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Titre de l'album : Lotus jumeaux Scenariste de l'album : Xiaoyu Dessinateur de l'album : Xiaoyu Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Fan un jeune Chinois a perdu sa femme tuée dans un bombardement japonais en 1937, il a construit un extraordinaire automate qui remplace sa femme à l'opéra. La Chine est en guerre, les enfants orphelins tentent de survivre dans la délinquance... Leur chemin croise celui de ce génial inventeur amoureux. Critique : L'éditeur Mosquito poursuit sa collaboration avec le (très) talentueux auteur chinois Xiaoyu, après La vengeance de Masheng et Le temple flottant, voici sa dernière production : Lotus jumeaux. Il s'agit d'un imposant roman graphique de plus de 300 pages dans un subtil noir et blanc teinté de notes grises avec un trait aussi fin que de la soie chinoise ! Tout commence en 1937 avec le bombardement d'un bateau rempli de réfugiés chinois fuyant l'oppression japonaise. On ne sait pas encore qui est mêlé à cette tragédie que très vite l'auteur nous fait rencontrer une troupe d'enfants perdus, vivant dans la rue pour la plupart et tentant de survivre dans une ville dévastée. Trafics en tous genres, art de la débrouille et de nombreuses rixes sont au menu de ces jeunes déboussolés. Au cours d'une des nombreuses représentations théâtrales locales, ils vont faire la rencontre de Fan un des survivants du bombardement du bateau, et son automate qui passionne les foules. Militaires japonais, résistants chinois, civils, mafia locale, américains et bien-sûr nos enfants de la rue, tout ce petit monde va se retrouver lié par cette pièce de théâtre si intrigante. D'autant que le folklore chinois et ses croyances magiques vient se mêler à ce bouillon de culture ! C'est assez brillant car l'histoire est vraiment prenante et distille les révélations au fil des pages en ménageant le suspens. Le mythe de la création, les avancées scientifiques, le racisme et la domination de l'homme par l'homme, Xiaoyu aborde de nombreuses thématiques dans ce récit, mais la principale reste l'amour avec un grand A et jusqu'où nous pousse t'il ! De nombreuses surprises vous attendent dans cette formidable aventure teintée de magie, au dessin remarquable, à l'image de cette magnifique couverture. Une très belle édition qui aura une place de choix dans votre bibliothèque 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lotus-jumeaux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- bd
- roman graphique
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L'éditeur Mosquito poursuit sa collaboration avec le (très) talentueux auteur chinois Xiaoyu, après La vengeance de Masheng et Le temple flottant, voici sa dernière production : Lotus jumeaux. Il s'agit d'un imposant roman graphique de plus de 300 pages dans un subtil noir et blanc teinté de notes grises avec un trait aussi fin que de la soie chinoise ! Tout commence en 1937 avec le bombardement d'un bateau rempli de réfugiés chinois fuyant l'oppression japonaise. On ne sait pas encore qui est mêlé à cette tragédie que très vite l'auteur nous fait rencontrer une troupe d'enfants perdus, vivant dans la rue pour la plupart et tentant de survivre dans une ville dévastée. Trafics en tous genres, art de la débrouille et de nombreuses rixes sont au menu de ces jeunes déboussolés. Au cours d'une des nombreuses représentations théâtrales locales, ils vont faire la rencontre de Fan un des survivants du bombardement du bateau, et son automate qui passionne les foules. Militaires japonais, résistants chinois, civils, mafia locale, américains et bien-sûr nos enfants de la rue, tout ce petit monde va se retrouver lié par cette pièce de théâtre si intrigante. D'autant que le folklore chinois et ses croyances magiques vient se mêler à ce bouillon de culture ! C'est assez brillant car l'histoire est vraiment prenante et distille les révélations au fil des pages en ménageant le suspens. Le mythe de la création, les avancées scientifiques, le racisme et la domination de l'homme par l'homme, Xiaoyu aborde de nombreuses thématiques dans ce récit, mais la principale reste l'amour avec un grand A et jusqu'où nous pousse t'il ! De nombreuses surprises vous attendent dans cette formidable aventure teintée de magie, au dessin remarquable, à l'image de cette magnifique couverture. Une très belle édition qui aura une place de choix dans votre bibliothèque 🙂
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Pour tous les fans de Romain Hugault (dont je fais partie), la sortie d'un nouvel album est un évènement. Il faut dire que si vous aimez l'aviation et les femmes pulpeuses et de caractère, il est le dessinateur qu'il vous faut lire. Autant vous dire que quand il s'attaque à ce monstre de notre culture collective qu'est le tomcat, mythique avion de combat moderne s'il en est, on l'attend au tournant. Malheureusement j'ai trouvé ce tome trop documentaire, et finalement, même si le destin de la première femme pilote de chasse américaine est passionnant, c'est trop court et trop peu romancé pour ne pas être lu en coup de vent. Certes, les pages de Romain Hugault sont sublimes, mais si en plus vous ajoutez que dans la guerre aérienne moderne, les gun fight ne sont plus au coeur du sujet, vous obtiendrez un tout qui manque un peu d'intensité dramatique et d'enjeux. Et comme en plus le sujet est sérieux, ne comptez pas sur une scène frivole pour rehausser votre intérêt. Alors oui ce Tomcat est un bel objet, une belle bd que vous ne pourrez pas vous empêcher de lire une fois avec avidité, mais il sera je crois malheureusement vite oublié, et ne pèsera en tous cas pas bien lourd dans la bibliographie de Romain Hugault face au Grand Duc ou au Pilote à l'Edelweiss.
