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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 20/01/2021 dans Enregistrements

  1. Pfff grosse claque et grosse sortie pour urban Comics. Amis amateurs de comics indépendant et de visuels puissant, arrêtez tout ! Jeff Lemire nous sort un album qui détonnant ! Porté par un Jock au sommet de ce qu'il peut faire. Si ses run sur Batman (sombre reflet, le Batman qui rit) était très bon, la gestion de "design" polaire est juste ouf ! Les points de vue des patineurs, la gestion de l'importance du son, du brouillard et des grands espaces blancs est impressionnante. Mais cela est possible car le scenario survivaliste de Jeff Lemire est tout bonnement excellent ! Des le début on à l'impression de se retrouver des années après le transperceneige. On a froid rien qu'à regarder nos survivants. On angoisse quand un crissement imprévu survient et on s'interroge autant qu'eux sur le pourquoi de leur situation. C'est prenant, c'est sublime, c'est un one shot... et c'est amplement suffisant.
    2 points
  2. Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute !
    2 points
  3. Bon ben, chapeau Le Lombard. Aux éditeurs : Prenez des notes. Sur une série comme Thorgal, arriver encore à nous intéresser voir à nous passionner avec une série dérivée de la série mère... c'est un petit exploit. Surtout sur un genre aussi courru que celui de la Fantasy en bd, et après déjà 3 séries dérivées. Sauf que voilà. Le lombard laisse un peu de libertés à des auteurs exceptionnels pour venir s'insérer dans la première chronologie de Thorgal. Point de personnages secondaires, juste nos héros habituels mais vu par d'autres auteurs invités. Sans dénaturer les héros, on les développe dans d'autres directions, sans renier leur héritage ils lui rendent hommage tout en nous passionnant. La tâche va être lourde pour Christophe Bec sur le prochain. Mais après un Adieu Aaricia magistral, ce Wendigo devient lui aussi l'un des meilleurs Thorgal et fait de cette série Thorgal Saga un indispensable. Les dessins de Corentin Rouge sont un régal pour les yeux, les couleurs et l'univers ici nord américain des aventures de Thorgal est sublime, et le scénario de Fred Duval, bon... je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher mais c'est très bien. Seul bémol, j'aurais aimé qu'on évite l'habituel : Thorgal doit sauver Aaricia, mais bon. Peut être pour le prochain ? M. Bec si vous nous lisez.... Si vous aimez la bd d'aventure ou de fantasy, ou si vous aimez Thorgal, ou en fait juste si vous aimez la bd, FONCEZ. C'est une réussite (de plus).
    2 points
  4. Et voilà , clap de fin pour cette aventure débutée en 2018 par Gaet's et Julien Monier 😞 . Je suis partagé entre la tristesse de la voir s'arrêter et la joie de visualiser enfin l'ensemble du scénario à tiroirs avec toutes les révélations scénaristiques . On imagine Gaet's devant un tableau noir avec les visages des protagonistes liés entre eux par un fil conducteur , tous interconnectés ! Avant d'aborder cet ultime tome, j'ai pris soin de relire les 5 précédents et bien m'en a pris . Tous les détails vus auparavant , comme : Qui est sous cette capuche ? Qui voit-on au fond de la rue ? A qui est cette main ? etc .... Tout ceci prend forme et se révèle au fil des tomes pour notre plus grand plaisir . Et qui de mieux pour conclure notre saga avec chaque titre lié à un personnage , que Eugène ? Ce grand gaillard gorgé de défauts (raciste , maltraitant les plus faibles , violent , alcoolique etc ...) n'en reste pas moins attachant avec ses colères et autres prises de décisions grotesques . Un vrai personnage des frères Cohen . D'ailleurs si vous prêtez bien attention , de nombreuses références à la culture pop jalonnent cette histoire , notamment une sur ce grand film , The big Lebowski .Les dialogues , toujours incisifs et fleuris se complaisent dans l'humour noir . Je ne peux rien vous divulguer , mais sachez que l'on est dans la même ligne que les opus précédents avec une intensité dramatique s'intensifiant ainsi que de nombreuses révélations . Chaque destin a trouvé son chemin et tout a une fin , comme cette saga en 6 tomes hautement recommandable .Un grand coup de coeur pour cet ultime tome et pour l'ensemble de la saga ! Messieurs , votre association de bienfaiteurs est attendue au tournant pour de nouvelles aventures ! Vous pouvez prolonger le plaisir avec un jeu de société sorti à cette occasion et reprenant le principe de cette histoire pas comme les autres . PS : Je me dois de les contredire sur un fait : Oasis est un des plus grands groupes de rock au monde 😉
    2 points
  5. Deux purs produits de l'école Emile-Cohl à Lyon , ces jeunes auteurs amènent un sacré vent de fraîcheur dans le monde du neuvième art . Les éditions Sarbacane ne s'y sont pas trompés en leur laissant carte blanche . Un cocktail détonnant dans le pur esprit "tarantinesque" compose ce formidable Speedball aux 238 pages . Définitions de speedball : _ mélange de cocaïne et héroïne (John Belushi en est mort par exemple) _ technique de lancer de balle au base-ball Très cinéphiles , les deux auteurs proposent le pitch suivant : dans les années 70 , un raté , ancienne star de base-ball , se retrouve à faire des films pornos pour joindre les deux bouts . En plus de son soucis d'érection , il tombe dans sa loge sur un semblant de spectre lui proposant un marché étonnant : 4 assassinats pour qu'il retrouve sa vie d'avant et notamment sa famille qui a disparu dans les méandres de son passé . Entourés de deux acteurs X ayant perdu leur intelligence dans les salles de bodybuilding , il va sillonner l'Amérique pour tuer tant bien que mal ces 4 personnes .Mais un flic limier se lance à sa poursuite ! Dialogues fleuris , gueules de l'emploi , violence teintée d'humour , un soupçon de magie et un dessin sublimant les ingrédients : une recette réussie avec les honneurs du jury . Etienne Gerin signe des planches remarquables , dans un style proche de Brüno . Les jeux de lumières sont superbes et ils utilisent les couleurs selon le thème imposé par le récit . On passe du chair au rouge sang , puis un bleu crépusculaire , c'est très bien réalisé . Dans cette course à 100 à l'heure , le lecteur est happé . On passe de situations ubuesques à un déchainement de violence , toutes les émotions y passent . Un véritable premier coup de coeur , ce Speedball , dont l'édition est magnifique avec un papier épais et une couverture très parlante . Foncez et attrapez la balle en plein vol 😉
    2 points
  6. Alors la, c'est fort. Réussir à faire un one shot intéressant, intelligent et rigollot sur... les problèmes anal de Louis XIV. Oui oui rien que ca. Ce qui est fou, c'est que cette histoire est documentée historiquement parlant et en est même choquante sur les "débuts" de la chirurgie. Bien rythmé avec un personnage principal plein de répartie et un roi qui ne se laisse pas mener en bateau, ce one shot fut une vraie bonne lecture et un vrai moment de détente. Les premières pages sont à découvrir ici :
    2 points
  7. Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique.
    2 points
  8. Alma est un bon et beau manga post-apocalyptique. Il commence avec Ray, un garçon perdu au milieu des ruines d’une ville moderne. Les décors sont magnifiques, les bâtiments effondrés, les voitures à l’abandon, les vitres cassées… tout nous permet de nous plonger dans l’ambiance de fin du monde. L’auteur a pris soin des détails et propose des points de vue sous plusieurs angles qui donnent un vrai relief au dessin. Ray recherche chaque jour d’autres humains, tout en cartographiant la zone. Tout comme lui, on apprend au fur et à mesure le contexte, on découvre que ce monde était technologiquement très avancé (son animal de compagnie est en partie mécanisé), on sent qu’il y a eu un conflit avec les robots, un peu comme dans le film A.I. (il y a d’ailleurs certains points communs) Le personnage de Ray, tout en rondeur, symbolise l’espoir, un regard nouveau sur la situation, son innocence permet à l’auteur d’apporter de la douceur, une certaine forme de poésie et surtout d’entamer une réflexion sur l’humanité. Ce 1er tome n’est que le début du voyage, on sent qu’il y a des secrets à découvrir et on a envie d’y aller. Un très bon début pour un récit fini en 4 tomes.
