Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'adolescence'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


  1. Titre de l'album : Le cercle des Dragonnes Scenariste de l'album : Ingrid Chabbert Dessinateur de l'album : June Coloriste : June Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Éloïse débarque au lycée Charlemagne après avoir été renvoyée de son établissement précédent. La raison ? Sulfureuse ! Jeune fille forte et sûre d'elle, peu lui importe le parfum du scandale. De ses amitiés balbutiantes va naître le " cercle des dragonnes ", un groupe de filles où liberté de ton, sororité et féminisme enflammeront leur lutte, coûte que coûte ! Critique : Mais pourquoi donc Eloïse change t'elle d'établissement scolaire en début d'année ? Pourquoi craint-elle cette arrivée dans ce nouveau lycée ? On est tous passé par là, changer d'école (pas forcément en cours d'année d'ailleurs) n'est jamais anodin durant l'enfance, d'autant plus à l'adolescence et avec l'ajout d'un ingrédient : les réseaux sociaux ! On suit donc pas à pas son arrivée, ses pensées, ses difficultés et bien entendu ses premières rencontres. Car passée la réputation née des réseaux sociaux, fondée ou infondée c'est bien là toute la difficulté, notre jeune lycéenne va assez vite faire la connaissance d'une amie et de fil en aiguille d'autres s'ajouteront pour former un jour le fameux cercle des Dragonnes ! Toute allusion au formidable film Le cercle des poètes disparus est fortuite 😉 . La scénariste Ingrid Chabbert dépeint fidèlement la vie de lycéenne en 2025 et surtout le besoin pour ces demoiselles de pouvoir échanger librement sur tout un tas de sujets sans aucune honte. De cette sororité va naître de belles amitiés et des révélations croustillantes, vous saurez ainsi la raison de l'éviction d'Eloïse de son établissement précédent. Un roman graphique profondément féminin et clairement adressé à ce lectorat à partir de 14 ans. La dessinatrice June réalise des planches simples où les personnages sont facilement reconnaissables et dotés d'une belle expressivité. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-cercle-des-dragonnes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    Le cercle des Dragonnes

    Mais pourquoi donc Eloïse change t'elle d'établissement scolaire en début d'année ? Pourquoi craint-elle cette arrivée dans ce nouveau lycée ? On est tous passé par là, changer d'école (pas forcément en cours d'année d'ailleurs) n'est jamais anodin durant l'enfance, d'autant plus à l'adolescence et avec l'ajout d'un ingrédient : les réseaux sociaux ! On suit donc pas à pas son arrivée, ses pensées, ses difficultés et bien entendu ses premières rencontres. Car passée la réputation née des réseaux sociaux, fondée ou infondée c'est bien là toute la difficulté, notre jeune lycéenne va assez vite faire la connaissance d'une amie et de fil en aiguille d'autres s'ajouteront pour former un jour le fameux cercle des Dragonnes ! Toute allusion au formidable film Le cercle des poètes disparus est fortuite 😉 . La scénariste Ingrid Chabbert dépeint fidèlement la vie de lycéenne en 2025 et surtout le besoin pour ces demoiselles de pouvoir échanger librement sur tout un tas de sujets sans aucune honte. De cette sororité va naître de belles amitiés et des révélations croustillantes, vous saurez ainsi la raison de l'éviction d'Eloïse de son établissement précédent. Un roman graphique profondément féminin et clairement adressé à ce lectorat à partir de 14 ans. La dessinatrice June réalise des planches simples où les personnages sont facilement reconnaissables et dotés d'une belle expressivité.
  3. Titre de l'album : La fleur des absents Scenariste de l'album : John Moore Dessinateur de l'album : Neetols Coloriste : Basile Beguerie Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Depuis le décès de sa mère, la vie de Damian est complexe : son père a refait sa vie et le jeune homme n'est pas le bienvenu dans sa nouvelle famille. Recueilli par Lou, son grand-père, il doit assumer le statut de « nouveau » au lycée. Pas simple quand on est déjà un grand timide... Mais l'acquisition d'une fleur des absents va bousculer ce nouvel ordre. Cette fleur doit lui permettre d'invoquer le fantôme de sa mère, mais contre toute attente, Damian se retrouve avec celui de Saskia sur les bras, une jeune gamine au caractère bien trempé et à la mort chargée de mystère. Débute alors une cohabitation forcée haute en couleurs pour ces deux êtres que tout oppose. Obligés de démêler mensonges et non-dits, ils découvriront que leur trajectoire n'est finalement pas si éloignée, tous deux cherchant à clarifier le passé, l'un pour se forger un avenir, l'autre pour peut-être, enfin, trouver la paix. Critique : Dans la série jeunesse "nouvelle signature", Casterman nous offre une jolie histoire pleine de bons sentiments, avec un soupçon de fantastique. Le scénariste John Moore imagine un monde où l'on peut invoquer le fantôme d'êtres disparus à l'aide d'une fleur. C'est dans ce contexte que l'on fait la connaissance de Damian, ayant perdu sa mère jeune et vivant chez son grand-père. Il doit aussi s'intégrer dans un nouvel établissement scolaire et chacun sait que ce n'est pas aisé, le lycée étant intraitable à ces âges ! Ne trouvant pas sa place, il décide d'acheter une de ces fameuses fleurs des absents dans le but d'échanger avec feu sa mère et peut-être accepter ce deuil pour avancer dans la vie. Le hic étant qu'il va se tromper de stèle et invoquer une jeune fille nommée Saskia au caractère bien établi et dont la mort est encore à ce jour inexpliquée. Cohabitation forcée et difficile, enquête à deux, échanges de secrets, de sentiments inavoués, de cette relation inattendue va naître une amitié riche d'enseignements et de révélations ! Des masques vont tomber et Damian va enfin pouvoir sortir de cette torpeur adolescente mais non sans péripéties, vous le découvrirez dans ces pages illustrées aux fortes influences "manga" de Neetols. Peu de détails dans les cases, le dessin va à l'essentiel, centré sur les personnages et leurs interactions. Une vitesse d'exécution au diapason avec l'histoire qui présente un postulat de départ intéressant mais se perd en chemin avec une trop grande quantité de thèmes abordés. Deuil, adolescence, orientation sexuelle, harcèlement scolaire et sur les réseaux sociaux, secrets de famille, c'est bien trop pour une fin brutale et manquant de profondeur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-fleur-des-absents/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    La fleur des absents

    Dans la série jeunesse "nouvelle signature", Casterman nous offre une jolie histoire pleine de bons sentiments, avec un soupçon de fantastique. Le scénariste John Moore imagine un monde où l'on peut invoquer le fantôme d'êtres disparus à l'aide d'une fleur. C'est dans ce contexte que l'on fait la connaissance de Damian, ayant perdu sa mère jeune et vivant chez son grand-père. Il doit aussi s'intégrer dans un nouvel établissement scolaire et chacun sait que ce n'est pas aisé, le lycée étant intraitable à ces âges ! Ne trouvant pas sa place, il décide d'acheter une de ces fameuses fleurs des absents dans le but d'échanger avec feu sa mère et peut-être accepter ce deuil pour avancer dans la vie. Le hic étant qu'il va se tromper de stèle et invoquer une jeune fille nommée Saskia au caractère bien établi et dont la mort est encore à ce jour inexpliquée. Cohabitation forcée et difficile, enquête à deux, échanges de secrets, de sentiments inavoués, de cette relation inattendue va naître une amitié riche d'enseignements et de révélations ! Des masques vont tomber et Damian va enfin pouvoir sortir de cette torpeur adolescente mais non sans péripéties, vous le découvrirez dans ces pages illustrées aux fortes influences "manga" de Neetols. Peu de détails dans les cases, le dessin va à l'essentiel, centré sur les personnages et leurs interactions. Une vitesse d'exécution au diapason avec l'histoire qui présente un postulat de départ intéressant mais se perd en chemin avec une trop grande quantité de thèmes abordés. Deuil, adolescence, orientation sexuelle, harcèlement scolaire et sur les réseaux sociaux, secrets de famille, c'est bien trop pour une fin brutale et manquant de profondeur.
  5. Titre de l'album : C'est où, le plus loin d'ici ? tome 1 Scenariste de l'album : Matthew Rosenberg Dessinateur de l'album : Tyler Boss Coloriste : Tyler Boss Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Le monde tel qu'on le connaît a pris fin. Il ne reste plus que des bandes d'ados vivant dans des bâtiments en ruine. La jeune Sid est convaincue qu'il doit y avoir quelque chose de plus et de mieux au-delà de la zone où il (sur)vivent. Lorsqu'elle disparaît vers les territoires inconnus, sa bande va tout risquer pour la ramener chez elle. Une histoire rythmée et mystérieuse sur ce qui compte vraiment : survivre, vivre avec ceux qu'on aime et... les disques vinyles ! Critique : L'éditeur Casterman lance une section "comics" avec l'adaptation française de "What's the further place from here" des auteurs américains Matthew Rosenberg et Tylor Boss. Intitulé "C'est où le plus loin d'ici", cette histoire aux faux airs de "Seuls" (édition Rue de Sèvres) nous transporte dans une Amérique post-apocalyptique dénuée d'adultes. De grandes artères dépeuplées, sans vie, des façades de bâtiments vétustes et vides d'occupants, ou du moins presque vides ! Car en effet, des bandes d'ados résident encore en ces lieux souffrant des affres du temps, dont la jeune Sid et ses rêves d'ailleurs ! Peu après sa mystérieuse disparition, sa troupe d'amis est en émoi et décide de mettre en place une équipe partant à sa recherche. On découvre ainsi la grande galerie de protagonistes mais aussi les interactions entre eux telles que les peurs, les sentiments cachés, les non-dits etc.... La disparition de Sid va agir en élément déclencheur de nombreuses révélations, mais aussi de conflits à venir. Car si notre troupe d'ados semble à peu près normale, attendez-vous à de sacrées découvertes lors des rencontres de l'équipe de secours ! Matthew Rosenberg imagine à quoi pourrait ressembler une société peuplée d'enfants et d'ados sans ordre ni repères et cela donne des tributs assez curieuses 😉 Ajoutez à cela de mystérieux "gardiens" à l'apparence terrifiante et une peur de devenir adulte tel le syndrome de Peter pan; vous commencerez à imaginer le monde que nous livre l'auteur américain. Tyler Boss réalise des planches aux encrages profonds dans un style proche des travaux de David Mazzuchelli mais aussi de Mike Mignola. Il agrémente son dessin d'un découpage innovant et dynamique donnant de la profondeur à cette histoire plutôt mystérieuse. Prévus en 3 tomes, attendez-vous à de bons moments de lecture car les ouvrages sont copieux en pagination 🙂 . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/c-est-ou-le-plus-loin-d-ici-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. L'éditeur Casterman lance une section "comics" avec l'adaptation française de "What's the further place from here" des auteurs américains Matthew Rosenberg et Tylor Boss. Intitulé "C'est où le plus loin d'ici", cette histoire aux faux airs de "Seuls" (édition Rue de Sèvres) nous transporte dans une Amérique post-apocalyptique dénuée d'adultes. De grandes artères dépeuplées, sans vie, des façades de bâtiments vétustes et vides d'occupants, ou du moins presque vides ! Car en effet, des bandes d'ados résident encore en ces lieux souffrant des affres du temps, dont la jeune Sid et ses rêves d'ailleurs ! Peu après sa mystérieuse disparition, sa troupe d'amis est en émoi et décide de mettre en place une équipe partant à sa recherche. On découvre ainsi la grande galerie de protagonistes mais aussi les interactions entre eux telles que les peurs, les sentiments cachés, les non-dits etc.... La disparition de Sid va agir en élément déclencheur de nombreuses révélations, mais aussi de conflits à venir. Car si notre troupe d'ados semble à peu près normale, attendez-vous à de sacrées découvertes lors des rencontres de l'équipe de secours ! Matthew Rosenberg imagine à quoi pourrait ressembler une société peuplée d'enfants et d'ados sans ordre ni repères et cela donne des tributs assez curieuses 😉 Ajoutez à cela de mystérieux "gardiens" à l'apparence terrifiante et une peur de devenir adulte tel le syndrome de Peter pan; vous commencerez à imaginer le monde que nous livre l'auteur américain. Tyler Boss réalise des planches aux encrages profonds dans un style proche des travaux de David Mazzuchelli mais aussi de Mike Mignola. Il agrémente son dessin d'un découpage innovant et dynamique donnant de la profondeur à cette histoire plutôt mystérieuse. Prévus en 3 tomes, attendez-vous à de bons moments de lecture car les ouvrages sont copieux en pagination 🙂 .
  7. poseidon2

    Marceline

    Titre de l'album : Marceline Scenariste de l'album : Claude Combacau Dessinateur de l'album : Lorenza Di Sepio Coloriste : Lorenza Di Sepio Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : A 13 ans, Marceline, une préadolescente timide et réservée, se prépare au grand saut dans l'inconnu : la rentrée en 4e dans un nouveau collège ! A l'instar de sa meilleure amie, Tatiana, la plus cool de ses potes, le monde de Marceline change autour d'elle et semble se métamorphoser en même temps que son propre corps. Tous les symptômes de la puberté semblent lui tomber dessus du jour au lendemain, sans qu'elle comprenne vraiment ce qui lui arrive. N'ayant personne avec qui oser en parler, elle décide de se diagnostiquer toute seule : cette métamorphose qu'elle subit malgré elle est tout simplement une transformation... en chat ! Au fil de l'histoire, elle se persuade progressivement que c'est l'explication la plus rationnelle et se met à calquer son comportement sur celui de Gustave, l'animal de compagnie de la maison. Evidemment, ce comportement pour le moins inhabituel va l'embarquer dans une succession de situations touchantes, cocasses et parfois un peu embarrassantes ! Mais Marceline garde son sang-froid pour affronter avec pugnacité les tourments de sa nouvelle vie. Critique : Qui a mis une caméra chez moi ? Sans rigoler, on dirait vraiment ma petite dernière. Bon alors elle rentre en sixième et non en quatrième mais la transposition évidente montre bien que Claude Combacau a bien étudié son sujet. On retrouve ici une véritable pré ado. Une fille qui ne comprend pas vraiment les changements qui se passent, chez elle ou chez ses copines. Une petite fille qui voit ses habitudes passées devenir ringarde alors qu'elle adore encore ça. Une grande fille qui aimerait être comme les autres mais aussi comme avant. Un âge ingrat ou les autres sont méchants si on n'est pas dans la norme. Si la description est un peu exagérée sur l'aspect "fan de chats", elle reste vraie pour la plupart des points et en fait une lecture intéressante pour les parents comme les petites filles qui pourront voir que tout le monde se pose les mêmes questions. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/marceline?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. poseidon2

    Marceline

    Qui a mis une caméra chez moi ? Sans rigoler, on dirait vraiment ma petite dernière. Bon alors elle rentre en sixième et non en quatrième mais la transposition évidente montre bien que Claude Combacau a bien étudié son sujet. On retrouve ici une véritable pré ado. Une fille qui ne comprend pas vraiment les changements qui se passent, chez elle ou chez ses copines. Une petite fille qui voit ses habitudes passées devenir ringarde alors qu'elle adore encore ça. Une grande fille qui aimerait être comme les autres mais aussi comme avant. Un âge ingrat ou les autres sont méchants si on n'est pas dans la norme. Si la description est un peu exagérée sur l'aspect "fan de chats", elle reste vraie pour la plupart des points et en fait une lecture intéressante pour les parents comme les petites filles qui pourront voir que tout le monde se pose les mêmes questions.
  9. Kevin Nivek

    Dix secondes

    Titre de l'album : Dix secondes Scenariste de l'album : Max De Radiguès Dessinateur de l'album : Max De Radiguès Coloriste : Max De Radiguès Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Résumé Lycéen attachant mais qui n'en branle pas une, Marco s'emmerde dans sa banlieue belge des années 1990. Seuls la fumette, l'alcool et les jeux dangereux le font se sentir un tant soit peu vivant. Malgré un groupe de potes soudés, il traine sa loose de parking de boîtes de nuit en fossés de routes de campagne. Sa rencontre avec Zoé lui permettra-t-elle de sortir de ce funeste engrenage ? Critique : A la lecture de ce one-shot de Max De Radiguès, je pense qu'un certain nombre de quadras (dont je fais partie) vont se reconnaître dans cette histoire de lycéens à la fin des années 90 🙂 On somnole en cours, on sèche les cours, on ment à ses parents, on retrouve ses amis le week-end, on s'adonne à des jeux dangereux, on tente des expériences, bref on vit et on découvre le monde. Coincé entre le début du deuil de sa vie "d'enfant" et une future vie adulte, on cherche des repères et tous les moyens sont bons ! Mais on peut aussi fuir ce futur stressant, "que vais-je faire de ma vie ?" à l'aube des études secondaires, point de départ d'une carrière professionnelle. On se met des oeillères et quoi de mieux que la défonce ou l'alcool ? Marco notre jeune "héros" vivote, un père à l'absentéisme important et une mère voyant toujours son fils comme un enfant, Marco "profite" de cet abandon ou du moins ce sentiment d'abandon pour s'adonner à tout un tas d'expériences le mettant en danger : fréquenter des partenaires de défonce, se livrer à son fameux jeu des 10s où l'on ferme les yeux sur la route au guidon de sa mobylette durant ces fameuses 10 secondes. Se livrer au destin et advienne que pourra ! On suit donc ses pérégrinations avec son groupe d'amis(es) où l'amour s'invite parfois sans trop savoir comment y répondre. On rit avec nostalgie devant cette insouciance, mais on craint aussi pour Marco faisant face à un futur incertain. Un graphisme simple illustre cette tranche de vie, sans fioritures mais suffisamment compréhensible pour bien identifier les personnages et l'entourage dans lequel ils évoluent. Brel chantait "ce plat pays qui est le mien" , l'auteur décrit un cadre rural belge où "morne plaine" résonne en écho avec l'avenir qu'imaginent ces jeunes. Rien à l'horizon, la ville mais... Une histoire touchante, qui risque de souffrir d'un "potentiel relecture" moindre une fois la fin connue. Elle devrait ceci dit vous remémorer des souvenirs 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dix-secondes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Kevin Nivek

