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Titre de l'album : Ce vide au fond de moi tome 1 Scenariste de l'album : KANZAKI iori Dessinateur de l'album : TAKETOMI Tomo Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt - Tonkam Note : Résumé de l'album : Un jour d'été, une lycéenne du nom de Ruka tue une camarade qui la harcelait. L'envie de mourir à la gorge, elle prend la fuite et entraîne Chihiro avec elle. Mais ils sont vite rattrapés par la police. Ruka décide alors de mettre fin à ses jours. 13 ans plus tard, Chihiro n'a jamais oublié son amie Ruka. Il mène une vie monotone jusqu'au jour où la réplique vivante de Ruka apparait devant lui. Critique : Si vous êtes dépressif, passez ce titre ! En effet, l’histoire s’articule autour de deux personnages, il y a d’abord Chihiro, un jeune homme enfermé dans un passé où son premier amour s’est fini de façon dramatique et qui est toujours sous son influence et puis Ruka, une jeune fille en mal d’affection qui compense en recherchant des liens éphémères via la prostitution. Le début du récit est un peu confus, il y a la réalité et il y a le film que le héros regarde, est-ce une façon de montrer des événements passés ou non ? Et puis on s’enfonce dans le quotidien des deux personnages et surtout dans le gouffre de leurs émotions où leurs sentiments, très bien décrits au demeurant, nous laissent en arrière-gout amer et un certain malaise. Si la fin de ce tome pourrait laisser pointer une vague lueur d’espoir et encore, on se demande si la situation est sincère ou si c’est juste un placebo, le reste du récit est très sombre, dépressif même et il n’est pas à mettre entre toutes les mains vu l’impact psychologique qu’il pourrait y avoir. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ce-vide-au-fond-de-moi-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Si vous êtes dépressif, passez ce titre ! En effet, l’histoire s’articule autour de deux personnages, il y a d’abord Chihiro, un jeune homme enfermé dans un passé où son premier amour s’est fini de façon dramatique et qui est toujours sous son influence et puis Ruka, une jeune fille en mal d’affection qui compense en recherchant des liens éphémères via la prostitution. Le début du récit est un peu confus, il y a la réalité et il y a le film que le héros regarde, est-ce une façon de montrer des événements passés ou non ? Et puis on s’enfonce dans le quotidien des deux personnages et surtout dans le gouffre de leurs émotions où leurs sentiments, très bien décrits au demeurant, nous laissent en arrière-gout amer et un certain malaise. Si la fin de ce tome pourrait laisser pointer une vague lueur d’espoir et encore, on se demande si la situation est sincère ou si c’est juste un placebo, le reste du récit est très sombre, dépressif même et il n’est pas à mettre entre toutes les mains vu l’impact psychologique qu’il pourrait y avoir.
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Titre de l'album : One half of a married couple tomes 5 & 6 Scenariste de l'album : NATSUKAWA Yukino Dessinateur de l'album : KUROSAWA Akiyo Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Depuis que sa bien-aimée Aya a quitté l'appartement, Kazuma sombre seul dans le découragement. Comment en sont-ils arrivés-là ? Que va devenir leur couple ? Ainsi Kazuma revient sur leur passé commun... Critique : Dans le tome 4, on découvrait la vérité sur « l’infidélité » de Kazuma et surtout sur l’implication de Sayaka, la soi-disant amie d’Aya. Une vérité à laquelle on ne s’attendait pas vraiment ou tout au moins pas entièrement. On reprend maintenant l’histoire du point de vue de Kazuma à partir de sa rencontre avec Aya. On voit que le couple était pris dans les filets de Sayaka depuis longtemps, on découvre les événements qui ont poussé Kazuma à agir de cette façon et les sentiments qu’il a éprouvé tout le long de la dégradation de sa relation avec sa femme. Le récit est très bien construit. Loin de rentrer dans une redite, cette vision apporte beaucoup d’explications. On ne peut s’empêcher de pester après Sayaka et même de vouloir lui tordre le cou, et on souffre avec Aya et Kazuma en se disant que peut-être, bien des déboires auraient pu être évités s’ils avaient plus communiqué. Enfin c’est comme ça… et il faut bien des péripéties pour faire un bon scénario !! Ce manga est un pur délice, ne vous privez surtout pas !! Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/one-half-of-a-married-couple-tome-5?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Dans le tome 4, on découvrait la vérité sur « l’infidélité » de Kazuma et surtout sur l’implication de Sayaka, la soi-disant amie d’Aya. Une vérité à laquelle on ne s’attendait pas vraiment ou tout au moins pas entièrement. On reprend maintenant l’histoire du point de vue de Kazuma à partir de sa rencontre avec Aya. On voit que le couple était pris dans les filets de Sayaka depuis longtemps, on découvre les événements qui ont poussé Kazuma à agir de cette façon et les sentiments qu’il a éprouvé tout le long de la dégradation de sa relation avec sa femme. Le récit est très bien construit. Loin de rentrer dans une redite, cette vision apporte beaucoup d’explications. On ne peut s’empêcher de pester après Sayaka et même de vouloir lui tordre le cou, et on souffre avec Aya et Kazuma en se disant que peut-être, bien des déboires auraient pu être évités s’ils avaient plus communiqué. Enfin c’est comme ça… et il faut bien des péripéties pour faire un bon scénario !! Ce manga est un pur délice, ne vous privez surtout pas !!
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Titre de l'album : Le jour d'avant Scenariste de l'album : Romain Dutter , Sorj Chalandon Dessinateur de l'album : Simon Géliot Coloriste : Simon Géliot Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : UNE QUÊTE DE VÉRITÉ ET DE JUSTICE AU COEUR DU BASSIN MINIER DU NORD DE LA FRANCE. " Venge-nous de la mine, avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis. À sa mort, mes poings menaçant le ciel. Je n'ai jamais cessé de le lui promettre. J'allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, mort en paysan. Venger ma mère, morte en esseulée. J'allais tous nous venger de la mine. Nous laver des Houillères, des crapules qui n'avaient jamais payé leurs crimes. " Critique : Romain Dutter adapte le roman de Sorj Chalandon centré sur ce drame qui eu lieu à Liévin le 27 décembre 1974 et qui restera comme la plus grave catastrophe minière post-guerre de notre pays . Ce jour là , 42 âmes étaient emportées par un coup de grisou . Tout commence donc par une présentation familiale avec Joseph et Michel , deux frères , fils de paysans . Joseph désire rentrer dans la mine et en faire son métier , sous les conseils désapprobateurs de son père , Michel quant à lui est mécanicien et ne se voit pas endosser la tunique des gueules noires . Joseph finit par s'engager et descendre dans les entrailles de la terre puis le drame survient . Tout le talent de Simon Géliot ressort sur ces pages , à travers ces visages tristes taillés à la serpe , ces rues sous un ciel sombre ,captées par son trait charbonneux , il devient impossible pour le lecteur de ne pas ressentir une vive émotion à la lecture de ce moment fort , magnifiquement dépeint . La ville est en émoi , les veuves marchent , accompagnées de leurs enfants , puis la colère gronde , on cherche des responsables ! Endeuillé , le père de Joseph laisse une note à son fils Michel , ces mots vont le hanter toute sa vie et le conduire inexorablement vers un acte impensable . On remarque d'emblée la profondeur du scénario et la qualité d'écriture , l'histoire est rondement menée , les secrets se lèvent au fil des pages . De nombreuses surprises vous attendent , les termes faux-semblants vous suivront tout du long , jusqu'au procès de Michel enfermé dans un mutisme profond . Aussi , lorsque vous découvrirez la révélation finale avec stupeur et émoi , vous poursuivrez avec les annexes en fin d'album , nombreuses et détaillées sur ce drame humain qui aurait pu être évité . Une lecture nécessaire qui laissera son empreinte , pour ne pas oublier ces travailleurs de l'ombre "creusant la nuit pendant le jour " comme le dit si bien le père de Joseph . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-jour-d-avant/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Romain Dutter adapte le roman de Sorj Chalandon centré sur ce drame qui eu lieu à Liévin le 27 décembre 1974 et qui restera comme la plus grave catastrophe minière post-guerre de notre pays . Ce jour là , 42 âmes étaient emportées par un coup de grisou . Tout commence donc par une présentation familiale avec Joseph et Michel , deux frères , fils de paysans . Joseph désire rentrer dans la mine et en faire son métier , sous les conseils désapprobateurs de son père , Michel quant à lui est mécanicien et ne se voit pas endosser la tunique des gueules noires . Joseph finit par s'engager et descendre dans les entrailles de la terre puis le drame survient . Tout le talent de Simon Géliot ressort sur ces pages , à travers ces visages tristes taillés à la serpe , ces rues sous un ciel sombre ,captées par son trait charbonneux , il devient impossible pour le lecteur de ne pas ressentir une vive émotion à la lecture de ce moment fort , magnifiquement dépeint . La ville est en émoi , les veuves marchent , accompagnées de leurs enfants , puis la colère gronde , on cherche des responsables ! Endeuillé , le père de Joseph laisse une note à son fils Michel , ces mots vont le hanter toute sa vie et le conduire inexorablement vers un acte impensable . On remarque d'emblée la profondeur du scénario et la qualité d'écriture , l'histoire est rondement menée , les secrets se lèvent au fil des pages . De nombreuses surprises vous attendent , les termes faux-semblants vous suivront tout du long , jusqu'au procès de Michel enfermé dans un mutisme profond . Aussi , lorsque vous découvrirez la révélation finale avec stupeur et émoi , vous poursuivrez avec les annexes en fin d'album , nombreuses et détaillées sur ce drame humain qui aurait pu être évité . Une lecture nécessaire qui laissera son empreinte , pour ne pas oublier ces travailleurs de l'ombre "creusant la nuit pendant le jour " comme le dit si bien le père de Joseph .
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Titre de l'album : Le dieu-fauve Scenariste de l'album : Fabien Vehlmann Dessinateur de l'album : Roger Coloriste : Roger Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Remontez jusqu'à l'ère lointaine du Déluge, celle qu'évoquent à demi-mots tous les textes anciens de l'humanité... En ces temps de famine, Sans-Voix, un jeune singe orphelin, cherche à prouver sa valeur à son clan d'adoption en chassant le « longue-gueule », un vieil alligator blessé et vicieux. Manger ou être mangé : le cycle immuable de la nature. Mais en osant s'aventurer au coeur des terres interdites, celles des humains, Sans-Voix sera confronté au plus cruel des destins : voir les siens massacrés sous ses yeux avant d'être capturé puis dressé dans les arènes de l'Empire afin de devenir un « Dieu-Fauve », un guerrier sacré façonné pour la violence et l'art du combat. Mais ces longues années de souffrance auront surtout fait grandir en lui une brûlante obsession : se venger de ses bourreaux, quel qu'en soit le prix. Récit de bruit et de fureur, empreint d'une poésie sauvage, Le Dieu-Fauve dresse le portrait d'une civilisation soudainement confrontée à la perspective de sa disparition. Mettant les nerfs à vif, cet album donne à voir et à ressentir la violence de la nature, la chaleur étouffante, le bourdonnement des insectes, les cris de rage et les larmes de désespoir des protagonistes, croquant avec force le ballet incessant qui fait s'entrelacer la vie et la mort, le règne animal et l'humanité. Car, au fond, qui est le réel héros de cette histoire ? L'homme ou... l'animal ? Une oeuvre à la construction magistrale, écrite par Fabien Vehlmann et portée par le dessin spectaculaire de Roger Critique : Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dieu-fauve?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Gone with the wind - Tome 1 Scenariste de l'album : Pierre Alary Dessinateur de l'album : Pierre Alary Coloriste : Pierre Alary Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Scarlett O'Hara, jeune fille d'une riche famille d'Atlanta au sud des Etats-Unis, connait une vie douce et confortable, menée au rythme de son caractère déterminé et audacieux. Lorsque la Guerre de Sécession débute en 1861, ses repères s'écroulent, et de lourdes responsabilités s'imposent à elle. Au milieu de la destruction et de la mort, Scarlett rêve pourtant d'amour : celui pour Ashley Wilkes, pourtant promis à une autre, et qu'elle porte secrètement depuis toujours. L'arrivée de Rhett Butler, homme sans foi ni loi, aussi immoral que séduisant, rebattra de nouveau les cartes dont la jeune fille dispose pour atteindre le bonheur. Avec son adaptation du célèbre roman de Margaret Mitchell et la formidable mise en images de ses personnages cultes, Pierre Alary signe une oeuvre prenante et magnifie ce récit intemporel. Critique : C'est peu dire que Pierre Alary est un auteur que je suis les yeux fermés. Ses dernières adaptations de mon traitre et retour à killybegs m'ont beaucoup plu, son Don Vega aussi. C'est un auteur complet, et au service d'une bonne histoire il excelle. Son adaptation d'Autant en emporte le vent est ici une franche réussite, alors même qu'il ne s'agit que du tome 1. Comme le film devenu depuis un classique, il nous restitue une Scarlett tour à tour infernale, insupportable puis attachante, courageuse et avant tout terriblement humaine et complexe. J'ai adoré. Le dessin est au diapason des drames et de l'Histoire en route dans le même temps. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Un classique pour faire découvrir un classique de la littérature. On a beau connaître mille fois l'histoire, on en redemande. Vite le tome 2 ! Autres infos : D'après le roman de Margaret Mitchell Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gone-with-the-wind-tome-1-250490?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute !
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Titre de l'album : Immortal Sergeant Scenariste de l'album : Joe Kelly Dessinateur de l'album : Ken Niimura Coloriste : Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : La veille d'une retraite importune, un détective de la vieille école se voit confier une affaire de meurtre qui le hante depuis des décennies. Malheureusement, Jim Sargent dit « Sarge » doit entraîner son fils Michael, adulte rongé par l'anxiété, dans l'aventure, sous peine de perdre à jamais la tête de l'affaire.Ce duo dysfonctionnel pourra-il surmonter ses propres blocages, ses aveuglements et ses non-dits pour la réussite de cette entreprise ?Les deux auteurs primés de I Kill Giants, le scénariste Joe Kelly (Deadpool, Savage Spider-Man) et l'illustrateur J. M. Ken Niimura (Umami, lauréat d'un Eisner Award) sont de retour pour vous faire vibrer avec Immortal Sergeant ! Critique : Popopopopopo. Attention l'une des claques de l'année pour moi. Rien de moins. Une bd que j'ai ouverte sans trop y croire, le dessin étant particulier. Puis au bout de dix pages, la difficulté à lâcher ce pavé, la frénésie de tourner les pages... Alors même que j'avais ma fille de deux ans avec moi qui jouait... A peine le repas passé, une seule envie, y retourner. Retrouver le "Sarge" et son Fiston et leur quête. Vite vite vite. Des dialogues ciselés et punchy comme des uppercuts, un humour noir, des personnages forts et identifiables si facilement. Comme dans le film Tombe les filles et tais toi de Woody Allen, ou l'un des personnages de Casablanca est finalement omniprésent, ici on ne peut pas ne pas voir Dirty Harry au fil des pages. Simplement, comme dans Dirty Harry, le propos est finalement bien plus nuancé qu'on ne veut bien nous le dire. Ici au fil des pages, les légendes s'estompent, les nuances apparaissent, les jugements s'étiolent, et à la fin il ne nous reste plus que des humains, avec leurs faillites, leurs doutes, et aucunes certitudes. C'est l'histoire de la retraite d'un flic, mais c'est aussi l'histoire d'une parentalité, d'une paternité, et de comment l'homme arrive à surmonter les épreuves qu'il doit affronter. C'est une histoire de vie qui démarre comme une caricature, et qui, avec une vraie tendresse pour son personnage caricatural, va faire avancer le lecteur vers quelque chose de plus intéressant. Sans jugement. Avec des constats, souvent cruels, mais qui apporte plus de compassions que de jugements. Bref, foncez. C'est bien, c'est finalement très beau et immersif. Les dessins sont d'une rare expressivité, d'un dynamisme extraordinaire, alors même qu'ils sont souvent très simple. La marque des grands tout simplement. Le noir et blanc est parfait. Si en plus vous avez les films de Eastwood dans un coin de votre tête, profitez. Immortal Sergeant c'est Gran Torino en BD. Et peut être même en mieux 🙂 A noter qu'en plus l'édition d'HiComics fait les choses très bien puisqu'en fin d'album vous avez le droit a un très chouette making of des auteurs. Et ce n'est pas ici une fioriture éditoriale dispensable. Je le redis donc. Foncez. C'est intelligent et percutant. Immortal Sergeant ne ressemble pas vraiment à une bd que vous avez déjà lue. On fait le plein d'émotions. Et en bonus on a une sacrée aventure qui prend aux tripes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/immortal-sergeant?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Popopopopopo. Attention l'une des claques de l'année pour moi. Rien de moins. Une bd que j'ai ouverte sans trop y croire, le dessin étant particulier. Puis au bout de dix pages, la difficulté à lâcher ce pavé, la frénésie de tourner les pages... Alors même que j'avais ma fille de deux ans avec moi qui jouait... A peine le repas passé, une seule envie, y retourner. Retrouver le "Sarge" et son Fiston et leur quête. Vite vite vite. Des dialogues ciselés et punchy comme des uppercuts, un humour noir, des personnages forts et identifiables si facilement. Comme dans le film Tombe les filles et tais toi de Woody Allen, ou l'un des personnages de Casablanca est finalement omniprésent, ici on ne peut pas ne pas voir Dirty Harry au fil des pages. Simplement, comme dans Dirty Harry, le propos est finalement bien plus nuancé qu'on ne veut bien nous le dire. Ici au fil des pages, les légendes s'estompent, les nuances apparaissent, les jugements s'étiolent, et à la fin il ne nous reste plus que des humains, avec leurs faillites, leurs doutes, et aucunes certitudes. C'est l'histoire de la retraite d'un flic, mais c'est aussi l'histoire d'une parentalité, d'une paternité, et de comment l'homme arrive à surmonter les épreuves qu'il doit affronter. C'est une histoire de vie qui démarre comme une caricature, et qui, avec une vraie tendresse pour son personnage caricatural, va faire avancer le lecteur vers quelque chose de plus intéressant. Sans jugement. Avec des constats, souvent cruels, mais qui apporte plus de compassions que de jugements. Bref, foncez. C'est bien, c'est finalement très beau et immersif. Les dessins sont d'une rare expressivité, d'un dynamisme extraordinaire, alors même qu'ils sont souvent très simple. La marque des grands tout simplement. Le noir et blanc est parfait. Si en plus vous avez les films de Eastwood dans un coin de votre tête, profitez. Immortal Sergeant c'est Gran Torino en BD. Et peut être même en mieux 🙂 A noter qu'en plus l'édition d'HiComics fait les choses très bien puisqu'en fin d'album vous avez le droit a un très chouette making of des auteurs. Et ce n'est pas ici une fioriture éditoriale dispensable. Je le redis donc. Foncez. C'est intelligent et percutant. Immortal Sergeant ne ressemble pas vraiment à une bd que vous avez déjà lue. On fait le plein d'émotions. Et en bonus on a une sacrée aventure qui prend aux tripes.
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N'y allons pas par quatre chemin, c'est mon coup de coeur de la rentrée. Ma femme, mes potes, les femmes de mes potes se sont jetés dessus. Pas un ne l'a lâché sans l'avoir fini. Quelques larmichettes, larmes ou sourires, jamais d'indifférence. Graphiquement c'est fluide, terriblement expressif en peu de traits, ce n'est peut être pas encore du Larcenet, mais il y a indéniablement du talent. L'histoire elle, est forcément poignante, et on pourrait considérer que c'est facile finalement. Sauf que, sauf que. D'abord le dosage entre émotions est génial, tristesse et joie sont habilement mêlées, sans jamais nous déborder dans un sens ou dans l'autre. L'histoire flirte parfois avec l'angélisme mais la réalité pointe toujours le bout de son nez sans concession. Bref, le roman graphique de la rentrée est là. C'est un régal, cela se lit sans faim, c'est facile, bon et intéressant. Peut-être pas philosophique ou vraiment profond, mais paradoxalement tellement vivant. Une réussite. Et je ne dit pas ça souvent sur les ouvrages venant de "stars" des réseaux 🙂
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Titre de l'album : Je suis au delà de la mort Scenariste de l'album : L'homme étoilé Dessinateur de l'album : L'homme étoilé Coloriste : L'homme étoilé Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Il n'est jamais trop tard pour réaliser ses rêves : après des années à écumer les petites salles avec son groupe de rock, Jean s'apprête à s'envoler en direction des États-Unis pour y enregistrer son premier album. Malheureusement, il n'est jamais trop tôt pour se réveiller brusquement : Jean apprend qu'il est atteint d'un cancer, et ses projets d'avenir s'accordent très mal avec la chimio. En plus, son voisin de chambre à l'hôpital est un infâme grincheux qui ne jure que par Sinatra... Mais quand tout semble se refermer... Critique : N'y allons pas par quatre chemin, c'est mon coup de coeur de la rentrée. Ma femme, mes potes, les femmes de mes potes se sont jetés dessus. Pas un ne l'a lâché sans l'avoir fini. Quelques larmichettes, larmes ou sourires, jamais d'indifférence. Graphiquement c'est fluide, terriblement expressif en peu de traits, ce n'est peut être pas encore du Larcenet, mais il y a indéniablement du talent. L'histoire elle, est forcément poignante, et on pourrait considérer que c'est facile finalement. Sauf que, sauf que. D'abord le dosage entre émotions est génial, tristesse et joie sont habilement mêlées, sans jamais nous déborder dans un sens ou dans l'autre. L'histoire flirte parfois avec l'angélisme mais la réalité pointe toujours le bout de son nez sans concession. Bref, le roman graphique de la rentrée est là. C'est un régal, cela se lit sans faim, c'est facile, bon et intéressant. Peut-être pas philosophique ou vraiment profond, mais paradoxalement tellement vivant. Une réussite. Et je ne dit pas ça souvent sur les ouvrages venant de "stars" des réseaux 🙂 Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/je-suis-au-dela-de-la-mort?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est peu dire que Pierre Alary est un auteur que je suis les yeux fermés. Ses dernières adaptations de mon traitre et retour à killybegs m'ont beaucoup plu, son Don Vega aussi. C'est un auteur complet, et au service d'une bonne histoire il excelle. Son adaptation d'Autant en emporte le vent est ici une franche réussite, alors même qu'il ne s'agit que du tome 1. Comme le film devenu depuis un classique, il nous restitue une Scarlett tour à tour infernale, insupportable puis attachante, courageuse et avant tout terriblement humaine et complexe. J'ai adoré. Le dessin est au diapason des drames et de l'Histoire en route dans le même temps. Vous pouvez y aller les yeux fermés. Un classique pour faire découvrir un classique de la littérature. On a beau connaître mille fois l'histoire, on en redemande. Vite le tome 2 !
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Le scénariste Rodolphe est très prolifique avec deux albums qui sortent le même jour aux éditions Daniel Maghens. Les naufrageurs nous permettent de comprendre comment les habitants d'un petit village provoquent les naufrages de navires durant les tempêtes en allumant des feux sur la plage. Ainsi, les naufrageurs ou habitants des cotes peuvent récupérer les marchandises dans les cales des épaves ou mêmes les objets ou cadavres rejetés sur la plage avec les courants. Parmi tous ces naufrageurs et autres personnages douteuses croisés dans cet album, seul un jeune du village sortira du lot. Rodolphe s'inspire de cette méthode très répandue pour permettre de piller les navires attirés sur des récifs. L’auteur construit son histoire avec une surenchère de crimes quand les naufrageurs rencontrent des pirates. La plupart des protagonistes sont sans scrupules et ne rechignent pas à voler ou tuer pour obtenir des richesses. Les dessins de Laurent Gnoni sont dans un styles semi-réalistes pour ce récit de piraterie sur terre. Les naufrageurs est assez froid comme récit même si finalement on doit être proche de la réalité. Le plus jeune initié aux méthodes des naufrageurs apporte une lueur d’espoir dans cette histoire.
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Titre de l'album : Naufrageurs Scenariste de l'album : Rodolphe Dessinateur de l'album : Laurent Gnoni Coloriste : Laurent Gnoni Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : Greenway, Angleterre, 14 octobre 1704. Les habitants scrutent la mer, un navire a été aperçu, luttant contre la tempête. Jim atteint l’âge d’être initié contre son gré aux activités nocturnes des adultes de son village : pour améliorer leur quotidien misérable, ils allument des feux qui amènent les navires à se fracasser sur la falaise accidentée. Le Meredith les a vus, et il approche. Pour Greenway, c’est le navire de trop ! À son bord, un mystérieux passager, attendu par un Lord et porteur d’un fabuleux trésor. Le chevalier de Saint-Martin et son équipage sont portés disparus, des soldats partent à leur recherche, mais les villageois sont malins : ils ont tout caché, ou presque. Le pacte qui les lie les oblige à sacrifier l’un d’entre eux pour préserver leur secret. Des pirates de Weymouth, et leur chef « Le Capitaine », découvrent leur secret et arrivent au village pour faire main basse sur le trésor. Tout aussi impitoyables, au prix de quelques meurtres, ils mettent la main sur la cachette du butin et sur l’épave du Meredith au fond des eaux. Mais, à leur tour, ils sont victimes de la folie meurtrière du chef des naufrageurs… Jim assiste à tous ces meurtres en cascade, écœuré. Il se réfugie dans les bois, avec pour compagnie son chien, le singe rescapé du naufrage et Jenny, la fille du chef du village, une jeune aveugle. Ni les pirates ni les naufrageurs ne mettront la main sur le trésor du chevalier. Il reviendra peut-être à celui qui ne le cherchait pas… Critique : Le scénariste Rodolphe est très prolifique avec deux albums qui sortent le même jour aux éditions Daniel Maghens. Les naufrageurs nous permettent de comprendre comment les habitants d'un petit village provoquent les naufrages de navires durant les tempêtes en allumant des feux sur la plage. Ainsi, les naufrageurs ou habitants des cotes peuvent récupérer les marchandises dans les cales des épaves ou mêmes les objets ou cadavres rejetés sur la plage avec les courants. Parmi tous ces naufrageurs et autres personnages douteuses croisés dans cet album, seul un jeune du village sortira du lot. Rodolphe s'inspire de cette méthode très répandue pour permettre de piller les navires attirés sur des récifs. L’auteur construit son histoire avec une surenchère de crimes quand les naufrageurs rencontrent des pirates. La plupart des protagonistes sont sans scrupules et ne rechignent pas à voler ou tuer pour obtenir des richesses. Les dessins de Laurent Gnoni sont dans un styles semi-réalistes pour ce récit de piraterie sur terre. Les naufrageurs est assez froid comme récit même si finalement on doit être proche de la réalité. Le plus jeune initié aux méthodes des naufrageurs apporte une lueur d’espoir dans cette histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/naufrageurs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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J'ai souvent pu profiter du travail de dessinateur de Gregory Panaccione en collaboration avec des scénaristes comme sur Chronosquad ou un océan d'amour. Mais l'auteur réalise souvent en auteur complet des adaptations de romans comme sur La petite lumière d'Antonio Moresco. Ce roman graphique prend le temps de mettre en avant le besoin de solitude du personnage principal et son envie d'être éloigné de la société. Beaucoup de planches sont muettes mais les dessins se suffisent à eux-mêmes pour comprendre et être absorbé par l'histoire. On suit donc cette personne âgée recluse dans un hameau abandonné de la France rural. Il apprécie vivre éloigné de tous quand une petite lumière s'allume sur la montagne en face de chez lui. Dès lors, l'homme souhaite connaitre sa provenance et pourquoi quelqu’un habiterait dans montagne au milieu de la forêt. Je ne connaissais pas le roman ni l'auteur mais l'histoire m'a vraiment emmené avec beaucoup de tendresse dans ce récit. Je me suis beaucoup questionné avant de deviner la finalité certainement à cause de film dans le même registre ou utilisant les mêmes mécaniques. La petite lumière n’en reste pas moins une excellente lecture.
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Titre de l'album : La petite lumière Scenariste de l'album : Gregory Panaccione Dessinateur de l'album : Gregory Panaccione Coloriste : Gregory Panaccione Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : "Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant" . Le récit d'Antonio Moresco met en scène un homme vieillissant qui a décidé de s'extraire du monde. Mais chaque soir, une petite lumière perce sa solitude... Grégory Panaccione démontre une fois encore son étonnante capacité à exprimer graphiquement une écriture, la plus singulière soit-elle. Critique : J'ai souvent pu profiter du travail de dessinateur de Gregory Panaccione en collaboration avec des scénaristes comme sur Chronosquad ou un océan d'amour. Mais l'auteur réalise souvent en auteur complet des adaptations de romans comme sur La petite lumière d'Antonio Moresco. Ce roman graphique prend le temps de mettre en avant le besoin de solitude du personnage principal et son envie d'être éloigné de la société. Beaucoup de planches sont muettes mais les dessins se suffisent à eux-mêmes pour comprendre et être absorbé par l'histoire. On suit donc cette personne âgée recluse dans un hameau abandonné de la France rural. Il apprécie vivre éloigné de tous quand une petite lumière s'allume sur la montagne en face de chez lui. Dès lors, l'homme souhaite connaitre sa provenance et pourquoi quelqu’un habiterait dans montagne au milieu de la forêt. Je ne connaissais pas le roman ni l'auteur mais l'histoire m'a vraiment emmené avec beaucoup de tendresse dans ce récit. Je me suis beaucoup questionné avant de deviner la finalité certainement à cause de film dans le même registre ou utilisant les mêmes mécaniques. La petite lumière n’en reste pas moins une excellente lecture. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-petite-lumiere?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Lord Gravestone - Tome 2 - Le dernier loup d'alba Scenariste de l'album : Jérôme Le Gris Dessinateur de l'album : Nicolas Sinner Coloriste : Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Quand le chasseur devient la proie. Mordu par la stryge qui a tué son père, John Gravestone pourrait bien devenir une créature des ténèbres si ce démon venait à parachever son oeuvre. Pour le protéger, son oncle Théophile et son fidèle Tibbett organisent sa fuite vers les terres écossaises de son enfance. Mais malgré leurs efforts, la vampire Camilla reste inexorablement proche de sa proie. Le destin des Gravestone va-t-il se jouer dans la relation ambiguë qui commence à se nouer entre John et Camilla ? Tandis que Tibbett dévoile son vrai visage, la situation pourrait prendre un tournant des plus inattendus. Récit à l'atmosphère sombre et gothique, Lord Gravestone mêle écriture moderne et fable vampirique en puisant aux sources du genre. En plaçant leur oeuvre chronologiquement en amont du célèbre Dracula de Bram Stoker, à l'époque prévictorienne, Jérôme Le Gris et Nicolas Siner imaginent un univers esthétique où le mythe se fond dans une relecture de Roméo et Juliette. Un récit épique et fascinant au coeur de l'épais brouillard anglais. Critique : Décidément cela ne traîne pas. Nicolas Sinner et Jérôme Le Gris n'ont pas le temps pour nous livrer déjà le second tome de leur nouvelle série Lord Gravestone. Oui le tome 1 est sorti seulement au mois de mars de cette année. Et quand on voit la qualité de ces tomes on ne peut qu'être ébahi par ces délais de fous furieux. Ceci étant dit les lecteurs que nous sommes n'ont pas de raisons de se plaindre puisque le souvenir du tome 1 restait vivace dans nos mémoires. Il faut bien reconnaitre qu'il avait su marquer nos esprits par sa qualité et son cliffhanger final. L'aventure et le drame reprennent donc scéance tenante dès le début de ce tome avec un Lord Gravestone toujours aussi perdu face au poids de son héritage et de sa destinée, heureusement il va prendre de la densité au fil de l'album lorsque les fils tissés par le destins vont lentement se refermer sur lui, préparer vous au pire, car s'il y a une chose que l'on a appris avec ces deux auteurs sur Horacio d'Alba, leur précédente collaboration Ô combien réussie, c'est qu'ils n'aiment rien de plus que d'infliger un destin terrible à leurs héros, et Lord Gravestone ne fera pas exception. Les dessins et couleurs de Nicolas Siner sont toujours aussi splendides, et cette bd fut l'une des première que j'ai dévoré dans cette rentrée chargée car elle condense tout ce que j'aime dans la bd, de l'aventure, du drame humain, de l'action époustouflante, un univers riche et une intrigue qu'on aimerait ne pas lâcher. Je ne peux que vous le recommander car à l'heure actuelle, il n'y a que peu de séries qui présentent autant d'attraits que ce Lord Gravestone. Et ce tome 2 vient de confirmer encore une fois tout le bien qu'on pensant de ses deux auteurs. Merci messieurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lord-gravestone-tome-2-les-hauts-loups-d-alba?