sait que des vacances avec les enfants, ne sont pas de vraies vacances 😉 Sauf que, notre couple n'est décidément pas verni en matière de "séances farnientes". En effet, durant le vol, une fulgurante gastro-entérite s'en prend à Sophie, cadeau hérité des enfants juste avant de partir ! A ceci s'ajoute une météo catastrophique ayant pour conséquence le détour de leur vol vers l'aéroport le plus proche. Sous une pluie diluvienne, Quentin loue une voiture et s'enfonce dans la jungle... De biens curieuses rencontres les attendent, avec un couple en cavale, un trésor pré-colombien et cette satanée gastro qui se "partage" ! Une fois de plus, ils vont pouvoir compter sur leur complémentarité pour se sortir de ce guêpier. Bastien Vivès s'amuse à bousculer les codes de l'aventure, il use de culture pop avec de nombreuses références cinématographiques, puis les met au goût du jour en y incorporant une dose d'humour bienvenue. Cela donne une histoire légèrement convenue, à la fin attendue, mais on garde quand même le sel de ces films à tandem des années 90 avec de nombreuses péripéties et l'impression d'avoir passé un bon moment. Son trait dépeint une jungle hostile, boueuse sous des tombereaux d'averses, il réalise un travail soigné avec de multiples détails en arrière plan. Si vous avez apprécié le premier tome, ce changement de décors vous plaira, à noter l'humour bien plus présent avec quelques scènes cocasses, gastro oblige 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lune-de-miel-le-secret-de-coatlicue/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Déjà le second tome pour Sophie et Quentin, notre couple d'aventuriers malgré eux ! Après les îles grecques, leur voyage les mène cette fois en Amérique centrale et sans les enfants ! Enfin du repos, car chacun sait que des vacances avec les enfants, ne sont pas de vraies vacances 😉 Sauf que, notre couple n'est décidément pas verni en matière de "séances farnientes". En effet, durant le vol, une fulgurante gastro-entérite s'en prend à Sophie, cadeau hérité des enfants juste avant de partir ! A ceci s'ajoute une météo catastrophique ayant pour conséquence le détour de leur vol vers l'aéroport le plus proche. Sous une pluie diluvienne, Quentin loue une voiture et s'enfonce dans la jungle... De biens curieuses rencontres les attendent, avec un couple en cavale, un trésor pré-colombien et cette satanée gastro qui se "partage" ! Une fois de plus, ils vont pouvoir compter sur leur complémentarité pour se sortir de ce guêpier. Bastien Vivès s'amuse à bousculer les codes de l'aventure, il use de culture pop avec de nombreuses références cinématographiques, puis les met au goût du jour en y incorporant une dose d'humour bienvenue. Cela donne une histoire légèrement convenue, à la fin attendue, mais on garde quand même le sel de ces films à tandem des années 90 avec de nombreuses péripéties et l'impression d'avoir passé un bon moment. Son trait dépeint une jungle hostile, boueuse sous des tombereaux d'averses, il réalise un travail soigné avec de multiples détails en arrière plan. Si vous avez apprécié le premier tome, ce changement de décors vous plaira, à noter l'humour bien plus présent avec quelques scènes cocasses, gastro oblige 😉
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Titre de l'album : Kilomètre zéro - Le chemin du bonheur Scenariste de l'album : Maud Ankaoua, Mathilde Ducrest Dessinateur de l'album : Mathilde Ducrest Coloriste : Mathilde Ducrest Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Maëlle, célibataire et brillante directrice financière d'une start-up en pleine expansion, ne vit que pour son travail. Quand sa meilleure amie lui demande un service qu'elle ne peut refuser, son quotidien bascule et, contre toute attente, elle part pour le Népal, en quête d'une mystérieuse méthode de guérison. L'ascension des Annapurnas sera le début d'un voyage initiatique qui s'avèrera riche d'enseignements, de rencontres marquantes et bouleversera en profondeur la vie de Maëlle. Mathilde Ducrest magnifie, par sa maîtrise de la narration dessinée, Kilomètre zéro, le roman best-seller de Maud Ankaoua. Critique : J'ai découvert Mathilde Ducrest avec son étonnant Fragile (Casterman), oeuvre en solo intéressante mais non dénuée de défauts; cette fois elle s'associe avec la romancière Maud Ankaoua pour une adaptation littéraire marquante ! En effet ce best seller aux plus de 2 millions de lecteurs se voit magnifié par le trait doux et aux couleurs incroyables de la talentueuse dessinatrice ! Ce chemin initiatique par Maëlle, qui n'est absolument pas disposée à le faire de