    2 points
  9. Vous avez aimé Horcaio d'Alba ? Foncez sur ce Lord Gravestone Vous ne connaissez pas Horacio d'Alba ? Bonne nouvelle, vous avez donc 4 excellents tomes à acheter et lire devant vous : les 3 Horacio d'alba et ce tome de Lord Gravestone. Bon je caricature un peu mais chez 1001bd, il est peu dire qu'on est nombreux à avoir beaucoup beaucoup apprécié la masterclass délivrée par Jérôme Le Gris et Nicolas Sinner sur Horacio d'Alba. Alors les voir se remettre ensemble pour nous livre un nouveau triptyque cela ne pouvait que nous exciter. Personnellement ce que je trouve le moins réussi sur ce Lord Gravestone c'est la couverture et pourtant vous serez nombreux à l'aimer je n'en doute pas. Cela en dit long sur la qualité de l'ouvrage. Tout y est réussi : de la densité de la narration, qui transforme un tome d'introduction en aventure partant tambour battant en passant par les personnages, les enjeux, l'intensité dramatique déjà présente et surtout le dessin tout en finesse, en expressivité et en vivacité de Nicolas Sinner c'est une nouvelle fois un coup de maître. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que sur Horacio d'Alba, et le format de la série prévu en 3 tomes n'y est probablement pas pour rien. Messieurs prenez votre temps, on vous fait confiance, on sera là pour les deux prochains tomes. Pour l'anecdote, Enrico Marini avait un peu râlé sur Facebook en découvrant l'allure du personnage principal et en mettant en avant la ressemblance avec son Scorpion. Je l'invite à ouvrir cette BD pour y découvrir toutes les subtiles différences qui transforment un personnage légèrement ressemblant au départ en un individu tout à fait distinct et dont le personnage n'a finalement rien à envier à son inspiration.
    2 points
  10. Je ne suis jamais vraiment objectif avec les histoires de gentils fous, de rêveurs, de mythomanes, de fainéants et autres crapules. Alors comprenez bien que cette adaptation de Peer Gynt ne pouvait pas ne pas me plaire. Ne connaissant pas la pièce de théatre, quoi de mieux que la mise en images extraordinaire d'Antoine Carrion pour la découvrir ? Peer Gynt est un fou, un vaurien, mais du genre attachant, et qui va nous embarquer dans ses aventures. Chacun y lira en creux le sens caché qu'il voudra bien y découvrir car Peer Gynt parle d'abord de nous, de nos lâchetés, de nos bassesses et de nos rêves et frustrations. La narration est globalement bien maitrisée, ce qui n'est jamais simple quand on choisit d'adapter une pièce de théatre. Certaines ellipses ou transitions mériteront toutefois une attention particulière du lecteur pour ne pas en rater l'essence. L'édition elle même est sublime avec cette double page brumeuse merveilleuse qui n'a pas été sans me rappeler le Siegfried d'Alex Alice. Oui quand elle est à ce niveau la BD est bien un Art à n'en point douter. Merci aux éditions Soleil de nous proposer avec leur collection Métamorphose des œuvres littéraires plus complexes mais permettant de découvrir la littérature sous un autre angle. A noter qu'il s'agit d'une adaptation complète prévue en 2 tomes. Ce tome-ci reprend les actes I, II, et III.
    2 points
  11. C'est fou la mémoire quand même. Elle filtre tant qu'elle peut mais ne perds pas grand-chose. Pas les souvenirs de Goldorak par exemple. En effet je suis la dizaine juste après Goldorak. Moi mon truc c'était les chevaliers du zodiaque. Goldorak, sortie en 78 en France soit 4 ans avant ma naissance, c'était pour les grands. Je pensais donc lire cet album plus pour la myriade d'auteur plus connus les uns que les autres plus qu'autre chose. Et bim bam boum comme dirait ma fille : dès le début de la lecture de cette suite à Goldorak, il y a pleins d'images qui sont revenus de partout et dans tous les sens. Des images qui doivent venir de quand j'étais tout petit et que mon grand frère regardait Goldorak. Le ranch, les sorties de Goldorak, Arctarus, les Golgoths, les habitants de Vega.... fiou ça m'a rappelé pourquoi on surnommait mon petit frère Golgloth 13... Bref une belle nostalgie soulevée par une sublime BD. Car si les souvenirs remontés furent beaux ça a été possible grâce à une sublime BD. Graphiquement déjà C'est le top de ce qu'on peut voir à l'heure actuelle. Niveau histoire c'est encore mieux car c'est plus adulte que le dessin animé de l'époque avec un traitement complexe des personnages beaucoup moins manichéens qu'avant. Et cela sans parler de la fin qui est... je vous laisserais découvrir si ce n'est déjà fait. On sent bien que nos auteurs sont des fans et qu'ils ont écrit une histoire pour eux. Une "fin" à Goldorak comme ils auraient aimé la voir. Mais ils ne se sont pas contentés de cela. Ils nous ont livré avant tout un vrai bon scenario de BDs qui devrait ravir toute personne ne connaissant pas Goldorak. Un sublime album, une belle histoire et un hommage comme on en voit rarement d'une génération d'européen envers un des maitres de l'animation des années 80. Bref un des musts de l'année !
    2 points
  12. Réédition d'un ovni sorti en 1998 au Japon , ce manga n'est pas à mettre en toutes mains . Ne vous fiez pas à la couleur rose inondant la couverture du tome 1 , car le rose est surtout la couleur du calibre de Bambi , et elle va s'en servir sans ménagement aucun ! Obsédé par le cinéma , , Atsushi Kaneko a probablement puisé ses influences chez Tarantino et Kubrick pour son film Orange mécanique . Du kidnapping banal par Bambi d'un enfant ayant la fâcheuse tendance à manger tout ce qu'il trouve , on va se retrouver confronté à une armée de tueurs et autres chasseurs de prime à leur poursuite . Fusillades , armes de poing , explosions , ça défouraille en un florilège d'injures et giclures de sang . Aucun temps mort , les chapitres s'enchaînent aussi vite que le nombre de victimes grandissant de Bambi . Qui sont les commanditaires , quelle importance a cet enfant , et surtout LA grande question : qui est Bambi et pourquoi est-elle si détachée du genre humain ?? J'imagine que l'auteur va abattre ses cartes au fil (du rasoir) des 6 tomes (comptez 7 avec un tome 0) . Derrière un graphisme qui peut paraître de prime abord "léger" , ne fourmillant pas de détails ; on devine quand même un sacré talent dans sa capacité à donner des expressions aux visages . Cela ressemblerait presque aux comics pulps de Corben , voire , toute proportion gardée à Charles Burns . A découvrir , mais un conseil , évitez de croiser Bambi 😉
    2 points
  13. Ne nous cachons pas, ce Elle avait été une véritable claque pour nous l'année dernière. Autant vous dire que ce tome 2 était attendu, et chose rarissime chez moi, mon épouse l'a pris et dévoré avant que j'ai pu y mettre la main dessus. La pagination de ce tome 2 est identique à celle du premier tome, à savoir un petit format de 90 pages. Côté dessin, je tire un très grand coup de chapeau à Aveline Stokart qui nous livre un truc hallucinant. C'est bluffant. Les pages s'animent toutes seules. On en vient donc à ma petite déception perso : j'ai trouvé ce tome un peu "plat" ou plutôt convenu... Peut être est-ce nos attentes qui étaient trop élevées après ce premier tome magistrale, mais que ce soit dans le déroulement ou dans les "révélations" de fin, j'ai trouvé l'ensemble finalement un peu convenu. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : cela reste très bien. Mais l'expérience du premier tome n'est pas tout à faire renouvelée pour moi. Ceci étant dit on reste sur de la bd jeunesse de très très haut niveau que je ne peux toujours que vous recommander.
    2 points
  14. Eh eh eh, qu'est-ce que ça fait plaisir d'être surpris par une BD. Parce qu'en dehors de la jolie couverture, il faut reconnaitre que je n'attendais comme d'habitude rien d'une bd orientée "enfants". Oui je suis parfois un vieux con. Et là, et bien, pages après pages, je me fais happer, j'essaye de comprendre, je m'attache, bref, je suis immergé dans cette aventure. Je referme la bd. Et je reregarde plus attentivement le nom des auteurs. On a donc Tristan Roulot, scénariste de beaucoup de belles découvertes bd récentes à commencer par Le Convoyeur mais aussi, Psykoparis, ou les Chroniques Diplomatiques. Et à ses côtés on retrouve Mateo Guerrero, dessinateur récent entre autre de la série Jacob Kayne que j'ai tant apprécié. Bon effectivement quand des auteurs confirmés en bande dessinée adultes se lancent dans la bd jeunesse, à priori c'est pas pour nous sortir Un petit Spirou. Paris réussi donc avec cette forêt du temps qui mêle habilement enfants, adolescents, magie, adultes, mystères et aventure pour nous offrir un tome des plus réjouissant, que les parents liront aussi avidement que leurs enfants à chaque nouveau tome, j'en fais le paris. Ce n'est peut être pas le nouvel Harry Potter, mais c'est fichtrement bien foutu quand même.
    2 points
  15. Fiou qu'est-ce que j'aime cet univers de Sean Murphy. J'ai commencé, comme beaucoup, le White Knight pour les dessins de Sean Murphy avant tout. Mais, comme beaucoup aussi, je me suis pris au jeu de sa réécriture de l'univers de Batman. Un univers beaucoup plus dur et torturé, avec des personnages tout sauf manichéens. J'y suis donc allé les yeux fermés avant de voir que Sean Murphy n'était plus au dessin ! Horreur !!! OU pas. Car s'il a laissé la barre, il l’a laissé à un dessinateur qui lui ressemble beaucoup : Matteo Scalera que l'on a vu au travail dans Black Science. Matteo Scalera à un style très proche de celui de Murphy, avec des visages et des formes très anguleuses. On oublie donc rapidement ce changement des dessinateurs tellement Scalera fait bien le job. Niveau scénario cette suite est vraiment excellente non pas parce qu'elle se concentre sur Harley Quinn. Non elle est excellente parce que Batman et la Joker n'interviennent pas. C'est un tome qui met en avant les seconds rôles de l'univers et qui continue d'introduire les modifications de ces seconds rôles et donc continue de nous livrer un univers White Knight de plus en plus complet et autonome. Un univers dense, avec une Harley beaucoup moins délurée et dont le rôle de maman à un impact sur tous ceux qui l'entourent. Moi des albums comme cela j'en demande tous les ans !
    2 points
  16. Bon alors on va resumer la critique en quelques mots : Je vais de ce pas reserver la verion Urban Limited des 3 Jokers. Voila. C'est bon non, ca suffit ? Bon ok je developpe un peu. Graphiquement parlant deja, Jason Fabok nous livre un album magnifique. Super bien travaillé, avec une Batgirl et un Red Hood dont les visages parlent suffisamment pour que leurs douleurs et leurs souvenirs soit retranscris immédiatement. Car c'est ca qui est au coeur de cette superbe histoire de Geoff Johns : La douleur des retrouvailles entre Batgirl, Jason Todd et leurs jokers "respectifs". Geoff Johns nous livre trois héros dont la vie a été changée par "le" joker et met en parrallele trois Jokers representant les trois facettes des Jokers de l'histoire de batman : Un joker cruel et sérieux, un joker comique et un joker sadique. Trois jokers qui ramènent nos héros aux périodes les plus sombres de leurs histoires respectives. Trois "face à face" superbement orchestrés pour un one shot qui réussit à être innovant tout en étant un pure produit de l'univers Batman. Chapeau bas Monsieur Johns !
    2 points
  17. Alors que la série était terminée depuis plusieurs années, Jeff Lemire décide d'apporter une suite à son chef d'œuvre quand il est sur le tournage de l'adaptation en série Tv de Sweet Tooth, comme il l'annonce dans une interview en préface de l'album. Le pari est énorme comme la série avait eu la fin qu'il avait souhaité depuis le début. Ce retour sur la série va se dérouler 300 ans après les événements du tome 3. Tout le génie scénaristique de Lemire se met en place pour construire une histoire prenante en six chapitres. Elle reste indépendante de la série mère mais reprend beaucoup d'informations et d'anecdote qui feront plaisir aux lecteurs. Après 300 années, les hybrides vivent en majorité sur la planète alors que des groupes d'humains survivent sous terre. Jeff Lemire réalise les dessins dans la continuité de la série avec son style particulier mais efficace pour dépeindre un monde post-apocalyptique. Il travaille de nouveau avec José Villarubia qui réalisait déjà les couleurs sur les tomes précédents. On sent bien que les deux auteurs étaient heureux de retravailler sur Sweet Tooth mais comme les lecteurs qui seront heureux de retrouver cet univers souvent sombre.
    2 points
  18. J’ai acheté ce livre un peu par hasard, attirée par la couverture de cet enfant seul, qui tient sa tête détachée de son corps, et qui, associée au titre évoquait un drame. Je l’ai lu sans avoir vu le résumé, comme souvent, pour ne pas être influencée. C’était une lecture étrange qui m’a vite prise aux tripes, un malaise grandissant et en même temps de l’admiration pour les auteures pour avoir su amener ce sujet sans être trop provocatrices ou trop crues. Car ici, ce ne sont pas les paroles qui comptent mais les images, fortes, métaphoriques par moment qui laisse entrevoir les tourments qui dévorent les personnages. Car il n’est pas facile d’aborder un tel sujet : les violences sexuelles sur les enfants, et cette façon de faire est très habile. Sans s’appesantir sur l’acte en lui-même, ce sont les conséquences qui sont mises en avant, l’impact que cela provoque : il y a celui qui rapetisse comme s’il voulait disparaitre, celui qui devient violent... Mais dans cette ville où les cris des enfants sont volés, où tout le monde se tait, les bourreaux ont parfois aussi été victimes. C’est un livre qui alerte, qui dénonce, qui dit qu’il faut que ça s’arrête mais qu’il faut aussi aider les victimes et les accompagner, à la fois pour qu’elles vivent mais aussi pour qu’elles ne reproduisent pas le même schéma. Et quand, à la fin, on se prend en pleine face les chiffres de la réalité, on reste choqué, incrédule sur ces données et on n’a qu’une envie, faire circuler cette information pour que cela cesse.
    2 points
  19. Birdy melody est une bande dessinée pour les jeunes, il n’est pas nécessaire de savoir lire car il n’y a pas de textes mais ce n’est pas pour ça que c’est une histoire qui n’a rien à dire ou juste un conte avant d’aller se coucher. C’est d’abord une histoire d’amour toute mignonne entre deux oiseaux, pleine de poésie et de musique ; puis c’est la séparation, la violence, l’intolérance, c’est la lutte pour la liberté et pour le droit de jouer de la musique. Les traits des gentils, la tenue des méchants ne sont pas sans rappeler l’intolérance sudiste américaine. Birdy melody est un hymne à la liberté sous toutes ses formes ! Le dessin tout en finesse dans les tons pastels est à l’opposé de ‘histoire, le drame quand l’oiseau tombe dans l’eau avec son découpage graphique est de toute beauté. Les mots auraient été inutiles car le dessin se suffit à lui-même. Un très beau livre !
    2 points
  20. Cet album volumineux regroupe les deux albums de la série Vei avec plus de 340 planches sur les vikings et leurs croyances. La mythologie nordique est souvent source d'inspiration pour les scénaristes dans les comics ou bandes dessinées. Avec Vei, les auteurs nous livrent une version différente de d'habitude avec les humains qui sont peut présents ou alors considérés comme du bétail par leur divinité. On suit le parcourt de Vei qui vit à Jötunheim avec le peuple des géants. Elle s'entraine depuis sa naissance pour combattre dans l’arène. En effet, les Jötnar ont fait une trêve avec les dieux d’Asgard pour éviter toutes les guerres entre les divinités. Pour conserver cette paix, les Jötnar doivent préparer treize héros pour combattre contre treize champions d'Odin. L'histoire est prenante et dynamique mais ne se passe pas essentiellement autour des combats. La partie graphique est de grande qualité pour mettre en image toute cette mythologie et les affrontements. On pourra regretter de ne pas avoir plus de bonus pour profiter des illustrations de l’auteur en fin d’album. Les éditions Ankama nous gâtent avec cet intégral de Vei et une édition soignée avec le dos toilé. Les amateurs d’aventure et de récits nordique avec Odin et les géants seront comblés par cet album.
    2 points
  21. Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant !
    1 point
  22. Deuxième sortie de Bermejo après la pseudo-histoire/artbook Cher Detective. Ici, c'est une première œuvre "autonome" de Bermejo. Une œuvre qui sort des super-héros classiques. Une oeuvre qui nous montre une histoire de voyages temporels intelligente. Une histoire qui se découvre petit à petit, ce malgré un rythme effréné d'un livre qui tient autant du film d'action que de la bande dessinée. Le choix du format BD donne énormément d'air au dessin si spécifique de Bermejo. Bermejo s'amuse aussi à changer de style en fonction des passages dans les différentes temporalités, ce qui rend la lecture étonnante. Attention tout de même, si l'album affiche 64 pages, l'histoire d'en fait que 48, le reste étant des ajouts certes intéressants mais pas indispensable.
    1 point
  23. Un nouveau one shot dans l'univers de Solo vient d'arriver seulement un mois après le dernier tome du deuxième cycle de la série principale. Oscar Martin gère uniquement le scénario de ce spin-off autour d'un frère et d'une sœur rat vivant dans ce monde dévasté et apocalyptique de Solo. L'auteur aime dissimuler quelques informations sur les autres spin-offs, comme pour exemple un chat de passage qui cartographie le monde. Lyra est un personnage important dans la série puisqu’elle apparait dès le deuxième tome de la série principale et devient la compagne de Solo. Avec ce tome Quand je ne savais pas que tu existais, d’ailleurs le titre en dit long on remonte dans le temps, Lyra et son frère doivent prendre la route pour trouver de la nourriture tout en affrontant les dangers et venir en aide même aux humains. La partie graphique est confiée à Leonel Castellani, l'auteur est vite à l'aise et offre des planches magnifiques. Cet album nous emmène dans les terres enneigées où vivent d'étranges parasites qui prennent le contrôle des hôtes pour les dévorer de l'intérieur. L'univers de Solo n'en finit pas de s'étendre pour notre plus grand plaisir avec des dessinateurs apportant leurs visions et styles différents. Les ramifications ou clin d’œil étoffent l’ensemble de la série principale avec les les spin-offs.
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  24. C'est une équipe rodée qui nous en met plein la vue avec ce roman graphique à l'élégance certaine ! Desberg et Vrancken , les auteurs de la saga IRS , ont mis les petits plats dans les grands pour nous servir un one-shot de très haut niveau . Prenez Le scorpion , Indiana Jones et un soupçon du Triangle secret et vous aurez une petite idée de ce qui vous attend . Comme un bon Bandol , Bernard Vrancken voit son trait se bonifier avec l'âge , c'est assez stupéfiant . Il délivre des planches raffinées aux couleurs chaudes comme le désert d'Egypte . Mais il peut s'adapter aux circonstances scénaristiques en s'essayant au style Franck Miller noir et blanc avec ses ombrages inversés dans des passages "flashbacks" de l'histoire ; tout simplement délicieux ! En grand passionné d'histoire , Stephen Desberg met en place un scénario remontant à l'idée même de la création d'un Etat d'Israël . Une terre pour le peuple juif et ses symboles , comme la menorah originelle . Se déroulant pendant la seconde guerre mondiale , l'enquête d'Alexandre va le mener aux confins de notre ère , en période Empire romain post Jésus Christ . Deux membres du peuple juif ont des divergences sur leur acceptation de la domination romaine . A travers leurs symboles sacrés dont une menorah en or massif , ils vont se déchirer et l'histoire se perd dans les méandres du temps . Pour être de nouveau sujet à une course entre les nazis , Alexandre missionné par le Vatican , et les russes ! De l'espionnage , du suspens , une femme fatale , de la vengeance ,des morts , bref , tous les ingrédients d'un formidable polar historique au bon goût d'aventure et de mystères .
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  25. Conclusion attendue de l'immense Spirou vu par Emile Bravo. Alors attention les grincheux, on est loin de la pagination des précédents. La conclusion est ici rapide. Et logique. Tout s'est mis en place, et la seconde guerre mondiale étant un genre bien rodé, surtout la partie occupation/libération on ne sera guère surpris de cette fin. Il n'en reste pas moins que philosophiquement c'est toujours aussi riche, les choix des personnages sont humains avant tout et même le personnage de Fantasio, contrepoint permanent de la "sagesse" de Spirou gagne en épaisseur. Graphiquement c'est toujours aussi réussi. Si globalement on peut se demander pourquoi la parution ne s'est pas faite sur 3 tomes vu la pagination et le contenu de cette conclusion, je ne peux que vous conseiller de lire ces 4 tomes de Spirou tant ils sont désormais devenus des classiques de la bd franco belge.
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  26. Deuxième et dernier tome du deuxième cycle de Shi... enfin, ça c'est vraiment histoire de découper ce cycle en 2. Car si ce tome est encore excellent et graphiquement sublime, c'est tout sauf une vraie fin de cycle. En l'état des choses, on ne peut pas s'arrêter la ! L'histoire monte d'un cran avec la reine qui prend un réel rôle dans notre histoire et qui cherche un positionnement entre celui de mère et celui de reine. Les femmes sont vraiment au centre de l'histoire plus que jamais avec cette prise d'intérêt de la reine, mais aussi avec une part plus importante donnée aux actions des femmes dans les années 80, deuxième temporalité un peu laissée de côté dans les épisodes précédents. Un très bon tome qui nous annonce un dernier cycle haut en couleur.
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  27. Qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions, et moi je m'étais engagé a réparer cette immense injustice. Oui nous n'avions pas fait de chronique de l'immense tome 2 de Talion sorti à l'automne 2022. Nous en avions parlé ça oui. Mais pas officiellement. Alors je me suis engagé à rattraper cela car Talion reste l'une de séries majeure de ces dernières années pour moi. Le tome 2 gagne un peu en simplicité et sobriété et nous fait avancer à très grandes enjambées vers le dénouement à venir de cette trilogie difficile à catégoriser tant on est proche de l'anticipation, et de la science fiction avec pourtant de beaux éléments de fantastique. Quoiqu'il en soit Talion c'est toujours aussi créatif et original, les thèmes abordés sont ö combien d'actualité et on en prend plein les mirettes. Ce tome 2 vient pour moi confirmer l'immense espoir contenu dans le tome 1 et si le tome 3 est tout aussi maitrisé, on aura là alors une nouvelle preuve qu'on peut livrer de grandes histoires ambitieuses dans des univers inconnus en seulement 3 tomes. La construction des planches est toujours aussi savoureuse. Bref, foncez lire Talion.
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  28. Une critique de @TheOtaku : Ne vous faites pas avoir par le titre, ce manga ne parle pas de 4 frères amoureux d'une fille, mais d'une fille qui atterrit, un jour comme ça, en tant que grande sœur dans une famille de 4 garçons ! Ce manga est une romance plutôt mignonne… une romance ? pas sûr ! plutôt la construction d'une famille. En tout cas, ce tome 1 parle d'une jeune fille qui se retrouve à vivre avec 4 gars après le remariage de sa mère, des difficultés qu'elle rencontre à se faire accepter comme grande sœur, surtout auprès de l'ainé. On a le point de vue de cette jeune fille qui ne savait pas avoir des frères, qui pensait être enfin libre (car elle s'occupait de tout avant), avoir enfin une vraie famille, un père, qui rentre dans un nouveau lycée et en plus qui pense que l'ainé de ses petits frères ne l'aime pas... en conclusion, c'est compliqué pour elle. Moi, mais aussi toutes les personnes qui ont lu ce tome 1 doivent ce demander comment elle arrivera à finir avec son frère ... car c'est quand même une romance et qu'on nous dit qu'il a peut-être des sentiments pour elle. Mais le souci est que ça pourrait être considéré comme de l'inceste, la seule façon serait que le père des garçons n'adopte pas Ito ... dans ce cas là (corrigez-moi si je me trompe), selon mes recherches, la loi ne dirait rien. En tout cas le coté bien compliqué de ce premier tome se trouve là pour moi ... j'ai hâte de découvrir comment notre auteur va faire ! PS : s'il faut, il va rien se passer entre eux mais on ne peut pas savoir sans avoir lu
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  29. Critique par @TheOtaku : 😭😭♥️ ... il est bien possible que ces émoticônes représente les sentiments que j'ai éprouvés en lisant ce manga. Je pourrais dire c'est One shot, un yaoi, une histoire d'amour, d'amitié ou même que c'est trop bien ! Mais on ne peut pas définir un manga avec si peu de mots (mon père me dirait que moi je serais capable de définir un manga en 10 milles mots). Pourquoi ne peut-on pas définir un manga avec si peu de mots ? Car il faut justifier... comme en maths, en physique, en svt, en français, en histoire... comme partout et tout le temps. Alors je vais me justifier ! Ce manga montre l'évolution au cours du temps d'un couple stable mais ... à qui il manque vraiment une évolution. Et qui à chaque petite évolution est ébranlé, car le changement n'est pas une habitude ici. Tout du long de ce manga, on peut ressentir différents sentiments : de la tristesse, de la tristesse, de la tristesse puis de l'amour, de la tristesse et pour finir de la joie et de l'amour. ... Personnellement je n'aime pas être triste et pourtant quand je lisais ce manga, j'étais bien ... toujours triste, mais bien, je voulais arriver à la fin ! J'aime beaucoup l'histoire, le changement de rythme... l'évolution des sentiments et la fin bien sûr ... Si vous aimez les BL (boys love) et être perturbé, car tel est le pot adéquat ici, alors foncez !
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  30. Hope la on commence ces critiques sur les nouveautés de Jeff Lemire et Sorrento par le passage et je vous conseille de lire les deux tomes dans ce sens-là. En effet, moi j'ai fait... l'inverse et j'ai trouvé celui-ci moins intense. De l'aveu des deux auteurs, ils avaient envie, avec Giddeon Falls, de travailler le côté horrifique du comics. Mais des romans horrifiques qui ne passent pas forcément par des scènes gores. Non, on parle surtout d'une ambiance glauque et effrayante. Des scenarios dérangeants et volontairement sans explication claire, laissant aux lecteurs ses doutes et ses propres peurs. C'est d'autant plus claires dans le Passage ou notre histoire laisse énormément de place à notre interprétation. Si le début est assez clair, plus on avance, plus on sent le malaise grandir, mais sans savoir pourquoi. Porté par un dessin sublime de Sorrentino, Jeff Lemire est, encore une fois, bluffant de réalisme et d'intelligence. L'atmosphère, déjà lourde au début, monte en puissance pour nous prendre à la gorge. Une lecture intense pour une série horrifique qui plaira aux amateurs comme aux néophytes
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  31. Attention ceci n'est ni une one shot, ni une enquête complète au sein d'une série sur Sherlock Holmes mais bien le premier tome d'une nouvelle enquête de Sherlock Holmes apocryphe imaginée par Jean-Pierre Pécau. Il est important de le dire, car je le sais parmi vous se cachent des puristes en Sherlock Holmes. Cette nouvelle aventure démarre en 1894 et s'intercale donc parmi les autres enquêtes de Sherlock écrites par Sir Arthur Conan Doyle. Les dessins de Michel Suro collent bien à cette ambiance de polar sérieux, même si parfois l'on regrettera le manque de détails sur certaines cases ou visages. L'ambiance de la fin du 19ème siècle est palpable et réussie. L'intrigue est bien ficelée pour le moment et nous entraîne dans plusieurs endroits et ambiances différentes, et la personnalité complexe de Sherlock Holmes est toujours aussi prégnante. Ce premier tome est agréable à lire et ravira les amateurs de polar et ceux de Sherlock !
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  32. Ca y est. Kaiju 8 rentre dans le rang et se met sur les bases de ce qui rend le manga insupportable pour beaucoup : une pompe à fric. Après 6 tomes à 200 à l'heure, accrochant de lecteur par un rythme effréné, le tome 7 ralentissait déjà beaucoup, cherchant un second souffle à une histoire partie trop vite. Ce tome 8 est ce qui, pour moi, caractérise le plus le problème de l'industrie du manga actuelle : Une bonne idée puis derrière, un studio prêt à faire du volume et à faire de l'agent. Pour bien se rendre compte de cela, il faut savoir que ce Kaiju 8 a été lu en 12 minutes, et ce, par chacun des trois membres de ma famille qui suit la série. 12 minutes. Pour 7 euro... et pour qu'il ne se passe absolument rien. Mais voilà. Maintenant, on espère que cela revienne comme au début donc on achètera encore les suivants... jusqu'à un certain point cependant. Messieurs les japonais, il faudrait voir à mettre plus d'agent dans le scenario que dans la communication démentielle qui va avec cette série… Franchement quand je vois la qualité de scenario des parutions manga plus anciennes, ça me désole…
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  33. La collection signé chez le Lombard est décidément une collection que nous apprécions beaucoup car elle est souvent synonyme de one-shot de qualité avec des auteurs remarquables. C'est à nouveau le cas avec ce Latah qui ne portera pas atteinte à l'estime que nous portons à cette collection. S'il n'atteint pas je trouve le niveau des meilleurs one-shot Signé, ce Latah nous présente assez finement l'enfer du vietnam, la partie fantastique ne venant que rehausser l'horreur globale ambiante. Le dessin de Thomas Legrain que l'on a découvert notamment sur Sisco se prête assez bien à cette ambiance martiale sérieuse. L'auteur gère ici scénario et dessin et les couleurs sont réalisées par Mikl pour un résultat particulièrement chouette pour restituer cette ambiance de jungle étouffante. Les personnages sont rapidement brossés mais crédibles et cohérents. Latah se dévore, et donne également un peu à penser et en ce sens c'est une réussite. La partie fantatsique est elle aussi bien gérée puisque vous ne refermerez pas ce tome avec une tonne de questions non résolues, et sa présence permet à l'histoire de prendre son ampleur, sans pour autant la dénaturer, évoquant parfois Apocalypse Now. Attention cependant la violence et le gore sont très présent dans cette bd, à ne pas mettre donc entre toutes les mains. Bravo.
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  34. Nouveau recueil d’histoires de Junji ITO autour d’une thématique de l’amour et la mort. La première L’amour et la mort avait déjà été publiée sous le tire le mort amoureux, Mangetsu a voulu se rapprocher de la traduction littérale du titre original « la maladie d’amour du mort ». Ce titre est suivi de 2 chapitres sur la fratrie Hikizuri, une sorte de famille Adams où tous les membres sont plus bizarres les uns que les autres. Il y a ensuite 3 autres histoires dont le rapport avec le thème est moins évident. Revenons sur l’amour et la mort, l’histoire principale et la plus intéressante du recueil. Ryûsuke est un adolescent qui revient vivre avec sa famille dans la ville de son enfance, une ville où un brouillard épais recouvre régulièrement les rues. Une ville où les habitants s’adonnent à une étrange forme de divination : les jours de brouillard, ils attendent à un carrefour et demande son avis à la première personne qu’ils croisent pensant que la réponse qu’ils recevront fera foi ; et souvent, ces questions concernent des affaires de cœur. L’auteur part d’un postulat très simple « que se passerait-il si on suivait à la lettre le conseil que l’on nous donnait ? », si certains protagonistes décident de suivre le conseil reçu sans se poser de questions, d’autres sont influencés malgré eux jusqu’à ne plus avoir que cet oracle en tête. Imaginez maintenant que la personne qui vous répond n’est pas de bonne humeur, dit n’importe quoi parce qu’elle a autre chose à faire ou pire, dit volontairement des choses affreuses et négatives. Et imaginez maintenant que cette parole est la vérité pour vous, comment réagiriez-vous si l’on vous disait qu’il n’y a aucun espoir ? Deux thèmes ressortent de cette histoire, d’abord la croyance, la foi que l’on peut avoir dans les traditions. Cette méthode de divination existait réellement au Japon et quand on sait qu’aujourd’hui encore, au nouvel an chinois, la première personne qui entre chez vous apporte la chance ou malchance de l’année, on comprend l’importance de cette pratique et l’impact que cela peut avoir. Le deuxième thème est l’amour, celui qui est fort, incontrôlable, capable du meilleur comme du pire. Ici, « aimer à en mourir » prend tout son sens ! Et pour illustrer cela, quoi de mieux qu’un beau jeune homme mystérieux, « la beauté du diable » symbole d’une mort qui cherche à séduire ? Mangetsu nous propose encore une fois un très beau livre du maître, toujours accompagné d’une analyse des plus intéressante et d’une finition de qualité. Et si le graphisme de Junji ITO est toujours aussi facilement reconnaissable, on prend à nouveau conscience de l’étendue de son génie. Il nous surprend sans cesse et nous déstabilise en nous emmenant toujours sur des sentiers inconnus avec des histoires dont il est impossible de prévoir la fin. Un bel ouvrage.
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  35. D'après vous, si on associe la référence actuelle du scénario d'horreur aux personnages chouchous des lecteurs d'une série à succès, ça donne quoi ? Et bien ça donne un succès et comic des plus savoureux. on avait tous été tristes lorsque que le précédent Dream avait "déconstruit" le corinthien. Enfin triste et content, car c'état un beau salaud. L'acteur (et sa performance) choisit par Netflix avait reboosté les fans et DC qui en ont donc fait le personnage central d'un album plus malin que l'on ne pourrait l'imaginer. n effet James tyrion IV joue avec brio avec la reconstruction du Corithien. En effet, il nous montre un cauchemar qui reste un cauchemar mais qui est aussi sensiblement différent de son prédécesseur. Et ce sont ces différences, couplé à un scénario à la James Tyrion IV plein de monstres et de méchants très méchants, qui font dépasser cet album de simple "bon albums" d'horreurs a un excellent spin off de Sandman. Vivement la suite et... vivement d'autre spin off de cette qualité.
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  36. Le retour de Kingdom c'est toujours une bonne nouvelle et une promesse d'une heure de lecture frénétique. Et encore plus quand on nous offre rien de moins que la fin de la bataille entre Kanki et Kocho. Une bataille qui voit Kanki depasser les limites admissibles en temps de guerre et remettre en cause une partie de son statut ! Cette fin de bataille est super savoureuse et, pour une fois, ne se fait pas sans perte du côté de Quin. Encore deux tomes excellents et une série qui s'approche de la conquête de Zhao.... ce qui commence à faire un peu peur au vu du nombre de régions qu'il reste à conquérir et donc de ce qu'il reste à raconter.
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  37. On continue le presque parfait avec ce tome 7 de the Eminence in shadow. Je trouvais, au début, que ce tome 7 descendait un peu en pression avec la fin du tournoi et l'entrée de Rose au sein de Shadow Garden. Mais cette baisse de pression est en fait louable, car elle permet de se recentrer sur ce qui fait le sel de cette histoire : la façade peureuse de Cid qui cache son côté "super puissant". Ce tome 7 retourne en plein dans cette partie de l'histoire ! On s'éloigne un peu de la machination des Picolos pour se concentrer sur le personnage de Cid ce qui donne lieu à encore plus de quiproquos vu que sa sœur est persuadée que Cid est un trouillard de première. Encore un excellent tome pour série qui n'en finie plus de me detendre.
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  38. Ce qui est bien avec Marini c'est que lorsqu'il choisit un thème, il le prend à bras le corps. IL prend son temps et le développe à sa sauce. Il nous l'a montré avec son Batman. IL le montre encore plus avec ce Noir Burlesque. Il y a tout ce que l'on attend d'un polar des années 50 dans ce noir Burlesque. Un peu de prohibition, beaucoup de mafiosos, des clubs de danse sous terrains, des filles aguicheuses, un héros au passé sombre et au regard ténébreux et bien sûr de l'action, des courses poursuites et des fusillades. Comme je vous la disais en introduction, Marini ne fait pas les choses à moitié. Malgré une sensation de déjà vu, on prit au trippes par cet amour impossible et par nos deux personnages qui aiment jouer avec le feu. Graphiquement, dire que c'est du Marini serait trop réducteur. Car si c'est bien du Marini, c'est du Marini sublimé par une mise en couleur à la "Liste de Schindler" qui fait ressortir les parties intenses du dessin et rehausse les grande planches de façon assez magique ! C'est vraiment très beau ! Vivement la fin du diptyque !!!
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  39. We Live est le premier de 404 que j'ai eu entre les mains. Et si le reste du catalogue à venir est du même niveau que ce We Live il va falloir suivre ce nouvel arrivant comme le lait sur le feu. C'est Excellent. Une fois n'est pas coutume, je commencerai par le scenario qui est étonnant avec un parti pris qui change de ce que l'on peut lire d'habitude. En effet, en cette fin du monde programmé, ce qu'il reste de l'humanité ne se rebelle pas en mode 3ieme guerre mondial, rongée par ses bas instincts. Ici, pour la plupart et sans trop en dire, nos auteurs nous montre un monde ou la survie de l'espèce est un objectif commun et partagé. C'est ce qui est tout d'abord marquant dans ce tome 1 : une histoire de fin du monde ou l'homme ne s'en prend pas à lui-même, mais ou la planète cherche à éradiquer le virus que sont les hommes. Hommes dont la survie de l'espèce dépend... d'entités extraterrestres. Et c'est la ou la deuxième partie du récit (et surtout les prochains tomes) font un pas en plus vers la super série de SF : en effet, l'histoire de notre famille n'est que l'introduction d'une histoire galactique pus grande et qui semble superbement ambitieuse. Une histoire de SF qui part de zéro et invente un univers comme tout fan de SF adore. Et, pour une fois, je finirais par une critique du rendu graphique de l'album. D'habitude je n'attache que peu d'importance à la partie graphique. Mais là quand même quelle claque. SI les personnages ont parfois le visage un poil trop rond, le bestiaire et l'univers sont juste démentiels ! C'est coloré, c'est dynamique, les animaux (ou assimilés sont sublimes) sont somptueux et la terre qui se rebelle est magique. Une maestria graphique au service d'un scénario qui réveille la science-fiction ! Quand en plus on peut lire, en fin d'album, que nos auteurs ont en tête un développement de l'univers au global..... On se dit qu'il ne manque que la suite !
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  40. Une critique de @TheOtaku : Après 2 premiers tomes, pour moi, vraiment très cool, drôles et dont l'histoire était innovante, ces tomes 3 et 4 sont vraiment vraiment très intéressants et bien. L'histoire est toujours aussi passionnante et cool. On suit notre nouvelle mannequin drôle, passionnée et surtout toujours aussi hilarante en compagnie de notre directeur classe, drôle et peut être un peu intéressé par notre chère Lele ! Avec une Lele sous l'emprise de l'alcool, un petit chat, une nouvelle rival en amour, un accident de sa grand mère, un frère identique au directeur et des doutes sur qui est le directeur notre Lele va nous en montrer de tous les côtés ! Tristesses, rires, peurs, et doutes seront belle et bien à la carte ! Oh ! Surtout les dessins ! Pour ceux qui n'accrochent pas vis-à-vis des dessins je vous assure que si vous êtes des fondus de romance au bout d'un moment vous n'y penserais même plus ☺️. Bon vous aurez compris... Je conseille vraiment pour des fanas de romance mais aussi pour une petite romance toutes mignonne de tant à autre !
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  41. Avec le choix français du titre, je suis forcément partie sur l’idée d’une histoire telle que les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, titre à mon avis pas forcément judicieux au vu de ce que le manga contient. Pour information le titre original boku no gemini signifie simplement mes jumeaux. Le manga commence gentiment dans une école ou les jumeaux Stevenson sont un peu les stars (surtout par leur physique), mais un jour l’un des deux décède. Le meilleur ami des jumeaux et le seul qui arrivait à les distinguer, cherche à aider le survivant mais par moment a aussi des doutes sur son identité. Vient alors le passage sur le deuil, le réconfort mais aussi le questionnement quand on découvre que le défunt avait caché des informations à son frère. Après un début gentillet mais sans plus, l’histoire gagne en profondeur, abordant le lien très particulier qui existe entre des jumeaux et le vide causé par l’absence d’un être aimé. L’autrice renforce l’image de ce lien en utilisant les noms de Jekyll et Hyde, comme deux faces d’une même pièce, prolongeant le doute sur l’identité et finit par un dernier chapitre émouvant donnant tout son sens à l’histoire. Extrait
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  42. Décidément je ne dois pas avoir le même gout que les lecteurs japonais standard. Quand je vois des séries comme The rising of the shield hero qui n'en finissent plus de délayer l'histoire, et bien voir une série dynamique et encore assez fraiche comme the reincarnated swordmaster se terminer au bout de trois tomes, j'ai vraiment l'impression que je n'aime pas le même genre que le public standard. Surtout que ce tome 3 est réellement très sympa. Il nous apprend tout l'historique qui nous manquait sur la princesse épéiste et nous montre que notre grand maitre réincarné en a encore beaucoup sous la pédale. Les combats sont intenses, l'histoire est intéressante et les dessins de bon niveau. La fin nous laisse même une ouverture… sur une suite qui aurait été sympa, mais qui ne sera pas. Dommage. Cette minisérie reste quand même un très bon cru et fera le cadeau parfait (limité à trois tomes donc) pour tout fan de manga.
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  43. Yojimbot avait été mon coup de coeur du début d'année dernière. Un tome super rafraichissant et super dynamique. J'attendais donc avec impatience ce deuxième tome. En effet le premier était interessant par les originalités developpées par Sylvain Repos mais n'était qu'une grosse introduction. Ce tome deux était donc attendu comme le tome de la confirmation ou de la douche froide pour nos Yojimbot. Et bien je peux vous rassurer : ce tome deux confirme la qualités des idées lancées dans le premier. En effet Sylvain Repos prend le temps de bien developper les différentes pistes qui nous travaillaient le cerveau. Que se soit la contaimatiation, la troisième guerre mondiale ou encore l'étrange robot sauveteur, toutes ces questions trouvent une réponse dans ce deuxième tome. En bon conteur d'histoire, Sylvain Repos nous fait arriver à la moitié de son récit (qui comptera 4 tomes donc 😉 ) avec les idées claires sur ce qu'il se passe vraiment. Cela lui permet de lancer la phase d'aventure et de péripéties tournées non plus autour de l'histoire avec un grand H mais bien autour de notre héros, de ses robots et de son combat contre les forces de l'ile. Toutes les pièces sopnt en places pour lancer un final en deux tomes qui s'annonce de toute beauté. Pour ne rien gacher à ce tome 2, Sylvain Repos nous livre une fin impressionnante, avec un suspens et un retournement de situation digne des meilleurs épisodes de Game of thrones. Vivement le prochain tome. Je dirais meme vivement les 2 prochains tomes !
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  44. Les adaptations de Lovecraft par Tanabe deviennent des gages de qualité, c'est indéniable. J'avais dévoré les premières avec avidité, je dois bien l'avouer, et ces deux dernières démontrent une fois de plus tout le talent de cet auteur japonais. Le roman divisé en deux tomes nous permet de bien appréhender l'histoire et son déroulement. L'auteur prend le temps de situer le contexte et nous faire découvrir le personnage central. Nous allons l'accompagner tout du long dans ses déboires, et il va en rencontrer plus d'un ! A chaque expression d'un visage figé ou horrifié, fait suite une planche (souvent double page) nous exposant la situation. Nous sommes donc happés par la lecture et nous plongeons littéralement dans le récit. Le suspense est insoutenable dans le second tome car il ne s'agit ni plus ni moins que d'une chasse à l'homme dans les rues dévastées de cette ville cauchemardesque. Les recoins obscurs, les moindres bruits sont perçus et nous éprouvons une certaine crainte à tourner les pages. Tanabe réussit à nous faire peur, on s'interroge vraiment sur le devenir du protagoniste principal. Pour les avoir tous lus, je pense sincèrement qu'il s'agit de la plus violente et angoissante des adaptations, âmes sensibles s'abstenir Dois-je préciser que le dessin est comme à son habitude, superbe, incroyable, précis, lumineux, élégant, fin ... Les superlatifs manquent. Le travail éditorial est sans équivoque. Ces couvertures en cuir relié sont du plus bel effet. Je ne saurai que recommander ces livres, même aux non lecteurs assidus de mangas. Pour peu que l'on aime avoir peur. Ceci dit, on reste assez loin d'un Junji Ito sur l'épouvante et l'horreur, pour tout vous dire, la lecture de Spirale m'a gêné et ne m'a pas invité du tout à une relecture. Les adaptations de Tanabe, on les relit avec plaisir. Il doit rester quelques nouvelles encore de Lovecraft, je les attends avec impatience, vous aussi ? Une critique de Kevin Nivek
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  45. Bon, assez échaudé par les "fins" un peu précipitées de Skyward et d'Invisible Kingdom chez Hi Comics, j'attendais ce dernier tome de Bitter Root avec beaucoup de craintes. L'univers présenté, les personnage, l'intrigue étaient trop complexes pour moi pour permettre une fin propre à une série qui est allée depuis le début, très très très vite. Je me suis trompé. C'était possible, et ce tome 3 est juste une apothéose, une conclusion logique et attendue à une trilogie traitant d'un point de vue fantastique d'une mal connu et réel. On est presque sur la mythologie Star Wars là, tellement ces 3 premiers tomes semblent construits sur le même schéma que la première trilogie. La dramaturgie est donc palpable, la montée en puissance aussi, et le dénouement, logique et sans surprise reste agréable à lire. Oui un dénouement qui coule de source n'était pas gagné pour une série qui a joué depuis le début avec les nerfs de ses lecteurs, sauts dans le temps, plusieurs univers présentés, famille ultra nombreuse, représentations graphiques ultra fouillées, pffff il a fallut s'accrocher. Cela en valait la peine puisque le tout forme une très belle fresque complète, avec tous les enjeux que l'on s'attend à y retrouver et bien plus encore, laissant finalement que peu de questions en suspens. A noter également le magnifique travail d'éditeur qui nous livre en fin d'album des entretiens fascinants et passionnants sur le sujet de l'album. A éviter donc pour ceux que les mots "black power" effraient. A recommander pour tous les autres, sympathisants, curieux, ouverts d'esprit, ouverts au débat, et amateur de fantastique dans un Univers d'une rare originalité. Seul bémol pour ma part, j'aurais aimé une construction un brin moins tarabiscotée parfois afin de gagner en intensité dramatique, et peut être un tome de plus afin de réduire un peu le rythme, car là, si vous lisez les 3 tomes d'affilée, vous n'aurez juste plus de souffle. La note de cet album reflète pour autant mon admiration devant cette série.
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  46. Yozo Oba continue tant bien que mal sa misérable existence, passant d’une femme à l’autre, se laissant entretenir, buvant plus que de raison, trahi par son « ami », il s’enfonce un peu plus chaque jour, se rapprochant dangereusement de la folie. Le texte de Dazai est d’une grande force, on ressent le cheminement qui mène Yozo vers l’enfer mais ce qui est encore plus surprenant c’est de voir combien Junji Itô lui apporte de la consistance. Il ne se contente pas d’illustrer le récit mais donne vie aux troubles psychiques, aux égarements de l’âme. De toute part, on est assailli des pensées du personnage, à la fois attiré par sa singularité et écœuré par son comportement ; même si lui se cherche ou cherche une place dans ce monde, il n’y a rien de bien à en tirer. On attend impatiemment ce qui le mènera à sa fin, la maladie ou la folie ? Fin au prochain volume.
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  47. C'est peu dire que l'on a eu la dent dure sur le premier tome de Raven. Moi le premier j'attendais M. Lauffray au tournant après son fabuleux Long John Silver. Evidemment quand on a réalisé une telle BD qui a marqué une génération complète de lecteurs et qui fait partie des classiques de la BD pour beaucoup d'entre nous, revenir sur le même thème et seul à la réalisation était tout sauf évident. L'accueil fut d'ailleurs relativement frais, et si à peu près tout le monde à loué la qualité de cette BD, il faut bien reconnaitre qu'on fut nombreux à être un peu déçus. Au point que cette sortie phare de chez Dargaud ne soit chroniquée chez nous que début Novembre alors qu'elle est parut il y a plus d'un mois. Oui nous avions des attentes énormes, et ce Raven ne les a pas comblées. Mais le pouvait-il seulement ? Le tome 2 était donc l'occasion pour M. Lauffray de me donner tord et de me montrer que oui, il fait bien partie de ces génies de la BD capable d'écrire, de dessiner, de mettre en scène et en image une histoire. Indubitablement il faut reconnaitre que ce tome 2 est très bon. Le rythme est soutenu, et parfaitement géré, l'aventure est chouette, et l'on se sent revivre finalement une autre Ile au trésor. Ce qui à propos de beaucoup de BD se révèlerait être un compliment (après tout, n'a-t-on pas ici aussi encensé à juste titre Jim Hawkins ?) devient ici un fardeau. Oui ce tome 2 nous laisse encore un petit goût amer à la fin. Par goût de trop peu ? par envie de plus ? par manque d'originalité ? Ou simplement parce qu'on attendait de l'auteur qu'il nous livre une nouvelle fois un classique ? Je ne sais pas trop vous le dire. Ce que je sais par contre c'est que ce tome 2 m'a semblé intrinsèquement meilleur que le premier. Il est tout d'abord presque aussi sublime, certaines planches étant de vraies merveilles. Mais d'un point de vue du scénario et des personnages, les intrigues qui se dessinent semblent plus prometteuses que celles esquissées dans le premier tome. Le rythme est bon, certaines scènes sont du cinéma sur papier et je ne peux que saluer le travail. Je ne sais pas encore si ce Raven peut prétendre à devenir mieux qu'une simple très bonne histoire de Pirates, mais il faut reconnaitre qu'il se bonifie singulièrement avec ce second tome épique. Restera à Matthieu Lauffray le défi peut être le plus complexe : réinventer une nouvelle fois un mythe, pour que ce Raven trouve son identité propre, hors des pas de ses glorieuses inspirations.
    1 point
  48. Suite et fin de LA série pour ado de chez Dupuis. Je dis LA série car c'est vraiment le très haut du panier des séries pour ado. Pour tout dire il n'y a rien à redire sur cette série, d'un point de vue BD pour ado. Et ce tome 7 ne trahit pas ses prédécesseurs. On avait pris un peu peur, lors du deuxième cycle, de l'aspect mystique que prenait la série avec les réincarnations des anciens, mais ce tome 7 cloture bien toutes les ramifications de la série et ce de très belle façon. Bourré d'action et de combat, cet album n'en reste pas moins un tome réfléchit qui prend le temps de bien nous expliquer les étapes amenant à la fin de cette histoire tout en preservant important c'est à dire les relations entre les enfants. Graphiquement toujours aussi beau, Harmony est LA série qui est sur de plaire à tout lecteur de 10 à 16 ans !
    1 point
  49. Le premier tome de Kingdom of Ruin avait été une superbe surprise. Un vrai manga de la collection Dark avec un thème sombre, des personnages ambivalents et un scenario de fin du monde qui va à 200 à l'heure. Et ce deuxième tome ne trahit en rien le premier. Voir même c'est encore pire/mieux. En effet notre héros voit sa part sombre grandir et les sorcières, qui nous paraissaient les victimes de toute cette histoire, se voit rattrapées par.... par tout que l'on va découvrir dans les prochains tomes. Le changement de psychologie du personnage est vraiment très intéressant car il le place dans une position craintive et le fait se méfier de tout le monde. L'auteur reste aussi toujours neutre dans les traitements entre sorcières et humains. On connait le point de vue des deux races et on ne saurait dire qui a raison. Une série qui démarre donc très bien et qui nous promet des prochains tomes (5 tomes, série en cours) étonnants.
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  50. Gagner la guerre c'est la série qui vous fera sans nul doute aimer la fantasy à la française en BD en attendant qu'un jour soit peut être adapté Le sang des 7 rois en BD. Autant vous dire que j'attendais ce tome avec impatience. Les deux premiers tomes avaient frappés fort, servis de main de maître par le talentueux Frédéric Genêt (connu pour sa série Samouraï notamment). J'adore sa façon de représenter ses personnages, et surtout ses gueules cassées. Ses scènes d'actions et ses paysages ne sont souvent pas en reste, même s'il faut reconnaître que sur ce tome-ci, centré sur des intrigues de palais, certains arrières plans et décors sont parfois un peu vides. Ceci dit retrouver la gueule cassée de Benevenuto reste un plaisir graphique savoureux. L'histoire en elle même est toujours aussi passionnante, même pour ceux qui comme moi ont lu le livre original de Jean-Philippe Jaworski. Monde imaginaire médiéval réaliste, magie discrête, intrigues tortueuses et savoureuses, personnages moralement très discutables, on se rapproche grandement d'un Game of Throne avec moins de personnages mais plus maitrisé. Comme je l'ai dit plus haut, cet opus fait la part belle aux intrigues, mais Benvenuto y garde toute son importance et ses cabotinages. Encore une belle réussite donc, et j'ai hâte d'en lire la suite une nouvelle fois. C'est du très bon !
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