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  1. The_PoP

    La terre verte

    Titre de l'album : La terre verte Scenariste de l'album : Alain Ayroles Dessinateur de l'album : Hervé Tanquerelle Coloriste : Merlet Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Aux derniers temps du Moyen Age, les ultimes descendants des Vikings tentent désespérément de survivre sur les rivages glacés du Groenland. Un homme au lourd passé, en quête d'une seconde chance, débarque parmi eux. Leur apportera-t-il le salut ou précipitera-t-il l'effondrement de la « Terre verte » ? Critique : Sur les conseils avisés de Kevin, qui s'est pourtant bien gardé d'en faire la chronique, j'ai investi dans "La terre verte". je dis investis, car un album à 35€, on commence à y réfléchir à deux fois avant de franchir le pas. Sauf que là, on a un pavé de 256 pages, dense, beau, et que sur la couverture il est indiqué que M. Ayroles en a écris le scénario. Alors je ne sais pas pour vous, mais moi M. Ayroles, je trouve que ce qu'il écrit arrive toujours à réussir l'exploit d'être intelligent ET romanesque. Une bonne raison donc de lui faire confiance. Si le dessin de Hervé Tanquerelle est remarquable a plus d'un titre, et qu'il attirera beaucoup de monde, je vous avoue que ce n'est pas mon style préféré, mais c'est vraiment une histoire de goûts et de couleur, et peut être aussi de son amour pour les gueules bien marquées. Il n'empêche que je m'incline face à la qualité du travail, des découpages, des ambiances, et à la réussite totale des personnages. C'est très bien, et si ce n'est pas vraiment votre style au départ, vous aurez oublié comme moi dès la 10ème page que vous aviez des réticences ou des pudeurs de gazelle. Le scénario d'Alain Ayroles est une nouvelle fois une merveille de finesse, d'analyse de l'homme, tout en conservant pourtant à chaque page, un sens de la narration et du drame à toute épreuve. Impossible de ne pas succomber pour ma part, c'est vraiment excellent, et cela ne ressemble pas à grand chose que vous ayez déjà lu. Bref, faites comme moi foncez rattraper votre retard, car c'est une bd que définitivement on aura bien du mal à oublier ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-terre-verte/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. The_PoP

    La force de vivre

    Titre de l'album : La force de vivre Scenariste de l'album : Laurent Astier Dessinateur de l'album : Laurent Astier Coloriste : Laurent Astier Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Dès leur rencontre, une amitié forte va naître entre Cyril et Laurent. De celles qui font grandir et changer pour le mieux. L'un, extraverti et solaire, est l'opposé de l'autre, timide et sombre. Le lien qui les unit est pourtant indicible et inexplicable. Laurent Astier raconte comment ce lien d'amitié perdure malgré la disparition de son ami emporté par la maladie. Critique : Il y a des bd qui vous parlent, qui vous attirent comme des aimants. La force de vivre m'a fait cet effet là. Je n'étais pas sensé la lire, et pourtant elle s'est imposée à moi dans une librairie. Grand bien m'en a fait. Hier @Kevin Nivek me demandait quelle était ma lecture de l'année, aujourd'hui en refermant La force de vivre, j'ai une nouvelle réponse à lui apporter. Entendons nous, malgré ses indéniables qualités ce n'est peut être pas le chef d'œuvre graphique, artistique ou narratif de l'année, mais j'ai pleuré en la refermant. Vraiment. Et cela ne m'arrive pas bien souvent dans ma vie. Parfois quand une bd vous émeut à ce point c'est qu'elle fait écho à votre propre vécu. Et ce n'est même pas vraiment le cas ici pour moi, si ce n'est peut être une histoire de génération et de vie dans lesquelles je peux reconnaitre une époque proche de celle que j'ai connu. Par contre la force de vivre nous parle de l'importance de l'amitié et de la vie en général. Beaucoup de chansons, de films, de livres majeurs sont dédiés aux grandes histoires d'amour. L'amitié, elle, a inspiré moins d'œuvres majeures. Et pourtant. En bref je ne sais pas vous dire pourquoi "La force de vivre" m'a autant marqué, mais ce que je sais avec certitude c'est que je ne serais pas le seul tant cette bd renferme une belle puissance évocatrice. Voilà, je connaissais le travail de Laurent Astier par sa série La Venin. Je trouve que sur la Force de vivre son dessin a franchi un énorme cap, plus empathique, plus émouvant. A la fin je ne peux que vous conseiller La force de vivre, surtout pour peu que vous aimiez l'amitié, la vie, les années 80-90 et voir de jeunes adultes se construire, se trouver. Cet ouvrage a été écrit avec les tripes, et il m'a profondément ému et marqué. Ce qui est frappant c'est que l'ensemble est plein de pudeur, de petites joies et de petites douleurs, d'instants remémorés. Pas d'excès, rien de surjoué, simplement souvent le mot juste. La multitude de thématiques rencontrées est aussi magnifique, car La force de vivre ne parle pas que d'un seul sujet mais de la vie en général, de la famille, des enfants, des amours. Les livres hommage sont souvent un peu lourds, un peu trop dans l'emphase, à appuyer sur les émotions et l'empathie, un peu trop dégoulinants. Ici rien de tout ça. Juste une impression de vrai, la vérité de Laurent Astier qui se met à nu. Alors merci M. Astier de m'avoir fait vivre ça, de m'avoir fait revivre des choses, de m'avoir donné autant d'émotions et de réflexions. Merci de nous avoir permis d'accéder à cela. Et merci à votre éditrice, qui a fait de l'excellent travail et dont je ne peux que confirmer la justesse de la direction qu'elle vous a permis de prendre, cela se ressent. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-force-de-vivre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. The_PoP

    La force de vivre

    Il y a des bd qui vous parlent, qui vous attirent comme des aimants. La force de vivre m'a fait cet effet là. Je n'étais pas sensé la lire, et pourtant elle s'est imposée à moi dans une librairie. Grand bien m'en a fait. Hier @Kevin Nivek me demandait quelle était ma lecture de l'année, aujourd'hui en refermant La force de vivre, j'ai une nouvelle réponse à lui apporter. Entendons nous, malgré ses indéniables qualités ce n'est peut être pas le chef d'œuvre graphique, artistique ou narratif de l'année, mais j'ai pleuré en la refermant. Vraiment. Et cela ne m'arrive pas bien souvent dans ma vie. Parfois quand une bd vous émeut à ce point c'est qu'elle fait écho à votre propre vécu. Et ce n'est même pas vraiment le cas ici pour moi, si ce n'est peut être une histoire de génération et de vie dans lesquelles je peux reconnaitre une époque proche de celle que j'ai connu. Par contre la force de vivre nous parle de l'importance de l'amitié et de la vie en général. Beaucoup de chansons, de films, de livres majeurs sont dédiés aux grandes histoires d'amour. L'amitié, elle, a inspiré moins d'œuvres majeures. Et pourtant. En bref je ne sais pas vous dire pourquoi "La force de vivre" m'a autant marqué, mais ce que je sais avec certitude c'est que je ne serais pas le seul tant cette bd renferme une belle puissance évocatrice. Voilà, je connaissais le travail de Laurent Astier par sa série La Venin. Je trouve que sur la Force de vivre son dessin a franchi un énorme cap, plus empathique, plus émouvant. A la fin je ne peux que vous conseiller La force de vivre, surtout pour peu que vous aimiez l'amitié, la vie, les années 80-90 et voir de jeunes adultes se construire, se trouver. Cet ouvrage a été écrit avec les tripes, et il m'a profondément ému et marqué. Ce qui est frappant c'est que l'ensemble est plein de pudeur, de petites joies et de petites douleurs, d'instants remémorés. Pas d'excès, rien de surjoué, simplement souvent le mot juste. La multitude de thématiques rencontrées est aussi magnifique, car La force de vivre ne parle pas que d'un seul sujet mais de la vie en général, de la famille, des enfants, des amours. Les livres hommage sont souvent un peu lourds, un peu trop dans l'emphase, à appuyer sur les émotions et l'empathie, un peu trop dégoulinants. Ici rien de tout ça. Juste une impression de vrai, la vérité de Laurent Astier qui se met à nu. Alors merci M. Astier de m'avoir fait vivre ça, de m'avoir fait revivre des choses, de m'avoir donné autant d'émotions et de réflexions. Merci de nous avoir permis d'accéder à cela. Et merci à votre éditrice, qui a fait de l'excellent travail et dont je ne peux que confirmer la justesse de la direction qu'elle vous a permis de prendre, cela se ressent.
  4. The_PoP

    La terre verte

    Sur les conseils avisés de Kevin, qui s'est pourtant bien gardé d'en faire la chronique, j'ai investi dans "La terre verte". je dis investis, car un album à 35€, on commence à y réfléchir à deux fois avant de franchir le pas. Sauf que là, on a un pavé de 256 pages, dense, beau, et que sur la couverture il est indiqué que M. Ayroles en a écris le scénario. Alors je ne sais pas pour vous, mais moi M. Ayroles, je trouve que ce qu'il écrit arrive toujours à réussir l'exploit d'être intelligent ET romanesque. Une bonne raison donc de lui faire confiance. Si le dessin de Hervé Tanquerelle est remarquable a plus d'un titre, et qu'il attirera beaucoup de monde, je vous avoue que ce n'est pas mon style préféré, mais c'est vraiment une histoire de goûts et de couleur, et peut être aussi de son amour pour les gueules bien marquées. Il n'empêche que je m'incline face à la qualité du travail, des découpages, des ambiances, et à la réussite totale des personnages. C'est très bien, et si ce n'est pas vraiment votre style au départ, vous aurez oublié comme moi dès la 10ème page que vous aviez des réticences ou des pudeurs de gazelle. Le scénario d'Alain Ayroles est une nouvelle fois une merveille de finesse, d'analyse de l'homme, tout en conservant pourtant à chaque page, un sens de la narration et du drame à toute épreuve. Impossible de ne pas succomber pour ma part, c'est vraiment excellent, et cela ne ressemble pas à grand chose que vous ayez déjà lu. Bref, faites comme moi foncez rattraper votre retard, car c'est une bd que définitivement on aura bien du mal à oublier !
  5. The_PoP

    Après l'orage

    Titre de l'album : Après l'orage Scenariste de l'album : Jean Cremers Dessinateur de l'album : Jean Cremers Coloriste : Jean Cremers Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Tandis que le niveau de l'eau monte dangereusement, Hélène se retrouve prisonnière d'une maison pleine de silences et de souvenirs. Mais à mesure que l'orage gronde, c'est un autre combat qui se joue en elle : celui de briser les liens invisibles d'une vie qui l'étouffe. Critique : Encore un joli roman graphique aux éditions du lombard pour moi, j'ai de la chance. En plus cette fournée de Printemps est de qualité, et ce Après l'orage ne déroge pas à la règle. Cette fois-ci on va aborder des thèmes un peu plus lourds dans ce huis clos assez contemplatif aux ambiances réussies. Si le but n'est clairement pas de pousser les grandes réflexions sur la vie très loin, j'ai aimé les interactions simples et réels et la relation parents/enfants si bien écrite. Les personnages sont tous bien campés, et les dialogues font vraiment mouche. Les dessins de Jean Cremers sortent un petit peu des choses habituelles en roman graphique "tranche de vie - drame" notamment sur certains visages. A noter que c'est l'auteur de Vague de froid que nous avions déjà beaucoup aimé ici. Après l'orage est encore une belle réussite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/apres-l-orage-9782808215053/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. The_PoP

    Après l'orage

    Encore un joli roman graphique aux éditions du lombard pour moi, j'ai de la chance. En plus cette fournée de Printemps est de qualité, et ce Après l'orage ne déroge pas à la règle. Cette fois-ci on va aborder des thèmes un peu plus lourds dans ce huis clos assez contemplatif aux ambiances réussies. Si le but n'est clairement pas de pousser les grandes réflexions sur la vie très loin, j'ai aimé les interactions simples et réels et la relation parents/enfants si bien écrite. Les personnages sont tous bien campés, et les dialogues font vraiment mouche. Les dessins de Jean Cremers sortent un petit peu des choses habituelles en roman graphique "tranche de vie - drame" notamment sur certains visages. A noter que c'est l'auteur de Vague de froid que nous avions déjà beaucoup aimé ici. Après l'orage est encore une belle réussite.
  7. Titre de l'album : Tu ne marcheras jamais seule Scenariste de l'album : L'homme étoilé Dessinateur de l'album : L'homme étoilé Coloriste : L'homme étoilé Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Alors qu'elle attend un enfant, Clémentine sent son compagnon Simon s'éloigner… Dans sa quête pour le ramener, elle se heurte à un vide qu'elle peine à comprendre. Par une intrigue bouleversante, L'homme étoilé parvient à nous faire explorer les méandres de la solitude avec délicatesse et sensibilité. Critique : C'est peu dire que j'ai beaucoup aimé les dernières parutions de l'homme étoilé. Sa façon d'évoquer la mort, la maladie et la fin de vie, pleine d'humanité, de tendresse, et qui semble tellement ancré dans le réel m'avait touché. Ici il nous revient en sortant un petit peu de son univers de prédilection à travers cette tranche de vie et ce drame assez intelligent. Seul bémol, le twist utilisé est un peu grossier et visible, cela a déjà été fait au cinéma ou en bd récemment alors forcément, si l'on a vu l'un de ces films ou lu l'une de ces bd, on le verra venir ce qui affaiblit un peu le plaisir de lire. Mais je vais essayer de ne rien vous divulger/gâcher. Mais c'est un léger bémol, car pour le reste on retrouve toute la justesse et la sensibilité qui le caractérise en tant qu'auteur. Les personnages sont bien réels, les dialogues font mouches, les atmosphères sont belles et on ressent tout de suite de l'empathie pour ces personnages. Bon ils manquent peut être un chouïa d'originalité graphiquement parlant. Mais je pinaille, c'est bien, c'est beau, et ça reste humain et positif malgré les drames. Une belle lecture, et définitivement un auteur à suivre, que j'aimerais voir s'essayer sur une thématique un peu plus éloignée la prochaine fois. Allez chiche ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tu-ne-marcheras-jamais-seule/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. The_PoP

    Tu ne marcheras jamais seule

    C'est peu dire que j'ai beaucoup aimé les dernières parutions de l'homme étoilé. Sa façon d'évoquer la mort, la maladie et la fin de vie, pleine d'humanité, de tendresse, et qui semble tellement ancré dans le réel m'avait touché. Ici il nous revient en sortant un petit peu de son univers de prédilection à travers cette tranche de vie et ce drame assez intelligent. Seul bémol, le twist utilisé est un peu grossier et visible, cela a déjà été fait au cinéma ou en bd récemment alors forcément, si l'on a vu l'un de ces films ou lu l'une de ces bd, on le verra venir ce qui affaiblit un peu le plaisir de lire. Mais je vais essayer de ne rien vous divulger/gâcher. Mais c'est un léger bémol, car pour le reste on retrouve toute la justesse et la sensibilité qui le caractérise en tant qu'auteur. Les personnages sont bien réels, les dialogues font mouches, les atmosphères sont belles et on ressent tout de suite de l'empathie pour ces personnages. Bon ils manquent peut être un chouïa d'originalité graphiquement parlant. Mais je pinaille, c'est bien, c'est beau, et ça reste humain et positif malgré les drames. Une belle lecture, et définitivement un auteur à suivre, que j'aimerais voir s'essayer sur une thématique un peu plus éloignée la prochaine fois. Allez chiche !
  9. Titre de l'album : Les nageuses de Minuit Scenariste de l'album : Valentina Grande Dessinateur de l'album : Francesco Dibattista Coloriste : Francesco Dibattista Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Il y a des événements qui changent la vie. C'est ce qui arrive à Vik, une enseignante qui vit seule dans son appartement new-yorkais. Elle a le sentiment de ne pas être arrivée là où elle le voulait. Est-ce qu'elle a fait les mauvais choix ? Lorsqu'un jour elle entre par hasard dans une piscine publique, elle est attirée par une équipe de natation synchronisée, en plein ballet aquatique. Quelle est l'histoire de ces femmes plus âgées, qui semblent se mouvoir dans l'eau avec une telle aisance ? Vik, elle, ne sait pas nager. Mais elle n'est pas la seule à cacher un secret et ces nouvelles amitiés la mèneront plus loin qu'elle ne l'imagine... car c'est peut-être le moment d'affronter ses peurs et de faire le grand saut ? Critique : Voilà un joli roman graphique comme je les aime. Des sujets lourds mais pas improbables, des destins mêlés sans être trop pleins de dramaturgies, avec surtout beaucoup des petits rien qui constituent la vie. Des incompréhensions, des injustices, tout ce avec quoi on se construit et sur lequel on doit vivre. Et surtout cette belle amitié naissante entre femmes, entre battantes qui présentent le féminisme comme une lutte presque contre soi, contre son regard avant même d'être une lutte contre une société ou les hommes. Il se dégage de cette bd une belle force et une belle atmosphère. J'ai bien aimé le fait que les personnages semblent réels, sans fausses pudeurs, sans être tous beaux, regardant leurs propres défauts, y compris corporels en face. Bref, une BD sur de vrais gens, avant même d'être une bd sur l'émancipation ou les combats raciaux. C'est fin et intelligent. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-nageuses-de-minuit/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. The_PoP

    Les nageuses de Minuit

    Voilà un joli roman graphique comme je les aime. Des sujets lourds mais pas improbables, des destins mêlés sans être trop pleins de dramaturgies, avec surtout beaucoup des petits rien qui constituent la vie. Des incompréhensions, des injustices, tout ce avec quoi on se construit et sur lequel on doit vivre. Et surtout cette belle amitié naissante entre femmes, entre battantes qui présentent le féminisme comme une lutte presque contre soi, contre son regard avant même d'être une lutte contre une société ou les hommes. Il se dégage de cette bd une belle force et une belle atmosphère. J'ai bien aimé le fait que les personnages semblent réels, sans fausses pudeurs, sans être tous beaux, regardant leurs propres défauts, y compris corporels en face. Bref, une BD sur de vrais gens, avant même d'être une bd sur l'émancipation ou les combats raciaux. C'est fin et intelligent.
  11. Titre de l'album : Zoé Carrington - Tome 2 Scenariste de l'album : Jim Dessinateur de l'album : Jim & Rémi Torregrossa Coloriste : Delphine Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : C'étaient vos années d'études à Londres. Vous rêviez tous de devenir des rois de la finance. Et puis, tu as rencontré Zoé... Tu te souviens des rues bondées, des pubs bruyants de Covent Garden, des rires qui claquaient au rythme des shooters, et des nuits qui duraient quarante-huit heures. Aujourd'hui, les visages familiers ont changé, et certains ne reviendront plus. Aujourd'hui, c'est une fête insensée dans un manoir, c'est le bruit des retrouvailles, et l'ombre du deuil qui plane sur ceux qui s'imaginaient invincibles. C'est l'histoire de trois amis. C'est l'histoire d'une seule personne. Elle.Zoé Carrington.Après le succès d'Une nuit à Rome, Zoé Carrington est le nouveau récit-phare de Jim. Une histoire bouleversante, traversée de personnages forts et inoubliables. Critique : Ce tome 2 est la conclusion du nouveau diptyque de Jim sur le modèle de son best seller "Une nuit à Rome". Si les lecteurs ne se retrouveront pas trop dépaysés, il faut bien reconnaitre qu'il y a pourtant de nombreuses divergences, et qu'il réussit à nous livrer un récit vraiment différent. La fin est parfois un peu abracadabrantesque mais elle reste très réussie, ne cédant pas à la facilité et respectant ses personnages. Jim nous livre d'ailleurs comment son récit a su évoluer au fil du temps. Comme à son habitude les thèmes de l'amour, de la mort, de la jeunesse et de nos illusions perdues sont omniprésents. Les personnages restent très réussis, et l'ambiance est globalement bien rendue. Côté dessin, Jim se fait aider de Rémi Torregrossa pour les décors et de Delphine pour les couleurs, et le résultat est réussi, dans la lignée d'Une nuit à Rome. Pas de révolution de ce côté là. A noter quelques cases aux colorisations très marquées pour dépeindre un univers onirique et qui rendent vraiment bien. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/zoe-carrington-tome-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. The_PoP

    Nostromo

    Et bien décidément il y a une actualité dans la bd pour les romans de Joseph Conrad en ce moment puisqu'après la transposition d'Au coeur des ténèbres en Western voici désormais une nouvelle adaptation d'un autre de ses romans : Nostromo. L'adaptation est de qualité et le récit est terriblement dense, peut être un poil trop pour le format de la bd, avec ce contexte politique imaginaire de pays d'Amérique du Sud... Les dessins de Cyrille Ternon sont bien adaptés à ce type de récit romanesque, sans fioritures mais avec une certaine finesse qui se prête bien à l'ambiance. On suit avec beaucoup d'intérêt le personnage fascinant de Nostromo dans cette Amérique du sud du 19ème siècle. On y retrouve toute la puissance de Joseph Conrad quand il s'agit de plonger dans l'âme humaine soumise aux épreuves de la vie et du destin.
  13. The_PoP

    Nostromo

    Titre de l'album : Nostromo Scenariste de l'album : Pierre Boisserie Dessinateur de l'album : Cyrille Ternon Coloriste : Cyrille Ternon Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Désireux d'établir un règne de justice et de paix au Costaguana, miné par les révolutions, Charles Gould consacre toute son énergie à la mine d'argent de San Tomé, première puissance économique du pays, dirigée de loin par des capitaux américains. La paix semblait acquise sous le régime du président modéré, Ribiera. Mais un nouveau coup d'état, fomenté par le Général Montero, anéantit les espoirs. Critique : Et bien décidément il y a une actualité dans la bd pour les romans de Joseph Conrad en ce moment puisqu'après la transposition d'Au coeur des ténèbres en Western voici désormais une nouvelle adaptation d'un autre de ses romans : Nostromo. L'adaptation est de qualité et le récit est terriblement dense, peut être un poil trop pour le format de la bd, avec ce contexte politique imaginaire de pays d'Amérique du Sud... Les dessins de Cyrille Ternon sont bien adaptés à ce type de récit romanesque, sans fioritures mais avec une certaine finesse qui se prête bien à l'ambiance. On suit avec beaucoup d'intérêt le personnage fascinant de Nostromo dans cette Amérique du sud du 19ème siècle. On y retrouve toute la puissance de Joseph Conrad quand il s'agit de plonger dans l'âme humaine soumise aux épreuves de la vie et du destin. Autres infos : D'après le roman de Joseph Conrad Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nostromo-9782302095779/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. The_PoP

    Zoé Carrington - Tome 2

    Ce tome 2 est la conclusion du nouveau diptyque de Jim sur le modèle de son best seller "Une nuit à Rome". Si les lecteurs ne se retrouveront pas trop dépaysés, il faut bien reconnaitre qu'il y a pourtant de nombreuses divergences, et qu'il réussit à nous livrer un récit vraiment différent. La fin est parfois un peu abracadabrantesque mais elle reste très réussie, ne cédant pas à la facilité et respectant ses personnages. Jim nous livre d'ailleurs comment son récit a su évoluer au fil du temps. Comme à son habitude les thèmes de l'amour, de la mort, de la jeunesse et de nos illusions perdues sont omniprésents. Les personnages restent très réussis, et l'ambiance est globalement bien rendue. Côté dessin, Jim se fait aider de Rémi Torregrossa pour les décors et de Delphine pour les couleurs, et le résultat est réussi, dans la lignée d'Une nuit à Rome. Pas de révolution de ce côté là. A noter quelques cases aux colorisations très marquées pour dépeindre un univers onirique et qui rendent vraiment bien.
  15. Kevin Nivek

    Dix secondes

    Titre de l'album : Dix secondes Scenariste de l'album : Max De Radiguès Dessinateur de l'album : Max De Radiguès Coloriste : Max De Radiguès Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Résumé Lycéen attachant mais qui n'en branle pas une, Marco s'emmerde dans sa banlieue belge des années 1990. Seuls la fumette, l'alcool et les jeux dangereux le font se sentir un tant soit peu vivant. Malgré un groupe de potes soudés, il traine sa loose de parking de boîtes de nuit en fossés de routes de campagne. Sa rencontre avec Zoé lui permettra-t-elle de sortir de ce funeste engrenage ? Critique : A la lecture de ce one-shot de Max De Radiguès, je pense qu'un certain nombre de quadras (dont je fais partie) vont se reconnaître dans cette histoire de lycéens à la fin des années 90 🙂 On somnole en cours, on sèche les cours, on ment à ses parents, on retrouve ses amis le week-end, on s'adonne à des jeux dangereux, on tente des expériences, bref on vit et on découvre le monde. Coincé entre le début du deuil de sa vie "d'enfant" et une future vie adulte, on cherche des repères et tous les moyens sont bons ! Mais on peut aussi fuir ce futur stressant, "que vais-je faire de ma vie ?" à l'aube des études secondaires, point de départ d'une carrière professionnelle. On se met des oeillères et quoi de mieux que la défonce ou l'alcool ? Marco notre jeune "héros" vivote, un père à l'absentéisme important et une mère voyant toujours son fils comme un enfant, Marco "profite" de cet abandon ou du moins ce sentiment d'abandon pour s'adonner à tout un tas d'expériences le mettant en danger : fréquenter des partenaires de défonce, se livrer à son fameux jeu des 10s où l'on ferme les yeux sur la route au guidon de sa mobylette durant ces fameuses 10 secondes. Se livrer au destin et advienne que pourra ! On suit donc ses pérégrinations avec son groupe d'amis(es) où l'amour s'invite parfois sans trop savoir comment y répondre. On rit avec nostalgie devant cette insouciance, mais on craint aussi pour Marco faisant face à un futur incertain. Un graphisme simple illustre cette tranche de vie, sans fioritures mais suffisamment compréhensible pour bien identifier les personnages et l'entourage dans lequel ils évoluent. Brel chantait "ce plat pays qui est le mien" , l'auteur décrit un cadre rural belge où "morne plaine" résonne en écho avec l'avenir qu'imaginent ces jeunes. Rien à l'horizon, la ville mais... Une histoire touchante, qui risque de souffrir d'un "potentiel relecture" moindre une fois la fin connue. Elle devrait ceci dit vous remémorer des souvenirs 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dix-secondes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Kevin Nivek

    Dix secondes

    A la lecture de ce one-shot de Max De Radiguès, je pense qu'un certain nombre de quadras (dont je fais partie) vont se reconnaître dans cette histoire de lycéens à la fin des années 90 🙂 On somnole en cours, on sèche les cours, on ment à ses parents, on retrouve ses amis le week-end, on s'adonne à des jeux dangereux, on tente des expériences, bref on vit et on découvre le monde. Coincé entre le début du deuil de sa vie "d'enfant" et une future vie adulte, on cherche des repères et tous les moyens sont bons ! Mais on peut aussi fuir ce futur stressant, "que vais-je faire de ma vie ?" à l'aube des études secondaires, point de départ d'une carrière professionnelle. On se met des oeillères et quoi de mieux que la défonce ou l'alcool ? Marco notre jeune "héros" vivote, un père à l'absentéisme important et une mère voyant toujours son fils comme un enfant, Marco "profite" de cet abandon ou du moins ce sentiment d'abandon pour s'adonner à tout un tas d'expériences le mettant en danger : fréquenter des partenaires de défonce, se livrer à son fameux jeu des 10s où l'on ferme les yeux sur la route au guidon de sa mobylette durant ces fameuses 10 secondes. Se livrer au destin et advienne que pourra ! On suit donc ses pérégrinations avec son groupe d'amis(es) où l'amour s'invite parfois sans trop savoir comment y répondre. On rit avec nostalgie devant cette insouciance, mais on craint aussi pour Marco faisant face à un futur incertain. Un graphisme simple illustre cette tranche de vie, sans fioritures mais suffisamment compréhensible pour bien identifier les personnages et l'entourage dans lequel ils évoluent. Brel chantait "ce plat pays qui est le mien" , l'auteur décrit un cadre rural belge où "morne plaine" résonne en écho avec l'avenir qu'imaginent ces jeunes. Rien à l'horizon, la ville mais... Une histoire touchante, qui risque de souffrir d'un "potentiel relecture" moindre une fois la fin connue. Elle devrait ceci dit vous remémorer des souvenirs 😉 .
  17. Nickad

    Payback tome 1

    Titre de l'album : Payback tome 1 Scenariste de l'album : Sam K Dessinateur de l'album : Fujoking Coloriste : Fujoking Editeur de l'album : Naopublishing Note : Résumé de l'album : À 19 ans, Yu-han travaille comme prêteur sur gage au lieu d'aller au lycée. Son activité lui attire les foudres de ses débiteurs, jusqu'au jour où l'un d'eux tue son frère. Seul, rongé par les regrets et la culpabilité, Yu-han cherche sa rédemption en travaillant avec acharnement pour rester dans le droit chemin et éponger ses dettes. Il va alors découvrir qui est à l'origine de la mort de son frère : Song Myeong-Sin, son ancien amour ! La chasse est ouverte pour Yu-han, un désir de vengeance et de justice guidant ses pas... à la rencontre de ceux de Yoon Jay. Ils paieront, et cher, pour sa douleur. Mais lui, quel prix devra-il payer ? Critique : J’avais déjà repéré ce titre depuis un moment mais sans jamais me plonger dans l’histoire… c’est un tort car l’histoire m’a vraiment marquée, je ne m’attendais pas à une partie dramatique si prononcée ! Le récit commence par le passé tragique de Yuhan. Jeune voyou pensant être le maitre du monde, Yuhan travaille pour un receleur où il est chargé d’aller récupérer l’argent des débiteurs. Hélas ses méthodes un peu trop brutales ont eu des conséquences désastreuses : un homme acculé par le désespoir finit par poignarder son petit frère. Yuhan perdit ensuite sa mère. Se sentant responsable de ces drames, Yuhan entame alors une rédemption : travailler sans s’arrêter pour rembourser ses dettes mais aussi pour ne jamais trouver le bonheur, pour compenser tout le mal qu’il a fait. Mais un jour, Yuhan apprend la vérité sur les circonstances de la mort de son frère. Lui qui pensait avoir abandonné tout envie et qui n’était plus qu’une coquille remplie de culpabilité voit un désir de vengeance le submerger. Seulement, pour atteindre sa cible, il va devoir intégrer le milieu de l’acting et arriver à se démarquer. Payback a deux thématiques principales. La rédemption d’une part, avec tout son aspect introspectif autour du salut, de la culpabilité et du pardon. Comment se racheter auprès de personnes qui ne sont plus là pour vous pardonner ? Et le monde du showbusiness d’autre part. On découvrira le fonctionnement du mécénat coréen avec la présence de sponsors, la rivalité entre jeunes comédiens avec une hiérarchie pas vraiment fondée sur le talent. Le monde du spectacle en prend clairement pour son grade. Mais au milieu de tout ça, il y a la relation entre Yuhan et Jay. C’est un peu le jeu du chat et de la souris, c’est en même temps sérieux et drôle. C’est l’aspect qui apportera le plus d’imprévus et de fraicheur à l’histoire et c’est également cette romance qui sera la plus difficile à vivre pour Yuhan qui ne s’autorise aucun bonheur. Payback c’est d’abord un drame psychologique qui va évoluer dans un milieu où tous les coups sont permis. C’est une histoire prenante, pas toujours joyeuse mais qui mérite le détour. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Nickad

    Payback tome 1

    J’avais déjà repéré ce titre depuis un moment mais sans jamais me plonger dans l’histoire… c’est un tort car l’histoire m’a vraiment marquée, je ne m’attendais pas à une partie dramatique si prononcée ! Le récit commence par le passé tragique de Yuhan. Jeune voyou pensant être le maitre du monde, Yuhan travaille pour un receleur où il est chargé d’aller récupérer l’argent des débiteurs. Hélas ses méthodes un peu trop brutales ont eu des conséquences désastreuses : un homme acculé par le désespoir finit par poignarder son petit frère. Yuhan perdit ensuite sa mère. Se sentant responsable de ces drames, Yuhan entame alors une rédemption : travailler sans s’arrêter pour rembourser ses dettes mais aussi pour ne jamais trouver le bonheur, pour compenser tout le mal qu’il a fait. Mais un jour, Yuhan apprend la vérité sur les circonstances de la mort de son frère. Lui qui pensait avoir abandonné tout envie et qui n’était plus qu’une coquille remplie de culpabilité voit un désir de vengeance le submerger. Seulement, pour atteindre sa cible, il va devoir intégrer le milieu de l’acting et arriver à se démarquer. Payback a deux thématiques principales. La rédemption d’une part, avec tout son aspect introspectif autour du salut, de la culpabilité et du pardon. Comment se racheter auprès de personnes qui ne sont plus là pour vous pardonner ? Et le monde du showbusiness d’autre part. On découvrira le fonctionnement du mécénat coréen avec la présence de sponsors, la rivalité entre jeunes comédiens avec une hiérarchie pas vraiment fondée sur le talent. Le monde du spectacle en prend clairement pour son grade. Mais au milieu de tout ça, il y a la relation entre Yuhan et Jay. C’est un peu le jeu du chat et de la souris, c’est en même temps sérieux et drôle. C’est l’aspect qui apportera le plus d’imprévus et de fraicheur à l’histoire et c’est également cette romance qui sera la plus difficile à vivre pour Yuhan qui ne s’autorise aucun bonheur. Payback c’est d’abord un drame psychologique qui va évoluer dans un milieu où tous les coups sont permis. C’est une histoire prenante, pas toujours joyeuse mais qui mérite le détour.
  19. The_PoP

    A la poursuite de Jack Gilet

    L'actualité est chargée chez grand Angle en ce début d'année, et cette fois-ci c'est un ovni qui nous arrive. A la poursuite de Jack Gilet nous emmène sur les traces d'un bourreau pas comme les autres. Il est en effet spécialisé dans les exécutions des animaux jugés par les hommes. Si cela semble loufoque au premier abord, la base historique de ce récit lui donne un côté lunaire encore plus prononcé. Qu'on ne soit pas dupes longtemps, parler des animaux a souvent été un bon moyen de parler des hommes, et A la poursuite de Jack Gilet ne fait pas exception en ce domaine. David Ratte a eu la très bonne idée de vite nous ajouter quelques personnages secondaires hauts en couleur qui viennent donner un peu de relief à notre malheureux Jack Gilet. Cela devient donc un road movie gentil, assez loin de la terrible vengeance décrite dans le résumé d'ailleurs. Si le tout est un peu cousu de fil blanc, la sympathie de l'ensemble avec ce délicieux petit côté loufoque m'a bien plu. A la poursuite de Jack Gilet est une lecture agréable et gentille, qui se permet même de nous interroger un peu sur la nature des choses.
  20. Titre de l'album : A la poursuite de Jack Gilet Scenariste de l'album : David Ratte Dessinateur de l'album : David Ratte Coloriste : David Ratte Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Jack Gilet aimait tellement les animaux qu'il ne voulait pas qu'on les abatte comme des bêtes... États-Unis, début du xxe siècle. La croyance populaire veut que les animaux aient une conscience morale. De ce fait, des tribunaux locaux jugent chevaux, mulets, taureaux, ours et cochons accusés de causer des nuisances, de gâcher des récoltes ou de provoquer des accidents mortels. À l'issue de procès surréalistes, la plupart des bêtes sont condamnées à mort. C'est là qu'intervient Jack Gilet, bourreau assermenté. Il a pour mission de faire passer de vie à trépas les animaux condamnés selon les procédures fédérales, un métier qu'il pratique avec empathie, mais qui suscite moqueries, dédain et bientôt une terrible vengeance... Critique : L'actualité est chargée chez grand Angle en ce début d'année, et cette fois-ci c'est un ovni qui nous arrive. A la poursuite de Jack Gilet nous emmène sur les traces d'un bourreau pas comme les autres. Il est en effet spécialisé dans les exécutions des animaux jugés par les hommes. Si cela semble loufoque au premier abord, la base historique de ce récit lui donne un côté lunaire encore plus prononcé. Qu'on ne soit pas dupes longtemps, parler des animaux a souvent été un bon moyen de parler des hommes, et A la poursuite de Jack Gilet ne fait pas exception en ce domaine. David Ratte a eu la très bonne idée de vite nous ajouter quelques personnages secondaires hauts en couleur qui viennent donner un peu de relief à notre malheureux Jack Gilet. Cela devient donc un road movie gentil, assez loin de la terrible vengeance décrite dans le résumé d'ailleurs. Si le tout est un peu cousu de fil blanc, la sympathie de l'ensemble avec ce délicieux petit côté loufoque m'a bien plu. A la poursuite de Jack Gilet est une lecture agréable et gentille, qui se permet même de nous interroger un peu sur la nature des choses. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-la-poursuite-de-jack-gilet/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. The_PoP

