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Titre de l'album : Cosaques - Tome 1 - Le hussard ailé Scenariste de l'album : Vincent Brugeas Dessinateur de l'album : Ronan Toulhoat & Yoann Guillo Coloriste : Yoann Guillo Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : 1634. Écoeuré après une bataille sanglante, un jeune hussard polonais décide de déserter. Il est accueilli par une étrange peuplade de guerriers ivres de libertés : les Cosaques. Mais la guerre semble le suivre où qu'il aille. Le nouveau Cosaque devra bientôt reprendre les armes pour défendre ses amis. Critique : Il est difficile d'écrire cette chronique après avoir lu La république du crâne dans le même weekend, puisqu'en effet il est difficile de ne pas comparer les deux bandes dessinées, les deux auteurs principaux étant les mêmes, même si pour Cosaques, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat sont renforcés fort à propos par le travail remarquable de Yoann Guillo, mais j'y reviendrais plus tard. J'écrirais donc cette chronique en mettant souvent en parallèle les deux ouvrages car je vous sais nombreux à avoir lu La république du crâne. On est ici également sur de la bd d'aventure historique, appuyé sur une forte thématique de recherche de liberté, finalement bien plus proche de La république du crâne qu'il ne peut y sembler au premier abord. L'emplacement géographique choisi pour cette bd prendra fort malheureusement un douloureux écho avec notre actualité mais il nous apporte de la fraicheur puisqu'on en ignore à peu près tout, même pour les plus férus d'histoire. Ceci dit il y a une différence très importante entre les deux, et qui explique en, grande partie la note légèrement inférieure attribué sur Cosaques. Il ne s'agit ici que d'un premier tome et non d'une histoire complète aboutie. Et malheureusement, on craint ici l'effet Ira Déi, à savoir une série avec de fortes promesses, qui peuvent finalement décevoir si les chiffres de ventes ne suivant pas, la série doit s'arrêter. L'histoire de ce Cosaques avance vite, à un rythme soutenu, mais agréable et la fin de ce tome 1 ne nous laisse pas en plan au beau milieu de l'intrigue, ce qui reste agréable. Reste que j'ai toutefois eu du mal à discerner le fil conducteur de la série à venir et les futurs enjeux de la trame principale. Il faut cependant je crois faire confiance à Vincent Brugeas pour nous livrer une intrigue qui devrait gagner en intensité sur les prochains tomes. Côté dessin, on touche au très très beau. Si le trait de Ronan Toulhoat est habituellement puissant et sans concession sur ses personnages, accentuant souvent leurs émotions au profit d'un certains esthétisme ou réalisme, il nous livre ici des planches plus conventionnelles par rapport à son style habituel, mais dont les personnages et l'action sont toujours le centre, quitte parfois à nous présenter des décors et des arrières plans un poil trop évanescent pour les amateurs de paysages. Il n'empêche qu'une fois que j'ai fait la fine bouche ainsi, je ne peux que constater que l'influence de Yoann Guillo est ici toute bénéfique tant les planches, l'ambiance, les personnages dégagent une harmonie et une cohérence qui donne envie de tourner chaque pages et d'y revenir. Ses mises en couleurs, toutes en nuances, renforcent les ambiances de chaque planches et me rappellent beaucoup le travail d'Alex Alice. Le travail de Yoann Guillo avait déjà été mis en avant à juste titre sur Goldorak, il faut ici tirer son chapeau car il réussit à bonifier encore une fois le travail d'un artiste pourtant déjà merveilleux. Une fois refermé, ce Cosaques m'a moins marqué que ma lecture de la République du Crâne puisqu'il ne s'agit que d'un début d'histoire, mais il m'est resté, une fois la dernière page refermée, comme une impression de jeune Scorpion, ce qui est plutôt remarquable. Croisons les doigts pour le succès en librairie de ce Cosaques, et l'inspiration de Vincent Burgeas, afin de nous retrouver avec une série dont on dévorera chaque nouveau tome avec un immense plaisir. Autres infos : Encore ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cosaques-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Qu'il est difficile de faire de l'humour en bd. En plus moi je suis bien fatigué en ce moment donc probablement mauvais public. Vous l'avez compris, je suis passé complètement à côté de ce tome bien que j'ai toujours beaucoup aimé le travail de Christian Paty que j'ai toujours trouvé inspiré et plein d'âme. Et là cette fois-ci, et bien je n'ai pas accroché. L'histoire et les personnages m'ont laissé de marbre, les vannes ne m'ont pas décroché un sourire et au final je me suis ennuyé. Dommage. C'est très dur comme avis, probablement trop. J'en ai conscience, et ce d'autant plus que la bd reste de qualité, et qu'on sent que les auteurs ne se sont pas moqués du lecteur ou du 9ème art. Je leur souhaite trouver leur public, mais pour un communiqué de presse évoquant des dialogues dignes de Goscinny je trouve que c'était viser trop haut. Cependant mon rôle est bien de vous donner un ressenti personnel et c'est ce que j'ai fait.
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Titre de l'album : Les mantes religieuses - Tome 1 - L'évasion de l'araignée Scenariste de l'album : Bernard Swysen & Sophie Flamand Dessinateur de l'album : Christian Paty Coloriste : Christian Paty Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Pour délivrer le roi emprisonné par un vil conspirateur, Blanche et Arnaud, héros malgré eux, seront intégrés à leur insu à un couvent des plus atypiques, abritant une communauté religieuse aux spécificités surprenantes. Forts de leurs pouvoirs respectifs, chacun contribuera à sa manière à venir en aide à un Louis XI résigné, n'ayant plus pour seul atout que sa maîtrise du monde animal. Critique : Qu'il est difficile de faire de l'humour en bd. En plus moi je suis bien fatigué en ce moment donc probablement mauvais public. Vous l'avez compris, je suis passé complètement à côté de ce tome bien que j'ai toujours beaucoup aimé le travail de Christian Paty que j'ai toujours trouvé inspiré et plein d'âme. Et là cette fois-ci, et bien je n'ai pas accroché. L'histoire et les personnages m'ont laissé de marbre, les vannes ne m'ont pas décroché un sourire et au final je me suis ennuyé. Dommage. C'est très dur comme avis, probablement trop. J'en ai conscience, et ce d'autant plus que la bd reste de qualité, et qu'on sent que les auteurs ne se sont pas moqués du lecteur ou du 9ème art. Je leur souhaite trouver leur public, mais pour un communiqué de presse évoquant des dialogues dignes de Goscinny je trouve que c'était viser trop haut. Cependant mon rôle est bien de vous donner un ressenti personnel et c'est ce que j'ai fait. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-mantes-religieuses-tome-1-l-evasion-de-l-araignee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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La fin de la trilogie de la cour des miracles s'annonçait dantesque après un tome 2 dur et sanglant. Il ne pouvait donc en être autrement et le lecteur ne sera ni surpris ni déçu puisque toutes les personnages secondaires se retrouvent à affronter leurs destinées dans ce tome dense, intense, et une nouvelle fois romanesque. On est pas dans de l'Alexandre Dumas ici puisqu'on y parle toujours et avant tout des gueux, mais l'on sent son ombre planer sur l'ensemble de cette série plutôt très réussie. Si le dessin inspiré et original de Julien Maffre qui a également réalisé le remarqué Stern vous plait comme à moi, vous ne pourrez qu'aimer cette cour des Miracles. Si ce n'est malheureusement pas le cas pour vous, rabattez vous sur le Roy des Ribauds 🙂
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La cour des miracles - Tome 3 - Le crépuscule des miracles
The_PoP a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : La cour des miracles - Tome 3 - Le crépuscule des miracles Scenariste de l'album : Stéphane Piatzszek Dessinateur de l'album : Julien Maffre Coloriste : Julien Maffre, Karamba Dramé et Croqueforme Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : La Cour des Miracles fait face à la ténacité du lieutenant La Reynie, déterminé à « nettoyer Paris » de la vilaine engeance qui déstabilise le pouvoir et terrorise les parisiens. Mais profitant de l'absence du roi Louis XIV au château de Saint Germain, la Reine de la Canaille entraîne les siens, guidés par le comédien Scaramouche à jouir des luxes du palais royal le temps d'une nuit de liesse... Critique : La fin de la trilogie de la cour des miracles s'annonçait dantesque après un tome 2 dur et sanglant. Il ne pouvait donc en être autrement et le lecteur ne sera ni surpris ni déçu puisque toutes les personnages secondaires se retrouvent à affronter leurs destinées dans ce tome dense, intense, et une nouvelle fois romanesque. On est pas dans de l'Alexandre Dumas ici puisqu'on y parle toujours et avant tout des gueux, mais l'on sent son ombre planer sur l'ensemble de cette série plutôt très réussie. Si le dessin inspiré et original de Julien Maffre qui a également réalisé le remarqué Stern vous plait comme à moi, vous ne pourrez qu'aimer cette cour des Miracles. Si ce n'est malheureusement pas le cas pour vous, rabattez vous sur le Roy des Ribauds 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-cour-des-miracles-tome-3-le-crepuscule-des-miracles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Ce Degas est une vraie bonne BD indispensable pour tout amateur de peinture classique. Et une vraie bonne BD tout court pour les autres, dont je fais partie. Avec cette biographie s'intéressant de près au mystère Degas, on rentre avec brio dans l'univers des peintres du début du XXième siècle. Tout d'abord par le traitement graphique, somptueux pour parler du sujet de la peinture impressionniste de l'époque.... Mais ce Degas est avant tout le traitement psychologique d'un mystère humain de par son approche assez hallucinante de la vie et des relations humaines. Et à la question qui était il, le livre vous invite tout en finesse à vous forger votre propre réponse, preuve d'une belle élégance
