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Titre de l'album : Dans les contes, il ne pleut jamais Scenariste de l'album : Walter Chendi Dessinateur de l'album : Walter Chendi Coloriste : Walter Chendi Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Heurs et malheurs du baronnet usurpateur Erasme Deer, il vit seul avec son cuisinier dans un château accroché au flanc d'une falaise. Détesté à juste titre par les populations, il se réfugie dans la création littéraire. Mais où est la réalité télescopée par les fantasmes et les souvenirs de son passé agité ? Erasme Deer a la cinquantaine. Il vit dans un château au-dessus du village de Baomburg. Les gens du village le détestent, il vit dans sa demeure isolée. La seule personne à qui il peut se confier est son cuisinier. Son seul plaisir, c'est de créer des contes. Il se réfugie pour cela dans une forêt imaginaire à laquelle il accède par des passages secrets. Les arbres deviennent ses confidents, il les relie à des souvenirs marquants de sa vie, souvent traumatisants. A travers plusieurs épisodes douloureux, on découvre un écrivain loin de ses idéaux, au passé trouble. Et on comprend le malaise des villageois qui le croisent. Un jour, il propose à son cuisinier de l'accompagner dans son voyage intérieur... Critique : Après un envoûtant Maudite baleine (éditions Mosquito) , Walter Chendi revient avec une nouvelle histoire teintée de fantastique . Nous quittons l'espace maritime pour les montagnes , les villages reculés et les paysages enneigés . On y découvre tout d'abord un homme seul , Ersame Deer , errant dans le village comme une âme en peine , effrayant les locaux sans que l'on sache pourquoi , puis regagnant son repaire , véritable nid d'aigle incrusté dans la montagne . Au fil des pages , nous allons plonger dans les méandres de son passé , et rencontrer enfin cet homme si énigmatique , ne parlant uniquement qu'à son cuisiner . Une introspection qu'il va réaliser lui même dans ses voyages imaginaires , en passant par des portes cachées . Très vite , le fantastique côtoie le réel et on s'y perd , des réminiscences de guerre , d'amour volages , de rencontre avec un tigre , animal effrayant mais aux intentions nobles ; tout ceci s'entremêle jusqu'à la révélation finale , répondant à toutes (ou presque) les interrogations . Pour illustrer ce voyage onirique , il réalise des planches remarquables de justesse . La lumière semble naturelle , les reflets côtoient les ombres dans un réalisme saisissant . Les visages semblent figés parfois , mais les regards sont profonds et perçants . Un dessin étonnant , confondant numérique et pastel , avec un résultat final magnifique . J'ai vraiment écarquillé les yeux sur certaines planches ! Un artiste à suivre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dans-les-contes-il-ne-pleut-jamais/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après un envoûtant Maudite baleine (éditions Mosquito) , Walter Chendi revient avec une nouvelle histoire teintée de fantastique . Nous quittons l'espace maritime pour les montagnes , les villages reculés et les paysages enneigés . On y découvre tout d'abord un homme seul , Ersame Deer , errant dans le village comme une âme en peine , effrayant les locaux sans que l'on sache pourquoi , puis regagnant son repaire , véritable nid d'aigle incrusté dans la montagne . Au fil des pages , nous allons plonger dans les méandres de son passé , et rencontrer enfin cet homme si énigmatique , ne parlant uniquement qu'à son cuisiner . Une introspection qu'il va réaliser lui même dans ses voyages imaginaires , en passant par des portes cachées . Très vite , le fantastique côtoie le réel et on s'y perd , des réminiscences de guerre , d'amour volages , de rencontre avec un tigre , animal effrayant mais aux intentions nobles ; tout ceci s'entremêle jusqu'à la révélation finale , répondant à toutes (ou presque) les interrogations . Pour illustrer ce voyage onirique , il réalise des planches remarquables de justesse . La lumière semble naturelle , les reflets côtoient les ombres dans un réalisme saisissant . Les visages semblent figés parfois , mais les regards sont profonds et perçants . Un dessin étonnant , confondant numérique et pastel , avec un résultat final magnifique . J'ai vraiment écarquillé les yeux sur certaines planches ! Un artiste à suivre !