    Aux soirs de grande ardeur

    Etrange que cette lecture. J'ai la sensation d'avoir lu une histoire sympathique, mais je ne suis pas certain que le sens profond du récit m'ai bien plus plus inspiré que cela. Attention je ne dis pas que cette bd n'est pas de qualité, on sent le travail important réalisé par l'auteur, mais le message ne m'a pas intéressé plus que cela, peut être trop simpliste ou caricatural en apparence, alors même que le graphisme est plutôt fin et doux. Les teintes choisies et la colorisation sont plutôt chouettes et mettent bien en valeur les décors et l'univers. C'est au final une jolie fable, qu'on lit avec plaisir, mais qui ne va pas me marquer durablement, dommage.
  22. Titre de l'album : Aux soirs de grande ardeur Scenariste de l'album : Nicolas Puzenat Dessinateur de l'album : Nicolas Puzenat Coloriste : Nicolas Puzenat Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Un été, voilà quelques milliers d'années. Les humains ont toujours été nomades, mais les vastes forêts se parsèment peu à peu des premières cités. Manakor est servante dans un de ces nouveaux mondes, la cité de Miril. Elle brûle pour son maître, le cuisinier Kaal, homme sanguin, qui n'a pas un regard pour elle. Comment le séduire, comment gagner son coeur ? Pendant qu'elle concocte d'étranges philtres d'amour, des fumées noires s'élèvent au loin. Simples brûlis que font les tribus nomades ou premiers signes d'un grand bouleversement à venir ? Critique : Etrange que cette lecture. J'ai la sensation d'avoir lu une histoire sympathique, mais je ne suis pas certain que le sens profond du récit m'ai bien plus plus inspiré que cela. Attention je ne dis pas que cette bd n'est pas de qualité, on sent le travail important réalisé par l'auteur, mais le message ne m'a pas intéressé plus que cela, peut être trop simpliste ou caricatural en apparence, alors même que le graphisme est plutôt fin et doux. Les teintes choisies et la colorisation sont plutôt chouettes et mettent bien en valeur les décors et l'univers. C'est au final une jolie fable, qu'on lit avec plaisir, mais qui ne va pas me marquer durablement, dommage. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aux-soirs-de-grande-ardeur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Titre de l'album : Ce vide au fond de moi tome 1 Scenariste de l'album : KANZAKI iori Dessinateur de l'album : TAKETOMI Tomo Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt - Tonkam Note : Résumé de l'album : Un jour d'été, une lycéenne du nom de Ruka tue une camarade qui la harcelait. L'envie de mourir à la gorge, elle prend la fuite et entraîne Chihiro avec elle. Mais ils sont vite rattrapés par la police. Ruka décide alors de mettre fin à ses jours. 13 ans plus tard, Chihiro n'a jamais oublié son amie Ruka. Il mène une vie monotone jusqu'au jour où la réplique vivante de Ruka apparait devant lui. Critique : Si vous êtes dépressif, passez ce titre ! En effet, l’histoire s’articule autour de deux personnages, il y a d’abord Chihiro, un jeune homme enfermé dans un passé où son premier amour s’est fini de façon dramatique et qui est toujours sous son influence et puis Ruka, une jeune fille en mal d’affection qui compense en recherchant des liens éphémères via la prostitution. Le début du récit est un peu confus, il y a la réalité et il y a le film que le héros regarde, est-ce une façon de montrer des événements passés ou non ? Et puis on s’enfonce dans le quotidien des deux personnages et surtout dans le gouffre de leurs émotions où leurs sentiments, très bien décrits au demeurant, nous laissent en arrière-gout amer et un certain malaise. Si la fin de ce tome pourrait laisser pointer une vague lueur d’espoir et encore, on se demande si la situation est sincère ou si c’est juste un placebo, le reste du récit est très sombre, dépressif même et il n’est pas à mettre entre toutes les mains vu l’impact psychologique qu’il pourrait y avoir. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ce-vide-au-fond-de-moi-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Nickad

    Ce vide au fond de moi tome 1

    Si vous êtes dépressif, passez ce titre ! En effet, l’histoire s’articule autour de deux personnages, il y a d’abord Chihiro, un jeune homme enfermé dans un passé où son premier amour s’est fini de façon dramatique et qui est toujours sous son influence et puis Ruka, une jeune fille en mal d’affection qui compense en recherchant des liens éphémères via la prostitution. Le début du récit est un peu confus, il y a la réalité et il y a le film que le héros regarde, est-ce une façon de montrer des événements passés ou non ? Et puis on s’enfonce dans le quotidien des deux personnages et surtout dans le gouffre de leurs émotions où leurs sentiments, très bien décrits au demeurant, nous laissent en arrière-gout amer et un certain malaise. Si la fin de ce tome pourrait laisser pointer une vague lueur d’espoir et encore, on se demande si la situation est sincère ou si c’est juste un placebo, le reste du récit est très sombre, dépressif même et il n’est pas à mettre entre toutes les mains vu l’impact psychologique qu’il pourrait y avoir.
  25. Titre de l'album : One half of a married couple tomes 5 & 6 Scenariste de l'album : NATSUKAWA Yukino Dessinateur de l'album : KUROSAWA Akiyo Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Depuis que sa bien-aimée Aya a quitté l'appartement, Kazuma sombre seul dans le découragement. Comment en sont-ils arrivés-là ? Que va devenir leur couple ? Ainsi Kazuma revient sur leur passé commun... Critique : Dans le tome 4, on découvrait la vérité sur « l’infidélité » de Kazuma et surtout sur l’implication de Sayaka, la soi-disant amie d’Aya. Une vérité à laquelle on ne s’attendait pas vraiment ou tout au moins pas entièrement. On reprend maintenant l’histoire du point de vue de Kazuma à partir de sa rencontre avec Aya. On voit que le couple était pris dans les filets de Sayaka depuis longtemps, on découvre les événements qui ont poussé Kazuma à agir de cette façon et les sentiments qu’il a éprouvé tout le long de la dégradation de sa relation avec sa femme. Le récit est très bien construit. Loin de rentrer dans une redite, cette vision apporte beaucoup d’explications. On ne peut s’empêcher de pester après Sayaka et même de vouloir lui tordre le cou, et on souffre avec Aya et Kazuma en se disant que peut-être, bien des déboires auraient pu être évités s’ils avaient plus communiqué. Enfin c’est comme ça… et il faut bien des péripéties pour faire un bon scénario !! Ce manga est un pur délice, ne vous privez surtout pas !! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/one-half-of-a-married-couple-tome-5?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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