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Titre de l'album : Malanotte Scenariste de l'album : Marco Taddei Dessinateur de l'album : La Came Coloriste : La Came Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Quelques années, presque vingt, qu’Ernesto n’était pas revenu à Malanotte, son village natal. La faute en revient, en gros, aux études à la ville, à une copine enceinte, aux aléas de la vie, mais aussi à de mauvais souvenirs refoulés. Résultat, il s’est toujours arrangé, consciemment ou inconsciemment, pour rester à l’écart de ce coin de pays perdu. En parlant d’étude, c’est sa thèse de doctorat en littérature qui le force à se replonger dans le monde de son enfance. Armé de son Nagra©, il chasse la légende et les berceuses d’autrefois auprès des vieillards. Il collecte les vieux racontars et les chants oubliés. Évidemment, les mémoires étant ce qu’elles sont, d’autres vieilles histoires ressurgissent parfois sur ses enregistrements. Est-ce que la réalité d’aujourd’hui est prête à affronter les secrets d’hier ? Critique : La jeune collection "aux confins" de Steinkis s'enrichit d'un nouveau venu avec ce très étrange Malanotte, une histoire mêlant épouvante, critique sociale et légende populaire italienne. On découvre la ville de Malanotte sous le prisme de Ernesto revenant sur ses terres natales afin de réaliser une étude sur les croyances locales. Commune typique avec son clocher et entourée de montagnes et forêts, elle semble isolée au milieu de la nature, uniquement reliée au monde par un pont, sorte de passage unique et obligatoire pour y accéder. Tout d'abord il y a le plaisir des habitants de retrouver le "petit" Ernesto venant de la ville et dont le père avait brusquement quitté la ville avec pertes et fracas. Pourquoi ce départ précipité et que cache cette jeune femme ayant racheté la maison de famille ? Tout comme les sessions d'enregistrement sur les chansons et autres légendes locales auprès des "anciens" , parfois heureux de raconter le passé, mais d'autres fois plutôt réservés voire distants, Ernesto entre dans un monde caché où les secrets pèsent lourd. L'atmosphère joyeuse et accueillante de son arrivée se détériore subitement. Tout comme la série éponyme, on est "aux frontières du réel" dans cette lecture ! Les langues se délient et la progression d'Ernesto devient mystérieuse, il n'est pas rare de voir apparaître une main aux os déformés, presque squelettique, se rapprochant de sa tête lorsqu'il dort, ou au hasard d'un détour dans une des venelles étroites et pentues du village. Le noir et blanc sied parfaitement à ce genre de récit, mais le dessin de La Came se montre frustrant ! Certaines planches dévoilent une grande finesse du trait avec de superbes jeux d'ombres, alors que le traitement des personnages n'est absolument pas au diapason ! Rondeurs grossières à la limite du manga, peu de détails, c'est assez surprenant, on a l'impression que deux dessinateurs différents sont à l'oeuvre ! La fin est assez libre d'interprétation, le livre mérite aisément une seconde lecture. A découvrir. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/malanotte-la-malediction-de-la-pantafa/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Kiff tome 4 - Belles et insatiables Scenariste de l'album : Max Sulfur Dessinateur de l'album : Max Sulfur Coloriste : Max Sulfur Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Déjà le quatrième opus pour la série Kiff où l'appétit sexuel d'une belle brochette de demoiselles aux formes épanouies est décidément insatiable. Cette fois-ci, c'est Alexi, professeur de latin, qui poursuit les (més)aventures féminines en étant leur jouet sexuel. Héros malgré lui, il tient néanmoins la distance malgré l'imagination sans bornes de ses belles « tortionnaires ». Soyez au plus proche de l'action et ne perdez rien des envies soudaines de ces femmes pulpeuses et débordantes d'énergie aux prises d'initiatives certaines. Cet album comblera toutes les attentes des lecteurs des trois premiers opus, tout en donnant un parfait échantillon aux retardataires qui n'auront pas encore commencé la série car on peut parfaitement commencer son intronisation avec ces Belles & Insatiables tentatrices Critique : Chacune des sorties de Max Sulfur est attendue car son dessin est assez remarquable et les puristes apprécieront ses mises en scène élégantes et soignées. Tout commence avec la directrice d'une école féminine effectuant ses remontrances à Alexi le professeur de latin, il aurait été "dépassé" par ses élèves ! Puis on remonte le temps pour découvrir les circonstances dans lesquelles a été dispensé ce cours de langue, croyez moi, le latin n'a jamais semblé autant vivant, tellement loin de la "langue morte" ! Voulant le remercier pour l'année écoulée, les élèves décident d'en faire leur jouet sexuel en l'attachant et le soumettant aux plus viles tortures érotiques, le "déchargeant" de toute responsabilité 😉 . Femmes aux courbes voluptueuses voire prononcées, l'artiste dévoile un large panel de corps dénudés et dans toutes les positions possibles. Parallèlement aux "sévices" subis par Alexi, on découvre Suzy, une jeune et jolie brune ayant des complexes sur son corps. Bien aidée par une membre de la direction, elle va se livrer à nu dans tous les sens du terme et vous allez en prendre plein les yeux. Max Sulfur explore une nouvelle sexualité et embrase les coeurs avec Suzy racontant ses aventures de dortoir et de d(c)ouches avec ses camarades de promotion, le tout dans un ballet de corps entremêlés. Son trait est toujours aussi agréable, les regards sont aussi plongeants que les décolletés, ici nulle vulgarité mais plutôt un plaisir des sens pour nos protagonistes engagés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/kiff-tome-4-belles-et-insatiables/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Chacune des sorties de Max Sulfur est attendue car son dessin est assez remarquable et les puristes apprécieront ses mises en scène élégantes et soignées. Tout commence avec la directrice