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  1. Titre de l'album : Archéologie de l'intime Scenariste de l'album : Clothilde Delacroix Dessinateur de l'album : Clothilde Delacroix Coloriste : Clothilde Delacroix Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Si d'aucuns disent que le livre est un tombeau provisoire pour les joies et les blessures intimes, pour Clothilde Delacroix, il est surtout le lieu d'une archéologie. Ballottée entre pulsions de vie et abandons à la mort, l'autrice se réapproprie ainsi son passé traumatique, page après page et sans fard : une grossesse presque fatale, un corps dépossédé par des prédateurs et la médecine, un destin qu'elle croit condamné par une malédiction funeste. Porté par la douceur d'aquarelles aux teintes lumineuses et une imagerie symboliste et comique, Clothilde Delacroix déploie un récit très personnel, d'une réconciliation avec soi, mais aussi universel, celui d'une mère en devenir. Dans la lignée de Florence Dupré La Tour et Catherine Meurisse, l'autrice jeunesse Clothilde Delacroix glisse sa voix à la fois esthétique, touchante, universelle et piquante d'humour. Critique : C'est vraiment marrant car je ne pensais pas du tout accrocher à ce récit. En effet, en tant qu'homme je pensais que ce récit d'accouchement aurait du mal à me toucher.... et bien j'avais tord. La réflexion portée par Clothilde Delacroix est très humaine. Elle parle de l'accouchement, mais surtout, elle parle de la maternité/paternité et de notre vision de la paternité (pour ma part) au regard de l'éducation que nous avons nous-même reçu. Elle réussit à nous faire vivre ses interrogations, ses peurs et à nous faire réfléchir sur nos propres limitations et que notre propre approche sur le changement qu'apporte une naissance à notre famille. C'est très humain, assez drôle et très intelligent. Le parti pris de faire un parallèle entre naissance et vie courante est très intelligente. On voit tout de suite que, malgré ces questionnements, notre narratrice aime sa fille de tout son cœur. On comprend aussi que, sans le vouloir, elle reproduit le schéma de l'adulte transférant ses peurs à son enfant. C'est à lire pour tout parent de jeunes enfants... pour se rassurer et bien voir qu'on n'est pas tout seul à se poser des questions existentielles. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/archeologie-de-l-intime?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. poseidon2

    Archéologie de l'intime

    C'est vraiment marrant car je ne pensais pas du tout accrocher à ce récit. En effet, en tant qu'homme je pensais que ce récit d'accouchement aurait du mal à me toucher.... et bien j'avais tord. La réflexion portée par Clothilde Delacroix est très humaine. Elle parle de l'accouchement, mais surtout, elle parle de la maternité/paternité et de notre vision de la paternité (pour ma part) au regard de l'éducation que nous avons nous-même reçu. Elle réussit à nous faire vivre ses interrogations, ses peurs et à nous faire réfléchir sur nos propres limitations et que notre propre approche sur le changement qu'apporte une naissance à notre famille. C'est très humain, assez drôle et très intelligent. Le parti pris de faire un parallèle entre naissance et vie courante est très intelligente. On voit tout de suite que, malgré ces questionnements, notre narratrice aime sa fille de tout son cœur. On comprend aussi que, sans le vouloir, elle reproduit le schéma de l'adulte transférant ses peurs à son enfant. C'est à lire pour tout parent de jeunes enfants... pour se rassurer et bien voir qu'on n'est pas tout seul à se poser des questions existentielles.
  3. poseidon2

    Putzi

    En lisant ce genre de biographie, il est souvent bien difficile de détacher le contenu du contenant. Détacher l'homme qui est au centre de cette BD de la réalisation de la BD elle même. Je vais essayer de le faire quand tellement l'homme me semble détestable alors que la BD est elle agréable à lire. Agréable car on sent le travail de recherche effectué sur un homme méconnu et qui a parcouru le monde entier au cours de sa vie. On sent l'investissement pour décrire la vie et l'évolution de Putzi sur le ton le plus neutre possible et ne pas juger. Nous laisser nous faire notre avis sur un homme tomber en pâmoison devant l'orateur et la personne, surement, charismatique qu'était Adolf Hitler. Un bon reportage sur un Nazi peu connu. Aussi détestable soit-il, il faut reconnaitre que le traitement biographique est vraiment bon !
  4. poseidon2

    Putzi

    Titre de l'album : Putzi Scenariste de l'album : Thomas Snégaroff Dessinateur de l'album : Louison Coloriste : Louison Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Marchand d'art dans le New York bohème des années 1910, musicien à ses heures, Ernst Hanfstaengl devint dix ans plus tard le confident et le pianiste d'Hitler. Cet excentrique était fasciné par le chef des nazis, à qui il offrit de l'argent notamment pour remettre à flot l'organe de presse du mouvement, le Volkischer Beobachter. Il lui fit rencontrer la famille Wagner. Il rêvait d'honneurs et d'une alliance entre l'Allemagne et les États-Unis, ses deux patries. Nommé responsable de la presse étrangère du Reich en 1933, il crût à son destin. Jalousé par Goebbels et Goring, il n'obtint que la disgrâce. Son incroyable exil le conduisit au président Roosevelt, qui fit de lui son principal informateur sur le Fuhrer. Traître pour les uns, bouffon sans conséquence pour les autres, il fut l'un des artisans du mal. Thomas Snégaroff s'est allié avec Louison (Marilyn, dernières séances) pour adapter son roman à succès en bande dessinée. Critique : En lisant ce genre de biographie, il est souvent bien difficile de détacher le contenu du contenant. Détacher l'homme qui est au centre de cette BD de la réalisation de la BD elle même. Je vais essayer de le faire quand tellement l'homme me semble détestable alors que la BD est elle agréable à lire. Agréable car on sent le travail de recherche effectué sur un homme méconnu et qui a parcouru le monde entier au cours de sa vie. On sent l'investissement pour décrire la vie et l'évolution de Putzi sur le ton le plus neutre possible et ne pas juger. Nous laisser nous faire notre avis sur un homme tomber en pâmoison devant l'orateur et la personne, surement, charismatique qu'était Adolf Hitler. Un bon reportage sur un Nazi peu connu. Aussi détestable soit-il, il faut reconnaitre que le traitement biographique est vraiment bon ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/putzi?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    L'homme qui en a trop vu

    Il y a des métiers qui sont engageants. Des métiers qui demandent de l'investissement. Et bien je pense qu'il n'y en a surement pas beaucoup qui demandent autant que journaliste d'investigation sur terrain de guerre. Ce récit est saisissant et fait froid dans le dos. On a peur tout au long du récit. Peur de ce que notre reporter ne soit découvert. Peur de ce qu'il est obligé de faire et peur de ce que l'on aurait fait nous si on avait été à sa place. On a beau savoir de quoi cela parle, on est angoissé par le réalisme du reportage et stressé par les implications que cela pourrait avoir sur sa vie. Une superbe BD sur un homme comme il en existe peu. Chapeau bas monsieur !!!
  6. Titre de l'album : L'homme qui en a trop vu Scenariste de l'album : Simon Rochepeau | Ali Arkady Dessinateur de l'album : Isaac Wens Coloriste : Isaac Wens Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En octobre 2016, le magazine allemand Der Spiegel commande à Ali Arkady un reportage sur le début de l'offensive, à Mossoul, contre Daesh. Ali, photojournaliste, prend contact avec des soldats rencontrés quelques mois plus tôt, à Falloujah. Il les rejoint sur la base militaire de Qayyarah, à 90 kilomètres au sud de Mossoul, en Irak. Kurde, Ali est protégé par les hommes qu'il accompagne, et dont il gagne la confiance. Son reportage pour Der Spiegel terminé, il reste avec les soldats, prétendant préparer un film à la gloire de l'ERD (Emergency Response Division), une division d'intervention d'urgence du ministère de l'intérieur irakien. Durant deux mois, il partage le quotidien des soldats, écoute leurs conversations. Et il découvre le pire : exactions contre des civils, viols, tortures... Ali est à bout de nerfs, et au bout de l'enfer. Ses photos et ses films seront publiés et montrés dans le monde entier. Pour ce reportage saisissant, Ali Arkady a reçu, en 2017, le prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Critique : Il y a des métiers qui sont engageants. Des métiers qui demandent de l'investissement. Et bien je pense qu'il n'y en a surement pas beaucoup qui demandent autant que journaliste d'investigation sur terrain de guerre. Ce récit est saisissant et fait froid dans le dos. On a peur tout au long du récit. Peur de ce que notre reporter ne soit découvert. Peur de ce qu'il est obligé de faire et peur de ce que l'on aurait fait nous si on avait été à sa place. On a beau savoir de quoi cela parle, on est angoissé par le réalisme du reportage et stressé par les implications que cela pourrait avoir sur sa vie. Une superbe BD sur un homme comme il en existe peu. Chapeau bas monsieur !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-en-a-trop-vu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Titre de l'album : Les âmes noires Scenariste de l'album : Aurélien Ducoudray Dessinateur de l'album : Fred Druart Coloriste : Fred Druart Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Yuan est un routier chinois, il transporte du charbon qu'il charge dans des mines clandestines à ciel ouvert. Puis il avale les kilomètres pour livrer son charbon en espérant à chaque fois tirer le meilleur prix de sa cargaison. Yuan travaille avec Wei, son « fixer », qui marchande les prix avec les acheteurs potentiels. Mais un jour, Wei décide de supprimer Yuan pour lui voler son camion... Yuan n'a donc qu'un seul objectif : récupérer son camion... coûte que coûte ! Les Âmes noires est un polar documentaire, on suit le chemin de l'argent, du charbon et de ces hommes perdus sur la route et dans la vie. D'un important fonds documentaire, les auteurs proposent un récit de fiction tendant vers le polar, afin de décrire au mieux ce mécanisme de vente frauduleux qu'est l'exploitation des mines clandestines, et l'approvisionnement des petits commerçants des bords de route. Critique : "Les âmes noires" est un one shot se déroulant en Chine et dénonçant, sous couvert de fiction, un trafic de charbon de contrebande bien réel et une exploitation des gens vivants autour de ces mines à ciel ouvert. La loi de jungle règne dans ce polar sombre où tout le monde est prêt à mettre sa vie en jeu pour un camion permettant de nourrir sa famille. C'est le cas de notre conducteur qui, après s'être fait avoir, ne rêve que de vengeance et sait que sa famille est mieux sans lui s'il n'a plus son camion. C'est suffisamment choquant pour qu'on espère que la part de fiction soit plus importante que la part de documentaire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ames-noires?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. poseidon2

    Les âmes noires

    "Les âmes noires" est un one shot se déroulant en Chine et dénonçant, sous couvert de fiction, un trafic de charbon de contrebande bien réel et une exploitation des gens vivants autour de ces mines à ciel ouvert. La loi de jungle règne dans ce polar sombre où tout le monde est prêt à mettre sa vie en jeu pour un camion permettant de nourrir sa famille. C'est le cas de notre conducteur qui, après s'être fait avoir, ne rêve que de vengeance et sait que sa famille est mieux sans lui s'il n'a plus son camion. C'est suffisamment choquant pour qu'on espère que la part de fiction soit plus importante que la part de documentaire.
  9. Titre de l'album : Les dinosaures du paradis - Naissance d'une aventure paléontologique Scenariste de l'album : Mazan Dessinateur de l'album : Mazan Coloriste : Mazan Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Les dinosaures du Paradis nous fait découvrir ce qui a amené Mazan, dessinateur de bande dessinée, à la paléontologie, et ce qu'est une fouille paléontologique, pendant une campagne de fouilles à Angeac-Charente alors que l'équipe de tournage de C'est pas sorcier filme les différents protagonistes du site. Cela permet d'expliquer au lecteur ce qu'est un chantier de fouilles, à quelle époque ont vécu les dinosaures, ce que l'on cherche et comment. Un avant-goût avant le voyage au Laos et la rencontre avec Ronan Allain, paléontologue au Muséum d'histoire naturelle de Paris, un des seuls paléontologues français en exercice travaillant sur les dinosaures. Le livre se termine avec cette mission au Laos à la découverte du squelette d'une nouvelle espèce de dinosaure : Ichthyovenator laosensis (à la crète étrange et échancrée) ! Avec ce récit aussi autobiographique que scientifique, le paléoartiste Mazan nous entraîne des rives de la Charente à la jungle du Laos à la découverte des dinosaures. Critique : Hop la fini ! au vu du nombre de pages et du fait que c'est un documentaire, j'aurai eu tendance à dire "enfin" mais en fait... pas du tout. Et puis cet album est "tout sauf chiant" pour parler crûment. C'est super intéressant, comme beaucoup de documentaire, mais surtout super bien pensé. Que ce soit la mise en page ou la narration qui interpelle le lecteur, Mazan réussi l'incroyable pari de faire d'un "énième documentaire sur les dinosaures",l'un des meilleurs. Un documentaire de 224 pages dans lequel on ne s'ennuie pas. Pire, on apprécie de lires les petites lignes, les anecdotes et les traits d'humour de notre auteur. Un album que l'on prend plaisir à lire, chapitre par chapitre, alors même que cela… nous prend beaucoup de temps. À offrir à tous les amateurs de docu et de dinosaures ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-dinosaures-du-paradis-naissance-d-une-aventure-paleontologique?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Hop la fini ! au vu du nombre de pages et du fait que c'est un documentaire, j'aurai eu tendance à dire "enfin" mais en fait... pas du tout. Et puis cet album est "tout sauf chiant" pour parler crûment. C'est super intéressant, comme beaucoup de documentaire, mais surtout super bien pensé. Que ce soit la mise en page ou la narration qui interpelle le lecteur, Mazan réussi l'incroyable pari de faire d'un "énième documentaire sur les dinosaures",l'un des meilleurs. Un documentaire de 224 pages dans lequel on ne s'ennuie pas. Pire, on apprécie de lires les petites lignes, les anecdotes et les traits d'humour de notre auteur. Un album que l'on prend plaisir à lire, chapitre par chapitre, alors même que cela… nous prend beaucoup de temps. À offrir à tous les amateurs de docu et de dinosaures !
  11. Avez-vous entendu parler de Webtoon ? Un phénomène qui monte en puissance et très prisé des adolescents ? Pour vous y retrouver un peu, je vous propose de vous éclairer sur le sujet. Origine : Devant la modernisation des téléphones, l’apparition des tablettes, les auteurs ont alors réfléchi à développer une application plus facile à lire surtout dans les transports. C’est ainsi qu’est apparu le webtoon : un webcomic développé pour être lu facilement sur mobile avec une lecture verticale : une case en largeur et un défilement facile avec le pouce, pas besoin de 2 mains ! On peut se tenir à la barre du métro et lire tranquillement ! Les premiers webtoons sont apparus en Corée, la première plateforme en 2003 mais c’est surtout NAVER en 2004 qui a permis sa démocratisation. Hélas pour les français, il faudra attendre 2011 avec l’arrivée de Delitoon pour avoir une plateforme officielle qui présente ces œuvres. Avant, il fallait se contenter de traductions faites par des sites de fans ou des lectures en anglais. Evolution : En 2019, le webtoon explose ! Les plateformes se multiplient (webtoon de Naver, verytoon de Delcourt, webtoon factory de Dupuis, Piccoma du japonais Kakao). La majorité de ces supports fonctionnent de la même façon : quelques épisodes gratuits pour découvrir la série puis un système de « coin » à gagner ou à acheter pour débloquer les chapitres suivants. Ou parfois, il suffit juste d’être patient pour avoir le nouveau chapitre gratuitement (1 semaine en général sur les plateformes webtoon et piccoma). Cet engouement ne passe pas inaperçu et les éditeurs s’activent pour sortir des versions physiques ; des labels ou éditeurs spécifiques apparaissent : Kbooks, VEGA (Dupuis), SIKKU (Michel Lafon), Koyohan (Matin Calme), Nazca, Kotoon, Kamondo books. N’oublions pas les éditeurs qui faisaient déjà quelques parutions de webtoon sans changer de nom : on retrouve Re:life chez Ki-oon et peut-être le 1er à avoir été édité en France, Bâtard et Sweet home chez Ki-oon, Tower of God chez Ototo, Killing Stalking chez Taifu. Format : Pour ceux qui se sont donc déjà lancé dans le webtoon papier, vous avez sûrement remarqué le format et le tarif : un format A5 avec un prix globalement de 15 euros le tome. Pourquoi est-ce si cher me direz-vous ? Tout d’abord, le webtoon est entièrement colorisé, ensuite il faut passer d’une lecture verticale ou tout le dynamisme se retrouve dans les espacements du défilement et les coupures des cases à une lecture (de gauche à droite comme les livres français) à plusieurs vignettes sur une largeur : un gros travail d’adaptation donc qui a un coût ! Pour ce qui est du format, c’est un accord entre les éditeurs pour garder une cohérence. Oui re:life, tower of God, TODAG, DICE sont des petits formats… pour le 1er, il est paru quand le webtoon n’était pas encore à la mode ! Pour les autres, une question de budget peut-être ? Qui est le lecteur type ? Il s’agit de la jeune fille de 17 ans : les garçons ont tendance à rester sur le shonen, alors que les filles lisent de tout. Cela se ressent aussi sur la partie création, sur webtoon factory par exemple, il y a beaucoup d’autrices. Webtoon et censure : En théorie, il n’y a aucune raison de se limiter au niveau des scenarii, seulement voilà, le webtoon est publié en informatique, et passe par des serveurs ou applications qui censurent automatiquement certains contenus. Donc aujourd’hui, les plateformes ne peuvent pas aller au maximum de ce qui est possible et se censurent elles-mêmes pour éviter d’avoir de problèmes. Quelques éditeurs webtoon : Lors de la Japan expo de 2022, a eu lieu une conférence au sujet du webtoon avec quelques acteurs du secteur : Webtoon Factory, Delitoon, Ankama et Koyohan étaient présents. Webtoon factory : Appartient au groupe Dupuis, favorise les webtoons de création française ou européenne. Leur objectif : proposer 60 nouvelles séries par an, cherche à préserver la qualité que ce soit au niveau graphique ou du scenario et aimerait aller plus loin que le webtoon coréen qui est parfois très codifié. Delitoon : Pionner de la plateforme webtoon en France, crée en 2011 par un homme tout seul. En 2017, il y a eu un essor avec un partenariat avec une entreprise coréenne Ankama : Existe depuis 2000 avec les jeux, ils ont déjà une grosse communauté qui les suit. Veulent se lancer dans le webtoon pour être présent sur tous les supports mais ils ont tout à construire sur le sujet. Koyohan : Son objectif est de plaire au plus grand nombre et pour cela reste sur le webtoon coréen Remarques diverses : Comme pour le manga, la grosse difficulté des créations françaises va être de séduire le public français habitué au webtoon coréen L’arrivée de la pandémie du covid a permis un essor du webtoon, des artistes de nombreux pays se sont mis à exploiter ce format, vous pouvez d’ailleurs mettre vos œuvres sur certains de ces sites. Bien sûr, l’un des objectifs serait d’exporter le webtoon français et la reconnaissance ultime serait de le faire connaître en Corée. Si ce projet n’est pas impossible (cf publication de radiant au Japon), cela reste encore compliqué : la Corée reste un pays assez fermé aux influences extérieures. Il y a encore 1 ans, les coréens n’étaient pas conscients de l’importance du webtoon dans le monde, ils ne comprenaient pas pourquoi des éditeurs voulaient en faire des exemplaires papier, maintenant qu’ils ont compris l’achat des droits a augmenté et cela se ressent dans le prix du livre.
  12. Vous connaissez l'excellente revue XXI proposant des reportages poussés ? J'ai eu l'impression d'en lire un avec cet excellentissime MBS ! Où comment pousser l'investigation au sommet , sur un sujet qui n'en est pas moins compliqué , car dissimulé ! On est saisit d'emblée par les difficultés éprouvées par le scénariste qui n'en est pas à son galop d'essai : Poutine, Bachar , Kadhafi , Magda Goebbels , entre autres sont passés sous sa plume , et ils ne sont pas les plus simples à interviewer ! Après un travail de recherche important et perpétuel , car le sujet est étroitement lié à l'actualité , il délivre une biographie de Mohammed Ben Salmane, dit MBS , devenu la tête de proue de l'Arabie Saoudite . Après une brève présentation du personnage adulte sur son yacht, il présente sa jeunesse dans cette gigantesque famille où les princes sont légions (polygamie oblige) , au sein d'une cour royale où les femmes sont cachées , où les profs particuliers doivent avaler des couleuvres face aux richissimes héritiers qui ne travaillent absolument pas leurs cours , bref j'en passe et vous laisse découvrir 😉 . Il inscrit ensuite l'évolution de MBS dans une chronologie liée aux événements touchant le monde , car ce pays possédant les plus grandes réserves pétrolières au monde , reste en contact avec les grandes puissances économiques . Obama puis Trump , Sarkozy , Hollande , Macron , passent et l'on découvre ce monde des affaires où un grand nombre de contrats sont établis sous des contraintes économiques . L'Arabie investit partout , mais non sans réclamer de contreparties , avec une principale et qui prédomine chez MBS : le besoin de reconnaissance ! En atteste son "caprice" lorsqu'il achète une toile (présumée) de DaVinci un peu moins de 500 millions et désire l'exposer dans la même salle que la Joconde ... Dans cette cour royale où les coups bas sont rois , on va découvrir tout ce cheminement fait de tueries , trahisons , décisions soudaines et brutales aux lourdes conséquences , pour accéder au pouvoir suprême . Il est nécessaire d'avoir un support pour exposer ce reportage aux allures de film d'espionnage . Christophe Girard illustre tout ceci avec un dessin réaliste et précis . Je lui reprocherais juste les visages des "têtes connues présidentielles" qui manquent légèrement de ressemblance . Un docu-bd excellent , qui va vous apprendre une multitude d'informations sur ce pays et son expansion . Mais surtout , vous découvrirez qui est MBS , car il sera assurément un personnage important du XXI ème siècle . Ce livre se paye même le luxe d'avoir un potentiel relecture important , tellement il est fourni . SAISISSANT !
  13. Titre de l'album : MBS : l'enfant terrible d'Arabie saoudite Scenariste de l'album : Antoine Vitkine Dessinateur de l'album : Christophe Girard Coloriste : Christophe Girard Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Entre séduction et répression, le portrait sans concession de MBS, prince héritier d'Arabie Saoudite, l'un des futurs dirigeants les plus influents du XXIe siècle. Fils du roi d'Arabie saoudite, Mohammed Ben Salmane, dit MBS, est devenu à trente-deux ans l'homme fort d'un pays qui possède les premières réserves pétrolières du monde et les principaux lieux saints de l'Islam. Allié indocile de l'Occident, deuxième client de l'industrie d'armement de la France, ce prince ambitieux joue un rôle clef au Moyen-Orient et tente de peser sur le conflit en Ukraine. Depuis son arrivée au pouvoir, il affiche un bilan aussi détonant que contradictoire. Dans un pays longtemps obscurantiste, il a impulsé des réformes sociétales inédites, comme la possibilité pour les femmes de conduire ou la mise au pas de la police religieuse. Il a lancé de pharamineux projets économiques mais aussi embastillé des dizaines d'hommes d'affaires saoudiens. Il a autorisé des concerts mixtes et traqué des opposantes féministes. Il veut peser dans la géopolitique internationale et a kidnappé un premier ministre en exercice. Il livre une impitoyable guerre au Yémen, mène tambour battant une opération de relations publiques mondiale et a commandité l'assassinat du journaliste, Jamal Khassoggi. Cet homme-là se trouve être notre allié au Moyen-Orient. Pétrole, lutte anti-terroriste, paix israélo-arabe, nous avons besoin de lui mais sa fiabilité est sujette à caution. Si son pays apparait comme un pôle de stabilité´, son impulsivité´ menace, dans le même temps, la paix. Entre realpolitik et fidélité´ aux valeurs démocratiques, le Prince oblige l'Occident à des choix difficiles. Qui est-il et que peut-il vraiment ? Critique : Vous connaissez l'excellente revue XXI proposant des reportages poussés ? J'ai eu l'impression d'en lire un avec cet excellentissime MBS ! Où comment pousser l'investigation au sommet , sur un sujet qui n'en est pas moins compliqué , car dissimulé ! On est saisit d'emblée par les difficultés éprouvées par le scénariste qui n'en est pas à son galop d'essai : Poutine, Bachar , Kadhafi , Magda Goebbels , entre autres sont passés sous sa plume , et ils ne sont pas les plus simples à interviewer ! Après un travail de recherche important et perpétuel , car le sujet est étroitement lié à l'actualité , il délivre une biographie de Mohammed Ben Salmane, dit MBS , devenu la tête de proue de l'Arabie Saoudite . Après une brève présentation du personnage adulte sur son yacht, il présente sa jeunesse dans cette gigantesque famille où les princes sont légions (polygamie oblige) , au sein d'une cour royale où les femmes sont cachées , où les profs particuliers doivent avaler des couleuvres face aux richissimes héritiers qui ne travaillent absolument pas leurs cours , bref j'en passe et vous laisse découvrir 😉 . Il inscrit ensuite l'évolution de MBS dans une chronologie liée aux événements touchant le monde , car ce pays possédant les plus grandes réserves pétrolières au monde , reste en contact avec les grandes puissances économiques . Obama puis Trump , Sarkozy , Hollande , Macron , passent et l'on découvre ce monde des affaires où un grand nombre de contrats sont établis sous des contraintes économiques . L'Arabie investit partout , mais non sans réclamer de contreparties , avec une principale et qui prédomine chez MBS : le besoin de reconnaissance ! En atteste son "caprice" lorsqu'il achète une toile (présumée) de DaVinci un peu moins de 500 millions et désire l'exposer dans la même salle que la Joconde ... Dans cette cour royale où les coups bas sont rois , on va découvrir tout ce cheminement fait de tueries , trahisons , décisions soudaines et brutales aux lourdes conséquences , pour accéder au pouvoir suprême . Il est nécessaire d'avoir un support pour exposer ce reportage aux allures de film d'espionnage . Christophe Girard illustre tout ceci avec un dessin réaliste et précis . Je lui reprocherais juste les visages des "têtes connues présidentielles" qui manquent légèrement de ressemblance . Un docu-bd excellent , qui va vous apprendre une multitude d'informations sur ce pays et son expansion . Mais surtout , vous découvrirez qui est MBS , car il sera assurément un personnage important du XXI ème siècle . Ce livre se paye même le luxe d'avoir un potentiel relecture important , tellement il est fourni . SAISISSANT ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mbs-l-enfant-terrible-d-arabie-saoudite/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Comme un poisson hors de l'eau

    En voilà un drôle de reportage. Non pas drôle sur la forme, car il est plutôt bien réalisé et bien dessiné. Drôle sûr... le thème. S'il est on ne peut plus noble avec la survie des espèces des poissons menacés, il reste un sujet assez marginal et s'adresse basiquement à une population assez réduite. A l'époque des BD grand public, c'est surprenant. Cet album nous permet de le découvrir et de suivre le difficile travail des chercheurs qui lutte pour la protection des espèces. Un travail qui les mène à Madagascar et les force à travailler dans des conditions que l'on est loin d'imaginer quand on pense à un travail de chercheur sur le vivant. Si cet album est à faire lire en cours de bio....j'ai un peu peur qu'il ne trouve pas son public en boutique.
  15. Titre de l'album : Comme un poisson hors de l'eau Scenariste de l'album : Singeon Dessinateur de l'album : Singeon Coloriste : Singeon Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Novembre 2022. Singeon, un auteur de bande dessinée, par définition « casanier », embarque dans une expédition scientifique de trois semaines à Madagascar, à la recherche d'un poisson d'eau douce, le Joba Mena, dont on a cru il y a une dizaine d'année qu'il était une espèce éteinte. Pendant trois semaines, en avion, en jeep ou à pied, Singeon va arpenter les routes malgaches, et nous raconter avec beaucoup d'humour, son aventure de « poisson hors de l'eau » et tout ce qu'il va découvrir sur les poissons de rivière et d'eau douce, les espèces en voie d'extinction et la mobilisation scientifique pour les préserver. Critique : En voilà un drôle de reportage. Non pas drôle sur la forme, car il est plutôt bien réalisé et bien dessiné. Drôle sûr... le thème. S'il est on ne peut plus noble avec la survie des espèces des poissons menacés, il reste un sujet assez marginal et s'adresse basiquement à une population assez réduite. A l'époque des BD grand public, c'est surprenant. Cet album nous permet de le découvrir et de suivre le difficile travail des chercheurs qui lutte pour la protection des espèces. Un travail qui les mène à Madagascar et les force à travailler dans des conditions que l'on est loin d'imaginer quand on pense à un travail de chercheur sur le vivant. Si cet album est à faire lire en cours de bio....j'ai un peu peur qu'il ne trouve pas son public en boutique. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-poisson-nomme-joba-mena-comme-un-poisson-hors-de-l-eau?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. 1 an après le début de la guerre en Ukraine, Futuropolis nous livre un ouvrage reprenant les base de cette guerre qui a réellement commencé en 2014, mais surtout un recueil de réactions d'Ukrainien avec l'évolution de leur point de vue au cours des différentes étapes du début de cette guerre. Difficile de commenter ce que l'on peut lire dans cet ouvrage sans tomber dans de l'écœurement. Les récits nous montre à quel point les mois passer fur durs pour les Ukrainiens, mais nous rappelle aussi que cette guerre est loin d'être finie. Un devoir de mémoires en avance et surtout une piqure de rappel pour les européens de l'ouest qui ne voient plus dans cette guerre qu'un alourdissement de leurs factures de gaz et de l'électricité
  17. Titre de l'album : Les cahiers Ukrainien - Journal d'une invasion Scenariste de l'album : Igort Dessinateur de l'album : Igort Coloriste : Igort Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Igort a vécu en Ukraine, la famille de son épouse y vit toujours. Après avoir raconté les racines de ce conflit dans Les Cahiers ukrainiens et Les Cahiers russes, il revient sur ce sujet pour donner une voix à ceux que généralement on entend peu : les gens ordinaires qui vivent et subissent les conséquences d’une guerre insensée et brutale. Un récit écrit en temps réel qui témoigne de l’horreur : une vie sous les bombardements, dans les villes assiégées… et puis la résistance, la détermination d’un peuple qui souffre mais ne cède pas. Un livre bouleversant et essentiel dont l’espoir, la désillusion, la fierté et la solidarité construisent la structure dramatique. Critique : 1 an après le début de la guerre en Ukraine, Futuropolis nous livre un ouvrage reprenant les base de cette guerre qui a réellement commencé en 2014, mais surtout un recueil de réactions d'Ukrainien avec l'évolution de leur point de vue au cours des différentes étapes du début de cette guerre. Difficile de commenter ce que l'on peut lire dans cet ouvrage sans tomber dans de l'écœurement. Les récits nous montre à quel point les mois passer fur durs pour les Ukrainiens, mais nous rappelle aussi que cette guerre est loin d'être finie. Un devoir de mémoires en avance et surtout une piqure de rappel pour les européens de l'ouest qui ne voient plus dans cette guerre qu'un alourdissement de leurs factures de gaz et de l'électricité Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-cahiers-d-ukraine-journal-d-une-invasion?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Titre de l'album : Looking for Banksy Scenariste de l'album : Francesco Matteuzzi Dessinateur de l'album : Marco Maraggi Coloriste : Marco Maraggi Editeur de l'album : Hugo bd Note : Résumé de l'album : Le mystère Banksy... Artiste (ou groupe d'artistes) farouchement anonyme, Banksy n'en finit pas de défrayer la chronique ronflante du monde de l'art contemporain. Provocant et contestaire, il fait ses débuts à Bristol avant d'investir les plus grandes villes de la planète (New York, Bethléem, Londres, Calais). Son oeuvre politique dénonçant avec force humour noir dictatures, atteintes à l'environnement, surveillance policière, crise économique... est régulièrement exposée lors d'événements toujours très courus, et reproduite plus ou moins légalement sur un grand nombre de goodies. Chacune de ses interventions (la dernière en date - l'autodestruction de l'une de ses oeuvres mise aux enchères en 2018) est suivie et commentée dans la presse et sur les réseaux sociaux. ... expliqué aux ados : Banksy et le street art sont au coeur de l'aventure vécue par deux jeunes gens, un tagueur amateur et une Youtubeuse, arrêtés par la po lice pour vandalisme. Leur punition : nettoyer les graffitis de Londres. C'est l'occasion pour eux de remonter l'histoire de ce mouvement et de sa plus célèbre incarnation, Banksy, et d'analyser les oeuvres les plus marquantes de l'artiste (Girl With Balloon, Love in the Air, Can't Beat That Feeling, The Kissing Coppers...). Critique : Banksy a toujours été un mystère pour moi alors cet album tombait à pic. Un mystère surtout au niveau de ses motivations qui ne semblent pas être l'argent. Et c'est justement de ces motivations que traite ce Looking for Banksy. Et il se trouve que je n'avais pas vraiment aucune idée de l'implication politique des dessins de Banksy. pour moi, c'était un grapheur fantasque de génie alors que c'est un artiste beaucoup plus complet et dont chacune des œuvres défend une cause. De ses débuts supposés dans les banlieues anglaises à l'hyper médiatisation de ses œuvres, ce Looking for Banksy nous présente un parcours présumé d'un artiste qui réussit encore à déjouer la surveillance généralisée, et continu d'ouvrer dans le plus grand secret tout en défendant les causes qui lui tiennent à cœur. Un grand personnage de l'art (homme ou femme) à n'en pas douter et un album super instructif pour ce qui, comme moi, ne connaissaient que ses coups d'éclats. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/looking-for-banksy?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. poseidon2

    Looking for Banksy

    Banksy a toujours été un mystère pour moi alors cet album tombait à pic. Un mystère surtout au niveau de ses motivations qui ne semblent pas être l'argent. Et c'est justement de ces motivations que traite ce Looking for Banksy. Et il se trouve que je n'avais pas vraiment aucune idée de l'implication politique des dessins de Banksy. pour moi, c'était un grapheur fantasque de génie alors que c'est un artiste beaucoup plus complet et dont chacune des œuvres défend une cause. De ses débuts supposés dans les banlieues anglaises à l'hyper médiatisation de ses œuvres, ce Looking for Banksy nous présente un parcours présumé d'un artiste qui réussit encore à déjouer la surveillance généralisée, et continu d'ouvrer dans le plus grand secret tout en défendant les causes qui lui tiennent à cœur. Un grand personnage de l'art (homme ou femme) à n'en pas douter et un album super instructif pour ce qui, comme moi, ne connaissaient que ses coups d'éclats.
  20. Titre de l'album : A Short Story - La véritable histoire du Dahlia Noir Scenariste de l'album : Run Dessinateur de l'album : Florent Maudoux Coloriste : Run & Florent Maudoux Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : A Short Story retrace avec un souci du détail sans précédent la vraie histoire d'Elizabeth Short, plus connue sous le pseudonyme du Dahlia Noir, qui avait quitté son Massachusetts natal pour s'installer à Los Angeles, envisageant une carrière de star hollywoodienne. L'histoire et les dialogues, écrits d'après les documents déclassifiés du FBI, retrace la vie de cette jeune femme perdue dans Hollywood, en particulier les 3 mois qui ont précédé son horrible assassinat, et repose sur les témoignages recoupés de gens l'ayant connue et côtoyée. De son séjour au Figueroa Hotel avec Marjorie Grahams, à l'incident des trois de San Diego, un récit méticuleusement documenté, loin des clichés habituels sur une figure féminine dont on pensait tout connaître. Critique : Que c'est difficile de noter cette BD pour moi. C'est l'histoire d'un fait divers sordide dont beaucoup d'entre vous ont entendu parler. Le format BD est entrecoupé d'éléments graphiques et de documents d'époques permettant de mettre en valeurs les témoignages et les narrations qui entrecoupent le récit. Celui-ci se concentre finalement sur ce que l'on sait de la victime, sur les mois qui précèdent son assassinat. Je vous avoue que je me suis ennuyé sur cette BD, alors même que le traitement graphique de Florent Maudoux est juste sublime comme à son habitude. Reste que c'est un documentaire sur une vieille affaire de fait divers sanglante et macabre, et que la victime n'attire même pas la sympathie, ajoutez à cela qu'à la fin on n'en sait pas bien plus qu'au début sur l'identité du meurtrier, et pour cause, celui-ci n'ayant toujours pas été formellement identifié, et bien j'ai eu du mal à trouver un intérêt à cette lecture. J'avais eu le même ressenti sur l'homme qui tua Chris Kyle par Nury et Büno, alors même que c'est également deux auteurs que j'adore. Je vous avoue également que le personnage et la personnalité de Melle Short ne m'a pas passionné outre mesure bien que les auteurs aient visiblement été très intéressés par cette partie là. Bref, pour les amateurs de faits divers et de cette amérique d'après guerre, foncez, le dessin de Florent Maudoux est juste exceptionnel et la quantité de travail documentaire réalisé stupéfiante. L'album est énorme, et la quantité de textes, témoignages et photos d'époque vous immergeront à coups sûr, en plus de vous occuper une longue soirée. Pour les autres, passez votre tour. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-short-story?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Que c'est difficile de noter cette BD pour moi. C'est l'histoire d'un fait divers sordide dont beaucoup d'entre vous ont entendu parler. Le format BD est entrecoupé d'éléments graphiques et de documents d'époques permettant de mettre en valeurs les témoignages et les narrations qui entrecoupent le récit. Celui-ci se concentre finalement sur ce que l'on sait de la victime, sur les mois qui précèdent son assassinat. Je vous avoue que je me suis ennuyé sur cette BD, alors même que le traitement graphique de Florent Maudoux est juste sublime comme à son habitude. Reste que c'est un documentaire sur une vieille affaire de fait divers sanglante et macabre, et que la victime n'attire même pas la sympathie, ajoutez à cela qu'à la fin on n'en sait pas bien plus qu'au début sur l'identité du meurtrier, et pour cause, celui-ci n'ayant toujours pas été formellement identifié, et bien j'ai eu du mal à trouver un intérêt à cette lecture. J'avais eu le même ressenti sur l'homme qui tua Chris Kyle par Nury et Büno, alors même que c'est également deux auteurs que j'adore. Je vous avoue également que le personnage et la personnalité de Melle Short ne m'a pas passionné outre mesure bien que les auteurs aient visiblement été très intéressés par cette partie là. Bref, pour les amateurs de faits divers et de cette amérique d'après guerre, foncez, le dessin de Florent Maudoux est juste exceptionnel et la quantité de travail documentaire réalisé stupéfiante. L'album est énorme, et la quantité de textes, témoignages et photos d'époque vous immergeront à coups sûr, en plus de vous occuper une longue soirée. Pour les autres, passez votre tour.
  22. Titre de l'album : Journal inquiet d'Istanbul t1 Scenariste de l'album : Ersin Karabulut Dessinateur de l'album : Ersin Karabulut Coloriste : Ersin Karabulut Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : L'histoire vraie d'Ersin Karabulut, célèbre artiste de bande dessinée turc ; son parcours des banlieues déshéritées d'Istanbul aux sommets de l'édition et de la presse satirique ; comment il vécut, parfois en première ligne, les bouleversements et l'agitation politique de son pays, une Turquie transitant lentement d'une démocratie à un régime autoritaire. En même temps qu'il raconte son parcours d'artiste et de citoyen lambda, Ersin Karabulut dresse le portrait d'un pays tiraillé par des antagonismes politiques et sociétaux profonds, dont l'histoire récente est faite de coup d'états, d'espoir, de désillusion et de drames. Critique : La montée du totalitarisme ordinaire. Voilà comment on pourrait décrire le récit de Ersin Karabulut. On le savait plus ou moins. Nous en étions les témoins lointains de cette montée du totalitarisme en Turquie se demandant comment les gens pouvaient tolérer ça. Le récit de Ersin Karabulut est une vraie merveille d'éclaircissement sur l'évolution de la Turquie en 20 ans. Il est pile dans la tranche d'age qui a subi ce changement. Et donc en nous racontant sa vie, il nous montre les raisons de l'acceptation d'Erdogan par la majorité du peuple Turque. Mais il nous montre aussi à quel point les libres penseurs et autres laïques ont subi cette transformation sans ne pouvoir rien y faire. Ce qui fait de cet album une excellente BD plus qu'un documentaire sur la Turquie, c'est l'honnêteté dont fait preuve Ersin Karabulut en nous racontant sa vie, de jeune garçon rêveur à star de la BD, avec ses doutes, ses peines, ses erreurs... une vie normale au milieu de grand changement politiques ou Ersin Karabulut nous montre bien que ce genre de changement politique n'a pas le même impact en fonction de l'age auquel on le subit. Une BD aussi humaine qu'instructive. Elle met vraiment en avant le fait que personne n'est à l'abri d'un virage totalitaire rapide comme nous le rappel chaque élection présidentielle depuis plus de 15 ans. Une BD aussi sublimement illustrée. Ersin Karabulut nous montre l'étendu de son talent sur cet album. À première vue, on ne voit que les personnages ronds aux expressions disproportionnées. Mais en y regardant un peu plus, on remarque bien que notre auteur est capable de faire des dessins de style bien différents et que c'est vraiment un choix de sa part et non une limitation. Certaines case sont sublimes. Vous l'aurez compris, je commence cette rentrée avec un énorme coup de coeur ! Vivement le tome 2, même si l'on sait déjà qu'il risque de nous montrer une réalité bien triste sur la Turquie d'aujourd'hui. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/journal-inquiet-d-istanbul-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    Journal inquiet d'Istanbul t1

    La montée du totalitarisme ordinaire. Voilà comment on pourrait décrire le récit de Ersin Karabulut. On le savait plus ou moins. Nous en étions les témoins lointains de cette montée du totalitarisme en Turquie se demandant comment les gens pouvaient tolérer ça. Le récit de Ersin Karabulut est une vraie merveille d'éclaircissement sur l'évolution de la Turquie en 20 ans. Il est pile dans la tranche d'age qui a subi ce changement. Et donc en nous racontant sa vie, il nous montre les raisons de l'acceptation d'Erdogan par la majorité du peuple Turque. Mais il nous montre aussi à quel point les libres penseurs et autres laïques ont subi cette transformation sans ne pouvoir rien y faire. Ce qui fait de cet album une excellente BD plus qu'un documentaire sur la Turquie, c'est l'honnêteté dont fait preuve Ersin Karabulut en nous racontant sa vie, de jeune garçon rêveur à star de la BD, avec ses doutes, ses peines, ses erreurs... une vie normale au milieu de grand changement politiques ou Ersin Karabulut nous montre bien que ce genre de changement politique n'a pas le même impact en fonction de l'age auquel on le subit. Une BD aussi humaine qu'instructive. Elle met vraiment en avant le fait que personne n'est à l'abri d'un virage totalitaire rapide comme nous le rappel chaque élection présidentielle depuis plus de 15 ans. Une BD aussi sublimement illustrée. Ersin Karabulut nous montre l'étendu de son talent sur cet album. À première vue, on ne voit que les personnages ronds aux expressions disproportionnées. Mais en y regardant un peu plus, on remarque bien que notre auteur est capable de faire des dessins de style bien différents et que c'est vraiment un choix de sa part et non une limitation. Certaines case sont sublimes. Vous l'aurez compris, je commence cette rentrée avec un énorme coup de coeur ! Vivement le tome 2, même si l'on sait déjà qu'il risque de nous montrer une réalité bien triste sur la Turquie d'aujourd'hui.
  24. Titre de l'album : La bigaille - histoire d'une utopie culturelle collective Scenariste de l'album : Thibaut Lambert Dessinateur de l'album : Thibaut Lambert Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Face aux difficultés d'accès à la culture en milieu rural, un groupe de citoyens a créé une association qui donne vie à un projet culturel collectif : La Bigaille, un bar associatif, ouvert à tous et géré par des bénévoles depuis 10 ans. Leur programmation artistique séduisante redynamise la petite ville de campagne et ses environs. L'expérience, véritable modèle de réussite, montre à quel point l'important n'est pas d'avoir ni d'être, mais de faire ensemble ; elle nous invite à co construire nos propres projets écologiques ayant du sens dans un monde en mutation. Critique : En voilà une BD qui redonne un peu d'espoir en l'humanité. Une histoire ou la motivation de certain à réussi à profiter au bien de tous. Thibaut Lambert réussi le périlleux exercice de nous montrer un reportage sur la construction d'un bar sans alourdir la lecture de détails trop technique. Pour ce faire, il choisit intelligemment de ne se baser que sur les anecdotes des créateurs, pas vraiment sur les faits. Cela rend le reportage plus vivant et la réalisation de ce bar associatif beaucoup plus réaliste et accessible. Ça aurait pu être nous. Ce qui est vraiment bien dans ce reportage, c'est que Thibaut Lambert va au-delà de la simple création. Il va jusqu'à la passation de pouvoir des créateurs aux petits nouveaux. Une passation qui marque la viabilité du projet, un pu comme le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Reste plus qu'à aller boire un verre à la Bigaille ! Autres infos : Des ronds dans l'O Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-bigaille/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. En voilà une BD qui redonne un peu d'espoir en l'humanité. Une histoire ou la motivation de certain à réussi à profiter au bien de tous. Thibaut Lambert réussi le périlleux exercice de nous montrer un reportage sur la construction d'un bar sans alourdir la lecture de détails trop technique. Pour ce faire, il choisit intelligemment de ne se baser que sur les anecdotes des créateurs, pas vraiment sur les faits. Cela rend le reportage plus vivant et la réalisation de ce bar associatif beaucoup plus réaliste et accessible. Ça aurait pu être nous. Ce qui est vraiment bien dans ce reportage, c'est que Thibaut Lambert va au-delà de la simple création. Il va jusqu'à la passation de pouvoir des créateurs aux petits nouveaux. Une passation qui marque la viabilité du projet, un pu comme le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Reste plus qu'à aller boire un verre à la Bigaille !
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