Il n'y a pas à dire, le trait d'Olivier Martin nous rappelle dès les premières pages les belles heures de la ligne claire. Ce trait dénote clairement dans la production actuelle, mais nul doute que beaucoup y trouveront leur compte. Les planches sont très travaillées et la mise en couleur est soignée pour coller à l'ambiance de l'Egypte dans laquelle se déroule l'histoire.
L'histoire elle est également originale puisqu'elle se déroule à l'aube de l'histoire des services secrets modernes, juste après la seconde guerre mondiale. L'enjeu de cette guerre secrète est claire, s'approprier les savoirs des savants allemands en fuite après l'armistice. Coups bas et manipulations vont alors se succéder jusqu'au twist final qui nous donnera plutôt envie de découvrir le tome 2.
Au final la guerre invisible est une bonne BD d'espionnage, peut être un peu trop sage et classique dans sa forme et qui risque de gagner en audace dans le prochain tome au vu de la fin de ce tome.
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