prime abord, va prendre des voies oniriques et spirituelles sur les contreforts de l'Himalaya. Quel autre paysage peut initier autant de contemplation que cette chaine de montagnes vertigineuses laissant entrevoir des couchers de soleil magnifiques ! On se laisse porter avec cette jeune femme, citadine et investie dans son travail à corps perdu, dans cette randonnée en compagnie d'un sherpa philosophe et terriblement opiniâtre ! Chaque avancée se fait au son des réflexions pleines de sens de Shanti le guide, il illumine de sa sagesse les idées noires de Maëlle et lui fait découvrir un monde totalement inconnu. A l'image des splendides paysages traversés, il l'embarque sur une voie de remise en confiance et de bonheur, on ne peut plus salutaire. Et le lecteur peut ainsi prendre part à ce chemin initiatique et se recréer à son tour. On réalise ainsi que l'on a l'art de se compliquer la vie pour si peu ! Le sous-titre " Le chemin du bonheur" prend tout son sens. Il est parfois nécessaire de relire les réflexions et autres pistes données pour accéder à cette voie, mais quel plaisir ensuite de réaliser qu'il est possible de voir la vie "autrement" ! La dessinatrice immerge le lecteur avec ses couleurs, agissant tel un kaléidoscope sur certaines planches. De l'acidulé, de la chaleur, des gros plans microscopiques rendant le dessin organique, chaque "voie" est illustrée par des planches oniriques et intrigantes. Marchez aux côtés de Maëlle dans l'Annapurna et contemplez ces paysages somptueux, qui sait, vous pourriez y voir votre reflet 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kilometre-zero-le-chemin-du-bonheur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Alalala c'est dommage.... dommage parce qu'en voulant en ajouter un peu trop ce récit rate le coup de cœur. En effet, la partie sur les enfants n'était pas nécessaire. Enfin, on aurait pu en parler, mais sans y consacrer des pages. Surtout que ces pages prennent des pages qui auraient surement été mieux ailleurs, permettant, par exemple, d'aller un peu moins vite sur le coup de foudre par exemple. Et encore plus car cette histoire parallèle n'a pas suffisamment de place pour être développée comme il faut. Ce qui est dommage, c'est que le reste se suffisait amplement. La découverte de l'amour véritable, peu importe la différence d'age, et l'acceptation de son homosexualité refoulée par des années où c'était tabou d'en parler, sont des sujets suffisamment importants et suffisamment bien traités pour remplir l'album. Durant tout l'album, on est attendri par cet homme tiraillé entre ses envies profondes et ce qu'une vie de formatage du parfait père et mari lui ont appris. On aurait très bien pu prendre plus de temps sur cette acceptation, sans forcément faire intervenir les enfants, grands et ayant fait leurs vies de leurs côtés. Dommage...
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Titre de l'album : Les oies cendrées Scenariste de l'album : Cyril Legrais Dessinateur de l'album : Alice Vdm Coloriste : Alice Vdm Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Depuis qu'il vit seul dans sa propriété suédoise, Arthur attend la mort en peignant le lac qu'il voit à travers la fenêtre de son atelier. Quand Gabriel, de 20 ans son cadet, vient camper pour la nuit sur son terrain, il s'efforce d'éconduire ce galeriste parisien qui insiste pour exposer son travail. Une fascination indomptable pousse pourtant Arthur à faire une place de plus en plus grande à cet épicurien qui réveille en lui des désirs retenus. Au point de s'abandonner à lui dans son atelier. Pendant quelques semaines, Arthur vit avec Gabriel un amour charnel, une seconde jeunesse. Mais à la veille de l'inévitable départ de son amant, il se retrouve confronté au dilemme de sa vie : refermer la parenthèse ou l'ouvrir pour de bon. Un récit tendre, optimiste et drôle sur les désirs inassouvis, raconté par deux jeunes auteurs lauréats du prix Raymond Leblanc 2022, présidé par Arthur de Pins. Critique : Alalala c'est dommage.... dommage parce qu'en voulant en ajouter un peu trop ce récit rate le coup de cœur. En effet, la partie sur les enfants n'était pas nécessaire. Enfin, on aurait pu en parler, mais sans y consacrer des pages. Surtout que ces pages prennent des pages qui auraient surement été mieux ailleurs, permettant, par exemple, d'aller un peu moins vite sur le coup de foudre par exemple. Et encore plus car cette histoire parallèle n'a pas suffisamment de place pour être développée comme il faut. Ce qui est dommage, c'est que le reste se suffisait amplement. La découverte de l'amour véritable, peu importe la différence d'age, et l'acceptation de son homosexualité refoulée par des années où c'était tabou d'en parler, sont des sujets suffisamment importants et suffisamment bien traités pour remplir l'album. Durant tout l'album, on est attendri par cet homme tiraillé entre ses envies profondes et ce qu'une vie de formatage du parfait père et mari lui ont appris. On aurait très bien pu prendre plus de temps sur cette acceptation, sans forcément faire intervenir les enfants, grands et ayant fait leurs vies de leurs côtés. Dommage... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-oies-cendrees?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Neoforest tome 2 (fin) Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Philippe Scoffoni Coloriste : Philippe Scoffoni Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Trois personnages, trois destins et trois sentiers différents : voyage initiatique pour Blanche ; piège et intrigue de palais pour le comte Cocto, père de Blanche ; chemin de la rédemption pour Greem. Le tout se jouera dans une seule histoire et dans un lieu unique : NeoForest, la Grande Forêt Centrale, au temps du NeoFéodalisme, quand les hommes maîtrisent la génétique, avec tous les problèmes et les drames que cette technologie peut engendrer. Critique : Suite et fin de l'aventure d'anticipation moyenâgeuse de Fred Duval. Et une fin... Qui a un léger gout de "ça n'a pas forcément marcher comme il faut". En effet, si Fred Duval nous livre bien la fin de son histoire, la fin du tome semble être,elle , un peu précipitée. La première partie est très bien gérée, prenant même le temps d'un "rappel" pour ceux qui aurait eu la flemme de relire le premier tome. Elle nous livre aussi bien la suite de l'aventure que le background de Greem, qui va de pair avec l'histoire des royaumes. On se passionne donc autant des retournements de situations qui accablent Blanche que des récits des années précédentes. La seule problématique est... la fin. Je n'aime pas "divulgâcher" mais la fin nous livre une scène globale qui impact tout le monde, mais dont on ne traite malheureusement presque aucune répercussion. On va tellement à l'essentiel qu'on a une impression qu'il nous reste plein de questions sans réponse. C'est un peu dommage car l'univers était bien en place et permettait encore bien des développements. Enfin, ce NeoForest restera quand même un bon dytique graphiquement très réussi dans un univers radicalement innovant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/neoforest-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'ai découvert Mathilde Ducrest avec son étonnant Fragile (Casterman), oeuvre en solo intéressante mais non dénuée de défauts; cette fois elle s'associe avec la romancière Maud Ankaoua pour une adaptation littéraire marquante ! En effet ce best seller aux plus de 2 millions de lecteurs se voit magnifié par le trait doux et aux couleurs incroyables de la talentueuse dessinatrice ! Ce chemin initiatique par Maëlle, qui n'est absolument pas disposée à le faire de prime abord, va prendre des voies oniriques et spirituelles sur les contreforts de l'Himalaya. Quel autre paysage peut initier autant de contemplation que cette chaine de montagnes vertigineuses laissant entrevoir des couchers de soleil magnifiques ! On se laisse porter avec cette jeune femme, citadine et investie dans son travail à corps perdu, dans cette randonnée en compagnie d'un sherpa philosophe et terriblement opiniâtre ! Chaque avancée se fait au son des réflexions pleines de sens de Shanti le guide, il illumine de sa sagesse les idées noires de Maëlle et lui fait découvrir un monde totalement inconnu. A l'image des splendides paysages traversés, il l'embarque sur une voie de remise en confiance et de bonheur, on ne peut plus salutaire. Et le lecteur peut ainsi prendre part à ce chemin initiatique et se recréer à son tour. On réalise ainsi que l'on a l'art de se compliquer la vie pour si peu ! Le sous-titre " Le chemin du bonheur" prend tout son sens. Il est parfois nécessaire de relire les réflexions et autres pistes données pour accéder à cette voie, mais quel plaisir ensuite de réaliser qu'il est possible de voir la vie "autrement" ! La dessinatrice immerge le lecteur avec ses couleurs, agissant tel un kaléidoscope sur certaines planches. De l'acidulé, de la chaleur, des gros plans microscopiques rendant le dessin organique, chaque "voie" est illustrée par des planches oniriques et intrigantes. Marchez aux côtés de Maëlle dans l'Annapurna et contemplez ces paysages somptueux, qui sait, vous pourriez y voir votre reflet 😉 .
