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Titre de l'album : Son odeur après la pluie Scenariste de l'album : Jose Luis Munuera Dessinateur de l'album : Jose Luis Munuera Coloriste : Jose Luis Munuera Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : C'est une histoire d'amour, de vie et de mort, entre un homme, Cédric, et son chien, Ubac, un bouvier bernois dont la présence devient vite essentielle. Mais le vrai héros, c'est leur lien : unique, universel, dépassant bien des relations humaines. Pendant treize ans, ils partagent rires, inquiétudes et moments fugaces d'intensité, jusqu'à ce que la mort impose son absence. Véritable ode à la vie, ce récit explore l'amour inconditionnel, la vie qui file trop vite, et ces souvenirs persistants, comme une odeur aimée qui reste gravée, même après la pluie. Critique : Gardez bien en tête 4 points important quand à l'auteur de cette chronique, à savoir moi : 1. J'ai un chien 2. J'aime la montagne. 3. Je n'avais jamais lu le roman. 4. J'adore les dessins de Jose Luis Munuera C'est important, car le point 1 conditionne beaucoup le sensibilité que l'on aura à la lecture de cet ouvrage, tous comme dans une moindre mesure j'imagine les points suivants. Gardez donc cela en tête en lisant ce qui suit. Je n'étais pas particulièrement emballé à la lecture de cet ouvrage, que je redoutais trop mélencolique/introspectif pour ma soif d'aventures dessinées actuelle. Comme quoi même au bout de plus de trente ans d'amour de la bd, on continue de penser des bêtises. Et oui, évidemment, sous estimer Jose Luis Munuera est une Monumentale erreur ! Son dessin est encore une fois sublime, plus réaliste que sur certaines de ces dernières sorties, plus contemplatif aussi, on sent qu'il a lui aussi été contaminé par ce récit, mais aussi par ces paysages, ce Vercors, et ces Alpes que l'on aime tant. L'histoire elle est plus classique, plus convenue, mais elle est racontée avec une belle pudeur, avec plus de détails que de grandes philosophies, ce qui la rend riche de ce qui n'est pas écrit ou dit. Les personnages sont tous sublimes et travaillés, vivants, et nous inspirant vite une forte empathie. Les émotions sont présentes, mais adoucies par la montagne, par la pudeur des auteurs. Et puis il y a cette ode à la nature, à la liberté, et à la fuite qui résonne en douceur en arrière plan. C'est une très belle bd, de celle qui provoque des émotions, et que vous pourrez rouvrir un jour juste pour la contempler. Ne passez à côté que si vous êtes vraiment allergique aux animaux. Et merci M. Munuera. Autres infos : D'après le roman de Cédric Sapin-Defour Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/son-odeur-apres-la-pluie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Gardez bien en tête 4 points important quand à l'auteur de cette chronique, à savoir moi : 1. J'ai un chien 2. J'aime la montagne. 3. Je n'avais jamais lu le roman. 4. J'adore les dessins de Jose Luis Munuera C'est important, car le point 1 conditionne beaucoup le sensibilité que l'on aura à la lecture de cet ouvrage, tous comme dans une moindre mesure j'imagine les points suivants. Gardez donc cela en tête en lisant ce qui suit. Je n'étais pas particulièrement emballé à la lecture de cet ouvrage, que je redoutais trop mélencolique/introspectif pour ma soif d'aventures dessinées actuelle. Comme quoi même au bout de plus de trente ans d'amour de la bd, on continue de penser des bêtises. Et oui, évidemment, sous estimer Jose Luis Munuera est une Monumentale erreur ! Son dessin est encore une fois sublime, plus réaliste que sur certaines de ces dernières sorties, plus contemplatif aussi, on sent qu'il a lui aussi été contaminé par ce récit, mais aussi par ces paysages, ce Vercors, et ces Alpes que l'on aime tant. L'histoire elle est plus classique, plus convenue, mais elle est racontée avec une belle pudeur, avec plus de détails que de grandes philosophies, ce qui la rend riche de ce qui n'est pas écrit ou dit. Les personnages sont tous sublimes et travaillés, vivants, et nous inspirant vite une forte empathie. Les émotions sont présentes, mais adoucies par la montagne, par la pudeur des auteurs. Et puis il y a cette ode à la nature, à la liberté, et à la fuite qui résonne en douceur en arrière plan. C'est une très belle bd, de celle qui provoque des émotions, et que vous pourrez rouvrir un jour juste pour la contempler. Ne passez à côté que si vous êtes vraiment allergique aux animaux. Et merci M. Munuera.
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Il est des BD dont le scenario est quasiment couru d'avance, mais pour lesquels le charme opère et nous fait oublier cette absence de surprise. Ce "Un sombre manteau" fait partie de ce genre de récit. En effet, on comprend très vite la relation entre les deux femmes et l'on ne peut s'imaginer une autre fin (quoi que). Pour autant, ce n'empêche pas que cette BD soit extrêmement bien faite au point d'en venir à haïr les pestes du village qui rejettent sûr autrui les malheurs qui peuvent leur arriver. On prend en amitié nos deux femmes, seules et au passé plus triste que sombre, au fur et à mesure que cette nouvelle filiation se crée. Le mutisme de Serena apportant un côté encore plus intense aux échanges. Jamie Martin joue intelligemment avec les révélations et le rythme de son récit, ces premières impactant le second avec plus de force que je n'aurai cru. Une bien "belle" histoire d'un auteur espagnole qui continue de gagner ses galons dans l'hexagone.
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Titre de l'album : Un sombre manteau Scenariste de l'album : Jaime Martín Dessinateur de l'album : Jaime Martín Coloriste : Jaime Martín Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Un petit village des Pyrénées, au milieu du XIXe siècle. Mara est une vieille guérisseuse célibataire, qui vend ses remèdes aux villageois et doit faire face à leur mépris. Son mode de vie rude et isolé est, en effet, mal vu par un milieu patriarchal et centré sur la famille. Un jour, elle recueille en pleine forêt Serena, jeune fuyarde muette au passé mystérieux. Mara la soigne et lui fait découvrir le métier de guérisseuse et les secrets de la montagne. Mais cette nouvelle venue n'est pas bien vue au village, d'autant plus quand une épidémie éclate, menaçant la vie des habitants et de leurs bêtes. Après une trilogie autobiographique saluée par la critique, le cador de la BD espagnole Jaime Martin replonge ici dans une fiction historique sombre et teintée de fantastique. Critique : Il est des BD dont le scenario est quasiment couru d'avance, mais pour lesquels le charme opère et nous fait oublier cette absence de surprise. Ce "Un sombre manteau" fait partie de ce genre de récit. En effet, on comprend très vite la relation entre les deux femmes et l'on ne peut s'imaginer une autre fin (quoi que). Pour autant, ce n'empêche pas que cette BD soit extrêmement bien faite au point d'en venir à haïr les pestes du village qui rejettent sûr autrui les malheurs qui peuvent leur arriver. On prend en amitié nos deux femmes, seules et au passé plus triste que sombre, au fur et à mesure que cette nouvelle filiation se crée. Le mutisme de Serena apportant un côté encore plus intense aux échanges. Jamie Martin joue intelligemment avec les révélations et le rythme de son récit, ces premières impactant le second avec plus de force que je n'aurai cru. Une bien "belle" histoire d'un auteur espagnole qui continue de gagner ses galons dans l'hexagone. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-sombre-manteau?ref=44 Voir la totalité de enregistrement