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  1. L'école des dragons de la montagne c'est un recueil de 9 nouvelles nous dépeignant la vie courante... d'un univers fantastique. Il est globalement découpé en deux parties. Une première tournée autour du mythe de la belle et la bête, imaginant des légendes autour de la Bête, recluse dans son château. Notre autrice laisse libre cours à son imagination sur le pourquoi de cette réclusion et les répercutions qu'aurait la fin de la présence de la bête, quelle que soit cette fin. La deuxième partie nous montre... des scènes de la vie courante dans un monde ou les centaures cohabite avec les humains et ou les dragons deviennent une espèce rendue obsolète par l'essor de la technologie. Scènes amusantes permettant une transposition aisée et amusante du racisme, de la gestion de la différence et du passage de mode, d'époque dans un contexte fantastique. C'est bien dessiné, super rafraîchissant et très dense pour le prix. Une bonne lecture pour cet été. Seul ombre au tableau : je pense que la version originale devait être en plus gros format car certains dialogues font mal aux yeux tellement c'est écrit petit...
  2. Titre de l'album : L'école des dragons sur la montagne Scenariste de l'album : Kui Ryoko Dessinateur de l'album : Kui Ryoko Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Un héros est de retour dans son village, un ange s'interroge sur son orientation après le collège, les centaures triment comme chevaux de trait et, comme d'habitude, des dragons volent au-dessus de l'école. Quand la fantasy s'invite dans le quotidien avec la force de l'évidence : neuf récits d'une grande autrice. Critique : L'école des dragons de la montagne c'est un recueil de 9 nouvelles nous dépeignant la vie courante... d'un univers fantastique. Il est globalement découpé en deux parties. Une première tournée autour du mythe de la belle et la bête, imaginant des légendes autour de la Bête, recluse dans son château. Notre autrice laisse libre cours à son imagination sur le pourquoi de cette réclusion et les répercutions qu'aurait la fin de la présence de la bête, quelle que soit cette fin. La deuxième partie nous montre... des scènes de la vie courante dans un monde ou les centaures cohabite avec les humains et ou les dragons deviennent une espèce rendue obsolète par l'essor de la technologie. Scènes amusantes permettant une transposition aisée et amusante du racisme, de la gestion de la différence et du passage de mode, d'époque dans un contexte fantastique. C'est bien dessiné, super rafraîchissant et très dense pour le prix. Une bonne lecture pour cet été. Seul ombre au tableau : je pense que la version originale devait être en plus gros format car certains dialogues font mal aux yeux tellement c'est écrit petit... Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ecole-des-dragons-sur-la-montagne?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Après sa crépusculaire histoire de vikings L'éxilé, parue chez Anspach, le très talentueux artiste Erik Kriek adapte six nouvelles tirées de chansons populaires américaines avec pour point commun un meurtre. Son trait puissant aux encrages profonds nous fait voyager dans l'Amérique des années 20, sur un bateau ou dans la campagne. Il réalise des bichromies adaptées au récit, avec donc une légère teinte de bleu ou de jaune selon les ambiances retranscrites. C'est toujours un plaisir de contempler ses planches qui m'avaient déjà fortement impressionné sur L'exilé, que je vous recommande chaudement si vous aimez les vikings 😉 . Six nouvelles donc, car cette réédition comporte une histoire inédite en bonus. Une très belle édition qui ravira les amateurs de crimes, car "dans les pins" il y a "des ballades meurtrières" comme le décrit si bien le sous-titre. Innocents et coupables se retrouvent entremêlés sous la plume de l'auteur dans une chronologie bouleversée visant à perdre le lecteur. Passés et présents se confondent afin d'expliquer le mobile, l'acte lui même et la peine encourue. Ainsi vous découvrirez des apparences trompeuses mais rassurez-vous, tout s'explique de façon limpide en fin de récit. Amours déchus, crimes passionnels, racisme, la ruralité américaine s'expose dans une mélopée de blues et de sang. Car oui c'est noir et glaçant, et le happy end se fait rare dans ces contrées. La post face de Jan Donkers revient sur chacune des nouvelles tirées de chansons, ces fameuses "murder ballads"; et vous donnera envie de vous plonger dans cette musique populaire. Des histoires à lire et relire, ne serait-ce que pour profiter du dessin magnifique de cet auteur rare !
  4. Titre de l'album : Dans les pins - Six ballades meurtrières Scenariste de l'album : Erik Kriek Dessinateur de l'album : Erik Kriek Coloriste : Erik Kriek Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Dans les pins , fort justement sous-titré Ballades Meurtrières , propose 6 histoires courtes à vous glacer le sang. Elles se déroulent toutes dans l'Amérique profonde des années 1920, un temps où les armes et la religion faisaient la loi. Une époque où ils ne faisaient pas bon vivre pour les pauvres, les noirs et les femmes... Les Murder Ballads sont une composante importante de la musique populaire américaine et un sous-genre de la ballade traditionnelle. Critique : Après sa crépusculaire histoire de vikings L'éxilé, parue chez Anspach, le très talentueux artiste Erik Kriek adapte six nouvelles tirées de chansons populaires américaines avec pour point commun un meurtre. Son trait puissant aux encrages profonds nous fait voyager dans l'Amérique des années 20, sur un bateau ou dans la campagne. Il réalise des bichromies adaptées au récit, avec donc une légère teinte de bleu ou de jaune selon les ambiances retranscrites. C'est toujours un plaisir de contempler ses planches qui m'avaient déjà fortement impressionné sur L'exilé, que je vous recommande chaudement si vous aimez les vikings 😉 . Six nouvelles donc, car cette réédition comporte une histoire inédite en bonus. Une très belle édition qui ravira les amateurs de crimes, car "dans les pins" il y a "des ballades meurtrières" comme le décrit si bien le sous-titre. Innocents et coupables se retrouvent entremêlés sous la plume de l'auteur dans une chronologie bouleversée visant à perdre le lecteur. Passés et présents se confondent afin d'expliquer le mobile, l'acte lui même et la peine encourue. Ainsi vous découvrirez des apparences trompeuses mais rassurez-vous, tout s'explique de façon limpide en fin de récit. Amours déchus, crimes passionnels, racisme, la ruralité américaine s'expose dans une mélopée de blues et de sang. Car oui c'est noir et glaçant, et le happy end se fait rare dans ces contrées. La post face de Jan Donkers revient sur chacune des nouvelles tirées de chansons, ces fameuses "murder ballads"; et vous donnera envie de vous plonger dans cette musique populaire. Des histoires à lire et relire, ne serait-ce que pour profiter du dessin magnifique de cet auteur rare ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dans-les-pins-six-ballades-meurtrieres/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. A l'occasion des "presque" 50 ans des humanoïdes associés (ce sera l'année prochaine) , l'équipe éditoriale prépare de nombreuses surprises . Ce 12 ème opus du trimestriel Métal hurlant célèbre un auteur incompris de son vivant , mais idolâtré bien des années plus tard , au début des années 80 avec la sortie d'un jeu de rôle pas comme les autres : L'appel de Cthulhu . Rappelons qu'absolument aucun livre relié n'est sorti durant sa vie , il ne s'agissait que de nouvelles parues ça et là au gré des petits éditeurs locaux dans les fameux "weird tales" . Dans ce volume , vous découvrirez entre les pages BD des interviews , comme celle du créateur du jeu de rôle ou encore l'illustrateur François Baranger , mais aussi de petites scénettes humoristiques en guise de biographie du romancier fantastique . Elles marquent les grands événements de sa vie , marquée par la solitude , l'incompréhension et la dépression . Contemporain de Robert E. Howard le créateur de Conan le barbare (entre autres) , lui aussi initiateur de mondes fantastiques et de récits épiques , Lovecraft a emprunté un tout autre chemin mâtiné d'obscurité et d'épouvante . De savoureuses pages de reportages et anecdotes sur sa vie vous attendent , les amoureux du romancier seront comblés ! Et la BD dans tout ça me direz-vous ? De grands noms sont venus y poser leurs pattes (ou tentacules) : Munuera , Guérineau, Daniel Hansen , Eldiablo , Lolita Couturier (étoile montante des Humanos) , Jorg de Vos ,et tant d'autres ayant travaillé déjà sur le trimestriel auparavant . Une multitude d'auteurs talentueux avec chacun leur vision du maître de l'horreur victorienne . Un regret pour moi : l'absence de Gou Tanabe qui sort ses adaptations des romans de Lovecraft avec un talent inouï chez l'éditeur manga Ki-oon . Les différents artistes traitent des récits de l'auteur avec plus ou moins de talent , y mêlant humour , vie personnelle , science-fiction , horreur , et bien-sûr de nombreuses références tentaculaires 😉 . C'est donc le début d'un chemin jalonné de fantastique que les Humanos prennent , en direction de 2025 et les 50 ans d'un éditeur ayant profondément changé le monde du 9ème art .
  6. Titre de l'album : Métal Hurlant tome 12 - H.P. Lovecraft, murmure et chuchotement Scenariste de l'album : Collectif Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : À la fois panorama de l'imaginaire d'aujourd'hui et terrain de jeu pour les auteurs de bande dessinée, Métal Hurlant, aussi éclectique qu’inventif, vous embarque dans les arcanes de l’imagination au rythme de quatre numéros par an. Concrètement, Métal Hurlant c’est plus de 250 pages de bandes dessinées chaque trimestre, accompagnées d’articles sur les actualités culturelles et d’entretiens inédits : de quoi satisfaire tous les amateurs et toutes les amatrices d’imaginaire ! Critique : A l'occasion des "presque" 50 ans des humanoïdes associés (ce sera l'année prochaine) , l'équipe éditoriale prépare de nombreuses surprises . Ce 12 ème opus du trimestriel Métal hurlant célèbre un auteur incompris de son vivant , mais idolâtré bien des années plus tard , au début des années 80 avec la sortie d'un jeu de rôle pas comme les autres : L'appel de Cthulhu . Rappelons qu'absolument aucun livre relié n'est sorti durant sa vie , il ne s'agissait que de nouvelles parues ça et là au gré des petits éditeurs locaux dans les fameux "weird tales" . Dans ce volume , vous découvrirez entre les pages BD des interviews , comme celle du créateur du jeu de rôle ou encore l'illustrateur François Baranger , mais aussi de petites scénettes humoristiques en guise de biographie du romancier fantastique . Elles marquent les grands événements de sa vie , marquée par la solitude , l'incompréhension et la dépression . Contemporain de Robert E. Howard le créateur de Conan le barbare (entre autres) , lui aussi initiateur de mondes fantastiques et de récits épiques , Lovecraft a emprunté un tout autre chemin mâtiné d'obscurité et d'épouvante . De savoureuses pages de reportages et anecdotes sur sa vie vous attendent , les amoureux du romancier seront comblés ! Et la BD dans tout ça me direz-vous ? De grands noms sont venus y poser leurs pattes (ou tentacules) : Munuera , Guérineau, Daniel Hansen , Eldiablo , Lolita Couturier (étoile montante des Humanos) , Jorg de Vos ,et tant d'autres ayant travaillé déjà sur le trimestriel auparavant . Une multitude d'auteurs talentueux avec chacun leur vision du maître de l'horreur victorienne . Un regret pour moi : l'absence de Gou Tanabe qui sort ses adaptations des romans de Lovecraft avec un talent inouï chez l'éditeur manga Ki-oon . Les différents artistes traitent des récits de l'auteur avec plus ou moins de talent , y mêlant humour , vie personnelle , science-fiction , horreur , et bien-sûr de nombreuses références tentaculaires 😉 . C'est donc le début d'un chemin jalonné de fantastique que les Humanos prennent , en direction de 2025 et les 50 ans d'un éditeur ayant profondément changé le monde du 9ème art . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/metal-hurlant-tome-12-hp-lovecraft-murmure-et-chuchotement/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    Le fantôme de Canterville

    Je connaissais comme tout le monde Le portrait de Dorian Gray , et j'ai découvert avec plaisir une autre facette de l'immense talent du romancier britannique dans ces deux contes . Tout d'abord , Le fantôme de Canterville , où comment un américain ayant fait fortune se cherche un patronyme prestigieux en achetant les yeux fermés un vieux manoir anglais . La critique des "self made men" du nouveau continent est aisée , le "yankee" n'a assurément pas le flegme britannique , ni cette éducation stricte so british . Il en va de même pour sa famille qui découvre ce château avec plaisir et se moque éperdument des turpitudes d'un fantôme hantant les lieux . On savoure les échecs patents de pauvre hère , incapable d'effrayer les membres de la famille . La situation prendra une autre tournure , vous le saurez en vous plongeant dans ce récit aux notes humoristiques . Vient ensuite Le crime de Lord Arthur Saville ! Au cours d'une soirée mondaine , ce Lord vient à se faire lire les lignes de la main et le pire lui est prédit . S'en suit une quête ubuesque pour tenter d'échapper à cette malédiction . Je ne vous dévoile pas l'intrigue mais sachez que l'on s'amuse aussi en lisant les aventures de ce Lord ! Pour illustrer tout ceci , l'octogénaire Marcelé use de son trait charbonneux , tout en noir et blanc . C'est un style particulier qui peut rebuter de prime abord , j'en conviens . Mais plus on avance dans le récit de son compère Rodolphe , et plus cette vague crayonnée prend son sens en imageant parfaitement l'époque et les lieux . Détail amusant sur Oscar Wilde : avant que son homosexualité soit révélée avec pertes et fracas en 1895 , il avait fréquenté Florence Balcombe , qui fut ensuite l'épouse d'un autre grand auteur : Bram Stoker . Un petit monde 😉
  8. Titre de l'album : Le fantôme de Canterville Scenariste de l'album : Rodolphe , Oscar Wilde Dessinateur de l'album : Marcelé Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Angleterre 1890, un riche américain achète le manoir de Canterville. L'ancien propriétaire le prévient que le fantôme d'un de ses ancêtres hante les lieux. L'Américain ne s'en laisse pas conter et le malheureux fantôme aura bien de la peine à retrouver la paix. D'Oscar Wilde on connait le Portrait de Dorian Gray, il est également l'auteur de contes fantastiques évoquant châteaux hantés, revenants terrifiants, et autres malédictions, le tout avec une ironie dans la meilleure tradition britannique. Les meilleurs de ces récits ont pour titre Le Fantôme de Canterville et Le Crime de Lord Arthur Savile. Mêlant à leur tour fantastique et humour noir via le dessin volontiers gothique de Marcelé, Rodolphe et lui revisitent ces chefs d'oeuvre en offrant une version aussi grinçante que jubilatoire. Critique : Je connaissais comme tout le monde Le portrait de Dorian Gray , et j'ai découvert avec plaisir une autre facette de l'immense talent du romancier britannique dans ces deux contes . Tout d'abord , Le fantôme de Canterville , où comment un américain ayant fait fortune se cherche un patronyme prestigieux en achetant les yeux fermés un vieux manoir anglais . La critique des "self made men" du nouveau continent est aisée , le "yankee" n'a assurément pas le flegme britannique , ni cette éducation stricte so british . Il en va de même pour sa famille qui découvre ce château avec plaisir et se moque éperdument des turpitudes d'un fantôme hantant les lieux . On savoure les échecs patents de pauvre hère , incapable d'effrayer les membres de la famille . La situation prendra une autre tournure , vous le saurez en vous plongeant dans ce récit aux notes humoristiques . Vient ensuite Le crime de Lord Arthur Saville ! Au cours d'une soirée mondaine , ce Lord vient à se faire lire les lignes de la main et le pire lui est prédit . S'en suit une quête ubuesque pour tenter d'échapper à cette malédiction . Je ne vous dévoile pas l'intrigue mais sachez que l'on s'amuse aussi en lisant les aventures de ce Lord ! Pour illustrer tout ceci , l'octogénaire Marcelé use de son trait charbonneux , tout en noir et blanc . C'est un style particulier qui peut rebuter de prime abord , j'en conviens . Mais plus on avance dans le récit de son compère Rodolphe , et plus cette vague crayonnée prend son sens en imageant parfaitement l'époque et les lieux . Détail amusant sur Oscar Wilde : avant que son homosexualité soit révélée avec pertes et fracas en 1895 , il avait fréquenté Florence Balcombe , qui fut ensuite l'épouse d'un autre grand auteur : Bram Stoker . Un petit monde 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-fantome-de-canterville-9782493343451/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Métal hurlant tome 10

    La relance du trimestriel Métal hurlant poursuit son chemin avec un 10ème tome aux nombreuses qualités . Même son de cloche qu'avec les précédents ,le volume se compose d'histoires BD courtes entrecoupées d'interviews , conseils filmographiques dans la veine "métalienne" et des nouvelles romancées . On attaque avec 3 jours en septembre d'un auteur russe Nikola Pisarev et son graphisme ultra réaliste sur fond de voyage dans le temps . Une trouvaille qui mériterait sa place au sein d'un éditeur 😉 Puis , une longue interview du maître Alan Moore sur sa vision du monde du 9ème art , mais pas que ! Vous découvrirez ensuite un artiste brésilien et son trait japonisant élégant et subtil , avec Brèches . Munuera , bien connu pour son travail sur Spirou et les Campbell , entre autres , donne sa vision des dieux de l'Olympe , accrochez-vous c'est surprenant !Chabouté et son noir et blanc réaliste et oppressant propose la journée d'un artiste tentant de joindre l'URSSAF . Attention , petite pépite graphique de Antonio Lapone et Jean-Philippe Peyraud , sur Life in a day . Un dessin typique années 60 dans une Amérique du même âge envahie de publicités et produits de consommation . La rédaction nous fait découvrir une romancière argentine : Mariana Enriquez et son univers sombre et gothique . J'avoue m'être laissé séduit par sa présentation et les louanges que la presse internationale lui adresse depuis peu , j'ai commandé son roman phare : Notre part de nuit . Le scénariste BD Richard Marazano propose une nouvelle qui je dois bien l'avouer ne m'a pas transcendé : Premiers matériaux pour une théorie du Glitch . En revanche , Florian Breuil un artiste réunionnais nous démontre les nombreuses facettes de son talent graphique à travers Quantum god , avec pour toile de fond l'IA et les mondes artificiels . Un dessin juste incroyable , j'espère qu'un prochain album à la pagination plus importante est prévu car il semble être de la veine des grands , j'ai pensé à Jaouen Salaun pour tout vous dire ! Vous l'aurez compris , une lecture dense et une nouvelle fois passionnante . Mr Dionnet peut être rassuré , son héritage est sauvegardé 🙂
  10. Titre de l'album : Métal hurlant tome 10 Scenariste de l'album : Collectif Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Tout commence un matin, dans la normalité rassurante de notre quotidien. Comme venue de nulle-part, une anomalie surgit soudain. Elle semble anodine et sans la moindre importance, mais elle va faire basculer notre existence dans une autre réalité, nous plongeant parfois dans le fantastique, parfois dans la science-fiction ou même quelquefois dans l'horreur. Plus rien de ce qui nous entoure n'aura encore la même signification. Critique : La relance du trimestriel Métal hurlant poursuit son chemin avec un 10ème tome aux nombreuses qualités . Même son de cloche qu'avec les précédents ,le volume se compose d'histoires BD courtes entrecoupées d'interviews , conseils filmographiques dans la veine "métalienne" et des nouvelles romancées . On attaque avec 3 jours en septembre d'un auteur russe Nikola Pisarev et son graphisme ultra réaliste sur fond de voyage dans le temps . Une trouvaille qui mériterait sa place au sein d'un éditeur 😉 Puis , une longue interview du maître Alan Moore sur sa vision du monde du 9ème art , mais pas que ! Vous découvrirez ensuite un artiste brésilien et son trait japonisant élégant et subtil , avec Brèches . Munuera , bien connu pour son travail sur Spirou et les Campbell , entre autres , donne sa vision des dieux de l'Olympe , accrochez-vous c'est surprenant !Chabouté et son noir et blanc réaliste et oppressant propose la journée d'un artiste tentant de joindre l'URSSAF . Attention , petite pépite graphique de Antonio Lapone et Jean-Philippe Peyraud , sur Life in a day . Un dessin typique années 60 dans une Amérique du même âge envahie de publicités et produits de consommation . La rédaction nous fait découvrir une romancière argentine : Mariana Enriquez et son univers sombre et gothique . J'avoue m'être laissé séduit par sa présentation et les louanges que la presse internationale lui adresse depuis peu , j'ai commandé son roman phare : Notre part de nuit . Le scénariste BD Richard Marazano propose une nouvelle qui je dois bien l'avouer ne m'a pas transcendé : Premiers matériaux pour une théorie du Glitch . En revanche , Florian Breuil un artiste réunionnais nous démontre les nombreuses facettes de son talent graphique à travers Quantum god , avec pour toile de fond l'IA et les mondes artificiels . Un dessin juste incroyable , j'espère qu'un prochain album à la pagination plus importante est prévu car il semble être de la veine des grands , j'ai pensé à Jaouen Salaun pour tout vous dire ! Vous l'aurez compris , une lecture dense et une nouvelle fois passionnante . Mr Dionnet peut être rassuré , son héritage est sauvegardé 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/metal-hurlant-tome-10-la-mecanique-du-grain-de-sable/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    Lowreader - Tome 2

    Oh que je commence à aimer ces Lowreader ! Voici déjà le numéro 2 et il faut le dire d'un point de vue éditorial c'est une réussite. Articles, fausses pubs, nouvelles et contes horrifiques en bd sont au menu, sauf qu'ici on va parler de vrais sujets de société qui tâchent. Si le premier était gentillet et très pulp, celui-ci aborde frontalement des problématiques bien réelles et l'horreur n'est pas tant issue de la partie fantastique que de la partie réaliste de l'histoire. Ca donne froid dans le dos, mauvaise conscience et mention spéciale à la première nouvelle SlumKids, cela m'a collé la nausée. Monde de merde comme dirait l'homme le plus classe du monde. Bref, j'attire votre attention sur ce Lowreader qui commence à gagner en fond en plus d'être un bel objet, c'est assurément l'occasion de découvrir de belles pépites, mais forcément quand c'est dirigé par Run cela donne une idée du vitriol qui est instillé dedans.
  12. Titre de l'album : Lowreader - Tome 2 Scenariste de l'album : Run, Petit rapace, Singelin Dessinateur de l'album : Petit rapace, Pivwan, Chesnot Coloriste : Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : LowReader est une série d'anthologie d'histoires courtes de suspense, d'horreur et d'exploitation, dirigée par Run. Chaque numéro propose trois histoires complètes. Au fil des pages, Lazare le corbeau jette un regard cynique sur les histoires présentées, et fait office de fil rouge tout au long du recueil. Les récits de LowReader sont entrecoupés d'articles, de billets d'humeur, de fausses pubs...autant d'entractes destinés à donner des clés de compréhension au lecteur, de le distraire, de l'amener sur de fausses pistes, ou de faire retomber la pression avant un nouveau shot d'adrénaline. Une nouvelle littéraire illustrée sera aussi de la partie dans chaque opus...Suivez le corbeau ! - Parmi les laissés pour compte d'une décharge à ciel ouvert, deux enfants livrés à eux-mêmes vont devoir trouver leur place parmi des adultes ravagés par une nouvelle drogue. (Slum Kids, par Petit Rapace) . - Sous le vernis de strass de la K-pop, une jeune chanteuse bercée de rêves va plonger en plein cauchemar en découvrant l'envers sombre de cette industrie toxique. (Dark Reflection par RUN, Guillaume Singelin et Pivwan) . - Sur une route perdue où les disparitions multiples de jeunes femmes n'inquiètent personne, Tamara, jeune autochtone de la réserve Stony Creek No1 qui a choisi de ne pas vivre dans la peur, est prise en stop par un agent de la RCMP. (Vanished par RUN et Ludovic Chesnot). Critique : Oh que je commence à aimer ces Lowreader ! Voici déjà le numéro 2 et il faut le dire d'un point de vue éditorial c'est une réussite. Articles, fausses pubs, nouvelles et contes horrifiques en bd sont au menu, sauf qu'ici on va parler de vrais sujets de société qui tâchent. Si le premier était gentillet et très pulp, celui-ci aborde frontalement des problématiques bien réelles et l'horreur n'est pas tant issue de la partie fantastique que de la partie réaliste de l'histoire. Ca donne froid dans le dos, mauvaise conscience et mention spéciale à la première nouvelle SlumKids, cela m'a collé la nausée. Monde de merde comme dirait l'homme le plus classe du monde. Bref, j'attire votre attention sur ce Lowreader qui commence à gagner en fond en plus d'être un bel objet, c'est assurément l'occasion de découvrir de belles pépites, mais forcément quand c'est dirigé par Run cela donne une idée du vitriol qui est instillé dedans. Autres infos : 3 nouvelles horrifiques et bien d'autres contenus sympas Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lowreader-tome-2-slum-kids-vanished-dark-reflection?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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