Evol tome 4

Un scénariste, Pierre-Roland Saint-Dizier et un océanographe en la personne d'Alex Dos Santos composent le récit de cette aventure bio-marine touchante et surprenante. En explorant le lien d'amitié se créant entre une jeune biologiste et une pieuvre, ils nous invitent à réfléchir sur le lien entre les animaux et l'homme. Mais aussi à découvrir ces animaux dotés de trois coeurs, neuf cerveaux et huit tentacules, ils s'avèrent être une espèce fascinante. Voir les protagonistes prendre à pleines mains les tentacules, les laisser se nouer autour de leur bras, j'ai été assez stupéfait de cette relation possible, moi qui trouvais les poulpes un peu rebutants, à part dans mon assiette 🙂 . Vous découvrirez au fil du récit cette "amitié" naissante entre Fred et Inky, mais aussi le travail en laboratoire de biologie marine, avec les expériences tentées, les relations entre collègues, les ambitions et envies de chacun, bref, tout un monde inconnu pour les non initiés. Sans termes techniques ou jargons scientifiques, le talent des deux scénaristes rend la lecture agréable, presque un feel good movie ! Il faut dire que le dessin tout en rondeur de Leyho aux influences Munuera, est agréable, les personnages sont reconnaissables et il parvient à dégager de l'émotion dans les regards, même ceux de la pieuvre Inky ! Une sympathique découverte de la section RamDam de l'éditeur Jungle.

Notre héroïne a sympathisé avec les garçons d’un autre lycée mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que ce sont des loup-garou ! Sans le savoir, la voilà coincée entre deux espèces qui se vouent une guerre éternelle. En plus de cela, l’apparition de vampires de bas niveau et le retour de Chris, l’ami d’enfance de Sooha, entraine tout ce petit monde dans un tourbillon où Sooha finira par découvrir la véritable identité de ses nouveaux amis.

On a un peu l’impression d’être dans une ambiance « guerre des boutons » entre les deux bandes : ça se bagarre gentiment, se cherche mais arrive aussi à passer des moments en toute civilité et à plaisanter. Au milieu, il y a Sooha, qui n’est pas non plus normale bien que l’on ne sache pas encore à ce stade qui elle est vraiment mais on sent qu’elle sera la clef pour établir la paix entre les deux espèces.

Cette ambiance bon-enfant se ressent aussi au travers d’un graphisme rond et doux qui fait de ce shonen, une histoire abordable par un large public. Alors même si on voit venir certaines ficelles, comme la vie amoureuse de l’héroïne, la narration est agréable avec son lot de suspenses et d’aventures. On appréciera notamment le mélange horreur-kawaii qui est parfois surprenant !

Dans 7Fates : Chakho, il y a de l’action, de l’action et encore de l’action !! On passe d’un affrontement à un autre, et au passage le personnage principal élargi son groupe en récupérant des combattants solitaires tous liés par un karma commun. En gros, les membres du groupe arrivent petit à petit et vont se réunir pour combattre ensemble.

Du coup, on a l’impression d’être encore dans l’introduction du récit dans ce second tome : toutes les pièces du puzzle ne sont pas encore en place. Il y a de nouveaux personnages, des humains plus ou moins méchants, des beoms plus ou moins unifiés et un nouveau vilain à capuche non identifié.

Le 3e tome verra sans doute les derniers membres du groupe arriver et ensuite place à l’action ! Enfin, un affrontement plus important et mieux organisé car nos héros n’ont déjà pas le temps de se reposer !

Pour le moment, le scénario est encore un peu confus mais les évènements à venir risquent d’être fort intéressants. A suivre donc.

Résumé des tomes précédents :

XIIIe siècle, Sitara est une jeune orpheline perse habitant la ville de Tus. Esclave, elle se retrouve au service de Fatima, une femme cultivée éprise de savoirs et de sciences. La famille de cette dernière fait partie des savants de la ville et Sitara va beaucoup apprendre à leurs côtés. Hélas, sa petite vie tranquille va prendre un autre tournant quand l’armée mongole menée par Tolui, le 4e fils de Gengis khan, part à la conquête de la Perse semant la destruction et la mort sur son passage. Les hommes âgés, les femmes et les enfants sont alors soumis à l’esclavage et partent pour un long périple, rejoindre les plaines de la Mongolie.

C’est ainsi que Sitara va travailler pour Töregene la sixième épouse de l’empereur. Mais heureusement pour elle, la place des femmes n’est pas la même qu’en Perse et le savoir est un valeur reconnue ! Sitara prend alors le nom de Fatima et essaye de nouer des alliances afin de préparer sa vengeance et la chute de l’empire mongol.

Tome 3 :

Après la mort de Ogedeï, le 3e fils du grand Khan est le nouvel empereur. Si en apparence, la succession se passe bien, il y a un déséquilibre dans les forces et des manigances dans l’ombre. Fatima est donc envoyée en tant qu’espionne auprès d’une autre épouse. C’est là, qu’elle va trouver une alliée et pouvoir mettre en pratique certaines de ses connaissances.

Le tome deux des héritiers d'Agione nous avait laissé sur une situation intenable avec rien de moins que l'assassinat d'Alaise par... son seul et unique ami !

Adalise ne pouvant par mourir, ce tome trois se concentre donc sur le passé de Gidéon et ce qui l'a amené à haïr en secret Adalise. Un secret aux répercussions importantes et en lien avec la fameuse Agione.

Ce tome 3 continue à densifier le passé de notre héroïne et de cet univers que nous connaissons peu. Il pose aussi encore plus de questions sur l'étrange pouvoir d'Adalise et l'origine des transformations des humains en Maudits.

Après la surprise de la fin du précédent tome, celui-ci est plus "tranquille", devant gérer les conséquences de la précédente révélation.

Par contre, il continue d'ouvrir notre histoire, nous promettant une série à minima en 5 tomes ce qui n'est pas pour me déplaire. 

Graphiquement parlant, Tpiu a toujours eu un trait très sur ce qui est encore le cas ici avec un manga de qualité !