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Voilà un angle intéressant de la seconde guerre mondiale et les horreurs perpétrées par le régime nazi ! Les auteurs choisissent de nous montrer "l'après" , une fois les camps libérés, que sont devenus les survivants de ces enfers ? Ils se penchent sur ses centaines d'enfants, bien souvent orphelins ou ne sachant absolument pas où se trouvent leurs parents si ces derniers sont encore en vie. Les américains en libérateurs débutent un semblant d'organisation des survivants/réfugiés avec des interrogatoires simples sur leurs origines, car on le rappelle, les juifs arrivaient de toute l'Europe ! Ils découvrent vite l'immense trauma et les séquelles physiques et psychologiques sur ces êtres décharnés. On apprend ainsi qu'ils seront les derniers à quitter les camps, faute de lieux en capacité de les recevoir. Le destin de 4 garçons sera le fil rouge du récit avec leur transfert en France et leur "reconstruction" au sein de l'établissement avec des médecins, institutrices et autres personnes dévouées à cette cause. Une histoire poignante qui vous apprendra qu'une fois la guerre finie, d'autres combats furent menés et dans de grandes difficultés. Pour dépeindre ce récit, un graphisme semi-réaliste aux limites de la ligne claire, rendant l'ensemble humain avec une note de légèreté. La simplicité des traits sur les visages et les paysages fait que l'on s'attarde peu sur le dessin et plus sur les dialogues. Des annexes en fin d'album vous en apprendront d'avantage sur le destin de ces enfants marqués par le sceau de l'histoire d'une empreinte indélébile. Une lecture nécessaire !
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Titre de l'album : Les enfants de Buchenwald Scenariste de l'album : Dominique Missika Dessinateur de l'album : Anaïs Depommier Coloriste : Alessandra Alexakis Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : En avril 1945, à la libération du camp de Buchenwald, plus d'un millier d'enfants juifs ne savent pas où aller. Ils ont miraculeusement survécu et sont pour la plupart orphelins. Une mobilisation internationale, animée par l'OEuvre de Secours aux Enfants, organise leur prise en charge et tente de les aider. En juin 1945, 426 d'entre eux sont accueillis en Normandie, le temps d'un été. Ils sont en mauvaise santé, traumatisés et sans repères. Médecins, éducateurs et assistantes sociales vont les soigner, les aider à se reconstruire, et à reprendre goût à la vie. Dans ce récit inspiré de témoignages, Dominique Missika nous raconte l'histoire bouleversante des Enfants de Buchenwald. Critique : Voilà un angle intéressant de la seconde guerre mondiale et les horreurs perpétrées par le régime nazi ! Les auteurs choisissent de nous montrer "l'après" , une fois les camps libérés, que sont devenus les survivants de ces enfers ? Ils se penchent sur ses centaines d'enfants, bien souvent orphelins ou ne sachant absolument pas où se trouvent leurs parents si ces derniers sont encore en vie. Les américains en libérateurs débutent un semblant d'organisation des survivants/réfugiés avec des interrogatoires simples sur leurs origines, car on le rappelle, les juifs arrivaient de toute l'Europe ! Ils découvrent vite l'immense trauma et les séquelles physiques et psychologiques sur ces êtres décharnés. On apprend ainsi qu'ils seront les derniers à quitter les camps, faute de lieux en capacité de les recevoir. Le destin de 4 garçons sera le fil rouge du récit avec leur transfert en France et leur "reconstruction" au sein de l'établissement avec des médecins, institutrices et autres personnes dévouées à cette cause. Une histoire poignante qui vous apprendra qu'une fois la guerre finie, d'autres combats furent menés et dans de grandes difficultés. Pour dépeindre ce récit, un graphisme semi-réaliste aux limites de la ligne claire, rendant l'ensemble humain avec une note de légèreté. La simplicité des traits sur les visages et les paysages fait que l'on s'attarde peu sur le dessin et plus sur les dialogues. Des annexes en fin d'album vous en apprendront d'avantage sur le destin de ces enfants marqués par le sceau de l'histoire d'une empreinte indélébile. Une lecture nécessaire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-de-buchenwald/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Je suis Légion (édition 50 ans) Scenariste de l'album : Fabien Nury Dessinateur de l'album : John Cassaday Coloriste : Laura Martin Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Au coeur du second conflit mondial, à l'apogée de la puissance nazie, un inquiétant jeu d'échecs est mené dans l'ombre par ceux dont le sang est éternel... À commencer par d'étranges expérimentations qui sont poursuivies dans l'ombre sur des prisonniers, en particulier sur une petite fille qui aurait développé d'étranges pouvoirs, et que les nazis espèrent instrumentaliser. Mais Ana Anslea est-elle seulement une petite fille ? Ses souvenirs remontent à tant de siècles... Critique : Pour les retardataires, dont je fais partie, il faut se plonger dans cette sublime réédition du chef d'oeuvre de Fabien Nury et John Cassaday, Je suis Légion ! Pour ses 50 ans, les Humanos sortent des petits bijoux de leur catalogue et les proposent dans de véritables écrins, tel ce format rigide à la couverture splendide rouge sang. Et quelle histoire ! Moi qui découvrait cette aventure mêlant seconde guerre mondiale, espionnage et un soupçon de fantastique, j'ai dévoré cette intégrale avec un plaisir immense et une avidité "vampiresque" 😉 Les dialogues, les plans sur les visages scrutant des failles (ami ou ennemi ?) ou en pleines réflexions, la profondeur de l'histoire avec une importante galerie de personnages, des rebondissements ; c'est une merveille de scénario magistralement mis en scène par l'artiste américain John Cassaday. Il avait délaissé pour un temps Marvel et embrassé le franco-belge avec brio, on l'en remercie ! Son découpage associé au propos délivre une tension qui ne vous quittera pas tout au long de la lecture ! Son trait ultra-réaliste associé aux couleurs subtiles et lumineuses de Laura Martin vous plongera dans une ambiance de film noir à la musique stressante. Le seul et unique reproche que je lui ferais, tient justement au grand nombre de protagonistes et leur ressemblances, je dois bien avouer avoir parfois tourné les pages en arrière pour mieux identifier les "acteurs" en jeu. Un léger bémol qui vous permettra de vous replonger dans cette intégrale que je vous recommande chaudement, car elle se relit sans aucun problème quelques mois plus tard, histoire d'être sûr d'avoir tout saisi 😉 Un scénario exigeant qui laisse une porte entre-ouverte à la fin. On rêve d'un second cycle, qui sait, un jour peut-être !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/je-suis-legion-edition-50-ans/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Pour les retardataires, dont je fais partie, il faut se plonger dans cette sublime réédition du chef d'oeuvre de Fabien Nury et John Cassaday, Je suis Légion ! Pour ses 50 ans, les Humanos sortent des petits bijoux de leur catalogue et les proposent dans de véritables écrins, tel ce format rigide à la couverture splendide rouge sang. Et quelle histoire ! Moi qui découvrait cette aventure mêlant seconde guerre mondiale, espionnage et un soupçon de fantastique, j'ai dévoré cette intégrale avec un plaisir immense et une avidité "vampiresque" 😉 Les dialogues, les plans sur les visages scrutant des failles (ami ou ennemi ?) ou en pleines réflexions, la profondeur de l'histoire avec une importante galerie de personnages, des rebondissements ; c'est une merveille de scénario magistralement mis en scène par l'artiste américain John Cassaday. Il avait délaissé pour un temps Marvel et embrassé le franco-belge avec brio, on l'en remercie ! Son découpage associé au propos délivre une tension qui ne vous quittera pas tout au long de la lecture ! Son trait ultra-réaliste associé aux couleurs subtiles et lumineuses de Laura Martin vous plongera dans une ambiance de film noir à la musique stressante. Le seul et unique reproche que je lui ferais, tient justement au grand nombre de protagonistes et leur ressemblances, je dois bien avouer avoir parfois tourné les pages en arrière pour mieux identifier les "acteurs" en jeu. Un léger bémol qui vous permettra de vous replonger dans cette intégrale que je vous recommande chaudement, car elle se relit sans aucun problème quelques mois plus tard, histoire d'être sûr d'avoir tout saisi 😉 Un scénario exigeant qui laisse une porte entre-ouverte à la fin. On rêve d'un second cycle, qui sait, un jour peut-être !!!
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A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain .
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Titre de l'album : La rafle d'Izieu Scenariste de l'album : Pascal Bresson Dessinateur de l'album : Giulio Salvadori Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Début 1943, Sabine et Miron Zlatin avaient créé à Izieu, dans l'Ain, une colonie pour accueillir et protéger des enfants juifs, en zone italienne. Mais le 8 septembre 1943, l'armée italienne capitule face aux Alliés et laisse sa place aux troupes allemandes dans le Sud-Est de la France. Début 1944, les signaux d'alarme se multiplient avec des arrestations à Chambéry et aux alentours et avec le remplacement du sous-préfet de Belley, protecteur de la colonie. Mais avant que la colonie ne soit effectivement dispersée, le 6 avril 1944, débarquent un détachement de la Wehrmacht et 3 officiers SS qui embarquent sans ménagement les quarante-cinq enfants et les sept adultes de la colonie. Seul échappe à la rafle Léon Reifman qui a pu sauter par la fenêtre et trouver refuge chez les voisins, les Perticoz. Ces derniers ont eux-mêmes assisté, impuissants, à la rafle... Ils ne comprennent pas : pourquoi s'en prendre ainsi à des enfants ? Qui a bien pu attirer l'attention de Klaus Barbie et de ses sbires sur cette paisible colonie ? Y aurait-il eu dénonciation ? Pendant ce temps, les enfants sont emmenés à Lyon puis Drancy avant leur déportation et leur extermination. Critique : A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-rafle-d-izieu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Les enfants du ciel Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : D'Europe en Égypte, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, la grande Histoire et la petite se rencontrent à travers les destins de trois personnages. Entre récit d'aventure et fresque historique, Desberg et Vrancken se renouvellent et donnent leur meilleur dans un somptueux one-shot. L'histoire débute en 1936 sous l'Italie de Mussolini et s'achève en 1942 à Jérusalem au moment où naît l'idée d'un état juif débarrassé de la tutelle anglaise, loin des atrocités commises en Europe. Alexandre est archéologue. Il perd sa femme en 1936, sous le régime fasciste de Mussolini. Anéanti par le chagrin, il exige la vérité sur les circonstances de cette mort et ne pense qu'à se venger. Pour l'éloigner et le protéger, ses appuis l'envoient en Égypte pour mettre au jour le mystère historique du ralliement du peuple juif à l'Empire romain au Ier siècle après J.-C. Il ne pensait pas que ses recherches pouvaient résonner avec autant de justesse avec l'époque actuelle. Quelle vérité, dangereuse et cachée, surgira du passé ? Critique : C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-du-ciel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères .
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Quelle étrange série d'espionnage avec ses 3 tomes aux ambiances, protagonistes et univers si différents. Ce tome 3 vient donc la clôturer en nous présentant sous un autre angle encore les protagonistes des enjeux des années après seconde guerre mondiale. Je dois bien reconnaitre que ce troisième tome m'a bien plus passionné que les deux premiers, les enjeux y étant plus troubles mais aussi plus personnels. D'un point de vue scénaristique l'ensemble est une réussite, mais au bout de 3 tomes je dois aussi dire que le dessin d'Olivier Martin ne m'a pas inspiré d'émotions particulières. C'est propre, assez neutre, et si je trouve que ce tome 3 a gagné en fluidité globalement, j'ai quand même eu du mal à m'attacher aux représentations des personnages. Dommage, cette histoire méritait peut être un parti pris graphique plus audacieux et libéré. Ceci étant dit, ce n'est évidemment qu'une affaire de goût car globalement le travail est indéniable et de qualité et les amateurs de bd franc belge ne seront pas en terres inconnues de ce point de vue là.
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Titre de l'album : La guerre invisible - Tome 3 - L'institut Scenariste de l'album : Franck Giroud & Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Olivier Martin Coloriste : Gaétan Georges Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Le conflit technologique se poursuit entre les forces occidentales et soviétiques. Au centre de ce combat, le savant allemand Manfred Fürbringer et son expertise inégalée en armement qui donnerait l'avantage immédiat au camp qui saurait utiliser ses talents. Après une première fuite en Egypte ainsi qu'une extradition vers les Etats- Unis, celui-ci se retrouve contre son gré embarqué en direction de l'Argentine. Les agents responsables de cette nouvelle prise de contrôle du savant, cachés derrière leur identité soviétique, sont en fait des membres d'une autre organisation faisant son entrée en scène : le Mossad, qui vient ajouter une nouvelle pierre à la complexité de cette guerre invisible. Ce troisième volet vient clôturer la saga d'espionnage de Frank Giroud, Laurent Galandon et Olivier Martin, éclairage romancé mais réaliste d'un conflit souterrain qui aura duré près de 50 ans. Critique : Quelle étrange série d'espionnage avec ses 3 tomes aux ambiances, protagonistes et univers si différents. Ce tome 3 vient donc la clôturer en nous présentant sous un autre angle encore les protagonistes des enjeux des années après seconde guerre mondiale. Je dois bien reconnaitre que ce troisième tome m'a bien plus passionné que les deux premiers, les enjeux y étant plus troubles mais aussi plus personnels. D'un point de vue scénaristique l'ensemble est une réussite, mais au bout de 3 tomes je dois aussi dire que le dessin d'Olivier Martin ne m'a pas inspiré d'émotions particulières. C'est propre, assez neutre, et si je trouve que ce tome 3 a gagné en fluidité globalement, j'ai quand même eu du mal à m'attacher aux représentations des personnages. Dommage, cette histoire méritait peut être un parti pris graphique plus audacieux et libéré. Ceci étant dit, ce n'est évidemment qu'une affaire de goût car globalement le travail est indéniable et de qualité et les amateurs de bd franc belge ne seront pas en terres inconnues de ce point de vue là. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-guerre-invisible-tome-3-l-institut?ref=44 Voir la totalité de enregistrement