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  1. Kevin Nivek

    Star pilot

    Titre de l'album : Star pilot Scenariste de l'album : Christophe Bec, Brian Stableford Dessinateur de l'album : Pedro Vigil Coloriste : Aretha Battistutta Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Grainger est pilote de spationef, l'un des meilleurs si l'on en croit la rumeur... sauf quand le rapatriement de sa dernière mission coûte une fortune ! La compagnie Caradoc lui demande une indemnité de sauvetage exorbitante pour l'avoir récupéré sur une planète éloignée : notre pilote est ruiné. Pour s'en sortir, il accepte une mission qui l'envoie sur Rhapsodie, une planète termitière. Le cocasse mais intrépide héros, soutenu par un étrange compagnon, un parasite bavard que lui seul entend, découvre alors l'enchevêtrement de problèmes dans lequel il est tombé... Critique : Cristophe Bec adapte Rhapsodie noire, issu de la saga Grainger des étoiles, un roman du prolifique auteur de fictions Brian Stableford. On y suit les aventures de Grainger, surnommé Star pilot en tant que meilleur pilote de la galaxie. Suite à l'échec d'une mission ayant occasionné la mort de son collègue, il se retrouve débiteur de la compagnie de secours d'une somme très importante. Contraint d'accepter un job particulier sur Rhapsodie une planète minière, le voilà de retour dans l'espace, mais un court instant ! En effet, l'essentiel de son périple se situera sous terre dorénavant, aux prises avec des révoltés, un culte aux apôtres envahissants mais aussi des membres de son équipage aux motivations diverses ! Ajoutez à ce cocktail explosif une voix lui parlant et semblant capable d'interagir avec son corps, une sorte de parasite symbiotique dont le dessein est inconnu ! Tout va très vite (trop?) dans cette aventure en sous-sol avec de nombreux retournements de situations, des trahisons, mais aussi parfois la sensation de manquer d'informations situant mieux le contexte. On sent que cette histoire fait partie d'une oeuvre plus vaste et d'un univers profond ! D'autres tomes viendront peut-être compléter les blancs, ou alors il faudra se plonger dans l'oeuvre de Brian Stableford 😉 . L'artiste espagnol Pedro Vigil livre ici son premier travail dans nos frontières, il réalise des planches semi-réalistes d'un bon niveau, dans un trait numérique adapté à la science-fiction. Il a réalisé d'importantes recherches dans la pop culture SF pour retranscrire les costumes, vaisseaux et autres personnages composant le bestiaire important de cette galaxie. Un joli travail de colorisation agrémente les planches, qui sauront trouver un public fan de SF sans aucun doute 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/star-pilot/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    Star pilot

    Cristophe Bec adapte Rhapsodie noire, issu de la saga Grainger des étoiles, un roman du prolifique auteur de fictions Brian Stableford. On y suit les aventures de Grainger, surnommé Star pilot en tant que meilleur pilote de la galaxie. Suite à l'échec d'une mission ayant occasionné la mort de son collègue, il se retrouve débiteur de la compagnie de secours d'une somme très importante. Contraint d'accepter un job particulier sur Rhapsodie une planète minière, le voilà de retour dans l'espace, mais un court instant ! En effet, l'essentiel de son périple se situera sous terre dorénavant, aux prises avec des révoltés, un culte aux apôtres envahissants mais aussi des membres de son équipage aux motivations diverses ! Ajoutez à ce cocktail explosif une voix lui parlant et semblant capable d'interagir avec son corps, une sorte de parasite symbiotique dont le dessein est inconnu ! Tout va très vite (trop?) dans cette aventure en sous-sol avec de nombreux retournements de situations, des trahisons, mais aussi parfois la sensation de manquer d'informations situant mieux le contexte. On sent que cette histoire fait partie d'une oeuvre plus vaste et d'un univers profond ! D'autres tomes viendront peut-être compléter les blancs, ou alors il faudra se plonger dans l'oeuvre de Brian Stableford 😉 . L'artiste espagnol Pedro Vigil livre ici son premier travail dans nos frontières, il réalise des planches semi-réalistes d'un bon niveau, dans un trait numérique adapté à la science-fiction. Il a réalisé d'importantes recherches dans la pop culture SF pour retranscrire les costumes, vaisseaux et autres personnages composant le bestiaire important de cette galaxie. Un joli travail de colorisation agrémente les planches, qui sauront trouver un public fan de SF sans aucun doute 😉 .
  3. The_PoP

    Traqué dans l'espace

    Quelle belle idée que d'inverser un peu les rôles. Cette fois-ci c'est bien l'humanité qui s'est faite éradiquer. Et le dernier homme qui devient la chose la plus précieuse de l'univers. Le pitch est simple mais en renversant les rôles il permet d'obtenir une belle dramaturgie ainsi qu'un souffle de fraicheur qui évite à ce space opéra d'avoir un trop grand air de déjà vu. On embarque assez vite dans cette aventure, rythmée et sans temps morts jusqu'à la dernière page. Les seconds rôles apportent un peu de fraicheur à ce héros parfois un peu dépassé par les évènements. Les clins d'oeils à la SF y sont nombreux pour les amateurs. Le style graphique lui est assez particulier, et aurait gagné je trouve a un peu plus de lisibilité dans les scènes d'actions.
  4. Titre de l'album : Traqué dans l'espace Scenariste de l'album : Michael Park & Chris Baldie Dessinateur de l'album : Chris Baldie Coloriste : Chris Baldie Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Il est le dernier humain de l'univers, sa valeur est inestimable.Que la chasse commence ! L'humanité a disparu. Il est le dernier Homme survivant. Prisonnier d'un sarcophage échoué sur une planète de glace, il revient à la vie. Mais il n'a plus aucun repère car tout ce qui faisait son monde a disparu. Désormais, seul représentant de son espèce, il devient une marchandise à la valeur inestimable. Traqué par tout ce que l'univers compte de chasseurs de prime, il va devoir se battre, s'enfuir sans jamais renoncer dans un seul but : survivre. Action, gunfights lasers et résilience ! Suivez la traque épique à travers l'espace d'un vieux capitaine fatigué. Critique : Quelle belle idée que d'inverser un peu les rôles. Cette fois-ci c'est bien l'humanité qui s'est faite éradiquer. Et le dernier homme qui devient la chose la plus précieuse de l'univers. Le pitch est simple mais en renversant les rôles il permet d'obtenir une belle dramaturgie ainsi qu'un souffle de fraicheur qui évite à ce space opéra d'avoir un trop grand air de déjà vu. On embarque assez vite dans cette aventure, rythmée et sans temps morts jusqu'à la dernière page. Les seconds rôles apportent un peu de fraicheur à ce héros parfois un peu dépassé par les évènements. Les clins d'oeils à la SF y sont nombreux pour les amateurs. Le style graphique lui est assez particulier, et aurait gagné je trouve a un peu plus de lisibilité dans les scènes d'actions. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/traque-dans-l-espace/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    Saga tome 12

    Titre de l'album : Saga tome 12 Scenariste de l'album : Brian K. Vaughan Dessinateur de l'album : Fiona Staples Coloriste : Fiona Staples Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Hazel a désormais douze ans et vit avec sa mère, son frère Écuyer et bien d’autres, au sein d’un cirque itinérant. Chacun tente à sa façon de surmonter les traumatismes du passé, mais la disparition de Marko reste encore et toujours une douleur bien difficile à apaiser. Un tourment partagé par Le Testament et Gwendolyn, que la perte de Sophie plonge dans un désespoir sans précédent. Chacun devra trouver la force de s’ouvrir à l’autre et de faire de nouveau confiance. Malheureusement, ces périodes de fragilité profitent bien souvent aux gens les bien moins intentionnés. Critique : Saga porte étonnamment bien son nom. Une vraie saga familiale. Et une véritable réussite pour Brian K Vaughan car il nous livre une histoire de famille qui nous fait nous sentir des membres de cette famille. L'ouverture d'un nouveau tome de Saga est comme la réception d'une carte d'une partie de la famille vivant non et nous racontant son année passée. On se sent proche de nos personnages, et cela, même si on n'a pas de nouvelles pendant un an. On a escorté Hazel depuis sa création jusqu'à ses 12 ans. On se peut donc qu'être demandeur de nouvelles et s'émerveiller à chaque nouvel album de la "normalité" de la vie de nos fugitifs. Ce qui se ressent encore une fois dans ce tome 12 avec un grand bonheur : Notre famille, prise bien malgré elle dans une guerre galactique qui les poursuit, est en proie à... l'adolescence ! Oui oui ! L'univers et la guerre entre les ailés et les cornus change mais ce n'est pas le véritable problème d'Hazel et de son frère, qui cherchent à savoir comment adopter les changements de leurs corps et de leurs esprits. Cette dichotomie entre l'univers qui veut leur donner un rôle important et leur volonté de survivre aux petits tracas du quotidien est encore plus présente dans un tome 12 qui ne fait que nous faire souhaiter que l'histoire continue.... jusqu'au 80 ans de Hazel ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/saga-tome-12?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Saga tome 12

    Saga porte étonnamment bien son nom. Une vraie saga familiale. Et une véritable réussite pour Brian K Vaughan car il nous livre une histoire de famille qui nous fait nous sentir des membres de cette famille. L'ouverture d'un nouveau tome de Saga est comme la réception d'une carte d'une partie de la famille vivant non et nous racontant son année passée. On se sent proche de nos personnages, et cela, même si on n'a pas de nouvelles pendant un an. On a escorté Hazel depuis sa création jusqu'à ses 12 ans. On se peut donc qu'être demandeur de nouvelles et s'émerveiller à chaque nouvel album de la "normalité" de la vie de nos fugitifs. Ce qui se ressent encore une fois dans ce tome 12 avec un grand bonheur : Notre famille, prise bien malgré elle dans une guerre galactique qui les poursuit, est en proie à... l'adolescence ! Oui oui ! L'univers et la guerre entre les ailés et les cornus change mais ce n'est pas le véritable problème d'Hazel et de son frère, qui cherchent à savoir comment adopter les changements de leurs corps et de leurs esprits. Cette dichotomie entre l'univers qui veut leur donner un rôle important et leur volonté de survivre aux petits tracas du quotidien est encore plus présente dans un tome 12 qui ne fait que nous faire souhaiter que l'histoire continue.... jusqu'au 80 ans de Hazel !
  7. Titre de l'album : Les chroniques de l'univers tome 3 - Fragments de la jeunesse éternelle Scenariste de l'album : Richard Marazano Dessinateur de l'album : Ingo Romling Coloriste : Ingo Romling Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Qui n'a jamais rêvé de voyager dans l'espace, en quête de savoir ? A bord du Thucydide, l'équipage d'étudiants et leur doyen sont toujours perdus dans le temps et l'espace, à la recherche d'un moyen de rentrer sur Terre et de percer les secrets des mythiques Chroniques de l'Univers. Hôtes indésirables de la planète Cordelia 7 qui semble étrangement vivante, Oot-Jah, Mark, Qsi, Polly, Adya et leur compagnon de fortune Pearl devront être plus que jamais soudés pour espérer trouver l'artefact qui leur permettra de décrypter les Chroniques. Même si cela veut dire faire face à d'infâmes créatures et à un énigmatique miraculé... Se pourrait-il enfin que le dénouement de cette quête interstellaire soit proche ? Critique : Fin de la série de SF pure de Marazano. Et fin qui respecte l'esprit de la série sans être magistrale non plus. Mais une série comme celle ci pouvait etre l'étre vraiment ? En effet, Marazano ne nous livre ni un space opera, ni une histoire post apocalyptique, ni de l'anticipation d'aventure. Aucun de ces "sous-genre" de la science-fiction qui promet des rebondissements, batailles spatiales et autres surprises. Ici on parle de science-fiction réfléchie, de découverte spatiale, d'exploration et de réflexion sur l'espace temps..... en gros l'interstellar de la BD si vous voulez. Et en cela cette fin est bien réussie (même si certain diront que Marazano fait une fin à la Marazano mais... difficile de lui reprocher) : Elle nous livre une conclusion à notre histoire en cours sans chercher à nous livrer une genèse de l'univers et sans sortir un deux ex machina du chapeau. De la bonne SF avec un bon gout des livres des années 70-80, grande période de la littérature SF Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chroniques-de-l-univers-tome-3-fragments-de-la-jeunesse-eternelle?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Titre de l'album : The prism - Tome 2 Scenariste de l'album : Matteo de Longis Dessinateur de l'album : Matteo de Longis Coloriste : Matteo de Longis Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : À la surface de la Terre, des espaces immenses sont recouverts par le S.O.T.W. (Smoke On The Water). Ce phénomène, lié à la pollution sonore, efface la vie là où il passe... La seule option pour le contenir vient d'une mégacorporation dont l'objectif est d'envoyer dans l'espace un supergroupe de rock pour enregistrer un album. Le projet «The Prism» vise à réunir les meilleurs musiciens pour sauver la vie sur Terre et enrayer le S.O.T.W. La suite narre les exploits des «REC missions» sur les différentes planètes du système solaire et révèle l'histoire et les motivations de chaque musicien, ici, celles de Dorian. Batteur d'origine ukrainienne, il jouait avec son frère à Odessa jusqu'à ce que n'éclate la guerre entre l'Ukraine et la Russie, bouleversant ainsi leurs vies. Critique : Après une premier tome introductif situant le contexte et présentant brièvement les personnages, l'auteur complet Matteo de Longis aborde la suite aux confins de l'espace. En effet, le "vaisseau-guitarre" transportant l'équipe de techniciens et musiciens censés sauver le monde du SOTW est sur le point d'entrer en orbite de Mercure, première étape du voyage stellaire musical. L'histoire aborde en parallèle le passé de Dorian le batteur ukrainien. On y suit ses concerts clandestins sous la menace d'une invasion russe (encore oui 🙂 ), puis le conflit russo-ukrainien une fois bien établi avec un danger omniprésent perturbant leur quotidien. Il va puiser dans ce passé et y trouver des ressources pour atteindre une sorte de trans musicale lui permettant de réaliser les objectifs fixés sur le sol mercurien. Car oui, ils se posent sur Mercure et entame leur tournée interplanétaire, où comment sauver l'humanité au son du rock ! Mais sous des températures extrêmes et la menace de météorites, le danger rôde telle l'invasion russe passée, avec des conséquences, inattendues 😉 L'auteur semble axer les tomes sur la présentation d'un des protagonistes tout en ajoutant des éléments de récit faisant avancer l'histoire principale. Il manie toujours aussi bien le découpage et innove avec des onomatopées "sonores" permettant au lecteur d'imaginer facilement un son approprié. C'est véritablement une expérience de lecture. Les couleurs sont "flashies" et immersives, à l'image des nombreux effets spéciaux lumineux. Il n'hésite pas à présenter des plans larges ou des pages entières, renforçant l'immensité spatiale. Il invente le "space-rock" remplaçant le space-opéra ! Je vous laisse découvrir quelle sera la prochaine destination de notre équipage et sur qui il sera centré 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-prism-tome-2-red-shift/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    The prism - Tome 2

    Après une premier tome introductif situant le contexte et présentant brièvement les personnages, l'auteur complet Matteo de Longis aborde la suite aux confins de l'espace. En effet, le "vaisseau-guitarre" transportant l'équipe de techniciens et musiciens censés sauver le monde du SOTW est sur le point d'entrer en orbite de Mercure, première étape du voyage stellaire musical. L'histoire aborde en parallèle le passé de Dorian le batteur ukrainien. On y suit ses concerts clandestins sous la menace d'une invasion russe (encore oui 🙂 ), puis le conflit russo-ukrainien une fois bien établi avec un danger omniprésent perturbant leur quotidien. Il va puiser dans ce passé et y trouver des ressources pour atteindre une sorte de trans musicale lui permettant de réaliser les objectifs fixés sur le sol mercurien. Car oui, ils se posent sur Mercure et entame leur tournée interplanétaire, où comment sauver l'humanité au son du rock ! Mais sous des températures extrêmes et la menace de météorites, le danger rôde telle l'invasion russe passée, avec des conséquences, inattendues 😉 L'auteur semble axer les tomes sur la présentation d'un des protagonistes tout en ajoutant des éléments de récit faisant avancer l'histoire principale. Il manie toujours aussi bien le découpage et innove avec des onomatopées "sonores" permettant au lecteur d'imaginer facilement un son approprié. C'est véritablement une expérience de lecture. Les couleurs sont "flashies" et immersives, à l'image des nombreux effets spéciaux lumineux. Il n'hésite pas à présenter des plans larges ou des pages entières, renforçant l'immensité spatiale. Il invente le "space-rock" remplaçant le space-opéra ! Je vous laisse découvrir quelle sera la prochaine destination de notre équipage et sur qui il sera centré 😉
  10. Kevin Nivek

    Hedra

    Le dessinateur du très remarqué et apprécié Arca (404 Graphic) réalise une oeuvre surprenante avec ce Hedra, album sans dialogues ni écrits, juste un dessin magnifié par la science (et la magie) du découpage. On comprend vite que la terre court à la catastrophe et qu'une mission est lancée avec l'espoir de sauver ce qui peut encore l'être. Une jeune femme est envoyée, en quête d'une autre planète habitable ? D'une civilisation pouvant nous aider ? On ne sait pas trop, mais le voyage est tout bonnement extraordinaire. L'auteur "explose" littéralement le gaufrier, les cases s'entremêlent dans un patchwork logique nécessitant toute votre attention pour bien suivre le fil 😉 Agrandissements, rétrécissements, storyline sous forme de cases de jeu de l'oie, tracé cheminant dans un espace évolutif, Jesse Lonergan casse les codes et nous offre une poésie graphique ! On peut dire que cette oeuvre rentre tout naturellement dans cette nouvelle collection lancée par les Humanoïdes Associées : Les OVNIS Métal Hurlant. On referme l'album au grand format très appréciable pour contempler le travail de l'artiste, avec une note d'incompréhension sur certains points, mais cela ne peut qu'inviter à s'y replonger pour y voir autre chose et remarquer des détails passés inaperçus lors de la première lecture. On peut se passer de dialogues et onomatopées, il en apporte la preuve avec grand talent. A découvrir !
  11. Kevin Nivek

    Hedra

    Titre de l'album : Hedra Scenariste de l'album : Jesse Lonergan Dessinateur de l'album : Jesse Lonergan Coloriste : Jesse Lonergan Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : La Terre se meurt. Pour chercher une solution, une astronaute est envoyée aux confins de l'espace. Elle croise le chemin d'un cyborg stellaire dont la rencontre lui ouvrira des perspectives nouvelles. Un album muet et puissant, qui marie un découpage dans la lignée de Chris Ware et un scénario tout en finesse et en poésie. Les OVNI Métal Hurlant, c'est quoi ? Ces OVNI graphiques, issus de notre laboratoire créatif et chaotique Métal Hurlant. , sont des oeuvres originales d'auteurs repérés par le magazine pour leur travail remarquable et personnel, et à qui nous avons donné carte blanche. Cette collection volontairement éclectique est née de notre volonté éditoriale de renouer avec l'histoire des publications hallucinées et avant-gardistes des Humanoïdes Associés. Les univers artistiques uniques qui s'y expriment assèneront, nous l'espérons, une gifle esthétique et spirituelle aux lecteurs ! Critique : Le dessinateur du très remarqué et apprécié Arca (404 Graphic) réalise une oeuvre surprenante avec ce Hedra, album sans dialogues ni écrits, juste un dessin magnifié par la science (et la magie) du découpage. On comprend vite que la terre court à la catastrophe et qu'une mission est lancée avec l'espoir de sauver ce qui peut encore l'être. Une jeune femme est envoyée, en quête d'une autre planète habitable ? D'une civilisation pouvant nous aider ? On ne sait pas trop, mais le voyage est tout bonnement extraordinaire. L'auteur "explose" littéralement le gaufrier, les cases s'entremêlent dans un patchwork logique nécessitant toute votre attention pour bien suivre le fil 😉 Agrandissements, rétrécissements, storyline sous forme de cases de jeu de l'oie, tracé cheminant dans un espace évolutif, Jesse Lonergan casse les codes et nous offre une poésie graphique ! On peut dire que cette oeuvre rentre tout naturellement dans cette nouvelle collection lancée par les Humanoïdes Associées : Les OVNIS Métal Hurlant. On referme l'album au grand format très appréciable pour contempler le travail de l'artiste, avec une note d'incompréhension sur certains points, mais cela ne peut qu'inviter à s'y replonger pour y voir autre chose et remarquer des détails passés inaperçus lors de la première lecture. On peut se passer de dialogues et onomatopées, il en apporte la preuve avec grand talent. A découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/hedra/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Titre de l'album : Sphères - Tome 01 Ouverture Scenariste de l'album : Alain Brion Dessinateur de l'album : Alain Brion Coloriste : Alain Brion Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : 2203 : trois sphères mystérieuses disparaissent dans la tache rouge de Jupiter. Trois siècles plus tard, Nell’o, navigatrice spatiale en pleine dépression, sombre dans la drogue. Un culte hérétique l’oblige à partir vers les lunes de Jupiter à la recherche d’une substance étrange au cœur de leurs croyances. Le colonel Prax’x, fraîchement sorti de cryogénie et dernier témoin de l’arrivée des sphères, est déterminé à percer le mystère. Il décide de retourner vers Europe, l’une des lunes de Jupiter, pour y préparer une expédition risquée afin de trouver la preuve de vie extraterrestre. Alors que leurs destins se croisent, Nell’o et Prax’x s’embarquent dans une aventure qui pourrait bouleverser l’histoire de l’humanité. Que découvriront-ils dans les profondeurs glacées d’Europe ? Critique : Transfuge de l'éditeur Soleil, Alain Brion se lance en solo dans un space-opéra de grande ampleur avec cette "ouverture" de la saga Sphères ! Je précise bien "saga" car j'espère sincèrement qu'elle va s'inscrire dans une longévité tant l'histoire est porteuse et complexe. Nous sommes dans les années 2500, l'homme a découvert de nouvelles façons d'explorer l'espace avec des moteurs plus rapides et la colonisation du système a pu s'enclencher. L'auteur précise le contexte à l'aide d'une frise chronologique en début d'album, détaillant les avancées technologiques mais aussi les conflits engendrés, ainsi que l'avènement de nouvelles religions. Trois sphères ont été aperçues aussi en 2203, subrepticement car disparues aussi rapidement que leur arrivée. Que sont-elles et pourquoi aucune autre apparition depuis trois cents ans ?? Vous l'aurez compris, c'est avec ce postulat riche que débutent les aventures de Nell'o et Prax'x, deux protagonistes qui devraient s'inscrire dans la durée tant leur intrication semble importante dans le récit. L'une qui subit l'histoire mais va y prendre part forcément, et l'autre réveillé mystérieusement et contraint de s'adapter pour poursuivre son but ultime : percer le secret de ces sphères. Alain Brion incorpore une nouvelle religion ayant remplacé toutes celles connues de l'humanité et ayant la fâcheuse tendance à s'imposer par tous les moyens; mais aussi une drogue dont les secrets de fabrication semblent nimbés de mystères, voire extra-terrestres ! Un contexte politico-religieux riche, des personnages charismatiques, un univers sans frontières laissant tellement de portes ouvertes, on pense à Bajram et son UWW1, mais aussi Vatine, bref des influences de premier choix pour Alain Brion, s'installant dans la cour des grands avec ce récital de SF ! Le dessin réaliste est au diapason de l'histoire, avec des décors splendides, l'univers spatial est enivrant de beautés telles ces planètes en arrière plan dans l'immensité de l'espace. Des cases fourmillant de détails et une palette de couleurs allant du froid au chaud selon le contexte, c'est du grand Art qu'il nous livre assurément ! Une aventure spatiale faisant honneur au franco-belge et au 9ème art en général, on en redemande ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/spheres-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    Sphères - Tome 01 Ouverture

