
Sylvain Venayre retrace un fait divers sordide avec l'affaire Soleilland en 1907 pour démontrer comment le métier de journaliste évoluait vers reporter. En effet, l'influence de l'Amérique modifiait la façon de travailler avec des interviews et mettre en avant des faits sensibles et graves. On suit donc l'enquête que mène Valentin, le héros de l'histoire en compagnie de sa collègue dessinatrice pour accompagner les articles dans le journal. Toutes ces nouvelles méthodes de travail des journalistes participerons au sentiment d'insécurité, avec tous les articles à sensation. On apprendra d'autres changements de cette époque, comme les visites de la morgues par le grand public, le féminisme de l'époque ou encore la peine de mort. Hugues Micol met en image le récit en s'inspirant des gouaches de l'époque comme sur les couvertures des journaux. Les planches sont très travaillées dans les détails avec les bâtiments d’époque. Les cases sont vivantes avec de nombreuses personnes, voitures ou calèches de la capitale.
J’ai beaucoup aimé l’introduction de plusieurs sujets différents à partir d’une enquête glauque sur le meurtre d’une fillette et le rôle des journaux de l’époque. Les crieurs du crime est un récit historique très bien pensé avec une réflexions sur les informations relatés dans journaux déjà au début du XXIème siècle.
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