d'une école féminine effectuant ses remontrances à Alexi le professeur de latin, il aurait été "dépassé" par ses élèves ! Puis on remonte le temps pour découvrir les circonstances dans lesquelles a été dispensé ce cours de langue, croyez moi, le latin n'a jamais semblé autant vivant, tellement loin de la "langue morte" ! Voulant le remercier pour l'année écoulée, les élèves décident d'en faire leur jouet sexuel en l'attachant et le soumettant aux plus viles tortures érotiques, le "déchargeant" de toute responsabilité 😉 . Femmes aux courbes voluptueuses voire prononcées, l'artiste dévoile un large panel de corps dénudés et dans toutes les positions possibles. Parallèlement aux "sévices" subis par Alexi, on découvre Suzy, une jeune et jolie brune ayant des complexes sur son corps. Bien aidée par une membre de la direction, elle va se livrer à nu dans tous les sens du terme et vous allez en prendre plein les yeux. Max Sulfur explore une nouvelle sexualité et embrase les coeurs avec Suzy racontant ses aventures de dortoir et de d(c)ouches avec ses camarades de promotion, le tout dans un ballet de corps entremêlés. Son trait est toujours aussi agréable, les regards sont aussi plongeants que les décolletés, ici nulle vulgarité mais plutôt un plaisir des sens pour nos protagonistes engagés.
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Titre de l'album : Success story Scenariste de l'album : Fabien Grolleau Dessinateur de l'album : Nicolas Cado Coloriste : Nicolas Cado Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Quand une gentille mamie décède, Jeanne et Angelo s'aperçoivent qu'elle détenait un appartement resté fermé depuis 1942. C'est le point de départ pour partir à la découverte des mille vies de Suzie Godart et de ses héritiers, une aventure qui les conduira de Venise à l'Ukraine en passant par le Canada... Critique : Success story propose une aventure originale avec un couple formé par Angelo et Jeanne qui travaillent en tant que généalogistes successoraux. Leur nouvelle enquête retrace la vie de Suzy Godart beaucoup moins clame que prévu, suite à la découverte d'un appartement fermé depuis 1942. Il n'en faut pas moins aux détectives pour remonter à la source. Nous allons voyager dans la temps avec la seconde guerre mondiale mais également aux quatre coins du monde comme les Cévennes, le Canada ou l'Ukraine. Le scénariste Fabien Grolleau a prévu beaucoup de retournements de situation dans son histoire prenante avec des pointes d'humour et beaucoup d'émotions par moments avec le contexte. Nico Cado assure des dessins de qualité dans le style. Success story est une agréable surprise et une lecture plaisante. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/success-story/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Success story propose une aventure originale avec un couple formé par Angelo et Jeanne qui travaillent en tant que généalogistes successoraux. Leur nouvelle enquête retrace la vie de Suzy Godart beaucoup moins clame que prévu, suite à la découverte d'un appartement fermé depuis 1942. Il n'en faut pas moins aux détectives pour remonter à la source. Nous allons voyager dans la temps avec la seconde guerre mondiale mais également aux quatre coins du monde comme les Cévennes, le Canada ou l'Ukraine. Le scénariste Fabien Grolleau a prévu beaucoup de retournements de situation dans son histoire prenante avec des pointes d'humour et beaucoup d'émotions par moments avec le contexte. Nico Cado assure des dessins de qualité dans le style. Success story est une agréable surprise et une lecture plaisante.
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Titre de l'album : On les appelle Junior & Senior Scenariste de l'album : Robin Recht Dessinateur de l'album : Jean-Baptiste Hostache Coloriste : Jean-Baptiste Hostache Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Junior et Senior, deux bandits bagarreurs au grand coeur, acceptent un sale boulot pour sortir de prison : kidnapper Karina, la fille illégitime d'un sénateur véreux. Petit hic... Impossible de savoir laquelle des fillettes du pensionnat est la bonne et les voilà obligés d'embarquer non pas une mais six gamines! Poursuivis par un régiment de cavalerie confédéré, une gouvernante teutonne revêche et un gang de desperados plus ou moins canadiens, ils vont devoir cavaler, ruser et cogner pour s'en sortir. Bienvenue dans un western explosif entre bastons, cascades mémorables, tendresse et fayots au lard ! Critique : Je vous l'avoue, je craignais cette BD. D'abord pour la référence évidente, qui si elle m'a régalé pendant mes années jeunesse, a finit pourtant par me lasser avec le temps. Ensuite parce que j'aime mes westerns sérieux, durs. Enfin parce que l'exercice de l'humour en bd est délicat. Il faut bien dire aussi que je n'avais pas tilté sur le nom des auteurs. Honte à moi. Robin Recht a en effet la fâcheuse tendance de faire de très bonnes choses depuis de longues années. D'ailleurs son incursion sur Thorgal, qui était certes risquée mais qui au final fut remarquée, saluée et mémorable ne l'a pas fait baisser dans notre estime. Jean-Baptiste Hostache est lui certes moins connu, mais il est probable que vous ayez vu passer son adaptation très réussie de Shibumi. Bref tout ça pour vous dire que je me suis planté. Cette petite madeleine de proust, hommage au western humoristique qu'il soit dans la tradition du cinéma ou dans celle de la bd franco belge est une jolie trouvaille. Un ovni diront certains mais qui m'a régalé un peu plus à chaque pages. Evidemment c'est mieux avec les références correspondantes, mais on a affaire à une véritable histoire, avec des traits d'humour réguliers et bien sentis. Le dessin est parfait pour le genre, et l'originalité de la mise en couleur, seule entorse acceptée pour Jean-Baptiste Hostache à la tradition franco belge rend l'ensemble plus moderne et plus digeste. On se régale, et si le genre ne se fera pas une place dans mon panthéon des genres préférés en bd, cela m'a régalé le temps d'un goûter. Et c'est déjà génial. Merci messieurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/on-les-appelle-junior-et-senior-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : L'âge d'eau tome 2 Scenariste de l'album : Benjamin Flao Dessinateur de l'album : Benjamin Flao Coloriste : Benjamin Flao Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En France, dans un futur proche. L'eau monte, les villes commencent à être submergées, l'ordre sécuritaire se doit de régner. Avec un récit toujours narré par un mystérieux chien bleu, nous retrouvons Hans, Groza, sa mère, Vinee et une foule de personnages marginaux... Chacun à son échelle sait que la société a besoin de réapprendre à vivre ensemble, si possible dans la joie. Ensemble, ces personnages hauts en couleur et gouailleurs peuvent créer une belle alternative. Le monde d'après. L'auteur nous propose un album singulier, inclassable, qui nous submerge d'émotion. L'Âge d'eau est une ode à la liberté, un chant d'humanisme total porté par un dessin délicat et hypnotique. Un récit d'anticipation aux préoccupations très actuelles et personnelles, dont les deux tomes nous mènent dans des Pays de la Loire noyés par la montée des eaux. Critique : C'est étrange. Quand j'ai essayé de repenser au premier tome de l'age d'eau, seule des images me sont revenues. Aucune histoire. Et bien la lecture de ce tome deux m'a rappelé pourquoi : les dessins de Benjamin Flao sont superbes. IL n'y a pas d'autres mots. Que ce soit les planches de BDs pures ou les doubles-pages de peintures... c'est superbe et dégage un sentiment de paix et d'harmonie dingue. Un sentiment qui prend vraiment, dans ce tome deux, le pas sur la dramaturgie de ce monde en transformation. Un sentiment d'acceptation et d'évolution, qui montre que l'espoir est possible et que l'homme peut s'adapter s'il arrête de lutter contre la nature. C'est troublant. Un peu trop obscure par moment, mais troublant et plein de beauté… Un diptyque autant pour les amateurs de post-apo écologiques que pour les amateurs de beaux dessins. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-age-d-eau-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Le coeur en braille, trois ans avant Scenariste de l'album : Joris Chamblain Dessinateur de l'album : Anne-Lise Nalin Coloriste : Anne-Lise Nalin Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Victor est en CM2, et on ne peut pas dire que l'école le passionne. Encore moins quand sa maîtresse s'est mis en tête de lui faire jouer le rôle du buisson dans une tragédie grecque ! Pendant ce temps, à la maison, l'ambiance est loin d'être au beau fixe. Ses parents n'arrêtent pas de se disputer, mais l'arrivée impromptue de son oncle Zak, aîné paternel baroudeur, sans-gêne et fantasque, va offrir à Victor une bouffée d'air frais bienvenue. Entre tracas scolaires et familiaux, Victor aura besoin de toute sa petite philosophie pour garder le sourire. Critique : Au vu de l'accueil réservé à ce "préquel" au cœur en braille, BD que j'avais moi-même adoré, vous vous demandez surement pourquoi j'ai décidé de ne pas noter cet album. J'ai fait ce choix car je ne suis profondément contre le message passé. Mais je ne pourrais pas nier le fait que les dessins sont magnifiques, la construction de la BD intéressante et Victor toujours aussi mignon. Mais je ne comprends pas le message. Un message qui dit ni plus ni moins, au travers de la victoire de l'oncle, que la poursuite de nos rêves passent par-dessus tout. par-dessus son couple, sa femme, son fils et toute logique de préservation sociétale. Si ce contexte est la pour se rattacher au tome d’après, je trouve ça assez malsain et bien fait. Une mère qui reconnait avoir perdu vis-à-vis de son beau-frère qui fait tout pour détourner son frère de sa femme et de sa vie sous couvert de "tu rêvais à autre chose", je trouve triste. Très triste. Un exemple d'incrustation parasitaire d'une personne dans un foyer. Je trouve même que nous auteurs se sont trompés sur l'impact sur Victor. Il nous montre un gamin qui semble content de la situation, rigolote au possible et qui ne se plaint pas de voir sa mère remplacer par un oncle qu'il ne connaissait pas 6 mois avant. J'ose espérer que mes enfants ne réagiraient pas comme ça. Bref, si je comprends que certains peuvent se détacher de ce genre de préoccupation lors d'une lecture, moi je ne le peux, ce pourquoi je préfère ne pas noter cet album..... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/le-coeur-en-braille-trois-ans-avant?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Au vu de l'accueil réservé à ce "préquel" au cœur en braille, BD que j'avais moi-même adoré, vous vous demandez surement pourquoi j'ai décidé de ne pas noter cet album. J'ai fait ce choix car je ne suis profondément contre le message passé. Mais je ne pourrais pas nier le fait que les dessins sont magnifiques, la construction de la BD intéressante et Victor toujours aussi mignon. Mais je ne comprends pas le message. Un message qui dit ni plus ni moins, au travers de la victoire de l'oncle, que la poursuite de nos rêves passent par-dessus tout. par-dessus son couple, sa femme, son fils et toute logique de préservation sociétale. Si ce contexte est la pour se rattacher au tome d’après, je trouve ça assez malsain et bien fait. Une mère qui reconnait avoir perdu vis-à-vis de son beau-frère qui fait tout pour détourner son frère de sa femme et de sa vie sous couvert de "tu rêvais à autre chose", je trouve triste. Très triste. Un exemple d'incrustation parasitaire d'une personne dans un foyer. Je trouve même que nous auteurs se sont trompés sur l'impact sur Victor. Il nous montre un gamin qui semble content de la situation, rigolote au possible et qui ne se plaint pas de voir sa mère remplacer par un oncle qu'il ne connaissait pas 6 mois avant. J'ose espérer que mes enfants ne réagiraient pas comme ça. Bref, si je comprends que certains peuvent se détacher de ce genre de préoccupation lors d'une lecture, moi je ne le peux, ce pourquoi je préfère ne pas noter cet album.....
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Titre de l'album : Cosmopirates tome 2 - La tortue d'or Scenariste de l'album : Alejandro Jodorowsky Dessinateur de l'album : Pete Woods Coloriste : Pete Woods Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Dans un univers où règnent la violence et l'argent, les sept Magnobankiers contrôlent toute la galaxie, exterminant parfois jusqu'à des populations entières afin de conserver leurs privilèges. Lorsque le célèbre assassin Xar-Cero s'oppose à ces tyrans, il voit sa mémoire effacée et une vie qui n'est pas la sienne lui être imposée. C'est grâce à la tortue d'or et à ses pouvoirs mystiques qu'il peut enfin recouvrer ses souvenirs et accomplir sa vengeance contre l'empire des Magnobankiers. Dans cette grande aventure de space-opera en deux volumes, Jodorowsky raconte une quête intime et personnelle à travers le temps, l'espace et son imagination sans limite ! Critique : Après une carrière débutée au tout début des années 80 dans le monde du 9ème art, avec Moebius bien entendu et dans des sagas intergalactiques comme L'Incal ou La caste des méta-barons, du haut de ses 95 printemps il semble que l'heure de la retraite a bel et bien sonnée pour Alejandro Jodorowsky. Après un premier tome qui posait les jalons de cette histoire de vengeance et de mondes dominés par les banques, on retrouve donc Xar-Cero en compagnie de sa troupe agissant tels des Robin des bois et s'en prenant aux convois d'or des Magnobankiers. Réputés inviolables ces derniers éprouvent les pires difficultés face à la tortue d'or volante et intangible. Les pertes s'accumulent pour les banquiers ! Ici débutent les soucis de narration, les événements s'enchaînent à toute allure sans logique parfois, avec l'impression d'avoir raté un épisode et ce vers une fin brutale et "facile" qui tombe comme le cheveux dans la soupe. Fan de la première heure de l'artiste franco-chilien, je ne peux qu'éprouver une grande tristesse à la vue de ce scénario bâclé. Tout va bien trop vite à l'image de la romance cousue de fil blanc ! De ce naufrage narratif il est logique de sauver le dessin de Pete Woods, une nouvelle fois précis et détaillé avec des couleurs magnifiques. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cosmopirates-tome-2-la-tortue-d-or/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'avais dit le plus grand bien du premier tome de cette série jeunesse de science fiction, qui avait de belles qualité. Ce tome 2 reste dans la lignée, même si le dessin alterne un petit peu trop le bon et le commun à mon goût. Il faut dire pour la défense de Mathieu Thonon que bon, le scénario de la planète désertique ne l'aide pas vraiment. On voit une vraie différence avec les scènes plus classiques dans les environnements urbains ou dans les vaisseaux. L'histoire elle continue d'avancer même si clairement de ce côté là aussi cela dépote un peu moins que dans le premier tome. Ceci dit on en profite pour étoffer l'un des protagonistes principaux. Pour le reste entre scénario bien pensé, références pop culture, et humour assez léger, c'est de la belle bd jeunesse pour démarrer la science fiction avec plaisir.
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Titre de l'album : Semper Feri - Tome 2 - Planète virus Scenariste de l'album : El Diablo Dessinateur de l'album : Mathieu Thonon Coloriste : Mathieu Thonon Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Coincé sur un caillou aride et hostile perdu dans le cosmos, l'équipage du Speculator découvre à ses dépens qu'un équipement militaire hautement sophistiqué peut se révéler totalement inefficace pour lutter contre la menace autochtone. Lorsqu'au contact de spores toxiques, tout le monde se met à se transformer en d'horribles créatures mutantes, les fiers conquérants de l'Espace n'ont plus rien d'héroïque. La panique s'empare alors des esprits et seule la détermination du lieutenant Bartek et la soif de vengeance d'Hector offriront (peut-être) une lueur d'espoir. Critique : J'avais dit le plus grand bien du premier tome de cette série jeunesse de science fiction, qui avait de belles qualité. Ce tome 2 reste dans la lignée, même si le dessin alterne un petit peu trop le bon et le commun à mon goût. Il faut dire pour la défense de Mathieu Thonon que bon, le scénario de la planète désertique ne l'aide pas vraiment. On voit une vraie différence avec les scènes plus classiques dans les environnements urbains ou dans les vaisseaux. L'histoire elle continue d'avancer même si clairement de ce côté là aussi cela dépote un peu moins que dans le premier tome. Ceci dit on en profite pour étoffer l'un des protagonistes principaux. Pour le reste entre scénario bien pensé, références pop culture, et humour assez léger, c'est de la belle bd jeunesse pour démarrer la science fiction avec plaisir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/semper-feri-tome-2-planete-virus/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Thorgal Saga - La cité mouvante Scenariste de l'album : Antoine Ozanam Dessinateur de l'album : Mohamed Aouamri Coloriste : Bruno Tatti Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Afin de préserver les siens du destin funeste qui s'acharne sur lui, Thorgal a choisi de quitter sa famille. En entrant à Prokletà, la Cité Mouvante, Thorgal pensait pouvoir fuir la colère des dieux. Mais son refuge va rapidement se révéler être un piège mortel. Chaque nuit, la ville change de lieu, empêchant quiconque de s'en échapper. Pour briser la malédiction, Thorgal devra survivre parmi une population recluse de damnés et de fanatiques à la solde de l'impitoyable Empereur de la cité. Critique : Voici déjà le second Thorgal Saga de cette année. Pour ceux qui n'ont pas suivi la bd de ces deux dernières années, Thorgal Saga est une série à part qui gravite autour de l'univers Thorgal et permet à d'autres auteurs de venir nous proposer leur vision de Thorgal à travers une aventure qui s'inscris dans la chronologie traditionnelle des aventures classiques de Thorgal. Antoine Ozanam nous livre un scénario un brin tortueux, se déroulant sur deux théâtres bien distincts et pourtant liés. Les fans seront ravis d'y recroiser certains personnages secondaires très marquants de la série d'origine. On sent que le scénariste a souhaité respecter au mieux la série originale, que ce soit dans le caractère de son Thorgal que dans l'intrigue présentée. Las, ne me demandez pas pourquoi mais je me suis un peu ennuyé. Certes les références et clins d'oeils sont agréables, mais le récit lui même, l'atmosphère et l'aventure proposée ne m'ont guère emballé. La fin m'a aussi semblée un peu précipitée. Alors attention c'est loin d'être mauvais hein, c'est de la bonne fantasy. Mais je crois que les Thorgal Saga avaient mis la barre très haute. Mohamed Aouamri est un dessinateur dont j'ai beaucoup aimé le Saga Valta, et sa reprise de La quête, et ici il ne démérite pas loin de là. Cependant s'il a souhaité à juste titre ne pas essayer de copier l'art de Rosinski, j'ai tout de même parfois eu du mal à me dire que je lisais là un Thorgal. Peut être que d'avoir lu et apprécié ses oeuvres précédentes m'ont fait retrouver trop de choses des séries Saga Valta et La quête. Bref, ne tournons pas autour du pot, j'ai été un peu déçu. On sent que les auteurs y ont mis leurs tripes et ont respecté l'oeuvre d'origine. Le résultat est très bien, c'est de la bonne bd n'en doutons pas et je la relirais probablement dans quelques temps avec plaisir, mais la mayonnaise a quand même eu un peu de mal à prendre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/thorgal-saga-la-cite-mouvante-9782808211475/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La semaine où je ne suis pas morte Scenariste de l'album : Vincent Zabus Dessinateur de l'album : Sara Del Giudice Coloriste : Sara Del Giudice Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Juliette, une adolescente de 16 ans qui cherche un sens à donner à sa vie, vit chez sa mère. Intelligente et imaginative, elle supporte mal la compagnie des autres lycéens et a tendance à se replier sur elle-même. Pourtant, parmi ses petits plaisirs, il y a ces balades en pleine forêt qui lui permettent d'ouvrir ses sens. Un jour, Juliette découvre un jeune homme de son âge qui dessine en pleine nature. Troublée, elle décide d'en savoir plus sur ce garçon qui est dans le même lycée qu'elle. Juliette s'ouvre alors peu à peu aux autres et retrouve le goût de vivre... Critique : Il y a des semaines comme cela ou on enchaine les bonnes lectures et je dois dire que c'est actuellement mon cas. On se met donc à se dire que l'on met trop de bonne note, que l'on n'est pas assez exigent... Et arrive des BDs comme cella ci, avec une histoire qui fait complètement corps avec le dessin. Une BD qui vous fait comprendre pourquoi vous aimez ce média. "La semaine où je ne suis pas morte" c'est une BD de peu de mots, mais de beaucoup d'histoire. Une au scenario subtil et actuel, mais qui n'a besoin que de peu de bulles pour se faire comprendre. Une BD dont le scenario laisse les clefs au graphisme et où le graphisme réussi à lui rendre au centuple. Cela nous donne une BD super émouvante qui nous happe. Une bd qui nous projette dans la vie d'une jeune fille qui se sait pas comme les autres et qui découvre que ce n'est pas forcément une si mauvaise chose. Une histoire d'amour, une histoire d'acceptation, mais surtout une des plus belles histoires de la rentrée. À lire et ce même si vous n'avez pas de fille de 17 ans 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-semaine-ou-je-ne-suis-pas-morte?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Il y a des semaines comme cela ou on enchaine les bonnes lectures et je dois dire que c'est actuellement mon cas. On se met donc à se dire que l'on met trop de bonne note, que l'on n'est pas assez exigent... Et arrive des BDs comme cella ci, avec une histoire qui fait complètement corps avec le dessin. Une BD qui vous fait comprendre pourquoi vous aimez ce média. "La semaine où je ne suis pas morte" c'est une BD de peu de mots, mais de beaucoup d'histoire. Une au scenario subtil et actuel, mais qui n'a besoin que de peu de bulles pour se faire comprendre. Une BD dont le scenario laisse les clefs au graphisme et où le graphisme réussi à lui rendre au centuple. Cela nous donne une BD super émouvante qui nous happe. Une bd qui nous projette dans la vie d'une jeune fille qui se sait pas comme les autres et qui découvre que ce n'est pas forcément une si mauvaise chose. Une histoire d'amour, une histoire d'acceptation, mais surtout une des plus belles histoires de la rentrée. À lire et ce même si vous n'avez pas de fille de 17 ans 🙂
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C'est étrange. Quand j'ai essayé de repenser au premier tome de l'age d'eau, seule des images me sont revenues. Aucune histoire. Et bien la lecture de ce tome deux m'a rappelé pourquoi : les dessins de Benjamin Flao sont superbes. IL n'y a pas d'autres mots. Que ce soit les planches de BDs pures ou les doubles-pages de peintures... c'est superbe et dégage un sentiment de paix et d'harmonie dingue. Un sentiment qui prend vraiment, dans ce tome deux, le pas sur la dramaturgie de ce monde en transformation. Un sentiment d'acceptation et d'évolution, qui montre que l'espoir est possible et que l'homme peut s'adapter s'il arrête de lutter contre la nature. C'est troublant. Un peu trop obscure par moment, mais troublant et plein de beauté… Un diptyque autant pour les amateurs de post-apo écologiques que pour les amateurs de beaux dessins.
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Titre de l'album : Food truck war - Fuck the Wankers Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Edoardo Audino Coloriste : Laura Cerutti Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Début des années 80, les mafias et les gangs règnent sur les nuits new-yorkaises. Seuls remparts contre le chaos : les Fry Sherifs, qui sillonnent leur quartier à bord de leur food truck pour rendre la justice. Quand pointe le petit matin, ils changent de casquette et se mettent aux fourneaux pour nourrir les citoyens insouciants. Ed Palmer était l'un des meilleurs traders de la Darkrock Company, jusqu'à ce que son patron décide de le sacrifier pour s'éviter un procès trop coûteux, le virant pour une faute qu'il n'a pas commise et mettant un contrat sur sa tête. Désespéré, il se rend chez son père, un Fry Sherif de Brooklyn qui a fait de son enfance un enfer... mais l'homme est mort depuis plus d'un an. Tout ce qu'il lui a laissé, ce sont les clés de son food truck et son insigne. Critique : Imaginez la ville de New-York avec ses deux tours encore présentes dans les "heighties" , les cols blancs surfant impunément sur des vagues d'oseille du haut de leurs buildings et la populace dans les rues étouffantes en proie à une criminalité sans précédents ! La solution trouvée par la mairie ? Faire justice soi-même ! Vous demandez un badge de "food-truck" et devenez un "fry sherif" , faire la popote la journée servie à l'arrière du camion et le soir vous rentrez les fourneaux et sortez les gros calibres ! De cuistot à guerrier de la route façon "Mad Max" vous sillonnez les rues et protégez les habitants des criminels et autres victimes de cette drogue vous rendant avide de chair humaine. Un droit de tuer en somme mais réglementé. Dans cette cocotte surchauffée, je vous présente Ed Palmer au passé encore un peu trouble, trader ayant vendu son âme au diable et à la coke. Sa vie bascule lorsque son boss le juge sacrifiable, commence alors une quête de rédemption avec un nouvel entourage hétéroclite et terriblement plus humain. Il délaisse alors la violence des chiffres pour celle de la rue en récupérant le food-truck et l'insigne de feu son père. Des destins qui se croisent, des passés qui ressurgissent, des intrigues politiques, guerres des gangs et mystérieuse drogue du zombi, tout ceci se mêle dans une tempête de révélations et surprises ! Ajoutez à cela un dessin détaillé, plutôt réaliste sur une superbe palette de couleurs et vous aurez un très bon moment de lecture, un gros plaisir coupable de les voir s'agiter au milieu de cette poudrière ! Le gros plus étant que cela peut se lire comme un one-shot, mais la fin nous réserve une petite surprise (un peu attendue et espérée c'est vrai) qui donne fortement envie de lire une suite 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/food-truck-war-fuck-the-wankers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Imaginez la ville de New-York avec ses deux tours encore présentes dans les "heighties" , les cols blancs surfant impunément sur des vagues d'oseille du haut de leurs buildings et la populace dans les rues étouffantes en proie à une criminalité sans précédents ! La solution trouvée par la mairie ? Faire justice soi-même ! Vous demandez un badge de "food-truck" et devenez un "fry sherif" , faire la popote la journée servie à l'arrière du camion et le soir vous rentrez les fourneaux et sortez les gros calibres ! De cuistot à