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  • Undertaker - Tome 7 - Mister prairie


    The_PoP
    • Scenariste: Xavier Dorison Dessinateur: Ralph Meyer Coloriste: Caroline Delabie & Ralph Meyer Editeur: Dargaud Note :
      Résumé:

      Jonas Crow a reçu une lettre signée « R. Prairie ». « R », comme Rose... Persuadé que celle avec laquelle il a vécu tant d'aventures souhaite le revoir et partage ses sentiments, il se présente à son domicile d'Eaden, une petite ville du Texas. Malheureusement, ce n'est pas elle qui est l'auteure de la missive mais un rival, lui aussi amoureux de Rose, et avec lequel Jonas aura fort à faire. Il s'engage néanmoins à s'occuper de deux enterrements : un prêtre mort mystérieusement et un enfant à naître que sa mère, pourtant très pieuse, ne souhaite pas garder. Si le premier ne devrait pas poser de problème, le second risque d'être plus compliqué. En effet, la célèbre « Sister Oz », représentante fanatique de la Ligue pour la suppression du vice, est arrivée en ville. Soufflant sur les braises de la colère et de la rancoeur née de la défaite face aux « Yankees », elle soulève la population afin d'empêcher l'avortement... Dans ce septième volet de la saga d'Undertaker, le croque-mort le plus célèbre de la bande dessinée est confronté à un extrémisme religieux d'un autre temps... Mais qui n'a jamais semblé aussi actuel.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Western Prix: 16.95 Nb de pages: 64
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    Bon, bon, bon... Que dire de plus qui n'ai pas déjà été dit sur cette série...

    C'est un must pour tout fan de bd franco-belge ou de Western. Tout simplement. 

    Ce tome 7 ne déroge pas à la règle puisque j'y ai même retrouvé l'intensité du diptyque sur l'Ogre de SutterCamp. Le tome 5 et le tome 6 s'étaient révélés peut être un brin moins éclatant, mais Dorison n'est pas l'un des plus grands scénaristes de la BD actuelle franco-belge pour rien. Nul doute que comme le dit si bien le résumé de l'éditeur, les problématiques abordées dans ce tome 7 vous sembleront cruellement actuelles. 

    Le climax de fin d'album va rendre l'attente du prochain tome une nouvelle fois insupportable. 

    J'ajouterais que l'excellence du dessin de Ralph Meyer, étincelant dans sa sobriété, ses ambiances et ses personnages se confirme d'albums en albums. Certes ce n'est peut être pas le coup de crayon le plus spectaculaire de nos auteurs préférés, mais tout y est. On est captivés du début à la fin par la filmographie de ses planches et leur fluidité. On est dans les meilleurs Blueberry, avec probablement un scénario de plus haute volée. Seul bémol pour ma part, parce qu'il faut bien rester aussi objectif que possible, je trouve que la couverture n'est pas ce qu'à fait Meyer de mieux sur cet album, les planches intérieures m'ont davantage séduit.

    Avec ce départ de nouveau cycle infernal, Undertaker confirme bien qu'il est l'une des séries majeures de ses 10 dernières années. Au panthéon de la BD franco-belge, tout simplement. Ne passez pas à côté car au delà de s'adresser et de flatter son public d'amateurs de Western, c'est avant tout une grande BD, à mettre dans toutes les mains. Signe parfois des grands auteurs, notre croque mort préféré n'a finalement eu qu'un petit rôle à jouer jusqu'ici, tout en étant un pivot central de toute l'affaire. Ici ce ne sont pas les coups de feu qui vont vous scotcher mais cette ambiance magnifiquement oppressante au fil des pages quand on approche la réalité des folies humaines.

     

     

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Eh eh eh, perso j'aurais pas dit classique, tant ça a un côté peu novateur le "classique"... La les scénars c'est quand même du velours je trouve avec des niveaux de lecture multiples voir dérangeants... Mais je te rejoins sur le fait que cette série s'achète sans avoir besoin de réfléchir pour le moment.

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    BOOHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

    La claque absolue ce tome 7 ! Surement la meilleur BD d'aventure de l'année !!! 

    Ce personnage de méchant est un des plus aboutit que j'ai pu voir depuis un moment. Je me suis revu devant le labyrinthe de Pan a hair Sergi Lopez dans tellement il jouait bien.

    la dernière image est juste magique et l'ambiance tellement angoissante qu'on a l'impression d'etre das la maison !

     

    Vite la suite !!!! Mais attention messieurs : avoir un niveau de dramaturgie tel sur un premier tome.... c'est prendre un risque de "pshit" sur la fin du diptyque. 

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    ah ah ah comment tu regarderas plus ton manchot de la même façon après...

     

    Ceci dit je dis attention, je trouve quand même ce tome un poil en dessous de l'Ogre, qui proposait sur le plan moral des questionnements autrement plus complexe... Mais c'est léger, et le diptyque de l'Ogre est pour moi l'une des bd de ces 10 dernières années en terme de lecture marquante...

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    Je viens de le finir et , effectivement c'est pas mal du tout .

    Révélation

    je pense que le beau-père est le père de l'enfant , ce serait pour ça qu'elle ne le veut pas .

    Le tome 2 risque fort (avec son titre) de porter sur la jeunesse de OZ et pourquoi elle agit de la sorte . Qui est son accompagnateur handicapé qui semble être homo aussi ?? des idées ??

     

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    il y a 28 minutes, Kevin Nivek a dit :

    Sinon en western on trouve aussi des pages sublimes comme ça :

     

    Dialogue , découpage , mise en scène , tout y est , la perfection 

    IMG_7640.jpeg

    Elle sort duquel cette planche ? Ca me parle…

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  • Dernières Critiques

    • Nyota et les surveillants des étoiles tome 1 - Supernova
      Note :
      Une jeune homme faisant ses études au sein d'une station spatiale peuplée d'innombrables créatures extra-terrestres , non vous n'êtes pas dans la saga Sillage , mais vous découvrez Nyota 😉 Certes il castagne moins que l'héroïne de Morvan et Buchet , mais il se sert plus de son cerveau ! Malgré son apparent échec à l'examen d'obtention du diplôme de surveillant des étoiles , il part quand même pour une mission , répondant à l'appel d'une planète en proie à des hausses de températures excessives ! Non il ne s'agit pas de la planète terre , mais de AL-X2 proche d'une étoile en souffrance . En effet ,cette dernière inonde la planète de radiations solaires , augmentant la chaleur et asséchant les points d'eau . Nyota va enquêter en s'appuyant sur sa formation en dépit de son statut le lui interdisant , car il n'est toujours pas officiellement diplômé . C'est donc un scénario complet , laissant quelques pistes pour les tomes suivants que nous délivre Pierre Joly . Son but d'incorporer des notions spatiales scientifiques avérées au sein d'une histoire de science-fiction , est atteint . Il ajoute même des annexes en fin d'album en complément pour rendre l'astronomie accessible aux jeunes lecteurs , mais aussi aux (un peu) plus vieux 😉 .

      Le dessin à l'aquarelle en couleurs directes de Lucile Thibaudier se montre avare en détails , mais cette simplicité lui donne un certain charme . Les différentes espèces extra-terrestres sont bien traitées et innovantes , le look non binaire de Nyota permet aux jeunes lecteurs des deux sexes de s'identifier à notre intrépide aventurier spatial . Un premier tome sympathique , qui en appelle d'autres , surtout avec ce final !
      • 0 réponse
    • Fileuses de soie
      Note :
      C'est une bien belle histoire que ce duo de scénaristes nous offre avec ces destins de femmes au début du siècle dernier ! Cela commence par une exposition des lieux , en l'occurrence la Drôme et sa chaleur étouffante estivale mais aussi ses paysages vallonnés aux couleurs de la Provence ; puis les murs d'une enceinte où règne le labeur et le silence . Une filature tenue par une riche famille locale et dirigée par l'église . Du travail mal rémunéré et des prières , sont le quotidien de femmes qui se sont égarées en chemin , des femmes au parcours de vie chaotique , que la société délaisse et qui finissent par trouver refuge en ces lieux . De prime abord , l'idée est séduisante , on leur donne un emploi , un toit , de la nourriture (prélevé sur leur maigre salaire) et une éducation religieuse les préparant à un retour à la vie sociale . Mais les conditions de travail , la dureté des soeurs et les châtiments qui vont avec , la discipline imposée , tout ceci rend leurs conditions de vie proches de l'esclavagisme . Il semble si juste de mettre en lumière ces travailleuses de l'ombre ! Les querelles familiales des propriétaires passent presque au second plan , tant on s'attache à Henriette , Rose et Suzanne . Les auteurs distillent les révélations au fil de l'histoire avec élégance et logique . Les secrets tombent et renforcent cette empathie qui ne nous quitte plus jusqu'à la dernière page ; je dirais même qu'une fois le livre refermé , ces fileuses de soie nous accompagnent encore .

      Ce duo de scénaristes chevronnés s'est entouré d'un jeune talent prometteur en la personne de Jean-Côme Garcette  . Amoureux de la nature et des grands espaces il réalise une ligne claire agréable et détaillée . Les personnages sont facilement reconnaissables et les paysages fidèlement retranscris . Une bonne première oeuvre qui mérite confirmation , cela tombe bien , il planche déjà sur une prochaine sortie chez le même éditeur .

      Un roman graphique nécessaire , un enrichissement de culture générale , une lecture qui ne vous laissera pas indifférents , que de points positifs ! Des annexes en fin d'album avec textes et photos d'archives vous en apprendront d'avantage sur ce métier et ses méthodes de fabrication .
      • 0 réponse

    • Sign tome 1
      Note :
      Sign est le dernier boy’s love de chez Kbl, c’est un webtoon coréen également disponible sur la plateforme Bontoon. Le titre se rapporte au handicap dont souffre le personnage de Goyo qui a perdu l’ouïe à la suite d’un accident et qui pratique la langue des signes.

      Sign parle d’une rencontre qui ne verse pas forcément dans le romantisme, elle tient plus à des pulsions sexuelles qu’à un coup de foudre ou à des sentiments développés. D’un côté, il y a Soo-hwa, un étudiant fauché, qui arrive à se faire embaucher dans un café. Mais dès qu’il entend la voix de son patron, il perd tout ses moyens au point qu’il ressente directement une forte excitation sexuelle. De l’autre, il y a le patron du café, Goyo, un homme devenu sourd, qui est prêt à aider son prochain. Il a un côté naïf et un sens pratique particulier : pour lui aider physiquement son employé embarrassé ne lui pose pas de problème et il fait ça sans arrière-pensée ! Les relations charnelles entre ces deux-là tiennent plus à un besoin physique qu’à autre chose et ils ne semblent pas en vouloir davantage.

      Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture, ce n’est pas forcément le livre que je conseillerais car je pense qu’il y en a d’autre de plus intéressants mais en même temps, il n’y a aucun élément rédhibitoire. La lecture est sympathique et distrayante, il y a des passages plus intéressants que d’autres, l’idée de départ est originale, le graphisme est un peu simple en revanche. Cela reste une lecture agréable pour se détendre mais il faudra attendre la suite pour s’en faire vraiment une opinion.

      Extrait
      • 0 réponse
    • My happy marriage tome 4
      Note :
      Ce 4eme tome est un tome de transition ; le conflit avec la famille Saimori (le père de Miyo) s’est terminé, le domaine familial a brûlé, son père a déménagé et sa sœur est partie travailler dans une autre famille. Miyo reprend ses cours avec la sœur de Kiyoka afin d’acquérir l’éducation et les connaissances dont elle a été privée. Seulement voilà qu’un nouveau personnage fait son apparition, Arata Tsuruki, un homme qui semble connaître Miyo et en savoir beaucoup sur les cauchemars dont elle souffre.

      L’histoire avance donc sur plusieurs plans. Il y a la relation entre Miyo et Kiyoka, leurs doutes et surtout l’évolution de leur comportement l’un vis-à-vis de l’autre afin de former un couple uni. Mais il y a aussi une partie fantastique avec l’existence de familles détentrices de pouvoirs particuliers utilisés au sein du gouvernement et forcément des luttes entre elles. Et puis il y a aussi une partie historique à l’heure où le Japon se trouvait entre deux cultures, la traditionnelle et l’occidentale.

      L’œuvre est fournie, elle se lit à différents niveaux et sait se renouveler. Le lecteur a de quoi faire et ne risque pas de s’y ennuyer. A suivre.
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    • Vies d'ensemble - au-delà des mots tome 1
      Note :
      Voici une tranche de vie qui nous sort un peu de l'ordinaire et qui est un peu déroutante au début, le temps de comprendre de quoi l'on parle. 

      Car voilà, le début de l'histoire commence par le déménagement de Takeda qui est aidé par Arita pour l'occasion. On pense d'abord à une histoire d'amitié jusqu'à ce que l'on voit qu'en réalité, ils emménagent ensemble. Alors bien sûr, on pense à un couple, et puis finalement ce n'est pas ça non plus. Et c'est tout l'intérêt de la narration, car le lecteur se retrouve dans la même situation que les personnages secondaires qui entourent Takeda et Arita, on ne peut s'empêcher d'essayer de comprendre ce qu'il y a entre ces deux-là !

      Et contrairement à ce que l'on pourrait envisager, leur relation est à la fois plus simple et beaucoup plus complexe. Le sous-titre trouvé par les éditions naBan "au-delà des mots" a tout son sens car il s'agit d'une relation inhabituelle (et complétement morale) que même les protagonistes ont du mal à définir. C'est à la fois très pragmatique et très psychologique : ils vivent ensemble parce qu'ils se sentent mieux à deux, parce que c'est peut-être le seul moyen de garder un lien car ils n'ont rien d'autre en commun. 

      Au travers de cette histoire qui peut paraître simple, l'auteur aborde beaucoup de thématiques : la société, la solitude, l'acceptation, la différence, la compréhension... C'est un bon premier tome qui nous prend au dépourvu, nous interpelle et nous intrigue. A suivre.

      Nota : pour information le titre original Kemutai Hanashi pourrait se traduire littéralement par une "une histoire fumeuse".
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