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Titre de l'album : Tomcat Scenariste de l'album : Anastasia Heinzl Dessinateur de l'album : Romain Hugault Coloriste : Romain Hugault Editeur de l'album : Paquet Note : Résumé de l'album : 25 octobre 1994, au large de San Diego, Californie. Un F14 est sur le point d'apponter quand un grave incident se produit. Dans les ultimes secondes avant de se crasher, l'avion voit sa vie défiler, de sa naissance à son vol final... TOMCAT suit les destins entremêlés de cet avion et de KARA HULTGREEN, la première femme pilote de chasse américaine de la Navy, des années 80 à 90. Lui, Fast Eagle 107, c'est le puissant F14 Tomcat dont le combat aérien mythique dans le golf de Sidra a inspiré le film Top Gun. Son problème : il a des réacteurs capricieux, qui ont déjà causé la mort de plusieurs pilotes. Elle, c'est Kara, solaire et audacieuse, qui veut devenir pilote de chasse de combat. Son problème : c'est une femme. Sans jamais se départir de son humour, cette brillante aviatrice pulvérise un à un les préjugés du milieu de l'aviation militaire à l'égard de son genre. Jusqu'à ce qu'elle et ses comparses féminines aient enfin le droit de piloter ce fameux F14. Jusqu'à ce fameux 25 octobre 1994... Critique : Pour tous les fans de Romain Hugault (dont je fais partie), la sortie d'un nouvel album est un évènement. Il faut dire que si vous aimez l'aviation et les femmes pulpeuses et de caractère, il est le dessinateur qu'il vous faut lire. Autant vous dire que quand il s'attaque à ce monstre de notre culture collective qu'est le tomcat, mythique avion de combat moderne s'il en est, on l'attend au tournant. Malheureusement j'ai trouvé ce tome trop documentaire, et finalement, même si le destin de la première femme pilote de chasse américaine est passionnant, c'est trop court et trop peu romancé pour ne pas être lu en coup de vent. Certes, les pages de Romain Hugault sont sublimes, mais si en plus vous ajoutez que dans la guerre aérienne moderne, les gun fight ne sont plus au coeur du sujet, vous obtiendrez un tout qui manque un peu d'intensité dramatique et d'enjeux. Et comme en plus le sujet est sérieux, ne comptez pas sur une scène frivole pour rehausser votre intérêt. Alors oui ce Tomcat est un bel objet, une belle bd que vous ne pourrez pas vous empêcher de lire une fois avec avidité, mais il sera je crois malheureusement vite oublié, et ne pèsera en tous cas pas bien lourd dans la bibliographie de Romain Hugault face au Grand Duc ou au Pilote à l'Edelweiss. Autres infos : Texte et annexes supplémentaires : Eloi Rousseau Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tomcat-9782889323883/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Kana a récupéré les droits de sur l'une des premières productions du maitre Urasawa. Pour cette parution, il est uniquement dessinateur et suit le scenario de Kazuya Kudo. Ce recueil est une compilation de plein d'histoires courtes autour de Jed Goshi, instructeur militaire apprenant l'autodéfense, mais se retrouvant toujours embarqué dans des aventures où il doit démontrer son talent de guerrier. Pour tout vous dire, j'ai l'impression de me retrouver dans des épisodes de Nikky Larson transposé à des situations de "guerre". Chaque chapitre est une histoire indépendante. Chaque histoire est vraiment différente et cela rend la lecture très sympathique et assez pratique malgré le volume de ce premier intégral (sur 3). En effet le format en chapitre permet d'en lire un de temps en temps, de reposer l'ensemble et d'y revenir. Le trait typique de Urasawa; très expressif avec une vraie distinction entre gentils et méchants, permet de tout de suite d'entrer dans les minihistoires et renforce cet aspect de lecture détente, chapitres par chapitres.
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Titre de l'album : Pineapple army tome 1 Scenariste de l'album : Kazuya Kudo Dessinateur de l'album : Naoki Urasawa Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Jed Goshi est un ancien mercenaire. Il met à profit son expérience dans son nouveau travail : apprendre aux personnes qui font appel à ses services à se défendre. Ses missions vont l'emmener sur tous les continents et sur tout type de conflits. Bien qu'il mette tout son professionnalisme à leur service, ses clients sont bien souvent imprévisibles et cela ne se termine pas sans casse... Critique : Kana a récupéré les droits de sur l'une des premières productions du maitre Urasawa. Pour cette parution, il est uniquement dessinateur et suit le scenario de Kazuya Kudo. Ce recueil est une compilation de plein d'histoires courtes autour de Jed Goshi, instructeur militaire apprenant l'autodéfense, mais se retrouvant toujours embarqué dans des aventures où il doit démontrer son talent de guerrier. Pour tout vous dire, j'ai l'impression de me retrouver dans des épisodes de Nikky Larson transposé à des situations de "guerre". Chaque chapitre est une histoire indépendante. Chaque histoire est vraiment différente et cela rend la lecture très sympathique et assez pratique malgré le volume de ce premier intégral (sur 3). En effet le format en chapitre permet d'en lire un de temps en temps, de reposer l'ensemble et d'y revenir. Le trait typique de Urasawa; très expressif avec une vraie distinction entre gentils et méchants, permet de tout de suite d'entrer dans les minihistoires et renforce cet aspect de lecture détente, chapitres par chapitres. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pineapple-army-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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interlude, c'est l'histoire d'un piano. Une petite histoire dans la grande qui nous montre que dès la Seconde Guerre mondiale, le moral et l'humeur des troupes était un élément clefs des guerres de positions. Un élément bien compris par l'armée américaine qui a donc envoyé… des pianos par avions pour divertir les troupes. Cette histoire de piano, bien qu'intéressante sur ce "point de détail de la grande histoire", nous laisse quand même un peu sur notre fin par un récit un peu trop court (juste le déplacement d'un piano) et une narration se basant un peu trop sur le "Oh un piano et si on en jouait" ! Les dessins sont sympas mais de la même manière ils ne sont pas spécialement envoutants. Bref une lecture intéressante, mais pas la lecture de la rentrée.
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Titre de l'album : Interlude Scenariste de l'album : Céline Pieters Dessinateur de l'album : Célia Ducaju Coloriste : Célia Ducaju Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Au coeur de l'hiver 1944, un épais tapis blanc recouvre les Ardennes. Des mois que les soldats américains désespèrent dans ce froid humide et dans cette boue qui s'accroche aux bottes. Mais un jour, un parachute dépose une bien étrange caisse à quelques mètres du campement. Des munitions ? Un ravitaillement d'urgence ? Ce qu'elle contient est bien plus étonnant et provoque bientôt une intense euphorie au sein de la Division... un piano, un piano de guerre leur a été envoyé! Avec lui, la musique du pays ranime l'enthousiasme : le soldat John retrouve ses gammes avec talent, le sergent Brown brille par sa voix de ténor tandis que le jeune Andrew tourne les pages de partitions. Cependant, quand des blindés nazis menacent le camp, il faut partir d'urgence et laisser derrière ce qui n'est pas essentiel. Malgré l'ordre donné, les soldats John, Brown et Andrew refusent d'abandonner le piano. Au risque d'être déclarés déserteurs, ils ont deux jours pour rejoindre les troupes : un court interlude dans cette guerre interminable. Librement inspiré de l'histoire vraies des 2436 pianos de guerre qui furent envoyés sur le front au cours de la Seconde Guerre mondiale. Critique : interlude, c'est l'histoire d'un piano. Une petite histoire dans la grande qui nous montre que dès la Seconde Guerre mondiale, le moral et l'humeur des troupes était un élément clefs des guerres de positions. Un élément bien compris par l'armée américaine qui a donc envoyé… des pianos par avions pour divertir les troupes. Cette histoire de piano, bien qu'intéressante sur ce "point de détail de la grande histoire", nous laisse quand même un peu sur notre fin par un récit un peu trop court (juste le déplacement d'un piano) et une narration se basant un peu trop sur le "Oh un piano et si on en jouait" ! Les dessins sont sympas mais de la même manière ils ne sont pas spécialement envoutants. Bref une lecture intéressante, mais pas la lecture de la rentrée. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/interlude?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Une critique de @TheOtaku : Nous voilà au sein même de la guerre entre le royaume d'Asha et Sigurd. Freya reverra, par hasard le roi de Sigurd, se fera enlevé et comme à son habitude, se battra. Des batailles, des questions, des révélations, de la joie, de la tristesse, de l'amour, voila le planning de ces deux tomes, mais aussi de cette série en général. 2 très bon tomes, rapides, regorgeant d’informations et de suspense. Le scénario toujours aussi bien fait et malgré la rapidité d’évolution de l'histoire, l'auteur arrive toujours à nous étonner, nous surprendre. Les doutes qu'il arrive à faire peser sur nous sont aussi dérangeants que plaisant : avec qui finira Freya ? son secret sera-t-il révélé ? avec l'apparition de son roi, Sigurd gagnera ? Rien n'est sûr et contrairement à d'autres, en plus de se démarquer par son histoire, Freya L'ombre du prince se démarque aussi par son suspense présent sur tous les sujets, même sur certains qui sont souvent évidents chez d'autres. Vous l'aurez surement compris, j'aime beaucoup les doutes présents dans ce manga, mais la beauté des graphismes et le scénario développé ne sont pas en rien dans ma passion pour ce manga.
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Titre de l'album : Une critique par une ado : Freya tome 9 & 10 Scenariste de l'album : Keiko Ishihara Dessinateur de l'album : Keiko Ishihara Coloriste : Editeur de l'album : Doki-Doki Note : Résumé de l'album : Quand une jeune fille voit sa vie happée par le destin d'un royaume... Le Roi d'Asha est mort, assassiné par le censeur du royaume de Sigur.Et alors que Freya porte secours à la reine Mariam, elle se retrouve soudain face à son ennemi Zabel...Que lui réservent encore les terres de l'Est ?Portée par la joie comme par la haine, elle continue malgré tout à avancer Critique : Une critique de @TheOtaku : Nous voilà au sein même de la guerre entre le royaume d'Asha et Sigurd. Freya reverra, par hasard le roi de Sigurd, se fera enlevé et comme à son habitude, se battra. Des batailles, des questions, des révélations, de la joie, de la tristesse, de l'amour, voila le planning de ces deux tomes, mais aussi de cette série en général. 2 très bon tomes, rapides, regorgeant d’informations et de suspense. Le scénario toujours aussi bien fait et malgré la rapidité d’évolution de l'histoire, l'auteur arrive toujours à nous étonner, nous surprendre. Les doutes qu'il arrive à faire peser sur nous sont aussi dérangeants que plaisant : avec qui finira Freya ? son secret sera-t-il révélé ? avec l'apparition de son roi, Sigurd gagnera ? Rien n'est sûr et contrairement à d'autres, en plus de se démarquer par son histoire, Freya L'ombre du prince se démarque aussi par son suspense présent sur tous les sujets, même sur certains qui sont souvent évidents chez d'autres. Vous l'aurez surement compris, j'aime beaucoup les doutes présents dans ce manga, mais la beauté des graphismes et le scénario développé ne sont pas en rien dans ma passion pour ce manga. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/freya-l-ombre-du-prince-tome-9?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Run to heaven tome 1 Scenariste de l'album : Toan Dessinateur de l'album : Toan Coloriste : Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : 2036, alors qu’un conflit armé oppose les îles du Nord et du Sud d’Arrecquero, Fee tente de vivre sa vie d’adolescente. Chaque jour, elle court le long du littoral dans l’espoir d’apercevoir le navire de sa mère, amirale partie au combat. Marginale et passionnée, c’est pieds nus que la jeune fille décide de participer à la fête du sport, organisée durant la trêve des Jeux Mondiaux. Mais la joie laisse rapidement place à l’horreur de la guerre, et l’adolescente va devoir courir pour sa liberté. Critique : Pffff grosse claque manga du moment que ce Run to heaven. Et une grosse claque française de la part d'Ankama. Une vraie surprise visuelle d'abord avec un choix graphique étonnant. En effet, le trait est .... vieillot. Mais vraiment. On dirait des mangas des années 80 à un tel point que je me suis demandé si ce n'était pas une réédition. Mais ce trait correspond particulièrement bien à un récit qui se révèle être surprenant comme rarement. Surprenant, car sans pitié aucune ! je ne voudrais pas trop en dire mais ce récit m'a prise aux tripes par une apparente innocence qui se heurte de plein fouet avec une réalité des plus violentes. C'est fort, humains et sans concession... comme la guerre. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/run-to-heaven-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Pffff grosse claque manga du moment que ce Run to heaven. Et une grosse claque française de la part d'Ankama. Une vraie surprise visuelle d'abord avec un choix graphique étonnant. En effet, le trait est .... vieillot. Mais vraiment. On dirait des mangas des années 80 à un tel point que je me suis demandé si ce n'était pas une réédition. Mais ce trait correspond particulièrement bien à un récit qui se révèle être surprenant comme rarement. Surprenant, car sans pitié aucune ! je ne voudrais pas trop en dire mais ce récit m'a prise aux tripes par une apparente innocence qui se heurte de plein fouet avec une réalité des plus violentes. C'est fort, humains et sans concession... comme la guerre.