    Dix secondes

    A la lecture de ce one-shot de Max De Radiguès, je pense qu'un certain nombre de quadras (dont je fais partie) vont se reconnaître dans cette histoire de lycéens à la fin des années 90 🙂 On somnole en cours, on sèche les cours, on ment à ses parents, on retrouve ses amis le week-end, on s'adonne à des jeux dangereux, on tente des expériences, bref on vit et on découvre le monde. Coincé entre le début du deuil de sa vie "d'enfant" et une future vie adulte, on cherche des repères et tous les moyens sont bons ! Mais on peut aussi fuir ce futur stressant, "que vais-je faire de ma vie ?" à l'aube des études secondaires, point de départ d'une carrière professionnelle. On se met des oeillères et quoi de mieux que la défonce ou l'alcool ? Marco notre jeune "héros" vivote, un père à l'absentéisme important et une mère voyant toujours son fils comme un enfant, Marco "profite" de cet abandon ou du moins ce sentiment d'abandon pour s'adonner à tout un tas d'expériences le mettant en danger : fréquenter des partenaires de défonce, se livrer à son fameux jeu des 10s où l'on ferme les yeux sur la route au guidon de sa mobylette durant ces fameuses 10 secondes. Se livrer au destin et advienne que pourra ! On suit donc ses pérégrinations avec son groupe d'amis(es) où l'amour s'invite parfois sans trop savoir comment y répondre. On rit avec nostalgie devant cette insouciance, mais on craint aussi pour Marco faisant face à un futur incertain. Un graphisme simple illustre cette tranche de vie, sans fioritures mais suffisamment compréhensible pour bien identifier les personnages et l'entourage dans lequel ils évoluent. Brel chantait "ce plat pays qui est le mien" , l'auteur décrit un cadre rural belge où "morne plaine" résonne en écho avec l'avenir qu'imaginent ces jeunes. Rien à l'horizon, la ville mais... Une histoire touchante, qui risque de souffrir d'un "potentiel relecture" moindre une fois la fin connue. Elle devrait ceci dit vous remémorer des souvenirs 😉 .
  11. Kevin Nivek

    Ilenter

    Titre de l'album : Ilenter Scenariste de l'album : Anne Loyer Dessinateur de l'album : Moon Li Coloriste : Claudia Razzoli Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : En Ilenter, territoire glacé, hostile et isolé, cohabitent bêtes maléfiques et humains.Les Tueurs, chasseurs hors pair et maîtres incontestés de cette société, protègent les habitants des menaces extérieures. Ilia, jeune fille rebelle, rêve de s’élever au rang de Tueuse. Son amoureux appartenant à cette caste supérieure, elle est prête à passer la cérémonie pour le rejoindre. Or, cette épreuve, si elle peut lui offrir ce statut, peut aussi lui ôter la vie. Mais une bien étrange découverte va changer l’image qu’elle a de son peuple et faire basculer son destin… Critique : La collection Chimères de l'éditeur Jungle réserve souvent de belles surprises avec des récits fantastiques innovants . C'est bien le cas ici avec Ilenter , un "pays" en proie aux neiges éternelles ,une faille mystérieuse proche d'un village isolé et une faune locale pouvant se montrer agressive . La scénariste Anne Loyer se lance dans le grand bain de la BD après avoir écrit des romans . Elle imagine une société nouvelle avec 3 castes la composant . Chacune plus ou moins imposée aux jeunes gens entrant dans l'âge adulte pour diverses raisons . La magie fait aussi partie du quotidien avec des animaux luminescents fidèles ainsi que des cristaux recelant des pouvoirs secrets . En suivant Ilia dans ses aventures , vous découvrirez un nouveau monde et serez vite conquis par cette histoire rondement menée aux rebondissements nombreux . Pour illustrer cette "quête" , Moon Li et la coloriste Claudia Razzoli réalisent un travail soigné , sans s'encombrer de détails , et réalisant des effets de brouillard et de lumières assez remarquables . Coloriser des paysages enneigés , rendre réels des flocons de neige , tout ceci demande un certain talent pour le réussir avec brio comme ce duo d'artistes le fait . Ajoutez à cela un découpage dynamique et immersif , rendant la lecture immersive . Avec cet été indien se profilant , plongez dans les pages de cette histoire glacée au doux parfum de magie , et enquêtez aux côté de Ilia sur la présumée mort de sa mère ainsi que le mode d'attribution des castes dans ce village , garni de secrets 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ilenter/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Kevin Nivek

    Ilenter

    La collection Chimères de l'éditeur Jungle réserve souvent de belles surprises avec des récits fantastiques innovants . C'est bien le cas ici avec Ilenter , un "pays" en proie aux neiges éternelles ,une faille mystérieuse proche d'un village isolé et une faune locale pouvant se montrer agressive . La scénariste Anne Loyer se lance dans le grand bain de la BD après avoir écrit des romans . Elle imagine une société nouvelle avec 3 castes la composant . Chacune plus ou moins imposée aux jeunes gens entrant dans l'âge adulte pour diverses raisons . La magie fait aussi partie du quotidien avec des animaux luminescents fidèles ainsi que des cristaux recelant des pouvoirs secrets . En suivant Ilia dans ses aventures , vous découvrirez un nouveau monde et serez vite conquis par cette histoire rondement menée aux rebondissements nombreux . Pour illustrer cette "quête" , Moon Li et la coloriste Claudia Razzoli réalisent un travail soigné , sans s'encombrer de détails , et réalisant des effets de brouillard et de lumières assez remarquables . Coloriser des paysages enneigés , rendre réels des flocons de neige , tout ceci demande un certain talent pour le réussir avec brio comme ce duo d'artistes le fait . Ajoutez à cela un découpage dynamique et immersif , rendant la lecture immersive . Avec cet été indien se profilant , plongez dans les pages de cette histoire glacée au doux parfum de magie , et enquêtez aux côté de Ilia sur la présumée mort de sa mère ainsi que le mode d'attribution des castes dans ce village , garni de secrets 😉
  13. Kevin Nivek

    Chasseuse de fantômes

    Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉
  14. Titre de l'album : Chasseuse de fantômes Scenariste de l'album : Shawnelle et Shawneé Gibbs Dessinateur de l'album : Emily Cannon Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Avoir un père chasseur de paranormal n’est pas tous les jours facile, surtout quand on intègre la bande des filles populaires de son lycée. Après la bêtise de trop, Chelsea est forcée de rejoindre l’entreprise de son père tout l’été. Très vite, elle est confrontée à un problème… ou plutôt à un garçon mystérieux, ce qui la pousse à prendre une décision : qui de son père ou des esprits choisira-t-elle ? Elle est loin de se douter que cette curieuse rencontre la révélera à elle-même. Critique : Les soeurs Gibbs continuent leur tour d'horizon de la jeunesse américaine , saupoudrée d'une dose de fantastique avec ce nouvel opus : Chasseuse de fantômes . On y suit Chelsea une ado avec les problèmes , que nous avons toutes et tous traversés durant cette période si importante de notre vie : le lycée , des parents séparés , les amies , les flirts et surtout les portables et leurs réseaux sociaux occupant tout l'espace ! Lorsque l'on ajoute à tout ceci un père créant sa boîte de "rôtisseur" de fantômes , on imagine que Chelsea craint pour sa "réputation" , le fameux "qu'en-dira-t-on" ! Mais elle va se prendre au jeu et en découvrir sur sa personne au fil de ses aventures avec notamment la rencontre d'un garçon de son âge , mais d'une autre époque , une période post guerre de sécession en Louisiane au sein d'une bâtisse emplie de secrets de famille et d'esprits tourmentés . Les soeurs Gibbs réalisent un scénario soigné , livrant ses révélations au compte goutte tout en ménageant le suspens . Les dialogues sont en phase avec les ados , le lectorat ciblé ne sera pas dépaysé 😉 L'illustratrice Emily Cannon réalise son premier roman graphique avec un dessin coloré , un peu trop "numérique" pour moi , mais tout à fait adapté aux attentes des jeunes . Les visages ronds aux traits et aux expressions exacerbées type "manga" plairont aux amateurs . Le découpage est vivant , les 200 pages défilent à toute vitesse . Si vous cherchez de l'aventure ado à mi-chemin entre la série Ghost whipserer et les films Ghostbusters , avec un soupçon de style manga , foncez 😉 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chasseuse-de-fantomes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Kevin Nivek

