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Titre de l'album : Sa Majesté des mouches Scenariste de l'album : Aimée de Jongh, William Golding Dessinateur de l'album : Aimée de Jongh Coloriste : Aimée de Jongh Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Une bande de garçons issus de la haute société anglaise échouent sur une île déserte à la suite du crash de leur avion. Le pilote et les adultes qui les accompagnaient sont morts. Livrés à eux-même sur une île paradisiaque, les voilà bien décidés à jouir de cette toute nouvelle liberté. Une nouvelle vie sans adulte et sans règles : des vacances. Ils se nourrissent de fruits, jouent et se baignent. Pour survivre, ils seront pourtant bien obligés de s'organiser et de reproduire les schémas sociaux inculqués. Le téméraire et gentil Ralph devient alors le chef de cette petite tribu. Mais c'est compter sans Jack qui décide de former une autre tribu, plus sauvage et violente. Chaque garçon doit choisir son camp et la guerre fait rage entre eux. Adapté pour la première fois en bande dessinée, le chef-d'oeuvre de William Golding est ici majestueusement mis en scène par le dessin d'Aimée de Jongh. À l'occasion des 70 ans de l'oeuvre originale, l'album connaîtra une sortie internationale et paraîtra dans une quinzaine de pays Critique : Paru en 1954 et fruit de nombreuses adaptations, le roman de William Golding semble plus que jamais ancré dans le réel et évocateur du côté sombre de l'homme ! Pour dépeindre ce cadre idyllique d'une île, cette "prison dorée" sans surveillants, la très talentueuse Aimée de Jongh, qui commence à se faire un nom dans le monde du 9ème art. Son excellent roman graphique Jours de sable, paru chez Dargaud, avait remporté de nombreux prix. Sa faculté à véhiculer les émotions à travers les visages des personnages, ses différents plans de découpage, son style graphique élégant est une véritable aubaine pour les lecteurs. On pénètre littéralement dans l'esprit des enfants, leurs peurs, leurs réactions, le cheminement qu'ils décident de prendre, tout semble logique et implacable, l'artiste hollandaise infuse un parfum de malaise grandissant pages après pages. Ainsi sous vos yeux, le reflet d'une société sans règles, où la loi du talion l'emporte, va mener ces enfants à commettre l'irréparable. Dans cette île paradisiaque, à une époque incertaine, les différentes facettes de l'homme se découvrent sous le trait somptueux d'Aimée de Jongh. Des couleurs vertes illustrant la jungle, aux notes de bleus pour l'océan et ses lagons, sans oublier la couleur chair vierge et innocente des jeunes gens naufragés, vous serez subjugués par son travail ! Un grand roman pour une histoire empreinte de véracité, et une grande artiste complète ! Chapeau bas Aimée 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sa-majeste-des-mouches/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- roman graphique
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Paru en 1954 et fruit de nombreuses adaptations, le roman de William Golding semble plus que jamais ancré dans le réel et évocateur du côté sombre de l'homme ! Pour dépeindre ce cadre idyllique d'une île, cette "prison dorée" sans surveillants, la très talentueuse Aimée de Jongh, qui commence à se faire un nom dans le monde du 9ème art. Son excellent roman graphique Jours de sable, paru chez Dargaud, avait remporté de nombreux prix. Sa faculté à véhiculer les émotions à travers les visages des personnages, ses différents plans de découpage, son style graphique élégant est une véritable aubaine pour les lecteurs. On pénètre littéralement dans l'esprit des enfants, leurs peurs, leurs réactions, le cheminement qu'ils décident de prendre, tout semble logique et implacable, l'artiste hollandaise infuse un parfum de malaise grandissant pages après pages. Ainsi sous vos yeux, le reflet d'une société sans règles, où la loi du talion l'emporte, va mener ces enfants à commettre l'irréparable. Dans cette île paradisiaque, à une époque incertaine, les différentes facettes de l'homme se découvrent sous le trait somptueux d'Aimée de Jongh. Des couleurs vertes illustrant la jungle, aux notes de bleus pour l'océan et ses lagons, sans oublier la couleur chair vierge et innocente des jeunes gens naufragés, vous serez subjugués par son travail ! Un grand roman pour une histoire empreinte de véracité, et une grande artiste complète ! Chapeau bas Aimée 🙂
