Clap de fin pour notre peuple de fées et de lutins dénudés ! Katia Even ménage le suspens avec une Ailina acculée face au peu de choix qu'il lui reste , ainsi qu'une nature en proie à de nombreuses difficultés . Restaurer l'équilibre en alliant plaisirs des sens sera au menu de ce dernier tome assez explosif .Les évènements s'enchainent à vive allure , le rythme est soutenu . Dans le pur style graphique de Barbucci , avec un trait tout en rondeur , Styloïde délivre des planches superbes ; bien aidé par la coloriste Marina Duclos ayant oeuvré sur Les naufragés d'Ythaq entre autres . Cette dernière démontre tout son talent avec des nuances sublimes et lumineuses , semblant presque visibles dans l'obscurité ! Ce trio fonctionne à merveille et délivre un ultime récit d'une qualité certaine . Que les fans se rassurent , les scènes "érotico-orgiaques" sont toujours présentes , les protagonistes infiniment nus , ainsi qu'un cycle des saisons toujours dépendant du petit peuple des brumes . Cette "hérotiquo-fantasy" ravira aussi le public féminin car le batifolage reste sobre , pas de gros plans à signaler 😉 . Vous l'aurez compris , si vous avez aimé les deux premiers , cette fin comblera vos attentes , attentes en tout genre bien entendu 😉 .
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Par Kevin Nivek
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Scenariste: Katia Even
Dessinateur: Styloïde
Coloriste: Marina Duclos
Editeur: Tabou
Note :
Résumé:Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Action Prix: 17 Nb de pages: 48« La nature de ce que l'on est ne ment pas. Quand on est une fée, on doit rester une fée. À moins que notre destin s'en mêle : Ailina ne peut plus reculer face à ses choix. Le retour au village pour sauver Amandil se fera. D'une forme ou d'une autre. Et la nature reprendra ses droits. Le chaud cédera la place au froid. Le soleil à la pluie. Le beau temps à l'orage. Le printemps éclora enfin dans un grand bal des saisons aux notes harmonieuses. Du moins, c'est ce que le peuple de la forêt du Rocher du Dragon espère... ». Porté par le dessin très doux et rond de Styloïde, l'adéquate mise en couleurs de Marina Duclos et le scénario très soft et tendre de Katia Even, ce dernier tome clôt l'aventure féérique et sensuelle du Peuple des Brumes. Le voyage s'achève ici !
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BD européenes/Comics
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Sa Majesté des mouches
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Paru en 1954 et fruit de nombreuses adaptations, le roman de William Golding semble plus que jamais ancré dans le réel et évocateur du côté sombre de l'homme ! Pour dépeindre ce cadre idyllique d'une île, cette "prison dorée" sans surveillants, la très talentueuse Aimée de Jongh, qui commence à se faire un nom dans le monde du 9ème art. Son excellent roman graphique Jours de sable, paru chez Dargaud, avait remporté de nombreux prix. Sa faculté à véhiculer les émotions à travers les visages des personnages, ses différents plans de découpage, son style graphique élégant est une véritable aubaine pour les lecteurs. On pénètre littéralement dans l'esprit des enfants, leurs peurs, leurs réactions, le cheminement qu'ils décident de prendre, tout semble logique et implacable, l'artiste hollandaise infuse un parfum de malaise grandissant pages après pages. Ainsi sous vos yeux, le reflet d'une société sans règles, où la loi du talion l'emporte, va mener ces enfants à commettre l'irréparable. Dans cette île paradisiaque, à une époque incertaine, les différentes facettes de l'homme se découvrent sous le trait somptueux d'Aimée de Jongh. Des couleurs vertes illustrant la jungle, aux notes de bleus pour l'océan et ses lagons, sans oublier la couleur chair vierge et innocente des jeunes gens naufragés, vous serez subjugués par son travail ! Un grand roman pour une histoire empreinte de véracité, et une grande artiste complète ! Chapeau bas Aimée 🙂-
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Le dernier festin de Rubin
poseidon2 a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Le duo de "Toutes les morts de Laila Star" reviennent avec un nouvel album et un album encore une fois sur une divinité de la mythologie indienne. Enfin cette fois c'est un Ogre donc plutôt le méchant des histoires. Un personnages qui, encore une fois, se prend l'envie de sortir de sa retraite pour se meler à l'espèce humaine.
Cette fois c'est pour partager son amour de la nourriture avec les humains, même si cela l'oblige à lutter contre sa propre nature.
On ne peut nier la filiation avec "Toutes les morts de Laila Star". Graphiquement déjà on retrouve avec plaisir le pastel de Filipe Andrade avec ses couleurs pâles et ses flous. On retrouve aussi la pâte de Ram V avec un récit initiatique rondement mené le long de métaphore culinaire pas forcément facile à comprendre.
C'est le seul "problème" de cette nouvelle collaboration : elle est plus exigeante que la précédente ou la narration nous guidait un peu plus. Ici il faut réussir à embrasser l'ambiance du récit, lire les recettes qui le parsèment et réussir à faire le parallèle avec l'aventure de notre Ogre et de son biographe.
Intéressant, joli mais plus compliqué que le précédent.
Santé !
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Raven tome 3 - Furies (Fin)
poseidon2 a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :On était tous d'accord, chez 1001bd, pour dire que le plus dur serait quasiment de rater la fin de cette trilogie, tellement les deux précédents étaient bons.
Et bien si Lauffray a fait dans la facilité( i e il nous livre une bonne fin), il l'a fait d'une très belle façon ! En effet, ce tome est plus que bon, il est excellent. Graphiquement, on n'avait aucun doute tellement le style "pirate" lui va à merveille depuis Long John Silver. Mais encore fallait-il terminer ce scenario"dans les règles" comme dit monsieur mouche.
Et ce tome trois deviendrait presque la définition de la règle tellement c'est une fin... digne des codes de la piraterie ! Des combats, des trahisons, du bluff, des navires, des trésors, mais aussi un héros aux grandes illusions et une Némésis qui n'a pas dit son dernier mot.
On en prend plein les yeux et on se téléporte immédiatement sur les mats du Capricorne en criant : Libérer la grand voile !!
Le début était haletant, la fin est, elle, succulente de décontraction.
Allez ce soir, c'est l'ile aux trésors, puis relecture de Long Joh Silver !
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Simon & Lucie : les ciels changeants
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Le thème des grandes histoires d'amour est un support assez rare dans le monde du 9ème art. On peut d'ailleurs s'interroger sur une telle absence, certes on en trouve, mais si peu... Peut-être est-ce le média qui ne s'y prête guère ? L'expressivité des visages passionnés, le poids de la musique, le bruit de la pluie tombant sur les grandes déclarations d'amour etc.... D'après trois textes de Diastème, Alain Kokor réalise l'exploit de la BD romancée parfaite ! LA grande histoire d'amour qui donne ses lettres de noblesse à la passion. Tout commence avec Lucie, seule ou presque, dans sa chambre mansardée sous une chaleur étouffante, elle raconte sa vie à l'âge de 14 ans, ses parents et surtout : Simon. Un dialogue à l'accent onirique intervient entre les deux tourtereaux, le lecteur confond le rêve et la réalité, le passé du présent, tout se mêle dans une danse passionnée, comme un écho des grandes tragédies romantiques littéraires. Puis, on retrouve Simon interné en psychiatrie, pour quel motif et combien de temps ? Il écrit et se livre pleinement à son tour, ses rencontres à l'institut et son amour fou pour Lucie. Le scénario commence à s'épaissir, le lecteur pensant s'être égaré dans un songe, entrevoit les tenants et les aboutissants. On est tenu en haleine jusqu'à la dernière page, avec le coeur battant la chamade, comment cette histoire peut-elle se terminer ? De son trait pauvre en couleurs, mais si riche en symboles, son découpage pertinent lors des échanges entre Simon et le psychiatre, Kokor nous régale littéralement ! Il distribue la couleur lorsqu'elle sert le récit et repasse à une bichromie adaptée aux situations. Du génie au service d'une oeuvre marquante ! Simon et Lucie, Lucie et Simon, et si...
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Pages 49 Lucie et Simon.pdf
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Mangas
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Manchuria opium squad tome 14
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques,
Note :Les ennuis se poursuivent pour Isamu et Lihua, leurs réseaux s'étendent pour écouler l'opium X, mais ils restent sous la menace grandissante de la Hong Bang et sa dirigeante sanguinaire ! Suite directe du tome 13 nous laissant sur une explosion, cette nouvelle aventure de notre groupe hétéroclite manque il est vrai un peu d'envergure. Certes le plaisir de retrouver ces protagonistes avec chacun leurs traumas est agréable, mais on a l'impression que l'histoire peine à avancer. Comme une sorte de tome transitoire, en attendant mieux par la suite. On en apprend un peu plus sur ce fameux chef de la police qui semble si intègre et déterminé, mais certains personnages principaux s'effacent au profit d'autres au statut moins important. La tension reste présente, mais à force de toujours s'en sortir avec des subterfuges comme sortis d'un chapeau de magicien, les auteurs pourraient bien lasser les lecteurs ! Cette saga est excellente, il ne faudrait pas que le soufflet retombe. Le dessin est lui dans la lignée des précédents, précis et réaliste, il conserve ses standards élevés. C'est au chemin pris par le scénariste de retrouver ses lettres de noblesse qui nous avaient tant emballés au tout début de cette aventure. A suivre donc, car la fin laisse une nouvelle fois un suspens prenant, mais comme disait feu Michel Blanc "je vais conclure" 😉 .-
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