    Transfuge de l'éditeur Soleil, Alain Brion se lance en solo dans un space-opéra de grande ampleur avec cette "ouverture" de la saga Sphères ! Je précise bien "saga" car j'espère sincèrement qu'elle va s'inscrire dans une longévité tant l'histoire est porteuse et complexe. Nous sommes dans les années 2500, l'homme a découvert de nouvelles façons d'explorer l'espace avec des moteurs plus rapides et la colonisation du système a pu s'enclencher. L'auteur précise le contexte à l'aide d'une frise chronologique en début d'album, détaillant les avancées technologiques mais aussi les conflits engendrés, ainsi que l'avènement de nouvelles religions. Trois sphères ont été aperçues aussi en 2203, subrepticement car disparues aussi rapidement que leur arrivée. Que sont-elles et pourquoi aucune autre apparition depuis trois cents ans ?? Vous l'aurez compris, c'est avec ce postulat riche que débutent les aventures de Nell'o et Prax'x, deux protagonistes qui devraient s'inscrire dans la durée tant leur intrication semble importante dans le récit. L'une qui subit l'histoire mais va y prendre part forcément, et l'autre réveillé mystérieusement et contraint de s'adapter pour poursuivre son but ultime : percer le secret de ces sphères. Alain Brion incorpore une nouvelle religion ayant remplacé toutes celles connues de l'humanité et ayant la fâcheuse tendance à s'imposer par tous les moyens; mais aussi une drogue dont les secrets de fabrication semblent nimbés de mystères, voire extra-terrestres ! Un contexte politico-religieux riche, des personnages charismatiques, un univers sans frontières laissant tellement de portes ouvertes, on pense à Bajram et son UWW1, mais aussi Vatine, bref des influences de premier choix pour Alain Brion, s'installant dans la cour des grands avec ce récital de SF ! Le dessin réaliste est au diapason de l'histoire, avec des décors splendides, l'univers spatial est enivrant de beautés telles ces planètes en arrière plan dans l'immensité de l'espace. Des cases fourmillant de détails et une palette de couleurs allant du froid au chaud selon le contexte, c'est du grand Art qu'il nous livre assurément ! Une aventure spatiale faisant honneur au franco-belge et au 9ème art en général, on en redemande !
  14. Titre de l'album : Métal Hurlant tome 13 - Vengeance Scenariste de l'album : Collectif Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : On pourrait sans doute dire que la vengeance est l'une des plus vieilles traditions humaines et justifier ce numéro de cette façon. Mais ce serait mentir. Et autant nous revendiquons la vengeance, autant nous refusons le mensonge. Faites comme nous, embrassez la noirceur et acceptez la réalité : l'unique façon de guérir blessures et humiliations est la sublime vengeance ! Critique : La vengeance, thème ô combien repris dans le cinéma, la littérature et bien évidemment la BD. Ce treizième tome de Metal hurlant axe ses nouvelles graphiques sur ce sujet avec un collectif d'artistes assez hétéroclites et il enrichit les pages BD d'interviews d'auteurs prestigieux tels James Ellroy, Xavier Dolan et Gaspar Noé. Au menu des planches dessinées, vous voyagerez donc pas mal dans un futur proche ou très éloigné, avec des nouvelles graphiques surprenantes et parfois (trop?) complexes ! La vengeance représente bien-sûr le thème central, mais on dénote aussi le transhumanisme, l'écologie et la lutte des classes. On y déniche des talents, comme Simon Leclerc avec Tu te souviendras de moi, qui vous surprendra par son finish; Cecyle Bay avec Perpetuum vendetta sur un scénario de Marc Caro l'acolyte de JP Jeunet sur Delicatessen et La cité des enfants perdus. L'univers présenté et le style de dessin n'est pas sans rappeler Otomo et son Akira, et pour une fois, Marc Caro délaisse les boulons 🙂 ! Dans Good boy, Jonathan Wayshak délivre un noir et blanc crayonné ultra-violent. Joseph Callioni avec Hine-nui-te-pô pose un regard sur la mémoire de son trait aux influences "Moebiusiennes" . Ma préférée étant Vengeance divine, de Marvin Paval et Fabio Ruotolo, Egypte antique, Dieux, vengeance, dessin superbe, j'aimerais voir ce dessinateur italien sur un projet au long cours ! Son dernier opus vient d'être sélectionné au FIBD La forteresse volante, l'italien Miguel Vila y va de sa nouvelle aussi sur fond d'allégorie au conflit russo-ukrainien. Vous l'aurez compris, des pages BD fournies et variées, mais ce n'est pas tout ! James Ellroy nous raconte son dernier livre et sa haine profonde du mythe Marylin Monroe, Xavier Dolan parle de ses peurs et pose son regard l'évolution du cinéma aujourd'hui, enfin Gaspar Noé revient sur la genèse de son film Irréversible qui avait défrayé la chronique lors de sa sortie, mais on parle bien de vengeance ici 😉 . Un regret me concernant, lors des conseils de la rédaction sur des films centrés sur la vengeance, l'oubli de la trilogie du coréen Park Chan-Wook avec Old boy en tête de proue, film culte s'il en est ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/metal-hurlant-tome-13-vengeance/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. poseidon2