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Titre de l'album : Un père Scenariste de l'album : JeanLouis Tripp Dessinateur de l'album : JeanLouis Tripp Coloriste : JeanLouis Tripp Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Longtemps resté enfant unique, JeanLouis reçoit dans ses premières années l'affection exclusive de son jeune père. Mais avec la naissance de ses frère et soeur, cet âge d'or se termine, et ses parents se déchirent bientôt en d'incessants conflits. Ce climat de tension, qui exacerbe le désir d'indépendance du fils aîné, va influencer ses choix de vie. Dans cette nouvelle introspection, JeanLouis Tripp tente de comprendre le fossé qui s'est peu à peu creusé entre son paternel et lui, malgré l'affection profonde qui les relie à jamais. Critique : Après Antoine de Caunes et son formidable Il déserte (paru chez Dargaud ) centré sur sa relation père/fils, JeanLouis Tripp se lance aussi dans le grand bain familial avec cette oeuvre profondément personnelle ! Il dépeint sa vie comme un roman, son grand talent rend des situations d'enfance anodine comme des moments incroyables et fondateurs. Une période que nous avons tous connus, du moins pour les ainés 😉 , l'arrivée donc d'une petite soeur ou petit frère bouleversant la cellule familiale et son organisation bien établie, mais aussi l'école, les conneries, les mensonges aux parents, les sorties avec les amis(ies), les customisations du vélo avec l'épingle à linge et le carton sur la roue arrière pour imiter le bruit d'une mobylette, mais aussi les peines de coeur, les deuils et les vacances, bref tout ce qui nous construit et nous prépare à l'âge adulte. On se retrouve beaucoup dans cet imposant roman graphique, il y a un peu de nous dans ses pages et on s'y plonge avidement pour savoir où l'auteur veut nous mener. Vos émotions vont naviguer du rire aux larmes, tout est marqué du sceau de la sincérité dans ces pages ! En tant que grand fan de la saga Magasin général (Casterman), j'ai été ravi de retrouver le dessin de JeanLouis Tripp, ses gros nez, ses tronches marquantes, des visages expressifs aux traits grossiers et exagérés, qui tranchent avec des arrières-plans précis et confondant de réalisme, à l'image de la fameuse 404 Peugeot qui pourrait remémorer des souvenirs 😉 . Tout est beau dans ce livre, à faire lire absolument à tous vos proches. Le seul bémol s'il en est, tient à son histoire justement, qui une fois lue ne se prête peu à une relecture, du moins immédiate. Il n'est pas dit en revanche que dans 6 mois ou un an, vous n'ayez pas envie de reprendre un bain de famille à un autre moment de votre vie, vous pourriez y trouver autre chose, qui sait ?? 😉 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-pere/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après Antoine de Caunes et son formidable Il déserte (paru chez Dargaud ) centré sur sa relation père/fils, JeanLouis Tripp se lance aussi dans le grand bain familial avec cette oeuvre profondément personnelle ! Il dépeint sa vie comme un roman, son grand talent rend des situations d'enfance anodine comme des moments incroyables et fondateurs. Une période que nous avons tous connus, du moins pour les ainés 😉 , l'arrivée donc d'une petite soeur ou petit frère bouleversant la cellule familiale et son organisation bien établie, mais aussi l'école, les conneries, les mensonges aux parents, les sorties avec les amis(ies), les customisations du vélo avec l'épingle à linge et le carton sur la roue arrière pour imiter le bruit d'une mobylette, mais aussi les peines de coeur, les deuils et les vacances, bref tout ce qui nous construit et nous prépare à l'âge adulte. On se retrouve beaucoup dans cet imposant roman graphique, il y a un peu de nous dans ses pages et on s'y plonge avidement pour savoir où l'auteur veut nous mener. Vos émotions vont naviguer du rire aux larmes, tout est marqué du sceau de la sincérité dans ces pages ! En tant que grand fan de la saga Magasin général (Casterman), j'ai été ravi de retrouver le dessin de JeanLouis Tripp, ses gros nez, ses tronches marquantes, des visages expressifs aux traits grossiers et exagérés, qui tranchent avec des arrières-plans précis et confondant de réalisme, à l'image de la fameuse 404 Peugeot qui pourrait remémorer des souvenirs 😉 . Tout est beau dans ce livre, à faire lire absolument à tous vos proches. Le seul bémol s'il en est, tient à son histoire justement, qui une fois lue ne se prête peu à une relecture, du moins immédiate. Il n'est pas dit en revanche que dans 6 mois ou un an, vous n'ayez pas envie de reprendre un bain de famille à un autre moment de votre vie, vous pourriez y trouver autre chose, qui sait ?? 😉
