Tiburce Oger poursuit son exploration de l'ouest sauvage américain avec ce nouvel écueil de nouvelles au doux bruit des Smith et Wesson . Après la vie d'une montre , le point de vue des indiens , il délivre ici une histoire contée par un marchand d'armes se retrouvant à la merci d'un braqueur . Ce commerçant aux faux airs de John Goodman en connait un rayon sur les armes et va tenter de déjouer les plans du jeune brigand en lui racontant des anecdotes liées à chacune des armes proposées dans son magasin . Anecdotes au fort goût de meurtres , vengeances et trahisons dans une Californie plus sauvage que jamais .Tiburce Oger use de véritables histoires ou légendes et donne à chacun des talentueux dessinateurs la mission de nous émerveiller avec leurs traits si différents . On passe de Vatine , Hérenguel , Meynet , Rossi , Toulhoat , Gastine , Blasco-Martinez , bref , des habitués des précédents opus , mais pas que ! Chacun apporte une pierre à un édifice sentant bon la poudre . Je réalise cette chronique à la lecture du tirage de luxe en noir et blanc , mais il existe en couleurs , comme vous pouvez le constater dans les planches ci-jointes .
Et je dois bien avouer avoir éprouvé de la déception à la fin de ma lecture . Certes l'emballage est beau , il n'y a rien à dire sur la qualité graphique , le talent est là ! Mais l'histoire ne m'a que peu transporté , au regard du premier tome voire du second , on sent un Tiburce Oger en manque de souffle ici . Ses nouvelles sont vite lues et vite oubliées pour la plupart 😞 . Lui qui habituellement sait si bien raconter les histoires , il serait bien qu'il retrouve de sa splendeur pour un éventuel tome suivant , car j'ai dans l'idée que cela manque de femmes fortes à la conquête de l'ouest 😉 .
Commentaires recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.