    Rebuild the world tome 10

    Le retour d'un de mes personnages favoris : Cheryl. La fille qui est elle aussi partie de rien mais qui a trouvé une façon de survivre en devant la chef d'un gang de jeune, bien aidé par Akira. Ce personnage, centrale sur ce tome 10, est vraiment à part dans la série. Elle a beau être une "jeune fille", le monde l'oblige a penser comme une adulte et à chercher la sécurité dans la protection d'Akira. Mais elle évolue et nous montre que ce n'est plus uniquement par instinct de survie qu'elle veut se rapprocher d'Akira. Ce tome est donc un peu moins dynamique que les précédents mais plus mignon. Akira commence a laisser entrevoir de faille dans sa carapace de garçon mal léché et Cheryl se rend compte qu'elle est jalouse des autres filles que voit Akira. Un petit coté shojo dans ce tome 10 en gros. Et c'est un des gros point fort de cette série qui ne cherche pas a se mettre dans un genre particulier mais raconte bien une histoire complète allant du seinen au shojo en passant par le shonen.
  16. Titre de l'album : Rebuild the world tome 10 Scenariste de l'album : Nahuse Dessinateur de l'album : Kirihito Ayamura Coloriste : Editeur de l'album : Vega-Dupuis Note : Résumé de l'album : Akira a découvert de nouvelles ruines encore jamais explorées. Il part les explorer, tout d'abord avec Elena et Sarah, puis aux côtés du gang de Cheryl. Cependant les allers-retours de nos protagonistes sur les lieux attirent l'attention d'autres chasseurs prêts à en découdre pour connaître l'emplacement de ces ruines. De son côté, Cheryl fait tout son possible pour rembourser sa dette auprès d'Akira, mais elle est intriguée par l'amitié naissante entre ce dernier et Yumina. Critique : Le retour d'un de mes personnages favoris : Cheryl. La fille qui est elle aussi partie de rien mais qui a trouvé une façon de survivre en devant la chef d'un gang de jeune, bien aidé par Akira. Ce personnage, centrale sur ce tome 10, est vraiment à part dans la série. Elle a beau être une "jeune fille", le monde l'oblige a penser comme une adulte et à chercher la sécurité dans la protection d'Akira. Mais elle évolue et nous montre que ce n'est plus uniquement par instinct de survie qu'elle veut se rapprocher d'Akira. Ce tome est donc un peu moins dynamique que les précédents mais plus mignon. Akira commence a laisser entrevoir de faille dans sa carapace de garçon mal léché et Cheryl se rend compte qu'elle est jalouse des autres filles que voit Akira. Un petit coté shojo dans ce tome 10 en gros. Et c'est un des gros point fort de cette série qui ne cherche pas a se mettre dans un genre particulier mais raconte bien une histoire complète allant du seinen au shojo en passant par le shonen. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rebuild-the-world-tome-10?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Titre de l'album : Apogée tome 1 - Les boucles du Celadön Scenariste de l'album : Fred Duval Dessinateur de l'album : Emem | Fred Blanchard Coloriste : Emem | Fred Blanchard Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le « Complexe » est une fédération dont la Terre est le 24e membre. Constitué depuis des millénaires par trois planètes fondatrices (Thorgon, Kobalt et Skuall), le Complexe a connu de nombreux conflits dont celui du premier conflit interstellaire ! Il affronte alors la civilisation Ouroboros, prête à faire la guerre afin de mettre la main sur de nouvelles ressources. Nous découvrirons cette guerre spatiale à travers 4 personnages : Un frère et une soeur venus de la planète Kerath, dame Eliz, une Ouroboros qui critique ouvertement la volonté hégémonique de son peuple et Marcus Valerius, un humain enlevé par les Ouroboros avec plusieurs de ses hommes. La nouvelle saga des créateurs de "Renaissance "! Critique : Les auteurs de Renaissance n'en ont pas fini avec la SF et reviennent avec une nouvelle série qui s'annonce galactique ! Ce premier tome oscille à merveille entre les space opera, avec le début d'une guerre interstellaire, et la SF pure avec un univers ou les humains ne sont pas présents et où les espèces très évoluées sont légion. C'est un des changements par rapport à Renaissance : ici, on est plus proche d'un mix entre Aquablue et Orbital que d'Interstellar. Tous les ingrédients d'une bonne série de SF sont la ! Nos auteurs se payent même le luxe de mixer présentation de l'univers et démarrage d'une guerre galactique. Cette série en 3 tomes, vues par Fred Duval comme un préquel à Renaissance, ravira les amateurs de la série principale, mais aussi les amateurs de SF tous cours qui, comme moi, n'ont pas suivi la série mère. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/apogee-tome-1-les-boucles-du-celadon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Les auteurs de Renaissance n'en ont pas fini avec la SF et reviennent avec une nouvelle série qui s'annonce galactique ! Ce premier tome oscille à merveille entre les space opera, avec le début d'une guerre interstellaire, et la SF pure avec un univers ou les humains ne sont pas présents et où les espèces très évoluées sont légion. C'est un des changements par rapport à Renaissance : ici, on est plus proche d'un mix entre Aquablue et Orbital que d'Interstellar. Tous les ingrédients d'une bonne série de SF sont la ! Nos auteurs se payent même le luxe de mixer présentation de l'univers et démarrage d'une guerre galactique. Cette série en 3 tomes, vues par Fred Duval comme un préquel à Renaissance, ravira les amateurs de la série principale, mais aussi les amateurs de SF tous cours qui, comme moi, n'ont pas suivi la série mère.
  19. Titre de l'album : Social fiction Scenariste de l'album : Chantal Montellier Dessinateur de l'album : Chantal Montellier Coloriste : Chantal Montellier Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Dans ce recueil signé par Chantal Montellier, autrice pionnière de la bande dessinée féministe et politique, (re)découvrez des récits d'anticipation encore terriblement d'actualité, où autoritarisme, eugénisme et discrimination n'ont pas de limites. Entre 1978 et 1983, Chantal Montellier signe les trois albums 1996, Shelter et Wonder City, prépubliés dans Métal Hurlant. Wonder City vous emmènera au coeur d'une ville eugéniste et sous vidéosurveillance généralisée, tandis que Shelter vous plongera dans le sous-sol d'un centre commercial, transformé en abri antiatomique, où un directeur de magasin joue les nouveaux dictateurs. 1996 rassemble plusieurs histoires courtes toujours en lien avec une thématique sociale, politique ou philosophique. Au fil du temps, Chantal Montellier a retravaillé son dessin car pour elle, tout oeuvre ne peut être que vivante, évoluant avec son temps et son autrice. C'est ainsi que Shelter est devenu Shelter Market et 1996, 1996 again. Les voici pour la première fois réunis dans un ouvrage unique, accompagné de textes de différents contributeurs et contributrices. Critique : A l'occasion des 50 ans des Humanoïdes associés, les rééditions de qualité tombent dans les bacs des libraires ! L'éditeur propose ainsi trois nouvelles de Chantal Montellier dans un seul et même ouvrage à la couverture sublime rose et noire. Symbole entre autres du féminisme, le rose se retrouvera au sein des planches et viendra illuminer le trait noir et blanc de l'artiste engagée. Telle une mise à jour, elle a retravaillé ses oeuvres et le rendu n'en est que superbe de modernité et finesse. Publiées au début des années 80, ces trois nouvelles graphiques retrouvent de leur superbe avec un dessin réaliste "actuel", le propos n'ayant lui pas pris une ride ! Hélas devrait-on dire car depuis presque 40 ans, les faits de société qu'elle avait dénoncés, semblent plus contemporains que jamais 😞 1996 Again aborde le racisme dans une société futuriste avec pour toile de fond les androïdes faisant partie du quotidien ainsi qu'une omniprésence des caméras et autres méthodes de surveillance "pour la sécurité" des citoyens. 1984 de Orwell n'est pas très loin ! Ensuite, Wonder city nous fait visiter une ville surveillée outrageusement aussi, mais avec en plus un contrôle de la natalité réalisé par un robot docteur bienveillant. Vous découvrirez vite que les apparences sont bien évidemment trompeuses. Eugénisme, liberté intellectuelle et histoire d'amour composent les thématiques de cette nouvelle assez angoissante. Pour finir, Chantal Montellier nous emmène au Shelter market, où un couple se retrouve prisonnier d'un centre commercial gigantesque enfoui sous terre à la suite d'un cataclysme nucléaire en surface. Dans ce temple de la (sur)consommation, ils vont devoir s'adapter à de nouvelles règles et y trouver leur place au sein d'un nouveau genre de société. Au menu, totalitarisme, télé-réalité, perte de liberté, dérives mercantiles et bien-sûr surveillance caméra CCTV omniprésente ! Trois nouvelles graphiques en noir et blanc ponctuées parfois de bleu ou de rose, avec un dessin retravaillé du plus bel effet. Ne boudez pas votre plaisir sur cette superbe édition, d'autant qu'elle est enrichie d'annexes très intéressantes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/social-fiction-9782731679090/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Kevin Nivek

    Social fiction

    A l'occasion des 50 ans des Humanoïdes associés, les rééditions de qualité tombent dans les bacs des libraires ! L'éditeur propose ainsi trois nouvelles de Chantal Montellier dans un seul et même ouvrage à la couverture sublime rose et noire. Symbole entre autres du féminisme, le rose se retrouvera au sein des planches et viendra illuminer le trait noir et blanc de l'artiste engagée. Telle une mise à jour, elle a retravaillé ses oeuvres et le rendu n'en est que superbe de modernité et finesse. Publiées au début des années 80, ces trois nouvelles graphiques retrouvent de leur superbe avec un dessin réaliste "actuel", le propos n'ayant lui pas pris une ride ! Hélas devrait-on dire car depuis presque 40 ans, les faits de société qu'elle avait dénoncés, semblent plus contemporains que jamais 😞 1996 Again aborde le racisme dans une société futuriste avec pour toile de fond les androïdes faisant partie du quotidien ainsi qu'une omniprésence des caméras et autres méthodes de surveillance "pour la sécurité" des citoyens. 1984 de Orwell n'est pas très loin ! Ensuite, Wonder city nous fait visiter une ville surveillée outrageusement aussi, mais avec en plus un contrôle de la natalité réalisé par un robot docteur bienveillant. Vous découvrirez vite que les apparences sont bien évidemment trompeuses. Eugénisme, liberté intellectuelle et histoire d'amour composent les thématiques de cette nouvelle assez angoissante. Pour finir, Chantal Montellier nous emmène au Shelter market, où un couple se retrouve prisonnier d'un centre commercial gigantesque enfoui sous terre à la suite d'un cataclysme nucléaire en surface. Dans ce temple de la (sur)consommation, ils vont devoir s'adapter à de nouvelles règles et y trouver leur place au sein d'un nouveau genre de société. Au menu, totalitarisme, télé-réalité, perte de liberté, dérives mercantiles et bien-sûr surveillance caméra CCTV omniprésente ! Trois nouvelles graphiques en noir et blanc ponctuées parfois de bleu ou de rose, avec un dessin retravaillé du plus bel effet. Ne boudez pas votre plaisir sur cette superbe édition, d'autant qu'elle est enrichie d'annexes très intéressantes.
  21. Titre de l'album : Mobile Suit Gundam - unicorn tome 1 Scenariste de l'album : Harutoshi Fukui Dessinateur de l'album : Kozo Omori Coloriste : Kozo Omori Editeur de l'album : Vega-Dupuis Note : Résumé de l'album : L'histoire commence au cours de la première année du siècle universel. Une cérémonie commémorative du changement du calendrier occidental pour celui du siècle universel a eu lieu à la station spatiale "Laplace" située en orbite terrestre basse. Les représentants des pays-membres de la Fédération dont le Premier Ministre du Gouvernement fédéral sont présents pour annoncer la "Charte du siècle universel", une charte pour une nouvelle ère de paix. Cependant, au moment même où le calendrier passe au siècle universel 0001, Laplace est détruite par des terroristes qui tuant le Premier Ministre et bien d'autres. Au cours de cette catastrophe, Siam Marquis, un garçon de 17 ans qui participait à l'action terroriste en raison de sa pauvreté, est pris dans l'explosion et dérive dans l'espace lorsqu'il entre en possession d'un objet en forme de boîte. Critique : Après la sortie de "Mobile suit Gundam - Les origines", Vega nous fait le plaisir de sortir la deuxième génération de Gundam avec un manga paru au japon en 2006 et étant fini en 17 tomes. Comme pour les origines, Vega nous offre une belle édition en grand format ou chaque tome compte 2 tomes de la série japonaise. Niveau contenu, il y a de l'évolution. Surtout niveau dessin qui sont plus actuels, plus fins. L'histoire est sensiblement identique. Une nouvelle génération de Suits. Des nouveaux pilotes. Mais toujours une guerre. Ce qui fait peut-être doublon en termes de parution (aux dates de sorties pour le moins étrange).... mais permet de choisir sa série si on a déjà lu la première. Je ne saurai dire laquelle est la meilleure des deux. Les deux m'ont bien plus ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gundam-unicorn-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Après la sortie de "Mobile suit Gundam - Les origines", Vega nous fait le plaisir de sortir la deuxième génération de Gundam avec un manga paru au japon en 2006 et étant fini en 17 tomes. Comme pour les origines, Vega nous offre une belle édition en grand format ou chaque tome compte 2 tomes de la série japonaise. Niveau contenu, il y a de l'évolution. Surtout niveau dessin qui sont plus actuels, plus fins. L'histoire est sensiblement identique. Une nouvelle génération de Suits. Des nouveaux pilotes. Mais toujours une guerre. Ce qui fait peut-être doublon en termes de parution (aux dates de sorties pour le moins étrange).... mais permet de choisir sa série si on a déjà lu la première. Je ne saurai dire laquelle est la meilleure des deux. Les deux m'ont bien plus !
  23. La vengeance, thème ô combien repris dans le cinéma, la littérature et bien évidemment la BD. Ce treizième tome de Metal hurlant axe ses nouvelles graphiques sur ce sujet avec un collectif d'artistes assez hétéroclites et il enrichit les pages BD d'interviews d'auteurs prestigieux tels James Ellroy, Xavier Dolan et Gaspar Noé. Au menu des planches dessinées, vous voyagerez donc pas mal dans un futur proche ou très éloigné, avec des nouvelles graphiques surprenantes et parfois (trop?) complexes ! La vengeance représente bien-sûr le thème central, mais on dénote aussi le transhumanisme, l'écologie et la lutte des classes. On y déniche des talents, comme Simon Leclerc avec Tu te souviendras de moi, qui vous surprendra par son finish; Cecyle Bay avec Perpetuum vendetta sur un scénario de Marc Caro l'acolyte de JP Jeunet sur Delicatessen et La cité des enfants perdus. L'univers présenté et le style de dessin n'est pas sans rappeler Otomo et son Akira, et pour une fois, Marc Caro délaisse les boulons 🙂 ! Dans Good boy, Jonathan Wayshak délivre un noir et blanc crayonné ultra-violent. Joseph Callioni avec Hine-nui-te-pô pose un regard sur la mémoire de son trait aux influences "Moebiusiennes" . Ma préférée étant Vengeance divine, de Marvin Paval et Fabio Ruotolo, Egypte antique, Dieux, vengeance, dessin superbe, j'aimerais voir ce dessinateur italien sur un projet au long cours ! Son dernier opus vient d'être sélectionné au FIBD La forteresse volante, l'italien Miguel Vila y va de sa nouvelle aussi sur fond d'allégorie au conflit russo-ukrainien. Vous l'aurez compris, des pages BD fournies et variées, mais ce n'est pas tout ! James Ellroy nous raconte son dernier livre et sa haine profonde du mythe Marylin Monroe, Xavier Dolan parle de ses peurs et pose son regard l'évolution du cinéma aujourd'hui, enfin Gaspar Noé revient sur la genèse de son film Irréversible qui avait défrayé la chronique lors de sa sortie, mais on parle bien de vengeance ici 😉 . Un regret me concernant, lors des conseils de la rédaction sur des films centrés sur la vengeance, l'oubli de la trilogie du coréen Park Chan-Wook avec Old boy en tête de proue, film culte s'il en est !
  24. Titre de l'album : Cosmopirates tome 1 - Captif de l'oubli Scenariste de l'album : Alejandro Jodorowsky Dessinateur de l'album : Pete Woods Coloriste : Pete Woods Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Dans un univers où règnent la violence et l'argent, les sept Magnobankiers contrôlent toute la galaxie, exterminant parfois jusqu'à des populations entières afin de conserver leurs privilèges. Lorsque le célèbre assassin Xar-Cero découvre sa responsabilité dans l'une des plus meurtrières opérations menées au nom de ces tyrans, le conseil des Sept décide d'effacer sa mémoire pour annihiler le moindre désir de vengeance. Critique : Agé de 95 ans, Alejandro ne cesse de nous surprendre par la vitalité de ces récits ! Il revient dans son "Jodoverse" avec cette histoire de vengeance très bien illustrée par l'auteur de comics américain Pete Woods. On y retrouve le vocabulaire de l'Incal et la caste des méta-barons, ainsi que cette énergie palpable se dégageant des personnages. Tout va très vite, parfois un peu trop, dans ce premier tome d'une aventure prévue en diptyque. On fait vite la connaissance de ce guerrier-assassin sans foi Xar-Cero, aux motivations uniquement financières et totalement dénué d'humanité. Sa rencontre avec les Magnobankiers va sceller le début d'une nouvelle vie pour lui ! Un effacement total de sa mémoire ainsi qu'une "reprogrammation" de son savoir, va le faire passer d'assassin cupide à médecin de campagne sur une planète lointaine et isolée. Jodorowky s'en donne à coeur joie pour dénoncer une fois de plus l'asservissement de l'homme par l'homme et l'évolution des sentiments humains face à l'indicible. L'amour n'est jamais très loin dans les histoires du poète chilien, même et surtout s'il semble impossible au départ 😉 . A travers les pérégrinations de cet anti-héros, c'est tout une métaphore de sa vision du monde que nous délivre le scénariste. Ce groupe de banquiers omnipotents s'imposant en tant que régisseurs de la galaxie, se donnant jusqu'au droit de vie et de mort, entre en résonance avec les multinationales. La lueur d'espoir étant cet amour naissant, on pense irrémédiablement à la formidable Caste des méta-barons en lisant cette histoire, Jodo déclarera même "récupérer sa jeunesse" en se plongeant de nouveau dans la science-fiction. Un beau cadeau pour l'éditeur Les humanoïdes associés fêtant leurs 50 ans cette année 🙂 . Pour illustrer un space opéra, il est nécessaire d'avoir un dessinateur d'envergure, et Pete Woods est assurément de ceux-là. Il y a du Gimenez et du Rebic dans sa ligne claire hyper réaliste ! Avec des couleurs froides, il s'adapte au monde dépeint par Jodo et donne de la véracité à cette aventure déjantée et explosive. Un sympathique premier tome qui comblera les amoureux du "jodoverse" 😉 ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cosmopirates-tome-1-captif-de-l-oubli/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Agé de 95 ans, Alejandro ne cesse de nous surprendre par la vitalité de ces récits ! Il revient dans son "Jodoverse" avec cette histoire de vengeance très bien illustrée par l'auteur de comics américain Pete Woods. On y retrouve le vocabulaire de l'Incal et la caste des méta-barons, ainsi que cette énergie palpable se dégageant des personnages. Tout va très vite, parfois un peu trop, dans ce premier tome d'une aventure prévue en diptyque. On fait vite la connaissance de ce guerrier-assassin sans foi Xar-Cero, aux motivations uniquement financières et totalement dénué d'humanité. Sa rencontre avec les Magnobankiers va sceller le début d'une nouvelle vie pour lui ! Un effacement total de sa mémoire ainsi qu'une "reprogrammation" de son savoir, va le faire passer d'assassin cupide à médecin de campagne sur une planète lointaine et isolée. Jodorowky s'en donne à coeur joie pour dénoncer une fois de plus l'asservissement de l'homme par l'homme et l'évolution des sentiments humains face à l'indicible. L'amour n'est jamais très loin dans les histoires du poète chilien, même et surtout s'il semble impossible au départ 😉 . A travers les pérégrinations de cet anti-héros, c'est tout une métaphore de sa vision du monde que nous délivre le scénariste. Ce groupe de banquiers omnipotents s'imposant en tant que régisseurs de la galaxie, se donnant jusqu'au droit de vie et de mort, entre en résonance avec les multinationales. La lueur d'espoir étant cet amour naissant, on pense irrémédiablement à la formidable Caste des méta-barons en lisant cette histoire, Jodo déclarera même "récupérer sa jeunesse" en se plongeant de nouveau dans la science-fiction. Un beau cadeau pour l'éditeur Les humanoïdes associés fêtant leurs 50 ans cette année 🙂 . Pour illustrer un space opéra, il est nécessaire d'avoir un dessinateur d'envergure, et Pete Woods est assurément de ceux-là. Il y a du Gimenez et du Rebic dans sa ligne claire hyper réaliste ! Avec des couleurs froides, il s'adapte au monde dépeint par Jodo et donne de la véracité à cette aventure déjantée et explosive. Un sympathique premier tome qui comblera les amoureux du "jodoverse" 😉 !
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