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Titre de l'album : Une histoire du Débarquement Scenariste de l'album : Isabelle Bournier , Emmanuel Marie Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Le 6 juin 1944, les troupes alliées débarquaient sur les plages normandes pour libérer l'Europe de l'Allemagne nazie. À l'occasion des 80 ans de l'événement, replongez dans les étapes historiques qui ont mené à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Aux côtés de figures connues ou d'anonymes, vivez en BD toute la préparation qui a mené au Débarquement, de l'évacuation des troupes alliés de Dunkerque en 1940 jusqu'au sacrifice des Bedford Boys. Grâce à des pages documentaires richement documentées, rédigées par l'historienne Isabelle Bournier, apprenez-en plus sur l'une des plus importantes opérations militaires de l'histoire. Critique : A l'occasion des nombreuses commémorations liées aux 80 ans du Débarquement en France des troupes américaines , les éditions Petitàpetit sortent un remarquable ouvrage sur cet événement . Le modèle de cette série "Docu-BD" est bien connu des lecteurs , des pages BD entrecoupées de double-pages enrichies d'annexes , documents et autres images d'archives . Mais ici , le duo de scénaristes construit cette aventure documentée sur une ligne chronologique bien établie et empreinte de suspens . Tout commence donc par l'opération Dynamo et cette fuite du territoire français à Dunkerque . Puis ils relatent les premiers débarquements d'alliés en Afrique du nord et en Italie . Est abordée ensuite cette formidable organisation du grand Débarquement , avec ce choix des plages de Normandie et dans quelles conditions il a été réalisé . Les grands personnages historiques se succèdent dans une farandoles d'anecdotes et de conversations secrètes . De la tension à tous les étages , où l'Histoire est relatée avec talent . Le D-day arrive enfin avec son cortège de blindés , d'avions et d'hommes , avec ces avancées inéluctables sur l'ennemi , de plus en plus acculé . La libération arrive enfin , le lecteur pourra reprendre son souffle 😉 ! Le collectif de dessinateurs réalise des planches dans un style semi-réaliste de grande qualité . Les détails sont nombreux , le découpage est immersif , on revivrait presque les films sur cette période , tels Dunkirk ou Saving private Ryan . Après Oradour sur Glane , c'est un nouveau documentaire réussi par l'éditeur nantais qui s'impose de plus en plus dans ce domaine sur la scène littéraire . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/une-histoire-du-debarquement/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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A l'occasion des nombreuses commémorations liées aux 80 ans du Débarquement en France des troupes américaines , les éditions Petitàpetit sortent un remarquable ouvrage sur cet événement . Le modèle de cette série "Docu-BD" est bien connu des lecteurs , des pages BD entrecoupées de double-pages enrichies d'annexes , documents et autres images d'archives . Mais ici , le duo de scénaristes construit cette aventure documentée sur une ligne chronologique bien établie et empreinte de suspens . Tout commence donc par l'opération Dynamo et cette fuite du territoire français à Dunkerque . Puis ils relatent les premiers débarquements d'alliés en Afrique du nord et en Italie . Est abordée ensuite cette formidable organisation du grand Débarquement , avec ce choix des plages de Normandie et dans quelles conditions il a été réalisé . Les grands personnages historiques se succèdent dans une farandoles d'anecdotes et de conversations secrètes . De la tension à tous les étages , où l'Histoire est relatée avec talent . Le D-day arrive enfin avec son cortège de blindés , d'avions et d'hommes , avec ces avancées inéluctables sur l'ennemi , de plus en plus acculé . La libération arrive enfin , le lecteur pourra reprendre son souffle 😉 ! Le collectif de dessinateurs réalise des planches dans un style semi-réaliste de grande qualité . Les détails sont nombreux , le découpage est immersif , on revivrait presque les films sur cette période , tels Dunkirk ou Saving private Ryan . Après Oradour sur Glane , c'est un nouveau documentaire réussi par l'éditeur nantais qui s'impose de plus en plus dans ce domaine sur la scène littéraire .
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Titre de l'album : Barcelona, âme noire Scenariste de l'album : Denis Lapière | Gani Jakupi | Martín Pardo Dessinateur de l'album : Eduard Torrents | Rubén Pellejero Coloriste : Eduard Torrents | Rubén Pellejero Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Orphelin, industriel en vue, mafieux, amoureux sincère ou baron de la drogue : difficile de définir Carlitos, devenu le puissant Don Carlos. Peut-être parce qu'il est tout cela à la fois... Dans une Barcelone prise dans l'étau de la dictature franquiste, venez assister à un destin riche en aventures, en amours et en couleurs, porté par des auteurs au summum de leur talent respectif : Denis Lapière et Gani Jakupi, accompagnés d'un trio barcelonais : Ruben Pellejero, Eduard Torrents et Martín Pardo. Don Carlos est un personnage que vous n'oublierez pas. Critique : Nouveau Air Libre sur la guerre civile espagnole, après la réédition du "Convoi" de Lapierre et Torrents. Cette fois-ci on ne parle pas de personnes ayant fui le conflit, mais bien de personnes en ayant profité. Profitant tout le temps, quoi qu'il arrive, en fait : les mafieux. On suit un enfant que la vie guide invariablement vers un destin qui se devait être exceptionnel. Un Destin qui le mène de quasiment rien au niveau de grand patron de la pègre de Barcelone. Nos auteurs nous livrent une fresque nous présentant l'ensemble de la vie de Carlitos. On s'attache au personnage malgré ses exactions, notre jeune homme surfant essentiellement sur les maigres possibilités offertes par le régime de Franco. L'évolution du personnage de Carlitos à Don Carlos est vraiment bien pensée, avec un excellent mis entre les "réalités" du milieu et l'attachement de l'enfant Carlitos à certains personnages. Une histoire qui n'a rien, sauf sa longueur, à envier aux parrains et autres films de gangster amériains. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/barcelona-ame-noire/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Il y a des métiers qui sont engageants. Des métiers qui demandent de l'investissement. Et bien je pense qu'il n'y en a surement pas beaucoup qui demandent autant que journaliste d'investigation sur terrain de guerre. Ce récit est saisissant et fait froid dans le dos. On a peur tout au long du récit. Peur de ce que notre reporter ne soit découvert. Peur de ce qu'il est obligé de faire et peur de ce que l'on aurait fait nous si on avait été à sa place. On a beau savoir de quoi cela parle, on est angoissé par le réalisme du reportage et stressé par les implications que cela pourrait avoir sur sa vie. Une superbe BD sur un homme comme il en existe peu. Chapeau bas monsieur !!!
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Titre de l'album : L'homme qui en a trop vu Scenariste de l'album : Simon Rochepeau | Ali Arkady Dessinateur de l'album : Isaac Wens Coloriste : Isaac Wens Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En octobre 2016, le magazine allemand Der Spiegel commande à Ali Arkady un reportage sur le début de l'offensive, à Mossoul, contre Daesh. Ali, photojournaliste, prend contact avec des soldats rencontrés quelques mois plus tôt, à Falloujah. Il les rejoint sur la base militaire de Qayyarah, à 90 kilomètres au sud de Mossoul, en Irak. Kurde, Ali est protégé par les hommes qu'il accompagne, et dont il gagne la confiance. Son reportage pour Der Spiegel terminé, il reste avec les soldats, prétendant préparer un film à la gloire de l'ERD (Emergency Response Division), une division d'intervention d'urgence du ministère de l'intérieur irakien. Durant deux mois, il partage le quotidien des soldats, écoute leurs conversations. Et il découvre le pire : exactions contre des civils, viols, tortures... Ali est à bout de nerfs, et au bout de l'enfer. Ses photos et ses films seront publiés et montrés dans le monde entier. Pour ce reportage saisissant, Ali Arkady a reçu, en 2017, le prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Critique : Il y a des métiers qui sont engageants. Des métiers qui demandent de l'investissement. Et bien je pense qu'il n'y en a surement pas beaucoup qui demandent autant que journaliste d'investigation sur terrain de guerre. Ce récit est saisissant et fait froid dans le dos. On a peur tout au long du récit. Peur de ce que notre reporter ne soit découvert. Peur de ce qu'il est obligé de faire et peur de ce que l'on aurait fait nous si on avait été à sa place. On a beau savoir de quoi cela parle, on est angoissé par le réalisme du reportage et stressé par les implications que cela pourrait avoir sur sa vie. Une superbe BD sur un homme comme il en existe peu. Chapeau bas monsieur !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-en-a-trop-vu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Il ne devra plus y avoir d'orphelins sur la terre Scenariste de l'album : Aurélien Ducoudray Dessinateur de l'album : Thomas Azuélos Coloriste : Thomas Azuélos Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En 1943, la guerre est perdue pour l'Italie. Les libérateurs américains débarquent en Sicile et en Calabre, et les voleurs, les «pires ennemis de l'Italie», sillonnent la péninsule. Un soldat italien, Calusia, charge une énorme caisse sur le dos de son âne. Que contient cette caisse ? Mystère. De quoi manger, en ces temps de misère ? Il prétend que non. Ce que l'on sait, c'est qu'il doit livrer la caisse au palais Pignatelli, à Naples, puis rentrer chez lui, à Bergame, plus loin dans le Nord. Un long périple, au cours duquel Calusia fera de nombreuses rencontres, dangereuses ou cocasses, intrigantes ou émouvantes. À commencer par celle de Concetta, une jeune fille délurée, qui s'est échappée de l'orphelinat... Délibérément tourné vers le grotesque et le merveilleux, évitant tout effet de réalisme brut, les deux auteurs retrouvent la liberté de ton des films italiens capables d'aborder dans un même élan l'enfance et la mort, l'innocence et la cruauté, le grotesque et la beauté, la vulgarité et la spiritualité... Critique : Alors je dois bien comprendre que malgré une lecture attentive je ne comprends pas vraiment le titre... en effet cet album nous présente la difficile retour à la réalité d'un soldat italien en pleine déroute et fuyant les alliés. Une partie de l'histoire d'Italie que l'on ne connait pas et n'en pas sans rappeler la débâcle française avec des gens sur les routes fuyant l'envahisseur. SI les rencontres et l'état d'ébahissement de notre soldat, tout comme l'état de cette Italie en pleine défaite, sont intéressants, je n'ai pas trouvé de rapport au titre 😞 Étrange car cela me fait dire que j'ai raté un truc. Sentiment qui s'est confirmé par mon sentiment d'une lecture trop rapide et trop évidente. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/il-ne-devra-plus-y-avoir-d-orphelins-sur-la-terre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Alors je dois bien comprendre que malgré une lecture attentive je ne comprends pas vraiment le titre... en effet cet album nous présente la difficile retour à la réalité d'un soldat italien en pleine déroute et fuyant les alliés. Une partie de l'histoire d'Italie que l'on ne connait pas et n'en pas sans rappeler la débâcle française avec des gens sur les routes fuyant l'envahisseur. SI les rencontres et l'état d'ébahissement de notre soldat, tout comme l'état de cette Italie en pleine défaite, sont intéressants, je n'ai pas trouvé de rapport au titre 😞 Étrange car cela me fait dire que j'ai raté un truc. Sentiment qui s'est confirmé par mon sentiment d'une lecture trop rapide et trop évidente.
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Titre de l'album : Oradour sur Glane, 10 juin 1944 Scenariste de l'album : Philippe Tomblaine Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Mathilde d'Alençon Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Oradour-sur-Glane, 10 juin 1944. Ce petit village de la Haute Vienne, situé à 20 kilomètres de Limoges, a connu l'une des journées les plus noires de l'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale lorsqu'elle a vu arriver les blindés de la Division Das Reich. Les nazis sont entrés dans le village et ont exécutés sans distinction toutes les personnes qu'ils y ont trouvés. Retrouvez dans ce récit l'un de plus emblématiques crimes de guerre du 20e siècle, à travers ses différents protagonistes, enrichi de passionnantes pages documentaires qui vous permettront d'en apprendre plus sur cet événement dont la mémoire se doit d'être entretenue. Critique : A l'occasion des 80 ans le 10 juin prochain du massacre d'Oradour-sur-Glane , nombreux sont les éditeurs à publier des livres et des BD . Les éditions petitàpetit et leur collection Docu-BD ne pouvaient rester inactifs à ce sujet . C'est chose faite avec ce remarquable livre relatant l'histoire de cette atrocité avec un grand soucis du détail . 643 victimes (hommes , femmes , enfants) , et le bilan matériel est le suivant : 123 maisons , 98 granges et hangars , 22 magasins , 4 écoles et pour finir, l'église . Il représente à ce jour le seul village encore visible et dans l'état que les allemands l'ont laissé . Un musée a été créé à l'entrée du village , un remarquable édifice architectural , mais les ruines sont restées intactes , un lieu marquant , digne symbole d'un conflit qu'il est nécessaire de ne pas oublier . Le général De Gaulle fut le premier haut dirigeant à visiter les lieux en 1945 , de nombreux ont suivi , mais on retient une phrase qu'il aurait prononcée : "Les enfants et le pain . Les ferments d'une nation" tout en visitant les restes de la boulangerie du village , lieu très largement fréquenté par les enfants . Le principe des Docu-BD reste fidèle à ses habitudes , des histoires dessinées , pour nous présenter les différents personnages , les lieux , les rares survivants et leurs combats post-guerre lors des procès ; entrecoupées par des double-pages avec images d'archives , textes explicatifs etc ... Une recette qui a fait ses preuves et qui fonctionne à merveille , on apprend , on s'enrichit sans que ce soit rébarbatif , bien au contraire ! Après cette lecture , vous saurez tout sur ce petit village du Limousin et pourquoi il a été choisi pour cible des allemands , et vous n'oublierez pas ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oradour-sur-glane-10-juin-1944/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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A l'occasion des 80 ans le 10 juin prochain du massacre d'Oradour-sur-Glane , nombreux sont les éditeurs à publier des livres et des BD . Les éditions petitàpetit et leur collection Docu-BD ne pouvaient rester inactifs à ce sujet . C'est chose faite avec ce remarquable livre relatant l'histoire de cette atrocité avec un grand soucis du détail . 643 victimes (hommes , femmes , enfants) , et le bilan matériel est le suivant : 123 maisons , 98 granges et hangars , 22 magasins , 4 écoles et pour finir, l'église . Il représente à ce jour le seul village encore visible et dans l'état que les allemands l'ont laissé . Un musée a été créé à l'entrée du village , un remarquable édifice architectural , mais les ruines sont restées intactes , un lieu marquant , digne symbole d'un conflit qu'il est nécessaire de ne pas oublier . Le général De Gaulle fut le premier haut dirigeant à visiter les lieux en 1945 , de nombreux ont suivi , mais on retient une phrase qu'il aurait prononcée : "Les enfants et le pain . Les ferments d'une nation" tout en visitant les restes de la boulangerie du village , lieu très largement fréquenté par les enfants . Le principe des Docu-BD reste fidèle à ses habitudes , des histoires dessinées , pour nous présenter les différents personnages , les lieux , les rares survivants et leurs combats post-guerre lors des procès ; entrecoupées par des double-pages avec images d'archives , textes explicatifs etc ... Une recette qui a fait ses preuves et qui fonctionne à merveille , on apprend , on s'enrichit sans que ce soit rébarbatif , bien au contraire ! Après cette lecture , vous saurez tout sur ce petit village du Limousin et pourquoi il a été choisi pour cible des allemands , et vous n'oublierez pas !
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Nouveau Air Libre sur la guerre civile espagnole, après la réédition du "Convoi" de Lapierre et Torrents. Cette fois-ci on ne parle pas de personnes ayant fui le conflit, mais bien de personnes en ayant profité. Profitant tout le temps, quoi qu'il arrive, en fait : les mafieux. On suit un enfant que la vie guide invariablement vers un destin qui se devait être exceptionnel. Un Destin qui le mène de quasiment rien au niveau de grand patron de la pègre de Barcelone. Nos auteurs nous livrent une fresque nous présentant l'ensemble de la vie de Carlitos. On s'attache au personnage malgré ses exactions, notre jeune homme surfant essentiellement sur les maigres possibilités offertes par le régime de Franco. L'évolution du personnage de Carlitos à Don Carlos est vraiment bien pensée, avec un excellent mis entre les "réalités" du milieu et l'attachement de l'enfant Carlitos à certains personnages. Une histoire qui n'a rien, sauf sa longueur, à envier aux parrains et autres films de gangster amériains.
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Titre de l'album : Mauvaises herbes Scenariste de l'album : Keum Suk Gendry-Kim Dessinateur de l'album : Keum Suk Gendry-Kim Coloriste : Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : 1943, durant la guerre du Pacifique. La Corée est sous l’occupation du Japon. Sun, une jeune fille de 16 ans, est vendue par ses parents adoptifs comme esclave sexuelle à l’armée japonaise basée en Chine. Après avoir vécu soixante ans loin de son pays, Sun revient sur sa terre natale. Le moment de raconter son histoire bouleversante est venu. Il fallait bien un roman graphique copieux pour donner corps au destin tragique de cette adolescente condamnée à la prostitution, la violence, l’opprobre et l’exil. Le témoignage de Lee Oksun ne se contente pas de rappeler l’esclavage sexuel organisé par l’armée impériale (ce que nient encore les nationalistes japonais), mais montre également les responsabilités de certains Coréens et le rejet social dont ont été victimes les rescapées. Avec cet ouvrage, Keum Suk Gendry-Kim s’acquitte de deux missions essentielles : éclairer l’Histoire et se démarquer des discours officiels révisionnistes. Traduit en 30 langues, multi-primé à l’international (dont un Harvey Award), best-seller aux USA comme en Espagne, Mauvaises Herbes de Keum Suk Gendry-Kim méritait une nouvelle édition en France. L’occasion de découvrir ou redécouvrir ce chef-d’œuvre de près 500 pages. Critique : Fiouuuu mais quelle lecture !!! quelle lecture. Graphiquement minimaliste de prime abord, les dessins sont en fait bien plus subtils et on se rend compte que ces personnages "simplistes" le sont par choix pour nous livrer un récit qui ne soit pas visuellement trop violent. Et c'est tant mieux tellement l'histoire est difficile et cruelle. Une histoire que l'on ne connait pas du tout par ici et qui n'est en rien moins choquant que les occupations russes et allemandes. Ce qui choc aussi ici, c'est l'envi de vivre de Oksun. Une vraie envie de vivre qui dépasse les maux qui ont pu lui être infligé. Une résilience de tous les instants qui a permis à cette femme extra ordinaire de sortir vivante et encore humaine de tout ce qu'elle a traversé. Un superbe ouvrage et une histoire à lire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mauvaises-herbes-9782754842693?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Fiouuuu mais quelle lecture !!! quelle lecture. Graphiquement minimaliste de prime abord, les dessins sont en fait bien plus subtils et on se rend compte que ces personnages "simplistes" le sont par choix pour nous livrer un récit qui ne soit pas visuellement trop violent. Et c'est tant mieux tellement l'histoire est difficile et cruelle. Une histoire que l'on ne connait pas du tout par ici et qui n'est en rien moins choquant que les occupations russes et allemandes. Ce qui choc aussi ici, c'est l'envi de vivre de Oksun. Une vraie envie de vivre qui dépasse les maux qui ont pu lui être infligé. Une résilience de tous les instants qui a permis à cette femme extra ordinaire de sortir vivante et encore humaine de tout ce qu'elle a traversé. Un superbe ouvrage et une histoire à lire !
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Titre de l'album : Tuskegee ghost tome 1 Scenariste de l'album : Benjamin Von Eckartsberg Dessinateur de l'album : Olivier Dauger Coloriste : Olivier Dauger Editeur de l'album : Paquet Note : Résumé de l'album : 1968. L'été de l'amour bat son plein, mais le Sud américain est toujours dominé par la haine. 1942. L'Amérique se bat pour la liberté en Europe et dans le Pacifique, mais tous ses citoyens ne sont pas égaux dans la lutte... Basé sur l'histoire vraie des Tuskegee Airmen, les premiers pilotes noirs de l’armée de l’Air américaine, Tuskegee Ghost peint un drame familial où la violence de la guerre fait écho à celle du racisme. Critique : J'apprécie beaucoup les histoires de Benjamin Von Eckartsberg depuis la chronique des immortels en passant par Gung Ho donc c'est avec plaisir que j'ai découvert sa dernière production, annoncée en deux volumes. L'histoire se scinde en deux parties avec le parcours d'un aviateur afro-américain pendant la seconde guerre mondiale et celui de son fils durant les années hippies. Le père a subi le racisme encore bien présent aux États-Unis à cette époque et souffre d'un traumatisme suite à la guerre. De son côté, son fils souhaite devenir pilote d'avion à son tour. Des scènes de flashbacks des combats aériens sont racontés par la mère ou alors hantent les cauchemars du père. Olivier Dauger gère la partie graphique avec beaucoup de talent et les couleurs numériques assurent un rendu original de grande qualité. On ressent une forte influence par les dessins de Thomas von Kummant qui travaille souvent avec Benjamin Von Eckartsberg. Dauger a déjà dessiné de nombreuses séries d'aviation en tant de guerre et il retranscrit très bien les ambiances et combats. J'ai adoré la lecture de ce premier album que je recommande fortement à tous lecteurs aimant les récits de guerre et d'aviation historique. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tuskegee-ghost-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement