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Le magicien d'Oz tome 2 - La méchante sorcière de l'ouest
Kevin Nivek a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Le magicien d'Oz tome 2 - La méchante sorcière de l'ouest Scenariste de l'album : Maxe L'Hermenier Dessinateur de l'album : Hélène Canac Coloriste : Hélène Canac Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dorothée et ses amis rencontrent enfin le magicien d'Oz pour lui exposer leurs souhaits. Cependant, le sorcier, intraitable, leur impose d'éliminer la méchante sorcière de l'Ouest avant d'accéder à leurs désirs. De nouveau sur la route, Dorothée, le lion peureux, l'épouvantail sans cervelle et le bûcheron en fer blanc devront affronter de nombreux dangers et vivront des aventures qui changeront leur destin. Toutefois, pour Dorothée, le chemin est encore long avant de pouvoir retourner au Kansas... Un carnet rédigé et validé par des enseignants complète cet album. Critique : La troupe de Dorothée arrive enfin aux portes de la fabuleuse cité d'émeraude et espère rencontrer le grand magicien d'Oz ! Dorothée souhaite en effet retourner chez elle au Kansas et seul cet être mystérieux serait capable d'exaucer ce voeu. Un à un ils pénètrent dans l'antre du magicien et font leur demande. Une dernière requête d'Oz semble être l'unique solution pour accéder à leurs désirs, aussi ils se lancent dans cette entreprise au mépris des dangers ! Une fois de plus l'aventure vient à eux, mais ils font face en groupe par une grande solidarité et un peu d'aide extérieure 😉 . Les voici de retour en cité verte, le grand magicien tiendra t'il ses promesses ? Les apparences sont parfois trompeuses, même en pays d'Oz ! Une très jolie suite, fidèle au roman qui vient conclure ce diptyque riche en révélations. La lecture va de surprises en surprises et l'aventure prend des airs de chemin initiatique pour les membres du groupe. Chacun exprimera son talent et parviendra à se recréer grâce à un soupçon de magie mais pas que 😉 ! Ce monde magique est d'une grande diversité et fait toujours preuve d'un imaginaire débordant, plus de 120 ans après sa première édition aux Etats-Unis. Riche en symboles, il permet une double lecture, enfants et adultes y trouveront leur compte 🙂 . Le trait rond et doux de Hélène Canac est particulièrement réussi, idem pour ses couleurs donnant de la vivacité au récit. On parcourt ses pages avec le sourire et l'impression d'être cerné par la magie environnante, un beau voyage ! Des annexes avec des petits jeux et questions sur l'histoire complètent cette sympathique BD, pour ceux qui ne connaissent pas encore cette histoire presque éternelle ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-magicien-d-oz-tome-2-la-mechante-sorciere-de-l-ouest/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Le magicien d'Oz tome 2 - La méchante sorcière de l'ouest
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
La troupe de Dorothée arrive enfin aux portes de la fabuleuse cité d'émeraude et espère rencontrer le grand magicien d'Oz ! Dorothée souhaite en effet retourner chez elle au Kansas et seul cet être mystérieux serait capable d'exaucer ce voeu. Un à un ils pénètrent dans l'antre du magicien et font leur demande. Une dernière requête d'Oz semble être l'unique solution pour accéder à leurs désirs, aussi ils se lancent dans cette entreprise au mépris des dangers ! Une fois de plus l'aventure vient à eux, mais ils font face en groupe par une grande solidarité et un peu d'aide extérieure 😉 . Les voici de retour en cité verte, le grand magicien tiendra t'il ses promesses ? Les apparences sont parfois trompeuses, même en pays d'Oz ! Une très jolie suite, fidèle au roman qui vient conclure ce diptyque riche en révélations. La lecture va de surprises en surprises et l'aventure prend des airs de chemin initiatique pour les membres du groupe. Chacun exprimera son talent et parviendra à se recréer grâce à un soupçon de magie mais pas que 😉 ! Ce monde magique est d'une grande diversité et fait toujours preuve d'un imaginaire débordant, plus de 120 ans après sa première édition aux Etats-Unis. Riche en symboles, il permet une double lecture, enfants et adultes y trouveront leur compte 🙂 . Le trait rond et doux de Hélène Canac est particulièrement réussi, idem pour ses couleurs donnant de la vivacité au récit. On parcourt ses pages avec le sourire et l'impression d'être cerné par la magie environnante, un beau voyage ! Des annexes avec des petits jeux et questions sur l'histoire complètent cette sympathique BD, pour ceux qui ne connaissent pas encore cette histoire presque éternelle ! -
Titre de l'album : Patty télépathe tome 1 - On ne peut rien lui cacher Scenariste de l'album : Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Lewis Trondheim Coloriste : Lewis Trondheim Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Patty est une petite fille comme les autres... sauf qu'elle peut lire dans les pensées. Pratique pour les interros à l'école, mais dangereux, car personne ne doit deviner son super pouvoir. Sinon, qui sait ce qui pourrait lui arriver ? La nouvelle série de Lewis Trondheim Lewis Trondheim, auteur de la série Donjon (Delcourt) et, chez Bayard jeunesse, de Chihuahua avec Nob, Jousselin et Obion, revient en solo pour une nouvelle série jeunesse drôle et déjantée. Le fantasme de tous les enfants... et des grands Pouvoir lire dans les pensées, qui n'en a jamais rêvé ? Patty a cette chance, et c'est en effet parfois bien utile, notamment pour réussir les interros. Mais elle craint aussi que son pouvoir soit découvert, car alors, qui sait ce qui lui arriverait ? Elle va donc devoir faire très attention... Critique : On ne présente plus Lewis Trondheim, aimant aborder de nombreux sujets autant adultes que enfants sous le prisme de l'humour. Dans ce petit livre illustré sous forme de strips au format carré, il raconte la vie de Patty dotée d'un super pouvoir qui fera des envieux : lire les pensées des autres ! A travers des scènes de vie banales, il démontre qu'un tel pouvoir peut s'avérer autant bénéfique que problématique. Comment l'utiliser à bon escient tout en respectant l'intimité des gens ? Vu par le prisme d'une jeune fille cela revêt un autre angle et on jubile de la voir se poser mille et une questions et se retrouver dans certaines situations ubuesques. Des gags courts qui s'enchaînent avec un certain respect de la chronologie car sa vie familiale se livre aussi peu à peu. A partir de 7 ans mais le talent de l'auteur fait que l'on peut aisément le lire et l'apprécier jusqu'à 77 ans voire plus 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/patty-telepathe-tome-1-on-ne-peut-rien-lui-cacher/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Patty télépathe tome 1 - On ne peut rien lui cacher
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
On ne présente plus Lewis Trondheim, aimant aborder de nombreux sujets autant adultes que enfants sous le prisme de l'humour. Dans ce petit livre illustré sous forme de strips au format carré, il raconte la vie de Patty dotée d'un super pouvoir qui fera des envieux : lire les pensées des autres ! A travers des scènes de vie banales, il démontre qu'un tel pouvoir peut s'avérer autant bénéfique que problématique. Comment l'utiliser à bon escient tout en respectant l'intimité des gens ? Vu par le prisme d'une jeune fille cela revêt un autre angle et on jubile de la voir se poser mille et une questions et se retrouver dans certaines situations ubuesques. Des gags courts qui s'enchaînent avec un certain respect de la chronologie car sa vie familiale se livre aussi peu à peu. A partir de 7 ans mais le talent de l'auteur fait que l'on peut aisément le lire et l'apprécier jusqu'à 77 ans voire plus 😉 -
Titre de l'album : On ne parle pas de ces choses-là Scenariste de l'album : Marine Courtade Dessinateur de l'album : Alexandra Petit Coloriste : Alexandra Petit Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Le tabou des tabous. La journaliste Marine Courtade décortique les mécanismes de silence autour de l'inceste. Son terrain d'enquête ? Sa propre famille. Avec un savant mélange de rigueur et de dérision, elle s'embarque dans un tour de France audacieux afin de confronter un à un ses oncles et tantes avec la même question : pourquoi vous êtes-vous tu ? Critique : C'est un sacré chemin qu'a emprunté la journaliste Marine Courtade, pour délier les langues mais aussi et surtout pour elle ! Car elle a subi elle même ce type d'agression par son grand-père et elle s'expose à livre ouvert sur son parcours avec toutes les difficultés que cela procure. Faire face, se construire quand on est pas soutenue, voire pas reconnue victime car dans certaines familles (nombreuses) cela ne se dit pas ! Les apparences, le qu'en-dira-t-on, tout ceci prime sur le membre de la famille se livrant à ces exactions atroces et insupportables. Que de vies détruites par ce passé que les victimes oublient par le biais des mécanismes de défense chers à Freud, mais pas toujours ! D'autant qu'un jour les souvenirs reviennent et là.... Marine Courtade va donc se lancer dans une croisade familiale et interroger les membres de cette grande famille. Le temps a fait son oeuvre, le coupable est mort et enterré, certains savaient, d'autres supposaient ou se mettaient des oeillères ! Son cheminement jalonné de larmes sera cathartique mais pas uniquement pour elle, car en ouvrant à ciel ouvert cette boîte de Pandore, elle va retrouver un semblant de justice et ouvrir les yeux à tout le monde, voir à d'autres victimes du même prédateur ! Beaucoup d'émotions au fil des pages, la dernière discussion entre elle et son père est poignante ! Elle parvient littéralement à insérer le lecteur dans ses pensées, on réalise pleinement ce que peuvent vivre ces victimes d'incestes et autres viols. Le dessin doux et éclairé de Alexandra Petit illumine le récit, un exercice difficile lorsqu'on aborde un sujet aussi délicat. Elle donne de l'expressivité aux visages, aux corps et à leur tenue, sans dialogues ou mots, on saisit pleinement les sentiments des personnages. La fin est enrichie d'annexes portant sur les chiffres saisissants de viols sur enfants et le peu de poursuites visant les agresseurs, car "on ne parle pas de ces choses là" ... Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/on-ne-parle-pas-de-ces-choses-la/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Moon tome 2 - La ville moribonde Scenariste de l'album : Johan Vandevelde Dessinateur de l'album : Stephan Louwes Coloriste : Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Pour découvrir les activités de leurs parents, Alex, Emily et Cleo parviennent à pénétrer dans les étranges installations souterraines du ministère du Contrôle technique et de la Certification. Rapidement capturés, ils tombent entre les mains de la professeur Titania Brenner. Pendant ce temps, Rik et Lynn sont en mission dans le passé, où les choses menacent d'exploser. Ils se trouvent, en effet, dans la baie de Naples, en 79 de notre ère... Les deux agents doivent arrêter le professeur Chen, qui tente de récupérer un inestimable rouleau de papyrus qui va disparaître avec Pompéi, lors de l'imminente éruption du Vésuve. Critique : Retour dans cet univers post-apocalyptique mâtiné de voyages temporels, avec notre sympathique fratrie bien mal en point dans les locaux du CTC ! Souvenez-vous, dans le premier tome, ils s'étaient mis à enquêter sur le réel emploi de leurs parents et cette quête les avait menés dans ce curieux établissement refermant de sombres secrets. Aussi intelligents et habiles soient-ils, le service de sécurité du bâtiment leur met la main dessus et très vite, ils vont découvrir en quoi consistent les journées de travail de leurs parents ! Une fois de plus, on suit deux fils narratifs, les enfants d'un côté, et Lynn et Rik de l'autre. Ces derniers doivent retrouver un autre exilé temporel à Pompéi juste avant l'irruption du Vésuve, la course contre la montre est lancée ! Toujours beaucoup de rythme dans cet aventure, on ne s'ennuie pas une seconde, certaines ficelles sont faciles il est vrai, comme la manière avec laquelle les enfants se sortent de l'entretien musclé avec la responsable des lieux Titania Brenner; mais l'ensemble est cohérent et permet une multitude de rebondissements scénaristiques. Le voyage dans le temps ouvre des horizons infinis et maintenant que les masques sont tombés on peut tout à fait imaginer de futures aventures en famille 🙂 On attend la suite dans ce format "comics" en noir et blanc pour profiter encore du langage fleuri des enfants et de leurs capacités intellectuelles bien au delà de la moyenne ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moon-tome-2-moon-la-ville-moribonde/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Retour dans cet univers post-apocalyptique mâtiné de voyages temporels, avec notre sympathique fratrie bien mal en point dans les locaux du CTC ! Souvenez-vous, dans le premier tome, ils s'étaient mis à enquêter sur le réel emploi de leurs parents et cette quête les avait menés dans ce curieux établissement refermant de sombres secrets. Aussi intelligents et habiles soient-ils, le service de sécurité du bâtiment leur met la main dessus et très vite, ils vont découvrir en quoi consistent les journées de travail de leurs parents ! Une fois de plus, on suit deux fils narratifs, les enfants d'un côté, et Lynn et Rik de l'autre. Ces derniers doivent retrouver un autre exilé temporel à Pompéi juste avant l'irruption du Vésuve, la course contre la montre est lancée ! Toujours beaucoup de rythme dans cet aventure, on ne s'ennuie pas une seconde, certaines ficelles sont faciles il est vrai, comme la manière avec laquelle les enfants se sortent de l'entretien musclé avec la responsable des lieux Titania Brenner; mais l'ensemble est cohérent et permet une multitude de rebondissements scénaristiques. Le voyage dans le temps ouvre des horizons infinis et maintenant que les masques sont tombés on peut tout à fait imaginer de futures aventures en famille 🙂 On attend la suite dans ce format "comics" en noir et blanc pour profiter encore du langage fleuri des enfants et de leurs capacités intellectuelles bien au delà de la moyenne !
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C'est un sacré chemin qu'a emprunté la journaliste Marine Courtade, pour délier les langues mais aussi et surtout pour elle ! Car elle a subi elle même ce type d'agression par son grand-père et elle s'expose à livre ouvert sur son parcours avec toutes les difficultés que cela procure. Faire face, se construire quand on est pas soutenue, voire pas reconnue victime car dans certaines familles (nombreuses) cela ne se dit pas ! Les apparences, le qu'en-dira-t-on, tout ceci prime sur le membre de la famille se livrant à ces exactions atroces et insupportables. Que de vies détruites par ce passé que les victimes oublient par le biais des mécanismes de défense chers à Freud, mais pas toujours ! D'autant qu'un jour les souvenirs reviennent et là.... Marine Courtade va donc se lancer dans une croisade familiale et interroger les membres de cette grande famille. Le temps a fait son oeuvre, le coupable est mort et enterré, certains savaient, d'autres supposaient ou se mettaient des oeillères ! Son cheminement jalonné de larmes sera cathartique mais pas uniquement pour elle, car en ouvrant à ciel ouvert cette boîte de Pandore, elle va retrouver un semblant de justice et ouvrir les yeux à tout le monde, voir à d'autres victimes du même prédateur ! Beaucoup d'émotions au fil des pages, la dernière discussion entre elle et son père est poignante ! Elle parvient littéralement à insérer le lecteur dans ses pensées, on réalise pleinement ce que peuvent vivre ces victimes d'incestes et autres viols. Le dessin doux et éclairé de Alexandra Petit illumine le récit, un exercice difficile lorsqu'on aborde un sujet aussi délicat. Elle donne de l'expressivité aux visages, aux corps et à leur tenue, sans dialogues ou mots, on saisit pleinement les sentiments des personnages. La fin est enrichie d'annexes portant sur les chiffres saisissants de viols sur enfants et le peu de poursuites visant les agresseurs, car "on ne parle pas de ces choses là" ...
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Titre de l'album : La reine des neiges Scenariste de l'album : Cécile Chicault Dessinateur de l'album : Cécile Chicault Coloriste : Cécile Chicault Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Gerda et Kay sont deux amis inséparables. Un jour, Kay reçoit une poussière dans l’oeil. C’est un minuscule morceau de miroir maléfique. Le garçon commence à délaisser Gerda. Puis, enlevé par la Reine des Neiges, il est emporté dans la nuit froide de l’hiver. Tout le monde le croit mort. Au printemps, avec une détermination sans faille, Gerda se lance à sa recherche. Son voyage à travers de nombreuses contrées lui fait braver mille dangers et rencontrer des alliés inattendus. De forêts enchantées en aurores boréales, elle fera tout pour retrouver Kay et briser le maléfice qui le retient prisonnier. Critique : En voici une curieuse adaptation du conte d'Andersen, elle est tellement plus fidèle que la vision de Disney ! Les amateurs du film vu et revu au doux refrain de la fameuse chanson dont je tairai les mots, seront un peu perdus en débutant cette lecture ! L'aquarelle de Cécile Chicault s'est emparée du récit de Hans Christian Andersen en lui donnant une vision un peu plus sombre et complexe. Deux chouettes échangent sur un arbre et l'une d'elles raconte une histoire incroyable d'enfants et d'une reine des glaces. Leur discussion servira de fil rouge à l'histoire de Gerda et Kay, deux amis très proches qui n'hésitent pas à braver le froid des hivers rudes nordiques pour se retrouver autour d'un feu et d'une pâtisserie. Leur profonde amitié va se voir brisée par une poussière de miroir magique ayant la particularité de vous faire voir le pire autour de vous. Tout devient négatif et empreint de mélancolie. D'une humeur massacrante, Kay se retrouve isolé et bientôt enlevé par une mystérieuse reine des neiges. Gerda va ainsi débuter un étrange voyage, jalonné de magie et teinté d'onirisme, afin de retrouver son ami perdu. Une très belle histoire, marquée du sceau de l'enfance et des découvertes, finissant bien 😉 Je mentionnais l'aquarelle de l'artiste qui tranche avec cet univers glacé du film Disney; ici vous verrez de la verdure, et même les séquences enneigées paraissent moins froides car elle use de couleurs chaudes et douces. Son trait est vraiment apaisant, à l'image des visages des protagonistes et des paysages calmes et posés. Une belle balade de l'enfance à découvrir, pour avoir un aperçu plus fidèle de l'histoire originelle du conteur danois 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-reine-des-neiges-9782822239332/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En voici une curieuse adaptation du conte d'Andersen, elle est tellement plus fidèle que la vision de Disney ! Les amateurs du film vu et revu au doux refrain de la fameuse chanson dont je tairai les mots, seront un peu perdus en débutant cette lecture ! L'aquarelle de Cécile Chicault s'est emparée du récit de Hans Christian Andersen en lui donnant une vision un peu plus sombre et complexe. Deux chouettes échangent sur un arbre et l'une d'elles raconte une histoire incroyable d'enfants et d'une reine des glaces. Leur discussion servira de fil rouge à l'histoire de Gerda et Kay, deux amis très proches qui n'hésitent pas à braver le froid des hivers rudes nordiques pour se retrouver autour d'un feu et d'une pâtisserie. Leur profonde amitié va se voir brisée par une poussière de miroir magique ayant la particularité de vous faire voir le pire autour de vous. Tout devient négatif et empreint de mélancolie. D'une humeur massacrante, Kay se retrouve isolé et bientôt enlevé par une mystérieuse reine des neiges. Gerda va ainsi débuter un étrange voyage, jalonné de magie et teinté d'onirisme, afin de retrouver son ami perdu. Une très belle histoire, marquée du sceau de l'enfance et des découvertes, finissant bien 😉 Je mentionnais l'aquarelle de l'artiste qui tranche avec cet univers glacé du film Disney; ici vous verrez de la verdure, et même les séquences enneigées paraissent moins froides car elle use de couleurs chaudes et douces. Son trait est vraiment apaisant, à l'image des visages des protagonistes et des paysages calmes et posés. Une belle balade de l'enfance à découvrir, pour avoir un aperçu plus fidèle de l'histoire originelle du conteur danois 😉
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Titre de l'album : Et que se taisent les vagues Scenariste de l'album : Désirée Frappier Dessinateur de l'album : Alain Frappier Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Chili, 1973. Alerté par les discours conspirationnistes de leurs officiers, un groupe de jeunes marins se retrouve témoin des préparatifs du complot visant à destituer le gouvernement de l'Unité populaire. Sur fond de conscience de classes, le soutien au président nouvellement élu Salvador Allende gagne les troupes. La riposte s'organise. S'engage alors une véritable course contre la montre pour éviter le coup d'État du 11 septembre. Une lutte sociale héroïque et peu connue qui intervient à l'heure où décline la démocratie et se met en place une dictature. Critique : Après Là où se termine la terre et Le temps des humbles, l'éditeur Steinkis nous offre le dernier tome de la trilogie chilienne des époux Frappier. Avec Et que se taisent les vagues, ils viennent conclure une description du pays des poètes en pleine effervescence politique. Tout commence en 1959 avec le jeune Luis Ayala issu des classes populaires, apprenant la débrouille avec ses grands-parents. Il raconte sa vie sans concessions au duo d'auteurs. A cette époque, l'avenir scolaire était plutôt restreint pour les classes moyennes voire basses de la société. Aussi il décide de s'engager dans la Marine nationale avec l'objectif d'y poursuivre ses études plus tard. Nous sommes en 1970 et prenons la direction donc une ville à la résonance sublime : Valparaiso et son école des mousses. Il y décrit les brimades, les écarts de classe très souvent injustifiés entre officiers et sous-officiers, les méthodes de fonctionnement de ce corps militaire empruntant les codes aux américains, aux anciens criminels de guerre nazis, mais aussi plus directement au système nazi lui même ! Dans ce pays sous l'influence de la CIA, conspuant les idées communistes associées à "l'ennemi" soviétique, c'est toute une éducation voire de l'endoctrinement que réalise la Marine sous couvert des dirigeants. Les élections approchants avec Salvador Allende se présentant pour la quatrième fois, les messes basses naissent puis s'accumulent dans les troupes des jeunes mousses. Un nouvel avenir semble possible avec un essor social important ! La conscience politique s'éveille au sein des sous-officiers et la victoire d'Allende va les conforter dans leurs idéaux. Mais dans l'ombre, le fameux coup d'état du 11 septembre 1973 se prépare chez les officiers ! Par le prisme des jeunes marins, vous ne raterez rien de ce terrible fait d'histoire. Une immersion profonde dans l'armée avec de nombreux dialogues passionnés/passionnants sur fond de lutte de classes. Ce récit respire l'intelligence et invite grandement à réfléchir aux conséquences des choix politiques. Dessiné en noir et blanc, le trait semi-réaliste alterne les cases presque photographiques des bâtiments militaires et autres vues aériennes; avec un style minimaliste sur les visages des personnages. Une grande galerie de protagonistes compose cette histoire, vous pourrez éprouvez certaines difficultés à bien suivre le fil et en reconnaître certains. Ce n'est pas dramatique en soi, l'essentiel étant la pertinence du propos et la plongée abyssale dans cette société d'il y a à peine 50 ans en pleine lutte existentielle. On apprend et on ne sort pas indemne d'une telle lecture ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/et-que-se-taisent-les-vagues/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après Là où se termine la terre et Le temps des humbles, l'éditeur Steinkis nous offre le dernier tome de la trilogie chilienne des époux Frappier. Avec Et que se taisent les vagues, ils viennent conclure une description du pays des poètes en pleine effervescence politique. Tout commence en 1959 avec le jeune Luis Ayala issu des classes populaires, apprenant la débrouille avec ses grands-parents. Il raconte sa vie sans concessions au duo d'auteurs. A cette époque, l'avenir scolaire était plutôt restreint pour les classes moyennes voire basses de la société. Aussi il décide de s'engager dans la Marine nationale avec l'objectif d'y poursuivre ses études plus tard. Nous sommes en 1970 et prenons la direction donc une ville à la résonance sublime : Valparaiso et son école des mousses. Il y décrit les brimades, les écarts de classe très souvent injustifiés entre officiers et sous-officiers, les méthodes de fonctionnement de ce corps militaire empruntant les codes aux américains, aux anciens criminels de guerre nazis, mais aussi plus directement au système nazi lui même ! Dans ce pays sous l'influence de la CIA, conspuant les idées communistes associées à "l'ennemi" soviétique, c'est toute une éducation voire de l'endoctrinement que réalise la Marine sous couvert des dirigeants. Les élections approchants avec Salvador Allende se présentant pour la quatrième fois, les messes basses naissent puis s'accumulent dans les troupes des jeunes mousses. Un nouvel avenir semble possible avec un essor social important ! La conscience politique s'éveille au sein des sous-officiers et la victoire d'Allende va les conforter dans leurs idéaux. Mais dans l'ombre, le fameux coup d'état du 11 septembre 1973 se prépare chez les officiers ! Par le prisme des jeunes marins, vous ne raterez rien de ce terrible fait d'histoire. Une immersion profonde dans l'armée avec de nombreux dialogues passionnés/passionnants sur fond de lutte de classes. Ce récit respire l'intelligence et invite grandement à réfléchir aux conséquences des choix politiques. Dessiné en noir et blanc, le trait semi-réaliste alterne les cases presque photographiques des bâtiments militaires et autres vues aériennes; avec un style minimaliste sur les visages des personnages. Une grande galerie de protagonistes compose cette histoire, vous pourrez éprouvez certaines difficultés à bien suivre le fil et en reconnaître certains. Ce n'est pas dramatique en soi, l'essentiel étant la pertinence du propos et la plongée abyssale dans cette société d'il y a à peine 50 ans en pleine lutte existentielle. On apprend et on ne sort pas indemne d'une telle lecture !
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Titre de l'album : Mobilis - Ma vie avec le capitaine Nemo Scenariste de l'album : Juni Ba Dessinateur de l'album : Juni Ba Coloriste : Juni Ba Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Lorsque le capitaine Nemo - errant sous l'océan depuis que le monde a été englouti par les eaux - accueille dans son sous-marin la jeune Arona, il est loin de se douter de quel impact la jeune fille aura sur sa vie. Rescapée de l'apocalypse, Arona questionne, provoque et rejette l'obstination défaitiste de son père adoptif, et cherche à répondre à la lourde question : quel avenir reste-t-il lorsque le monde a déjà coulé ? Critique : Attention, découverte d'un talent rare en la personne du franco-sénégalais Juni Ba ! Il vient du monde des comics, ayant déjà travaillé entre autres sur Black panther chez Marvel, le voici qui se lance dans un one-shot en solo pour notre plus grand plaisir ! Il livre une version post-apocalyptique de 20000 lieues sous les mers, le chef d'oeuvre de Jules Verne, en tous points remarquable. D'emblée on apprend que l'homme n'a pas respecté la nature (tiens donc), la planète est ensevelie sous les eaux, plus rien ne vit en surface. Le capitaine Nemo ère dans ce monde sous-marin dévasté en affrontant des monstres gigantesques et en sauvant des reliques du passé, telles des oeuvres d'art. Au cours d'une de ses missions, il récupère un caisson de sommeil hébergeant une jeune enfant nommée Arona. Vivant en ermite dans le grand Nautilus, il finit par s'y attacher et commence une éducation stricte et sévère avec un enseignement soutenu littéraire et scientifique. Le temps passe, Arona grandit et se rebelle comme tout adolescent face à la figure paternelle. Elle va découvrir les sombres secrets du non moins mystérieux Nemo, mais aussi sur le monde environnant. Que de surprises et de rebondissements pour une fin majestueuse ! C'est un sans-faute du prodige Juni Ba, si la littérature BD jeunesse pouvait s'en inspirer plus souvent ! D'abord publié aux Etats-unis, il faut féliciter l'éditeur Bayard peu rompu aux joutes des comics d'oser proposer ce bijou narratif et graphique. Car oui, le dessin est subtil, se montrant détaillé parfois puis à l'économie sur d'autres cases pour mieux mettre en avant les visages des personnages et leurs réactions. Le découpage est cinématographique au possible, les échanges de regards peuvent prendre une case entière suscitant une émotion sincère et palpable. 160 pages de bonheur que vous aurez envie de relire au plus vite, car il propose de nombreuses thématiques telles que la transmission et l'écologie; ces aspects ne seront pas forcément saisis par tous les âges, mais là est bien un des atouts de ce livre : de 13 ans à ... Chacun y verra sa propre histoire, son interprétation et si en plus cela donne envie de se replonger de l'oeuvre de Jules Verne 😉 ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mobilis-ma-vie-avec-le-capitaine-nemo/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- jules verne
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Attention, découverte d'un talent rare en la personne du franco-sénégalais Juni Ba ! Il vient du monde des comics, ayant déjà travaillé entre autres sur Black panther chez Marvel, le voici qui se lance dans un one-shot en solo pour notre plus grand plaisir ! Il livre une version post-apocalyptique de 20000 lieues sous les mers, le chef d'oeuvre de Jules Verne, en tous points remarquable. D'emblée on apprend que l'homme n'a pas respecté la nature (tiens donc), la planète est ensevelie sous les eaux, plus rien ne vit en surface. Le capitaine Nemo ère dans ce monde sous-marin dévasté en affrontant des monstres gigantesques et en sauvant des reliques du passé, telles des oeuvres d'art. Au cours d'une de ses missions, il récupère un caisson de sommeil hébergeant une jeune enfant nommée Arona. Vivant en ermite dans le grand Nautilus, il finit par s'y attacher et commence une éducation stricte et sévère avec un enseignement soutenu littéraire et scientifique. Le temps passe, Arona grandit et se rebelle comme tout adolescent face à la figure paternelle. Elle va découvrir les sombres secrets du non moins mystérieux Nemo, mais aussi sur le monde environnant. Que de surprises et de rebondissements pour une fin majestueuse ! C'est un sans-faute du prodige Juni Ba, si la littérature BD jeunesse pouvait s'en inspirer plus souvent ! D'abord publié aux Etats-unis, il faut féliciter l'éditeur Bayard peu rompu aux joutes des comics d'oser proposer ce bijou narratif et graphique. Car oui, le dessin est subtil, se montrant détaillé parfois puis à l'économie sur d'autres cases pour mieux mettre en avant les visages des personnages et leurs réactions. Le découpage est cinématographique au possible, les échanges de regards peuvent prendre une case entière suscitant une émotion sincère et palpable. 160 pages de bonheur que vous aurez envie de relire au plus vite, car il propose de nombreuses thématiques telles que la transmission et l'écologie; ces aspects ne seront pas forcément saisis par tous les âges, mais là est bien un des atouts de ce livre : de 13 ans à ... Chacun y verra sa propre histoire, son interprétation et si en plus cela donne envie de se replonger de l'oeuvre de Jules Verne 😉 !
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Titre de l'album : Le magicien d'Oz tome 1 Scenariste de l'album : Maxe L'Hermenier , d'après Lyman Franck Baum Dessinateur de l'album : Hélène Canac Coloriste : Hélène Canac Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dorothée est une jeune fille qui vit dans une ferme avec son oncle et sa tante. Un jour, elle est emportée par une tornade dans un lieu étrange : le pays d’Oz. Commence alors un voyage extraordinaire pour rentrer chez elle. Heureusement, elle ne sera pas seule dans son aventure. Accompagnée de son chien Toto, elle croisera le chemin de créatures aussi fantastiques qu’attachantes… Critique : A l'occasion de la sortie du film américain Wicked, une (nouvelle) adaptation libre du roman au succès fantastique de l'américain Lyman Franck Baum, les éditions Jungle sortent leur version sous le trait rond et aéré de Hélène Canac. Elle nous avait déjà émerveillés avec Entre neige et loups, paru chez Jungle aussi, elle renouvelle l'exploit avec ce premier tome de toute beauté. Des couleurs vives et éclatantes qui semblent vouloir sortir des pages et inonder le lecteur de leurs lumières, des visages ronds dotés d'une grande expressivité, c'est un sans faute pour l'artiste complète ! Elle donne beaucoup de profondeur de champ dans ses paysages, à l'image du sentier doré menant à la fameuse cité d'émeraude, qui semble sans fin. Habitué des adaptations littéraires en BD, Maxe L'Hermenier livre un scénario clair et on ne peut plus fidèle au roman éponyme. Les grands héros de la saga apparaissent sous nos yeux et on se régale de retrouver l'homme de métal et l'épouvantail qui ont bercé notre jeunesse. C'est une lecture rafraîchissante, pour les jeunes et les moins jeunes car ce monde est tellement imprégné de double-sens que les adultes auront une vision différente de l'oeuvre connue plus jeune, tout en se régalant de la "redécouvrir" ! Une très bonne idée, cette série Bd en deux tomes; pour un plaisir coupable d'adulte 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-magicien-d-oz-tome-1-9782822243322/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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A l'occasion de la sortie du film américain Wicked, une (nouvelle) adaptation libre du roman au succès fantastique de l'américain Lyman Franck Baum, les éditions Jungle sortent leur version sous le trait rond et aéré de Hélène Canac. Elle nous avait déjà émerveillés avec Entre neige et loups, paru chez Jungle aussi, elle renouvelle l'exploit avec ce premier tome de toute beauté. Des couleurs vives et éclatantes qui semblent vouloir sortir des pages et inonder le lecteur de leurs lumières, des visages ronds dotés d'une grande expressivité, c'est un sans faute pour l'artiste complète ! Elle donne beaucoup de profondeur de champ dans ses paysages, à l'image du sentier doré menant à la fameuse cité d'émeraude, qui semble sans fin. Habitué des adaptations littéraires en BD, Maxe L'Hermenier livre un scénario clair et on ne peut plus fidèle au roman éponyme. Les grands héros de la saga apparaissent sous nos yeux et on se régale de retrouver l'homme de métal et l'épouvantail qui ont bercé notre jeunesse. C'est une lecture rafraîchissante, pour les jeunes et les moins jeunes car ce monde est tellement imprégné de double-sens que les adultes auront une vision différente de l'oeuvre connue plus jeune, tout en se régalant de la "redécouvrir" ! Une très bonne idée, cette série Bd en deux tomes; pour un plaisir coupable d'adulte 😉 .
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Titre de l'album : Mitsuo - Tome 1 Scenariste de l'album : Jérôme Hamon Dessinateur de l'album : Gijé Coloriste : Gijé Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : À bientôt huit ans, Sacha refuse de vivre parmi les siens. Lui, son monde, c'est celui de Mitsuo, un explorateur intergalactique à la recherche de la planète Neolia, et en lutte contre l'Empire. Neuro-atypique, il est réorienté pour la quatrième fois vers le terrible centre des Augustins. Mais sa mère Emma refuse de le voir normalisé à coups de médicaments. Alors pour fuir l'Empire, elle emmène Sacha à la campagne. Là-bas, peut-être trouveront-ils Neolia ensemble... Critique : Ohhhh qu'elle est dure ma note, pour un coup de coeur indéniable et un ouvrage bardé de qualités. C'est difficile à expliquer mais je vais essayer. Tout d'abord les très bons points : la couverture est sublime, pour moi l'une des plus fines et réussies de la rentrée, tout en subtilité et en douceur, il y a du studio ghibli dans cette composition. Et bien l'intérieur est du même acabit, pour notre plus grand bonheur. Merci Gijé pour ce superbe travail. L'histoire se déroule sans temps mort, et va à deux mille à l'heure, moi comme une andouille quand j'ai vu le format en roman graphique et le thème, je me suis dit que c'était un one shot, et ben non. Le 1/2 sur la couverture était pourtant un gros indice. Forcément quand on ne s'attend pas à un tome 2, on dévore les dernières pages en se demandant comment diable les auteurs vont pouvoir clôturer tout ça, et avec un peu d'inquiétude d'ailleurs. Et bien ils ne le feront pas sur ce tome. Ouf. On va pouvoir se resservir 🙂 Parlons maintenant du sujet plus clivant. Le scénario. Forcément quand on connait un peu le monde du médico social, on a un avis peut être pas neutre sur le sujet. Ce qui explique le seul reproche que j'ai pu faire à cette petite merveille : les services sociaux sont trop facilement dépeints comme le mal, sans nuances. Ce qui fait peut être paradoxalement perdre un peu de force au combat mené par la maman. C'est dommage car cette bd tout en douceur, en belles choses, en subtilité, aurait probablement gagné beaucoup à présenter les choses avec une dichotomie moins caricaturale. Ce qui est balot car à travers quelques réflexions des personnages secondaires tout au long de l'album, on sent bien que pour les auteurs les choses sont toujours complexes et nuancées. Alors si je comprend le besoin pour les choix narratifs de montrer un "ennemi" fort, j'ai juste le regret que la solution apportée soit un brin facile à mon goût. Heureusement, et c'est là que réside le secret d'un 4 étoiles, mais coup de coeur, le tome 2 ouvre beaucoup de possibilité, notamment avec le personnage jusqu'ici encore sous exploité du papa qui arrive sur le devant de la scène et encore beaucoup de belles choses à amener. Qui font qu'on referme ce livre avec une seule envie : se plonger dans la suite ! Et ça c'est bien le signe d'un coup de coeur pour moi ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mitsuo-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Sa Majesté des mouches Scenariste de l'album : Aimée de Jongh, William Golding Dessinateur de l'album : Aimée de Jongh Coloriste : Aimée de Jongh Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Une bande de garçons issus de la haute société anglaise échouent sur une île déserte à la suite du crash de leur avion. Le pilote et les adultes qui les accompagnaient sont morts. Livrés à eux-même sur une île paradisiaque, les voilà bien décidés à jouir de cette toute nouvelle liberté. Une nouvelle vie sans adulte et sans règles : des vacances. Ils se nourrissent de fruits, jouent et se baignent. Pour survivre, ils seront pourtant bien obligés de s'organiser et de reproduire les schémas sociaux inculqués. Le téméraire et gentil Ralph devient alors le chef de cette petite tribu. Mais c'est compter sans Jack qui décide de former une autre tribu, plus sauvage et violente. Chaque garçon doit choisir son camp et la guerre fait rage entre eux. Adapté pour la première fois en bande dessinée, le chef-d'oeuvre de William Golding est ici majestueusement mis en scène par le dessin d'Aimée de Jongh. À l'occasion des 70 ans de l'oeuvre originale, l'album connaîtra une sortie internationale et paraîtra dans une quinzaine de pays Critique : Paru en 1954 et fruit de nombreuses adaptations, le roman de William Golding semble plus que jamais ancré dans le réel et évocateur du côté sombre de l'homme ! Pour dépeindre ce cadre idyllique d'une île, cette "prison dorée" sans surveillants, la très talentueuse Aimée de Jongh, qui commence à se faire un nom dans le monde du 9ème art. Son excellent roman graphique Jours de sable, paru chez Dargaud, avait remporté de nombreux prix. Sa faculté à véhiculer les émotions à travers les visages des personnages, ses différents plans de découpage, son style graphique élégant est une véritable aubaine pour les lecteurs. On pénètre littéralement dans l'esprit des enfants, leurs peurs, leurs réactions, le cheminement qu'ils décident de prendre, tout semble logique et implacable, l'artiste hollandaise infuse un parfum de malaise grandissant pages après pages. Ainsi sous vos yeux, le reflet d'une société sans règles, où la loi du talion l'emporte, va mener ces enfants à commettre l'irréparable. Dans cette île paradisiaque, à une époque incertaine, les différentes facettes de l'homme se découvrent sous le trait somptueux d'Aimée de Jongh. Des couleurs vertes illustrant la jungle, aux notes de bleus pour l'océan et ses lagons, sans oublier la couleur chair vierge et innocente des jeunes gens naufragés, vous serez subjugués par son travail ! Un grand roman pour une histoire empreinte de véracité, et une grande artiste complète ! Chapeau bas Aimée 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sa-majeste-des-mouches/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Paru en 1954 et fruit de nombreuses adaptations, le roman de William Golding semble plus que jamais ancré dans le réel et évocateur du côté sombre de l'homme ! Pour dépeindre ce cadre idyllique d'une île, cette "prison dorée" sans surveillants, la très talentueuse Aimée de Jongh, qui commence à se faire un nom dans le monde du 9ème art. Son excellent roman graphique Jours de sable, paru chez Dargaud, avait remporté de nombreux prix. Sa faculté à véhiculer les émotions à travers les visages des personnages, ses différents plans de découpage, son style graphique élégant est une véritable aubaine pour les lecteurs. On pénètre littéralement dans l'esprit des enfants, leurs peurs, leurs réactions, le cheminement qu'ils décident de prendre, tout semble logique et implacable, l'artiste hollandaise infuse un parfum de malaise grandissant pages après pages. Ainsi sous vos yeux, le reflet d'une société sans règles, où la loi du talion l'emporte, va mener ces enfants à commettre l'irréparable. Dans cette île paradisiaque, à une époque incertaine, les différentes facettes de l'homme se découvrent sous le trait somptueux d'Aimée de Jongh. Des couleurs vertes illustrant la jungle, aux notes de bleus pour l'océan et ses lagons, sans oublier la couleur chair vierge et innocente des jeunes gens naufragés, vous serez subjugués par son travail ! Un grand roman pour une histoire empreinte de véracité, et une grande artiste complète ! Chapeau bas Aimée 🙂
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Ohhhh qu'elle est dure ma note, pour un coup de coeur indéniable et un ouvrage bardé de qualités. C'est difficile à expliquer mais je vais essayer. Tout d'abord les très bons points : la couverture est sublime, pour moi l'une des plus fines et réussies de la rentrée, tout en subtilité et en douceur, il y a du studio ghibli dans cette composition. Et bien l'intérieur est du même acabit, pour notre plus grand bonheur. Merci Gijé pour ce superbe travail. L'histoire se déroule sans temps mort, et va à deux mille à l'heure, moi comme une andouille quand j'ai vu le format en roman graphique et le thème, je me suis dit que c'était un one shot, et ben non. Le 1/2 sur la couverture était pourtant un gros indice. Forcément quand on ne s'attend pas à un tome 2, on dévore les dernières pages en se demandant comment diable les auteurs vont pouvoir clôturer tout ça, et avec un peu d'inquiétude d'ailleurs. Et bien ils ne le feront pas sur ce tome. Ouf. On va pouvoir se resservir 🙂 Parlons maintenant du sujet plus clivant. Le scénario. Forcément quand on connait un peu le monde du médico social, on a un avis peut être pas neutre sur le sujet. Ce qui explique le seul reproche que j'ai pu faire à cette petite merveille : les services sociaux sont trop facilement dépeints comme le mal, sans nuances. Ce qui fait peut être paradoxalement perdre un peu de force au combat mené par la maman. C'est dommage car cette bd tout en douceur, en belles choses, en subtilité, aurait probablement gagné beaucoup à présenter les choses avec une dichotomie moins caricaturale. Ce qui est balot car à travers quelques réflexions des personnages secondaires tout au long de l'album, on sent bien que pour les auteurs les choses sont toujours complexes et nuancées. Alors si je comprend le besoin pour les choix narratifs de montrer un "ennemi" fort, j'ai juste le regret que la solution apportée soit un brin facile à mon goût. Heureusement, et c'est là que réside le secret d'un 4 étoiles, mais coup de coeur, le tome 2 ouvre beaucoup de possibilité, notamment avec le personnage jusqu'ici encore sous exploité du papa qui arrive sur le devant de la scène et encore beaucoup de belles choses à amener. Qui font qu'on referme ce livre avec une seule envie : se plonger dans la suite ! Et ça c'est bien le signe d'un coup de coeur pour moi !
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Crassouille chasseur de trouille - La peur du noir
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
C'est une première oeuvre intéressante que nous livre ici Arthur du Coteau . L'auteur-illustrateur a su parfaitement lier récit fantastique au service d'une plus grande cause : les peurs de l'enfance . Le petit Crassouille est ramoneur , et en entrant dans les entrailles des maisons , il y fait de curieuses découvertes . En effet , avec l'aide de Cresson son petit hérisson , il arpente les lieux sombres et inaccessibles composants les conduits de cheminées et ne se contente pas de les nettoyer . Du moins pas au sens propre du terme 😉 , car au delà du conduit noir cendré et les drôles de bruits qu'il véhicule , ce sont tous ces recoins tels que sous le lit , le placard qui grince et tant d'autres qui sont vecteurs de peurs pour nos enfants . Le petit ramoneur va à l'encontre de ces peurs prenant vie sous différentes formes et apprend à les dompter , voire les transformer afin qu'elles ne soient plus une source de stress . Je vous laisse découvrir ses méthodes lors de la lecture du soir avec les enfants , mais de très bonnes pistes sont à exploiter ; Crassouille aide les parents aussi ! Une lecture facile , courte et au double sens pouvant faire mouche . -
Titre de l'album : Crassouille chasseur de trouille - La peur du noir Scenariste de l'album : Arthur du Coteau Dessinateur de l'album : Arthur du Coteau Coloriste : Arthur du Coteau Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Crassouille et sa bande de petits ramoneurs s'occupent de nettoyer les cheminées, mais ce sont surtout les peurs qu'ils s'efforcent de faire disparaître... Accompagné de son courage et de Cresson, son hérisson, Crassouille aide les gens à affronter les drôles de monstres créés par leur imagination... Si on comprend d'où elles viennent, ces peurs seront plus faciles à apprivoiser ! Aussi quand un père et sa fille n'arrivent plus à dormir tant ils sont terrifiés par les bruits dans l'obscurité, Crassouille et Cresson arrivent à la rescousse. Parviendront-ils à chasser leurs peurs ?... Critique : C'est une première oeuvre intéressante que nous livre ici Arthur du Coteau . L'auteur-illustrateur a su parfaitement lier récit fantastique au service d'une plus grande cause : les peurs de l'enfance . Le petit Crassouille est ramoneur , et en entrant dans les entrailles des maisons , il y fait de curieuses découvertes . En effet , avec l'aide de Cresson son petit hérisson , il arpente les lieux sombres et inaccessibles composants les conduits de cheminées et ne se contente pas de les nettoyer . Du moins pas au sens propre du terme 😉 , car au delà du conduit noir cendré et les drôles de bruits qu'il véhicule , ce sont tous ces recoins tels que sous le lit , le placard qui grince et tant d'autres qui sont vecteurs de peurs pour nos enfants . Le petit ramoneur va à l'encontre de ces peurs prenant vie sous différentes formes et apprend à les dompter , voire les transformer afin qu'elles ne soient plus une source de stress . Je vous laisse découvrir ses méthodes lors de la lecture du soir avec les enfants , mais de très bonnes pistes sont à exploiter ; Crassouille aide les parents aussi ! Une lecture facile , courte et au double sens pouvant faire mouche . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/crassouille-chasseur-de-trouille-la-peur-du-noir/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : L'île du crâne - tome 2 Maudit graal Scenariste de l'album : Maxe L'Hermenier , d'après Anthony Horowitz Dessinateur de l'album : Clément Lefèvre Coloriste : Clément Lefèvre Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Sur l'île du crâne, c'est l'effervescence: le Graal Maudit va être remis au dernier élève de l'école dans quelques jours. David est sûr de remporter le prix ! Pourtant, rien ne se passe comme prévu. Et ce qu'il découvre est plus terrible encore : ce n'est pas lui qui est menacé, c'est le Graal Maudit et peut-être même l'île du crâne... Critique : Suite des aventures de David l'apprenti magicien sur l'île du crâne et ses mystères , avec ce second tome riche en rebondissements . En effet , il est promis une récompense au meilleur élève en fin d'année , le fameux Graal maudit et son pouvoir immense . Il est remis au vainqueur des épreuves pour une journée et permet à son possesseur d'accéder à un pouvoir magique sans limite ! David , notre brillant élève est en mesure de gagner cet honneur mais , vous le verrez , tout ne va pas se passer idéalement pour lui ! Dans l'ombre , des personnes réfractaires à cette école agissent et pourraient bien provoquer l'anéantissement total de l'établissement ! D'autant que Vincent son principal adversaire, se montre belliqueux et grignote points par points son retard sur David . Plus de suspens dans cette suite , qui emprunte toujours autant au monde magique de Harry Potter . De telles similitudes paraissent incroyable et pourtant le romancier Anthony Horowitz a écrit cette saga littéraire quelques années avant le sorcier de Poudlard . Le dessin de Clément Lefèvre est toujours aussi rond et lumineux , un trait raffiné et élégant pour une édition de qualité . Si le premier tome vous avait plu et intrigué , vous serez comblé par cette suite tonique pleine de surprises . Il n'existe à ce jour que deux romans , tous les deux adaptés ici par ce duo d'auteurs chez Jungle , mais l'univers parait si vaste , qu'une nouvelle aventure de notre apprenti magicien , trouverait sa place dans les rayons des libraires 🙂 ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ile-du-crane-tome-2-maudit-graal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Suite des aventures de David l'apprenti magicien sur l'île du crâne et ses mystères , avec ce second tome riche en rebondissements . En effet , il est promis une récompense au meilleur élève en fin d'année , le fameux Graal maudit et son pouvoir immense . Il est remis au vainqueur des épreuves pour une journée et permet à son possesseur d'accéder à un pouvoir magique sans limite ! David , notre brillant élève est en mesure de gagner cet honneur mais , vous le verrez , tout ne va pas se passer idéalement pour lui ! Dans l'ombre , des personnes réfractaires à cette école agissent et pourraient bien provoquer l'anéantissement total de l'établissement ! D'autant que Vincent son principal adversaire, se montre belliqueux et grignote points par points son retard sur David . Plus de suspens dans cette suite , qui emprunte toujours autant au monde magique de Harry Potter . De telles similitudes paraissent incroyable et pourtant le romancier Anthony Horowitz a écrit cette saga littéraire quelques années avant le sorcier de Poudlard . Le dessin de Clément Lefèvre est toujours aussi rond et lumineux , un trait raffiné et élégant pour une édition de qualité . Si le premier tome vous avait plu et intrigué , vous serez comblé par cette suite tonique pleine de surprises . Il n'existe à ce jour que deux romans , tous les deux adaptés ici par ce duo d'auteurs chez Jungle , mais l'univers parait si vaste , qu'une nouvelle aventure de notre apprenti magicien , trouverait sa place dans les rayons des libraires 🙂 !
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Illustrateur et travaillant dans l'animation , avec des contrats chez Hasbro et Netflix animations entre autres , Jeff Victor s'est lancé dans une production personnelle avec ce roman graphique jeunesse pétillant . D'un trait rond et souple , aux couleurs dynamiques lumineuses , il dépeint la vie dans une station-service au fin fond du désert américain de Avery , jeune fille à moitié garçon manqué . Son quotidien est marqué par l'absence totale de visiteurs et de clients , une vie isolée avec juste son père en gérant de station , la maman étant décédée à sa naissance . Aussi lorsqu'elle découvre une lanterne dans le désordre de la remise et qu'elle la frotte par mégarde , la magie intervient dans un fracas de rebondissements et révélations surprenantes ! Au fil des chapitres vous serez emportés par les aventures d'Avery qui va faire de curieuses rencontres et découvrir des secrets la concernant . Le rythme est soutenu , les pages se tournent rapidement , adapté aux jeunes enfants , il y a peu de textes et de grandes cases avec les acteurs au premier plan . Chaque fin de chapitre ménage le suspens pour la suite , donc on peut très bien faire durer le plaisir ou enchainer la lecture jusqu'à la fin , clôturant l'histoire . L'auteur se réserve le droit d'une suite si le succès est au rendez-vous . Réussir à surprendre avec un génie dans la lampe , de nos jours , cela mérite le respect et je lui souhaite le meilleur pour cette aventure menée tambours battants !