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  1. poseidon2

    Eclepsis tome 1

    Titre de l'album : Eclepsis tome 1 Scenariste de l'album : Aloïs Dessinateur de l'album : Aloïs Coloriste : Aloïs Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Au coeur de l'immense forêt de Gouès, Basile grandit en suivant l'apprentissage des sorcières. Né fille, il rêve de pouvoir vivre pleinement en tant que garçon, sans devoir pour autant renoncer à la magie, que seules les femmes peuvent pratiquer dans cette partie reculée du monde. Basile décide alors de tout quitter pour se rendre sur l'île d'Eclepsis, métropole prospère où vit une autre caste de magicien·ne·s, les Occultistes. En tentant d'intégrer leur prestigieuse Académie de magie, il fait la connaissance d'Albain et Madeleine avec qui il partagera ses rêves, ses doutes et ses secrets... Critique : Vous avez un ado qui aime la magie ? Vous êtes vous-même amateur d'Harry potter and co ? Vous cherchez un volume de lecture imposant pour lire cet été ? Et bien ce Eclepsis est pour vous ! Eclepsis c'est 224 page d'aventure magique dans un premier tome joliment dessiné dans un style hybride empruntant des cœurs aux mangas, mais respectant la bd et la couleur (très belle d'ailleurs cette coloration), dynamique et plein de rebondissement. C'est aussi des personnages haut en couleur, aux caractères bien trempés et un contexte politique bien mis en place à défaut d'être complètement innovant. Pour ceux qui suivent les sorties Dupuis, c'est un peu le Hooky pour ado/Adultes. Franchement, on retrouve tout ce qui fait qu'on aime ce genre d'aventure. Que ce soit les différences de classe sociales, les pouvoirs cachés et les passés que tous les élèves cherchent à oublier, on à un ensemble qui fait de ce Eclepsis un tome parfait à mettre dans les valises de vos enfants pour cet été.... ou même dans la votre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/eclepsis-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. poseidon2

    Eclepsis tome 1

    Vous avez un ado qui aime la magie ? Vous êtes vous-même amateur d'Harry potter and co ? Vous cherchez un volume de lecture imposant pour lire cet été ? Et bien ce Eclepsis est pour vous ! Eclepsis c'est 224 page d'aventure magique dans un premier tome joliment dessiné dans un style hybride empruntant des cœurs aux mangas, mais respectant la bd et la couleur (très belle d'ailleurs cette coloration), dynamique et plein de rebondissement. C'est aussi des personnages haut en couleur, aux caractères bien trempés et un contexte politique bien mis en place à défaut d'être complètement innovant. Pour ceux qui suivent les sorties Dupuis, c'est un peu le Hooky pour ado/Adultes. Franchement, on retrouve tout ce qui fait qu'on aime ce genre d'aventure. Que ce soit les différences de classe sociales, les pouvoirs cachés et les passés que tous les élèves cherchent à oublier, on à un ensemble qui fait de ce Eclepsis un tome parfait à mettre dans les valises de vos enfants pour cet été.... ou même dans la votre !
  3. The_PoP

    Pillard de guerre

    Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise. Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture. A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle.
  4. The_PoP

    Pillard de guerre

    Titre de l'album : Pillard de guerre Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Francis Porcel Coloriste : Francis Porcel Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : La rencontre entre le révolutionnaire Pancho Villa et le pillard Ferdinand Tirancourt en pleine révolution mexicaine. Début xxe siècle. La vie n'est pas un long fleuve tranquille pour Pancho Villa. Le révolutionnaire est pourchassé par les Américains d'un côté, et de l'autre, il mène une guérilla contre son adversaire le président du Mexique qui a envoyé à ses trousses le général Murguia, surnommé « le boucher ». Heureusement, il peut compter sur ses troupes qui viennent de capturer un groupe de pillards menés par le Français Ferdinand Tirancourt. Évadé du bagne, ce dernier avoue sans aucun scrupule avoir été payé par le gouvernement américain pour le tuer. Les deux hommes concluent alors un marché : Ferdinand guide Pancho vers la mine de Las Palmilla où est caché un important stock d'armes, en échange, le révolutionnaire mexicain doit donner un sauf-conduit au Français pour qu'il quitte le continent. Mais il faut faire vite, car le boucher est sur leurs talons... Les deux hors-la-loi réussiront-ils à échapper aux Américains ? Critique : Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise. Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture. A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pillard-de-guerre-9791041103560/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Titre de l'album : Tia et le monde enfoui Scenariste de l'album : Thomas Le Petit-Corps Dessinateur de l'album : Gabrielle Bagnoli Coloriste : Gabrielle Bagnoli Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Sous nos pieds, dans le septième niveau des catacombes, vit secrètement... le peuple Taupe ! Tia, une adolescente de cette communauté, partage son quotidien entre l'exploration des couloirs souterrains, la vie de son village et les cours donnés par la Doyenne. Mais lorsque leur existence est menacée par une grande entreprise, la jeune fille va tout faire pour sauver les siens. Pour cela, elle va braver une règle cruciale, quitte à se mettre son propre peuple à dos, en partant à la découverte de la surface. Une course contre la montre Tia va courir après le temps et tenter d'endiguer un chantier destructeur pour son village et son peuple. Elle fera face à de nombreux dangers, entre les cataflics faisant respecter les lois dans les niveaux souterrains, les cataphiles pas toujours bien intentionnés et la vie à la surface. Une aventure remplie d'amitiés. Souvent accompagnée par Léna, son ami de toujours, Tia pourra aussi compter sur l'aide de surfaciens, comme Élie le fils de l'architecte en charge du projet, ou Maria, une marginale au grand coeur qui lui apprendra à se moquer du regard des autres. Critique : Nouvelle parution jeunesse chez Bayard avec Tia et le monde enfoui. Le scénariste imagine un peuple vivant sous nos pieds, dans les profondeurs de la terre. Tia jeune et intrépide fait partie de ce peuple des taupes et rêve de découvrir les "merveilles" de la surface. Parallèlement à son histoire, on suit un jeune garçon, Elie vivant lui en surface et souffrant de harcèlement scolaire. Leur chemin vont se croiser lorsque BTP l'entreprise où travaille le père d'Elie, décide de construire un gigantesque parking en creusant profondément dans les entrailles de la terre jusque chez Tia ! Ces deux peuples peuvent-ils cohabiter ? Comment Tia parviendra t'elle à sauver les siens de cette catastrophe annoncée ? On ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure contemporaine aux relents d'écologie, et de tolérance envers la différence. Il est amusant de voir Tia découvrir le monde des "surfaciens" avec une toute autre culture et un art de vivre totalement différent. Les sons, la lumière, tout n'est que surprise pour l'adolescente du peuple des taupes. Cela donne des situations cocasses comme sa rencontre avec Maria qui s'apparente à une SDF disponible et aidante. La fin se clôt par une surprise et la possible ouverture vers une suite. La partie graphique est signée par l'italien Gabrielle Bagnoli. Son dessin rond et coloré est parfaitement adapté au public jeune avec un style épuré, centré sur les personnages mais proposant parfois de belles profondeurs de paysages. Le monde sous-terrain est convaincant sous sa plume, il ferait presque envie 😉 . Une sympathique aventure humaine saupoudrée d'écologie et de bon sens. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tia-et-le-monde-enfoui/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Kevin Nivek

    Tia et le monde enfoui

    Nouvelle parution jeunesse chez Bayard avec Tia et le monde enfoui. Le scénariste imagine un peuple vivant sous nos pieds, dans les profondeurs de la terre. Tia jeune et intrépide fait partie de ce peuple des taupes et rêve de découvrir les "merveilles" de la surface. Parallèlement à son histoire, on suit un jeune garçon, Elie vivant lui en surface et souffrant de harcèlement scolaire. Leur chemin vont se croiser lorsque BTP l'entreprise où travaille le père d'Elie, décide de construire un gigantesque parking en creusant profondément dans les entrailles de la terre jusque chez Tia ! Ces deux peuples peuvent-ils cohabiter ? Comment Tia parviendra t'elle à sauver les siens de cette catastrophe annoncée ? On ne s'ennuie pas une seconde dans cette aventure contemporaine aux relents d'écologie, et de tolérance envers la différence. Il est amusant de voir Tia découvrir le monde des "surfaciens" avec une toute autre culture et un art de vivre totalement différent. Les sons, la lumière, tout n'est que surprise pour l'adolescente du peuple des taupes. Cela donne des situations cocasses comme sa rencontre avec Maria qui s'apparente à une SDF disponible et aidante. La fin se clôt par une surprise et la possible ouverture vers une suite. La partie graphique est signée par l'italien Gabrielle Bagnoli. Son dessin rond et coloré est parfaitement adapté au public jeune avec un style épuré, centré sur les personnages mais proposant parfois de belles profondeurs de paysages. Le monde sous-terrain est convaincant sous sa plume, il ferait presque envie 😉 . Une sympathique aventure humaine saupoudrée d'écologie et de bon sens.
  7. Le tome 1 de The beast king and medicinal herb était une des bonnes surprises de ce début d'année avec un point de vue rafraîchissant sur les monstres des donjons. C'est donc un peu tristement que j'ai découvert que ce tome deux rentrait deja "dans le rang". Non pas qu'il ne soit mauvais. On découvre des nouveaux monstres dans un nouveau donjon et notre héroïne avance dans sa compréhension de Galion. Mais on est déjà dans l'aventure qui part pour être super linéaire avec à chaque épisode son donjon et chaque donjon son monstre à soigner. C'est dommage car le premier avait bien utilisé le copain "différence de point de vue" entre monstres et humains tout comme la fait que c'est le gagnant qui écrit l'histoire. J'aurais préféré retrouver cela plutôt que de découvrir un super gros monstres qui vole avec ses poils.... J'espère que le tome trois me surprendra en tout cas !
  8. Titre de l'album : Beast king and medicinal herb tome 2 Scenariste de l'album : Asahi Sakano Dessinateur de l'album : Tatsukazu Konda Coloriste : Editeur de l'album : Doki-Doki Note : Résumé de l'album : Galon va tenter de soigner un démon privé de ses ailes ! Galon et ses compagnons poursuivent leur périple dont le but est de soigner des monstres et de réparer des donjons. Leur prochaine destination est la Tour de Perceciel, une immense structure où d'innombrables tourelles s'élèvent haut dans le ciel. Ils doivent sauver le gardien de ce donjon, car il ne peut plus voler. Pour ce faire, ils n'ont d'autre choix que de tenter de le soigner... Critique : Le tome 1 de The beast king and medicinal herb était une des bonnes surprises de ce début d'année avec un point de vue rafraîchissant sur les monstres des donjons. C'est donc un peu tristement que j'ai découvert que ce tome deux rentrait deja "dans le rang". Non pas qu'il ne soit mauvais. On découvre des nouveaux monstres dans un nouveau donjon et notre héroïne avance dans sa compréhension de Galion. Mais on est déjà dans l'aventure qui part pour être super linéaire avec à chaque épisode son donjon et chaque donjon son monstre à soigner. C'est dommage car le premier avait bien utilisé le copain "différence de point de vue" entre monstres et humains tout comme la fait que c'est le gagnant qui écrit l'histoire. J'aurais préféré retrouver cela plutôt que de découvrir un super gros monstres qui vole avec ses poils.... J'espère que le tome trois me surprendra en tout cas ! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/beast-king-and-medicinal-herb-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Titre de l'album : Un putain de salopard - Tome 4 - Le rituel Scenariste de l'album : Régis Loisel Dessinateur de l'album : Olivier Pont Coloriste : François Lapierre Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Herman, mourant, met la main sur le manchot et le contraint à le mener à l'épave de l'avion où repose la dépouille de sa fille. De leur côté, Max et Baïa, accompagnés par Régo, se mettent à la recherche de ce dernier pour obtenir la vérité autour de leurs origines qu'il est le seul à détenir. Tous vont se retrouver réunis au coeur de la jungle pour une ultime confrontation. Critique : Et voici le cadeau de noël idéal ! Super conclusion à cette remarquable série dessinée par Olivier Pont et scénarisée par Régis Loisel, cette série en 4 tomes offre tout ce qu'on aime en bd : du dépaysement assuré avec cette amazonie reculée où la civilisation n'est pas encore tout à fait là, des dessins somptueux et chaleureux, mettant à l'honneur les personnages, et un scénario bien mené qui n'est peut être pas le plus original jamais lu, mais qui tient le rythme et le choc jusqu'à la fin, nous poussant à toujours tourner une page de plus. Un régal du début à la fin avec 4 tomes tous excellents. J'ai apprécié passer du temps avec ces personnages, les petites pointes d'humour étant judicieusement distribuées. Il y a en plus parfois une belle humanité malgré ces salopards là... A noter également que la colorisation de François Lapierre met merveilleusement bien en valeur les dessins et les décors imaginés par Olivier Pont et Régis Loisel Je ne peux que vous recommander chaudement de vous lancer dans "Un putain de salopard", parce que vous ne pouvez pas le regretter. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-putain-de-salopard-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Les tortues ninja n'en finissent plus chez Hi Graphics, et pour le plus grand plaisir de leurs fans. Il faut dire que leur univers s'est considérablement étendu au fil des runs. Difficile désormais de se lancer la dedans sans être un petit peu paumé par la multitude de personnages et de trames. Mais pour les fans c'est du plaisir assuré. Ce spin off qui peut se lire en one shot vient compléter et étendre encore un peu plus cet univers. On va y suivre la quête du clan foot pour revenir aux sommets depuis la disparition de Shredder. C'est l'occasion de redécouvrir sous un angle moins antipathique certains de nos méchants habituels. Si d'habitude je ne suis pas un grand fan de ce genre de spin off centrés sur des vilains, l'univers des tortues est suffisamment gentil pour que cela ne m'ai pas créé particulièrement de malaise, au contraire, revoir Bebop et Rocksteady reste un plaisir coupable. Côté dessin en plus on retrouve le sens de la mise en scène de Mateus Santolouco qui nous livre un run bien lisible, dynamique, et nerveux. On n'en demande pas plus ! Ce spin off ravira les fans de la première heure, en leur proposant un contenu certes dispensable mais au final bien équilibré, cohérent, dynamique et avec une histoire complète et intéressante. Merci Hi Graphics !
  11. Titre de l'album : Teenage Mutant Ninja Turtles - Karaï - La destinée secrète du clan de foot Scenariste de l'album : Erik Burnham Dessinateur de l'album : Mateus Santolouco & Santos Coloriste : Marco Lesko Editeur de l'album : Hi-Graphics Note : Résumé de l'album : Oroku Karai est devenue la cheffe du clan Foot après la disparition du Shredder. Mais elle a encore fort à faire afin de pouvoir s'affirmer comme une vraie leader, d'autant plus après avoir vécu dans l'ombre de son père et de son grand-père. Rapidement, elle doit faire face à un nouveau clan ennemi, dont le chef assure être le véritable descendant d'Oroku Saki (le Shredder), et par conséquent le dirigeant légitime du Clan Foot. Karai va devoir découvrir la vérité sur les origines de sa famille pour pouvoir défaire ce formidable adversaire. Critique : Les tortues ninja n'en finissent plus chez Hi Graphics, et pour le plus grand plaisir de leurs fans. Il faut dire que leur univers s'est considérablement étendu au fil des runs. Difficile désormais de se lancer la dedans sans être un petit peu paumé par la multitude de personnages et de trames. Mais pour les fans c'est du plaisir assuré. Ce spin off qui peut se lire en one shot vient compléter et étendre encore un peu plus cet univers. On va y suivre la quête du clan foot pour revenir aux sommets depuis la disparition de Shredder. C'est l'occasion de redécouvrir sous un angle moins antipathique certains de nos méchants habituels. Si d'habitude je ne suis pas un grand fan de ce genre de spin off centrés sur des vilains, l'univers des tortues est suffisamment gentil pour que cela ne m'ai pas créé particulièrement de malaise, au contraire, revoir Bebop et Rocksteady reste un plaisir coupable. Côté dessin en plus on retrouve le sens de la mise en scène de Mateus Santolouco qui nous livre un run bien lisible, dynamique, et nerveux. On n'en demande pas plus ! Ce spin off ravira les fans de la première heure, en leur proposant un contenu certes dispensable mais au final bien équilibré, cohérent, dynamique et avec une histoire complète et intéressante. Merci Hi Graphics ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-tortues-ninja-tmnt-karai-la-destinee-secrete-du-clan-foot/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Titre de l'album : Pax elfica - Tome 2 - Le sang du drac Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Pietrantonio Bruno Coloriste : Axel Gonzalbo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Depuis qu'ils ont délivré le monde de la menace d'un Nécromancien, les Elfes ont instauré la Pax Elfica, un régime autoritaire qui interdit toute utilisation de la magie aux autres races. Mais le jeune Tano a grandi dans le petit monde multiculturel de l'auberge de son père Klaus, où se côtoient nains, halfelins, barbares et réfugiés. Alors pour lui, pas question d'obéir docilement aux maitres auto-proclamés de la ville : chaque nuit, sous la capuche de « La Flèche », il sabote leurs patrouilles et défie leur autorité. Jusqu'au soir où il se retrouve contaminé par une mystérieuse graine elfique. Critique : Le tome 1 de Pax Elfica m'avait surpris et marqué, car on se sentait plus dans l'atmosphère d'un bon jeu de rôle que dans nos séries de Fantasy habituelles. Et c'était plutôt réussi, avec pour une fois les Elfes dans le rôle des vilains de service. Cette inversion traditionnelle mais pas si surprenante était bien réalisé, et l'intrigue à plusieurs niveaux n'avait pas empêché le premier tome de filer très vite. On retrouve donc la suite directe, sans temps morts ni temps de remise en place. Et les différents arcs narratifs se précisent, apportant réponses et avancées en nombre afin de satisfaire notre curiosité. C'est bien réalisé, même si la scène de bataille est peut être un brin confuse sur la fin. Au niveau du dessin, rien à redire, c'est très propre même si c'est peut être un poil plus statique à mon goût que la fantasy habituelle. Pax Elfica confirme être une bonne série de Fantasy destinée à ceux qui aiment le jeu de rôle ou qui ont l'impression d'avoir déjà tout lu dans ce genre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pax-elfica-tome-2-le-sang-du-drac/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Le tome 1 de Pax Elfica m'avait surpris et marqué, car on se sentait plus dans l'atmosphère d'un bon jeu de rôle que dans nos séries de Fantasy habituelles. Et c'était plutôt réussi, avec pour une fois les Elfes dans le rôle des vilains de service. Cette inversion traditionnelle mais pas si surprenante était bien réalisé, et l'intrigue à plusieurs niveaux n'avait pas empêché le premier tome de filer très vite. On retrouve donc la suite directe, sans temps morts ni temps de remise en place. Et les différents arcs narratifs se précisent, apportant réponses et avancées en nombre afin de satisfaire notre curiosité. C'est bien réalisé, même si la scène de bataille est peut être un brin confuse sur la fin. Au niveau du dessin, rien à redire, c'est très propre même si c'est peut être un poil plus statique à mon goût que la fantasy habituelle. Pax Elfica confirme être une bonne série de Fantasy destinée à ceux qui aiment le jeu de rôle ou qui ont l'impression d'avoir déjà tout lu dans ce genre.
  14. Titre de l'album : Tête de chien - Tome 3 Scenariste de l'album : Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Ronan Toulhoat Coloriste : Yoann Guillo Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Le château du père de Jehan n'est plus qu'à quelques lieues. Pour nos héros, c'est l'heure de se dire au revoir. Lancelin et Maïeul doivent rentrer chez eux, le coeur lourd. Et, depuis des semaines, Gaucher et ses compagnons n'attendaient que cela : que leurs ennemis se séparent afin de les battre les uns après les autres. Ainsi, alors que Lancelin et Maïeul viennent de quitter nos héros, Gaucher et ses hommes passent à l'attaque. Le félon entend bien se venger du Noirci qui lui a fait tant de mal. Cependant, c'est sans compter sur le courage et la ruse de Lancelin. Bientôt, Josselin et Jehan, prévenus par Maïeul, récupèrent un Lancelin grièvement blessé. Gaucher, lui, n'a pas dit son dernier mot. Il s'est trouvé un nouvel allié de circonstance, un brigand qui se prétend chevalier, sous le nom de Renart. Avec son aide, il traque nos héros sans relâche. Le château de son père est encore trop loin. Jehan se résout à y envoyer Paulin et Maïeul, pour le prévenir. Pendant ce temps, elle et Josselin transportent un Lancelin moribond au Nid d'aigle : La demeure toute proche d'un oncle misanthrope qu'elle n'a jamais vu... Une rencontre qui va changer sa vie. Dans ce troisième volume, Vincent Brugeas tisse une intrigue toujours plus captivante, portée par le dessin épique de Ronan Toulhoat et les couleurs éclatantes de Yoann Guillo. Préparez-vous à une aventure médiévale où l'humour, les rebondissements et les secrets rythment chaque page ! Critique : Ah c'est un sacré coup de cœur dont on va parler ici. Les deux premiers tomes de Tête de chien nous avaient déjà passionné. Il faut dire que l'on est nombreux ici à aimer le travail que font ces 3 auteurs ensemble. Je trouve que ce tome 3 de Tête de chien monte encore en puissance, et nous livre la quintessence de ce que des auteurs modernes peuvent faire en bd franco belge tout en intégrant les influences du comics et du manga. Les mises en scènes sont juste brillantes, plus que cinématographiques, elle rendent la bd vraiment vivante. On entend presque les personnages se parler. Le scénario de Vincent Brugeas gagne encore en épaisseur, car si l'on était jusqu'à présent dans l'univers des Tournois, on sort sur ce tome de ce cadre là pour rentrer dans un monde plus réel et pourtant toujours à notre échelle. Oui dans ce tome 3 certains combat ne seront pas juste pour la gagne et nos personnages sont tellement bien pensés, premiers comme second rôles que l'on va frémir pour eux. L'art de Ronan Toulhoat s'exprime je trouve pleinement dans les gueules dures, parfois abîmés, affichant leurs vécus, de ses personnages. Certes comme dans le comics on pourra pinailler sur quelques arrières plans un peu légers, mais franchement je pense que cela nuirait vraiment à l'ensemble en le surchargeant. On retrouve dans ce Tête de Chien un peu la folie et la créativité visuelle de certains comics indépendants. Je ne vais pas en rajouter une couche sur les couleurs de Yoann Guillo qui s'impose pour moi comme l'un des meilleurs coloriste actuels, et je continue de trouver qu'il forme avec Ronan Toulhoat une paire qui se bonifie mutuellement. Bref, foncez, parce que ces personnages là, avec ce dessin là, on veut les suivre beaucoup plus loin. Vous pouvez y aller, les yeux fermés, que vous aimiez la chevalerie et le moyen âge ou non d'ailleurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tete-de-chien-tome-3/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : In the land of Leadale tome 7 Scenariste de l'album : Ryō Suzukaze Dessinateur de l'album : Dashio Tsukimi Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : L'amour d'une mère, plus fort que tout !Mais les enfants ne sont pas toujours sages... Cayna rentre à son village frontalier après avoir recueilli Louka, une jeune orpheline esseulée. Inquiète que sa fille adoptive ne parvienne pas à s'intégrer, elle cherche des solutions, et Louka finit par se lier d'amitié avec les autres enfants du village. Peu à peu, elle commence à s'habituer à sa nouvelle vie.Dans le même temps, un groupe de monstres étonnamment bien organisés fait son apparition dans les environs du village. Pour garantir la sécurité des villageois, Cayna décide de partir à la recherche de leur tanière.Durant son absence, Louka et ses amis parviennent à se soustraire à la surveillance des adultes pour s'aventurer hors du village. Mais ne serait-ce pas l'ombre d'un monstre qui plane sur eux ? Critique : Hop la encore une année de passée à attendre notre petit moment de détente manga... mais au moins les auteurs prennent le temps de nous livrer une histoire qui reste dans la lignée des précédentes. Une histoire feel good faite uniquement de bonnes personnes. Une histoire qui voit une héroïne superpuissante se servir de ses pouvoirs uniquement pour faire le bien autour d'elle. Un bien qui lui est rendu par une population qui l'aime. Et c'est encore plus vrai sur ce nouveau tome centré autour de la nouvelle fille de Cayna. Une petite fille toute mignonne et timide, protégée par une Cayna très maternelle, ce qui rend ce tome super mignon. On a toujours notre petit lot d'aventure et de combat qui permettent de montrer la toute puissance de Cayna, mais cela sert toujours à protéger sa fille ou ses amis. En gros un tome toujours aussi sympa à lire et qui aurait tendance à me faire dire que le rythme d'un par an n'est pas si mal. Cela permet de ne pas être "saoulé" par le rythme lent de la lecture, mais plutôt d'apprécier ce moment de repos annuel. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/in-the-land-of-leadale-tome-7?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    In the land of Leadale tome 7

    Hop la encore une année de passée à attendre notre petit moment de détente manga... mais au moins les auteurs prennent le temps de nous livrer une histoire qui reste dans la lignée des précédentes. Une histoire feel good faite uniquement de bonnes personnes. Une histoire qui voit une héroïne superpuissante se servir de ses pouvoirs uniquement pour faire le bien autour d'elle. Un bien qui lui est rendu par une population qui l'aime. Et c'est encore plus vrai sur ce nouveau tome centré autour de la nouvelle fille de Cayna. Une petite fille toute mignonne et timide, protégée par une Cayna très maternelle, ce qui rend ce tome super mignon. On a toujours notre petit lot d'aventure et de combat qui permettent de montrer la toute puissance de Cayna, mais cela sert toujours à protéger sa fille ou ses amis. En gros un tome toujours aussi sympa à lire et qui aurait tendance à me faire dire que le rythme d'un par an n'est pas si mal. Cela permet de ne pas être "saoulé" par le rythme lent de la lecture, mais plutôt d'apprécier ce moment de repos annuel.
  17. The_PoP

    Tête de chien - Tome 3

    Ah c'est un sacré coup de cœur dont on va parler ici. Les deux premiers tomes de Tête de chien nous avaient déjà passionné. Il faut dire que l'on est nombreux ici à aimer le travail que font ces 3 auteurs ensemble. Je trouve que ce tome 3 de Tête de chien monte encore en puissance, et nous livre la quintessence de ce que des auteurs modernes peuvent faire en bd franco belge tout en intégrant les influences du comics et du manga. Les mises en scènes sont juste brillantes, plus que cinématographiques, elle rendent la bd vraiment vivante. On entend presque les personnages se parler. Le scénario de Vincent Brugeas gagne encore en épaisseur, car si l'on était jusqu'à présent dans l'univers des Tournois, on sort sur ce tome de ce cadre là pour rentrer dans un monde plus réel et pourtant toujours à notre échelle. Oui dans ce tome 3 certains combat ne seront pas juste pour la gagne et nos personnages sont tellement bien pensés, premiers comme second rôles que l'on va frémir pour eux. L'art de Ronan Toulhoat s'exprime je trouve pleinement dans les gueules dures, parfois abîmés, affichant leurs vécus, de ses personnages. Certes comme dans le comics on pourra pinailler sur quelques arrières plans un peu légers, mais franchement je pense que cela nuirait vraiment à l'ensemble en le surchargeant. On retrouve dans ce Tête de Chien un peu la folie et la créativité visuelle de certains comics indépendants. Je ne vais pas en rajouter une couche sur les couleurs de Yoann Guillo qui s'impose pour moi comme l'un des meilleurs coloriste actuels, et je continue de trouver qu'il forme avec Ronan Toulhoat une paire qui se bonifie mutuellement. Bref, foncez, parce que ces personnages là, avec ce dessin là, on veut les suivre beaucoup plus loin. Vous pouvez y aller, les yeux fermés, que vous aimiez la chevalerie et le moyen âge ou non d'ailleurs.
  18. Titre de l'album : Son odeur après la pluie Scenariste de l'album : Jose Luis Munuera Dessinateur de l'album : Jose Luis Munuera Coloriste : Jose Luis Munuera Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : C'est une histoire d'amour, de vie et de mort, entre un homme, Cédric, et son chien, Ubac, un bouvier bernois dont la présence devient vite essentielle. Mais le vrai héros, c'est leur lien : unique, universel, dépassant bien des relations humaines. Pendant treize ans, ils partagent rires, inquiétudes et moments fugaces d'intensité, jusqu'à ce que la mort impose son absence. Véritable ode à la vie, ce récit explore l'amour inconditionnel, la vie qui file trop vite, et ces souvenirs persistants, comme une odeur aimée qui reste gravée, même après la pluie. Critique : Gardez bien en tête 4 points important quand à l'auteur de cette chronique, à savoir moi : 1. J'ai un chien 2. J'aime la montagne. 3. Je n'avais jamais lu le roman. 4. J'adore les dessins de Jose Luis Munuera C'est important, car le point 1 conditionne beaucoup le sensibilité que l'on aura à la lecture de cet ouvrage, tous comme dans une moindre mesure j'imagine les points suivants. Gardez donc cela en tête en lisant ce qui suit. Je n'étais pas particulièrement emballé à la lecture de cet ouvrage, que je redoutais trop mélencolique/introspectif pour ma soif d'aventures dessinées actuelle. Comme quoi même au bout de plus de trente ans d'amour de la bd, on continue de penser des bêtises. Et oui, évidemment, sous estimer Jose Luis Munuera est une Monumentale erreur ! Son dessin est encore une fois sublime, plus réaliste que sur certaines de ces dernières sorties, plus contemplatif aussi, on sent qu'il a lui aussi été contaminé par ce récit, mais aussi par ces paysages, ce Vercors, et ces Alpes que l'on aime tant. L'histoire elle est plus classique, plus convenue, mais elle est racontée avec une belle pudeur, avec plus de détails que de grandes philosophies, ce qui la rend riche de ce qui n'est pas écrit ou dit. Les personnages sont tous sublimes et travaillés, vivants, et nous inspirant vite une forte empathie. Les émotions sont présentes, mais adoucies par la montagne, par la pudeur des auteurs. Et puis il y a cette ode à la nature, à la liberté, et à la fuite qui résonne en douceur en arrière plan. C'est une très belle bd, de celle qui provoque des émotions, et que vous pourrez rouvrir un jour juste pour la contempler. Ne passez à côté que si vous êtes vraiment allergique aux animaux. Et merci M. Munuera. Autres infos : D'après le roman de Cédric Sapin-Defour Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/son-odeur-apres-la-pluie/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. The_PoP

    Traqué dans l'espace

    Quelle belle idée que d'inverser un peu les rôles. Cette fois-ci c'est bien l'humanité qui s'est faite éradiquer. Et le dernier homme qui devient la chose la plus précieuse de l'univers. Le pitch est simple mais en renversant les rôles il permet d'obtenir une belle dramaturgie ainsi qu'un souffle de fraicheur qui évite à ce space opéra d'avoir un trop grand air de déjà vu. On embarque assez vite dans cette aventure, rythmée et sans temps morts jusqu'à la dernière page. Les seconds rôles apportent un peu de fraicheur à ce héros parfois un peu dépassé par les évènements. Les clins d'oeils à la SF y sont nombreux pour les amateurs. Le style graphique lui est assez particulier, et aurait gagné je trouve a un peu plus de lisibilité dans les scènes d'actions.
  20. Titre de l'album : Traqué dans l'espace Scenariste de l'album : Michael Park & Chris Baldie Dessinateur de l'album : Chris Baldie Coloriste : Chris Baldie Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Il est le dernier humain de l'univers, sa valeur est inestimable.Que la chasse commence ! L'humanité a disparu. Il est le dernier Homme survivant. Prisonnier d'un sarcophage échoué sur une planète de glace, il revient à la vie. Mais il n'a plus aucun repère car tout ce qui faisait son monde a disparu. Désormais, seul représentant de son espèce, il devient une marchandise à la valeur inestimable. Traqué par tout ce que l'univers compte de chasseurs de prime, il va devoir se battre, s'enfuir sans jamais renoncer dans un seul but : survivre. Action, gunfights lasers et résilience ! Suivez la traque épique à travers l'espace d'un vieux capitaine fatigué. Critique : Quelle belle idée que d'inverser un peu les rôles. Cette fois-ci c'est bien l'humanité qui s'est faite éradiquer. Et le dernier homme qui devient la chose la plus précieuse de l'univers. Le pitch est simple mais en renversant les rôles il permet d'obtenir une belle dramaturgie ainsi qu'un souffle de fraicheur qui évite à ce space opéra d'avoir un trop grand air de déjà vu. On embarque assez vite dans cette aventure, rythmée et sans temps morts jusqu'à la dernière page. Les seconds rôles apportent un peu de fraicheur à ce héros parfois un peu dépassé par les évènements. Les clins d'oeils à la SF y sont nombreux pour les amateurs. Le style graphique lui est assez particulier, et aurait gagné je trouve a un peu plus de lisibilité dans les scènes d'actions. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/traque-dans-l-espace/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : La famille Tango tome 1 Scenariste de l'album : Karim Alliane Dessinateur de l'album : Henri Calais Coloriste : Henri Calais Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Caramba : la vie de Tina Tango, une collégienne mexicaine aussi cool que studieuse, est super compliquée ! Bien sûr, elle vit chez sa mamie, mais c'est parce que Sueños, sa maman, a mystérieusement disparu ! Et puis, il y a son père remarié, avec qui les relations sont un peu tendue. Sans parler de Kim, sa BEF (Best Enemy forever), qui lui a volé le carnet de sa mère, son dernier souvenir d'elle ! Mais lorsque le carnet révèle son étrange pouvoir - il met en images ce qui arrive dans la vie de son lecteur - les deux jeunes filles sont soudain pourchassées par le « Grand Zéro », un cruel dieu-chat souhaitant effacer de la mémoire des hommes leurs contes, légendes et histoires, afin d'imposer son règne à lui... Tina, Mamie et Kim vont devoir lutter, en compagnie de la « Section U », une organisation secrète où œuvraient peut-être certains membres de la famille Tango... Un récit totalement fou et trépidant, rencontre improbable de James Bond et Coco ! Critique : Bon alors la c'est sûr, les responsables de Dupuis ont trouvé un filon coté jeunesse. J'irai même jusqu'à avancer qu'ils ont mis le doigt sur le chainon manquant entre le manga et la BD. Attention, loin de moi l'idée de dire que cette Famille Tango n'est pas une BD. C'est juste que le format souple, le nombre de pages très important (192), la densité de l'histoire et la facilité de lecture ressemblent à ce qui fait le succès des Webtoon et autres mangas pour jeunes lecteurs. Et c'est surtout super efficace. J'ai chez moi une lectrice de 10 ans qui oscille entre BD et manga et cette "famille tango", avec Holly Moly, Hooky et les autres, la passionne autant qu'une shonen de base. Et je comprends. On retrouve une aventure avec un petit coté onirique. Une héroïne au fort caractère et un lien familiale fort. Tout ce qui permet à un jeune lecteur de se reconnaitre dans une héroïne et dans une histoire. Si cette famille tango n'est pas la plus originale des sorties, elle entérine un format qui plait et, pour moi, un bon moyen de ramener les jeunes lecteurs vers la bd européenne. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-famille-tango-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. poseidon2

    La famille Tango tome 1

    Bon alors la c'est sûr, les responsables de Dupuis ont trouvé un filon coté jeunesse. J'irai même jusqu'à avancer qu'ils ont mis le doigt sur le chainon manquant entre le manga et la BD. Attention, loin de moi l'idée de dire que cette Famille Tango n'est pas une BD. C'est juste que le format souple, le nombre de pages très important (192), la densité de l'histoire et la facilité de lecture ressemblent à ce qui fait le succès des Webtoon et autres mangas pour jeunes lecteurs. Et c'est surtout super efficace. J'ai chez moi une lectrice de 10 ans qui oscille entre BD et manga et cette "famille tango", avec Holly Moly, Hooky et les autres, la passionne autant qu'une shonen de base. Et je comprends. On retrouve une aventure avec un petit coté onirique. Une héroïne au fort caractère et un lien familiale fort. Tout ce qui permet à un jeune lecteur de se reconnaitre dans une héroïne et dans une histoire. Si cette famille tango n'est pas la plus originale des sorties, elle entérine un format qui plait et, pour moi, un bon moyen de ramener les jeunes lecteurs vers la bd européenne.
  23. Titre de l'album : Don Juan des flots - Acte 1 - L'abuseur Scenariste de l'album : Isabelle Bauthian Dessinateur de l'album : Rebecca Morse Coloriste : Nicolas Vial Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Une tragi-comédie en 3 actes, avec des superhéros ! « Bon crépuscule, habitants de Flot ! » Dans la ville de Flot, îlot libertaire entouré d'océans déchaînés et peuplé de magiciens, vous pouvez faire ce que vous voulez, être qui vous souhaitez, vivre comme vous l'entendez. Les artistes, les scientifiques, les penseurs y furent un jour tout-puissants mais, les années passant, la belle utopie s'est effondrée, ne laissant qu'une cité sans foi ni loi. N'existe-t-il plus de grands esprits ? N'y a-t-il plus de héros ?On dirait bien que si. Car un justicier parcourt les rues. Un justicier pas très regardant, qui n'hésite pas à poignarder les contrevenants dans le dos et à séduire les victimes, mais un justicier tout de même, et que les gens adorent... DON JUAN ! Critique : Et hop on retrouve les auteures de Dragon & Poisons déjà chez Drakoo pour une nouvelle trilogie de fantasy centrée cette fois-ci sur une interprétation du personnage de Don Juan. Et cette entrée en matière est plutôt très réussie car si j'ai crains un petit peu au début que le style graphique soit un peu trop gentil pour la fantasy, il gagne vite en profondeur. Certes il manque encore un soupçon de régularité je trouve entre les planches notamment sur le traitement d visage de don juan, mais vraiment je pinaille, c'est plutôt réussi ET charmeur. L'histoire nous joue elle aussi le même tour pendable, elle donne l'impression de partir dans tous les sens pour nous livrer un univers riche, mais pauvre en explications, pour finalement nous amener vers une fin, et quelques réponses, qui nous tiennent plus qu'en haleine ! On a hâte d'en lire la suite et on est surpris, et ça ce n'est pas rien pour le lecteur goinfré de Fantasy que je suis. J'espère vivement que le tome 2 saura trouver son équilibre avant de nous apporter une conclusion maitrisée ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/don-juan-des-flots-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Et hop on retrouve les auteures de Dragon & Poisons déjà chez Drakoo pour une nouvelle trilogie de fantasy centrée cette fois-ci sur une interprétation du personnage de Don Juan. Et cette entrée en matière est plutôt très réussie car si j'ai crains un petit peu au début que le style graphique soit un peu trop gentil pour la fantasy, il gagne vite en profondeur. Certes il manque encore un soupçon de régularité je trouve entre les planches notamment sur le traitement d visage de don juan, mais vraiment je pinaille, c'est plutôt réussi ET charmeur. L'histoire nous joue elle aussi le même tour pendable, elle donne l'impression de partir dans tous les sens pour nous livrer un univers riche, mais pauvre en explications, pour finalement nous amener vers une fin, et quelques réponses, qui nous tiennent plus qu'en haleine ! On a hâte d'en lire la suite et on est surpris, et ça ce n'est pas rien pour le lecteur goinfré de Fantasy que je suis. J'espère vivement que le tome 2 saura trouver son équilibre avant de nous apporter une conclusion maitrisée !
  25. The_PoP

    Son odeur après la pluie

    Gardez bien en tête 4 points important quand à l'auteur de cette chronique, à savoir moi : 1. J'ai un chien 2. J'aime la montagne. 3. Je n'avais jamais lu le roman. 4. J'adore les dessins de Jose Luis Munuera C'est important, car le point 1 conditionne beaucoup le sensibilité que l'on aura à la lecture de cet ouvrage, tous comme dans une moindre mesure j'imagine les points suivants. Gardez donc cela en tête en lisant ce qui suit. Je n'étais pas particulièrement emballé à la lecture de cet ouvrage, que je redoutais trop mélencolique/introspectif pour ma soif d'aventures dessinées actuelle. Comme quoi même au bout de plus de trente ans d'amour de la bd, on continue de penser des bêtises. Et oui, évidemment, sous estimer Jose Luis Munuera est une Monumentale erreur ! Son dessin est encore une fois sublime, plus réaliste que sur certaines de ces dernières sorties, plus contemplatif aussi, on sent qu'il a lui aussi été contaminé par ce récit, mais aussi par ces paysages, ce Vercors, et ces Alpes que l'on aime tant. L'histoire elle est plus classique, plus convenue, mais elle est racontée avec une belle pudeur, avec plus de détails que de grandes philosophies, ce qui la rend riche de ce qui n'est pas écrit ou dit. Les personnages sont tous sublimes et travaillés, vivants, et nous inspirant vite une forte empathie. Les émotions sont présentes, mais adoucies par la montagne, par la pudeur des auteurs. Et puis il y a cette ode à la nature, à la liberté, et à la fuite qui résonne en douceur en arrière plan. C'est une très belle bd, de celle qui provoque des émotions, et que vous pourrez rouvrir un jour juste pour la contempler. Ne passez à côté que si vous êtes vraiment allergique aux animaux. Et merci M. Munuera.
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