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Obscur, c’est l’adjectif qui pourrait aller le mieux à ce livre. Obscur dans la thématique choisie qui oscille entre le thriller et l’horreur fantastique. Obscur dans le graphisme où le lecteur s’y perd très facilement et où on ne comprend pas toujours de quoi il est question. Obscur dans le scénario, très obscur même !! Complétement bordélique pour être précise !!! Cela manque de structure, on part dans un sens pour être ailleurs la page suivante. Et puis ça manque de cohésion, de réponses à ces bribes d’informations lancées sans suivi… On sent qu’il y a des idées mais cela manque grandement de constructions.
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Titre de l'album : Moody rouge Scenariste de l'album : Ariane Astier Dessinateur de l'album : Ariane Astier Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Ben, un adolescent en proie à de nombreux tourments, entretient des relations tendues avec ses parents adoptifs et idéalise sa famille biologique, dont il garde peu de souvenirs. Pendant les fêtes de fin d'année, il part en Allemagne avec son tuteur Roland, pour s'éloigner de sa mère. En conflit permanent avec son tuteur, Ben traîne sa mélancolie jusqu'à ce qu'un reportage sur un mystérieux peintre travaillant dans la cathédrale de la ville attire son attention. En suivant cette piste, il va découvre un secret de famille terrifiant. Critique : Obscur, c’est l’adjectif qui pourrait aller le mieux à ce livre. Obscur dans la thématique choisie qui oscille entre le thriller et l’horreur fantastique. Obscur dans le graphisme où le lecteur s’y perd très facilement et où on ne comprend pas toujours de quoi il est question. Obscur dans le scénario, très obscur même !! Complétement bordélique pour être précise !!! Cela manque de structure, on part dans un sens pour être ailleurs la page suivante. Et puis ça manque de cohésion, de réponses à ces bribes d’informations lancées sans suivi… On sent qu’il y a des idées mais cela manque grandement de constructions. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/moody-rouge?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Un Noël à Paris - Tome 1/2 Scenariste de l'album : Jim Dessinateur de l'album : Giuseppe Liotti Coloriste : Gaetan Georges Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : « Qui n'a jamais eu envie de fuir les corvées de Noël ? » Ève et Simon, lessivés par le quotidien et les obligations de Noël, prennent une décision radicale : ce soir, ils claquent la porte... et s'échappent ! Laissant derrière lui la dinde, les beaux-parents et les enfants, le jeune couple sèche Noël comme on sèche les cours, et s'élance dans une nuit parisienne pleine de surprises. Entre quiproquos, rencontres improbables et éclats de rire, cette nuit du 24 décembre va leur réserver la plus belle des surprises... Critique : Que vous dire de plus que ce que la lecture seule de la couverture apprendra à l'amateur éclairé de BD. Vous le devinez déjà avec Jim au scénario on sera dans une tranche de vie rythmée et pleine de vie explorant l'une des crises d'un couple telle que la vie peut nous en réserver à chacun. C'est évident, on est sur une bd de noël aussi typique que le sont les téléfilms et films de Noël. Les cases du genre sont belles et bien toutes cochées, les surprises ne seront pas au rendez-vous. Enfin cette couverture est belle, et le talent de Gaetan Georges aux couleurs et Giuseppe Liotti au dessin va nous en mettre plein les mirettes. Voilà, tout cela vous pouviez le deviner sans moi. Ce "Un noël à Paris" a les mêmes qualités et défauts qu'un bon film de Noël. Rassurant, bienveillant, chaleureux, beau et sublimant le caractère merveilleux des fêtes, parfois à travers les crises de ses personnages. Seule véritable surprise pour ma part, Jim ne nous a pas gratifié de la partie érotique habituelle de ses oeuvres, est-ce justement parce qu'il ne les dessine pas lui même dans cet ouvrage ou plutôt parce que cela ne colle pas forcément avec la thématique du conte de Noël, je vous avoue que j'en suis navré, tant les jolis traits de Giuseppe Liotti auraient fait merveilles à coup sûr dans cet exercice. Je croise les doigts pour le prochain tome. Reste que les dessins et atmosphères sont superbes tout au long de cet album. Le scénario de Jim est assez fin également, plus subtil et moins dramatique je trouve que ses dernières parutions dans le genre. Bref, j'ai aimé cette petite madeleine, regrettant simplement l'absence d'une scène fripone et un timing de sortie encore trop éloigné de Noël pour pouvoir la savourer pleinement au coin d'un feu de cheminée sur un Jingle Bell un peu lointain... A recommander pour les amateurs. A fuir évidemment pour les autres, car c'est exactement ce que vous imaginez que ce sera en voyant cette jolie couverture. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/un-noel-a-paris-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Que vous dire de plus que ce que la lecture seule de la couverture apprendra à l'amateur éclairé de BD. Vous le devinez déjà avec Jim au scénario on sera dans une tranche de vie rythmée et pleine de vie explorant l'une des crises d'un couple telle que la vie peut nous en réserver à chacun. C'est évident, on est sur une bd de noël aussi typique que le sont les téléfilms et films de Noël. Les cases du genre sont belles et bien toutes cochées, les surprises ne seront pas au rendez-vous. Enfin cette couverture est belle, et le talent de Gaetan Georges aux couleurs et Giuseppe Liotti au dessin va nous en mettre plein les mirettes. Voilà, tout cela vous pouviez le deviner sans moi. Ce "Un noël à Paris" a les mêmes qualités et défauts qu'un bon film de Noël. Rassurant, bienveillant, chaleureux, beau et sublimant le caractère merveilleux des fêtes, parfois à travers les crises de ses personnages. Seule véritable surprise pour ma part, Jim ne nous a pas gratifié de la partie érotique habituelle de ses oeuvres, est-ce justement parce qu'il ne les dessine pas lui même dans cet ouvrage ou plutôt parce que cela ne colle pas forcément avec la thématique du conte de Noël, je vous avoue que j'en suis navré, tant les jolis traits de Giuseppe Liotti auraient fait merveilles à coup sûr dans cet exercice. Je croise les doigts pour le prochain tome. Reste que les dessins et atmosphères sont superbes tout au long de cet album. Le scénario de Jim est assez fin également, plus subtil et moins dramatique je trouve que ses dernières parutions dans le genre. Bref, j'ai aimé cette petite madeleine, regrettant simplement l'absence d'une scène fripone et un timing de sortie encore trop éloigné de Noël pour pouvoir la savourer pleinement au coin d'un feu de cheminée sur un Jingle Bell un peu lointain... A recommander pour les amateurs. A fuir évidemment pour les autres, car c'est exactement ce que vous imaginez que ce sera en voyant cette jolie couverture.
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Titre de l'album : Yojimbot tome 4 - Flammes de carbone (fin) Scenariste de l'album : Sylvain Repos Dessinateur de l'album : Sylvain Repos Coloriste : Sylvain Repos Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Après la perte des Yojimbots, Hiro, isolé, rejoint les rangs de l'organisation de Kozuki. Mais ce dernier, méfiant, soupçonne le jeune garçon de jouer double jeu et de vouloir, une bonne fois pour toute, mettre fin aux agissements de la terrible corporation sur l'île et sauver sa mère.. Critique : Dernier tome de la série de SF de Sylvain repos sur les Robots. Et un dernier tome sans concession comme les precedents. Quand on lance une première série comme celle ci et qu'elle a du succès, il est facile et tentant d'écouter aux sirènes qui demande une fin "gentille" permettant une suite pour revoir les personnages que l'on aime bien et... vendre des albums. Et bien Sylvain Repos a tenu bon et nous livre sa fin. Une fin qui, en prenant tous les paramètres disséminés sur les premiers tomes, ne pouvait vraiment être différente. Elle est exactement comme on le souhaitait intérieurement même si pas forcément aussi joyeuse qu'on l'aurait aimé. Bref une fin parfaite pour une série d'aventures d'une BD mangaisante presque parfaite. Vivement la prochaine série de Sylvain Repos ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/yojimbot-tome-4-flammes-de-carbone?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Kazuma vient de sortir de prison après y avoir passé sept ans, c’est encore un jeune homme mais il a purgé sa peine pour meurtre après avoir assassiné l’homme qui a poussé sa petite sœur au suicide. Mais Kazuma n’est pas prêt à reprendre sa vie, depuis tout ce temps il n’a qu’une idée en tête : mourir pour rejoindre sa sœur. D’une part il se sent coupable de ce qui lui est arrivé car ce jour-là, il n’est pas aller la chercher comme à l’accoutumé et d’autre part, il a tué le coupable sans se rendre compte qu’il y avait la fille de sa cible présente sur les lieux. Mais quand il sort et que sa mère l’accueille, elle lui annonce qu’elle travaille à présent dans un orphelinat et qu’elle compte adoptée une jeune fille du nom de Shiika. Kazuma reconnaît la jeune fille et découvre qu’elle ne se souvient de rien. Mais est-ce la vérité ? Toute la première partie de l’œuvre revient sur le drame de cette famille, l’impuissance devant le suicide, la rage et la colère qui ont menés au meurtre puis la culpabilité qui ronge Kazuma. On découvre aussi le point de vue de la mère qui n’en veut pas à son fils, qui lui dit qu’il a eu raison et qui essaye de se reconstruire tant bien que mal. Les sentiments sont extrêmement bien dépeints, avec beaucoup de justesse et de sensibilité. Puis arrive un autre aspect de l’œuvre, le thriller qui se construit peu à peu autour de Shiika, sur l’ambiance étrange autour d’elle et le doute sur ses intentions. Du début à la fin, on est happé par l’histoire, on a le cœur qui se serre devant ce drame et on en ressent toute sa puissance. Une série courte en 3 tomes à lire.
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Titre de l'album : Au bout du chemin tome 1 Scenariste de l'album : Hato Momoyama Dessinateur de l'album : Hato Momoyama Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt - Tonkam Note : Résumé de l'album : Après sept ans de peine pour avoir tué l'homme qui a poussé sa petite soeur Yuri au suicide, Kazuma Waku sort de prison. Malgré les années, il est toujours hanté par le meurtre qu'il a commis... Rongé par la culpabilité, il est résolu à expier son crime en se donnant la mort. Mais, en se rendant sur la tombe de sa petite soeur, il rencontre une jeune fille qui lui semble familière... Critique : Kazuma vient de sortir de prison après y avoir passé sept ans, c’est encore un jeune homme mais il a purgé sa peine pour meurtre après avoir assassiné l’homme qui a poussé sa petite sœur au suicide. Mais Kazuma n’est pas prêt à reprendre sa vie, depuis tout ce temps il n’a qu’une idée en tête : mourir pour rejoindre sa sœur. D’une part il se sent coupable de ce qui lui est arrivé car ce jour-là, il n’est pas aller la chercher comme à l’accoutumé et d’autre part, il a tué le coupable sans se rendre compte qu’il y avait la fille de sa cible présente sur les lieux. Mais quand il sort et que sa mère l’accueille, elle lui annonce qu’elle travaille à présent dans un orphelinat et qu’elle compte adoptée une jeune fille du nom de Shiika. Kazuma reconnaît la jeune fille et découvre qu’elle ne se souvient de rien. Mais est-ce la vérité ? Toute la première partie de l’œuvre revient sur le drame de cette famille, l’impuissance devant le suicide, la rage et la colère qui ont menés au meurtre puis la culpabilité qui ronge Kazuma. On découvre aussi le point de vue de la mère qui n’en veut pas à son fils, qui lui dit qu’il a eu raison et qui essaye de se reconstruire tant bien que mal. Les sentiments sont extrêmement bien dépeints, avec beaucoup de justesse et de sensibilité. Puis arrive un autre aspect de l’œuvre, le thriller qui se construit peu à peu autour de Shiika, sur l’ambiance étrange autour d’elle et le doute sur ses intentions. Du début à la fin, on est happé par l’histoire, on a le cœur qui se serre devant ce drame et on en ressent toute sa puissance. Une série courte en 3 tomes à lire. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/au-bout-du-chemin-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Riku et Yôji se sont rencontrés au collège et sont sortis ensemble bien. Enfin, c’est ce que pensait Riku qui vivait son premier amour (et toutes ses autres premières fois). Mais quand il a surpris Yôji avec une fille et que ce dernier ne comprenait pas où était le problème, et que son comportement ne changeait pas, Riku a compris que non seulement ses sentiments n’étaient pas partagés mais que Yôji n’éprouvait rien ni pour lui ni pour personne. Ayant décidé de ne pas se laisser abattre, Riku décidé de rejoindre le même lycée que Yôji un an plus tard. Lui qui pensait montrer à Yôji que cela ne le touchait plus se retrouve très vite pris dans ses filets. Voulez-vous une relation toxique ? Vous êtes au bon endroit !! D’un côté, nous avons l’introverti Riku, beau garçon mais solitaire qui se ment à lui-même en prétendant être passé à autre chose. Et de l’autre l’énigmatique Yôji, énigmatique car on ne sait pas où il se situe ni à quoi il pense. Son rapport à l’amour est particulier, il aime être aimé c’est la raison pour laquelle il s’accroche à Riku mais lui, ne semble pas savoir aimer, il semble même être dépourvu de sentiments. Certains indices indiqueraient que cela viendraient de son passé mais pour le moment, on n’a pas plus d’informations. Tout ce qui semble se profiler c’est une relation malsaine qui pourrait se finir en drame. Le déroulement du scénario n’est pas particulièrement innovant mais l’histoire a une certaine intensité due principalement au caractère étrange de Yôji. Un livre à découvrir.
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Titre de l'album : Disparais de ma vue ! tomes 1 & 2 Scenariste de l'album : Hinako Dessinateur de l'album : Hinako Coloriste : Editeur de l'album : Hana Note : Résumé de l'album : Riku Yatsudo, un garçon solitaire, fait un jour la rencontre de Yôji Shigihara, un ami de sa soeur, d'un an plus âgé que lui. Yôji est quelqu'un d'étrange : il le suit partout dans l'école et cherche absolument à devenir son ami. Riku, d'abord méfiant, finit par lui faire confiance et tombe petit à petit amoureux de lui. Après une soirée qui bouleverse les choses, les deux garçons se mettent à sortir ensemble. Pour Riku, Yôji est son premier amour, ainsi que sa première relation sexuelle. Mais aveuglé par ses sentiments, Riku ne se rend pas compte d'une chose très importante : Yôji ne ressent absolument rien pour lui... Jusqu'au jour où l'apprend de la pire des manières. Critique : Riku et Yôji se sont rencontrés au collège et sont sortis ensemble bien. Enfin, c’est ce que pensait Riku qui vivait son premier amour (et toutes ses autres premières fois). Mais quand il a surpris Yôji avec une fille et que ce dernier ne comprenait pas où était le problème, et que son comportement ne changeait pas, Riku a compris que non seulement ses sentiments n’étaient pas partagés mais que Yôji n’éprouvait rien ni pour lui ni pour personne. Ayant décidé de ne pas se laisser abattre, Riku décidé de rejoindre le même lycée que Yôji un an plus tard. Lui qui pensait montrer à Yôji que cela ne le touchait plus se retrouve très vite pris dans ses filets. Voulez-vous une relation toxique ? Vous êtes au bon endroit !! D’un côté, nous avons l’introverti Riku, beau garçon mais solitaire qui se ment à lui-même en prétendant être passé à autre chose. Et de l’autre l’énigmatique Yôji, énigmatique car on ne sait pas où il se situe ni à quoi il pense. Son rapport à l’amour est particulier, il aime être aimé c’est la raison pour laquelle il s’accroche à Riku mais lui, ne semble pas savoir aimer, il semble même être dépourvu de sentiments. Certains indices indiqueraient que cela viendraient de son passé mais pour le moment, on n’a pas plus d’informations. Tout ce qui semble se profiler c’est une relation malsaine qui pourrait se finir en drame. Le déroulement du scénario n’est pas particulièrement innovant mais l’histoire a une certaine intensité due principalement au caractère étrange de Yôji. Un livre à découvrir. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/disparais-de-ma-vue-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Virgile Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Lucy Mazel Coloriste : Lucy Mazel Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Virgile mène une vie compliquée depuis un accident qui l'a rendu tétraplégique. Fatigué d'être dépendant des autres, il a pris une décision radicale : il en a fini avec la vie. Mais pas question de partir sans panache ! Il décide d'organiser une dernière fête grandiose avec tous ceux qu'il aime, afin de transformer cet au revoir en un moment de partage et de joie. Au travers de cette réflexion poignante sur la liberté de choisir, Zidrou et Lucy Mazel choisissent de célébrer la vie jusqu'au bout. Critique : On peut décidément faire confiance à Zidrou dès lors qu'il s'agit de nous livrer des tranches de vies bien qu'ici on s'attache plutôt à la fin d'une vie. Son virgile est une nouvelle fois très juste, ni grandiloquent, ni larmoyant, plein d'une vraie tendresse pour ses personnages, avec leurs failles et leurs faiblesses, leurs mesquineries et leur moments de belle humanité. C'est des portraits de gens qui pourraient être nous ou nos voisins. Mais bon on le savait déjà qu'il avait ce talent indéniable. Par contre ce que j'ai découvert avec cet album c'est qu'il faut compter dans ce genre avec Lucy Mazel qui nous compose à merveille cette galerie de personnage. Il est suffisamment rare pour le souligner mais elle nous livre un trombinoscope de vraies trognes, qu'on n'a pas l'impression d'avoir déjà vu dans une bd, et qui pourraient facilement en sortir pour se tenir à nos côtés. Ni moches, ni parfaits, juste des visages avec les coups de la vie gravés dessus. J'adore. Merci donc à tous les deux pour cette histoire tendre, un peu émouvante, qui passe dans un long silence, mais qui laisse une belle impression. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/virgile/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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On peut décidément faire confiance à Zidrou dès lors qu'il s'agit de nous livrer des tranches de vies bien qu'ici on s'attache plutôt à la fin d'une vie. Son virgile est une nouvelle fois très juste, ni grandiloquent, ni larmoyant, plein d'une vraie tendresse pour ses personnages, avec leurs failles et leurs faiblesses, leurs mesquineries et leur moments de belle humanité. C'est des portraits de gens qui pourraient être nous ou nos voisins. Mais bon on le savait déjà qu'il avait ce talent indéniable. Par contre ce que j'ai découvert avec cet album c'est qu'il faut compter dans ce genre avec Lucy Mazel qui nous compose à merveille cette galerie de personnage. Il est suffisamment rare pour le souligner mais elle nous livre un trombinoscope de vraies trognes, qu'on n'a pas l'impression d'avoir déjà vu dans une bd, et qui pourraient facilement en sortir pour se tenir à nos côtés. Ni moches, ni parfaits, juste des visages avec les coups de la vie gravés dessus. J'adore. Merci donc à tous les deux pour cette histoire tendre, un peu émouvante, qui passe dans un long silence, mais qui laisse une belle impression.
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Soleil republie à travers sa collection Quadrants cette magnifique histoire sous forme d'une intégrale et ce fut l'occasion pour moi de découvrir "Malgré nous", superbe fresque humaine et vivante sur la seconde guerre mondiale du point de vue des Alsaciens. Si aujourd'hui tout cela nous parait bien loin et assez hallucinant, les actualités récentes rendent nécessaire ce devoir de mémoire douloureux et les questionnements qu'une telle lecture engendre. Le style en aquarelle de Marie Terray convient très bien à ce récit, nous permettant juste ce qu'il faut de distance pour ne pas être submergé par les émotions brutes face aux horreurs de cette période. La narration est très bien construite puisqu'au travers des petites histoires on esquisse facilement la grande avec ses changements, ses évolutions et ses retournements. Je ne peux que recommander la lecture de cette intégrale à tous, car on est souvent bien loin de penser à ce que cette région a pu vivre durant cette période.
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Titre de l'album : Malgré nous - Intégrale Scenariste de l'album : Thierry Gloris Dessinateur de l'album : Marie Terray Coloriste : Marie Terray Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 1941. Louis Fisher est un étudiant insouciant, mais la faculté interdit l'usage du français. Comme tout Alsacien, Louis doit prouver au Reich sa légitimité. L'Occupation allemande ravive les traumatismes qu'endure cette région depuis longtemps, et applique férocement le principe de « guerre totale ». Enrôlé dans la Waffen SS malgré lui, Louis/Ludwig espère ne pas devoir se battre contre les siens. Critique : Soleil republie à travers sa collection Quadrants cette magnifique histoire sous forme d'une intégrale et ce fut l'occasion pour moi de découvrir "Malgré nous", superbe fresque humaine et vivante sur la seconde guerre mondiale du point de vue des Alsaciens. Si aujourd'hui tout cela nous parait bien loin et assez hallucinant, les actualités récentes rendent nécessaire ce devoir de mémoire douloureux et les questionnements qu'une telle lecture engendre. Le style en aquarelle de Marie Terray convient très bien à ce récit, nous permettant juste ce qu'il faut de distance pour ne pas être submergé par les émotions brutes face aux horreurs de cette période. La narration est très bien construite puisqu'au travers des petites histoires on esquisse facilement la grande avec ses changements, ses évolutions et ses retournements. Je ne peux que recommander la lecture de cette intégrale à tous, car on est souvent bien loin de penser à ce que cette région a pu vivre durant cette période. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/malgre-nous-integrale-9782302105706/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est une histoire qui commence mal ! Dans les décombres et la poussière, un homme en uniforme de police, cherche les membres de sa famille suite au passage dévastateur d'un ouragan. Sa femme et sa fille sont saines et sauves mais pas son fils... Une nouvelle vie s'instaure pour Ted, Scarlett et Harper endeuillés et dévastés. On parcourt ainsi 3 chapitres centrés sur le vécu des trois protagonistes et comment abordent-ils cette nouvelle vie. Mais très vite, l'arrivée d'un élément perturbateur vient s'immiscer dans ce climax : une communauté hippie ! Dans cette petite ville où tout le monde se connaît et cherche tant bien que mal à se reconstruire suite à la catastrophe naturelle, cette "intrusion" perturbe le microcosme local, telle la petite bulle de dioxyde de carbone en trop faisant sauter le bouchon de Champagne accidentellement ! Mud installe son récit dans une ambiance pesante mais manquant un peu de nouveauté, le trou paumé, la famille et ses secrets en reconstruction, le gourou et sa secte, tant d'éléments déjà vus, tout comme la jeune Harper, l'adolescente perdue et trouvant du réconfort dans la tanière du loup. J'espère m'avancer et me tromper dans la direction que prendra la suite. Néanmoins les auteurs parviennent à installer un climat pesant qui se retrouve aussi dans le graphisme de Zheping Xu qui réalise ici sa première incursion dans le 9ème art. Des regards vagues ou empreints de colère, peu de sourires, elle donne une belle expressivité aux visages. Son trait réaliste immerge le lecteur dans cette bourgade typiquement américaine le tout dans des couleurs sobres teintées de gris. La seule lumière semble venir du groupe de ce mystérieux Jakob, mais quelles sont ses intentions ??? La suite et fin dans le second tome, fin 2026 !
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Titre de l'album : Jakob tome 1 - La Communauté Scenariste de l'album : Mud Dessinateur de l'album : Zheping Xu Coloriste : Juliette Guitton Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Bridge Brook, Oklahoma, 336 habitants. Ici, on n'espère pas de meilleurs lendemains. Tout se ressemble, les jours comme les gens... Mais quand Harper rencontre Tonie, une adolescente solaire issue de la communauté qui vient de s'installer aux abords de la ville, elle se surprend à sourire, à revivre. Alors pourquoi les autres ont-ils tous peur de ces gens ? Et surtout de Jakob, leur leader charismatique. Critique : C'est une histoire qui commence mal ! Dans les décombres et la poussière, un homme en uniforme de police, cherche les membres de sa famille suite au passage dévastateur d'un ouragan. Sa femme et sa fille sont saines et sauves mais pas son fils... Une nouvelle vie s'instaure pour Ted, Scarlett et Harper endeuillés et dévastés. On parcourt ainsi 3 chapitres centrés sur le vécu des trois protagonistes et comment abordent-ils cette nouvelle vie. Mais très vite, l'arrivée d'un élément perturbateur vient s'immiscer dans ce climax : une communauté hippie ! Dans cette petite ville où tout le monde se connaît et cherche tant bien que mal à se reconstruire suite à la catastrophe naturelle, cette "intrusion" perturbe le microcosme local, telle la petite bulle de dioxyde de carbone en trop faisant sauter le bouchon de Champagne accidentellement ! Mud installe son récit dans une ambiance pesante mais manquant un peu de nouveauté, le trou paumé, la famille et ses secrets en reconstruction, le gourou et sa secte, tant d'éléments déjà vus, tout comme la jeune Harper, l'adolescente perdue et trouvant du réconfort dans la tanière du loup. J'espère m'avancer et me tromper dans la direction que prendra la suite. Néanmoins les auteurs parviennent à installer un climat pesant qui se retrouve aussi dans le graphisme de Zheping Xu qui réalise ici sa première incursion dans le 9ème art. Des regards vagues ou empreints de colère, peu de sourires, elle donne une belle expressivité aux visages. Son trait réaliste immerge le lecteur dans cette bourgade typiquement américaine le tout dans des couleurs sobres teintées de gris. La seule lumière semble venir du groupe de ce mystérieux Jakob, mais quelles sont ses intentions ??? La suite et fin dans le second tome, fin 2026 ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jakob-tome-1-la-communaute/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La terre verte Scenariste de l'album : Alain Ayroles Dessinateur de l'album : Hervé Tanquerelle Coloriste : Merlet Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Aux derniers temps du Moyen Age, les ultimes descendants des Vikings tentent désespérément de survivre sur les rivages glacés du Groenland. Un homme au lourd passé, en quête d'une seconde chance, débarque parmi eux. Leur apportera-t-il le salut ou précipitera-t-il l'effondrement de la « Terre verte » ? Critique : Sur les conseils avisés de Kevin, qui s'est pourtant bien gardé d'en faire la chronique, j'ai investi dans "La terre verte". je dis investis, car un album à 35€, on commence à y réfléchir à deux fois avant de franchir le pas. Sauf que là, on a un pavé de 256 pages, dense, beau, et que sur la couverture il est indiqué que M. Ayroles en a écris le scénario. Alors je ne sais pas pour vous, mais moi M. Ayroles, je trouve que ce qu'il écrit arrive toujours à réussir l'exploit d'être intelligent ET romanesque. Une bonne raison donc de lui faire confiance. Si le dessin de Hervé Tanquerelle est remarquable a plus d'un titre, et qu'il attirera beaucoup de monde, je vous avoue que ce n'est pas mon style préféré, mais c'est vraiment une histoire de goûts et de couleur, et peut être aussi de son amour pour les gueules bien marquées. Il n'empêche que je m'incline face à la qualité du travail, des découpages, des ambiances, et à la réussite totale des personnages. C'est très bien, et si ce n'est pas vraiment votre style au départ, vous aurez oublié comme moi dès la 10ème page que vous aviez des réticences ou des pudeurs de gazelle. Le scénario d'Alain Ayroles est une nouvelle fois une merveille de finesse, d'analyse de l'homme, tout en conservant pourtant à chaque page, un sens de la narration et du drame à toute épreuve. Impossible de ne pas succomber pour ma part, c'est vraiment excellent, et cela ne ressemble pas à grand chose que vous ayez déjà lu. Bref, faites comme moi foncez rattraper votre retard, car c'est une bd que définitivement on aura bien du mal à oublier ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-terre-verte/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Dernier tome de la série de SF de Sylvain repos sur les Robots. Et un dernier tome sans concession comme les precedents. Quand on lance une première série comme celle ci et qu'elle a du succès, il est facile et tentant d'écouter aux sirènes qui demande une fin "gentille" permettant une suite pour revoir les personnages que l'on aime bien et... vendre des albums. Et bien Sylvain Repos a tenu bon et nous livre sa fin. Une fin qui, en prenant tous les paramètres disséminés sur les premiers tomes, ne pouvait vraiment être différente. Elle est exactement comme on le souhaitait intérieurement même si pas forcément aussi joyeuse qu'on l'aurait aimé. Bref une fin parfaite pour une série d'aventures d'une BD mangaisante presque parfaite. Vivement la prochaine série de Sylvain Repos !
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Titre de l'album : La force de vivre Scenariste de l'album : Laurent Astier Dessinateur de l'album : Laurent Astier Coloriste : Laurent Astier Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Dès leur rencontre, une amitié forte va naître entre Cyril et Laurent. De celles qui font grandir et changer pour le mieux. L'un, extraverti et solaire, est l'opposé de l'autre, timide et sombre. Le lien qui les unit est pourtant indicible et inexplicable. Laurent Astier raconte comment ce lien d'amitié perdure malgré la disparition de son ami emporté par la maladie. Critique : Il y a des bd qui vous parlent, qui vous attirent comme des aimants. La force de vivre m'a fait cet effet là. Je n'étais pas sensé la lire, et pourtant elle s'est imposée à moi dans une librairie. Grand bien m'en a fait. Hier @Kevin Nivek me demandait quelle était ma lecture de l'année, aujourd'hui en refermant La force de vivre, j'ai une nouvelle réponse à lui apporter. Entendons nous, malgré ses indéniables qualités ce n'est peut être pas le chef d'œuvre graphique, artistique ou narratif de l'année, mais j'ai pleuré en la refermant. Vraiment. Et cela ne m'arrive pas bien souvent dans ma vie. Parfois quand une bd vous émeut à ce point c'est qu'elle fait écho à votre propre vécu. Et ce n'est même pas vraiment le cas ici pour moi, si ce n'est peut être une histoire de génération et de vie dans lesquelles je peux reconnaitre une époque proche de celle que j'ai connu. Par contre la force de vivre nous parle de l'importance de l'amitié et de la vie en général. Beaucoup de chansons, de films, de livres majeurs sont dédiés aux grandes histoires d'amour. L'amitié, elle, a inspiré moins d'œuvres majeures. Et pourtant. En bref je ne sais pas vous dire pourquoi "La force de vivre" m'a autant marqué, mais ce que je sais avec certitude c'est que je ne serais pas le seul tant cette bd renferme une belle puissance évocatrice. Voilà, je connaissais le travail de Laurent Astier par sa série La Venin. Je trouve que sur la Force de vivre son dessin a franchi un énorme cap, plus empathique, plus émouvant. A la fin je ne peux que vous conseiller La force de vivre, surtout pour peu que vous aimiez l'amitié, la vie, les années 80-90 et voir de jeunes adultes se construire, se trouver. Cet ouvrage a été écrit avec les tripes, et il m'a profondément ému et marqué. Ce qui est frappant c'est que l'ensemble est plein de pudeur, de petites joies et de petites douleurs, d'instants remémorés. Pas d'excès, rien de surjoué, simplement souvent le mot juste. La multitude de thématiques rencontrées est aussi magnifique, car La force de vivre ne parle pas que d'un seul sujet mais de la vie en général, de la famille, des enfants, des amours. Les livres hommage sont souvent un peu lourds, un peu trop dans l'emphase, à appuyer sur les émotions et l'empathie, un peu trop dégoulinants. Ici rien de tout ça. Juste une impression de vrai, la vérité de Laurent Astier qui se met à nu. Alors merci M. Astier de m'avoir fait vivre ça, de m'avoir fait revivre des choses, de m'avoir donné autant d'émotions et de réflexions. Merci de nous avoir permis d'accéder à cela. Et merci à votre éditrice, qui a fait de l'excellent travail et dont je ne peux que confirmer la justesse de la direction qu'elle vous a permis de prendre, cela se ressent. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-force-de-vivre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Il y a des bd qui vous parlent, qui vous attirent comme des aimants. La force de vivre m'a fait cet effet là. Je n'étais pas sensé la lire, et pourtant elle s'est imposée à moi dans une librairie. Grand bien m'en a fait. Hier @Kevin Nivek me demandait quelle était ma lecture de l'année, aujourd'hui en refermant La force de vivre, j'ai une nouvelle réponse à lui apporter. Entendons nous, malgré ses indéniables qualités ce n'est peut être pas le chef d'œuvre graphique, artistique ou narratif de l'année, mais j'ai pleuré en la refermant. Vraiment. Et cela ne m'arrive pas bien souvent dans ma vie. Parfois quand une bd vous émeut à ce point c'est qu'elle fait écho à votre propre vécu. Et ce n'est même pas vraiment le cas ici pour moi, si ce n'est peut être une histoire de génération et de vie dans lesquelles je peux reconnaitre une époque proche de celle que j'ai connu. Par contre la force de vivre nous parle de l'importance de l'amitié et de la vie en général. Beaucoup de chansons, de films, de livres majeurs sont dédiés aux grandes histoires d'amour. L'amitié, elle, a inspiré moins d'œuvres majeures. Et pourtant. En bref je ne sais pas vous dire pourquoi "La force de vivre" m'a autant marqué, mais ce que je sais avec certitude c'est que je ne serais pas le seul tant cette bd renferme une belle puissance évocatrice. Voilà, je connaissais le travail de Laurent Astier par sa série La Venin. Je trouve que sur la Force de vivre son dessin a franchi un énorme cap, plus empathique, plus émouvant. A la fin je ne peux que vous conseiller La force de vivre, surtout pour peu que vous aimiez l'amitié, la vie, les années 80-90 et voir de jeunes adultes se construire, se trouver. Cet ouvrage a été écrit avec les tripes, et il m'a profondément ému et marqué. Ce qui est frappant c'est que l'ensemble est plein de pudeur, de petites joies et de petites douleurs, d'instants remémorés. Pas d'excès, rien de surjoué, simplement souvent le mot juste. La multitude de thématiques rencontrées est aussi magnifique, car La force de vivre ne parle pas que d'un seul sujet mais de la vie en général, de la famille, des enfants, des amours. Les livres hommage sont souvent un peu lourds, un peu trop dans l'emphase, à appuyer sur les émotions et l'empathie, un peu trop dégoulinants. Ici rien de tout ça. Juste une impression de vrai, la vérité de Laurent Astier qui se met à nu. Alors merci M. Astier de m'avoir fait vivre ça, de m'avoir fait revivre des choses, de m'avoir donné autant d'émotions et de réflexions. Merci de nous avoir permis d'accéder à cela. Et merci à votre éditrice, qui a fait de l'excellent travail et dont je ne peux que confirmer la justesse de la direction qu'elle vous a permis de prendre, cela se ressent.
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Sur les conseils avisés de Kevin, qui s'est pourtant bien gardé d'en faire la chronique, j'ai investi dans "La terre verte". je dis investis, car un album à 35€, on commence à y réfléchir à deux fois avant de franchir le pas. Sauf que là, on a un pavé de 256 pages, dense, beau, et que sur la couverture il est indiqué que M. Ayroles en a écris le scénario. Alors je ne sais pas pour vous, mais moi M. Ayroles, je trouve que ce qu'il écrit arrive toujours à réussir l'exploit d'être intelligent ET romanesque. Une bonne raison donc de lui faire confiance. Si le dessin de Hervé Tanquerelle est remarquable a plus d'un titre, et qu'il attirera beaucoup de monde, je vous avoue que ce n'est pas mon style préféré, mais c'est vraiment une histoire de goûts et de couleur, et peut être aussi de son amour pour les gueules bien marquées. Il n'empêche que je m'incline face à la qualité du travail, des découpages, des ambiances, et à la réussite totale des personnages. C'est très bien, et si ce n'est pas vraiment votre style au départ, vous aurez oublié comme moi dès la 10ème page que vous aviez des réticences ou des pudeurs de gazelle. Le scénario d'Alain Ayroles est une nouvelle fois une merveille de finesse, d'analyse de l'homme, tout en conservant pourtant à chaque page, un sens de la narration et du drame à toute épreuve. Impossible de ne pas succomber pour ma part, c'est vraiment excellent, et cela ne ressemble pas à grand chose que vous ayez déjà lu. Bref, faites comme moi foncez rattraper votre retard, car c'est une bd que définitivement on aura bien du mal à oublier !
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Titre de l'album : Après l'orage Scenariste de l'album : Jean Cremers Dessinateur de l'album : Jean Cremers Coloriste : Jean Cremers Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Tandis que le niveau de l'eau monte dangereusement, Hélène se retrouve prisonnière d'une maison pleine de silences et de souvenirs. Mais à mesure que l'orage gronde, c'est un autre combat qui se joue en elle : celui de briser les liens invisibles d'une vie qui l'étouffe. Critique : Encore un joli roman graphique aux éditions du lombard pour moi, j'ai de la chance. En plus cette fournée de Printemps est de qualité, et ce Après l'orage ne déroge pas à la règle. Cette fois-ci on va aborder des thèmes un peu plus lourds dans ce huis clos assez contemplatif aux ambiances réussies. Si le but n'est clairement pas de pousser les grandes réflexions sur la vie très loin, j'ai aimé les interactions simples et réels et la relation parents/enfants si bien écrite. Les personnages sont tous bien campés, et les dialogues font vraiment mouche. Les dessins de Jean Cremers sortent un petit peu des choses habituelles en roman graphique "tranche de vie - drame" notamment sur certains visages. A noter que c'est l'auteur de Vague de froid que nous avions déjà beaucoup aimé ici. Après l'orage est encore une belle réussite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/apres-l-orage-9782808215053/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Encore un joli roman graphique aux éditions du lombard pour moi, j'ai de la chance. En plus cette fournée de Printemps est de qualité, et ce Après l'orage ne déroge pas à la règle. Cette fois-ci on va aborder des thèmes un peu plus lourds dans ce huis clos assez contemplatif aux ambiances réussies. Si le but n'est clairement pas de pousser les grandes réflexions sur la vie très loin, j'ai aimé les interactions simples et réels et la relation parents/enfants si bien écrite. Les personnages sont tous bien campés, et les dialogues font vraiment mouche. Les dessins de Jean Cremers sortent un petit peu des choses habituelles en roman graphique "tranche de vie - drame" notamment sur certains visages. A noter que c'est l'auteur de Vague de froid que nous avions déjà beaucoup aimé ici. Après l'orage est encore une belle réussite.
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Titre de l'album : Tu ne marcheras jamais seule Scenariste de l'album : L'homme étoilé Dessinateur de l'album : L'homme étoilé Coloriste : L'homme étoilé Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Alors qu'elle attend un enfant, Clémentine sent son compagnon Simon s'éloigner… Dans sa quête pour le ramener, elle se heurte à un vide qu'elle peine à comprendre. Par une intrigue bouleversante, L'homme étoilé parvient à nous faire explorer les méandres de la solitude avec délicatesse et sensibilité. Critique : C'est peu dire que j'ai beaucoup aimé les dernières parutions de l'homme étoilé. Sa façon d'évoquer la mort, la maladie et la fin de vie, pleine d'humanité, de tendresse, et qui semble tellement ancré dans le réel m'avait touché. Ici il nous revient en sortant un petit peu de son univers de prédilection à travers cette tranche de vie et ce drame assez intelligent. Seul bémol, le twist utilisé est un peu grossier et visible, cela a déjà été fait au cinéma ou en bd récemment alors forcément, si l'on a vu l'un de ces films ou lu l'une de ces bd, on le verra venir ce qui affaiblit un peu le plaisir de lire. Mais je vais essayer de ne rien vous divulger/gâcher. Mais c'est un léger bémol, car pour le reste on retrouve toute la justesse et la sensibilité qui le caractérise en tant qu'auteur. Les personnages sont bien réels, les dialogues font mouches, les atmosphères sont belles et on ressent tout de suite de l'empathie pour ces personnages. Bon ils manquent peut être un chouïa d'originalité graphiquement parlant. Mais je pinaille, c'est bien, c'est beau, et ça reste humain et positif malgré les drames. Une belle lecture, et définitivement un auteur à suivre, que j'aimerais voir s'essayer sur une thématique un peu plus éloignée la prochaine fois. Allez chiche ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tu-ne-marcheras-jamais-seule/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est peu dire que j'ai beaucoup aimé les dernières parutions de l'homme étoilé. Sa façon d'évoquer la mort, la maladie et la fin de vie, pleine d'humanité, de tendresse, et qui semble tellement ancré dans le réel m'avait touché. Ici il nous revient en sortant un petit peu de son univers de prédilection à travers cette tranche de vie et ce drame assez intelligent. Seul bémol, le twist utilisé est un peu grossier et visible, cela a déjà été fait au cinéma ou en bd récemment alors forcément, si l'on a vu l'un de ces films ou lu l'une de ces bd, on le verra venir ce qui affaiblit un peu le plaisir de lire. Mais je vais essayer de ne rien vous divulger/gâcher. Mais c'est un léger bémol, car pour le reste on retrouve toute la justesse et la sensibilité qui le caractérise en tant qu'auteur. Les personnages sont bien réels, les dialogues font mouches, les atmosphères sont belles et on ressent tout de suite de l'empathie pour ces personnages. Bon ils manquent peut être un chouïa d'originalité graphiquement parlant. Mais je pinaille, c'est bien, c'est beau, et ça reste humain et positif malgré les drames. Une belle lecture, et définitivement un auteur à suivre, que j'aimerais voir s'essayer sur une thématique un peu plus éloignée la prochaine fois. Allez chiche !
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Titre de l'album : Les nageuses de Minuit Scenariste de l'album : Valentina Grande Dessinateur de l'album : Francesco Dibattista Coloriste : Francesco Dibattista Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Il y a des événements qui changent la vie. C'est ce qui arrive à Vik, une enseignante qui vit seule dans son appartement new-yorkais. Elle a le sentiment de ne pas être arrivée là où elle le voulait. Est-ce qu'elle a fait les mauvais choix ? Lorsqu'un jour elle entre par hasard dans une piscine publique, elle est attirée par une équipe de natation synchronisée, en plein ballet aquatique. Quelle est l'histoire de ces femmes plus âgées, qui semblent se mouvoir dans l'eau avec une telle aisance ? Vik, elle, ne sait pas nager. Mais elle n'est pas la seule à cacher un secret et ces nouvelles amitiés la mèneront plus loin qu'elle ne l'imagine... car c'est peut-être le moment d'affronter ses peurs et de faire le grand saut ? Critique : Voilà un joli roman graphique comme je les aime. Des sujets lourds mais pas improbables, des destins mêlés sans être trop pleins de dramaturgies, avec surtout beaucoup des petits rien qui constituent la vie. Des incompréhensions, des injustices, tout ce avec quoi on se construit et sur lequel on doit vivre. Et surtout cette belle amitié naissante entre femmes, entre battantes qui présentent le féminisme comme une lutte presque contre soi, contre son regard avant même d'être une lutte contre une société ou les hommes. Il se dégage de cette bd une belle force et une belle atmosphère. J'ai bien aimé le fait que les personnages semblent réels, sans fausses pudeurs, sans être tous beaux, regardant leurs propres défauts, y compris corporels en face. Bref, une BD sur de vrais gens, avant même d'être une bd sur l'émancipation ou les combats raciaux. C'est fin et intelligent. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-nageuses-de-minuit/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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