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  1. Titre de l'album : Qatar, le Lustre et l'orient Scenariste de l'album : Victor Valentini & Emmanuel Picq Dessinateur de l'album : Emmanuel Picq Coloriste : Emmanuel Picq Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Culturellement et politiquement, le Qatar est une synthèse ambiguë entre l'Orient et l'Occident. Rattaché à l'empire ottoman pendant des siècles, puis sous protectorat britannique, il acquiert son indépendance en 1971 et a dû composer avec une situation géopolitique complexe qui le rend très vulnérable. Comment ce petit pays richissime a-t-il réussi à tirer son épingle du jeu et à s'assurer un rayonnement mondial ? Critique : Victor Valentini et Emmanuel Picq écrivent le scénario à deux pour retracer l'histoire récente du Qatar, afin de mieux comprendre ce petit pays de la péninsule arabique. Les perles formaient la principale richesse du pays avant le développement des perles de cultures en 1893 par un japonais. Une nouvelle ère prospère pour le pays débuta avec la découverte d’important gisement de pétrole au début du XXème siècle. La famille Al Thani est au pouvoir depuis 1878 jusqu'à nos jours. Les auteurs vont commencer leur récit à parti de ce moment avec un siècle d'histoire complexe et tous les évènements politiques, religieux et autres qui seront détaillés et expliqués pour comprendre un peu et découvrir l'histoire d'un pays très médiatisé par rapport aux autres. Les dessins sont dans un style réaliste pour représenter tous les personnalités politiques mondiale face aux enjeux sur le contrôle du pétrole. Le Qatar est une fois de plus en première ligne médiatique comme le pays va accueillir la prochaine coupe du monde de football, mais aussi avec les conditions extrêmes de travail pour les étrangers sur les chantiers et les problématiques climatiques et écologiques et surtout l'absurdité de cet évènement. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/qatar-le-lustre-et-l-orient?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Titre de l'album : Rivage de la colère Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Rachid Nhaoua Coloriste : Degreff Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : En mars 1967, Marie-Pierre Ladouceur vit à Diego Garcia, aux Chagos, un archipel rattaché à l'île Maurice. Elle y fait la connaissance de Gabriel, un Mauricien venu seconder l'administrateur colonial. Un homme de la ville. Une élégance folle. Quelques mois plus tard, Maurice accède à l'indépendance après 158 ans de domination britannique. Mais les soldats convoquent les Chagossiens sur la plage : ils ont une heure pour quitter leur île, abandonner leurs bêtes, leurs maisons, leurs attaches. Et pour quelle raison ? Pour aller où ? Après le déchirement vient la colère et, avec elle, la révolte. Une histoire d'amour impossible qui nous plonge dans le drame historique des Chagossiens; vendus aux Anglais par le gouvernement mauricien ; une population de 2000 habitants devenus parias et écrasés par l'Histoire, qui peu à peu vont retrouver leur dignité dans le combat. Critique : Une nouvelle adaptation de roman à succès rejoint le catalogue des éditions Philéas avec Rivage de la colère, un roman plusieurs primé. Le scénariste Laurent Galandon se charge de cette adaptation pour le format bande dessinée. Cette romance débute avec la rencontre d'un jeune Mauricien travaillant dans l'administration colonial et une jeune femme de Diego Garcia, aux Chagos. L'histoire se construit autour de ce sombre fait historique où les Chagossiens doivent quitter leur île suite à plusieurs évènements dont le déclencheur principal est l'indépendance de la République de Maurice après 158 ans de domination britannique. Ce titre permet de suivre le cheminement qui amène à cette catastrophe pour les Chagossiens et leur combat juridique. Ce drame historique est complétement ignoré du grand public et mise en avant grâce à cette écrivaine franco-mauricienne et maintenant porté en bande dessinée. Les dessins de Rachid Nhaoua sont de qualité pour dépeindre les décors paradisiaques des îles et mettre en image ce drame. Rivage de la colère ne laisse pas indifférent avec l'histoire triste des Chagossiens et cette romance difficile pour ce couple et le combat d'un fils. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rivage-de-la-colere?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. alx23

    Rivage de la colère

    Une nouvelle adaptation de roman à succès rejoint le catalogue des éditions Philéas avec Rivage de la colère, un roman plusieurs primé. Le scénariste Laurent Galandon se charge de cette adaptation pour le format bande dessinée. Cette romance débute avec la rencontre d'un jeune Mauricien travaillant dans l'administration colonial et une jeune femme de Diego Garcia, aux Chagos. L'histoire se construit autour de ce sombre fait historique où les Chagossiens doivent quitter leur île suite à plusieurs évènements dont le déclencheur principal est l'indépendance de la République de Maurice après 158 ans de domination britannique. Ce titre permet de suivre le cheminement qui amène à cette catastrophe pour les Chagossiens et leur combat juridique. Ce drame historique est complétement ignoré du grand public et mise en avant grâce à cette écrivaine franco-mauricienne et maintenant porté en bande dessinée. Les dessins de Rachid Nhaoua sont de qualité pour dépeindre les décors paradisiaques des îles et mettre en image ce drame. Rivage de la colère ne laisse pas indifférent avec l'histoire triste des Chagossiens et cette romance difficile pour ce couple et le combat d'un fils.
  4. alx23

    La belle espérance

    Titre de l'album : La belle espérance Scenariste de l'album : Chantal Van den Heuvel Dessinateur de l'album : Anne Teuf Coloriste : Lou Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : 1934. Roger, jeune breton dont la mère vient de décéder, abandonne ses études pour devenir ouvrier chez Renault. Plongé dans l'enfer du travail à la chaîne, il ignore qu'il a été spolié de l'héritage qui lui aurait permis d'échapper à son sort. Louison, son amoureuse, sait tout mais préfère ne rien dire pour le protéger de lui-même. Mais elle n'est pas la seule à connaître ce secret explosif... Critique : Chantal Van den Heuvel relate une romance sous fond historique durant l'entre-deux guerres, juste après le krach boursier de 1929 avec les répercussions sur le monde entier, sans oublier la montée de l’antisémitisme avec le mouvement politique action française. L'histoire réelle se centralise sur Léon Blum avec le partie du front populaire face à la crise économique qui touche tous les ouvriers de France. En parallèle, on suit la vie d'un jeune couple sans argent, Roger consacre son temps à ses études et sa fiancé Louison supporte avec beaucoup de mal les ordres et directives de son beau-père. Un frère travaillant dans la mode et une sœur activiste contre le fascisme joueront un rôle important dans le récit, ainsi qu'une serveuse. Chantal Van den Heuvel prend le temps de mettre en place son intrigue en suivant les évènements historiques qui amènent à la seconde guerre mondiale. Cette première partie déjà imposante avec plus de 170 pages se termine en 1936. La partie graphique rappelle beaucoup les romans graphiques d'auteur et conviennent très bien sur ce genre historique. La fin laisse les lecteurs sur une note dramatique sur la vie du jeune couple mais une victoire et de l'espoir pour le front populaire sur les conditions de travail des français. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-belle-esperance?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. alx23

    La belle espérance

    Chantal Van den Heuvel relate une romance sous fond historique durant l'entre-deux guerres, juste après le krach boursier de 1929 avec les répercussions sur le monde entier, sans oublier la montée de l’antisémitisme avec le mouvement politique action française. L'histoire réelle se centralise sur Léon Blum avec le partie du front populaire face à la crise économique qui touche tous les ouvriers de France. En parallèle, on suit la vie d'un jeune couple sans argent, Roger consacre son temps à ses études et sa fiancé Louison supporte avec beaucoup de mal les ordres et directives de son beau-père. Un frère travaillant dans la mode et une sœur activiste contre le fascisme joueront un rôle important dans le récit, ainsi qu'une serveuse. Chantal Van den Heuvel prend le temps de mettre en place son intrigue en suivant les évènements historiques qui amènent à la seconde guerre mondiale. Cette première partie déjà imposante avec plus de 170 pages se termine en 1936. La partie graphique rappelle beaucoup les romans graphiques d'auteur et conviennent très bien sur ce genre historique. La fin laisse les lecteurs sur une note dramatique sur la vie du jeune couple mais une victoire et de l'espoir pour le front populaire sur les conditions de travail des français.
  6. Après un premier tome qui ne m'avaient guère passionné, le personnage de Chaplin me laissant jusqu'ici assez froid et loin de l'image que j'avais de lui, le tome 2 avait relancé mon intérêt pour cette série, ébauchant alors déjà ce tome 3 venu me réconcilier définitivement avec cette trilogie. En effet, c'est ici que l'on prend enfin la mesure de Chaplin puisque je suis persuadé que l'artiste ne devient grand que lorsqu'il sert un idéal plus grand que son ego. Les failles de l'homme exposées avec lucidité forment alors un beau contrepoint au génie de l'artiste. Ce Chaplin qui sut se réinventer, sortir du chemin tracé, s'opposer, et jeter un regard acerbe et toujours pertinent près d'un siècle plus tard sur sa société pour ainsi rentrer dans l'Histoire est passionnant. Ses deux contrepoints, formé ici dans ce tome 3 avec l'évolution d'Hitler et le personnage de Hoover, permettent de mieux mesurer la difficulté de ce qu'il entreprit et fit. Cette trilogie mérite d'être lue puisqu'il s'agit finalement de l'une des seules biographies sérieuses et couvrant une vaste partie de sa vie consacrée à ce génie que fut Chaplin. Bravo Messieurs, une belle fin en apothéose pour tout passionné d'histoire et de cinéma. Les liens vers les chroniques des précédents tomes :
  7. Titre de l'album : Chaplin - Tome 3 - Contre John Edgar Hoover Scenariste de l'album : Laurent Seksik Dessinateur de l'album : David Francois Coloriste : David Francois Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Après avoir connu ascension fulgurante, succès incontesté et premiers échecs, Charlie Chaplin traverse, à l'aube de ses 40 ans, une période de doutes. Désintéressé par les louanges d'Hollywood, et surtout marqué par la misère sociale et l'instabilité politique grandissante, le prodige du cinéma envisage de mettre un terme à sa carrière. C'est sa rencontre avec l'actrice Paulette Goddard qui lui donnera un nouveau souffle créatif et lui permettra de prendre le virage dont son oeuvre avait besoin. Délaissant la comédie au profit d'un ton plus engagé, Chaplin s'attelle à ce qui resteront ses films les plus marquants : Les Temps Modernes et Le Dictateur. Critique : Après un premier tome qui ne m'avaient guère passionné, le personnage de Chaplin me laissant jusqu'ici assez froid et loin de l'image que j'avais de lui, le tome 2 avait relancé mon intérêt pour cette série, ébauchant alors déjà ce tome 3 venu me réconcilier définitivement avec cette trilogie. En effet, c'est ici que l'on prend enfin la mesure de Chaplin puisque je suis persuadé que l'artiste ne devient grand que lorsqu'il sert un idéal plus grand que son ego. Les failles de l'homme exposées avec lucidité forment alors un beau contrepoint au génie de l'artiste. Ce Chaplin qui sut se réinventer, sortir du chemin tracé, s'opposer, et jeter un regard acerbe et toujours pertinent près d'un siècle plus tard sur sa société pour ainsi rentrer dans l'Histoire est passionnant. Ses deux contrepoints, formé ici dans ce tome 3 avec l'évolution d'Hitler et le personnage de Hoover, permettent de mieux mesurer la difficulté de ce qu'il entreprit et fit. Cette trilogie mérite d'être lue puisqu'il s'agit finalement de l'une des seules biographies sérieuses et couvrant une vaste partie de sa vie consacrée à ce génie que fut Chaplin. Bravo Messieurs, une belle fin en apothéose pour tout passionné d'histoire et de cinéma. Les liens vers les chroniques des précédents tomes : Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chaplin-tome-3-contre-john-edgar-hoover?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Les récits sur les reines de sang se déroulant en dehors des frontières de la France sont prenants car souvent moins connus, comme le prouve ce diptyque sur Catherine Sforza surnommée la lionne de Lombardie. Elle porte à merveille son titre de lionne quand on s'aperçoit de sa prestance en tant que comtesse de Forli. Elle gère très bien les manipulations et enjeux politiques pour se sortir de toutes les situations afin de garder la gérance de Forli, avec l'aide de son peuple pour déjouer les trahisons. Jean-Pierre Pécau assure un récit prenant et épique en suivant les faits d'armes de Sforza. Il faudra tout de même s’accrocher et être attentif pour ne pas être perdu avec tous les conflits d’intérêt qui se déroulaient au XVème siècle en Italie. Gabriele Parma dessine des planches très soignées dans un style réaliste pour dépeindre cette époque médiévale. Les scènes d'action sont plus importantes dans cette seconde partie. L'histoire de cette comtesse peu connue pour les français apporte beaucoup d’intérêt, à la série des reines de sang. Sforza est une femme forte avec beaucoup de caractère et prête à tout pour conserver son statut quitte à sacrifier un de ses enfants.
  9. Titre de l'album : Les reines de sang - Catherine Sforza, la lionne de Lombardie tome 2 Scenariste de l'album : Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Gabriele Parma Coloriste : Dimitri Fogolin Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : En 1488, Catherine Sforza, comtesse de Forli, met au monde son 5e enfant. Ce qui ne l'empêche pas quelques jours à peine après son accouchement de chevaucher d'un bout à l'autre de ses terres pour y faire régner l'ordre et retrouver sa place sur l'échiquier politique de l'Italie de l'époque. L'ancienne « Dame aux jasmins » est aujourd'hui « Lionne de Lombardie » et cette lionne a des crocs. Critique : Les récits sur les reines de sang se déroulant en dehors des frontières de la France sont prenants car souvent moins connus, comme le prouve ce diptyque sur Catherine Sforza surnommée la lionne de Lombardie. Elle porte à merveille son titre de lionne quand on s'aperçoit de sa prestance en tant que comtesse de Forli. Elle gère très bien les manipulations et enjeux politiques pour se sortir de toutes les situations afin de garder la gérance de Forli, avec l'aide de son peuple pour déjouer les trahisons. Jean-Pierre Pécau assure un récit prenant et épique en suivant les faits d'armes de Sforza. Il faudra tout de même s’accrocher et être attentif pour ne pas être perdu avec tous les conflits d’intérêt qui se déroulaient au XVème siècle en Italie. Gabriele Parma dessine des planches très soignées dans un style réaliste pour dépeindre cette époque médiévale. Les scènes d'action sont plus importantes dans cette seconde partie. L'histoire de cette comtesse peu connue pour les français apporte beaucoup d’intérêt, à la série des reines de sang. Sforza est une femme forte avec beaucoup de caractère et prête à tout pour conserver son statut quitte à sacrifier un de ses enfants. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-catherine-sforza-la-lionne-de-lombardie-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Nouvelle série jeunesse historique chez Le Lombard, orientée sur la période suivant la révolution française. Nos jeunes héros vont devoir affronter la grande Histoire à travers leurs histoires personnelles. Ce tome 1 suit un rythme assez effréné et démarre au quart de tour. Si le début de l'intrigue est somme toute d'une grande banalité, le contexte dans lequel elle s'inscrit et les profils des personnages font que l'alchimie prend bien. Les planches de Xavier Fourquemin m'ont plu et elles me changent un peu sur des détails qui ont leur importance des standards actuels de la bd jeunesse. Ce tome met en place des éléments pour des développements plus ambitieux sur les tomes prochains et la fin de celui-ci nous tient en haleine. Nous verrons donc au prochain tome si Régis Hautière arrive à nous livrer une aventure à la hauteur des espoirs suscités. Pour le moment il me manque encore un petit quelque chose.
  11. Titre de l'album : Révolutionnaires - Tome 1 - Les princes Misère Scenariste de l'album : Régis Hautière Dessinateur de l'album : Xavier Fourquemin Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Nantes, 1792. Pour fuir les intentions meurtrières de son oncle, le Marquis de Valoire, Célénie n'a trouvé d'autre refuge que les sombres ruelles de la ville. Désormais, pour récupérer son héritage, la jeune aristocrate devenue orpheline ne peut plus compter que sur ses nouveaux camarades d'infortune, Pince-Mitraille, Titor et Mélina. Plongés dans le tourment de la Révolution Française, c'est dans l'Égalité et la Fraternité que les quatre enfants vont devoir lutter pour leur Liberté. Critique : Nouvelle série jeunesse historique chez Le Lombard, orientée sur la période suivant la révolution française. Nos jeunes héros vont devoir affronter la grande Histoire à travers leurs histoires personnelles. Ce tome 1 suit un rythme assez effréné et démarre au quart de tour. Si le début de l'intrigue est somme toute d'une grande banalité, le contexte dans lequel elle s'inscrit et les profils des personnages font que l'alchimie prend bien. Les planches de Xavier Fourquemin m'ont plu et elles me changent un peu sur des détails qui ont leur importance des standards actuels de la bd jeunesse. Ce tome met en place des éléments pour des développements plus ambitieux sur les tomes prochains et la fin de celui-ci nous tient en haleine. Nous verrons donc au prochain tome si Régis Hautière arrive à nous livrer une aventure à la hauteur des espoirs suscités. Pour le moment il me manque encore un petit quelque chose. Autres infos : BD jeunesse Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/revolutionnaires-tome-1-les-princes-misere?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. poseidon2

    Celle qui parle

    Heran Cortes ça vous dit quelque chose ? Vous savez la conquête du Mexique, la folie de l'or, la fin des Aztèques tout ça tout ça. Et La Malinche par contre je parie que vous n'en avez jamais entendu parler. C'est en effet un personnage inconnu chez nous et pourtant controversé au Mexique car c'est une femme indigène ayant servie d'interprète à Cortès lui permettant de communiquer avec toutes les tributs différentes (qui avaient chacune leur dialecte) d’Amérique centrale. Elle est donc soit une traitresse soit une personne ayant fait tout ce qu'elle pouvait pour éviter des bains de sang et... survivre. C'est cette facette que nous montre Alicia Jaraba Abellan dans "Celle qui parle". Elle nous montre le combat d'une femme pour survivre. Un combat qu'elle mène avec son arme : le savoir et l'apprentissage des langues. Malinalli est ballotté au grès de son statut d'esclave et cherche uniquement à avoir un peu d'emprise sur son propre destin. C'est le premier point intéressant de cette BD : la découverte. En effet l'histoire de l'Amérique centrale n'est pas quelque chose que, nous autres Français, maitrisons. Et en cela découvrir cette histoire de dialectes, de conflit en Amériques centrales, de poids des Aztèques sur les autres populations et du rôle de sauveur qu'on peut prendre les espagnols pour beaucoup, c'est super instructif. Le second point c'est le parti pris de nous raconter cette histoire au travers des yeux de Malinalli. La candeur de ses débuts, les frustrations de sa vie d'esclave, ses espoirs et ses déceptions rythment le récit à merveilles. Ces 200 pages passent à une vitesse affolante. Ma première réaction a même été d'être frustré de la fin qui ne traite pas de la guerre entre l'Espagne et les Aztèques. Mais après réflexion je me suis dit que c'était logique car il faut bien se dire que cette histoire n'est pas celle de Cortès mais bien de Celle qui parle. Un superbe album, une histoire passionnante et une femme impressionnante. A lire !
  13. poseidon2

    Celle qui parle

    Titre de l'album : Celle qui parle Scenariste de l'album : Alicia Jaraba Abellan Dessinateur de l'album : Alicia Jaraba Abellan Coloriste : Alicia Jaraba Abellan Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : « Fille d'un chef déchu, offerte comme esclave, elle est devenue l'une des plus grandes figures féminines de l'Histoire ». XVIe siècle. Malinalli est la fille d'un chef d'un clan d'Amérique centrale. Peu de temps après la mort de son père, elle est vendue à un autre clan pour travailler aux champs et satisfaire la libido de son nouveau maître. Un jour, d'immenses navires apparaissent à l'horizon, commandés par Hernan Cortez, obsédé par la recherche d'or. Le conquistador repère Malinalli et son don pour les langues. Elle sera son interprète et un des éléments clés dans ses espoirs de conquête. Elle sera également celle qui aura le courage de dire un mot interdit aux femmes de son époque : non ! Au-delà de la légende, voici l'histoire de la Malinche, vivante, jeune, inexpérimentée, souvent dépassée par les événements, mais avant tout, humaine. Critique : Heran Cortes ça vous dit quelque chose ? Vous savez la conquête du Mexique, la folie de l'or, la fin des Aztèques tout ça tout ça. Et La Malinche par contre je parie que vous n'en avez jamais entendu parler. C'est en effet un personnage inconnu chez nous et pourtant controversé au Mexique car c'est une femme indigène ayant servie d'interprète à Cortès lui permettant de communiquer avec toutes les tributs différentes (qui avaient chacune leur dialecte) d’Amérique centrale. Elle est donc soit une traitresse soit une personne ayant fait tout ce qu'elle pouvait pour éviter des bains de sang et... survivre. C'est cette facette que nous montre Alicia Jaraba Abellan dans "Celle qui parle". Elle nous montre le combat d'une femme pour survivre. Un combat qu'elle mène avec son arme : le savoir et l'apprentissage des langues. Malinalli est ballotté au grès de son statut d'esclave et cherche uniquement à avoir un peu d'emprise sur son propre destin. C'est le premier point intéressant de cette BD : la découverte. En effet l'histoire de l'Amérique centrale n'est pas quelque chose que, nous autres Français, maitrisons. Et en cela découvrir cette histoire de dialectes, de conflit en Amériques centrales, de poids des Aztèques sur les autres populations et du rôle de sauveur qu'on peut prendre les espagnols pour beaucoup, c'est super instructif. Le second point c'est le parti pris de nous raconter cette histoire au travers des yeux de Malinalli. La candeur de ses débuts, les frustrations de sa vie d'esclave, ses espoirs et ses déceptions rythment le récit à merveilles. Ces 200 pages passent à une vitesse affolante. Ma première réaction a même été d'être frustré de la fin qui ne traite pas de la guerre entre l'Espagne et les Aztèques. Mais après réflexion je me suis dit que c'était logique car il faut bien se dire que cette histoire n'est pas celle de Cortès mais bien de Celle qui parle. Un superbe album, une histoire passionnante et une femme impressionnante. A lire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/celle-qui-parle?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Fred Duval et Jean-Pierre Pécau donnent une conclusion à leur diptyque avec pour personnage principal de la révolution, le peintre Salvator Dali et introduisent le personnage de Trotski. Dans cette suite, Dali est enlevé par un groupuscule, à la suite de sa participation à l'expédition punitive pour venger son ami. Les deux scénaristes ajoutent une intrigue avec Trotski qui séjourne en Espagne. Les rebondissements sont nombreux et il ne faut pas se concentrer pour suivre cette histoire plus complexe que le laisse supposer l'intrigue avec Dali. Il est amusant de retrouver le peintre déchainé avec son langage surréaliste durant sa captivité et en tout circonstances. D'autres personnages historiques feront leur apparition dans ce tome pour renforcer l'intrigue politique et le climat de l'époque même si l'on reste dans un monde différent de la réalité. Les planches de Renato Arlem sont parfaites avec des personnages très bien dessiné. Les décors sont bien travaillés. La grande saga Jour J a déjà prouvé sa qualité avec de nombreux one shot de qualité ou même parfois des diptyques comme cette histoire avec Dali et une ou deux trilogies depuis le début. Les noces de sang est une bonne histoire bien pensée dans le contexte historique. Chronique du premier tome : Jour J tome 46 - Les noces de sang 1/2
  15. Titre de l'album : Jour J tome 47 - Les noces de sang tome 2/2 Scenariste de l'album : Fred Duval & Jean-Pierre Pécau Dessinateur de l'album : Renato Arlem Coloriste : Thiago Rocha Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Le plan de Dali pour venger la mort de Lorca a réussi. La France est intervenue et les armées de Franco sont en déroute. À Barcelone, Trotsky scelle une alliance pour expulser les communistes staliniens du gouvernement. À Madrid, les services spéciaux soviétiques tentent de voler la réserve d'or espagnole. Tous ces événements vont converger vers une conclusion étonnante en forme de... homard ! Critique : Fred Duval et Jean-Pierre Pécau donnent une conclusion à leur diptyque avec pour personnage principal de la révolution, le peintre Salvator Dali et introduisent le personnage de Trotski. Dans cette suite, Dali est enlevé par un groupuscule, à la suite de sa participation à l'expédition punitive pour venger son ami. Les deux scénaristes ajoutent une intrigue avec Trotski qui séjourne en Espagne. Les rebondissements sont nombreux et il ne faut pas se concentrer pour suivre cette histoire plus complexe que le laisse supposer l'intrigue avec Dali. Il est amusant de retrouver le peintre déchainé avec son langage surréaliste durant sa captivité et en tout circonstances. D'autres personnages historiques feront leur apparition dans ce tome pour renforcer l'intrigue politique et le climat de l'époque même si l'on reste dans un monde différent de la réalité. Les planches de Renato Arlem sont parfaites avec des personnages très bien dessiné. Les décors sont bien travaillés. La grande saga Jour J a déjà prouvé sa qualité avec de nombreux one shot de qualité ou même parfois des diptyques comme cette histoire avec Dali et une ou deux trilogies depuis le début. Les noces de sang est une bonne histoire bien pensée dans le contexte historique. Chronique du premier tome : Jour J tome 46 - Les noces de sang 1/2 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jour-j-tome-47-les-noces-de-sang-2-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Titre de l'album : Les rivières du passé tome 2 - Lamia Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Yannick Corboz Coloriste : Yannick Corboz Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Dans les ruines d’une Venise ravagée, Lamia est à la recherche du codex qu’elle a subtilisé au seigneur de la peur. Avec l’aide de Linn, son amie et complice, elle part sur les traces de Ay, le pharaon maudit et le plus grand mystère de l’Égypte ancienne. En approchant de Venise, Lamia se remémore sa première rencontre avec le Seigneur de la peur, au Palazzo Grassi. La jeune archéologue a immédiatement été fascinée par cet homme étrange, dangereux, et qui n’ignorait rien des mystères de l’Égypte ancienne. Il lui fit visiter son palais, véritable musée constitué de trésors que l’on pensait disparus, en particulier une représentation de Ay, le pharaon maudit, dont toutes les représentations ont en principe été détruites. Ce pharaon oublié a-t-il été l’inventeur du premier Dieu unique ? Critique : Ce deuxième tome clôture les aventures de Lamia et Linn, les deux jeunes aventurières des rivières du passé. Avec cette série, Stephen Desberg mélange les genres entre fantastiques et histoire de l'ancienne Egypte avec Ay, le pharaon maudit. La partie fantastique de l'histoire offre aux personnages la possibilité de voyager entre deux univers parallèles à l'aide de porte. Lamia et Linn sont en quête de vérité, l'une est passionnée par l'histoire de l’Egypte et ses secrets et l'autre est une voleuse réputée. Avec leur compétences, on va affronter les pires dangers. La partie graphique de Yannick Corboz est somptueuse, l'auteur nous fait voyager dans les différentes époques avec un univers post-apocalyptique ouvert aux monstres sanguinaires qui ravagent le monde. L’album se termine sur des illustrations de l’auteur. Une version luxueuse en noir et blanc en grand format est disponible avec un ex-libris comme pour le premier tome afin de profiter des dessins de Corboz. D'ailleurs, les planches originales de la série sont exposées à la galerie Maghen jusqu'au 10 septembre. Les rivières du passé est un diptyque efficace sur l’histoire de l’Egypte avec beaucoup d’action et des dessins magnifiques. Chronique premier tome : Les rivières du passé tome 1 la voleuse Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-rivieres-du-passe-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Ce deuxième tome clôture les aventures de Lamia et Linn, les deux jeunes aventurières des rivières du passé. Avec cette série, Stephen Desberg mélange les genres entre fantastiques et histoire de l'ancienne Egypte avec Ay, le pharaon maudit. La partie fantastique de l'histoire offre aux personnages la possibilité de voyager entre deux univers parallèles à l'aide de porte. Lamia et Linn sont en quête de vérité, l'une est passionnée par l'histoire de l’Egypte et ses secrets et l'autre est une voleuse réputée. Avec leur compétences, on va affronter les pires dangers. La partie graphique de Yannick Corboz est somptueuse, l'auteur nous fait voyager dans les différentes époques avec un univers post-apocalyptique ouvert aux monstres sanguinaires qui ravagent le monde. L’album se termine sur des illustrations de l’auteur. Une version luxueuse en noir et blanc en grand format est disponible avec un ex-libris comme pour le premier tome afin de profiter des dessins de Corboz. D'ailleurs, les planches originales de la série sont exposées à la galerie Maghen jusqu'au 10 septembre. Les rivières du passé est un diptyque efficace sur l’histoire de l’Egypte avec beaucoup d’action et des dessins magnifiques. Chronique premier tome : Les rivières du passé tome 1 la voleuse
  18. Dur de classer cet ovni de la bd. Humour ou Histoire ? C'est indéniablement réussi des deux côtés. On sourit souvent, et le travail de documentation et d'histoire sur cette période pas franchement connue de l'histoire est remarquable. Après Un général, des généraux, Nicolas Juncker nous montre une nouvelle fois son talent dans cet art délicat de faire rire en faisant réfléchir. Aussi irrévérencieux, voir plus scandaleux que la bd que je viens de citer, son Dragon Dragon reste une lecture que l'on savoure avec panache. Seul bémol pour ma part, je ne suis toujours pas un amateur du travail graphique de Simon Spruyt, et si ici son trait fonctionne plutôt bien, je vous avoue que ce n'est clairement pas pour moi le point fort de la bd. Attention d'ailleurs, cette bd est à réserver aux adultes, et à ceux que l'homosexualité ne dérange pas, le Dragon Dragon étant généreux par nature. Pour les amateurs de la petite comme de la grande Histoire, qui veulent rire en réfléchissant, et apprendre en s'amusant, je ne peux que vous recommander ce tome 1 dont j'attends la suite avec impatience.
  19. Titre de l'album : Les mémoires du Dragon Dragon - Tome 1 - Valmy c'est fini Scenariste de l'album : Nicolas Juncker Dessinateur de l'album : Simon Spruyt Coloriste : Frederik Van Den Stock Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Vif d'esprit, habile bretteur et cavalier émérite, le dragon Pierre-Marie Dragon a tout pour devenir un héros des guerres de la Révolution française. Toutefois, si vous ne trouvez aucune mention de son nom dans les manuels scolaires, c'est parce que les seules aventures au-devant desquelles le dragon Dragon court activement sont d'ordre purement sexuelles. Les honneurs d'une grande bataille ne l'intéressent pas et, aux médailles, il préfère les espèces sonnantes et trébuchantes. Malheureusement pour lui, la Grande Histoire est souvent écrite par de petites gens... Critique : Dur de classer cet ovni de la bd. Humour ou Histoire ? C'est indéniablement réussi des deux côtés. On sourit souvent, et le travail de documentation et d'histoire sur cette période pas franchement connue de l'histoire est remarquable. Après Un général, des généraux, Nicolas Juncker nous montre une nouvelle fois son talent dans cet art délicat de faire rire en faisant réfléchir. Aussi irrévérencieux, voir plus scandaleux que la bd que je viens de citer, son Dragon Dragon reste une lecture que l'on savoure avec panache. Seul bémol pour ma part, je ne suis toujours pas un amateur du travail graphique de Simon Spruyt, et si ici son trait fonctionne plutôt bien, je vous avoue que ce n'est clairement pas pour moi le point fort de la bd. Attention d'ailleurs, cette bd est à réserver aux adultes, et à ceux que l'homosexualité ne dérange pas, le Dragon Dragon étant généreux par nature. Pour les amateurs de la petite comme de la grande Histoire, qui veulent rire en réfléchissant, et apprendre en s'amusant, je ne peux que vous recommander ce tome 1 dont j'attends la suite avec impatience. Autres infos : Humour certes mais Histoire aussi. A éviter aux plus jeunes ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-memoires-du-dragon-dragon-tome-1-valmy-c-est-fini?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Buonaparte tome 2 - Trésor de guerre Scenariste de l'album : Fabienne Pigière & Rudi Miel Dessinateur de l'album : Iván Gil Coloriste : 1ver2anes Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Le plus grand trésor de guerre de tous les temps, qui pourrait embraser l'Europe, a-t-il été découvert par Napoléon lors de sa campagne d'Égypte ? A Sainte-Hélène, Anglais et puissances alliées affrontent l'Empereur déchu dans une partie de poker menteur où tous les coups sont permis. « Il y a du courage à tuer un homme. Mais c'est lâcheté de le faire languir sur une île si affreuse. » - N.B. Napoléon est désormais prisonnier sur Sainte-Hélène, à Longwood, résidence insalubre et théâtre d'un bras de fer entre lui et Hudson Lowe, officier anglais résolu à percer le secret du trésor de guerre de Bonaparte. Critique : Rudi Miel et Fabienne Pigière utilisent de nombreuses anecdotes et faits historiques pour écrire leur scénario de Buonarparte. D'ailleurs pour information, les geôliers devaient appeler Napoléon par le titre de général Bonaparte en guise d'humiliation pour lui retirer son titre d'empereur suite aux directives du secrétaire d’État anglais pour la guerre et les colonies. Souvent ce titre se transformait en général Buonaparte pour rappeler lui ses origines Corses et lui enlever sa citoyenneté française. Pour ce deuxième tome, Napoléon poursuit sa captivité avec ses proches autour de lui et Hudson Lowe un officier de l'armée anglaise doit se charger de sa détention en compagnie de sa famille. On retrouve également les moments importants de la campagne égyptienne de Napoléon qui sont mis en parallèle des faits d'armes d'Alexandre le Grand. Sur cette île prison, Napoléon est en danger comme vous pourrez le découvrir dans cet épisode. Les dessins d'Iván Gil sont magnifiques pour dépeindre cette période historique peu connue. Les dessins sont dans un style réaliste très bien détaillé. L’album se termine avec un cahier historique dont les informations sont utilisées dans ce tome. Cette série est originale en se basant sur la période de captivité de Napoléon sur l'île de Sainte-Hélène. Les amateurs d'histoire seront comblés par la réalisation fidèle à l’histoire de l’empereur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/buonaparte-tome-2-tresor-de-guerre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Rudi Miel et Fabienne Pigière utilisent de nombreuses anecdotes et faits historiques pour écrire leur scénario de Buonarparte. D'ailleurs pour information, les geôliers devaient appeler Napoléon par le titre de général Bonaparte en guise d'humiliation pour lui retirer son titre d'empereur suite aux directives du secrétaire d’État anglais pour la guerre et les colonies. Souvent ce titre se transformait en général Buonaparte pour rappeler lui ses origines Corses et lui enlever sa citoyenneté française. Pour ce deuxième tome, Napoléon poursuit sa captivité avec ses proches autour de lui et Hudson Lowe un officier de l'armée anglaise doit se charger de sa détention en compagnie de sa famille. On retrouve également les moments importants de la campagne égyptienne de Napoléon qui sont mis en parallèle des faits d'armes d'Alexandre le Grand. Sur cette île prison, Napoléon est en danger comme vous pourrez le découvrir dans cet épisode. Les dessins d'Iván Gil sont magnifiques pour dépeindre cette période historique peu connue. Les dessins sont dans un style réaliste très bien détaillé. L’album se termine avec un cahier historique dont les informations sont utilisées dans ce tome. Cette série est originale en se basant sur la période de captivité de Napoléon sur l'île de Sainte-Hélène. Les amateurs d'histoire seront comblés par la réalisation fidèle à l’histoire de l’empereur.
  22. Jusqu'à maintenant toutes les reines proposées étaient plus ou moins connues mais avec Kahina, la reine berbère, c'était une véritable découverte pour moi. L'histoire retranscrit par le scénariste Simon Treins est très bien amenée. Le récit débute avec l'émir omeyyade qui envoie ses armées en terminer avec les forces berbères pour imposer la foi du prophète. Ce sera une défaite pour l'émir mais le roi Tabeta des Djerawa succombe sur le champ de bataille et laisse Dihya sa fille orpheline. Dès lors, elle devra imposer sa force pour devenir une femme pour diriger son peuple. Tout le monde va la craindre et la surnomme Kahina qui veut dire la prophétesse. On ne se s’ennuie pas un moment avec ce récit épique ou les combats s'enchainent avec en parallèle les problématiques que Kahina rencontre en tant que femme. Les dessins de Dragan Paunovic sont dans un style réalistes très travaillés. Le résultat final est très impressionnant et donne vraiment envie de poursuivre la lecture de cet album. Ce premier tome démarre très bien le récit de cette reine qui m'était encore inconnue avant la lecture de cet album. On s’éloigne des reines européennes qui sont beaucoup présentes dans cette série des reines de sang, pour cette fois gagner en exotisme.
  23. Titre de l'album : Les reines de sang - Kahina, la reine berbère tome 1 Scenariste de l'album : Simon Treins Dessinateur de l'album : Dragan Paunovic Coloriste : Scarlett Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : À l'aube du VIIème siècle, les armées omeyyades déferlent sur le Maghreb. Dihya, la Kahina, signifiant « prophétesse » en berbère, se dressera contre elles. Elle rassembla les tribus contre l'envahisseur, et repoussera durant 10 ans les armées arabes. Elle reste à ce jour une icône pour les Berbères qui lui accordent des pouvoirs surnaturels de devineresse qui vont nourrir sa légende. Critique : Jusqu'à maintenant toutes les reines proposées étaient plus ou moins connues mais avec Kahina, la reine berbère, c'était une véritable découverte pour moi. L'histoire retranscrit par le scénariste Simon Treins est très bien amenée. Le récit débute avec l'émir omeyyade qui envoie ses armées en terminer avec les forces berbères pour imposer la foi du prophète. Ce sera une défaite pour l'émir mais le roi Tabeta des Djerawa succombe sur le champ de bataille et laisse Dihya sa fille orpheline. Dès lors, elle devra imposer sa force pour devenir une femme pour diriger son peuple. Tout le monde va la craindre et la surnomme Kahina qui veut dire la prophétesse. On ne se s’ennuie pas un moment avec ce récit épique ou les combats s'enchainent avec en parallèle les problématiques que Kahina rencontre en tant que femme. Les dessins de Dragan Paunovic sont dans un style réalistes très travaillés. Le résultat final est très impressionnant et donne vraiment envie de poursuivre la lecture de cet album. Ce premier tome démarre très bien le récit de cette reine qui m'était encore inconnue avant la lecture de cet album. On s’éloigne des reines européennes qui sont beaucoup présentes dans cette série des reines de sang, pour cette fois gagner en exotisme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-reines-de-sang-kahina-la-reine-berbere-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Je n'avais pas été gentil avec le premier tome du Bossu de Montfaucon. En effet, j'avais trouvé ce premier tome trop dense en information historique et donc difficile à digérer. Et bien, une fois n'est pas coutume, ce tome est plutôt très bon. En effet, les lourdeurs explicatives du tome 1 ont permis de bien définir les protagonistes de la sorte que ce tome deux déroule bien plus fluidement la suite et la conclusion de cette "Guerre folle". Ce tome deux est très agréable à suivre. Les rappels sur l'histoire de France ne sont plus nécessaires et peuvent laisser place à la Grande Histoire qui, en ces périodes troublées de France, valent toutes les fictions. Retournement de situations, volte face et trahisons sont présentes comme on pouvait l'attendre. On aimerait même en savoir un plus sur le devenir d'Anne de Bretagne... ce que Wikipedia m'a aidé à faire !
  25. Titre de l'album : Le bossu de montfaucon t2 : Notre-père Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Éric Stalner Coloriste : Florence Fantini Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Quasimodo a été sauvé. Il est dorénavant l'homme de main d'un noble déchu décidé à se venger de la monarchie française. Fin du XVe siècle. Louis d'Orléans, duc et premier Prince de sang, s'est vu refuser la régence du jeune Charles VIII manipulé par sa soeur, la perfide Anne de Beaujeu. Réfugié en Bretagne, Louis prépare la défense de Nantes lorsqu'un homme étrange épris de vengeance lui propose ses services. Pierre le Bâtard, accompagné par un bossu difforme tiré des caves du gibet de Montfaucon prévient le duc : Anne de Beaujeu et son homme de main, l'impitoyable Axel Lochlain, ont en leur possession deux documents que lui, le Bâtard, est le seul à pouvoir récupérer : deux lettres qui remettent en question la légitimité de Louis au trône de France. Critique : Je n'avais pas été gentil avec le premier tome du Bossu de Montfaucon. En effet, j'avais trouvé ce premier tome trop dense en information historique et donc difficile à digérer. Et bien, une fois n'est pas coutume, ce tome est plutôt très bon. En effet, les lourdeurs explicatives du tome 1 ont permis de bien définir les protagonistes de la sorte que ce tome deux déroule bien plus fluidement la suite et la conclusion de cette "Guerre folle". Ce tome deux est très agréable à suivre. Les rappels sur l'histoire de France ne sont plus nécessaires et peuvent laisser place à la Grande Histoire qui, en ces périodes troublées de France, valent toutes les fictions. Retournement de situations, volte face et trahisons sont présentes comme on pouvait l'attendre. On aimerait même en savoir un plus sur le devenir d'Anne de Bretagne... ce que Wikipedia m'a aidé à faire ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-bossu-de-montfaucon-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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