    Décrocher la lune

    Autrice de romans jeunesse , Wendy Mass réalise son premier roman graphique avec Décrocher la lune . On retrouve ses thématiques propres avec l'adolescence et une de ses passions : la réalité virtuelle . Nous suivons donc Adwaitya , plus souvent nommée Addie , qui va passer ses vacances loin de chez elle avec son père suite à un drame familial . Je ne vous en dis pas plus , mais le scénario est bien articulé autour de ce fait et la vie d'Addie s'en retrouve forcément tourmentée . Elle y fera la rencontre d'un jeune garçon du même âge et participera aux recherches de son père sur la réalité virtuelle . Elle exploitera d'ailleurs les avantages que peut présenter le casque VR dans certains domaines , comme à l'hôpital . Sur un fond de vacances d'été , Wendy Mass pose les jalons d'un scénario plus complexe qu'il n'y paraît avec la problématique liée à la maman d'Addie , conjuguée à la vie d'ado . C'est bien ficelé et elle maintient un suspens jusqu'en toute fin d'album . C'est aussi la première oeuvre de ce type pour l'illustratrice Gabi Mendez . Elle use d'un trait informatisé et jeune , bien enclin avec le public ciblé . Le format comics à couverture souple est aussi dans la veine du type de lecture ado , on se rapproche du concurrent manga , facile à caser dans un cartable ou sac . C'est une gentille première oeuvre , à lire à partir de 10 ans .
  16. Titre de l'album : Décrocher la lune Scenariste de l'album : Wendy Mass Dessinateur de l'album : Gaby Mendez Coloriste : Cai Tse Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Quand on porte le nom d'une tortue vieille de 250 ans, on grandit en croyant que la vie est pleine de possibilités. Mais un drame dans la famille d'Addie rend les choses bien difficiles à voir pour elle. Addie s'isole, jusqu'au jour où son père les emmène à l'autre bout du pays. Elle rencontre Mateo et elle se retrouve embarquée dans un projet passionnant. Équipée d'un casque de réalité virtuelle, Addie escalade les murs d'un château, évite des chatons en colère et découvre le monde d'une nouvelle manière. Une idée germe alors, qui pourrait changer sa vision des choses... Mais n'est-il pas déjà trop tard ? Critique : Autrice de romans jeunesse , Wendy Mass réalise son premier roman graphique avec Décrocher la lune . On retrouve ses thématiques propres avec l'adolescence et une de ses passions : la réalité virtuelle . Nous suivons donc Adwaitya , plus souvent nommée Addie , qui va passer ses vacances loin de chez elle avec son père suite à un drame familial . Je ne vous en dis pas plus , mais le scénario est bien articulé autour de ce fait et la vie d'Addie s'en retrouve forcément tourmentée . Elle y fera la rencontre d'un jeune garçon du même âge et participera aux recherches de son père sur la réalité virtuelle . Elle exploitera d'ailleurs les avantages que peut présenter le casque VR dans certains domaines , comme à l'hôpital . Sur un fond de vacances d'été , Wendy Mass pose les jalons d'un scénario plus complexe qu'il n'y paraît avec la problématique liée à la maman d'Addie , conjuguée à la vie d'ado . C'est bien ficelé et elle maintient un suspens jusqu'en toute fin d'album . C'est aussi la première oeuvre de ce type pour l'illustratrice Gabi Mendez . Elle use d'un trait informatisé et jeune , bien enclin avec le public ciblé . Le format comics à couverture souple est aussi dans la veine du type de lecture ado , on se rapproche du concurrent manga , facile à caser dans un cartable ou sac . C'est une gentille première oeuvre , à lire à partir de 10 ans . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/decrocher-la-lune/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Titre de l'album : L'île du crâne , tome 1 Scenariste de l'album : Maxe L'Hermenier , adapté de Anthony Horowitz Dessinateur de l'album : Clément Lefèvre Coloriste : Clément Lefèvre Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : L'adaptation en BD du célèbre roman d'Anthony Horowitz ! David Eliot s'est fait renvoyer du prestigieux collège où ses ancêtres ont tous étudié. Pour le punir, ses parents décident de l'envoyer à Groosham Grange, un établissement réputé pour sa discipline de fer. Mais ni eux ni David ne réalisent véritablement où il va mettre les pieds... Ses nouveaux camarades, Jill et Jeffrey, en font la découverte en même temps que lui : dans cet incroyable château perdu sur l'île du Crâne, les professeurs sont tous plus étranges les uns que les autres, tandis que les élèves se comportent tous de façon inhabituelle. Groosham Grange cache un terrible secret que David et ses amis sont déterminés à découvrir ! Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises... Critique : Adaptation du roman à succès de Anthony Horowitz sorti en 1988 , cette BD va se rappeler au bon souvenir d'un certain sorcier en Angleterre ! Il est dit d'ailleurs que JK Rowling se serait inspirée de cette histoire pour créer Harry Potter . On retrouve donc la même ambiance , dans une édition reliée de qualité , illustrée par un auteur rompu aux joutes des BD "enfant-ado" : Clément Lefèvre . Son trait rond et pastel donne énormément de douceur au récit . Les couleurs amènent profondeur et luminosité , elles plairont au lectorat ciblé , à n'en pas douter 🙂 . Nombre d'ados se reconnaîtront en David et ses amis , ils iront se perdre dans le dédale de couloirs et escaliers de cette école pas comme les autres . Le suspens quand au sort qui leur est réservé est bien mené et les intrigues nombreuses , trouveront leur issue (mais pas toutes rassurez-vous) dans ce premier tome . Je crains en revanche qu'il arrive un peu tard , la vague Harry Potter ayant tout emporté sur son passage ! Les lecteurs seraient tentés de comparer , voire deviner les tenants et aboutissants de cette aventure , qui ne fait que commencer pour nos 3 héros . A découvrir donc avant le sorcier à lunettes à partir de 8 ans 😉 . Je suis persuadé que le dessin "éclairé" attirera des yeux curieux , tout comme la sublime couverture en relief (il y a même un marque page en ruban 😉 ) . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ile-du-crane-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    L'île du crâne , tome 1

    Adaptation du roman à succès de Anthony Horowitz sorti en 1988 , cette BD va se rappeler au bon souvenir d'un certain sorcier en Angleterre ! Il est dit d'ailleurs que JK Rowling se serait inspirée de cette histoire pour créer Harry Potter . On retrouve donc la même ambiance , dans une édition reliée de qualité , illustrée par un auteur rompu aux joutes des BD "enfant-ado" : Clément Lefèvre . Son trait rond et pastel donne énormément de douceur au récit . Les couleurs amènent profondeur et luminosité , elles plairont au lectorat ciblé , à n'en pas douter 🙂 . Nombre d'ados se reconnaîtront en David et ses amis , ils iront se perdre dans le dédale de couloirs et escaliers de cette école pas comme les autres . Le suspens quand au sort qui leur est réservé est bien mené et les intrigues nombreuses , trouveront leur issue (mais pas toutes rassurez-vous) dans ce premier tome . Je crains en revanche qu'il arrive un peu tard , la vague Harry Potter ayant tout emporté sur son passage ! Les lecteurs seraient tentés de comparer , voire deviner les tenants et aboutissants de cette aventure , qui ne fait que commencer pour nos 3 héros . A découvrir donc avant le sorcier à lunettes à partir de 8 ans 😉 . Je suis persuadé que le dessin "éclairé" attirera des yeux curieux , tout comme la sublime couverture en relief (il y a même un marque page en ruban 😉 ) .
  19. The_PoP

    Himawari House

    J'aime beaucoup la culture japonaise mais sans en éprouver de fascination non plus. Je crois que cela s'apparente plutôt à une curiosité respectueuse. Et je crains que cela n'ai pas été assez puissant pour que ce roman graphique ne m'ai pas un peu ennuyé au fil des pages. Alors peut être car je ne suis pas vraiment une jeune adulte en quête d'identité et de racines, mais le côté auberge espagnole au japon, qui aurait du m'emballer, ne m'a pas emporté avec lui. Pourtant les qualités de ce roman graphique sont indéniables. Graphiquement c'est très propre, mélange de douceur et d'influences, sans caricatures et qui dégage une véritable tendresse pour la japon. Je ne connais guère mieux le travail d'Harmony Becker mais j'ai l'impression qu'il y a une large part d'éléments de sa construction personnelle dans ce premier roman graphique solo. Je n'ai aucun doute qu'il plaira aux jeunes adultes amoureux du japon ou en quêtes d'identité, moi j'ai malheureusement eu du mal à accrocher sans pour autant savoir vraiment pourquoi. Cela arrive. Allez le feuilleter et faites vous votre idée, et si vous adorez le japon ou que vous rêvez d'y aller, je pense que vous vous régalerez sincèrement...
  20. The_PoP

    Himawari House

    Titre de l'album : Himawari House Scenariste de l'album : Harmony Becker Dessinateur de l'album : Harmony Becker Coloriste : Harmony Becker Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Américaine d'origine japonaise, Nao part un an pour Tokyo afin de renouer avec ses racines familiales. Sur place, elle loue une chambre à la maison Himawari et y fait la rencontre de Hyejung et Tina, coréenne et singapourienne, venues au Japon comme elle pour trouver leur voie et prendre leur indépendance. Les trois amies partagent leur quotidien et fréquentent la même école de langue japonaise. Alors que leurs motivations et leurs défis sont différents, elles avanceront ensemble, malgré la barrière de la langue, dans leur quête d'identité. Critique : J'aime beaucoup la culture japonaise mais sans en éprouver de fascination non plus. Je crois que cela s'apparente plutôt à une curiosité respectueuse. Et je crains que cela n'ai pas été assez puissant pour que ce roman graphique ne m'ai pas un peu ennuyé au fil des pages. Alors peut être car je ne suis pas vraiment une jeune adulte en quête d'identité et de racines, mais le côté auberge espagnole au japon, qui aurait du m'emballer, ne m'a pas emporté avec lui. Pourtant les qualités de ce roman graphique sont indéniables. Graphiquement c'est très propre, mélange de douceur et d'influences, sans caricatures et qui dégage une véritable tendresse pour la japon. Je ne connais guère mieux le travail d'Harmony Becker mais j'ai l'impression qu'il y a une large part d'éléments de sa construction personnelle dans ce premier roman graphique solo. Je n'ai aucun doute qu'il plaira aux jeunes adultes amoureux du japon ou en quêtes d'identité, moi j'ai malheureusement eu du mal à accrocher sans pour autant savoir vraiment pourquoi. Cela arrive. Allez le feuilleter et faites vous votre idée, et si vous adorez le japon ou que vous rêvez d'y aller, je pense que vous vous régalerez sincèrement... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/himawari-house-252518?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. The_PoP

    Elles - Tome 3 - Plurielle(s)

    Allez hop voici déjà la conclusion de cette très réussie trilogie dessinée par Aveline Stockart et scénarisée par Kid Toussaint. L'histoire arrive à sa conclusion de manière très fluide, entre quotidien du lycée, questionnements sur l'identité d'Elle, et échanges entre les différentes personnalité d'Elles. C'est toujours aussi facile et lumineux, le scénario étant servi à merveille par le dessin tellement proche de l'animation que les pages sont presque en mouvement. On se régale, l'aventure se dévore, et si on aurait aimé peut être un peu plus de contenu, je trouve que ce tome 3 termine très bien cette trilogie que j'attends de pouvoir faire lire à ma fille. Intelligent dans le propos, nuancé, apportant son lot de réflexion Elles est à mettre dans les mains de la jeunesse !!! Seul bémol donc, il manque je trouve quelques pages à ce petit format.
  22. Titre de l'album : Elles - Tome 3 - Plurielle(s) Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Aveline Stokart Coloriste : Aveline Stokart Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La révélation du mystère de ses origines a permis à Elle de reprendre le contrôle de sa vie. Mais tout ne va pas pour autant... En surface, la lycéenne tente de résoudre ses contradictions. À l'intérieur, ses personnalités multiples tentent de percer le mystère de cette voix qui leur parle. Et dans les deux cas, il semblerait que Bleue ait des réponses, ou au moins des pistes. L'heure semble donc à la réconciliation ? Enfin... « Toutes pour une », d'accord... mais laquelle ?! Critique : Allez hop voici déjà la conclusion de cette très réussie trilogie dessinée par Aveline Stockart et scénarisée par Kid Toussaint. L'histoire arrive à sa conclusion de manière très fluide, entre quotidien du lycée, questionnements sur l'identité d'Elle, et échanges entre les différentes personnalité d'Elles. C'est toujours aussi facile et lumineux, le scénario étant servi à merveille par le dessin tellement proche de l'animation que les pages sont presque en mouvement. On se régale, l'aventure se dévore, et si on aurait aimé peut être un peu plus de contenu, je trouve que ce tome 3 termine très bien cette trilogie que j'attends de pouvoir faire lire à ma fille. Intelligent dans le propos, nuancé, apportant son lot de réflexion Elles est à mettre dans les mains de la jeunesse !!! Seul bémol donc, il manque je trouve quelques pages à ce petit format. Autres infos : Petit format Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elles-tome-3-plurielle-s?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Titre de l'album : Demi-pensionnaires Scenariste de l'album : Mona Granjon Dessinateur de l'album : Mona Granjon Coloriste : Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Mona et Louison entrent en troisième, une année charnière entre le collège et le lycée, propice aux premières expériences et aux émotions intenses. Le jour de la rentrée, c'est la panique : les deux amies - inséparables depuis la sixième - ne sont pas dans la même classe. Premières fêtes, relations amoureuses et autres joies de l'adolescence... Tout au long de l'année, Mona et Louison vont chercher à s'affirmer. Ce faisant, leur amitié évoluera entre sororité et trahison, chacune d'entre elles devenant tour à tour tyran et victime. Jusqu'à trouver un nouvel équilibre ? Critique : Cette introspection dans les années de fin de collège , plonge le lectorat adulte dans des recoins de son passé oublié (ou pas) ! Le premier baiser , les copines, les copains, les profs, les sorties extra-scolaires etc .... L'auteure délivre une première oeuvre avec beaucoup de finesse et d'humour . Dans un noir et blanc agréable , elle propose un trait tout en rondeur et en clarté . Ainsi , les expressions prennent corps et l'on peut suivre avec plaisir les péripéties adolescentes de nos deux jeunes collégiennes Mona et Louison . Des disputes intestines , aux rumeurs de préau , la découverte de sa nouvelle classe , avec qui l'on sera pour l'année , quel prof dans quelle matière etc .... Autant de situations que nous avons toutes et tous vécues . Mona Granjon a le talent pour amener du suspens et un réel attachement aux protagonistes , car il est aisé de s'identifier à certains adolescents en plein doutes . Les rumeurs courent vite dans les couloirs de l'établissement , et les couples se font , se défont , les amitiés sont soumises à rude épreuve , c'est la loi de la jungle , si représentative de l'époque . Elle emploie un vocabulaire idoine , à tel point que j'ai eu parfois l'impression d'écouter des conversations de ma fille avec ses amies ! C'est une très fidèle retranscription de l'adolescence, entre le brevet et la crainte du grand saut vers le lycée . J'ai passé un très agréable moment à la lecture de ce petit pavé de 136 pages , qui se tournent vite , car il est peu verbeux et le choix judicieux d'une couverture souple permet une prise en main rapide du livre . Que vous ayez de bons ou de mauvais souvenirs de ces années , vous trouverez forcément dans cette histoire un petit quelque chose de vous ! J'en veux pour preuve cette question existentielle : "avec ou sans la langue ?" 😉 demi.pdf Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/demi-pensionnaires/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Kevin Nivek

    Demi-pensionnaires

    Cette introspection dans les années de fin de collège , plonge le lectorat adulte dans des recoins de son passé oublié (ou pas) ! Le premier baiser , les copines, les copains, les profs, les sorties extra-scolaires etc .... L'auteure délivre une première oeuvre avec beaucoup de finesse et d'humour . Dans un noir et blanc agréable , elle propose un trait tout en rondeur et en clarté . Ainsi , les expressions prennent corps et l'on peut suivre avec plaisir les péripéties adolescentes de nos deux jeunes collégiennes Mona et Louison . Des disputes intestines , aux rumeurs de préau , la découverte de sa nouvelle classe , avec qui l'on sera pour l'année , quel prof dans quelle matière etc .... Autant de situations que nous avons toutes et tous vécues . Mona Granjon a le talent pour amener du suspens et un réel attachement aux protagonistes , car il est aisé de s'identifier à certains adolescents en plein doutes . Les rumeurs courent vite dans les couloirs de l'établissement , et les couples se font , se défont , les amitiés sont soumises à rude épreuve , c'est la loi de la jungle , si représentative de l'époque . Elle emploie un vocabulaire idoine , à tel point que j'ai eu parfois l'impression d'écouter des conversations de ma fille avec ses amies ! C'est une très fidèle retranscription de l'adolescence, entre le brevet et la crainte du grand saut vers le lycée . J'ai passé un très agréable moment à la lecture de ce petit pavé de 136 pages , qui se tournent vite , car il est peu verbeux et le choix judicieux d'une couverture souple permet une prise en main rapide du livre . Que vous ayez de bons ou de mauvais souvenirs de ces années , vous trouverez forcément dans cette histoire un petit quelque chose de vous ! J'en veux pour preuve cette question existentielle : "avec ou sans la langue ?" 😉 demi.pdf
  25. Titre de l'album : Les ambassadeurs - la révélation Scenariste de l'album : Benoit Broyart Dessinateur de l'album : Laurent Richard Coloriste : Laurent Richard Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Et si vous aviez le pouvoir de faire le lien entre la nature et les hommes, pourriez-vous sauver le monde ? Quelque part en Bretagne, le quotidien de Malika, Valentine, Hugo, Tom et Alex est bouleversé un matin, peu après le passage d'une tempête. Ils vont subir une transformation physique étrange et pour eux, la vie ne sera plus jamais comme avant... Une mission de taille leur a été confiée, ils seront désormais les ambassadeurs de la nature. Quelles seront les réactions de leur entourage ? Réussiront-ils à faire évoluer les mentalités ? Critique : Il y a un léger parfum de Sweeth tooth le comics adapté en série tv de Jeff Lemire , dans cette aventure fantastique bretonne . 5 jeunes gens se voient du jour au lendemain transformés littéralement . Chacun devient un animal mais garde l'aspect bipède et surtout , se découvre des sens exacerbés qui tiennent à la nature même de la bête . Ils possèdent aussi des talents de magie , mais je n'en dis pas plus pour mieux vous laisser découvrir 😉 . En utilisant le thème de l'adolescence , les auteurs ancrent le récit dans une période de la vie pleine de bouleversements . Ils dépeignent le quotidien de lycéens avec leurs relations amicales et familiales et ajoutent un brin d'écologie en fond scénaristique . Le trait surprenant de Laurent Richard alterne les cases "photographiques" avec des ombrages puissants , puis d'autres avec une touche plus cartoon , en atteste la couverture et nos héros au premier plan . On peut y déceler une volonté d'insérer une part de magie assez "infantile" au sein d'un cadre plus mature et réel . C'est très réussi , et le format en couverture souple associé à un découpage classique semble parfait pour le lectorat visé . J'ajoute qu'il s'agit d'un one-shot , mais qu'avec un succès en librairie , les auteurs peuvent tout à fait réaliser une suite . La fin étant assez ouverte à d'autres aventures de nos héros "animaliers" . Même si je ne suis pas la cible d'une telle lecture , je pense qu'elle peut viser juste chez les ados . Une petite pointe d'écologie ne fait de mal à personne en ces temps troublés 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ambassadeurs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
×
×
  • Créer...