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Titre de l'album : Degas, la danse de la solitude Scenariste de l'album : Salva Rubio Dessinateur de l'album : EFA Coloriste : EFA Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Fondateur du mouvement impressionniste dont il fut l'un des critiques les plus impitoyables ; trop bohème pour les bourgeois et trop bourgeois pour les artistes... Edgar Degas était un homme de paradoxes. Un solitaire, qui n'aima qu'une seule femme sans jamais la courtiser. Et c'est en compagnie de cette dernière qu'au crépuscule de sa vie, Efa et Rubio ouvrent les pages des carnets de Degas pour tenter de percer le mystère de ce génie pétri de contradictions. Critique : Ce Degas est une vraie bonne BD indispensable pour tout amateur de peinture classique. Et une vraie bonne BD tout court pour les autres, dont je fais partie. Avec cette biographie s'intéressant de près au mystère Degas, on rentre avec brio dans l'univers des peintres du début du XXième siècle. Tout d'abord par le traitement graphique, somptueux pour parler du sujet de la peinture impressionniste de l'époque.... Mais ce Degas est avant tout le traitement psychologique d'un mystère humain de par son approche assez hallucinante de la vie et des relations humaines. Et à la question qui était il, le livre vous invite tout en finesse à vous forger votre propre réponse, preuve d'une belle élégance Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/degas-la-danse-de-la-solitude?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Sorti au mois de mai il s'agit du second tome de ce drame historique ayant pour théâtre la seconde guerre mondiale et plus particulièrement la période d'occupation allemande de la France. Le Merlu est une bd assez classique dans sa trame et dans sa réalisation mais néanmoins réalisée très soigneusement et sans grand défauts. Pour les amateurs de l'époque et des drames historiques je ne peux que la recommander tant personnages et scénario sont bien amenés. Les dessins de Jérome Phalippou et les couleurs de Patrick Larme rendent bien la période. Les visages et les expressions bien sculptées permettent de s'immerger dans les luttes des personnages et la fin du tome arrive plus vite qu'on ne le veut, e qui est plutôt bon signe pour un tome de 56 pages quand même. Ce tome 2 reprend l'intrigue à la suite du tome 1 et nous développe simplement les petites histoires de nos héros dans la Grande Histoire. Gageons que les prochains tomes seront aussi bien réalisés mais je fais confiance au auteurs et au éditions Paquet pour cela.
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Titre de l'album : Le merlu tome 2 - Les routes du sang Scenariste de l'album : Thierry Dubois Dessinateur de l'album : Jérome Phalippou Coloriste : Patrick Larme Editeur de l'album : Paquet Note : Résumé de l'album : Décembre 1941, Pearl Harbor vient d'être attaqué par l'aviation japonaise. Le monde s'enfonce un peu plus dans une guerre mondiale. Georges Colin a disparu depuis plusieurs moi, tué par l'armée allemande ? Marie-Jeanne n'y croit pas... Mais résignée, elle s'est mariée à Jean-Claude, sympathisant actif de l'occupant, afin de faire cesser les ennuis pour son père. Pendant ce temps, le transport doit continuer et les entreprises Colin et Leduc survivent tant bien que mal... Et quelques part, un certain Merlu s'active dans le maquis... Critique : Sorti au mois de mai il s'agit du second tome de ce drame historique ayant pour théâtre la seconde guerre mondiale et plus particulièrement la période d'occupation allemande de la France. Le Merlu est une bd assez classique dans sa trame et dans sa réalisation mais néanmoins réalisée très soigneusement et sans grand défauts. Pour les amateurs de l'époque et des drames historiques je ne peux que la recommander tant personnages et scénario sont bien amenés. Les dessins de Jérome Phalippou et les couleurs de Patrick Larme rendent bien la période. Les visages et les expressions bien sculptées permettent de s'immerger dans les luttes des personnages et la fin du tome arrive plus vite qu'on ne le veut, e qui est plutôt bon signe pour un tome de 56 pages quand même. Ce tome 2 reprend l'intrigue à la suite du tome 1 et nous développe simplement les petites histoires de nos héros dans la Grande Histoire. Gageons que les prochains tomes seront aussi bien réalisés mais je fais confiance au auteurs et au éditions Paquet pour cela. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-merlu-tome-2-les-routes-du-sang?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Voici une lecture que j'attendais avec impatience tant la couverture est superbe et le sujet traité intéressant car encore peu exploité. Ce Karolus Magnus s'est révélé une lecture bien agréable grâce notamment au trait du dessinateur Eon, qui nous propose une belle diversité de personnages dont les inspirations semblent varier. Malgré quelques cases ou les visages sont un peu trop encrés pour moi, on n'est pas si loin du travail de M. Swolf sur Légende pour l'ambiance médiévale, et vous savez que cela ne peut être qu'un compliment pour moi. Côté Histoire je dois vous avertir cependant. Contrairement à ce que le titre et la couverture laisse à penser, Charlemagne ne sera pas le personnage principal de cette série j'en ai bien peur. Les auteurs ont choisi de nous raconter la révolte basque contre Charlemagne dans le cadre de l'une de ses guerres d'expansion. C'est un petit peu trompeur, et si je peux comprendre le procédé et qu'au final je ne me suis pas senti lesé, il n'en sera peut être pas de même pour tous. Ce Karolus Magnus se révèle être un bon premier tome d'une nouvelle série d'aventures "historiques" médiévales pour le plus grand plaisir des lecteurs. J'ai hâte d'en lire le second tome.
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Titre de l'album : Karolus Magnus Scenariste de l'album : Jean-Claude Bartoll Dessinateur de l'album : Eon Coloriste : Simona Rossi & Eon Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Karolus Magnus, connu aujourd'hui sous le nom de Charlemagne, est le fils aîné du premier roi de la dynastie des Carolingiens : Pépin le Bref. Il n'a d'autre choix que de faire la guerre à ses voisins afin d'agrandir le Royaume et pouvoir ainsi devenir l'Empereur de l'Occident à la façon des Augustes de la Rome Antique. Mais d'autres peuples, principautés et empires vont s'opposer à lui. Critique : Voici une lecture que j'attendais avec impatience tant la couverture est superbe et le sujet traité intéressant car encore peu exploité. Ce Karolus Magnus s'est révélé une lecture bien agréable grâce notamment au trait du dessinateur Eon, qui nous propose une belle diversité de personnages dont les inspirations semblent varier. Malgré quelques cases ou les visages sont un peu trop encrés pour moi, on n'est pas si loin du travail de M. Swolf sur Légende pour l'ambiance médiévale, et vous savez que cela ne peut être qu'un compliment pour moi. Côté Histoire je dois vous avertir cependant. Contrairement à ce que le titre et la couverture laisse à penser, Charlemagne ne sera pas le personnage principal de cette série j'en ai bien peur. Les auteurs ont choisi de nous raconter la révolte basque contre Charlemagne dans le cadre de l'une de ses guerres d'expansion. C'est un petit peu trompeur, et si je peux comprendre le procédé et qu'au final je ne me suis pas senti lesé, il n'en sera peut être pas de même pour tous. Ce Karolus Magnus se révèle être un bon premier tome d'une nouvelle série d'aventures "historiques" médiévales pour le plus grand plaisir des lecteurs. J'ai hâte d'en lire le second tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/karolus-magnus-l-empereur-des-barbares-tome-1-l-otage-vascon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Simon Spruyt est un auteur complet qui gère ici une nouvelle fois scénario et dessin dans ce roman graphique agréable et prenant qui traite de la désastreuse (pour les français) campagne de Russie à travers les yeux d'un héros dont l'ambivalence tout au long des pages ne nous suscitera guère d'excès de sympathie. La leçon sur la guerre, ses atrocités et ses absurdités n'en est que plus pertinente. Reste que le roman est globalement très réussi puisqu'il m'a directement rappelé mes lectures de TolstoÏ et cette fameuse âme Russe. Tous les personnages secondaires sont très réussis et nous donnent une belle galerie de caractères distincts bien mis en valeur par le trait de l'auteur. Le tambour de la Moskova est un bel ouvrage pour ceux qui apprécieront le dessin de Simon Spruyt et cette période charnière de notre histoire.
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Titre de l'album : Le tambour de la Moskova Scenariste de l'album : Simon Spruyt Dessinateur de l'album : Simon Spruyt Coloriste : Simon Spruyt Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Vincent en est sûr : l'Empereur lui a souri. Tout le monde lui sourit, d'ailleurs. Avec sa frimousse d'ange, le jeune tambour est la seule lueur d'espoir qui subsiste dans l'univers absurde de la désastreuse campagne de Russie menée par Napoléon. Un dernier reste d'innocence, choyé et protégé par son entourage, à l'heure où la plus grande armée que le monde ait jamais connue continue de marcher à sa perte. Critique : Simon Spruyt est un auteur complet qui gère ici une nouvelle fois scénario et dessin dans ce roman graphique agréable et prenant qui traite de la désastreuse (pour les français) campagne de Russie à travers les yeux d'un héros dont l'ambivalence tout au long des pages ne nous suscitera guère d'excès de sympathie. La leçon sur la guerre, ses atrocités et ses absurdités n'en est que plus pertinente. Reste que le roman est globalement très réussi puisqu'il m'a directement rappelé mes lectures de TolstoÏ et cette fameuse âme Russe. Tous les personnages secondaires sont très réussis et nous donnent une belle galerie de caractères distincts bien mis en valeur par le trait de l'auteur. Le tambour de la Moskova est un bel ouvrage pour ceux qui apprécieront le dessin de Simon Spruyt et cette période charnière de notre histoire. Autres infos : Roman graphique Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-tambour-de-la-moskova?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Passée l’introduction des personnages et du contexte historique, on se retrouve en pleines intrigues politiques. Entre Vlad qui cherche à faire une réforme (il faut dire que le prince était facilement remplaçable à cette époque et était plus là pour faire de la figuration), l’influence de la Hongrie, les tensions avec les Ottomans, la noblesse dirigeante… il y a de quoi faire. Ce 2eme tome est très dense, l’auteur ne s’attarde pas trop dans des discussions et met l’accent sur les faits. On sent l’étau qui se resserre et on attend avidement les décisions de Vlad !! On est vraiment dans le vif du sujet et l’ambiance sombre y est bien rendue. Un très bon tome donc qui donne envie d’en savoir plus.
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Titre de l'album : Vlad Draculea tome 2 Scenariste de l'album : OHKUBO Akiyo Dessinateur de l'album : OHKUBO Akiyo Coloriste : Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Au milieu du XVe siècle, Vlad III Draculea succède à son père. Pour garder son trône, il doit composer avec une noblesse hostile et un environnement tourmenté, déjà menacé par ses voisins directs, l'Empire ottoman et le royaume de Hongrie. Critique : Passée l’introduction des personnages et du contexte historique, on se retrouve en pleines intrigues politiques. Entre Vlad qui cherche à faire une réforme (il faut dire que le prince était facilement remplaçable à cette époque et était plus là pour faire de la figuration), l’influence de la Hongrie, les tensions avec les Ottomans, la noblesse dirigeante… il y a de quoi faire. Ce 2eme tome est très dense, l’auteur ne s’attarde pas trop dans des discussions et met l’accent sur les faits. On sent l’étau qui se resserre et on attend avidement les décisions de Vlad !! On est vraiment dans le vif du sujet et l’ambiance sombre y est bien rendue. Un très bon tome donc qui donne envie d’en savoir plus. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vlad-draculea-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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A nos fleurs éternelles est un manga historique qui retrace l’apprentissage et l’adolescence de Zeami. Dis comme ça, ce n’est pas très parlant, mais il s’agit du créateur du théâtre Nô, il est également connu sous d’autres noms : Fujikawa, Kanze Motokiyo ou Zeshi. Danseur, chanteur et poète, c’est une vraie célébrité au Japon, ses pièces sont encore les plus jouées à l’heure actuelle. La rencontre entre Zeami (pas encore connu sous ce nom à l’époque mais ce sera plus clair pour le lecteur) et le shogun Ashikaga est un peu due au hasard mais va être déterminante. Le jeune garçon va intégrer la cour du shogun, va apprendre à lire, à écrire, à faire des poésies et être en recherche constante de la beauté, son objectif ultime étant de danser avec la grâce d’une nymphe, d’émouvoir le shogun pour rester auprès de lui. Quand à Ashikaga, réfléchissant à un moyen d’unifier le nord et le sud du Japon autrement que par la guerre, voit dans ce garçon un instrument des arts. L’auteur nous montre toute la difficulté pour un roturier de faire sa place à l’époque et en même temps, toute la passion dans la recherche artistique. Si l’histoire n’est pas inintéressante elle est quand même très centrée sur les 2 personnages principaux et ne concerne qu’une partie de la vie de Zeami. Le dessin manque un peu de maturité pour en faire une œuvre saisissante, les personnages sont peut-être un peu trop efféminés pour être vraiment crédibles, mais cela n’empêche pas de se projeter dans cette période historique peu connue.
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Titre de l'album : A nos fleurs éternelles tomes 1 et 2 (fin) Scenariste de l'album : SHIGEMATSU Narumi Dessinateur de l'album : SHIGEMATSU Narumi Coloriste : Editeur de l'album : Akata Note : Résumé de l'album : Après le très remarqué "Running Girl", les Editions Akata continuent d'explorer l'oeuvre de Narumi Shigematsu. Plongez cette fois-ci dans un manga historique en deux tomes, qui raconte l'enfance de Zeami, le créateur du no, le théatre traditionnel japonais. Une oeuvre poétique et artistique, qui séduira les amateurs d'oeuvres exigeantes. Japon, XIVe siècle. Le petit Zeami est roturier. Vivant aux côtés de son père, il joue volontiers des rôles au sein de la troupe de théâtre populaire de ce dernier. Mais lorsqu'à l'âge de treize ans, lors d'une représentation, il est repéré par le shogun Ashikaga, son destin va basculer... Elevé au rang supérieur de noblesse, il deviendra par la suite le créateur du théâtre nô. Critique : A nos fleurs éternelles est un manga historique qui retrace l’apprentissage et l’adolescence de Zeami. Dis comme ça, ce n’est pas très parlant, mais il s’agit du créateur du théâtre Nô, il est également connu sous d’autres noms : Fujikawa, Kanze Motokiyo ou Zeshi. Danseur, chanteur et poète, c’est une vraie célébrité au Japon, ses pièces sont encore les plus jouées à l’heure actuelle. La rencontre entre Zeami (pas encore connu sous ce nom à l’époque mais ce sera plus clair pour le lecteur) et le shogun Ashikaga est un peu due au hasard mais va être déterminante. Le jeune garçon va intégrer la cour du shogun, va apprendre à lire, à écrire, à faire des poésies et être en recherche constante de la beauté, son objectif ultime étant de danser avec la grâce d’une nymphe, d’émouvoir le shogun pour rester auprès de lui. Quand à Ashikaga, réfléchissant à un moyen d’unifier le nord et le sud du Japon autrement que par la guerre, voit dans ce garçon un instrument des arts. L’auteur nous montre toute la difficulté pour un roturier de faire sa place à l’époque et en même temps, toute la passion dans la recherche artistique. Si l’histoire n’est pas inintéressante elle est quand même très centrée sur les 2 personnages principaux et ne concerne qu’une partie de la vie de Zeami. Le dessin manque un peu de maturité pour en faire une œuvre saisissante, les personnages sont peut-être un peu trop efféminés pour être vraiment crédibles, mais cela n’empêche pas de se projeter dans cette période historique peu connue. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/a-nos-fleurs-eternelles-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Voici l’adaptation manga du livre « l’incident du Honnôji, la vérité dévoilée 431 ans après » de Kenzaburo Akechi qui se prétend être un descendant de Mitsuhide Akechi l’assassin présumé de Nobunaga. Il faut avoir conscience que cela ne reste qu’une thèse de quelqu’un qui aimerait sans doute redorer le blason de sa famille. Il ne faut donc pas prendre le contenu comme étant acquis, et je ne le jugerai donc pas par manque de connaissances. Par contre il est intéressant de voir qu’au cours de sa démarche et des documents que l’auteur a consultés, la manipulation de l’information a toujours existé, difficile alors d’y trouver la vérité. Concernant le manga, l’intérêt historique est bien présent : les batailles mentionnées ont bien eu lieu, les modes de vies, la politique, les règles de l’époque sont authentiques. Ce sont sur les détails des personnages et leurs motivations qu’il y a un flottement. Le graphisme est soigné et réaliste, l’action ne manque pas vu que cela se passe dans une période très troublée. Un rendu plutôt réussi pur une œuvre un peu compliquée car il y a beaucoup de personnages et même aidé des notas de l’auteur, cela reste fastidieux à comprendre, surtout pour ceux qui n’y connaîtraient rien à l’histoire du Japon.
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Titre de l'album : L'homme qui tua Nobunaga tomes 1 et 2 Scenariste de l'album : AKECHI Kenzaburo Dessinateur de l'album : TODO Yutaka Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Plongez au cœur des derniers mois d'Oda Nobunaga, éminent seigneur de guerre ayant unifié le Japon au XVIe siècle. Laissez-vous porter par l'amitié qui le liait à Yasuke, le tout premier samouraï noir, et découvrez l'histoire qui mena à son assassinat lors de l'incident de Honnôji. Après plusieurs siècles, le voile est enfin levé sur les mystères qui planaient sur cet événement historique. Critique : Voici l’adaptation manga du livre « l’incident du Honnôji, la vérité dévoilée 431 ans après » de Kenzaburo Akechi qui se prétend être un descendant de Mitsuhide Akechi l’assassin présumé de Nobunaga. Il faut avoir conscience que cela ne reste qu’une thèse de quelqu’un qui aimerait sans doute redorer le blason de sa famille. Il ne faut donc pas prendre le contenu comme étant acquis, et je ne le jugerai donc pas par manque de connaissances. Par contre il est intéressant de voir qu’au cours de sa démarche et des documents que l’auteur a consultés, la manipulation de l’information a toujours existé, difficile alors d’y trouver la vérité. Concernant le manga, l’intérêt historique est bien présent : les batailles mentionnées ont bien eu lieu, les modes de vies, la politique, les règles de l’époque sont authentiques. Ce sont sur les détails des personnages et leurs motivations qu’il y a un flottement. Le graphisme est soigné et réaliste, l’action ne manque pas vu que cela se passe dans une période très troublée. Un rendu plutôt réussi pur une œuvre un peu compliquée car il y a beaucoup de personnages et même aidé des notas de l’auteur, cela reste fastidieux à comprendre, surtout pour ceux qui n’y connaîtraient rien à l’histoire du Japon. Autres infos : série finie en 8 tomes Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-tua-nobunaga-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Grosse parution cet été chez Hi Comics avec ce These Savage shores qui mêle adroitement les mythes vampires européens et les mythes Indiens sur fond de colonialisme et de l'inde du 18ème siècle. Autant vous dire que c'est original comme univers, mais la vraie grande réussite c'est que ce mélange original est rendu très cohérent, passionnant même par une narration maîtrisée de bout en bout. Le seul défaut est que finalement cette histoire aurait méritée d'être plus développée je crois. C'est intense, puissant et on ressort de cette aventure avec un goût de trop peu qui ne peu que nous pousser à conclure que ce qu'on vient de lire était bon. Voir très bon. La partie graphique est complètement maîtrisée par Sumit Kumar au dessin et Vittorio Astone aux couleurs. C'est superbe, cohérent, certaines scènes dégagent une vraie puissance et les scènes d'actions sont parfaitement mises en scène. Les personnages sont suffisamment travaillés pour coller à leurs personnalités et nous faire ressentir une vraie empathie pour eux et l'on sent bien que dessin et narration sont en osmose. Ceci étant dit These Savage Shores au delà de proposer une aventure très chouette qui nous rappellera nécessairement le Dracula de Bram Stoker, These Savage shores propose également une réflexion plus poussée sur nos sociétés, notre rapport à la sauvagerie ou à la destinée, et dans une moindre mesure une évocation vu de l'Inde du colonialisme Anglais. Ce n'est certes pas cette partie qui m'a le plus marqué le récit m'ayant complètement envoûté. These Savage shores est un one shot sublime porté par une narration sans faille au service d'une histoire universelle. Une réussite à tous points de vue.
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Titre de l'album : These savage shores Scenariste de l'album : Ram V Dessinateur de l'album : Sumit Kumar Coloriste : Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Sur les rives de l'Indus, les jours sont rudes, et les nuits, déchirantes. 1766. Deux siècles après l'arrivée du premier navire européen sur les côtes de Malabar et l'implantation des colons à Calicut, la Compagnie des Indes cherche à protéger ses intérêts économiques sur la Route de la Soie. Une ancienne créature diabolique embarque sur un bateau de la Compagnie, dans l'espoir de redémarrer de zéro sur ces nouvelles terres prometteuses. Mais il comprendra vite que les rives de l'Indus abritent des démons et créatures légendaires bien plus anciennes que lui. Critique : Grosse parution cet été chez Hi Comics avec ce These Savage shores qui mêle adroitement les mythes vampires européens et les mythes Indiens sur fond de colonialisme et de l'inde du 18ème siècle. Autant vous dire que c'est original comme univers, mais la vraie grande réussite c'est que ce mélange original est rendu très cohérent, passionnant même par une narration maîtrisée de bout en bout. Le seul défaut est que finalement cette histoire aurait méritée d'être plus développée je crois. C'est intense, puissant et on ressort de cette aventure avec un goût de trop peu qui ne peu que nous pousser à conclure que ce qu'on vient de lire était bon. Voir très bon. La partie graphique est complètement maîtrisée par Sumit Kumar au dessin et Vittorio Astone aux couleurs. C'est superbe, cohérent, certaines scènes dégagent une vraie puissance et les scènes d'actions sont parfaitement mises en scène. Les personnages sont suffisamment travaillés pour coller à leurs personnalités et nous faire ressentir une vraie empathie pour eux et l'on sent bien que dessin et narration sont en osmose. Ceci étant dit These Savage Shores au delà de proposer une aventure très chouette qui nous rappellera nécessairement le Dracula de Bram Stoker, These Savage shores propose également une réflexion plus poussée sur nos sociétés, notre rapport à la sauvagerie ou à la destinée, et dans une moindre mesure une évocation vu de l'Inde du colonialisme Anglais. Ce n'est certes pas cette partie qui m'a le plus marqué le récit m'ayant complètement envoûté. These Savage shores est un one shot sublime porté par une narration sans faille au service d'une histoire universelle. Une réussite à tous points de vue. Autres infos : Quand un vampire rencontre un Rashtaka... Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/these-savage-shores?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je tiens d'abord à souligner le travail titanesque abattu par l'auteur, Patrice Pellerin, sur sa série phare : l'Epervier, dont il nous livre déjà le tome 10. 10 tomes scénarisés, dessinés et colorisés tout seul. Sans compter les ouvrages parallèles à la série mère. Si l'on excepte d'ailleurs sa participation aux scénarios des 3 premiers tomes des Aigles décapités, et à deux tomes de Barbe-Rouge, il a consacré sa carrière à sa série principale jusqu'à présent. L'épervier est devenu au fil du temps une des références de la BD d'aventure franco-belge historique. Mettant en scène notamment la France et la Bretagne au XVIIIème siècle dans son premier cycle (Tomes 1 à 6), puis la Nouvelle-France et les problématiques diplomatiques et coloniales à travers son second cycle (Tome 7 à 11), les intrigues se nouent et se denouent dans un contexte historique rigoureux et passionnant. On sent le soucis du détail de l'auteur, qui une fois n'est pas coutume, nous adresse en plus de la présentation de presse, quelques mots afin de nous expliquer son travail et son angle d'attaque sur ce pan d'Histoire. Je me suis une nouvelle fois régalé devant ce travail admirable, ou certes l'action et l'aventure avancent à petit rythme comparées à des productions actuelles mais où chaque planche est réussie dans la tradition de la BD franco-belge. Pour moi qui suis né en 87, alors que l'épervier n'est né qu'en 91, cette série reste l'une de mes madeleines de Proust qui m'a fait découvrir la BD et l'Histoire, à travers un héros plein de panache et des intrigues soignées. Et une madeleine, ça ne se refuse pas.
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Titre de l'album : L'épervier - Tome 10 - La princesse Indienne Scenariste de l'album : Patrice Pellerin Dessinateur de l'album : Patrice Pellerin Coloriste : Patrice Pellerin Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Parvenus entiers au fort de Louisbourg, l'Épervier et son équipage ne rencontrent pas l'apaisement espéré mais sont en proie aux agressions venues de tout bords ! À peine l'Épervier accoste-t-il à Louisbourg qu'il est agressé par le capitaine de Karrer. La tension de la traversée n'est pas près de s'apaiser. Cette mission royale devient chaque jour un peu plus difficile. Yann bout d'impatience d'ouvrir sa prochaine lettre de mission, ces ordres que le roi essaime tout au long du voyage pour en garantir le secret et l'issue. Quels dangers recèlent les vastes terres canadiennes inconnues du marin brestois ? Critique : Je tiens d'abord à souligner le travail titanesque abattu par l'auteur, Patrice Pellerin, sur sa série phare : l'Epervier, dont il nous livre déjà le tome 10. 10 tomes scénarisés, dessinés et colorisés tout seul. Sans compter les ouvrages parallèles à la série mère. Si l'on excepte d'ailleurs sa participation aux scénarios des 3 premiers tomes des Aigles décapités, et à deux tomes de Barbe-Rouge, il a consacré sa carrière à sa série principale jusqu'à présent. L'épervier est devenu au fil du temps une des références de la BD d'aventure franco-belge historique. Mettant en scène notamment la France et la Bretagne au XVIIIème siècle dans son premier cycle (Tomes 1 à 6), puis la Nouvelle-France et les problématiques diplomatiques et coloniales à travers son second cycle (Tome 7 à 11), les intrigues se nouent et se denouent dans un contexte historique rigoureux et passionnant. On sent le soucis du détail de l'auteur, qui une fois n'est pas coutume, nous adresse en plus de la présentation de presse, quelques mots afin de nous expliquer son travail et son angle d'attaque sur ce pan d'Histoire. Je me suis une nouvelle fois régalé devant ce travail admirable, ou certes l'action et l'aventure avancent à petit rythme comparées à des productions actuelles mais où chaque planche est réussie dans la tradition de la BD franco-belge. Pour moi qui suis né en 87, alors que l'épervier n'est né qu'en 91, cette série reste l'une de mes madeleines de Proust qui m'a fait découvrir la BD et l'Histoire, à travers un héros plein de panache et des intrigues soignées. Et une madeleine, ça ne se refuse pas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-epervier-tome-10-la-princesse-indienne?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Quelques jours avant de lire ce manga, ma fille me demandait d’où venait le mythe des vampires, de Dracula. Comme je n’avais plus trop les détails en tête, ce livre tombait à point nommé. Il s’agit donc d’un manga historique qui retrace la vie du prince Vlad III, celui qui donnera quelques siècles plus tard naissance à la légende de Dracula . Le début peut sembler un peu lourd car il faut se remettre dans le contexte politique de l’époque, positionner les personnages, définir leur place et leur rôle. Ce n’est que vers la fin du livre que l’action commence vraiment, les prochains tomes seront probablement plus dynamiques en racontant les faits qui amèneront Vlad à être surnommé l’Empaleur. C'est pas mal pour un début et je pense que cela ne peut que se bonifier.
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Titre de l'album : Vlad Draculea tome 1 Scenariste de l'album : OHKUBO Akiyo Dessinateur de l'album : OHKUBO Akiyo Coloriste : Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Au milieu du XVe siècle, Vlad III Draculea succède à son père. Pour garder son trône, il doit composer avec une noblesse hostile et un environnement tourmenté, déjà menacé par ses voisins directs, l'Empire ottoman et le royaume de Hongrie. Dans une Europe qui ne connaît alors que la guerre, le jeune prince, fils du dragon, va devoir user de tous les moyens pour que la Valachie ne sombre pas dans le chaos Critique : Quelques jours avant de lire ce manga, ma fille me demandait d’où venait le mythe des vampires, de Dracula. Comme je n’avais plus trop les détails en tête, ce livre tombait à point nommé. Il s’agit donc d’un manga historique qui retrace la vie du prince Vlad III, celui qui donnera quelques siècles plus tard naissance à la légende de Dracula . Le début peut sembler un peu lourd car il faut se remettre dans le contexte politique de l’époque, positionner les personnages, définir leur place et leur rôle. Ce n’est que vers la fin du livre que l’action commence vraiment, les prochains tomes seront probablement plus dynamiques en racontant les faits qui amèneront Vlad à être surnommé l’Empaleur. C'est pas mal pour un début et je pense que cela ne peut que se bonifier. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vlad-draculea-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement