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  1. Kevin Nivek

    Woods

    Après Cosplay (le Lombard), l'artiste espagnole Maribel Conejero se lance en solo dans une aventure post-apocalyptique nerveuse et écologique ! Son trait qui n'est pas sans rappeler celui d'un compatriote, Oscar Martin lui aussi dans un créneau "post-apo" avec Solo (Delcourt) dépeint un futur où désert et forêt sont en guerre ! Pour se protéger des (mauvaises) actions de l'homme, la forêt s'est peu à peu renfermée sur elle même et a développé des barrières protectrices avec notamment l'avènement d'une nouvelle espèce, les Planthäis, sorte de végétaux vivants. Ruby l'héroïne découvre ces habitants au cours d'une excursion à la recherche de sa grand-mère disparue et semblant cacher de lourds secrets. La faction dont dépend Ruby, toujours en guise de volonté d'expansion souhaite étendre ses actions dans la forêt inexpugnable, au risque de déclencher une guerre. L'auteure mêle fantastique et fable écologique dans un univers violent et triste, mais avec un trait rond et doux. Il n'est pas simple de s'immerger dans cet univers aux ramifications vastes, doté d'une belle galerie de personnages, mais peu à peu, au fil de la lecture, les révélations tombent et éclairent le lecteur. Les nombreuses phases d'action sont un peu brouillonnes et mériteraient un peu de clarté et un découpage approprié. On sent du potentiel dans cette jeune auteure, qui devrait s'améliorer dans le tome 2 😉
  2. Kevin Nivek

    Woods

    Titre de l'album : Woods Scenariste de l'album : Maribel Conejero Dessinateur de l'album : Maribel Conejero Coloriste : Maribel Conejero Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Forcée d'entrer dans la forêt, alors qu'elle cherche sa grand-mère, Ruby Redhood découvre une nouvelle espèce intelligente, mi-homme, mi-plante : les Planthäis. Leur existence, ainsi que les ressources abritées par la forêt attisent bientôt les convoitises de la faction mercenaire Alpha X. Cette faction tente alors de neutraliser Ruby, les Planthäis et d'atteindre le coeur de la forêt. Ruby parviendra-t-elle à reprendre le contrôle de la forêt et proposer un nouvel espoir pour ce qui reste de l'humanité ? Critique : Après Cosplay (le Lombard), l'artiste espagnole Maribel Conejero se lance en solo dans une aventure post-apocalyptique nerveuse et écologique ! Son trait qui n'est pas sans rappeler celui d'un compatriote, Oscar Martin lui aussi dans un créneau "post-apo" avec Solo (Delcourt) dépeint un futur où désert et forêt sont en guerre ! Pour se protéger des (mauvaises) actions de l'homme, la forêt s'est peu à peu renfermée sur elle même et a développé des barrières protectrices avec notamment l'avènement d'une nouvelle espèce, les Planthäis, sorte de végétaux vivants. Ruby l'héroïne découvre ces habitants au cours d'une excursion à la recherche de sa grand-mère disparue et semblant cacher de lourds secrets. La faction dont dépend Ruby, toujours en guise de volonté d'expansion souhaite étendre ses actions dans la forêt inexpugnable, au risque de déclencher une guerre. L'auteure mêle fantastique et fable écologique dans un univers violent et triste, mais avec un trait rond et doux. Il n'est pas simple de s'immerger dans cet univers aux ramifications vastes, doté d'une belle galerie de personnages, mais peu à peu, au fil de la lecture, les révélations tombent et éclairent le lecteur. Les nombreuses phases d'action sont un peu brouillonnes et mériteraient un peu de clarté et un découpage approprié. On sent du potentiel dans cette jeune auteure, qui devrait s'améliorer dans le tome 2 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/woods-9782731695014/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Les enfants de Buchenwald

    Voilà un angle intéressant de la seconde guerre mondiale et les horreurs perpétrées par le régime nazi ! Les auteurs choisissent de nous montrer "l'après" , une fois les camps libérés, que sont devenus les survivants de ces enfers ? Ils se penchent sur ses centaines d'enfants, bien souvent orphelins ou ne sachant absolument pas où se trouvent leurs parents si ces derniers sont encore en vie. Les américains en libérateurs débutent un semblant d'organisation des survivants/réfugiés avec des interrogatoires simples sur leurs origines, car on le rappelle, les juifs arrivaient de toute l'Europe ! Ils découvrent vite l'immense trauma et les séquelles physiques et psychologiques sur ces êtres décharnés. On apprend ainsi qu'ils seront les derniers à quitter les camps, faute de lieux en capacité de les recevoir. Le destin de 4 garçons sera le fil rouge du récit avec leur transfert en France et leur "reconstruction" au sein de l'établissement avec des médecins, institutrices et autres personnes dévouées à cette cause. Une histoire poignante qui vous apprendra qu'une fois la guerre finie, d'autres combats furent menés et dans de grandes difficultés. Pour dépeindre ce récit, un graphisme semi-réaliste aux limites de la ligne claire, rendant l'ensemble humain avec une note de légèreté. La simplicité des traits sur les visages et les paysages fait que l'on s'attarde peu sur le dessin et plus sur les dialogues. Des annexes en fin d'album vous en apprendront d'avantage sur le destin de ces enfants marqués par le sceau de l'histoire d'une empreinte indélébile. Une lecture nécessaire !
  4. Titre de l'album : Les enfants de Buchenwald Scenariste de l'album : Dominique Missika Dessinateur de l'album : Anaïs Depommier Coloriste : Alessandra Alexakis Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : En avril 1945, à la libération du camp de Buchenwald, plus d'un millier d'enfants juifs ne savent pas où aller. Ils ont miraculeusement survécu et sont pour la plupart orphelins. Une mobilisation internationale, animée par l'OEuvre de Secours aux Enfants, organise leur prise en charge et tente de les aider. En juin 1945, 426 d'entre eux sont accueillis en Normandie, le temps d'un été. Ils sont en mauvaise santé, traumatisés et sans repères. Médecins, éducateurs et assistantes sociales vont les soigner, les aider à se reconstruire, et à reprendre goût à la vie. Dans ce récit inspiré de témoignages, Dominique Missika nous raconte l'histoire bouleversante des Enfants de Buchenwald. Critique : Voilà un angle intéressant de la seconde guerre mondiale et les horreurs perpétrées par le régime nazi ! Les auteurs choisissent de nous montrer "l'après" , une fois les camps libérés, que sont devenus les survivants de ces enfers ? Ils se penchent sur ses centaines d'enfants, bien souvent orphelins ou ne sachant absolument pas où se trouvent leurs parents si ces derniers sont encore en vie. Les américains en libérateurs débutent un semblant d'organisation des survivants/réfugiés avec des interrogatoires simples sur leurs origines, car on le rappelle, les juifs arrivaient de toute l'Europe ! Ils découvrent vite l'immense trauma et les séquelles physiques et psychologiques sur ces êtres décharnés. On apprend ainsi qu'ils seront les derniers à quitter les camps, faute de lieux en capacité de les recevoir. Le destin de 4 garçons sera le fil rouge du récit avec leur transfert en France et leur "reconstruction" au sein de l'établissement avec des médecins, institutrices et autres personnes dévouées à cette cause. Une histoire poignante qui vous apprendra qu'une fois la guerre finie, d'autres combats furent menés et dans de grandes difficultés. Pour dépeindre ce récit, un graphisme semi-réaliste aux limites de la ligne claire, rendant l'ensemble humain avec une note de légèreté. La simplicité des traits sur les visages et les paysages fait que l'on s'attarde peu sur le dessin et plus sur les dialogues. Des annexes en fin d'album vous en apprendront d'avantage sur le destin de ces enfants marqués par le sceau de l'histoire d'une empreinte indélébile. Une lecture nécessaire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-de-buchenwald/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Titre de l'album : The prism - Tome 2 Scenariste de l'album : Matteo de Longis Dessinateur de l'album : Matteo de Longis Coloriste : Matteo de Longis Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : À la surface de la Terre, des espaces immenses sont recouverts par le S.O.T.W. (Smoke On The Water). Ce phénomène, lié à la pollution sonore, efface la vie là où il passe... La seule option pour le contenir vient d'une mégacorporation dont l'objectif est d'envoyer dans l'espace un supergroupe de rock pour enregistrer un album. Le projet «The Prism» vise à réunir les meilleurs musiciens pour sauver la vie sur Terre et enrayer le S.O.T.W. La suite narre les exploits des «REC missions» sur les différentes planètes du système solaire et révèle l'histoire et les motivations de chaque musicien, ici, celles de Dorian. Batteur d'origine ukrainienne, il jouait avec son frère à Odessa jusqu'à ce que n'éclate la guerre entre l'Ukraine et la Russie, bouleversant ainsi leurs vies. Critique : Après une premier tome introductif situant le contexte et présentant brièvement les personnages, l'auteur complet Matteo de Longis aborde la suite aux confins de l'espace. En effet, le "vaisseau-guitarre" transportant l'équipe de techniciens et musiciens censés sauver le monde du SOTW est sur le point d'entrer en orbite de Mercure, première étape du voyage stellaire musical. L'histoire aborde en parallèle le passé de Dorian le batteur ukrainien. On y suit ses concerts clandestins sous la menace d'une invasion russe (encore oui 🙂 ), puis le conflit russo-ukrainien une fois bien établi avec un danger omniprésent perturbant leur quotidien. Il va puiser dans ce passé et y trouver des ressources pour atteindre une sorte de trans musicale lui permettant de réaliser les objectifs fixés sur le sol mercurien. Car oui, ils se posent sur Mercure et entame leur tournée interplanétaire, où comment sauver l'humanité au son du rock ! Mais sous des températures extrêmes et la menace de météorites, le danger rôde telle l'invasion russe passée, avec des conséquences, inattendues 😉 L'auteur semble axer les tomes sur la présentation d'un des protagonistes tout en ajoutant des éléments de récit faisant avancer l'histoire principale. Il manie toujours aussi bien le découpage et innove avec des onomatopées "sonores" permettant au lecteur d'imaginer facilement un son approprié. C'est véritablement une expérience de lecture. Les couleurs sont "flashies" et immersives, à l'image des nombreux effets spéciaux lumineux. Il n'hésite pas à présenter des plans larges ou des pages entières, renforçant l'immensité spatiale. Il invente le "space-rock" remplaçant le space-opéra ! Je vous laisse découvrir quelle sera la prochaine destination de notre équipage et sur qui il sera centré 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-prism-tome-2-red-shift/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Kevin Nivek

    The prism - Tome 2

    Après une premier tome introductif situant le contexte et présentant brièvement les personnages, l'auteur complet Matteo de Longis aborde la suite aux confins de l'espace. En effet, le "vaisseau-guitarre" transportant l'équipe de techniciens et musiciens censés sauver le monde du SOTW est sur le point d'entrer en orbite de Mercure, première étape du voyage stellaire musical. L'histoire aborde en parallèle le passé de Dorian le batteur ukrainien. On y suit ses concerts clandestins sous la menace d'une invasion russe (encore oui 🙂 ), puis le conflit russo-ukrainien une fois bien établi avec un danger omniprésent perturbant leur quotidien. Il va puiser dans ce passé et y trouver des ressources pour atteindre une sorte de trans musicale lui permettant de réaliser les objectifs fixés sur le sol mercurien. Car oui, ils se posent sur Mercure et entame leur tournée interplanétaire, où comment sauver l'humanité au son du rock ! Mais sous des températures extrêmes et la menace de météorites, le danger rôde telle l'invasion russe passée, avec des conséquences, inattendues 😉 L'auteur semble axer les tomes sur la présentation d'un des protagonistes tout en ajoutant des éléments de récit faisant avancer l'histoire principale. Il manie toujours aussi bien le découpage et innove avec des onomatopées "sonores" permettant au lecteur d'imaginer facilement un son approprié. C'est véritablement une expérience de lecture. Les couleurs sont "flashies" et immersives, à l'image des nombreux effets spéciaux lumineux. Il n'hésite pas à présenter des plans larges ou des pages entières, renforçant l'immensité spatiale. Il invente le "space-rock" remplaçant le space-opéra ! Je vous laisse découvrir quelle sera la prochaine destination de notre équipage et sur qui il sera centré 😉
  7. poseidon2

    Run to heaven tome 2

    Le premier tome de Run to heaven avait été mon coup de cœur manga de l'année dernière. Un premier tome puissant, dur et prenant. J'attendais donc beaucoup de ce deuxième tome.... qui m'a surpris. En effet le premier tome mettait en avant la guerre et son impact sur la vie et les rêves des enfants de l'ile. Ce deuxième tome recentre l'histoire autour du sport et de la course à pied. Toujours sous fond de guerre et d'occupation, Toan recentre quand même notre histoire sur l'étonnante faculté de Fee à courir vite et bien. il nous présente la course comme un remède pour Fee. Un remède pour permettre à Fee de surpasser le traumatisme de l'occupation. Car c'est le point particulièrement bien traité par Toan dans ce tome 2 : Ce qui arrive aux vaincus lors d'une guerre, que se soit aux soldats ou à la population locale. Un mélange entre sport et récit de guerre, toujours magnifiquement illustré par un Toan dont le trait gagne encore en expressivité. Vivement la suite.
  8. Titre de l'album : Run to heaven tome 2 Scenariste de l'album : Toan Dessinateur de l'album : Toan Coloriste : Toan Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Sur l’archipel d’Arrecquero, la guerre est terminée. La trêve entre les îles du Nord et celles du Sud a été rompue et les forces armées chinoises occupent désormais tout le territoire. Fee se réveille dans un hôpital de fortune aux côtés de nombreux habitants grièvement blessés et de son père, Kurk, dans le coma. Soupçonné de détenir des informations capitales sur l’amirale, adversaire de l’armée chinoise, il est menacé d’être torturé et enfermé dans un camp de rééducation. Mais Lance, un ex-officier qui a trahi son camp, a une autre idée en tête pour leur avenir : pour sauver leurs vies, Fee devra participer aux prochains Jeux Mondiaux et lui offrir son « american dream ». Fee acceptera-t-elle de parier la vie de sa famille à pile ou face ? Critique : Le premier tome de Run to heaven avait été mon coup de cœur manga de l'année dernière. Un premier tome puissant, dur et prenant. J'attendais donc beaucoup de ce deuxième tome.... qui m'a surpris. En effet le premier tome mettait en avant la guerre et son impact sur la vie et les rêves des enfants de l'ile. Ce deuxième tome recentre l'histoire autour du sport et de la course à pied. Toujours sous fond de guerre et d'occupation, Toan recentre quand même notre histoire sur l'étonnante faculté de Fee à courir vite et bien. il nous présente la course comme un remède pour Fee. Un remède pour permettre à Fee de surpasser le traumatisme de l'occupation. Car c'est le point particulièrement bien traité par Toan dans ce tome 2 : Ce qui arrive aux vaincus lors d'une guerre, que se soit aux soldats ou à la population locale. Un mélange entre sport et récit de guerre, toujours magnifiquement illustré par un Toan dont le trait gagne encore en expressivité. Vivement la suite. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/run-to-heaven-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Lotus jumeaux

    L'éditeur Mosquito poursuit sa collaboration avec le (très) talentueux auteur chinois Xiaoyu, après La vengeance de Masheng et Le temple flottant, voici sa dernière production : Lotus jumeaux. Il s'agit d'un imposant roman graphique de plus de 300 pages dans un subtil noir et blanc teinté de notes grises avec un trait aussi fin que de la soie chinoise ! Tout commence en 1937 avec le bombardement d'un bateau rempli de réfugiés chinois fuyant l'oppression japonaise. On ne sait pas encore qui est mêlé à cette tragédie que très vite l'auteur nous fait rencontrer une troupe d'enfants perdus, vivant dans la rue pour la plupart et tentant de survivre dans une ville dévastée. Trafics en tous genres, art de la débrouille et de nombreuses rixes sont au menu de ces jeunes déboussolés. Au cours d'une des nombreuses représentations théâtrales locales, ils vont faire la rencontre de Fan un des survivants du bombardement du bateau, et son automate qui passionne les foules. Militaires japonais, résistants chinois, civils, mafia locale, américains et bien-sûr nos enfants de la rue, tout ce petit monde va se retrouver lié par cette pièce de théâtre si intrigante. D'autant que le folklore chinois et ses croyances magiques vient se mêler à ce bouillon de culture ! C'est assez brillant car l'histoire est vraiment prenante et distille les révélations au fil des pages en ménageant le suspens. Le mythe de la création, les avancées scientifiques, le racisme et la domination de l'homme par l'homme, Xiaoyu aborde de nombreuses thématiques dans ce récit, mais la principale reste l'amour avec un grand A et jusqu'où nous pousse t'il ! De nombreuses surprises vous attendent dans cette formidable aventure teintée de magie, au dessin remarquable, à l'image de cette magnifique couverture. Une très belle édition qui aura une place de choix dans votre bibliothèque 🙂
  10. Kevin Nivek

    Lotus jumeaux

    Titre de l'album : Lotus jumeaux Scenariste de l'album : Xiaoyu Dessinateur de l'album : Xiaoyu Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Fan un jeune Chinois a perdu sa femme tuée dans un bombardement japonais en 1937, il a construit un extraordinaire automate qui remplace sa femme à l'opéra. La Chine est en guerre, les enfants orphelins tentent de survivre dans la délinquance... Leur chemin croise celui de ce génial inventeur amoureux. Critique : L'éditeur Mosquito poursuit sa collaboration avec le (très) talentueux auteur chinois Xiaoyu, après La vengeance de Masheng et Le temple flottant, voici sa dernière production : Lotus jumeaux. Il s'agit d'un imposant roman graphique de plus de 300 pages dans un subtil noir et blanc teinté de notes grises avec un trait aussi fin que de la soie chinoise ! Tout commence en 1937 avec le bombardement d'un bateau rempli de réfugiés chinois fuyant l'oppression japonaise. On ne sait pas encore qui est mêlé à cette tragédie que très vite l'auteur nous fait rencontrer une troupe d'enfants perdus, vivant dans la rue pour la plupart et tentant de survivre dans une ville dévastée. Trafics en tous genres, art de la débrouille et de nombreuses rixes sont au menu de ces jeunes déboussolés. Au cours d'une des nombreuses représentations théâtrales locales, ils vont faire la rencontre de Fan un des survivants du bombardement du bateau, et son automate qui passionne les foules. Militaires japonais, résistants chinois, civils, mafia locale, américains et bien-sûr nos enfants de la rue, tout ce petit monde va se retrouver lié par cette pièce de théâtre si intrigante. D'autant que le folklore chinois et ses croyances magiques vient se mêler à ce bouillon de culture ! C'est assez brillant car l'histoire est vraiment prenante et distille les révélations au fil des pages en ménageant le suspens. Le mythe de la création, les avancées scientifiques, le racisme et la domination de l'homme par l'homme, Xiaoyu aborde de nombreuses thématiques dans ce récit, mais la principale reste l'amour avec un grand A et jusqu'où nous pousse t'il ! De nombreuses surprises vous attendent dans cette formidable aventure teintée de magie, au dessin remarquable, à l'image de cette magnifique couverture. Une très belle édition qui aura une place de choix dans votre bibliothèque 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lotus-jumeaux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    Tomcat

    Pour tous les fans de Romain Hugault (dont je fais partie), la sortie d'un nouvel album est un évènement. Il faut dire que si vous aimez l'aviation et les femmes pulpeuses et de caractère, il est le dessinateur qu'il vous faut lire. Autant vous dire que quand il s'attaque à ce monstre de notre culture collective qu'est le tomcat, mythique avion de combat moderne s'il en est, on l'attend au tournant. Malheureusement j'ai trouvé ce tome trop documentaire, et finalement, même si le destin de la première femme pilote de chasse américaine est passionnant, c'est trop court et trop peu romancé pour ne pas être lu en coup de vent. Certes, les pages de Romain Hugault sont sublimes, mais si en plus vous ajoutez que dans la guerre aérienne moderne, les gun fight ne sont plus au coeur du sujet, vous obtiendrez un tout qui manque un peu d'intensité dramatique et d'enjeux. Et comme en plus le sujet est sérieux, ne comptez pas sur une scène frivole pour rehausser votre intérêt. Alors oui ce Tomcat est un bel objet, une belle bd que vous ne pourrez pas vous empêcher de lire une fois avec avidité, mais il sera je crois malheureusement vite oublié, et ne pèsera en tous cas pas bien lourd dans la bibliographie de Romain Hugault face au Grand Duc ou au Pilote à l'Edelweiss.
  12. The_PoP

    Tomcat

    Titre de l'album : Tomcat Scenariste de l'album : Anastasia Heinzl Dessinateur de l'album : Romain Hugault Coloriste : Romain Hugault Editeur de l'album : Paquet Note : Résumé de l'album : 25 octobre 1994, au large de San Diego, Californie. Un F14 est sur le point d'apponter quand un grave incident se produit. Dans les ultimes secondes avant de se crasher, l'avion voit sa vie défiler, de sa naissance à son vol final... TOMCAT suit les destins entremêlés de cet avion et de KARA HULTGREEN, la première femme pilote de chasse américaine de la Navy, des années 80 à 90. Lui, Fast Eagle 107, c'est le puissant F14 Tomcat dont le combat aérien mythique dans le golf de Sidra a inspiré le film Top Gun. Son problème : il a des réacteurs capricieux, qui ont déjà causé la mort de plusieurs pilotes. Elle, c'est Kara, solaire et audacieuse, qui veut devenir pilote de chasse de combat. Son problème : c'est une femme. Sans jamais se départir de son humour, cette brillante aviatrice pulvérise un à un les préjugés du milieu de l'aviation militaire à l'égard de son genre. Jusqu'à ce qu'elle et ses comparses féminines aient enfin le droit de piloter ce fameux F14. Jusqu'à ce fameux 25 octobre 1994... Critique : Pour tous les fans de Romain Hugault (dont je fais partie), la sortie d'un nouvel album est un évènement. Il faut dire que si vous aimez l'aviation et les femmes pulpeuses et de caractère, il est le dessinateur qu'il vous faut lire. Autant vous dire que quand il s'attaque à ce monstre de notre culture collective qu'est le tomcat, mythique avion de combat moderne s'il en est, on l'attend au tournant. Malheureusement j'ai trouvé ce tome trop documentaire, et finalement, même si le destin de la première femme pilote de chasse américaine est passionnant, c'est trop court et trop peu romancé pour ne pas être lu en coup de vent. Certes, les pages de Romain Hugault sont sublimes, mais si en plus vous ajoutez que dans la guerre aérienne moderne, les gun fight ne sont plus au coeur du sujet, vous obtiendrez un tout qui manque un peu d'intensité dramatique et d'enjeux. Et comme en plus le sujet est sérieux, ne comptez pas sur une scène frivole pour rehausser votre intérêt. Alors oui ce Tomcat est un bel objet, une belle bd que vous ne pourrez pas vous empêcher de lire une fois avec avidité, mais il sera je crois malheureusement vite oublié, et ne pèsera en tous cas pas bien lourd dans la bibliographie de Romain Hugault face au Grand Duc ou au Pilote à l'Edelweiss. Autres infos : Texte et annexes supplémentaires : Eloi Rousseau Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tomcat-9782889323883/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. poseidon2

    Pineapple army tome 1

    Kana a récupéré les droits de sur l'une des premières productions du maitre Urasawa. Pour cette parution, il est uniquement dessinateur et suit le scenario de Kazuya Kudo. Ce recueil est une compilation de plein d'histoires courtes autour de Jed Goshi, instructeur militaire apprenant l'autodéfense, mais se retrouvant toujours embarqué dans des aventures où il doit démontrer son talent de guerrier. Pour tout vous dire, j'ai l'impression de me retrouver dans des épisodes de Nikky Larson transposé à des situations de "guerre". Chaque chapitre est une histoire indépendante. Chaque histoire est vraiment différente et cela rend la lecture très sympathique et assez pratique malgré le volume de ce premier intégral (sur 3). En effet le format en chapitre permet d'en lire un de temps en temps, de reposer l'ensemble et d'y revenir. Le trait typique de Urasawa; très expressif avec une vraie distinction entre gentils et méchants, permet de tout de suite d'entrer dans les minihistoires et renforce cet aspect de lecture détente, chapitres par chapitres.
  14. Titre de l'album : Pineapple army tome 1 Scenariste de l'album : Kazuya Kudo Dessinateur de l'album : Naoki Urasawa Coloriste : Editeur de l'album : Kana Note : Résumé de l'album : Jed Goshi est un ancien mercenaire. Il met à profit son expérience dans son nouveau travail : apprendre aux personnes qui font appel à ses services à se défendre. Ses missions vont l'emmener sur tous les continents et sur tout type de conflits. Bien qu'il mette tout son professionnalisme à leur service, ses clients sont bien souvent imprévisibles et cela ne se termine pas sans casse... Critique : Kana a récupéré les droits de sur l'une des premières productions du maitre Urasawa. Pour cette parution, il est uniquement dessinateur et suit le scenario de Kazuya Kudo. Ce recueil est une compilation de plein d'histoires courtes autour de Jed Goshi, instructeur militaire apprenant l'autodéfense, mais se retrouvant toujours embarqué dans des aventures où il doit démontrer son talent de guerrier. Pour tout vous dire, j'ai l'impression de me retrouver dans des épisodes de Nikky Larson transposé à des situations de "guerre". Chaque chapitre est une histoire indépendante. Chaque histoire est vraiment différente et cela rend la lecture très sympathique et assez pratique malgré le volume de ce premier intégral (sur 3). En effet le format en chapitre permet d'en lire un de temps en temps, de reposer l'ensemble et d'y revenir. Le trait typique de Urasawa; très expressif avec une vraie distinction entre gentils et méchants, permet de tout de suite d'entrer dans les minihistoires et renforce cet aspect de lecture détente, chapitres par chapitres. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pineapple-army-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. poseidon2

    Interlude

    interlude, c'est l'histoire d'un piano. Une petite histoire dans la grande qui nous montre que dès la Seconde Guerre mondiale, le moral et l'humeur des troupes était un élément clefs des guerres de positions. Un élément bien compris par l'armée américaine qui a donc envoyé… des pianos par avions pour divertir les troupes. Cette histoire de piano, bien qu'intéressante sur ce "point de détail de la grande histoire", nous laisse quand même un peu sur notre fin par un récit un peu trop court (juste le déplacement d'un piano) et une narration se basant un peu trop sur le "Oh un piano et si on en jouait" ! Les dessins sont sympas mais de la même manière ils ne sont pas spécialement envoutants. Bref une lecture intéressante, mais pas la lecture de la rentrée.
  16. poseidon2

    Interlude

    Titre de l'album : Interlude Scenariste de l'album : Céline Pieters Dessinateur de l'album : Célia Ducaju Coloriste : Célia Ducaju Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Au coeur de l'hiver 1944, un épais tapis blanc recouvre les Ardennes. Des mois que les soldats américains désespèrent dans ce froid humide et dans cette boue qui s'accroche aux bottes. Mais un jour, un parachute dépose une bien étrange caisse à quelques mètres du campement. Des munitions ? Un ravitaillement d'urgence ? Ce qu'elle contient est bien plus étonnant et provoque bientôt une intense euphorie au sein de la Division... un piano, un piano de guerre leur a été envoyé! Avec lui, la musique du pays ranime l'enthousiasme : le soldat John retrouve ses gammes avec talent, le sergent Brown brille par sa voix de ténor tandis que le jeune Andrew tourne les pages de partitions. Cependant, quand des blindés nazis menacent le camp, il faut partir d'urgence et laisser derrière ce qui n'est pas essentiel. Malgré l'ordre donné, les soldats John, Brown et Andrew refusent d'abandonner le piano. Au risque d'être déclarés déserteurs, ils ont deux jours pour rejoindre les troupes : un court interlude dans cette guerre interminable. Librement inspiré de l'histoire vraies des 2436 pianos de guerre qui furent envoyés sur le front au cours de la Seconde Guerre mondiale. Critique : interlude, c'est l'histoire d'un piano. Une petite histoire dans la grande qui nous montre que dès la Seconde Guerre mondiale, le moral et l'humeur des troupes était un élément clefs des guerres de positions. Un élément bien compris par l'armée américaine qui a donc envoyé… des pianos par avions pour divertir les troupes. Cette histoire de piano, bien qu'intéressante sur ce "point de détail de la grande histoire", nous laisse quand même un peu sur notre fin par un récit un peu trop court (juste le déplacement d'un piano) et une narration se basant un peu trop sur le "Oh un piano et si on en jouait" ! Les dessins sont sympas mais de la même manière ils ne sont pas spécialement envoutants. Bref une lecture intéressante, mais pas la lecture de la rentrée. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/interlude?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Une critique de @TheOtaku : Nous voilà au sein même de la guerre entre le royaume d'Asha et Sigurd. Freya reverra, par hasard le roi de Sigurd, se fera enlevé et comme à son habitude, se battra. Des batailles, des questions, des révélations, de la joie, de la tristesse, de l'amour, voila le planning de ces deux tomes, mais aussi de cette série en général. 2 très bon tomes, rapides, regorgeant d’informations et de suspense. Le scénario toujours aussi bien fait et malgré la rapidité d’évolution de l'histoire, l'auteur arrive toujours à nous étonner, nous surprendre. Les doutes qu'il arrive à faire peser sur nous sont aussi dérangeants que plaisant : avec qui finira Freya ? son secret sera-t-il révélé ? avec l'apparition de son roi, Sigurd gagnera ? Rien n'est sûr et contrairement à d'autres, en plus de se démarquer par son histoire, Freya L'ombre du prince se démarque aussi par son suspense présent sur tous les sujets, même sur certains qui sont souvent évidents chez d'autres. Vous l'aurez surement compris, j'aime beaucoup les doutes présents dans ce manga, mais la beauté des graphismes et le scénario développé ne sont pas en rien dans ma passion pour ce manga.
  18. Titre de l'album : Une critique par une ado : Freya tome 9 & 10 Scenariste de l'album : Keiko Ishihara Dessinateur de l'album : Keiko Ishihara Coloriste : Editeur de l'album : Doki-Doki Note : Résumé de l'album : Quand une jeune fille voit sa vie happée par le destin d'un royaume... Le Roi d'Asha est mort, assassiné par le censeur du royaume de Sigur.Et alors que Freya porte secours à la reine Mariam, elle se retrouve soudain face à son ennemi Zabel...Que lui réservent encore les terres de l'Est ?Portée par la joie comme par la haine, elle continue malgré tout à avancer Critique : Une critique de @TheOtaku : Nous voilà au sein même de la guerre entre le royaume d'Asha et Sigurd. Freya reverra, par hasard le roi de Sigurd, se fera enlevé et comme à son habitude, se battra. Des batailles, des questions, des révélations, de la joie, de la tristesse, de l'amour, voila le planning de ces deux tomes, mais aussi de cette série en général. 2 très bon tomes, rapides, regorgeant d’informations et de suspense. Le scénario toujours aussi bien fait et malgré la rapidité d’évolution de l'histoire, l'auteur arrive toujours à nous étonner, nous surprendre. Les doutes qu'il arrive à faire peser sur nous sont aussi dérangeants que plaisant : avec qui finira Freya ? son secret sera-t-il révélé ? avec l'apparition de son roi, Sigurd gagnera ? Rien n'est sûr et contrairement à d'autres, en plus de se démarquer par son histoire, Freya L'ombre du prince se démarque aussi par son suspense présent sur tous les sujets, même sur certains qui sont souvent évidents chez d'autres. Vous l'aurez surement compris, j'aime beaucoup les doutes présents dans ce manga, mais la beauté des graphismes et le scénario développé ne sont pas en rien dans ma passion pour ce manga. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/freya-l-ombre-du-prince-tome-9?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. poseidon2

    Run to heaven tome 1

    Pffff grosse claque manga du moment que ce Run to heaven. Et une grosse claque française de la part d'Ankama. Une vraie surprise visuelle d'abord avec un choix graphique étonnant. En effet, le trait est .... vieillot. Mais vraiment. On dirait des mangas des années 80 à un tel point que je me suis demandé si ce n'était pas une réédition. Mais ce trait correspond particulièrement bien à un récit qui se révèle être surprenant comme rarement. Surprenant, car sans pitié aucune ! je ne voudrais pas trop en dire mais ce récit m'a prise aux tripes par une apparente innocence qui se heurte de plein fouet avec une réalité des plus violentes. C'est fort, humains et sans concession... comme la guerre.
  20. Titre de l'album : Run to heaven tome 1 Scenariste de l'album : Toan Dessinateur de l'album : Toan Coloriste : Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : 2036, alors qu’un conflit armé oppose les îles du Nord et du Sud d’Arrecquero, Fee tente de vivre sa vie d’adolescente. Chaque jour, elle court le long du littoral dans l’espoir d’apercevoir le navire de sa mère, amirale partie au combat. Marginale et passionnée, c’est pieds nus que la jeune fille décide de participer à la fête du sport, organisée durant la trêve des Jeux Mondiaux. Mais la joie laisse rapidement place à l’horreur de la guerre, et l’adolescente va devoir courir pour sa liberté. Critique : Pffff grosse claque manga du moment que ce Run to heaven. Et une grosse claque française de la part d'Ankama. Une vraie surprise visuelle d'abord avec un choix graphique étonnant. En effet, le trait est .... vieillot. Mais vraiment. On dirait des mangas des années 80 à un tel point que je me suis demandé si ce n'était pas une réédition. Mais ce trait correspond particulièrement bien à un récit qui se révèle être surprenant comme rarement. Surprenant, car sans pitié aucune ! je ne voudrais pas trop en dire mais ce récit m'a prise aux tripes par une apparente innocence qui se heurte de plein fouet avec une réalité des plus violentes. C'est fort, humains et sans concession... comme la guerre. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/run-to-heaven-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Kevin Nivek

    Une histoire du Débarquement

    A l'occasion des nombreuses commémorations liées aux 80 ans du Débarquement en France des troupes américaines , les éditions Petitàpetit sortent un remarquable ouvrage sur cet événement . Le modèle de cette série "Docu-BD" est bien connu des lecteurs , des pages BD entrecoupées de double-pages enrichies d'annexes , documents et autres images d'archives . Mais ici , le duo de scénaristes construit cette aventure documentée sur une ligne chronologique bien établie et empreinte de suspens . Tout commence donc par l'opération Dynamo et cette fuite du territoire français à Dunkerque . Puis ils relatent les premiers débarquements d'alliés en Afrique du nord et en Italie . Est abordée ensuite cette formidable organisation du grand Débarquement , avec ce choix des plages de Normandie et dans quelles conditions il a été réalisé . Les grands personnages historiques se succèdent dans une farandoles d'anecdotes et de conversations secrètes . De la tension à tous les étages , où l'Histoire est relatée avec talent . Le D-day arrive enfin avec son cortège de blindés , d'avions et d'hommes , avec ces avancées inéluctables sur l'ennemi , de plus en plus acculé . La libération arrive enfin , le lecteur pourra reprendre son souffle 😉 ! Le collectif de dessinateurs réalise des planches dans un style semi-réaliste de grande qualité . Les détails sont nombreux , le découpage est immersif , on revivrait presque les films sur cette période , tels Dunkirk ou Saving private Ryan . Après Oradour sur Glane , c'est un nouveau documentaire réussi par l'éditeur nantais qui s'impose de plus en plus dans ce domaine sur la scène littéraire .
  22. Titre de l'album : Une histoire du Débarquement Scenariste de l'album : Isabelle Bournier , Emmanuel Marie Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Le 6 juin 1944, les troupes alliées débarquaient sur les plages normandes pour libérer l'Europe de l'Allemagne nazie. À l'occasion des 80 ans de l'événement, replongez dans les étapes historiques qui ont mené à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Aux côtés de figures connues ou d'anonymes, vivez en BD toute la préparation qui a mené au Débarquement, de l'évacuation des troupes alliés de Dunkerque en 1940 jusqu'au sacrifice des Bedford Boys. Grâce à des pages documentaires richement documentées, rédigées par l'historienne Isabelle Bournier, apprenez-en plus sur l'une des plus importantes opérations militaires de l'histoire. Critique : A l'occasion des nombreuses commémorations liées aux 80 ans du Débarquement en France des troupes américaines , les éditions Petitàpetit sortent un remarquable ouvrage sur cet événement . Le modèle de cette série "Docu-BD" est bien connu des lecteurs , des pages BD entrecoupées de double-pages enrichies d'annexes , documents et autres images d'archives . Mais ici , le duo de scénaristes construit cette aventure documentée sur une ligne chronologique bien établie et empreinte de suspens . Tout commence donc par l'opération Dynamo et cette fuite du territoire français à Dunkerque . Puis ils relatent les premiers débarquements d'alliés en Afrique du nord et en Italie . Est abordée ensuite cette formidable organisation du grand Débarquement , avec ce choix des plages de Normandie et dans quelles conditions il a été réalisé . Les grands personnages historiques se succèdent dans une farandoles d'anecdotes et de conversations secrètes . De la tension à tous les étages , où l'Histoire est relatée avec talent . Le D-day arrive enfin avec son cortège de blindés , d'avions et d'hommes , avec ces avancées inéluctables sur l'ennemi , de plus en plus acculé . La libération arrive enfin , le lecteur pourra reprendre son souffle 😉 ! Le collectif de dessinateurs réalise des planches dans un style semi-réaliste de grande qualité . Les détails sont nombreux , le découpage est immersif , on revivrait presque les films sur cette période , tels Dunkirk ou Saving private Ryan . Après Oradour sur Glane , c'est un nouveau documentaire réussi par l'éditeur nantais qui s'impose de plus en plus dans ce domaine sur la scène littéraire . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/une-histoire-du-debarquement/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Titre de l'album : Barcelona, âme noire Scenariste de l'album : Denis Lapière | Gani Jakupi | Martín Pardo Dessinateur de l'album : Eduard Torrents | Rubén Pellejero Coloriste : Eduard Torrents | Rubén Pellejero Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Orphelin, industriel en vue, mafieux, amoureux sincère ou baron de la drogue : difficile de définir Carlitos, devenu le puissant Don Carlos. Peut-être parce qu'il est tout cela à la fois... Dans une Barcelone prise dans l'étau de la dictature franquiste, venez assister à un destin riche en aventures, en amours et en couleurs, porté par des auteurs au summum de leur talent respectif : Denis Lapière et Gani Jakupi, accompagnés d'un trio barcelonais : Ruben Pellejero, Eduard Torrents et Martín Pardo. Don Carlos est un personnage que vous n'oublierez pas. Critique : Nouveau Air Libre sur la guerre civile espagnole, après la réédition du "Convoi" de Lapierre et Torrents. Cette fois-ci on ne parle pas de personnes ayant fui le conflit, mais bien de personnes en ayant profité. Profitant tout le temps, quoi qu'il arrive, en fait : les mafieux. On suit un enfant que la vie guide invariablement vers un destin qui se devait être exceptionnel. Un Destin qui le mène de quasiment rien au niveau de grand patron de la pègre de Barcelone. Nos auteurs nous livrent une fresque nous présentant l'ensemble de la vie de Carlitos. On s'attache au personnage malgré ses exactions, notre jeune homme surfant essentiellement sur les maigres possibilités offertes par le régime de Franco. L'évolution du personnage de Carlitos à Don Carlos est vraiment bien pensée, avec un excellent mis entre les "réalités" du milieu et l'attachement de l'enfant Carlitos à certains personnages. Une histoire qui n'a rien, sauf sa longueur, à envier aux parrains et autres films de gangster amériains. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/barcelona-ame-noire/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. poseidon2

    L'homme qui en a trop vu

    Il y a des métiers qui sont engageants. Des métiers qui demandent de l'investissement. Et bien je pense qu'il n'y en a surement pas beaucoup qui demandent autant que journaliste d'investigation sur terrain de guerre. Ce récit est saisissant et fait froid dans le dos. On a peur tout au long du récit. Peur de ce que notre reporter ne soit découvert. Peur de ce qu'il est obligé de faire et peur de ce que l'on aurait fait nous si on avait été à sa place. On a beau savoir de quoi cela parle, on est angoissé par le réalisme du reportage et stressé par les implications que cela pourrait avoir sur sa vie. Une superbe BD sur un homme comme il en existe peu. Chapeau bas monsieur !!!
  25. Titre de l'album : L'homme qui en a trop vu Scenariste de l'album : Simon Rochepeau | Ali Arkady Dessinateur de l'album : Isaac Wens Coloriste : Isaac Wens Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En octobre 2016, le magazine allemand Der Spiegel commande à Ali Arkady un reportage sur le début de l'offensive, à Mossoul, contre Daesh. Ali, photojournaliste, prend contact avec des soldats rencontrés quelques mois plus tôt, à Falloujah. Il les rejoint sur la base militaire de Qayyarah, à 90 kilomètres au sud de Mossoul, en Irak. Kurde, Ali est protégé par les hommes qu'il accompagne, et dont il gagne la confiance. Son reportage pour Der Spiegel terminé, il reste avec les soldats, prétendant préparer un film à la gloire de l'ERD (Emergency Response Division), une division d'intervention d'urgence du ministère de l'intérieur irakien. Durant deux mois, il partage le quotidien des soldats, écoute leurs conversations. Et il découvre le pire : exactions contre des civils, viols, tortures... Ali est à bout de nerfs, et au bout de l'enfer. Ses photos et ses films seront publiés et montrés dans le monde entier. Pour ce reportage saisissant, Ali Arkady a reçu, en 2017, le prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Critique : Il y a des métiers qui sont engageants. Des métiers qui demandent de l'investissement. Et bien je pense qu'il n'y en a surement pas beaucoup qui demandent autant que journaliste d'investigation sur terrain de guerre. Ce récit est saisissant et fait froid dans le dos. On a peur tout au long du récit. Peur de ce que notre reporter ne soit découvert. Peur de ce qu'il est obligé de faire et peur de ce que l'on aurait fait nous si on avait été à sa place. On a beau savoir de quoi cela parle, on est angoissé par le réalisme du reportage et stressé par les implications que cela pourrait avoir sur sa vie. Une superbe BD sur un homme comme il en existe peu. Chapeau bas monsieur !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-en-a-trop-vu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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