guerrier de la route façon "Mad Max" vous sillonnez les rues et protégez les habitants des criminels et autres victimes de cette drogue vous rendant avide de chair humaine. Un droit de tuer en somme mais réglementé. Dans cette cocotte surchauffée, je vous présente Ed Palmer au passé encore un peu trouble, trader ayant vendu son âme au diable et à la coke. Sa vie bascule lorsque son boss le juge sacrifiable, commence alors une quête de rédemption avec un nouvel entourage hétéroclite et terriblement plus humain. Il délaisse alors la violence des chiffres pour celle de la rue en récupérant le food-truck et l'insigne de feu son père. Des destins qui se croisent, des passés qui ressurgissent, des intrigues politiques, guerres des gangs et mystérieuse drogue du zombi, tout ceci se mêle dans une tempête de révélations et surprises ! Ajoutez à cela un dessin détaillé, plutôt réaliste sur une superbe palette de couleurs et vous aurez un très bon moment de lecture, un gros plaisir coupable de les voir s'agiter au milieu de cette poudrière ! Le gros plus étant que cela peut se lire comme un one-shot, mais la fin nous réserve une petite surprise (un peu attendue et espérée c'est vrai) qui donne fortement envie de lire une suite 😉
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Titre de l'album : Virgile Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Lucy Mazel Coloriste : Lucy Mazel Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Virgile mène une vie compliquée depuis un accident qui l'a rendu tétraplégique. Fatigué d'être dépendant des autres, il a pris une décision radicale : il en a fini avec la vie. Mais pas question de partir sans panache ! Il décide d'organiser une dernière fête grandiose avec tous ceux qu'il aime, afin de transformer cet au revoir en un moment de partage et de joie. Au travers de cette réflexion poignante sur la liberté de choisir, Zidrou et Lucy Mazel choisissent de célébrer la vie jusqu'au bout. Critique : On peut décidément faire confiance à Zidrou dès lors qu'il s'agit de nous livrer des tranches de vies bien qu'ici on s'attache plutôt à la fin d'une vie. Son virgile est une nouvelle fois très juste, ni grandiloquent, ni larmoyant, plein d'une vraie tendresse pour ses personnages, avec leurs failles et leurs faiblesses, leurs mesquineries et leur moments de belle humanité. C'est des portraits de gens qui pourraient être nous ou nos voisins. Mais bon on le savait déjà qu'il avait ce talent indéniable. Par contre ce que j'ai découvert avec cet album c'est qu'il faut compter dans ce genre avec Lucy Mazel qui nous compose à merveille cette galerie de personnage. Il est suffisamment rare pour le souligner mais elle nous livre un trombinoscope de vraies trognes, qu'on n'a pas l'impression d'avoir déjà vu dans une bd, et qui pourraient facilement en sortir pour se tenir à nos côtés. Ni moches, ni parfaits, juste des visages avec les coups de la vie gravés dessus. J'adore. Merci donc à tous les deux pour cette histoire tendre, un peu émouvante, qui passe dans un long silence, mais qui laisse une belle impression. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/virgile/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le romancier Victor Dixen adapte la série Agence Perdido en bande-dessinée pour nous faire découvrir les origines de l'héroïne Rita. Dans ce préquel vous verrez sa fuite mouvementée du Chili en pleine dictature Pinochet avec son père et comment elle utilise pour la première fois ses pouvoirs de "retrouveuse". Son père agit comme un guide spirituel dans cette entreprise et lui montre cet univers parallèle sous-terrain dans lequel de nombreux dangers les guettent, mais aussi une formidable opportunité de percer des secrets ! Des croquemitaines aux disparitions de chiens de bonnes familles, le sous-sol de Paris leur nouveau lieu de villégiature va s'avérer propice à de nouvelles aventures et autres découvertes fondatrices pour notre jeune héroïne. A l'image de sa splendide couverture, l'artiste italien French Carlomagno auteur de Radiant black (Delcourt) nous régale de ses planches détaillées et formidablement mises en scènes. Des visages expressifs, un découpage dynamique et une formidable palette de couleurs représentent les atouts clés de cette aventure menée tambours battants. Les atmosphères changent selon le monde visité et les effets lumineux sont particulièrement réussis dans ces fameuses "oubliettes" ou en présence de croquemitaines inquiétants à souhait. Une bien sympathique découverte de cet univers, pour un voyage riche en suspens, émotions et d'un soupçon d'épouvante. A partir de 11 ans.
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Théo Drieu fait des études et une formation en science de la Terre et de l'univers, il poursuit son cursus en médiation durant plusieurs années dans la conception d'exposition scientifique. Théo Drieu a créé sa chaine YouTube Balade Mentale qui donne également le titre de ce roman graphique. L'auteur possède les connaissances et maitrise la vulgarisation scientifique afin d'être compréhensible par tout public. L'album s'ouvre avec une idée fixe de l'auteur enfant alors qu'il cherchait à comparer la taille de tous les animaux ayant vécu sur la terre puis ensuite avec les monuments pour ensuite se tourner vers le ciel, l'espace, les planètes et l'univers. L'accroche du début d'album est très bien trouvée, car en effet pour le lecteur lambda même intéressé par les astres il devient assez rapidement difficile de se faire une véritable idée des distances de la taille des planètes, les nébuleuses ou des les comparer. Il est préférable à mon avis de lire cette ouvrage en plusieurs fois, prendre le temps de comprendre les explications de l'auteur. D'ailleurs les dessins de Giulia Mammone conviennent bien sur ce genre d'album documentaire. Cette Balade mentale mérite plusieurs lectures pour bien prendre tous les éléments en considération et être passionné par l'espace et l'infini.
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Titre de l'album : Balade mentale - Voyage dans l'infiniment grand Scenariste de l'album : Théo Drieu Dessinateur de l'album : Giulia Mammone Coloriste : Giulia Mammone Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Montant progressivement dans les échelles de grandeur du vivant, le youtuber scientifique Théo Drieu nous entraîne à la découverte des corps célestes, leur taille monumentale et les distances faramineuses qui les séparent. Une plongée vertigineuse et poétique dans l'infiniment grand, depuis la Terre puis les galaxies les plus lointaines, jusqu'aux confins de l'univers observable. Critique : Théo Drieu fait des études et une formation en science de la Terre et de l'univers, il poursuit son cursus en médiation durant plusieurs années dans la conception d'exposition scientifique. Théo Drieu a créé sa chaine YouTube Balade Mentale qui donne également le titre de ce roman graphique. L'auteur possède les connaissances et maitrise la vulgarisation scientifique afin d'être compréhensible par tout public. L'album s'ouvre avec une idée fixe de l'auteur enfant alors qu'il cherchait à comparer la taille de tous les animaux ayant vécu sur la terre puis ensuite avec les monuments pour ensuite se tourner vers le ciel, l'espace, les planètes et l'univers. L'accroche du début d'album est très bien trouvée, car en effet pour le lecteur lambda même intéressé par les astres il devient assez rapidement difficile de se faire une véritable idée des distances de la taille des planètes, les nébuleuses ou des les comparer. Il est préférable à mon avis de lire cette ouvrage en plusieurs fois, prendre le temps de comprendre les explications de l'auteur. D'ailleurs les dessins de Giulia Mammone conviennent bien sur ce genre d'album documentaire. Cette Balade mentale mérite plusieurs lectures pour bien prendre tous les éléments en considération et être passionné par l'espace et l'infini. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/balade-mentale-voyage-dans-l-infiniment-grand/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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L'auteur James est maintenant habitué des bd humoristiques entre la série la vérité nue ou la sémantique c'est élastique. Avec Pipoute la louze, au naturel ! James nous propose les déboires de son héroïne représentée avec une tête de caniche et des couettes rose. Elle est très directe avec ses proches, son colocataire ou encore des collègues de travail. Elle ne se gêne pas de lancer des vannes à tous ceux qui croisent sa route. Évidemment cette technique provoque des situations particulières avec humour. Tous les protagonistes sont des animaux anthropomorphiques et même un cactus parlant sera de la partie. Les dessins sont dans un style enfantin en décalage complet avec les histoires racontées pour adultes. Pipoute la louze n'a pas sa langue dans la poche et nombreux sont les victimes de son franc parler.
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Titre de l'album : Pipoute la louze, au naturel Scenariste de l'album : James Dessinateur de l'album : James Coloriste : James Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Bienvenue dans l'univers décomplexé de Pipoute la Louze, jeune femme moderne (à tête de caniche) et de la faune anthropomorphique qui gravite autour d'elle, copines, colocataire, amoureux multiples... Un univers où l'absurde côtoie l'insolence et où l'humour qui ne se prend pas au sérieux règne, un humour pour l'humour en somme (comme il y a l'art pour l'art), pour le pur plaisir du gag. Critique : L'auteur James est maintenant habitué des bd humoristiques entre la série la vérité nue ou la sémantique c'est élastique. Avec Pipoute la louze, au naturel ! James nous propose les déboires de son héroïne représentée avec une tête de caniche et des couettes rose. Elle est très directe avec ses proches, son colocataire ou encore des collègues de travail. Elle ne se gêne pas de lancer des vannes à tous ceux qui croisent sa route. Évidemment cette technique provoque des situations particulières avec humour. Tous les protagonistes sont des animaux anthropomorphiques et même un cactus parlant sera de la partie. Les dessins sont dans un style enfantin en décalage complet avec les histoires racontées pour adultes. Pipoute la louze n'a pas sa langue dans la poche et nombreux sont les victimes de son franc parler. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pipoute-la-louze-au-naturel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Métamorphes tome 2 - Louve Story Scenariste de l'album : Olivier Gay Dessinateur de l'album : Jonathan Aucomte Coloriste : Jonathan Aucomte Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : De crocs et de poils Comment peut-on rester la fille la plus populaire du lycée quand on est une louve-garou ?Comment peut-on suivre les cours quand on est un vampire ? La mystérieuse organisation responsable de la métamorphose d'Ambre et Lucas est à leurs trousses. Les adolescents vont devoir se battre pour leur vie tout en gardant leur secret à tout prix. Difficile quand la famille, les amis et les sentiments s'en mêlent...Face aux dangers, aux trahisons, aux complots et aux déceptions, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.Et encore. Critique : Bon alors je vais commencer par m'excuser platement pour le retard de critique. J'ai honteusement oublié cette BD, prit entre les vacances et la rentrée scolaire.... Et c'est réellement dommage car ce deuxième tome est très bon. Tout autant que le premier. Il nous montre une évolution surprenante de l'histoire avec non plus une histoire de lycée mais bien un véritable "thriller" policier qui voit nos deux amis se retrouver aux prises avec la société (secrète évidemment) qui contrôle les porteurs de pouvoirs ! Un tome deux détonnant, bourré d'action, mais aussi de sentiment, avec un rapprochement entre nos deux protagonistes qui n'est pas du gout de tout le monde ! J'ai hâte de voir si nos deux héros finiront ensemble ou juste amis car cette ambiguïté est toujours présente et habilement gérée par Olivier Gay. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