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Titre de l'album : Remington 1885 Scenariste de l'album : Josep Maria Polls Dessinateur de l'album : Sagar Coloriste : Sagar Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Arizona, mai 1885. Frederic Remington, alors jeune illustrateur inconnu, rejoint Fort Grant, non loin de la frontière mexicaine. Il rêve de montrer au monde cet « Ouest sauvage » et de placer ses illustrations dans la très prestigieuse revue Harper's Weekly. Avide de capturer des moments authentiques et privilégiés avec ses crayons, il saisit l'occasion d'accompagner un détachement de cavalerie sur les traces de Geronimo, l'insaisissable chef indien. Mais, pris dans une tempête de sable, le dessinateur est capturé par un groupe d'Apaches conduit par Geronimo lui-même. Par l'intermédiaire de Maria, une jeune Indienne qui parle anglais, Remington apprend que sa vie ne tient qu'à un fil : Geronimo veut que Remington peigne son portrait... S'appuyant sur des faits historiques, Josep Maria Polls et Sagar imaginent une rencontre légendaire qui aurait mis Remington, l'un des illustrateurs les plus populaires de l'Ouest américain, dont les images iconiques ont inspiré des générations de dessinateurs - y compris Jean Giraud pour Blueberry -, en présence du mythique Geronimo, qui fut le dernier grand chef apache à se battre contre les États-Unis et le Mexique. Critique : Les westerns sont à la mode. On en voit beaucoup en BD comme dans le comics. Alors quand ce "Remington 1885" est sorti je me suis dit : un de plus. Mais en fait pas temps que cela. Car ce Remington n'a rien à voir avec la carabine du même nom. C'est le nom du dessinateur qui a parcouru le Far West pour essayer d'immortaliser la fin du Far West et l'arrivée de la modernité. On se retrouve donc avec un western qui nous parle... de la fin des westerns. Un western qui parle autant de la capture de Geronimo que du traitement des indiens, parqués dans des camps indignes et sans la moindre ressource. Le découpage du récit est très bien pensé. Entre une voix off issue du carnet de notes de Remington qui nous livre son réel ressenti et la traque de Geronimo par les Tuniques bleues autant que les Mexicains, on alterne intelligemment les scènes d'actions et les réflexions sur un monde en plein changement irréversible. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/remington-1885/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les reines de sang - Agrippine tome 1 - Sang céleste Scenariste de l'album : Luca Blengino Dessinateur de l'album : Roberto Ali Coloriste : Roberto Ali Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En l'an 19 la mort d'Auguste a plongé Rome dans le chaos. Deux factions se disputent le pouvoir. D'un côté le préfet Séjan, de l'autre la Gens Iulia, un clan dont fait partie la jeune Agrippine Mineure qui baigne dans les complots politiques décimant sa famille. Mariée de force à un homme qui la répugne, la jeune femme attend patiemment son heure pour abattre sa fureur sur Rome. Critique : Le rythme de parution des albums de la saga des reines de sang est régulier avec le premier tome de la trilogie autour d'Agrippine Mineure, descendante directe de César, le premier empereur romain. Elle est également la sœur ainée de Gaius Germanicus alias Caligula qui n'apprécie pas ce surnom pendant qu'il prend le pouvoir à la mort de Tibère. Ce premier tome pose le décor de la série à venir avec les éléments clés de la politique de l'époque ou deux grandes familles s'affrontent pour le pouvoir la Gens Iulia et la Gens Claudia, les convoitises et trahisons sont au centre des personnes au pouvoir de Rome. On suit la jeunesse d'Agrippine en compagnie de ses autres frères et surtout des faits d'armes de son père apprécié du peuple et souvent vainqueur dans les conflits. Les dessins de Roberto Ali sont de qualité pour dépeindre la rome antique. Les visages des personnes semblent avoir des traits trop exagérés surtout pour le genre historique. Les lecteurs amateurs de la série trouveront leur compte avec cette nouvelle reine de sang au fort caractère qui défit les hommes dès sont plus jeune âge. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-agrippine-tome-1-sang-celeste/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement