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  1. Titre de l'album : Liberté ! tome 1 - Les insurgés Scenariste de l'album : Jordan Mechner Dessinateur de l'album : Étienne Le Roux, Loïc Chevallier Coloriste : Elvire De Cock Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : 1776 : Une armée rebelle américaine hétéroclite défend New York, presque sans arme, face à une écrasante force navale britannique. Un océan plus loin, un autre type de rebelle, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, ambitieux dramaturge français, monte une incroyable opération pour faire parvenir aux colons américains les armes dont ils ont désespérément besoin. Une histoire complète en trois tomes. Critique : Juste quelques mois après découvert le roman graphique de Replay : mémoires d'une famille de Jordan Mechner sur le créateur du jeu Prince of persia, on le retrouve au scénario d'une nouvelle trilogie historique. L'auteur nous propose de suivre une opération secrète à l'origine de l'indépendance des États-Unis. L'introduction nous présente le climat historique avec les anglais possédant la force navale la plus importante pour l'époque et les premiers conflits armés sur la côte Est en Amérique. On rentre très vite dans le vif du sujet avec le dramaturge Beaumarchais devenu agent secret pour venir en aide aux américains pour combattre les anglais en leur fournissant du matériel et des armes. Il est mis en relation avec Silas Deane venu en France spécialement pour trouver de l'aide et des renforts. Pour la partie graphique, on retrouve Étienne Le Roux le dessinateur de l'excellente série 14-18. Il gère à merveille les ambiances avec des planches très détaillées. Il est associé à Loïc Chevallier sur Libertés ! pour un rendu de haute qualité. Pas moins de 70 pages pour commencer très bien cette nouvelle série autour d’un fait historique moins connu du public. Les amateurs de récits historiques vont être heureux avec ce premier tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/liberte-tome-1-les-insurges/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Et hop comme souvent chez soleil, une année = au moins un nouveau tome de série. Le château des millions d'années ne fait pas exception à cette règle avec un tome par an depuis 2021. Même si ce n'est pas la série la plus mis en avant par Soleil, elle a le mérite de gagner en consistance, alors même que le sujet de départ pouvait paraître plus que fumeux. Richard D Nolane a le mérite de ne pas nous perdre au milieux des enjeux et des personnages, et l'intrigue gagne en fluidité au fil des pages sans pour autant que le dénouement soit aisément prévisible. Cela joue fortement sur l'intérêt de cette série un peu originale et qui ne plaira de fait pas à tout le monde. Côté dessin, le travail de Zeljko Vladetic est propre et sans fioritures, et si les décors sont parfois un peu léger et quelques cases un poil vides, les visages et personnages sont bien tenus, et les scènes d'action plutôt claires, cela suffit amplement pour le genre.
  3. Titre de l'album : Le château des millions d'années Scenariste de l'album : Richard D. Nolane Dessinateur de l'album : Zeljko Vladetic Coloriste : Hugo Sebastian Facio Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Sauvé par les Aliens, Saxhäuser, ressent les effets dévastateurs de l'arme testée sur lui. Aux USA, se forme un complot pour récupérer en Angleterre la momie et la technologie ET, mais une opération commando allemande est déjà en route avec le même objectif. L'affaire dépasse maintenant l'issue de la guerre car une flotte spatiale hostile approche de la Terre, et l'avenir de l'humanité est en jeu ! Critique : Et hop comme souvent chez soleil, une année = au moins un nouveau tome de série. Le château des millions d'années ne fait pas exception à cette règle avec un tome par an depuis 2021. Même si ce n'est pas la série la plus mis en avant par Soleil, elle a le mérite de gagner en consistance, alors même que le sujet de départ pouvait paraître plus que fumeux. Richard D Nolane a le mérite de ne pas nous perdre au milieux des enjeux et des personnages, et l'intrigue gagne en fluidité au fil des pages sans pour autant que le dénouement soit aisément prévisible. Cela joue fortement sur l'intérêt de cette série un peu originale et qui ne plaira de fait pas à tout le monde. Côté dessin, le travail de Zeljko Vladetic est propre et sans fioritures, et si les décors sont parfois un peu léger et quelques cases un poil vides, les visages et personnages sont bien tenus, et les scènes d'action plutôt claires, cela suffit amplement pour le genre. Autres infos : Couverture de Yvan Villeneuve Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-chateau-des-millions-d-annees-tome-3-le-marteau-de-thor?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Titre de l'album : Révolutionnaires - Tome 2 - Le grand désordre de l'an 1 Scenariste de l'album : Régis Hautière Dessinateur de l'album : Xavier Fourquemin Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Le terrible Mange-Doigts, roi des bas-fonds nantais, tient désormais la jeune Célénie de Montencourt prisonnière. Mais son oncle, le Marquis de Valoire, entend payer l'orgueilleux roturier en plomb. Dans tous les cas, l'avenir de la jeune héritière semble bien compromis, si Mélina et Pince-Mitraille ne se dépêchent pas de la secourir. Car, Révolution ou pas, tous les hommes sont égaux lorsqu'il s'agit de faire couler le sang... Critique : Après la sortie du dernier tome des omniscients c'est au tour de Révolutionnaires l'autre série jeunesse récente de chez Le Lombard de sortir son second tome. Si le premier m'avait plutôt intéressé notamment grâce à son contexte historique riche et encore sous exploité, il lui avait manqué un petit quelque chose tant au niveau graphique que sur son intrigue pour rejoindre les rangs des excellentes séries jeunesse du Lombard comme La forêt du temps. Ce tome 2 nous emmène donc sur les traces de nos jeunes protagonistes dans une ville de Nantes troublée par la révolution. L'intrigue reste agréable à suivre même si elle ne présente pour le moment pas de gros rebondissements, et les personnages me semblent un peu sous exploité malheureusement, on a du mal à s'attacher à leur sort. Le dessin de Xavier Fourquemin, très expressif, ne participe malheureusement pas vraiment à nous rendre les personnages plus attachants. L'ambiance est graphiquement bien restituée et participe à l'intérêt du récit. Dommage, il ne manque pas grand chose pour que cette série se révèle plus marquante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/revolutionnaires-tome-2-le-grand-desordre-de-l-an-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Après la sortie du dernier tome des omniscients c'est au tour de Révolutionnaires l'autre série jeunesse récente de chez Le Lombard de sortir son second tome. Si le premier m'avait plutôt intéressé notamment grâce à son contexte historique riche et encore sous exploité, il lui avait manqué un petit quelque chose tant au niveau graphique que sur son intrigue pour rejoindre les rangs des excellentes séries jeunesse du Lombard comme La forêt du temps. Ce tome 2 nous emmène donc sur les traces de nos jeunes protagonistes dans une ville de Nantes troublée par la révolution. L'intrigue reste agréable à suivre même si elle ne présente pour le moment pas de gros rebondissements, et les personnages me semblent un peu sous exploité malheureusement, on a du mal à s'attacher à leur sort. Le dessin de Xavier Fourquemin, très expressif, ne participe malheureusement pas vraiment à nous rendre les personnages plus attachants. L'ambiance est graphiquement bien restituée et participe à l'intérêt du récit. Dommage, il ne manque pas grand chose pour que cette série se révèle plus marquante.
  6. On ne présente plus la série sur les reines de sang, avec tous les dytiques et trilogies retraçant le parcours de ces femmes de pouvoirs. Aujourd'hui, les deux scénaristes France Richemond et Stefano Ascari se chargent de nous faire revivre la jeunesse de Théodora surnommé la reine courtisane. On découvre son enfance dans une famille pauvre dans les rues de Constantinople entre l'antiquité et le moyen-âge. En effet, Théodora va devoir user de séduction, d'intelligence et de chance avant de devenir celle qui dirigea l'empire byzantin. Le premier pose le contexte historique et la vie autour de Théodora. Les dessins de Andrea Riccadonna sont de qualité pour dépeindre cette époque avec beaucoup de détails pour rendre vivante les rues de Constantinople. Cependant quelques visages de personnages sont un peu déformés ou avec un nez démesuré alors que le reste se veut réaliste. Comme pour tous les premiers tomes de cette saga, le premier tomes présente l'enfance de la reine et détermine la volonté de cet enfant à se dépasser pour réussir et marquer l'histoire.
  7. Titre de l'album : Les reines de sang - Théodora, la reine courtisane tome 1 Scenariste de l'album : France Richemond & Stefano Ascari Dessinateur de l'album : Andrea Riccadonna Coloriste : Angelo Iozza Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Fille d'un montreur d'ours byzantin décédé, Théodora, dont le nom signifie « cadeau de dieu », ne semble pas promise à un grand avenir. Ce moineau qui semblait destiné au chat a pourtant changé le cours de son vol grâce à sa détermination. Elle passera de courtisane à impératrice habile et impitoyable pour rester dans l'Histoire comme l'une des souveraines les plus influentes de son temps. Critique : On ne présente plus la série sur les reines de sang, avec tous les dytiques et trilogies retraçant le parcours de ces femmes de pouvoirs. Aujourd'hui, les deux scénaristes France Richemond et Stefano Ascari se chargent de nous faire revivre la jeunesse de Théodora surnommé la reine courtisane. On découvre son enfance dans une famille pauvre dans les rues de Constantinople entre l'antiquité et le moyen-âge. En effet, Théodora va devoir user de séduction, d'intelligence et de chance avant de devenir celle qui dirigea l'empire byzantin. Le premier pose le contexte historique et la vie autour de Théodora. Les dessins de Andrea Riccadonna sont de qualité pour dépeindre cette époque avec beaucoup de détails pour rendre vivante les rues de Constantinople. Cependant quelques visages de personnages sont un peu déformés ou avec un nez démesuré alors que le reste se veut réaliste. Comme pour tous les premiers tomes de cette saga, le premier tomes présente l'enfance de la reine et détermine la volonté de cet enfant à se dépasser pour réussir et marquer l'histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-theodora-la-reine-courtisane-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Quand on parle de Rob Roy on pense toujours au parent pauvre de Braveheart et Highlander. Bien moins connu, le film éponyme n'en mérite pas moins l'attention. C'est ici les débuts de la légende de rob roy qui nous sont contés, du point de vue plus historique que cinématographique. Ce qui est intéressant d'ailleurs c'est justement la mise en place du contexte politique de l'époque qui il faut le reconnaitre nous est normalement bien méconnu. Oui Rob Roy se passe bien après Braveheart. A ce jour je ne sais pas vous dire si ce Rob Roy aura une suite, quoiqu'il en soit je vous préviens tout de suite, c'est ici ses débuts qui nous sont racontés, de son enfance à sa bascule vers une forme de rébellion. Le dessin de Karl Tollet est plutôt réussi, même si certains personnages se confondent parfois un peu. Kamiti est un éditeur indépendant qui nous démontre une nouvelle fois sa qualité en nous proposant ce récit d'aventure historique cohérent et qui nous donne envie d'en lire la suite. Bravo.
  9. Titre de l'album : Rob Roy - Tome 1 - Le vaurien des highlands Scenariste de l'album : Gihef Dessinateur de l'album : Karl Tollet Coloriste : Logicfun Editeur de l'album : Kamiti Note : Résumé de l'album : Figure emblématique du folklore Écossais, Robert « Roy » MacGregor fut l'ultime pilier du pan le plus sombre de l'histoire de son clan. Le Vaurien des Highlands est un triptyque retraçant l'épopée de ce héros controversé, qui a traversé guerres et disgrâces pour réhabiliter le nom de son clan, proscrit du Royaume durant deux siècles. Batailles épiques entre clans, drame et trahisons sont les principaux ingrédients de ce récit d'aventure aux allures de western dans les Highlands Écossais. Critique : Quand on parle de Rob Roy on pense toujours au parent pauvre de Braveheart et Highlander. Bien moins connu, le film éponyme n'en mérite pas moins l'attention. C'est ici les débuts de la légende de rob roy qui nous sont contés, du point de vue plus historique que cinématographique. Ce qui est intéressant d'ailleurs c'est justement la mise en place du contexte politique de l'époque qui il faut le reconnaitre nous est normalement bien méconnu. Oui Rob Roy se passe bien après Braveheart. A ce jour je ne sais pas vous dire si ce Rob Roy aura une suite, quoiqu'il en soit je vous préviens tout de suite, c'est ici ses débuts qui nous sont racontés, de son enfance à sa bascule vers une forme de rébellion. Le dessin de Karl Tollet est plutôt réussi, même si certains personnages se confondent parfois un peu. Kamiti est un éditeur indépendant qui nous démontre une nouvelle fois sa qualité en nous proposant ce récit d'aventure historique cohérent et qui nous donne envie d'en lire la suite. Bravo. Autres infos : Couleurs de la couverture Ivan Gil Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rob-roy-le-vaurien-des-highlands?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : L'herbe du diable Scenariste de l'album : Benjamin Laurent Dessinateur de l'album : Claire Martin Coloriste : Claire Martin Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Le nouvel album de Claire Martin ! 1630, Saint-Empire Garmanique. En Europe, la guerre de trente ans fait rage, laissant derrière elle son cortège de famines, d'épidémies et de morts. Cologne est en proie à la pauvreté, et son prince-évêque, Ferdinand de Bavière, règne en maître. il s'est donné pour mission d'éradiquer les sorcières de la ville. tandis que les bûchers illuminent le ciel, Garance, une sage-femme réputée, mène une vie paisible. Sa rencontre avec Elsa, une jeune femme issue de la noblesse, va bouleverser son existence. Confrontée à un dilemme moral, elle devra choisir entre ses valeurs religieuses et sa compassion pour les femmes qui traversent des situations difficiles. un choix lourd de conséquences dans une société où l'inquisition, en guerre contre la sorcellerie, exerce sa justice impitoyable et irrationnelle. La solidarité leur permettra-t-elle d'échapper à un destin funeste ? Critique : La ligne claire de Claire Martin (vous m'excuserez la répétition:) ) nous avait déjà enthousiasmé avec Le baron perché (critique en annexe) salué par la presse , elle réitère ici ses talents dans cet album qui se veut historique , mais qui emprunte aussi de faux accents de polars . Dans une ville de Cologne du XVIIème siècle , victime des effets de la Guerre de 30 ans et d'un clergé aux ramifications puissantes ; Garance dispense ses bons soins de sage-femme . On y découvre le rôle très important que tenaient ses professionnelles et les difficultés auxquelles elles pouvaient être confrontées . C'est le cas ici avec la grossesse d'une membre de la noblesse locale , qui va bouleverser l'ordre établi et plonger Garance dans une remise en question de sa foi . Ajoutez à cela le passé obscur de notre héroïne des temps modernes et vous aurez un scénario aux ramifications légèrement complexes , mais qui vont trouver tous les éclaircissements dans un final haletant avec procès et trahisons au menu ! Il faut vraiment souligner le travail des deux auteurs sur cet opus car le dessin et le scénario se mettent au diapason pour nous offrir un album de qualité , adapté à plusieurs niveaux de lecture ( 7 à 77 ans comme la chanson) . Les planches sont lumineuses avec une multitude de détails , des visages expressifs , ainsi que des jeux d'ombres saisissants . Quand au scénario qui est une première pour Benjamin Laurent , il est sans faute , et se permet le luxe de nous apprendre une multitudes de faits historiques . Des pages annexes en fin d'album ajoutent des précisions sur le contexte historique ainsi que sur le métier de sage-femmes à l'époque . Un joli travail éditorial sur un sujet peu commun ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-herbe-du-diable/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    L'herbe du diable

    La ligne claire de Claire Martin (vous m'excuserez la répétition:) ) nous avait déjà enthousiasmé avec Le baron perché (critique en annexe) salué par la presse , elle réitère ici ses talents dans cet album qui se veut historique , mais qui emprunte aussi de faux accents de polars . Dans une ville de Cologne du XVIIème siècle , victime des effets de la Guerre de 30 ans et d'un clergé aux ramifications puissantes ; Garance dispense ses bons soins de sage-femme . On y découvre le rôle très important que tenaient ses professionnelles et les difficultés auxquelles elles pouvaient être confrontées . C'est le cas ici avec la grossesse d'une membre de la noblesse locale , qui va bouleverser l'ordre établi et plonger Garance dans une remise en question de sa foi . Ajoutez à cela le passé obscur de notre héroïne des temps modernes et vous aurez un scénario aux ramifications légèrement complexes , mais qui vont trouver tous les éclaircissements dans un final haletant avec procès et trahisons au menu ! Il faut vraiment souligner le travail des deux auteurs sur cet opus car le dessin et le scénario se mettent au diapason pour nous offrir un album de qualité , adapté à plusieurs niveaux de lecture ( 7 à 77 ans comme la chanson) . Les planches sont lumineuses avec une multitude de détails , des visages expressifs , ainsi que des jeux d'ombres saisissants . Quand au scénario qui est une première pour Benjamin Laurent , il est sans faute , et se permet le luxe de nous apprendre une multitudes de faits historiques . Des pages annexes en fin d'album ajoutent des précisions sur le contexte historique ainsi que sur le métier de sage-femmes à l'époque . Un joli travail éditorial sur un sujet peu commun !
  12. Kevin Nivek

    Anne Bonny

    Titre de l'album : Anne Bonny Scenariste de l'album : Matteo Mastragostino Dessinateur de l'album : Alessandro Ranghiasci Coloriste : Alessandro Ranghiasci Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Née en Irlande au début du 18e siècle, fille d'un riche avocat, rien ne prédestinait Anne Bonny à la piraterie. Pourtant, mue par une insatiable soif de liberté, elle prendra très tôt le large et se délivrera des chaines qui emprisonnaient les femmes de son époque. Aux côtés du mythique Calico Jack Rakham, elle connaîtra le frisson de la grande aventure et gravera son nom dans l'histoire de la piraterie... Avec talent, Matteo Mastragostino et Alessandro Ranghiasci mêlent récits d'aventures et réflexions sur la condition féminine pour nous offrir le portrait d'une femme résolument libre. Critique : On ne peut pas dire qu'il ait eu pléthore de femmes pirates , encore moins aussi bien "placées" dans la hiérarchie navale . Anne Bonny en fait partie et semble bien seule . Elle , et Mary Read sont les seules connues de l'âge d'or de la piraterie au sein des Caraïbes . On peut remonter à plus loin dans le temps et trouver Ching Shih terrorisant les mers chinoises , ainsi que Grace O'Malley une irlandaise très connue dans son pays . C'est donc un réel plaisir de découvrir les aventures de cette "flibustiere" par deux auteurs italiens déjà à l'oeuvre sur une histoire centrée sur Primo Levi . Le duo fonctionne bien et la pagination importante est assez fluide . Le dessin semi-réaliste aux couleurs vives , colle bien aux personnages et aux lieux . La chevelure rousse de Anne semble sortir des cases parfois , idem pour les phases maritimes très bien décrites .Je préfère mentionner un trait semi-réaliste , car les visages se déforment aisément selon les expressions et il n'est pas rare de croiser de grands yeux et autres bouches béantes , une influence "manga" possible de la part de l'artiste . Le scénario quand à lui, nous fait voyager de sa cellule pénitentiaire en guise d'introduction , puis son enfance , et sa rencontre avec de vrais pirates tels que Jack Rackham . Cette chronologie "éclatée" ménage le suspens et nous tient en haleine tout du long . Comment s'est-elle retrouvée emprisonnée et va t'elle s'en sortir ? Et yo , ho ,ho , embarquez avec Anne Bonny sur des flots incertains , et laissez vous chatouiller les narines par les embruns et ce goût rare de l'interdit 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/anne-bonny/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    Anne Bonny

    On ne peut pas dire qu'il ait eu pléthore de femmes pirates , encore moins aussi bien "placées" dans la hiérarchie navale . Anne Bonny en fait partie et semble bien seule . Elle , et Mary Read sont les seules connues de l'âge d'or de la piraterie au sein des Caraïbes . On peut remonter à plus loin dans le temps et trouver Ching Shih terrorisant les mers chinoises , ainsi que Grace O'Malley une irlandaise très connue dans son pays . C'est donc un réel plaisir de découvrir les aventures de cette "flibustiere" par deux auteurs italiens déjà à l'oeuvre sur une histoire centrée sur Primo Levi . Le duo fonctionne bien et la pagination importante est assez fluide . Le dessin semi-réaliste aux couleurs vives , colle bien aux personnages et aux lieux . La chevelure rousse de Anne semble sortir des cases parfois , idem pour les phases maritimes très bien décrites .Je préfère mentionner un trait semi-réaliste , car les visages se déforment aisément selon les expressions et il n'est pas rare de croiser de grands yeux et autres bouches béantes , une influence "manga" possible de la part de l'artiste . Le scénario quand à lui, nous fait voyager de sa cellule pénitentiaire en guise d'introduction , puis son enfance , et sa rencontre avec de vrais pirates tels que Jack Rackham . Cette chronologie "éclatée" ménage le suspens et nous tient en haleine tout du long . Comment s'est-elle retrouvée emprisonnée et va t'elle s'en sortir ? Et yo , ho ,ho , embarquez avec Anne Bonny sur des flots incertains , et laissez vous chatouiller les narines par les embruns et ce goût rare de l'interdit 😉
  14. Titre de l'album : L'escadron de Catherine de Médicis tome 1 - La fille sage Scenariste de l'album : Manon Textoris Dessinateur de l'album : Manon Textoris Coloriste : Manon Textoris Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : XVIème siècle, les tensions entre catholiques et protestants sont à leur comble et Catherine de Médicis tente de préserver l'union de la monarchie. Dans ce contexte électrique, une jeune noble de province, Gabrielle, est conviée par son influente marraine à rejoindre la cour comme demoiselle d'honneur, contre l'avis de sa mère. Excitée et insouciante au contact de ce nouveau monde, Gabrielle rêve d'intégrer les prestigieux « escadrons volants » de la Reine composés de courtisanes-espionnes... Critique : La Bd historique est un exercice toujours difficile car on parle forcément d'un moment de notre histoire qui a déjà été traité, en BD ou ailleurs. C'est le cas ici tellement la période du règne de Catherine de Medicis est une période dense et rocambolesque. Un exercice difficile ne veut pas dire que c'est un exercice impossible et on trouve encore des BDs comme celle-ci : Ne cherchant pas à faire dans la nouveauté, mais raconter une histoire que l'on connait déjà, mais le faire bien en prenant juste un regard différent. Ici, on découvre notre histoire via le regard d'une petite fille dont le seul rêve est d'être une grande dame, et qui se retrouve pris dans la grande histoire, sans qu'elle ne puisse rien faire. Un album magnifiquement illustré dans un style cadrant bien à l'époque, mais pas que. Manon Textoris maitrise parfaitement son personnage principal et réussi à bien faire ressortir la problématique de Garbielle, tiraillée entre ses envies, ses devoirs et son adolescence. Une très bd qui ravira les amateurs d'histoire et de belles histoires. À noter une pagination plutôt importante pour ce genre d'album et malheureusement un choix de couverture "d'époque" très peu robuste et s'abimant à une vitesse rarement vue chez moi 😞 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-escadron-de-catherine-de-medicis-tome-1-la-fille-sage?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. La Bd historique est un exercice toujours difficile car on parle forcément d'un moment de notre histoire qui a déjà été traité, en BD ou ailleurs. C'est le cas ici tellement la période du règne de Catherine de Medicis est une période dense et rocambolesque. Un exercice difficile ne veut pas dire que c'est un exercice impossible et on trouve encore des BDs comme celle-ci : Ne cherchant pas à faire dans la nouveauté, mais raconter une histoire que l'on connait déjà, mais le faire bien en prenant juste un regard différent. Ici, on découvre notre histoire via le regard d'une petite fille dont le seul rêve est d'être une grande dame, et qui se retrouve pris dans la grande histoire, sans qu'elle ne puisse rien faire. Un album magnifiquement illustré dans un style cadrant bien à l'époque, mais pas que. Manon Textoris maitrise parfaitement son personnage principal et réussi à bien faire ressortir la problématique de Garbielle, tiraillée entre ses envies, ses devoirs et son adolescence. Une très bd qui ravira les amateurs d'histoire et de belles histoires. À noter une pagination plutôt importante pour ce genre d'album et malheureusement un choix de couverture "d'époque" très peu robuste et s'abimant à une vitesse rarement vue chez moi 😞
  16. Le tome 1 des pionniers ne m'avait guère emballé et marqué à l'époque de sa sortie, son côté très documentaire laissant finalement peu de place à une intrigue vraiment passionnante, la technique y prenant une large part. Heureusement sur ce second tome, Guillaume Dorison nous gratifie de la lutte féroce mené par Pathé et Gaumont pour exister sur le marché américain. Lutte qui s'avère exceptionnelle par ses protagonistes et son acharnement, tout autant que par ses conséquences. Les français étaient maîtres du cinéma, en se querellant ils ont laissé l'ogre américain les manger tout cru. Cette fin d'épopée est donc une vraie réussite que j'ai lu d'une traite, alors même que la technique et le côté documentaire reste présent. Les pionniers est une bd à offrir à tout amateur de 7ème et de 9ème art. A noter que la partie historique et documentaire de ce diptyque a été assurée par Damien Maric.
  17. Titre de l'album : Les pionniers - Tome 2 - Le rêve américain Scenariste de l'album : Guillaume Dorison Dessinateur de l'album : Jean-Baptiste Hostache Coloriste : Jean-Baptiste Hostache & Jean-Baptiste Merle Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : 1900. L'industrie du cinéma poursuit son ascension, grâce à des technologies toujours plus performantes et à la diversification des contenus produits. La course au pouvoir dépasse alors les frontières de la France et se tourne vers les Etats-Unis. Pathé, Méliès, Guy et Gaumont se livrent une compétition sans précédent, et les alliés d'hier deviennent les ennemis de demain. Cette conquête pour un nouvel art, où tous les coups sont permis, se verra bientôt bouleversée par un événement majeur : la Première Guerre Mondiale. Critique : Le tome 1 des pionniers ne m'avait guère emballé et marqué à l'époque de sa sortie, son côté très documentaire laissant finalement peu de place à une intrigue vraiment passionnante, la technique y prenant une large part. Heureusement sur ce second tome, Guillaume Dorison nous gratifie de la lutte féroce mené par Pathé et Gaumont pour exister sur le marché américain. Lutte qui s'avère exceptionnelle par ses protagonistes et son acharnement, tout autant que par ses conséquences. Les français étaient maîtres du cinéma, en se querellant ils ont laissé l'ogre américain les manger tout cru. Cette fin d'épopée est donc une vraie réussite que j'ai lu d'une traite, alors même que la technique et le côté documentaire reste présent. Les pionniers est une bd à offrir à tout amateur de 7ème et de 9ème art. A noter que la partie historique et documentaire de ce diptyque a été assurée par Damien Maric. Autres infos : Histoire du cinéma Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-pionniers-tome-2-le-reve-americain?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Titre de l'album : Cosaques - Tome 2 - Dans la gueule du loup Scenariste de l'album : Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Ronan Toulhoat & Yoann Guillo Coloriste : Yoann Guillo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Avec ses nouveaux frères d'armes, les Cosaques, Karlis a vaincu les hussards ailés. Nul n'ignore le rôle décisif que le jeune déserteur a joué dans cette bataille. Cela fait de lui un héros autant qu'une cible de choix. Peu lui chaut. Une vie sans dieu ni maître est à ce prix. Mais il est des puissances auxquelles tous répondent, Cosaques ou non : les sentiments, la frustration et la jalousie. Karlis va comprendre que les champs de bataille sont infinis, et tous appellent le sang. Critique : Oh la belle surprise ! J'avais beaucoup aimé le premier tome de cosaques, mais son rythme un peu effréné laissait à croire à la simple bd d'aventure de cape et d'épées. Sympathique certes, mais peut être pas assez marquante. Hors ce tome 2 prends enfin le temps, il pose les choses, sans pour autant délaisser l'aventure, il nous questionne, et nous laisse entrevoir un héros plus pacifiste et philosophe que guerrier. C'est un revirement que j'ai beaucoup apprécié, développant plus d'empathie pour ces personnages qui se révèlent alors bien plus humains avec leurs failles et leurs faiblesses. Encore plus remarquable je trouve que la collaboration sur le dessin entre Ronan Toulhoat et Yoann Guillo tient toutes ses promesses, nous livrant un dessin qui garde une forte empreinte stylistique, mais plus subtil, nuancé et moins caricatural que ce que pouvait nous proposer Ronan Toulhoat jusqu'ici. Le meilleur des deux réunis, je dis bravo. Les couleurs rendent justice au travail et j'ai hâte de repartir dans les steppes avec cette équipe là. Je ne peux que vous conseiller cosaques, une série bien plus fine qu'il n'y parait, et qui n'a pas reçu je trouve l'accueil qu'elle méritait jusqu'à présent. Bravo aux auteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cosaques-tome-2-les-loups-des-steppes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Oh la belle surprise ! J'avais beaucoup aimé le premier tome de cosaques, mais son rythme un peu effréné laissait à croire à la simple bd d'aventure de cape et d'épées. Sympathique certes, mais peut être pas assez marquante. Hors ce tome 2 prends enfin le temps, il pose les choses, sans pour autant délaisser l'aventure, il nous questionne, et nous laisse entrevoir un héros plus pacifiste et philosophe que guerrier. C'est un revirement que j'ai beaucoup apprécié, développant plus d'empathie pour ces personnages qui se révèlent alors bien plus humains avec leurs failles et leurs faiblesses. Encore plus remarquable je trouve que la collaboration sur le dessin entre Ronan Toulhoat et Yoann Guillo tient toutes ses promesses, nous livrant un dessin qui garde une forte empreinte stylistique, mais plus subtil, nuancé et moins caricatural que ce que pouvait nous proposer Ronan Toulhoat jusqu'ici. Le meilleur des deux réunis, je dis bravo. Les couleurs rendent justice au travail et j'ai hâte de repartir dans les steppes avec cette équipe là. Je ne peux que vous conseiller cosaques, une série bien plus fine qu'il n'y parait, et qui n'a pas reçu je trouve l'accueil qu'elle méritait jusqu'à présent. Bravo aux auteurs.
  20. poseidon2

    Bokko stratège t1

    Vega à son Kingdom ! Voilà ce qu'on peut dire dans les grandes largeurs. C'est un peu caricatural, mais ça vous donnera rapidement une idée de l'intérêt du manga pour vous. Car on n'est pas loin de cela : période de guerre entre les 6 contrées que sont Qin, Zhao, Han, Wei, Qi et Yan. Les techniques de combats sont les mêmes tout comme les coutumes et décors. Ce qui change, c'est que l'on nous montre ici un expert en défense et non un jeune qui veut aider à l'unification de la Chine. On oublie donc le côté politique pour se concentrer sur l'aspect guerrier et les techniques de d'Éphèse innovante de Bokko. SI vous aimez les mangas de guerre, vous apprécierez celui-ci sans soucis. C'est pas mal dessiné même si un peu chargé. Le scenario est bien rythmé, au fil des prouesses de Bokko et des découvertes de techniques de guerre inconnues à la campagne. Si vous n'aimez pas ça et n'avez aucun intérêt pour la Chine de "l'époque romaine", passé votre chemin
  21. Titre de l'album : Bokko stratège t1 Scenariste de l'album : Sentaro Kubota Dessinateur de l'album : Hideki Mori Coloriste : Editeur de l'album : VEGA Note : Résumé de l'album : En Chine antique, au temps des "Royaumes des combattants", la guerre entre les différents royaumes fait rage. C'est l'époque du clan Mo'Tseu dans lequel un seul homme a la faculté d'arrêter plus de 10 000 combattants. Le secret de la puissance de ses disciples est leur connaissance de la stratégie militaire et leur capacité à défendre n'importe quelle ville ou village dès lors qu'on les laisse prendre le commandement des opérations. Parmi les plus grands disciples de cette école, Ke-ri, expert en combat et en stratégie militaire, est envoyé en mission. Son rôle : organiser la défense d'une ville ayant demandé de l'aide aux hommes de Mo. Ke-ri devra faire face à l'ennemi le plus redoutable qu'il ait jamais connu : son propre clan dirigé par Pei-Ping, dont la conduite semble aller à l'encontre de la philosophie originelle des hommes de Mo. Critique : Vega à son Kingdom ! Voilà ce qu'on peut dire dans les grandes largeurs. C'est un peu caricatural, mais ça vous donnera rapidement une idée de l'intérêt du manga pour vous. Car on n'est pas loin de cela : période de guerre entre les 6 contrées que sont Qin, Zhao, Han, Wei, Qi et Yan. Les techniques de combats sont les mêmes tout comme les coutumes et décors. Ce qui change, c'est que l'on nous montre ici un expert en défense et non un jeune qui veut aider à l'unification de la Chine. On oublie donc le côté politique pour se concentrer sur l'aspect guerrier et les techniques de d'Éphèse innovante de Bokko. SI vous aimez les mangas de guerre, vous apprécierez celui-ci sans soucis. C'est pas mal dessiné même si un peu chargé. Le scenario est bien rythmé, au fil des prouesses de Bokko et des découvertes de techniques de guerre inconnues à la campagne. Si vous n'aimez pas ça et n'avez aucun intérêt pour la Chine de "l'époque romaine", passé votre chemin Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bokko-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Titre de l'album : Le royal fondement Scenariste de l'album : Philippe Charlot Dessinateur de l'album : Éric Hübsch Coloriste : Éric Hübsch Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Ne tournons pas autour du pot, il sera ici question d'Histoire, d'Amour... et de bistouri recourbé à la royale. Nous sommes en 1686. Le Roi souffre... et pas de n'importe où. Une fistule, aussi vilaine que mal placée, le torture depuis des mois. L'opération, délicate, inédite, mortelle peut-être, est la dernière option qui s'offre à Louis le quatorzième. Une occasion rare d'approcher le Soleil, par sa face cachée, alors que, hurlant à la lune, les princes d'Europe montrent déjà les dents, prêts à déchiqueter le Royaume de France. Le jeune Geoffroy, lui, voit grand, très grand : barbier, en voilà un métier qui plaît aux dames. Il faut dire qu'elles ne se bousculent pas dans l'échoppe de son boucher de père. Ne serait-ce pas la faute de cette enseigne qui encadre la porte de la boutique ? Il est écrit : Chez l'imbécile heureux qui a vendu sa promise en morceaux. Et oui, dans la famille, on ne fait pas les choses à moitié, lorsqu'il s'agit d'amour. Critique : Alors la, c'est fort. Réussir à faire un one shot intéressant, intelligent et rigollot sur... les problèmes anal de Louis XIV. Oui oui rien que ca. Ce qui est fou, c'est que cette histoire est documentée historiquement parlant et en est même choquante sur les "débuts" de la chirurgie. Bien rythmé avec un personnage principal plein de répartie et un roi qui ne se laisse pas mener en bateau, ce one shot fut une vraie bonne lecture et un vrai moment de détente. Les premières pages sont à découvrir ici : Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-royal-fondement?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    Le royal fondement

    Alors la, c'est fort. Réussir à faire un one shot intéressant, intelligent et rigollot sur... les problèmes anal de Louis XIV. Oui oui rien que ca. Ce qui est fou, c'est que cette histoire est documentée historiquement parlant et en est même choquante sur les "débuts" de la chirurgie. Bien rythmé avec un personnage principal plein de répartie et un roi qui ne se laisse pas mener en bateau, ce one shot fut une vraie bonne lecture et un vrai moment de détente. Les premières pages sont à découvrir ici :
  24. Kevin Nivek

    Justes parmi les nations

    L'éditeur monégasque Plein Vent publie un premier tome centré sur un réseau de résistants dans Nice et ses environs . Une histoire passionnante et d'un réalisme assez effroyable car elle situe le contexte de l'occupation de façon précise et détaillée . La trame narrative se compose d'un échange entre David un homme âgé racontant son histoire à deux enfants , et nous alternons ses phases de récit avec celles du passé où David est un enfant durant le conflit . S'appuyant sur des documents authentiques , les auteurs réalisent un travail de reconstitution remarquable . A travers l'architecture locale (Nice et les villages avoisinants) , les costumes , les noms de personnes ayant réellement existé , et bien-sûr le contexte historique avec la présence des allemands , des italiens , mais aussi des français "collabos" ; c'est tout un pan de l'histoire de l'occupation dans le sud de la France qui s'offre à nous . On découvre ainsi un clergé cachant des enfants au sein des monastères , mais aussi et c'est assez surprenant , le consul général italien dont l'épouse est de confession juive, qui va oeuvrer pour exfiltrer des juifs en Afrique du nord .On apprend surtout les origines de la création du "réseau Marcel" initié par Moussa Abadi et Odette Rosenstock , qui va sauver des centaines d'enfants . Etant donnée la densité des échanges et d'informations, les cases sont chargées en texte ! Explications , dialogues et pensées jalonnent le récit et peuvent parfois "encombrer" les pages . C'est très verbal , les 64 pages ne se lisent pas rapidement comme une BD "normale" . Mais peut-on le reprocher tellement le sujet est lourd ? Il en va de même pour le dessin qui se met au service de la grande histoire , il se veut réaliste et précis . L'importante galerie de personnages est reconnaissable , c'est assurément un atout . Les couleurs sont un peu trop "numériques" , mais cela amène une netteté à l'image et nous offre de belles reconstitutions architecturales ou de l'arrière pays niçois . A noter des annexes sur les noms des "justes parmi les nations" en fin d'album ainsi qu'un texte du fils de Simone Veil , président du Comité français pour Yad Vashem .
  25. Titre de l'album : Justes parmi les nations Scenariste de l'album : Serge Scotto, Eric Stoffel, Yvon Bertorello Dessinateur de l'album : Frédéric Allali , Michel Espinosa Coloriste : Bruno Pradelle Editeur de l'album : Plein vent Note : Résumé de l'album : Durant la seconde guerre mondiale, de nombreuses personnes, au péril de leur propre vie, ont secouru et sauvé des Juifs persécutés : ces héros de l’ombre, ce sont les « Justes parmi les Nations » ! Critique : L'éditeur monégasque Plein Vent publie un premier tome centré sur un réseau de résistants dans Nice et ses environs . Une histoire passionnante et d'un réalisme assez effroyable car elle situe le contexte de l'occupation de façon précise et détaillée . La trame narrative se compose d'un échange entre David un homme âgé racontant son histoire à deux enfants , et nous alternons ses phases de récit avec celles du passé où David est un enfant durant le conflit . S'appuyant sur des documents authentiques , les auteurs réalisent un travail de reconstitution remarquable . A travers l'architecture locale (Nice et les villages avoisinants) , les costumes , les noms de personnes ayant réellement existé , et bien-sûr le contexte historique avec la présence des allemands , des italiens , mais aussi des français "collabos" ; c'est tout un pan de l'histoire de l'occupation dans le sud de la France qui s'offre à nous . On découvre ainsi un clergé cachant des enfants au sein des monastères , mais aussi et c'est assez surprenant , le consul général italien dont l'épouse est de confession juive, qui va oeuvrer pour exfiltrer des juifs en Afrique du nord .On apprend surtout les origines de la création du "réseau Marcel" initié par Moussa Abadi et Odette Rosenstock , qui va sauver des centaines d'enfants . Etant donnée la densité des échanges et d'informations, les cases sont chargées en texte ! Explications , dialogues et pensées jalonnent le récit et peuvent parfois "encombrer" les pages . C'est très verbal , les 64 pages ne se lisent pas rapidement comme une BD "normale" . Mais peut-on le reprocher tellement le sujet est lourd ? Il en va de même pour le dessin qui se met au service de la grande histoire , il se veut réaliste et précis . L'importante galerie de personnages est reconnaissable , c'est assurément un atout . Les couleurs sont un peu trop "numériques" , mais cela amène une netteté à l'image et nous offre de belles reconstitutions architecturales ou de l'arrière pays niçois . A noter des annexes sur les noms des "justes parmi les nations" en fin d'album ainsi qu'un texte du fils de Simone Veil , président du Comité français pour Yad Vashem . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-justes-parmi-les-nations-tome-1-les-reseaux-de-la-liberte/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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