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Titre de l'album : Mitsuo - Tome 1 Scenariste de l'album : Jérôme Hamon Dessinateur de l'album : Gijé Coloriste : Gijé Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : À bientôt huit ans, Sacha refuse de vivre parmi les siens. Lui, son monde, c'est celui de Mitsuo, un explorateur intergalactique à la recherche de la planète Neolia, et en lutte contre l'Empire. Neuro-atypique, il est réorienté pour la quatrième fois vers le terrible centre des Augustins. Mais sa mère Emma refuse de le voir normalisé à coups de médicaments. Alors pour fuir l'Empire, elle emmène Sacha à la campagne. Là-bas, peut-être trouveront-ils Neolia ensemble... Critique : Ohhhh qu'elle est dure ma note, pour un coup de coeur indéniable et un ouvrage bardé de qualités. C'est difficile à expliquer mais je vais essayer. Tout d'abord les très bons points : la couverture est sublime, pour moi l'une des plus fines et réussies de la rentrée, tout en subtilité et en douceur, il y a du studio ghibli dans cette composition. Et bien l'intérieur est du même acabit, pour notre plus grand bonheur. Merci Gijé pour ce superbe travail. L'histoire se déroule sans temps mort, et va à deux mille à l'heure, moi comme une andouille quand j'ai vu le format en roman graphique et le thème, je me suis dit que c'était un one shot, et ben non. Le 1/2 sur la couverture était pourtant un gros indice. Forcément quand on ne s'attend pas à un tome 2, on dévore les dernières pages en se demandant comment diable les auteurs vont pouvoir clôturer tout ça, et avec un peu d'inquiétude d'ailleurs. Et bien ils ne le feront pas sur ce tome. Ouf. On va pouvoir se resservir 🙂 Parlons maintenant du sujet plus clivant. Le scénario. Forcément quand on connait un peu le monde du médico social, on a un avis peut être pas neutre sur le sujet. Ce qui explique le seul reproche que j'ai pu faire à cette petite merveille : les services sociaux sont trop facilement dépeints comme le mal, sans nuances. Ce qui fait peut être paradoxalement perdre un peu de force au combat mené par la maman. C'est dommage car cette bd tout en douceur, en belles choses, en subtilité, aurait probablement gagné beaucoup à présenter les choses avec une dichotomie moins caricaturale. Ce qui est balot car à travers quelques réflexions des personnages secondaires tout au long de l'album, on sent bien que pour les auteurs les choses sont toujours complexes et nuancées. Alors si je comprend le besoin pour les choix narratifs de montrer un "ennemi" fort, j'ai juste le regret que la solution apportée soit un brin facile à mon goût. Heureusement, et c'est là que réside le secret d'un 4 étoiles, mais coup de coeur, le tome 2 ouvre beaucoup de possibilité, notamment avec le personnage jusqu'ici encore sous exploité du papa qui arrive sur le devant de la scène et encore beaucoup de belles choses à amener. Qui font qu'on referme ce livre avec une seule envie : se plonger dans la suite ! Et ça c'est bien le signe d'un coup de coeur pour moi ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mitsuo-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- roman graphique
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Ohhhh qu'elle est dure ma note, pour un coup de coeur indéniable et un ouvrage bardé de qualités. C'est difficile à expliquer mais je vais essayer. Tout d'abord les très bons points : la couverture est sublime, pour moi l'une des plus fines et réussies de la rentrée, tout en subtilité et en douceur, il y a du studio ghibli dans cette composition. Et bien l'intérieur est du même acabit, pour notre plus grand bonheur. Merci Gijé pour ce superbe travail. L'histoire se déroule sans temps mort, et va à deux mille à l'heure, moi comme une andouille quand j'ai vu le format en roman graphique et le thème, je me suis dit que c'était un one shot, et ben non. Le 1/2 sur la couverture était pourtant un gros indice. Forcément quand on ne s'attend pas à un tome 2, on dévore les dernières pages en se demandant comment diable les auteurs vont pouvoir clôturer tout ça, et avec un peu d'inquiétude d'ailleurs. Et bien ils ne le feront pas sur ce tome. Ouf. On va pouvoir se resservir 🙂 Parlons maintenant du sujet plus clivant. Le scénario. Forcément quand on connait un peu le monde du médico social, on a un avis peut être pas neutre sur le sujet. Ce qui explique le seul reproche que j'ai pu faire à cette petite merveille : les services sociaux sont trop facilement dépeints comme le mal, sans nuances. Ce qui fait peut être paradoxalement perdre un peu de force au combat mené par la maman. C'est dommage car cette bd tout en douceur, en belles choses, en subtilité, aurait probablement gagné beaucoup à présenter les choses avec une dichotomie moins caricaturale. Ce qui est balot car à travers quelques réflexions des personnages secondaires tout au long de l'album, on sent bien que pour les auteurs les choses sont toujours complexes et nuancées. Alors si je comprend le besoin pour les choix narratifs de montrer un "ennemi" fort, j'ai juste le regret que la solution apportée soit un brin facile à mon goût. Heureusement, et c'est là que réside le secret d'un 4 étoiles, mais coup de coeur, le tome 2 ouvre beaucoup de possibilité, notamment avec le personnage jusqu'ici encore sous exploité du papa qui arrive sur le devant de la scène et encore beaucoup de belles choses à amener. Qui font qu'on referme ce livre avec une seule envie : se plonger dans la suite ! Et ça c'est bien le signe d'un coup de coeur pour moi !
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Titre de l'album : Crassouille chasseur de trouille - La peur du noir Scenariste de l'album : Arthur du Coteau Dessinateur de l'album : Arthur du Coteau Coloriste : Arthur du Coteau Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Crassouille et sa bande de petits ramoneurs s'occupent de nettoyer les cheminées, mais ce sont surtout les peurs qu'ils s'efforcent de faire disparaître... Accompagné de son courage et de Cresson, son hérisson, Crassouille aide les gens à affronter les drôles de monstres créés par leur imagination... Si on comprend d'où elles viennent, ces peurs seront plus faciles à apprivoiser ! Aussi quand un père et sa fille n'arrivent plus à dormir tant ils sont terrifiés par les bruits dans l'obscurité, Crassouille et Cresson arrivent à la rescousse. Parviendront-ils à chasser leurs peurs ?... Critique : C'est une première oeuvre intéressante que nous livre ici Arthur du Coteau . L'auteur-illustrateur a su parfaitement lier récit fantastique au service d'une plus grande cause : les peurs de l'enfance . Le petit Crassouille est ramoneur , et en entrant dans les entrailles des maisons , il y fait de curieuses découvertes . En effet , avec l'aide de Cresson son petit hérisson , il arpente les lieux sombres et inaccessibles composants les conduits de cheminées et ne se contente pas de les nettoyer . Du moins pas au sens propre du terme 😉 , car au delà du conduit noir cendré et les drôles de bruits qu'il véhicule , ce sont tous ces recoins tels que sous le lit , le placard qui grince et tant d'autres qui sont vecteurs de peurs pour nos enfants . Le petit ramoneur va à l'encontre de ces peurs prenant vie sous différentes formes et apprend à les dompter , voire les transformer afin qu'elles ne soient plus une source de stress . Je vous laisse découvrir ses méthodes lors de la lecture du soir avec les enfants , mais de très bonnes pistes sont à exploiter ; Crassouille aide les parents aussi ! Une lecture facile , courte et au double sens pouvant faire mouche . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/crassouille-chasseur-de-trouille-la-peur-du-noir/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Crassouille chasseur de trouille - La peur du noir
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
C'est une première oeuvre intéressante que nous livre ici Arthur du Coteau . L'auteur-illustrateur a su parfaitement lier récit fantastique au service d'une plus grande cause : les peurs de l'enfance . Le petit Crassouille est ramoneur , et en entrant dans les entrailles des maisons , il y fait de curieuses découvertes . En effet , avec l'aide de Cresson son petit hérisson , il arpente les lieux sombres et inaccessibles composants les conduits de cheminées et ne se contente pas de les nettoyer . Du moins pas au sens propre du terme 😉 , car au delà du conduit noir cendré et les drôles de bruits qu'il véhicule , ce sont tous ces recoins tels que sous le lit , le placard qui grince et tant d'autres qui sont vecteurs de peurs pour nos enfants . Le petit ramoneur va à l'encontre de ces peurs prenant vie sous différentes formes et apprend à les dompter , voire les transformer afin qu'elles ne soient plus une source de stress . Je vous laisse découvrir ses méthodes lors de la lecture du soir avec les enfants , mais de très bonnes pistes sont à exploiter ; Crassouille aide les parents aussi ! Une lecture facile , courte et au double sens pouvant faire mouche . -
Titre de l'album : L'île du crâne - tome 2 Maudit graal Scenariste de l'album : Maxe L'Hermenier , d'après Anthony Horowitz Dessinateur de l'album : Clément Lefèvre Coloriste : Clément Lefèvre Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Sur l'île du crâne, c'est l'effervescence: le Graal Maudit va être remis au dernier élève de l'école dans quelques jours. David est sûr de remporter le prix ! Pourtant, rien ne se passe comme prévu. Et ce qu'il découvre est plus terrible encore : ce n'est pas lui qui est menacé, c'est le Graal Maudit et peut-être même l'île du crâne... Critique : Suite des aventures de David l'apprenti magicien sur l'île du crâne et ses mystères , avec ce second tome riche en rebondissements . En effet , il est promis une récompense au meilleur élève en fin d'année , le fameux Graal maudit et son pouvoir immense . Il est remis au vainqueur des épreuves pour une journée et permet à son possesseur d'accéder à un pouvoir magique sans limite ! David , notre brillant élève est en mesure de gagner cet honneur mais , vous le verrez , tout ne va pas se passer idéalement pour lui ! Dans l'ombre , des personnes réfractaires à cette école agissent et pourraient bien provoquer l'anéantissement total de l'établissement ! D'autant que Vincent son principal adversaire, se montre belliqueux et grignote points par points son retard sur David . Plus de suspens dans cette suite , qui emprunte toujours autant au monde magique de Harry Potter . De telles similitudes paraissent incroyable et pourtant le romancier Anthony Horowitz a écrit cette saga littéraire quelques années avant le sorcier de Poudlard . Le dessin de Clément Lefèvre est toujours aussi rond et lumineux , un trait raffiné et élégant pour une édition de qualité . Si le premier tome vous avait plu et intrigué , vous serez comblé par cette suite tonique pleine de surprises . Il n'existe à ce jour que deux romans , tous les deux adaptés ici par ce duo d'auteurs chez Jungle , mais l'univers parait si vaste , qu'une nouvelle aventure de notre apprenti magicien , trouverait sa place dans les rayons des libraires 🙂 ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ile-du-crane-tome-2-maudit-graal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Suite des aventures de David l'apprenti magicien sur l'île du crâne et ses mystères , avec ce second tome riche en rebondissements . En effet , il est promis une récompense au meilleur élève en fin d'année , le fameux Graal maudit et son pouvoir immense . Il est remis au vainqueur des épreuves pour une journée et permet à son possesseur d'accéder à un pouvoir magique sans limite ! David , notre brillant élève est en mesure de gagner cet honneur mais , vous le verrez , tout ne va pas se passer idéalement pour lui ! Dans l'ombre , des personnes réfractaires à cette école agissent et pourraient bien provoquer l'anéantissement total de l'établissement ! D'autant que Vincent son principal adversaire, se montre belliqueux et grignote points par points son retard sur David . Plus de suspens dans cette suite , qui emprunte toujours autant au monde magique de Harry Potter . De telles similitudes paraissent incroyable et pourtant le romancier Anthony Horowitz a écrit cette saga littéraire quelques années avant le sorcier de Poudlard . Le dessin de Clément Lefèvre est toujours aussi rond et lumineux , un trait raffiné et élégant pour une édition de qualité . Si le premier tome vous avait plu et intrigué , vous serez comblé par cette suite tonique pleine de surprises . Il n'existe à ce jour que deux romans , tous les deux adaptés ici par ce duo d'auteurs chez Jungle , mais l'univers parait si vaste , qu'une nouvelle aventure de notre apprenti magicien , trouverait sa place dans les rayons des libraires 🙂 !
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Illustrateur et travaillant dans l'animation , avec des contrats chez Hasbro et Netflix animations entre autres , Jeff Victor s'est lancé dans une production personnelle avec ce roman graphique jeunesse pétillant . D'un trait rond et souple , aux couleurs dynamiques lumineuses , il dépeint la vie dans une station-service au fin fond du désert américain de Avery , jeune fille à moitié garçon manqué . Son quotidien est marqué par l'absence totale de visiteurs et de clients , une vie isolée avec juste son père en gérant de station , la maman étant décédée à sa naissance . Aussi lorsqu'elle découvre une lanterne dans le désordre de la remise et qu'elle la frotte par mégarde , la magie intervient dans un fracas de rebondissements et révélations surprenantes ! Au fil des chapitres vous serez emportés par les aventures d'Avery qui va faire de curieuses rencontres et découvrir des secrets la concernant . Le rythme est soutenu , les pages se tournent rapidement , adapté aux jeunes enfants , il y a peu de textes et de grandes cases avec les acteurs au premier plan . Chaque fin de chapitre ménage le suspens pour la suite , donc on peut très bien faire durer le plaisir ou enchainer la lecture jusqu'à la fin , clôturant l'histoire . L'auteur se réserve le droit d'une suite si le succès est au rendez-vous . Réussir à surprendre avec un génie dans la lampe , de nos jours , cela mérite le respect et je lui souhaite le meilleur pour cette aventure menée tambours battants !
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Titre de l'album : Fais un voeu Scenariste de l'album : Jeff Victor Dessinateur de l'album : Jeff Victor Coloriste : Jeff Victor Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Que ferais-tu si tu trouvais une lampe magique et que tu découvrais qu’en fait c’est TOI, le génie ? Dans la station-service de son père, au milieu du désert, Avery rêvasse en regardant la poussière voler. Pour faire passer le temps, elle s’entraîne à faire des tours de magie… sans grand succès. Jusqu’au jour où Avery fait une découverte inattendue qui va bouleverser sa vie. Critique : Illustrateur et travaillant dans l'animation , avec des contrats chez Hasbro et Netflix animations entre autres , Jeff Victor s'est lancé dans une production personnelle avec ce roman graphique jeunesse pétillant . D'un trait rond et souple , aux couleurs dynamiques lumineuses , il dépeint la vie dans une station-service au fin fond du désert américain de Avery , jeune fille à moitié garçon manqué . Son quotidien est marqué par l'absence totale de visiteurs et de clients , une vie isolée avec juste son père en gérant de station , la maman étant décédée à sa naissance . Aussi lorsqu'elle découvre une lanterne dans le désordre de la remise et qu'elle la frotte par mégarde , la magie intervient dans un fracas de rebondissements et révélations surprenantes ! Au fil des chapitres vous serez emportés par les aventures d'Avery qui va faire de curieuses rencontres et découvrir des secrets la concernant . Le rythme est soutenu , les pages se tournent rapidement , adapté aux jeunes enfants , il y a peu de textes et de grandes cases avec les acteurs au premier plan . Chaque fin de chapitre ménage le suspens pour la suite , donc on peut très bien faire durer le plaisir ou enchainer la lecture jusqu'à la fin , clôturant l'histoire . L'auteur se réserve le droit d'une suite si le succès est au rendez-vous . Réussir à surprendre avec un génie dans la lampe , de nos jours , cela mérite le respect et je lui souhaite le meilleur pour cette aventure menée tambours battants ! Autres infos : Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fais-un-voeu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Un dernier été au cimetière Scenariste de l'album : SantaMatita Dessinateur de l'album : SantaMatita Coloriste : SantaMatita Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : La réponse des personnages de cet ouvrage est vraiment particulière, puisqu'ils choisissent de passer leurs congés au cimetière. Une occupation qui pourrait sembler macabre, mais qui est finalement un moyen d'apprécier pleinement la vie. Chaque été, tel un camping improbable, le cimetière se peuple d'une foule variée et hétéroclite. Chacun passe ses vacances dans les cryptes et les tombeaux familiaux, créant ainsi une communauté insolite et partageant joies et chagrins. Mais cette année, une annonce vient bouleverser les vacanciers : le cimetière doit fermer ses portes... Critique : Pour son premier roman graphique , l'autrice italienne SantaMatita ne s'économise pas sur l'originalité ! On y suit en effet toute une galerie de personnages sur la route des grandes vacances d'été vers une destination pour le moins incongrue : le cimetière . On arrive , on déballe , les enfants courent se retrouver , on s'installe , mais la crypte ou le tombeau remplace la tente ! Les protagonistes se présentent au fil des pages , une famille venant du désert du Nevada pour la première fois , une autre habituée depuis des années , puis certains y vivant à l'année , faisant même pousser des tomates au pied du caveau . On découvre tout ce microcosme lié par la proximité du camping et un deuil proche ou lointain , comme dénominateur commun . Les secrets vont tomber , d'autant plus qu'un événement va venir bouleverser ce biotope : pour des raisons de sécurité et de risque d'éboulements , le cimetière doit fermer ses portes ! SantaMatita s'épargne les cases détaillées , elle use d'un graphisme type aquarelle et reste dans une certaine simplicité . Peu d'arrière-plans , elle se concentre sur les personnages et leurs motivations . Des visages sans traits , mais facilement reconnaissables à travers les cheveux ou la tenue vestimentaire . Il en va de même pour les caveaux et autres cryptes , toutes plus originales que les autres , avec chacune leur personnalité propre . Comment un univers silencieux et austère comme un cimetière peut déborder de vie sous le trait amusé de l'illustratrice italienne ! De l'humour , un peu de suspens , de la peine , des surprises , et une petite dose de fantômes (rêvés ou pas 😉 ) , voilà le cocktail estival de SantaMatita ! Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-dernier-ete-au-cimetiere/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Pour son premier roman graphique , l'autrice italienne SantaMatita ne s'économise pas sur l'originalité ! On y suit en effet toute une galerie de personnages sur la route des grandes vacances d'été vers une destination pour le moins incongrue : le cimetière . On arrive , on déballe , les enfants courent se retrouver , on s'installe , mais la crypte ou le tombeau remplace la tente ! Les protagonistes se présentent au fil des pages , une famille venant du désert du Nevada pour la première fois , une autre habituée depuis des années , puis certains y vivant à l'année , faisant même pousser des tomates au pied du caveau . On découvre tout ce microcosme lié par la proximité du camping et un deuil proche ou lointain , comme dénominateur commun . Les secrets vont tomber , d'autant plus qu'un événement va venir bouleverser ce biotope : pour des raisons de sécurité et de risque d'éboulements , le cimetière doit fermer ses portes ! SantaMatita s'épargne les cases détaillées , elle use d'un graphisme type aquarelle et reste dans une certaine simplicité . Peu d'arrière-plans , elle se concentre sur les personnages et leurs motivations . Des visages sans traits , mais facilement reconnaissables à travers les cheveux ou la tenue vestimentaire . Il en va de même pour les caveaux et autres cryptes , toutes plus originales que les autres , avec chacune leur personnalité propre . Comment un univers silencieux et austère comme un cimetière peut déborder de vie sous le trait amusé de l'illustratrice italienne ! De l'humour , un peu de suspens , de la peine , des surprises , et une petite dose de fantômes (rêvés ou pas 😉 ) , voilà le cocktail estival de SantaMatita !
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Titre de l'album : La forêt de Louison - Tome 1 Scenariste de l'album : Elsa Bordier Dessinateur de l'album : Stéphanie Rubini Coloriste : Stéphanie Rubini Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Louison passe tous ses mercredis chez sa mamie, en compagnie de son jeune ami Noham. Mais ce qu'elle adore surtout, c'est passer du temps dans la forêt juste derrière la maison : là-bas, toutes ses idées les plus folles prennent vie ! Le temps d'un après-midi, la nature se transforme alors en une incroyable jungle pleine d'animaux colorés, un sublime repère de fées ou encore un monde magique peuplé de sorcières. Jusqu'à l'heure du goûter, où les deux enfants rejoignent sagement la cuisine de mamie, la tête pleine de magie et de secrets, attendant impatiemment la semaine prochaine pour pouvoir y retourner. Quelles surprises leur réservera la forêt cette fois-ci ? Critique : Cette "BD kids" résonne comme des souvenirs d'enfance pour les plus "adultes" d'entre nous . Voir évoluer Louison et Noham dans cette forêt malicieuse et s'inventer des histoires est rafraîchissant au possible ! Quel travail sur l'imaginaire des enfants , chaque insecte ou végétal peut se transformer et donner lieu à d'innombrables aventures pour nos deux héros en culottes courtes . Réparties en courtes histoires , leurs péripéties ont toujours une chute en lien avec le réel , si bien que sans être "fantastique" au sens propre du mot , on vit néanmoins des moments magiques avec eux dans cet univers coloré . Chaque mercredi , on suit le lapin blanc et "en avant les histoires" ! Le trait détaillé de Stéphanie Rubini est accrocheur , il mélange ligne claire et réalisme dans un kaléidoscope de couleurs éclatantes . Elle propose des cases avec de multiples plans , on croirait qu'elles sont en relief ! Le jeune lectorat ciblé s'identifiera facilement à ce duo détonnant et rêvera de toboggans dans les arbres , ou de tunnels sous terre à la rencontre des taupes ... Nulles barrières à l'imagination des enfants , et surtout , pas de téléphone portables ici , aucun support extérieur pouvant les influencer ! Il est vivement conseillé aux parents d'entrer dans ce monde de fées , sorcières , dragons , et autres animaux colorés , en compagnie de leurs enfants 🙂 Un petit format souple à emporter partout ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-foret-de-louison-tome-1-le-mercredi-c-est-magique/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Cette "BD kids" résonne comme des souvenirs d'enfance pour les plus "adultes" d'entre nous . Voir évoluer Louison et Noham dans cette forêt malicieuse et s'inventer des histoires est rafraîchissant au possible ! Quel travail sur l'imaginaire des enfants , chaque insecte ou végétal peut se transformer et donner lieu à d'innombrables aventures pour nos deux héros en culottes courtes . Réparties en courtes histoires , leurs péripéties ont toujours une chute en lien avec le réel , si bien que sans être "fantastique" au sens propre du mot , on vit néanmoins des moments magiques avec eux dans cet univers coloré . Chaque mercredi , on suit le lapin blanc et "en avant les histoires" ! Le trait détaillé de Stéphanie Rubini est accrocheur , il mélange ligne claire et réalisme dans un kaléidoscope de couleurs éclatantes . Elle propose des cases avec de multiples plans , on croirait qu'elles sont en relief ! Le jeune lectorat ciblé s'identifiera facilement à ce duo détonnant et rêvera de toboggans dans les arbres , ou de tunnels sous terre à la rencontre des taupes ... Nulles barrières à l'imagination des enfants , et surtout , pas de téléphone portables ici , aucun support extérieur pouvant les influencer ! Il est vivement conseillé aux parents d'entrer dans ce monde de fées , sorcières , dragons , et autres animaux colorés , en compagnie de leurs enfants 🙂 Un petit format souple à emporter partout !
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Titre de l'album : Adorable démone Scenariste de l'album : Michelle Lam Dessinateur de l'album : Michelle lam Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Jusqu'où iriez-vous pour sauver votre foyer et trouver votre voie ? Martyrisée par les autres démons, Meesh, douze ans, trouve du réconfort en regardant sa série préférée, Princesse Nouna, et en admirant les exploits de son héroïne, une fée si différente d'elle. Quand un désastre frappe le mont Magma et menace l'existence des démons, Meesh part chercher de l'aide à Plumeria. Mais au royaume des fées, tout ne se passe pas comme elle l'imaginait... Meesh entame alors un long voyage pour sauver les siens. Critique : Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public . Autres infos : Type de l'album : Livre pour enfants Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/adorable-demone/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- bd
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(et 3 en plus)
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Première oeuvre dans le monde du 9ème art pour l'artiste sino-américaine Michelle Lam avec ce Adorable démone . Dès les premières pages , on sent immédiatement les influences mangas et autres productions télévisuelles , il faut dire qu'elle travaille aussi pour des studios d'animations ! Une artiste aux multiples talents donc ,avec une histoire qui emprunte aux codes connus mais en y amenant une dose d'originalité . Elle dépeint en effet un monde imaginaire peuplé de démons , de fées , et autres créatures fantastiques . Chacun ayant ses caractéristiques propres , ainsi les démons apprennent à façonner la lave comme de la pâte à modeler , ils vivent la nuit et dorment le jour , ils ont des cornes qu'il faut aiguiser ; en somme toute une vie à l'opposée des fées . Ces dernières rentrent dans les canons habituels maintes fois abordés dans des tas d'autres oeuvres de ce type . Le talent de l'auteure est de parvenir à rendre cet univers riche crédible et typique . Partez donc à l'aventure Meesh et ses nouveaux amis dans une quête de vérité aux multiples rebondissements , avec en prime , une fin laissant la porte ouverte pour une suite 😉 La,pagination est importante , mais les pages sont aérées avec des dialogues ciselés , adaptés au lectorat jeune . Il en va de même pour la partie graphique avec de grandes cases , des personnages facilement reconnaissables et un trait "manga" coloré qui séduira son public .
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Titre de l'album : Entre deux gares Scenariste de l'album : Sébastien Samson Dessinateur de l'album : Sébastien Samson Coloriste : Sébastien Samson Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Fils aîné d'une famille de jeunes ruraux, le jeune Sébastien Samson ne connait que le périmètre de son petit village et du chemin de fer qui le traverse comme une veine et rythme les journées de sa maman, garde-barrière. Enfant, il se construit dans ce monde clos, dans lequel la naïveté et l'ignorance du monde favorisent les rêves, en même temps qu'elles tendent à les rendre caduques. Pourtant, Sébastien sent déjà que sa vie ne se passera pas ici, pas dans le même monde que ses parents. Aujourd'hui, Sébastien est devenu adulte, parent. En plus d'être professeur d'arts plastiques, il est également auteur de bande dessinée. Il se rend à New York pour la promotion de son dernier livre. Soudainement, Sébastien croit apercevoir son double, enfant, en plein New York. Une illusion saisissante... Revenu sur les terres de son enfance rendre visite à ses parents, l'adulte entame un dialogue avec ce petit garçon plein d'ambitions qu'il a été. Explorant ensemble les terrains en jachère et maisonnettes en ruine de son passé, Sébastien éclaire d'une lumière nouvelle cette enfance disparue. D'abord tenté par une forme de nostalgie, Sébastien adulte va progressivement transformer son regard sur cet environnement familier, jusqu'à considérer que l'enfance vécue ici était privilégiée, sans doute même favorisée, à rebours des clichés sur la vie en milieu rural. Critique : Et dire que Sébastien Samson se pose la question en fin d'album sur la légitimité ou pas de réaliser un album autobiographique sur une vie "commune" ! Il n'est pas Art Spiegelman , ou une autre star du 9ème art ayant connu une vie difficile ou un destin exceptionnel ; mais son enfance du Poitou résonne tellement dans les mémoires de Mme et Mr "Toulemonde" ! Une petite maison perdue en pleine campagne , ayant pour seul objectif le bon focntionnement du passage à niveau , encore manuel à cette époque ; voici le cadre champêtre que vous découvrirez au fil des pages . Une aquarelle élégante et raffinée sera servie en wagon de tête . Souriez , et regardez par la fenêtre les moments de votre enfance , aussi futiles soient-ils mais si important pour vous . Enfin , en queue de train , vous verrez défiler les rails entrecoupés de traverses percées de clous numérotés , le fil de la vie et du temps qui s'écoule . Le parti pris de l'auteur : un "présent" en bichromie rencontrant un passé coloré et vif ! Ainsi , il retrouve son "moi" enfant coloré , revisitant ces lieux du passé pour un voyage à travers le temps empli d'émotions . Des décors parfois abandonnés ayant subi les outrages du temps et de la modernité , avec toujours pour toile de fond les rails cheminant les paysages tels une ligne de vie égarée . En lisant ce roman graphique , vous retrouverez à travers ses souvenirs à lui , les vôtres en compagnie de vos amis ou de la famille . Les escapades à vélo , les cueillettes de fruits interdits chez le voisin , ou même les moments passés près du poêle de la maison , centre de vie crépitant et chaleureux , ce livre est une ode à la mémoire de l'enfance . Vous auriez tort de vous en priver 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/entre-deux-gares/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Et dire que Sébastien Samson se pose la question en fin d'album sur la légitimité ou pas de réaliser un album autobiographique sur une vie "commune" ! Il n'est pas Art Spiegelman , ou une autre star du 9ème art ayant connu une vie difficile ou un destin exceptionnel ; mais son enfance du Poitou résonne tellement dans les mémoires de Mme et Mr "Toulemonde" ! Une petite maison perdue en pleine campagne , ayant pour seul objectif le bon focntionnement du passage à niveau , encore manuel à cette époque ; voici le cadre champêtre que vous découvrirez au fil des pages . Une aquarelle élégante et raffinée sera servie en wagon de tête . Souriez , et regardez par la fenêtre les moments de votre enfance , aussi futiles soient-ils mais si important pour vous . Enfin , en queue de train , vous verrez défiler les rails entrecoupés de traverses percées de clous numérotés , le fil de la vie et du temps qui s'écoule . Le parti pris de l'auteur : un "présent" en bichromie rencontrant un passé coloré et vif ! Ainsi , il retrouve son "moi" enfant coloré , revisitant ces lieux du passé pour un voyage à travers le temps empli d'émotions . Des décors parfois abandonnés ayant subi les outrages du temps et de la modernité , avec toujours pour toile de fond les rails cheminant les paysages tels une ligne de vie égarée . En lisant ce roman graphique , vous retrouverez à travers ses souvenirs à lui , les vôtres en compagnie de vos amis ou de la famille . Les escapades à vélo , les cueillettes de fruits interdits chez le voisin , ou même les moments passés près du poêle de la maison , centre de vie crépitant et chaleureux , ce livre est une ode à la mémoire de l'enfance . Vous auriez tort de vous en priver 😉
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Tim Probert , l'auteur du remarqué Lightfall ne s'est pas trompé en conseillant vivement ce roman graphique de Jason Pamment . Auteur et illustrateur , il réalise de l'animation ainsi que des jeux vidéos . Et cela se ressent très rapidement à travers une narration fluide et un graphisme très "animé" . Des visages ronds et expressifs , des couleurs numériques agréables et surtout un sens du découpage percutant ! On tourne les pages en suivant la progression des personnages et l'impression d'être immergé dans un dessin-animé est réelle . Un régal pour les yeux ! Nous suivons donc Ambre , vivant dans le monde des humains bien trop grands pour lui , qui est seul et pris d'un profond désir d'apprendre . Sa rencontre avec une tortue géante va le mener vers une île étrange où d'autres "enfants" comme lui fréquentent une école . Son rêve se réalise mais l'auteur ne lui rend pas la tâche facile , car être nouveau dans une école n'est pas de tout repos . On est tous passé par là ! Nouer de nouvelles amitiés devient un chemin semé d'embûches . De plus , de curieux tentacules d'eau de mer s'approchent de lui et cherchent à entrer en contact . Ami , ennemi ? Les aventures d'Ambre peuvent commencer dans cette île pas comme les autres , avec un professeur et une faune locale , assez surprenante . Vous n'êtes pas au bout de vos surprises avec cette histoire complète qui se lit avec émerveillement , et à tout âge 😉
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Titre de l'album : Ambre et l'île des créatures perdues Scenariste de l'album : Jason Pamment Dessinateur de l'album : Jason Pamment Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Ambre est un tout petit garçon dans un monde immense . Escorté à travers l'océan par sa gardienne , Lua , une tortue de mer géante , Ambre peut enfin fréquenter une école à sa taille . Alors qu'il s'efforce de trouver sa place , il se retrouve au coeur d'un mystère . Un étrange monstre des profondeurs menace tout ce qui lui est cher ! Critique : Tim Probert , l'auteur du remarqué Lightfall ne s'est pas trompé en conseillant vivement ce roman graphique de Jason Pamment . Auteur et illustrateur , il réalise de l'animation ainsi que des jeux vidéos . Et cela se ressent très rapidement à travers une narration fluide et un graphisme très "animé" . Des visages ronds et expressifs , des couleurs numériques agréables et surtout un sens du découpage percutant ! On tourne les pages en suivant la progression des personnages et l'impression d'être immergé dans un dessin-animé est réelle . Un régal pour les yeux ! Nous suivons donc Ambre , vivant dans le monde des humains bien trop grands pour lui , qui est seul et pris d'un profond désir d'apprendre . Sa rencontre avec une tortue géante va le mener vers une île étrange où d'autres "enfants" comme lui fréquentent une école . Son rêve se réalise mais l'auteur ne lui rend pas la tâche facile , car être nouveau dans une école n'est pas de tout repos . On est tous passé par là ! Nouer de nouvelles amitiés devient un chemin semé d'embûches . De plus , de curieux tentacules d'eau de mer s'approchent de lui et cherchent à entrer en contact . Ami , ennemi ? Les aventures d'Ambre peuvent commencer dans cette île pas comme les autres , avec un professeur et une faune locale , assez surprenante . Vous n'êtes pas au bout de vos surprises avec cette histoire complète qui se lit avec émerveillement , et à tout âge 😉 Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ambre-et-l-le-des-cr-atures-perdues/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La volière aux souvenirs Scenariste de l'album : Valérie Weishar-Giuliani Dessinateur de l'album : Nina Jacqmin Coloriste : Nina Jacqmin Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Et si nos souvenirs se transformaient en oiseaux de papiers ? Depuis toute petite, Fantine raconte ses souvenirs, heureux comme malheureux, sur des feuilles de papier. C'est sa façon à elle de se sentir bien, car les larmes ne lui viennent jamais, qu'elles soient de tristesse ou de joie. Mais ses écrits prennent de plus en plus de place et elle ne veut pas les ranger dans un classeur : ce serait trop triste, trop banal. Un jour, elle a l'idée d'en faire de beaux oiseaux de papier, et c'est ainsi qu'une magnifique volière aux souvenirs se crée au fil des ans... La curiosité de sa petite-fille Louison l'entraîne à déplier chaque oiseau qui orne cette volière. Louison découvrira alors l'histoire de sa famille et soignera des blessures enfouies. Critique : Enseignante à temps plein , mais passionnée d'écritures depuis son enfance , Valérie Weishar-Giuliani décide un jour de se lancer dans le grand bain . Passant de dossiers pédagogiques à de petits romans , elle réalise son premier scénario de BD avec ce très bel ouvrage paru chez Jungle . Bénéficiant d'une édition de qualité , elle s'entoure d'une dessinatrice de talent , au graphisme moderne et aux couleurs chaleureuses : Nina Jacqmin . Traiter du deuil n'est pas aisé , surtout à travers les yeux d'une enfant . Mais en décrivant le lien indéfectible de la jeune Louison à Fantine sa grand-mère , la scénariste parvient à éviter le "pathos" et injecter de la joie et une certaine note d'espoir dans les moments difficiles que traversent l'ensemble des protagonistes . En effet , au fil des pages , les situations dramatiques s'enchainent , mais grâce à ce système ingénieux de souvenirs sur papiers en origami (qui peut sembler loufoque comme idée), l'optimisme et l'espérance viennent faire irruption . Louison va découvrir le passé de ses aînés(es) dans la volière de Fantine et comprendre le comportement de sa maman . Cette transmission intergénérationnelle "par écrits" va l'aider à affronter cette situation dramatique et envisager l'avenir sous un regard nouveau . Le dessin de Nina Jacqmin aborde ce sujet triste avec une clarté et un style épuré , empruntant les codes des films Disney/Pixar . Elle met de la profondeur dans ses cases , avec des reflets lumineux et des couleurs chaudes . Le public jeune-ado ciblé ne sera pas pris au dépourvu avec ces très belles planches de la dessinatrice de George Sand (entre autres) . BDfugue mentionne une histoire fantastique , je me dois de vous préciser qu'il n'est nulle mention de magie ou autre dans ce récit . Il s'agit d'une histoire familiale touchante marquée par le personnalité et l'imaginaire de Fantine , une "mamie gâteau" que tout le monde aimerait avoir . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-voliere-aux-souvenirs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Enseignante à temps plein , mais passionnée d'écritures depuis son enfance , Valérie Weishar-Giuliani décide un jour de se lancer dans le grand bain . Passant de dossiers pédagogiques à de petits romans , elle réalise son premier scénario de BD avec ce très bel ouvrage paru chez Jungle . Bénéficiant d'une édition de qualité , elle s'entoure d'une dessinatrice de talent , au graphisme moderne et aux couleurs chaleureuses : Nina Jacqmin . Traiter du deuil n'est pas aisé , surtout à travers les yeux d'une enfant . Mais en décrivant le lien indéfectible de la jeune Louison à Fantine sa grand-mère , la scénariste parvient à éviter le "pathos" et injecter de la joie et une certaine note d'espoir dans les moments difficiles que traversent l'ensemble des protagonistes . En effet , au fil des pages , les situations dramatiques s'enchainent , mais grâce à ce système ingénieux de souvenirs sur papiers en origami (qui peut sembler loufoque comme idée), l'optimisme et l'espérance viennent faire irruption . Louison va découvrir le passé de ses aînés(es) dans la volière de Fantine et comprendre le comportement de sa maman . Cette transmission intergénérationnelle "par écrits" va l'aider à affronter cette situation dramatique et envisager l'avenir sous un regard nouveau . Le dessin de Nina Jacqmin aborde ce sujet triste avec une clarté et un style épuré , empruntant les codes des films Disney/Pixar . Elle met de la profondeur dans ses cases , avec des reflets lumineux et des couleurs chaudes . Le public jeune-ado ciblé ne sera pas pris au dépourvu avec ces très belles planches de la dessinatrice de George Sand (entre autres) . BDfugue mentionne une histoire fantastique , je me dois de vous préciser qu'il n'est nulle mention de magie ou autre dans ce récit . Il s'agit d'une histoire familiale touchante marquée par le personnalité et l'imaginaire de Fantine , une "mamie gâteau" que tout le monde aimerait avoir .
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