C'est y est, elle est là. La première Maestria de l'année. Vous savez, la lecture qui est plus qu'un coup de cœur. Celle qui vous prend aux tripes, que vous n'arrivez pas à lâcher avant de l'avoir fini.
Et bien, je l'ai trouvé avec ce the Riddler. Graphiquement c'est une oeuvre. Un mélange parfait de tous les matériaux possibles du 9ieme art. Stevan Subic est au sommet de ce qu'il sait faire. Les parties croquées sur des pages de comptables, la mise en image de la folie, les textes écris sur des bouts de scotch.... une imagination qui nous plonge dans l'esprit d'Edward et qui nous fait nous prendre d'empathie pour un des ennemis les plus iconiques de Batman.
Dans la veine du film sur le Joker, Paul Dano prend le personnage au sérieux et le traite comme tel. Il en fait un personnage torturé mais dont on comprend la psyché et dont on ne peut que comprendre les motivations, même si on n'est pas d'accord sur la façon de faire. Et c'est la réussite de ce scenario : réussir à rendre dur et crédible et un personnage trop souvent présenté comme un bouffon.
Une master class autant graphique que scénaristique.
À lire par tous ceux qui aiment les comics exigeants !
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