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Décidément cela ne traîne pas. Nicolas Sinner et Jérôme Le Gris n'ont pas le temps pour nous livrer déjà le second tome de leur nouvelle série Lord Gravestone. Oui le tome 1 est sorti seulement au mois de mars de cette année. Et quand on voit la qualité de ces tomes on ne peut qu'être ébahi par ces délais de fous furieux. Ceci étant dit les lecteurs que nous sommes n'ont pas de raisons de se plaindre puisque le souvenir du tome 1 restait vivace dans nos mémoires. Il faut bien reconnaitre qu'il avait su marquer nos esprits par sa qualité et son cliffhanger final. L'aventure et le drame reprennent donc scéance tenante dès le début de ce tome avec un Lord Gravestone toujours aussi perdu face au poids de son héritage et de sa destinée, heureusement il va prendre de la densité au fil de l'album lorsque les fils tissés par le destins vont lentement se refermer sur lui, préparer vous au pire, car s'il y a une chose que l'on a appris avec ces deux auteurs sur Horacio d'Alba, leur précédente collaboration Ô combien réussie, c'est qu'ils n'aiment rien de plus que d'infliger un destin terrible à leurs héros, et Lord Gravestone ne fera pas exception. Les dessins et couleurs de Nicolas Siner sont toujours aussi splendides, et cette bd fut l'une des première que j'ai dévoré dans cette rentrée chargée car elle condense tout ce que j'aime dans la bd, de l'aventure, du drame humain, de l'action époustouflante, un univers riche et une intrigue qu'on aimerait ne pas lâcher. Je ne peux que vous le recommander car à l'heure actuelle, il n'y a que peu de séries qui présentent autant d'attraits que ce Lord Gravestone. Et ce tome 2 vient de confirmer encore une fois tout le bien qu'on pensant de ses deux auteurs. Merci messieurs.
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Titre de l'album : Salamandre Scenariste de l'album : I.N.J. Culbard Dessinateur de l'album : I.N.J. Culbard Coloriste : I.N.J. Culbard Editeur de l'album : 404 comics Note : Résumé de l'album : Kaspar Salamandre est un jeune artiste endeuillé qui est envoyé vivre chez son énigmatique grand-père dans un pays gouverné par un régime oppressif, où il ne peut y avoir qu’un être adulé : l'Empereur. Dans ce pays où les fleurs sont des objets de contrebande où la musique est illégale et dans lequel l'art se crée dans la clandestinité, Kaspar découvre un monde peuplé d’artistes révolutionnaires, d’espions et de membres de la police secrète. Kaspar Salamandre est un jeune artiste endeuillé qui est envoyé vivre chez son énigmatique grand-père dans un pays gouverné par un régime oppressif, où il ne peut y avoir qu’un être adulé : l'Empereur. Critique : I.N.J. Culbard est un auteur notamment connu pour ses adaptations de HP Lovecraft en comics, avec les montagnes hallucinées ou l'abîme du temps. Aujourd'hui, on peut découvrir l'auteur dans un autre registre que le fantastique horrifique avec ce titre plus tendre autour d'un drame. Culbard s'inspire de sa jeunesse pour inventer tout un univers dans un régime autoritaire où un enfant va passer quelques vacances suite au décès de son père. Son père est aussi au centre de l'histoire en le dessinant en héros avec son travail de plongeur dans les eaux profondes. Ce jeune ado va vivre le deuil de son père dans un pays très conditionné sur toutes les formes d'art, seul la peinture de l'empereur est autorisée dans les maisons. Les dessins de Culbard ont gagné en détails depuis les adaptations de Lovecraft avec des personnes aux visages plus expressifs. L’album se termine sur plusieurs pages de recherches graphiques et des recherches pour les couvertures des comics VO. D’ailleurs la couverture de Salamandre donne vraiment envie d’ouvrir cet album avec les couleurs vives des fleurs. Salamandre jongle entre le drame familial avec une touche de fantastique pour décrire l’acceptation de la mort pour les enfants mais aussi l’importance de l’art dans la vie de tous les jours. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/salamandre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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I.N.J. Culbard est un auteur notamment connu pour ses adaptations de HP Lovecraft en comics, avec les montagnes hallucinées ou l'abîme du temps. Aujourd'hui, on peut découvrir l'auteur dans un autre registre que le fantastique horrifique avec ce titre plus tendre autour d'un drame. Culbard s'inspire de sa jeunesse pour inventer tout un univers dans un régime autoritaire où un enfant va passer quelques vacances suite au décès de son père. Son père est aussi au centre de l'histoire en le dessinant en héros avec son travail de plongeur dans les eaux profondes. Ce jeune ado va vivre le deuil de son père dans un pays très conditionné sur toutes les formes d'art, seul la peinture de l'empereur est autorisée dans les maisons. Les dessins de Culbard ont gagné en détails depuis les adaptations de Lovecraft avec des personnes aux visages plus expressifs. L’album se termine sur plusieurs pages de recherches graphiques et des recherches pour les couvertures des comics VO. D’ailleurs la couverture de Salamandre donne vraiment envie d’ouvrir cet album avec les couleurs vives des fleurs. Salamandre jongle entre le drame familial avec une touche de fantastique pour décrire l’acceptation de la mort pour les enfants mais aussi l’importance de l’art dans la vie de tous les jours.
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Titre de l'album : Glaise Scenariste de l'album : Franck Bouysse Dessinateur de l'album : Fabrice Colin Coloriste : Loic Godart Editeur de l'album : Marabulles Note : Résumé de l'album : Au coeur du Cantal, dans la chaleur d'août 1914, les hommes se résignent à partir se battre. Joseph, quinze ans, a la charge de prendre soin de la ferme familiale avec sa mère, sa grand-mère et Léonard, vieux voisin devenu son ami. Dans la propriété d'à côté, Valette, tenu éloigné de la guerre en raison d'une main atrophiée, ressasse ses rancoeurs et sa rage. Il doit recueillir la femme de son frère, Hélène et sa fille Anna, venues se réfugier à la ferme. L'arrivée des deux femmes va bouleverser l'ordre immuable de la vie dans ces montagnes. Critique : Glaise est l'adaptation en bande dessinée du roman de Franck Bouysse par le scénariste Fabrice Colin. Ce roman graphique est le deuxième titre des éditions Marabulles dans un format plus petit mais avec une pagination plus importante, avec plus 150 planches. Je ne vais pas pouvoir comparer ou juger de l'adaptation du best-seller comme je ne l'ai pas lu. On retrouve cependant un rythme propre aux romans, avec une intrigue qui prend le temps de se développer autour d'une romance entre un couple de jeunes au démarrage de la première guerre mondiale, dans un petit village du Cantal. Le contexte historique n'est pas très joyeux et les personnages secondaires sont souvent tristes et subissent leur vie à la campagne. On ressent un drame inévitable qui doit arriver avec l'oncle de la jeune Anna depuis son arrivée avec sa mère à la ferme pendant que le mari est sur le front. La partie graphique Loic Godart est de grande qualité, l'auteur réussie très bien à faire ressortir le côté sombre des personnes. La couverture est très représentative des planches intérieures. Glaise est une histoire d'amour assombrie par la guerre dans ce drame rural réaliste et très sombre, avec l'attente du retour des hommes ou des courriers annonçant leur décès. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/glaise?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Glaise est l'adaptation en bande dessinée du roman de Franck Bouysse par le scénariste Fabrice Colin. Ce roman graphique est le deuxième titre des éditions Marabulles dans un format plus petit mais avec une pagination plus importante, avec plus 150 planches. Je ne vais pas pouvoir comparer ou juger de l'adaptation du best-seller comme je ne l'ai pas lu. On retrouve cependant un rythme propre aux romans, avec une intrigue qui prend le temps de se développer autour d'une romance entre un couple de jeunes au démarrage de la première guerre mondiale, dans un petit village du Cantal. Le contexte historique n'est pas très joyeux et les personnages secondaires sont souvent tristes et subissent leur vie à la campagne. On ressent un drame inévitable qui doit arriver avec l'oncle de la jeune Anna depuis son arrivée avec sa mère à la ferme pendant que le mari est sur le front. La partie graphique Loic Godart est de grande qualité, l'auteur réussie très bien à faire ressortir le côté sombre des personnes. La couverture est très représentative des planches intérieures. Glaise est une histoire d'amour assombrie par la guerre dans ce drame rural réaliste et très sombre, avec l'attente du retour des hommes ou des courriers annonçant leur décès.
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Ce roman graphique débute tranquillement avec le quotidien d'Hélène une jeune femme qui revient dans sa ville natale pour l'enterrement d'une amie et en profite pour voir son père et ses amies. Mais on devine de par le titre et les flashbacks qu'un problème survenu quelques années plus tôt pèse encore lourd sur les consciences. En effet, les jeunes femmes partagent un secret gênant que l’on ressent dans leur retrouvaille. En parallèle, le père d’Hélène souffre des premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer pour compliquer la situation. Les scènes du passé s'alternent avec le présent pour un drame très prenant jusqu’à la fin. Les dessins de Pauline Bertrand sont un style réaliste avec des couleurs apaisantes en contradiction avec les scènes de flashbacks ou de violences qui sont très sombre. L’autrice dessine et arrive très bien à donner des émotions à ses personnages. J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman graphique avec une histoire forte autour d’un drame et comment des personnes lambda réagissent face à la gravité d’un préjudice.