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En partant d'une problématique liée à l'enfance , Valentina Venegoni réalise un scénario dans lequel de nombreuses personnes pourraient se reconnaître ! En effet , qui parmi vous n'a pas entendu dire une fois par ses parents ou camarades : "arrête de rêver et grandi un peu" ou une phrase du même esprit ?? Dans ce récit , elle grossit le trait en la personne de Gaëlle , une petite fille soufrant de troubles dissociatifs . Cette atteinte se caractérise par une sensation de détachement de soi et/ou de son environnement . La jeune fille débute son aventure par une première journée dans un nouvel établissement scolaire , avec tout le stress que cela représente , et très vite on aperçoit à ses côtés 3 créatures imaginaires qu'elle seule peut distinguer . Il s'agit de ses émotions matérialisées qui l'entrainent vers son imaginaire en effectuant par la même occasion une fuite de la réalité . Se retrouver coincée dans un monde onirique , chaleureux et dans lequel on maîtrise son sujet , cela semble judicieux ! La malheur est qu'elle se détache de plus en plus du réel et une aide extérieure va l'aider à retrouver son chemin dans ce maelström de couleurs et autres animaux fantastiques . Le duo formé par Paola Amormino et la coloriste Ofride s'en donne à coeur joie pour dépeindre ce "pays des merveilles" où il n'y a aucune limite de proportions ou de couleurs . Place à l'imaginaire dans toute sa splendeur ! Un trait rond japonisant au service de couleurs pastels , un découpage dynamique pour une quête allant à 100 à l'heure , la jeune Gaëlle trouvera t'elle la porte de sortie de cet univers protecteur ? Une jolie histoire au ton pédagogique léger mais pouvant créer une étincelle chez certains récalcitrants aux difficultés du monde réel , préférant se ressourcer "ailleurs" . Ne pas annihiler l'un ou l'autre , mais savoir user des deux me semble être un bon début 😉
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Titre de l'album : Le chemin dans les étoiles Scenariste de l'album : Valentina Venegoni Dessinateur de l'album : Paola Amormino Coloriste : Ofride Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Gaëlle est une enfant qui souffre de troubles dissociatifs. Pour supporter les moqueries de ses nouveaux camardes de collège, elle se réfugie dans son monde intérieur. Milos, le psychologue, rejoint la jeune fille dans son univers et la convainc d'entamer un voyage vers la réalité. Commence alors une lutte avec les émotions de l'enfant qui veulent la garder auprès d'eux, à l'abris du monde extérieur. Critique : En partant d'une problématique liée à l'enfance , Valentina Venegoni réalise un scénario dans lequel de nombreuses personnes pourraient se reconnaître ! En effet , qui parmi vous n'a pas entendu dire une fois par ses parents ou camarades : "arrête de rêver et grandi un peu" ou une phrase du même esprit ?? Dans ce récit , elle grossit le trait en la personne de Gaëlle , une petite fille soufrant de troubles dissociatifs . Cette atteinte se caractérise par une sensation de détachement de soi et/ou de son environnement . La jeune fille débute son aventure par une première journée dans un nouvel établissement scolaire , avec tout le stress que cela représente , et très vite on aperçoit à ses côtés 3 créatures imaginaires qu'elle seule peut distinguer . Il s'agit de ses émotions matérialisées qui l'entrainent vers son imaginaire en effectuant par la même occasion une fuite de la réalité . Se retrouver coincée dans un monde onirique , chaleureux et dans lequel on maîtrise son sujet , cela semble judicieux ! La malheur est qu'elle se détache de plus en plus du réel et une aide extérieure va l'aider à retrouver son chemin dans ce maelström de couleurs et autres animaux fantastiques . Le duo formé par Paola Amormino et la coloriste Ofride s'en donne à coeur joie pour dépeindre ce "pays des merveilles" où il n'y a aucune limite de proportions ou de couleurs . Place à l'imaginaire dans toute sa splendeur ! Un trait rond japonisant au service de couleurs pastels , un découpage dynamique pour une quête allant à 100 à l'heure , la jeune Gaëlle trouvera t'elle la porte de sortie de cet univers protecteur ? Une jolie histoire au ton pédagogique léger mais pouvant créer une étincelle chez certains récalcitrants aux difficultés du monde réel , préférant se ressourcer "ailleurs" . Ne pas annihiler l'un ou l'autre , mais savoir user des deux me semble être un bon début 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-chemin-dans-les-etoiles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La forêt de Louison - Tome 1 Scenariste de l'album : Elsa Bordier Dessinateur de l'album : Stéphanie Rubini Coloriste : Stéphanie Rubini Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Louison passe tous ses mercredis chez sa mamie, en compagnie de son jeune ami Noham. Mais ce qu'elle adore surtout, c'est passer du temps dans la forêt juste derrière la maison : là-bas, toutes ses idées les plus folles prennent vie ! Le temps d'un après-midi, la nature se transforme alors en une incroyable jungle pleine d'animaux colorés, un sublime repère de fées ou encore un monde magique peuplé de sorcières. Jusqu'à l'heure du goûter, où les deux enfants rejoignent sagement la cuisine de mamie, la tête pleine de magie et de secrets, attendant impatiemment la semaine prochaine pour pouvoir y retourner. Quelles surprises leur réservera la forêt cette fois-ci ? Critique : Cette "BD kids" résonne comme des souvenirs d'enfance pour les plus "adultes" d'entre nous . Voir évoluer Louison et Noham dans cette forêt malicieuse et s'inventer des histoires est rafraîchissant au possible ! Quel travail sur l'imaginaire des enfants , chaque insecte ou végétal peut se transformer et donner lieu à d'innombrables aventures pour nos deux héros en culottes courtes . Réparties en courtes histoires , leurs péripéties ont toujours une chute en lien avec le réel , si bien que sans être "fantastique" au sens propre du mot , on vit néanmoins des moments magiques avec eux dans cet univers coloré . Chaque mercredi , on suit le lapin blanc et "en avant les histoires" ! Le trait détaillé de Stéphanie Rubini est accrocheur , il mélange ligne claire et réalisme dans un kaléidoscope de couleurs éclatantes . Elle propose des cases avec de multiples plans , on croirait qu'elles sont en relief ! Le jeune lectorat ciblé s'identifiera facilement à ce duo détonnant et rêvera de toboggans dans les arbres , ou de tunnels sous terre à la rencontre des taupes ... Nulles barrières à l'imagination des enfants , et surtout , pas de téléphone portables ici , aucun support extérieur pouvant les influencer ! Il est vivement conseillé aux parents d'entrer dans ce monde de fées , sorcières , dragons , et autres animaux colorés , en compagnie de leurs enfants 🙂 Un petit format souple à emporter partout ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-foret-de-louison-tome-1-le-mercredi-c-est-magique/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Cette "BD kids" résonne comme des souvenirs d'enfance pour les plus "adultes" d'entre nous . Voir évoluer Louison et Noham dans cette forêt malicieuse et s'inventer des histoires est rafraîchissant au possible ! Quel travail sur l'imaginaire des enfants , chaque insecte ou végétal peut se transformer et donner lieu à d'innombrables aventures pour nos deux héros en culottes courtes . Réparties en courtes histoires , leurs péripéties ont toujours une chute en lien avec le réel , si bien que sans être "fantastique" au sens propre du mot , on vit néanmoins des moments magiques avec eux dans cet univers coloré . Chaque mercredi , on suit le lapin blanc et "en avant les histoires" ! Le trait détaillé de Stéphanie Rubini est accrocheur , il mélange ligne claire et réalisme dans un kaléidoscope de couleurs éclatantes . Elle propose des cases avec de multiples plans , on croirait qu'elles sont en relief ! Le jeune lectorat ciblé s'identifiera facilement à ce duo détonnant et rêvera de toboggans dans les arbres , ou de tunnels sous terre à la rencontre des taupes ... Nulles barrières à l'imagination des enfants , et surtout , pas de téléphone portables ici , aucun support extérieur pouvant les influencer ! Il est vivement conseillé aux parents d'entrer dans ce monde de fées , sorcières , dragons , et autres animaux colorés , en compagnie de leurs enfants 🙂 Un petit format souple à emporter partout !
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Titre de l'album : Le partage des mondes Scenariste de l'album : Olivier Grenson Dessinateur de l'album : Olivier Grenson Coloriste : Olivier Grenson Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Septembre 1940. Les bombes de la Luftwaffe ont laissé deux trous béants dans la vie d'Isaac : celui qui lui tient désormais lieu de fenêtre sur un Londres dévasté. Et celui qui, chaque jour, attire un peu plus son coeur vers l'abîme car sa femme Eva, elle, y est restée. Mais les retrouvailles devront attendre : au beau milieu du tumulte des sirènes, Isaac rencontre Mary, une petite fille évacuée qui ne retrouve plus sa famille. Pour elle, il devra réapprendre à rêver, à raconter un monde en couleurs. Critique : Les amateurs de bd connaissent surtout Olivier Grenson pour sa série Nikos Kloda, pour ma part j'ai découvert et parlé de son travail pour La fée assassine. Le partage des mondes est l'ouvrage auquel il s'est consacré depuis. Cette histoire lui tient réellement à coeur puisqu'il l'a réalisé seul malgré ses 240 pages. On plonge dans le Blitz londonien, ces nuits oppressantes de l'hiver 40-41 ou l'Allemagne nazie bombarde Londres pour faire plier l'Angleterre et préparer son invasion. Pas d'héroïsme ou de morceau de bravoure ici, mais plutôt le quotidien des civils pris au milieu de cet enfer. On y suit un vieil homme, Isaac a qui le destin va mettre entre les mains une petite fille perdue. C'est l'histoire de la vie qui prend souvent des chemins innatendus malgré la mort, c'est l'histoire de l'imaginaire et de la création, c'est l'histoire d'un livre, et d'un conte. Il vous sera difficile de ne pas être touché par cette histoire car entre ses échos dans notre actualité mondiale brûlante, et sa portée sur l'analyse de notre monde, elle ne pourra que vous pousser à la réflexion. Sans compter que l'alternance entre bombes et enfance m'a déstabilisé tout en me rendant cette impression que l'insoutenable peut être vécu par les petits moments de grâce qui subsistent parfois dans l'innocence. Côté dessin, Olivier Grenson nous livre une bd d'une grande finesse, dont les planches parfois oniriques, parfois réalistes nous dépeignent les deux univers qui se côtoient dans ce livre avec une grande justesse ? Sa mise en couleur est d'ailleurs très réussie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-partage-des-mondes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Les amateurs de bd connaissent surtout Olivier Grenson pour sa série Nikos Kloda, pour ma part j'ai découvert et parlé de son travail pour La fée assassine. Le partage des mondes est l'ouvrage auquel il s'est consacré depuis. Cette histoire lui tient réellement à coeur puisqu'il l'a réalisé seul malgré ses 240 pages. On plonge dans le Blitz londonien, ces nuits oppressantes de l'hiver 40-41 ou l'Allemagne nazie bombarde Londres pour faire plier l'Angleterre et préparer son invasion. Pas d'héroïsme ou de morceau de bravoure ici, mais plutôt le quotidien des civils pris au milieu de cet enfer. On y suit un vieil homme, Isaac a qui le destin va mettre entre les mains une petite fille perdue. C'est l'histoire de la vie qui prend souvent des chemins innatendus malgré la mort, c'est l'histoire de l'imaginaire et de la création, c'est l'histoire d'un livre, et d'un conte. Il vous sera difficile de ne pas être touché par cette histoire car entre ses échos dans notre actualité mondiale brûlante, et sa portée sur l'analyse de notre monde, elle ne pourra que vous pousser à la réflexion. Sans compter que l'alternance entre bombes et enfance m'a déstabilisé tout en me rendant cette impression que l'insoutenable peut être vécu par les petits moments de grâce qui subsistent parfois dans l'innocence. Côté dessin, Olivier Grenson nous livre une bd d'une grande finesse, dont les planches parfois oniriques, parfois réalistes nous dépeignent les deux univers qui se côtoient dans ce livre avec une grande justesse ? Sa mise en couleur est d'ailleurs très réussie.
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Impossible pour moi de ne pas penser aux univers de Roald Dahl à la lecture de ce Navire écarlate ! Un vaisseau flottant dans les airs avec à sa tête un capitaine aux lourds secrets , une exposition de tableaux de la grand-mère de Malo qui va prendre une tournure surprenante , des personnages virevoltants de toiles en toiles de maîtres , bref , un imaginaire infini au service de l'Art . Car oui, derrière cette aventure se cache une profonde déclaration d'amour envers l'art pictural et ses couleurs . Une histoire mâtinée d'enquête policière avec des personnages truculents et un dessin tout en rondeur aux couleurs éclatantes . Le duo d'auteurs va même jusqu'à donner des noms de couleurs aux protagonistes ! Ils encouragent la création artistique à travers cet enfant Malo , en manque de confiance , vivant dans l'ombre du succès de son aînée . Le dessin et l'imaginaire vont l'aider à se sortir de périlleuses situations et en même temps lui apporter cette assurance qui vous fait grandir . Oh il sera aidé par une amie aux pouvoirs épatants , mais elle ne fera que cultiver un talent qu'il avait déjà en lui . Croire en soi , garder l'esprit créatif , peut-être ainsi verrez-vous dans les nuages de drôles de navires 😉 Il est à souligner aussi la qualité d'édition du livre avec une couverture sublime . A partir de 7 ans et sans limite d'âge ensuite !
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Titre de l'album : Le navire écarlate Scenariste de l'album : Claire Grimond , Léo Verrier Dessinateur de l'album : Léo Verrier Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Malo aimerait savoir peindre et dessiner aussi bien que sa grand-mère Zita, une célébre artiste. Être un dessinateur en herbe, ce n'est pas toujours évident, surtout quand on a peur de mal faire. Alors que Malo et Zita embarquent sur le Navire écarlate, un magnifique bateau habité par des pirates-artistes, ils découvrent un inquiétant secret... Armé de ses pinceaux et de toute son imagination, Malo s'apprête à vivre une incroyable aventure... Critique : Impossible pour moi de ne pas penser aux univers de Roald Dahl à la lecture de ce Navire écarlate ! Un vaisseau flottant dans les airs avec à sa tête un capitaine aux lourds secrets , une exposition de tableaux de la grand-mère de Malo qui va prendre une tournure surprenante , des personnages virevoltants de toiles en toiles de maîtres , bref , un imaginaire infini au service de l'Art . Car oui, derrière cette aventure se cache une profonde déclaration d'amour envers l'art pictural et ses couleurs . Une histoire mâtinée d'enquête policière avec des personnages truculents et un dessin tout en rondeur aux couleurs éclatantes . Le duo d'auteurs va même jusqu'à donner des noms de couleurs aux protagonistes ! Ils encouragent la création artistique à travers cet enfant Malo , en manque de confiance , vivant dans l'ombre du succès de son aînée . Le dessin et l'imaginaire vont l'aider à se sortir de périlleuses situations et en même temps lui apporter cette assurance qui vous fait grandir . Oh il sera aidé par une amie aux pouvoirs épatants , mais elle ne fera que cultiver un talent qu'il avait déjà en lui . Croire en soi , garder l'esprit créatif , peut-être ainsi verrez-vous dans les nuages de drôles de navires 😉 Il est à souligner aussi la qualité d'édition du livre avec une couverture sublime . A partir de 7 ans et sans limite d'âge ensuite ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-navire-ecarlate/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Bunkerville Scenariste de l'album : Pascal Chind , Benjamin Legrand Dessinateur de l'album : Vincenzo Baldano Coloriste : Vincenzo Baldano Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Laurel, un jeune golden boy mélancolique, s'enfonce dans l'océan pour rejoindre dans la mort Éléonore, l'amour de sa vie. Mais lorsque ce dernier rouvre les yeux, il se retrouve sur une île flottante mécanisée où a été construite une vieille cité rafistolée à l'aspect très vernien. Enveloppée d'un épais brouillard, Bunkerville fut bâtie au milieu du XIXe siècle par un riche industriel. L'homme voulait offrir à son fils, atteint d'un trouble mental, une vie « normale » en créant un monde clos et autonome avec une population qui lui ressemble... Critique : Après Arcadium sorti en fin d'année dernière , les éditions Ankama poursuivent leurs parutions d'ovnis graphiques . Dans ce bel ouvrage à la reliure soignée , vous découvrirez l'aquarelle de Vincenzo Balzano , et ce dernier jouissant d'une grande liberté pour mettre en page cet univers onirique , a pu démontrer tout son talent . Ce projet , né dans l'imaginaire de Pascal Chind devait voir le jour au cinéma , mais il du se rendre à l'évidence face aux obstacles , pour le réaliser dans le monde du 9ème art . L'auteur du Transperceneige Benjamin Legrand l'accompagna et le scénario définitif à 4 mains pris forme . Les influences sont diverses et variées pour illustrer un tel monde , on passe de Alice au pays des merveilles , Horologiom voire Monsieur Mardi-Gras Descendres , tout ceci sur fond de steampunk aux "rouages" nombreux ! Notre héros va découvrir cette île mécanique et labyrinthique pour une plongée dans les abysses de la folie . En ces lieux torturés , géographiquement , culturellement et politiquement , il espère retrouver un amour perdu . Le lecteur s'immerge avec lui et tourne les pages avec espoir d'y trouver un peu de lumière et de clarté , car tout est flou , sombre et empreint de menace dans cette ville . Les auteurs ne nous ménagent pas , et il est parfois difficile de saisir les détails , voire de comprendre certaines cases , le livre mérite assurément des relectures . Il faut reconnaître les prouesses réalisées par l'artiste italien , avec son aquarelle remarquable de finesse et sa vision personnelle de ce monde totalement illogique . Les symboles sont nombreux , tels le deuil , le suicide , la rédemption , Bunkerville agit comme une machine à laver l'esprit du héros . Le suspens est palpable , comment va t'il s'en sortir , et surtout , retrouvera t'il sa bien-aimée ?? Plongez si vous l'osez dans les méandres de l'île machine Bunkerville pour le découvrir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bunkerville/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après Arcadium sorti en fin d'année dernière , les éditions Ankama poursuivent leurs parutions d'ovnis graphiques . Dans ce bel ouvrage à la reliure soignée , vous découvrirez l'aquarelle de Vincenzo Balzano , et ce dernier jouissant d'une grande liberté pour mettre en page cet univers onirique , a pu démontrer tout son talent . Ce projet , né dans l'imaginaire de Pascal Chind devait voir le jour au cinéma , mais il du se rendre à l'évidence face aux obstacles , pour le réaliser dans le monde du 9ème art . L'auteur du Transperceneige Benjamin Legrand l'accompagna et le scénario définitif à 4 mains pris forme . Les influences sont diverses et variées pour illustrer un tel monde , on passe de Alice au pays des merveilles , Horologiom voire Monsieur Mardi-Gras Descendres , tout ceci sur fond de steampunk aux "rouages" nombreux ! Notre héros va découvrir cette île mécanique et labyrinthique pour une plongée dans les abysses de la folie . En ces lieux torturés , géographiquement , culturellement et politiquement , il espère retrouver un amour perdu . Le lecteur s'immerge avec lui et tourne les pages avec espoir d'y trouver un peu de lumière et de clarté , car tout est flou , sombre et empreint de menace dans cette ville . Les auteurs ne nous ménagent pas , et il est parfois difficile de saisir les détails , voire de comprendre certaines cases , le livre mérite assurément des relectures . Il faut reconnaître les prouesses réalisées par l'artiste italien , avec son aquarelle remarquable de finesse et sa vision personnelle de ce monde totalement illogique . Les symboles sont nombreux , tels le deuil , le suicide , la rédemption , Bunkerville agit comme une machine à laver l'esprit du héros . Le suspens est palpable , comment va t'il s'en sortir , et surtout , retrouvera t'il sa bien-aimée ?? Plongez si vous l'osez dans les méandres de l'île machine Bunkerville pour le découvrir 😉
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Ne me demandez pas d'âtre impartial avec ce chateau des étoiles. C'est impossible pour moi tant c'est en BD ce que j'ai tant aimé lire adolescent en livre. De l'Aventure, du rêve, de l'exploration, et de la poséie à chaque page, véritable tendresse d'Alex Alice pour ses personnages, secondaires comme principaux, jamais caricaturaux, toujours fins et porteurs d'émotions humaines magnifiquement retranscrites. Si à cela vous ajoutez des graphismes éthérées, des visages d'une rare expressivité, et des paysages à couper le souffle, ça commence à être dur de faire la fine bouche quand même... Niveau scénario on se retrouve avec une véritable fin de cycle, ouvrant autant de nouvelles portes qu'elle n'en ferme, et nous donnant des perspectives d'infini tant dans le recoupement à venir avec les chimères de Vénus que dans les possibilités d'évolution de l'histoire. Du grand Art qui j'espère ne se perdra pas dans cet océan de possible. Mais avec M. Ayrolles au scénario et M. Alice qui continue de contribuer à son oeuvre qui serait véritablement inquiet ? Pour ceux qui veulent replonger dans l'imaginaire de l'enfance à portée des adultes, venez rire, sourire, espérer, pleurer parfois mais surtout voyager et prendre des risques avec ces chevaliers de l'Ether, de moins en moins enfants au fil de la route les menant vers l'infini et l'âge adulte. Cet article dithyrambique au possible ne masquera pas une chose qui m'apparait désormais comme évidente : je crois que malgré les Blacksad, les Elecboy, les Spioru, cette BD était bien celle que j'attendais le plus de cette fin d'année. Oui, oui. Bravo et chapeau bas l'artiste !
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Le château des étoiles - tome 6 - L'exposition interplanétaire de 1875
The_PoP a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Le château des étoiles - tome 6 - L'exposition interplanétaire de 1875 Scenariste de l'album : Alex Alice Dessinateur de l'album : Alex Alice Coloriste : Alex Alice Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Après avoir visité la Lune et Mars, Les Chevaliers de l’Ether semblent tristement cloués au sol depuis l’échec de leur tentative visant à convaincre l’Empereur Napoléon III de secourir les Martiaux. Le jeune Séraphin a été jeté en prison, et la Princesse de Mars est détenue pour être exhibée lors de l’Exposition Interplanétaire qui doit s’ouvrir à Paris, le 25 avril 1875 en présence de leurs Majestés les Empereurs de France et d’Allemagne. Afin de pousser les dirigeants du monde à dénoncer les crimes commis par la Prusse sur Mars, nos héros vont donc devoir libérer la princesse, ou tout au moins ses fabuleux pouvoirs mentaux. Et ainsi, au nom de la concorde entre les peuples, Hans, Sophie et Séraphin, aidés de Loïc, du capitaine Schneidig et de la journaliste Jocaste Daumier n’ont plus le choix : ils doivent braquer l’Exposition ! Mais à quel prix ? Critique : Ne me demandez pas d'âtre impartial avec ce chateau des étoiles. C'est impossible pour moi tant c'est en BD ce que j'ai tant aimé lire adolescent en livre. De l'Aventure, du rêve, de l'exploration, et de la poséie à chaque page, véritable tendresse d'Alex Alice pour ses personnages, secondaires comme principaux, jamais caricaturaux, toujours fins et porteurs d'émotions humaines magnifiquement retranscrites. Si à cela vous ajoutez des graphismes éthérées, des visages d'une rare expressivité, et des paysages à couper le souffle, ça commence à être dur de faire la fine bouche quand même... Niveau scénario on se retrouve avec une véritable fin de cycle, ouvrant autant de nouvelles portes qu'elle n'en ferme, et nous donnant des perspectives d'infini tant dans le recoupement à venir avec les chimères de Vénus que dans les possibilités d'évolution de l'histoire. Du grand Art qui j'espère ne se perdra pas dans cet océan de possible. Mais avec M. Ayrolles au scénario et M. Alice qui continue de contribuer à son oeuvre qui serait véritablement inquiet ? Pour ceux qui veulent replonger dans l'imaginaire de l'enfance à portée des adultes, venez rire, sourire, espérer, pleurer parfois mais surtout voyager et prendre des risques avec ces chevaliers de l'Ether, de moins en moins enfants au fil de la route les menant vers l'infini et l'âge adulte. Cet article dithyrambique au possible ne masquera pas une chose qui m'apparait désormais comme évidente : je crois que malgré les Blacksad, les Elecboy, les Spioru, cette BD était bien celle que j'attendais le plus de cette fin d'année. Oui, oui. Bravo et chapeau bas l'artiste ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-chateau-des-etoiles-tome-6?ref=44 Voir la totalité de enregistrement- 9 réponses
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