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  1. Kevin Nivek

    Les grimaciers

    Une première oeuvre pour les deux auteurs italiens que ce polar napolitain à la sauce justicier(s) . Prenez un monsieur lambda à un moment charnière de sa vie , injectez une bonne dose de camorra ( la mafia locale) , de corruption , et vous aurez la naissance d'un justicier portant un masque de Polichinelle réalisé par son fils Diego (hommage au pibe de oro oblige) . Au cours des 140 pages de ce one-shot , on va suivre cette mise en abîme du néo héros de Naples , qui va peu à peu s'entourer d'une bande de bras cassés ( amis d'enfance) épris d'un fort désir de justice . Dans cette escalade , jusqu'où notre bande peut-elle aller ? D'autant que l'on découvre des flics infiltrés , des ripoux , des politiques corrompus , bref l'Italie du sud dans ce qu'elle a de pire . Pour illustrer ce cocktail d'actions et rebondissements en tout genre , Albanese amène une certaine originalité graphique . Sa quadrichromie est efficace pour les venelles et autres décors urbains , mais son trait peu paraître flou sur certaines planches . Les visages des protagonistes semblent "grossiers" et il n'est pas toujours évident de bien les différencier , surtout avec une importante galeries de personnages . C'est un style à part entière que l'auteur assume , mais qui je dois bien l'avouer , ne me convient que moyennement . Le 9ème art , fort heureusement , est pour tous les goûts ! Cela ne doit pas faire injure à une histoire aux faux airs de Batman , rondement menée en proposant de nombreuses surprises et une fin presque inattendue 😉
  2. poseidon2

    Ceux qui n'existaient pas

    Étrange one shot que celui-ci. Étrange non pas par l'histoire qui est vraiment bien faite avec un bon polar basé sur la perte de la mémoire sur fond de manipulation politique, mais étrange car... et bien ce n'est pas un one shot en fait. Alors certes la première partie de l'histoire prend fin, mais les auteurs nous donnent clairement rendez-vous pour une deuxième tome, deuxième tome qui semble nécessaire tellement on a envie de connaitre les dessous de cette sombre histoire. Ne vous méprenez donc pas : cette histoire, au demeurant très bonne, nécessite bien une suite. Ne l'offrez pas en cadeau sans le savoir
  3. Titre de l'album : Ceux qui n'existaient pas Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Olivier Mangin Coloriste : Olivier Mangin Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Marqués par leurs propres traumatismes, ils sont le fruit d'une expérience révolutionnaire Hantée par le souvenir de ses enfants assassinés, Natacha accepte d'être le cobaye d'une expérience neurobiologique menée par le gouvernement russe, le projet Anastasis.Elle devient vite le centre d'intérêt des scientifiques qui s'étonnent des réactions de la jeune femme et doutent de l'efficacité du traitement qu'ils lui infligent. Ils redoutent le choc mortel que pourrait subir la jeune femme si elle apprenait, à l'instar des autres participants... qu'elle n'existe pas. Critique : Étrange one shot que celui-ci. Étrange non pas par l'histoire qui est vraiment bien faite avec un bon polar basé sur la perte de la mémoire sur fond de manipulation politique, mais étrange car... et bien ce n'est pas un one shot en fait. Alors certes la première partie de l'histoire prend fin, mais les auteurs nous donnent clairement rendez-vous pour une deuxième tome, deuxième tome qui semble nécessaire tellement on a envie de connaitre les dessous de cette sombre histoire. Ne vous méprenez donc pas : cette histoire, au demeurant très bonne, nécessite bien une suite. Ne l'offrez pas en cadeau sans le savoir Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ceux-qui-n-existaient-plus-tome-1-anastasis?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Titre de l'album : Le temps est assassin Scenariste de l'album : Frédéric Bremaud Dessinateur de l'album : Nathalie Berr Coloriste : Nathalie Berr Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Seule survivante de l'accident tragique qui a coûté la vie à son frère et à ses deux parents en Corse lorsqu'elle avait 16 ans, Clotilde, retourne sur les lieux du drame après 25 ans. Jusqu'à ce qu'elle reçoive une lettre de sa mère, Palma, présumée morte dans l'accident... Seule survivante de l'accident tragique qui a coûté la vie à son frère et à ses deux parents en Corse lorsqu'elle avait 16 ans, Clotilde, accompagnée de son mari Franck, part rejoindre sa fille Valentine sur les lieux du drame où elle n'a pas remis les pieds depuis 25 ans. Mais à peine est-elle arrivée que des incidents se multiplient jusqu'à ce qu'elle reçoive une lettre de sa mère, Palma, présumée morte dans l'accident... Clotilde décide alors d'enquêter afin de découvrir la vérité sur ce qui s'est réellement passé à l'époque et qui pourrait la mener jusqu'à sa mère qu'elle espère encore vivante... Critique : Le temps est assassin est la nouvelle adaptation en bande dessinée du romancier Michel Bussi, après Gravé dans le sable ou On la trouvait plutôt jolie. Michel Bussi est un auteur à succès avec de nombreux thrillers et enquêtes policières. Frédéric Bremaud se charge de l'adaptation en réussissant à gérer le rythme pour convenir à ce média. Le titre de l'album annonce quelques indices sur l'histoire. Le récit se déroule sur deux époques différentes, dans les années 80 avec un jeune couple et leur fille dans leur famille avant un drame et 25 années plus tard, la jeune fille devenue adulte qui revient sur le lieu de l’accident. L'histoire va mettre en parallèle les rêveries de l’adolescente et la réalité alors qu'elle est âgée d'une quarantaine d'année. Les fantômes du passé vont resurgir avec des évènements étranges qui vont se multiplier pour cette mère de famille encore hanté par ce drame. La partie graphique est de qualité pour dépeindre l'action qui se situe sur l'île de beauté pendant l'été. Les éditions Philéas poursuivent les adaptations de romanciers pour permettre aux lecteurs de découvrir ou redécouvrir leurs romans en Bd et s’intéresser à leurs autres livres. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-temps-est-assassin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. alx23

    Le temps est assassin

    Le temps est assassin est la nouvelle adaptation en bande dessinée du romancier Michel Bussi, après Gravé dans le sable ou On la trouvait plutôt jolie. Michel Bussi est un auteur à succès avec de nombreux thrillers et enquêtes policières. Frédéric Bremaud se charge de l'adaptation en réussissant à gérer le rythme pour convenir à ce média. Le titre de l'album annonce quelques indices sur l'histoire. Le récit se déroule sur deux époques différentes, dans les années 80 avec un jeune couple et leur fille dans leur famille avant un drame et 25 années plus tard, la jeune fille devenue adulte qui revient sur le lieu de l’accident. L'histoire va mettre en parallèle les rêveries de l’adolescente et la réalité alors qu'elle est âgée d'une quarantaine d'année. Les fantômes du passé vont resurgir avec des évènements étranges qui vont se multiplier pour cette mère de famille encore hanté par ce drame. La partie graphique est de qualité pour dépeindre l'action qui se situe sur l'île de beauté pendant l'été. Les éditions Philéas poursuivent les adaptations de romanciers pour permettre aux lecteurs de découvrir ou redécouvrir leurs romans en Bd et s’intéresser à leurs autres livres.
  6. Titre de l'album : Cadres noirs - Tome 2 - Pendant Scenariste de l'album : Pascal Bertho Dessinateur de l'album : Giuseppe Liotti Coloriste : Gaetan Georges Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Alain Delambre est un cadre de 57 ans anéanti par quatre années de chômage sans espoir. Quand l'opportunité d'un entretien d'embauche pour un grand groupe s'offre à lui, il n'hésite pas à s'impliquer corps et âme dans la méthode de recrutement quelque peu étrange : un jeu de rôles sous forme de prise d'otages, qui tourne mal et le fait se retrouver en prison. Incarcéré dans l'attente de son jugement, il tente de justifier ses actes auprès de l'opinion publique, et de maintenir les liens avec sa famille dévastée par le drame. Ses méthodes interpellent cependant les industriels responsables de sa situation : et si Alain Delambre avait tout planifié dès le début... ? Critique : Et hop voici le second tome de cette trilogie, adaptée d'un roman de Pierre lemaitre, l'un des maitres français du Polar. On plonge ici dans les rouages des grandes entreprises et dans leurs dysfonctionnements en ressources humaines dont l'intrigue va se servir pour nous brosser un polar efficace et crédible. Les personnages sont toujours très cohérents et le dessin de Giuseppe Liotti est bon pour nous restituer cette ambiance de huis clos qui constitue l'un des arcs narratif de l'intrigue. Ce tome 2 fait bien avancer les choses, et l'on sent le dénouement approcher, avec la révélation d'une partie des rouages du "crime". On a hâte de lire la fin de cette histoire dans le prochain tome ! Vite ! Autres infos : D'après le roman de Pierre Lemaître Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cadres-noirs-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. The_PoP

    Cadres noirs - Tome 2 - Pendant

    Et hop voici le second tome de cette trilogie, adaptée d'un roman de Pierre lemaitre, l'un des maitres français du Polar. On plonge ici dans les rouages des grandes entreprises et dans leurs dysfonctionnements en ressources humaines dont l'intrigue va se servir pour nous brosser un polar efficace et crédible. Les personnages sont toujours très cohérents et le dessin de Giuseppe Liotti est bon pour nous restituer cette ambiance de huis clos qui constitue l'un des arcs narratif de l'intrigue. Ce tome 2 fait bien avancer les choses, et l'on sent le dénouement approcher, avec la révélation d'une partie des rouages du "crime". On a hâte de lire la fin de cette histoire dans le prochain tome ! Vite !
  8. poseidon2

    Newburn t1

    Vous avez 10 euro de côté et vous vous dites : et si j'allais voir le dernier Marvel ? Et bien la réponse est simple ! c'est NON ! avec 10 euro, on achète Newburn et puis c'est tout ! Fin de la critique... Bon ok si vous insistez je vais vous dire pourquoi ! Parce que Newburn c'est excellent. C'est un Polar magistralement bien mené dans un univers à la John Wick mais avec une ambiance de privé comme à la grande époque des romans noirs. C'est bien écrit, c'est dense et bien plus surprenant qu'on ne peut l'imaginer. Vous voyez bien que vos 10 seront bien investis !
  9. poseidon2

    Newburn t1

    Titre de l'album : Newburn t1 Scenariste de l'album : Chip Zdarsky Dessinateur de l'album : Jacobs Phillips Coloriste : Jacobs Phillips Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Loyal seulement envers lui-même, Easton Newburn est un détective privé indépendant travaillant pour toutes les familles du crime de New-York, afin de prévenir et d'empêcher tout conflit interne. Naviguant dans cette zone grise entre les forces de l'ordre et celles du chaos, Newburn traque aussi bien les meurtriers Critique : Vous avez 10 euro de côté et vous vous dites : et si j'allais voir le dernier Marvel ? Et bien la réponse est simple ! c'est NON ! avec 10 euro, on achète Newburn et puis c'est tout ! Fin de la critique... Bon ok si vous insistez je vais vous dire pourquoi ! Parce que Newburn c'est excellent. C'est un Polar magistralement bien mené dans un univers à la John Wick mais avec une ambiance de privé comme à la grande époque des romans noirs. C'est bien écrit, c'est dense et bien plus surprenant qu'on ne peut l'imaginer. Vous voyez bien que vos 10 seront bien investis ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/newburn-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Kevin Nivek

    Speedball

    Deux purs produits de l'école Emile-Cohl à Lyon , ces jeunes auteurs amènent un sacré vent de fraîcheur dans le monde du neuvième art . Les éditions Sarbacane ne s'y sont pas trompés en leur laissant carte blanche . Un cocktail détonnant dans le pur esprit "tarantinesque" compose ce formidable Speedball aux 238 pages . Définitions de speedball : _ mélange de cocaïne et héroïne (John Belushi en est mort par exemple) _ technique de lancer de balle au base-ball Très cinéphiles , les deux auteurs proposent le pitch suivant : dans les années 70 , un raté , ancienne star de base-ball , se retrouve à faire des films pornos pour joindre les deux bouts . En plus de son soucis d'érection , il tombe dans sa loge sur un semblant de spectre lui proposant un marché étonnant : 4 assassinats pour qu'il retrouve sa vie d'avant et notamment sa famille qui a disparu dans les méandres de son passé . Entourés de deux acteurs X ayant perdu leur intelligence dans les salles de bodybuilding , il va sillonner l'Amérique pour tuer tant bien que mal ces 4 personnes .Mais un flic limier se lance à sa poursuite ! Dialogues fleuris , gueules de l'emploi , violence teintée d'humour , un soupçon de magie et un dessin sublimant les ingrédients : une recette réussie avec les honneurs du jury . Etienne Gerin signe des planches remarquables , dans un style proche de Brüno . Les jeux de lumières sont superbes et ils utilisent les couleurs selon le thème imposé par le récit . On passe du chair au rouge sang , puis un bleu crépusculaire , c'est très bien réalisé . Dans cette course à 100 à l'heure , le lecteur est happé . On passe de situations ubuesques à un déchainement de violence , toutes les émotions y passent . Un véritable premier coup de coeur , ce Speedball , dont l'édition est magnifique avec un papier épais et une couverture très parlante . Foncez et attrapez la balle en plein vol 😉
  11. Kevin Nivek

    Speedball

    Titre de l'album : Speedball Scenariste de l'album : Florian Pigé Dessinateur de l'album : Etienne Gerin Coloriste : Etienne Gerin Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Atlantic City 1976. Graham Parson, ex-star du baseball, a tout perdu. Aujourd'hui, il gagne sa vie en tournant dans des films X sans grande conviction. Lors d'un tournage, il fait la rencontre d'un vieillard aux pouvoirs étranges qui lui propose un pacte:s'il tue quatre personnes pour son compte, il retrouvera sa gloire passée, réintégrera la ligue nationale de baseball et pourra revoir sa femme et son fils. Graham accepte, sans réaliser l'impact qu'aura cette décision. Fuyant le lieu du tournage, il vole une voiture et embarque deux acteurs bodybuildés fans de lui dans son périple. Les trois hommes vont se lancer dans une fuite trash à travers l'Amérique des années 1970. Son désespoir le poussera-t-il jusqu'au meurtre? Critique : Deux purs produits de l'école Emile-Cohl à Lyon , ces jeunes auteurs amènent un sacré vent de fraîcheur dans le monde du neuvième art . Les éditions Sarbacane ne s'y sont pas trompés en leur laissant carte blanche . Un cocktail détonnant dans le pur esprit "tarantinesque" compose ce formidable Speedball aux 238 pages . Définitions de speedball : _ mélange de cocaïne et héroïne (John Belushi en est mort par exemple) _ technique de lancer de balle au base-ball Très cinéphiles , les deux auteurs proposent le pitch suivant : dans les années 70 , un raté , ancienne star de base-ball , se retrouve à faire des films pornos pour joindre les deux bouts . En plus de son soucis d'érection , il tombe dans sa loge sur un semblant de spectre lui proposant un marché étonnant : 4 assassinats pour qu'il retrouve sa vie d'avant et notamment sa famille qui a disparu dans les méandres de son passé . Entourés de deux acteurs X ayant perdu leur intelligence dans les salles de bodybuilding , il va sillonner l'Amérique pour tuer tant bien que mal ces 4 personnes .Mais un flic limier se lance à sa poursuite ! Dialogues fleuris , gueules de l'emploi , violence teintée d'humour , un soupçon de magie et un dessin sublimant les ingrédients : une recette réussie avec les honneurs du jury . Etienne Gerin signe des planches remarquables , dans un style proche de Brüno . Les jeux de lumières sont superbes et ils utilisent les couleurs selon le thème imposé par le récit . On passe du chair au rouge sang , puis un bleu crépusculaire , c'est très bien réalisé . Dans cette course à 100 à l'heure , le lecteur est happé . On passe de situations ubuesques à un déchainement de violence , toutes les émotions y passent . Un véritable premier coup de coeur , ce Speedball , dont l'édition est magnifique avec un papier épais et une couverture très parlante . Foncez et attrapez la balle en plein vol 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/speedball/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Titre de l'album : Karmela Krimm - Tome 2 - Neige écarlate Scenariste de l'album : Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Franck Biancarelli Coloriste : Walter Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Il a beau neiger sur Marseille, Karmela Krimm avait prévu une journée tout ce qu'il y a de plus normale. Rendez-vous avec sa filleule sur le Vieux Port. Un truc calme, loin des embrouilles de sa vie de détective privé. Mais ça n'est tout de même pas de sa faute si elle est tombée sur un cambriolage doublé d'un assassinat juste le jour où la police est immobilisée par les intempéries, non ? Les criminels semblaient avoir tout prévu... Sauf le fait que Karmela ne sait pas résister à la tentation d'aller jeter un coup d'oeil. Critique : Après l'excellent Nottingham voici la seconde parution chez Le Lombard que j'attendais de pied ferme. Le premier tome m'avait très agréablement surpris et j'attendais de voir les auteurs transformer leur essai avec ce second opus. Ne boudons pas notre plaisir, c'est chose faite. Et bien. Certes l'intrigue est ici plus basique, mais la force du premier tome, de nous présenter finalement un peu notre vie réelle, avec ces tracas, ces "petits racismes", cet humour français permanent, ces cons du quotidien et ces héros du quotidien m'avaient marqué, et je les ai bien retrouvé dans ce tome. M. Trondheim nous livre ici une performance de scénariste remarquable, car on retrouve Marseille, sans trop de cliché ni de naïveté, et tellement vivante et réelle que cela fait du bien. Sur les prochains tomes, j'aimerais juste que Franck Biancarelli puisse avoir le temps et les moyens de détailler un peu plus ses arrières plans, car si son dessin fonctionne très bien sur ce polar, je garde l'impression qu'il en a encore pas mal sous la patte et qu'avec un rythme de diffusion peut être moins élevé, on aurait droit à un polar réellement incontournable et marquant. En tous cas pour moi ce Karmela Krimm a tout bon, car s'il ne nous enfonce pas dans les tréfonds de la noirceur de l'âme humaine, il nous présente finalement le quotidien en polar, et c'est bien agréable ! Autres infos : miam ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/karmela-krimm-tome-2-neige-ecarlate?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Après l'excellent Nottingham voici la seconde parution chez Le Lombard que j'attendais de pied ferme. Le premier tome m'avait très agréablement surpris et j'attendais de voir les auteurs transformer leur essai avec ce second opus. Ne boudons pas notre plaisir, c'est chose faite. Et bien. Certes l'intrigue est ici plus basique, mais la force du premier tome, de nous présenter finalement un peu notre vie réelle, avec ces tracas, ces "petits racismes", cet humour français permanent, ces cons du quotidien et ces héros du quotidien m'avaient marqué, et je les ai bien retrouvé dans ce tome. M. Trondheim nous livre ici une performance de scénariste remarquable, car on retrouve Marseille, sans trop de cliché ni de naïveté, et tellement vivante et réelle que cela fait du bien. Sur les prochains tomes, j'aimerais juste que Franck Biancarelli puisse avoir le temps et les moyens de détailler un peu plus ses arrières plans, car si son dessin fonctionne très bien sur ce polar, je garde l'impression qu'il en a encore pas mal sous la patte et qu'avec un rythme de diffusion peut être moins élevé, on aurait droit à un polar réellement incontournable et marquant. En tous cas pour moi ce Karmela Krimm a tout bon, car s'il ne nous enfonce pas dans les tréfonds de la noirceur de l'âme humaine, il nous présente finalement le quotidien en polar, et c'est bien agréable !
  14. alx23

    L'or du temps tome 2

    On retrouve la suite des aventures de Théo dans une mauvaises posture suite aux événements du premier tome. Le scénariste Rodolphe nous réserve encore bien des surprises en nous emmenant dans Paris à l'époque de l'exposition universelle, à la recherche d'un sarcophage phénicien avec son mystère qu'il renferme. L'histoire se scinde en deux intrigues, dont Théo le héros prend part. En effet, il enquête sur le sarcophage avec l'aide d'Hugo et il accompagne le journaliste Claude en quête de sensation forte autour de l'occultisme pour écrire des articles très en vogue. On ne s'ennuie pas un seul moment dans ce diptyque entre révélations, enquête, ésotérisme et action. La partie graphique d'Oriol apporte la touche finale et donne un rendu visuel des plus réussi. L'auteur dessine à merveille Paris avec tous ses monuments importants dans l'intrigue. La mise en couleur est particulière mais convient très bien au genre mystérieux. D’ailleurs les visages des personnages sont souvent sans expressions ni aucun trait distinctif et pourtant l’ensemble fonctionne parfaitement. L'album se termine sur des recherches graphiques et des illustrations. Avec l'or du temps, les deux auteurs rendent hommages avec beaucoup de talents aux feuilletons de la littératures ou cinématographiques comme Belphégor. Je recommande ce diptyque en espérant que les auteurs poursuivent l'aventure.
  15. Titre de l'album : L'or du temps tome 2 Scenariste de l'album : Rodolphe Dessinateur de l'album : Oriol Coloriste : Oriol Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : La suite et la fin du diptyque de Rodolphe et Oriol. Sous le trait impressionniste du dessinateur espagnol, Théo continue son enquête dans les bas-fonds de Paris, en forme d’hommage aux meilleurs feuilletons de la littérature et de la bande dessinée... à la recherche de l’«Or du temps». Critique : On retrouve la suite des aventures de Théo dans une mauvaises posture suite aux événements du premier tome. Le scénariste Rodolphe nous réserve encore bien des surprises en nous emmenant dans Paris à l'époque de l'exposition universelle, à la recherche d'un sarcophage phénicien avec son mystère qu'il renferme. L'histoire se scinde en deux intrigues, dont Théo le héros prend part. En effet, il enquête sur le sarcophage avec l'aide d'Hugo et il accompagne le journaliste Claude en quête de sensation forte autour de l'occultisme pour écrire des articles très en vogue. On ne s'ennuie pas un seul moment dans ce diptyque entre révélations, enquête, ésotérisme et action. La partie graphique d'Oriol apporte la touche finale et donne un rendu visuel des plus réussi. L'auteur dessine à merveille Paris avec tous ses monuments importants dans l'intrigue. La mise en couleur est particulière mais convient très bien au genre mystérieux. D’ailleurs les visages des personnages sont souvent sans expressions ni aucun trait distinctif et pourtant l’ensemble fonctionne parfaitement. L'album se termine sur des recherches graphiques et des illustrations. Avec l'or du temps, les deux auteurs rendent hommages avec beaucoup de talents aux feuilletons de la littératures ou cinématographiques comme Belphégor. Je recommande ce diptyque en espérant que les auteurs poursuivent l'aventure. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-or-du-temps-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. alx23

    Préjudice

    Titre de l'album : Préjudice Scenariste de l'album : Ingrid Chabbert & Pog Dessinateur de l'album : Pauline Bertrand Coloriste : Pauline Bertrand Editeur de l'album : Marabulles Note : Résumé de l'album : Hélène se rend à l'enterrement d'une copine de Lycée et revient sur les lieux de sa jeunesse. À la suite d'un drame, elle s'est retrouvée liée à trois autres filles au sein d'un groupe aussi fragile qu'extrême. Depuis, chacune a suivi sa route, avec ce qu'elle sait ou croit savoir. Critique : Ce roman graphique débute tranquillement avec le quotidien d'Hélène une jeune femme qui revient dans sa ville natale pour l'enterrement d'une amie et en profite pour voir son père et ses amies. Mais on devine de par le titre et les flashbacks qu'un problème survenu quelques années plus tôt pèse encore lourd sur les consciences. En effet, les jeunes femmes partagent un secret gênant que l’on ressent dans leur retrouvaille. En parallèle, le père d’Hélène souffre des premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer pour compliquer la situation. Les scènes du passé s'alternent avec le présent pour un drame très prenant jusqu’à la fin. Les dessins de Pauline Bertrand sont un style réaliste avec des couleurs apaisantes en contradiction avec les scènes de flashbacks ou de violences qui sont très sombre. L’autrice dessine et arrive très bien à donner des émotions à ses personnages. J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman graphique avec une histoire forte autour d’un drame et comment des personnes lambda réagissent face à la gravité d’un préjudice. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/prejudice?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. alx23

    Préjudice

    Ce roman graphique débute tranquillement avec le quotidien d'Hélène une jeune femme qui revient dans sa ville natale pour l'enterrement d'une amie et en profite pour voir son père et ses amies. Mais on devine de par le titre et les flashbacks qu'un problème survenu quelques années plus tôt pèse encore lourd sur les consciences. En effet, les jeunes femmes partagent un secret gênant que l’on ressent dans leur retrouvaille. En parallèle, le père d’Hélène souffre des premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer pour compliquer la situation. Les scènes du passé s'alternent avec le présent pour un drame très prenant jusqu’à la fin. Les dessins de Pauline Bertrand sont un style réaliste avec des couleurs apaisantes en contradiction avec les scènes de flashbacks ou de violences qui sont très sombre. L’autrice dessine et arrive très bien à donner des émotions à ses personnages. J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman graphique avec une histoire forte autour d’un drame et comment des personnes lambda réagissent face à la gravité d’un préjudice.
  18. Quatrième tome des enquêtes de notre vétéran de guerre devenu Privé dans les Etats Unis d'après guerre et cette fois-ci on va le suivre sur les terres du Klan. L'ambiance de la Louisiane de ces années là est assez réussie et si la partie graphique des bd de messieurs Warnauts et Raives n'arrivent pas à me séduire par leur style, il faut reconnaitre qu'au fil des tomes ils ont su agréablement corriger mes principaux reproches à cette série. L'usage des textes descriptifs/narratifs a ainsi été diminué, fluidifiant par la même je trouve le récit. On pourra reprocher à ce tome le peu d'impact final de notre héros dans le dénouement de cette intrigue mais finalement c'est parfois intéressant aussi de simplement témoigner d'une époque et d'une histoire sordide. Toutes proportions gardées, car qualitativement je trouve que cette série en reste loin, mais l'évolution de notre privé tout au long de ces 4 tomes ne peut que m'évoquer celle d'un John Blacksad, nous livrant des pans d'histoire et de la sociologie de l'Amérique au fil de ses enquêtes. Tant mieux car j'aime explorer ces différentes facettes de cette Amérique aujourd'hui toujours si fascinante pour moi.
  19. Titre de l'album : Purple heart tome 4 - Jambalaya blues Scenariste de l'album : Eric Warnauts & Guy Raives Dessinateur de l'album : Eric Warnauts & Guy Raives Coloriste : Eric Warnauts & Guy Raives Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Pour aider Winston, son camarade de régiment, à retrouver sa nièce disparue en Louisiane, Josuah Flanagan va devoir endosser le rôle d'un riche blanc dont Winston sera le chauffeur. Car, au beau milieu des années 50, le Sud demeure une terre de traditions... et il n'est pas question de cuisine cajun. Les deux anciens soldats vont devoir remuer les immondices tapies dans la vase du bayou et accomplir des actions plus qu'affirmatives pour ne pas finir sous les crocs des alligators. Critique : Quatrième tome des enquêtes de notre vétéran de guerre devenu Privé dans les Etats Unis d'après guerre et cette fois-ci on va le suivre sur les terres du Klan. L'ambiance de la Louisiane de ces années là est assez réussie et si la partie graphique des bd de messieurs Warnauts et Raives n'arrivent pas à me séduire par leur style, il faut reconnaitre qu'au fil des tomes ils ont su agréablement corriger mes principaux reproches à cette série. L'usage des textes descriptifs/narratifs a ainsi été diminué, fluidifiant par la même je trouve le récit. On pourra reprocher à ce tome le peu d'impact final de notre héros dans le dénouement de cette intrigue mais finalement c'est parfois intéressant aussi de simplement témoigner d'une époque et d'une histoire sordide. Toutes proportions gardées, car qualitativement je trouve que cette série en reste loin, mais l'évolution de notre privé tout au long de ces 4 tomes ne peut que m'évoquer celle d'un John Blacksad, nous livrant des pans d'histoire et de la sociologie de l'Amérique au fil de ses enquêtes. Tant mieux car j'aime explorer ces différentes facettes de cette Amérique aujourd'hui toujours si fascinante pour moi. Autres infos : Dernier tome - Conclusion de la série. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/purple-heart-tome-4-jambalaya-blues?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Reckless Tome 3 : Eliminer les monstres Scenariste de l'album : Ed Brubaker Dessinateur de l'album : Sean Phillips Coloriste : Jacob Phillips Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Nous sommes en 1988 et Ethan a été engagé pour enquêter sur l'affaire la plus étrange qu'il a jamais connue : découvrir les secrets d'un magnat de l'immobilier de Los Angeles. Rien de très difficile en apparence... Mais ce qui débute comme une plongée dans la vie d'un inconnu va bientôt prendre une tournure mortelle, et Ethan risque bien d'y perdre tout ce qui compte encore pour lui... Critique : Ce troisième tome de Reckless se focalise sur la relation professionnelle et amicale entre Ethan et sa jeune assistante Anna, depuis leur rencontre. Ed Brubaker en profite pour développer la personnalité de ses deux héros qui gagne en profondeur. Bien évidemment, une nouvelle affaire est confiée à Ethan avec des politiciens influents de Los Angeles pour cible. Le héros se sent vieilli dans ce tome et fait des mauvais choix. Brubaker connait bien les mécaniques du polar pour mettre en place une histoire sombre. Une voix-off accompagne le héros pour nous informer de son état mais aussi des réflexions personnelles suivant les situations et sa relation avec Anna. Les dessins de Sean Phillips gagnent en qualité d'album en album. Les planches sont plus détaillées pour dépeindre la géante LA, des années 80 avec beaucoup d'informations sur cette ville avec son réseau routier. La mise en couleur de Jacob Phillips renforce le rendu final. Une fois de plus, Brubaker et les deux Phillips frappent très fort avec une histoire moins intense mais toujours aussi plaisante. L'auteur annonce un quatrième tome plus étrange après déjà trois albums sortis en moins d'une année. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/reckless-eliminer-les-monstres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Ce troisième tome de Reckless se focalise sur la relation professionnelle et amicale entre Ethan et sa jeune assistante Anna, depuis leur rencontre. Ed Brubaker en profite pour développer la personnalité de ses deux héros qui gagne en profondeur. Bien évidemment, une nouvelle affaire est confiée à Ethan avec des politiciens influents de Los Angeles pour cible. Le héros se sent vieilli dans ce tome et fait des mauvais choix. Brubaker connait bien les mécaniques du polar pour mettre en place une histoire sombre. Une voix-off accompagne le héros pour nous informer de son état mais aussi des réflexions personnelles suivant les situations et sa relation avec Anna. Les dessins de Sean Phillips gagnent en qualité d'album en album. Les planches sont plus détaillées pour dépeindre la géante LA, des années 80 avec beaucoup d'informations sur cette ville avec son réseau routier. La mise en couleur de Jacob Phillips renforce le rendu final. Une fois de plus, Brubaker et les deux Phillips frappent très fort avec une histoire moins intense mais toujours aussi plaisante. L'auteur annonce un quatrième tome plus étrange après déjà trois albums sortis en moins d'une année.
  22. Titre de l'album : Saint-Elme tome 3 - Le porteur de mauvaises nouvelles Scenariste de l'album : Serge Lehman Dessinateur de l'album : Frederik Peeters Coloriste : Frederik Peeters Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Philippe Sangaré débarque à Saint-Elme et se lance sur la piste de son frère disparu. Romane révèle à Paco ce que voit réellement son père dans sa chambre. Le directeur Jansky tente une manoeuvre désespérée pour convaincre Roland Sax de signer le projet de Stan et Tania. Et sous terre, Franck se laisse guider par les grenouilles. Critique : Saint-Elme fait partie des séries dont j'attends chaque tome avec beaucoup d'impatience et je ne suis jamais déçu par la qualité du récit et des dessins. Toutes les intrigues commencent à s'accélérer puisque le prochain tome devrait être le dernier de la série. Serge Lehman poursuit les révélations tout en gardant des mystères pour nous tenir encore en haleine jusqu'à la fin, avec toutes les petites histoires autour des personnages clés, comme les frères Sangaré accompagnée de Madame Dombre ou encore la famille Sax qui détient le pouvoir et la ville de Saint-Elme avec beaucoup de corruption. Les dessins de Frederik Peeters sont excellents, j'adore vraiment son travail et encore plus sur Saint-Elme. Les angles de vues sont bien trouvés lors de scènes d'action ainsi que le choix des couleurs. La couverture nous montre Franck un des personnages principaux en mauvaise condition alors qu'il s'évade. Si vous avez aimé les deux premiers tomes, vous allez adorer ce troisième tome et sinon je recommande fortement la lecture de Saint-Elme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/saint-elme-tome-3-le-porteur-de-mauvaises-nouvelles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Saint-Elme fait partie des séries dont j'attends chaque tome avec beaucoup d'impatience et je ne suis jamais déçu par la qualité du récit et des dessins. Toutes les intrigues commencent à s'accélérer puisque le prochain tome devrait être le dernier de la série. Serge Lehman poursuit les révélations tout en gardant des mystères pour nous tenir encore en haleine jusqu'à la fin, avec toutes les petites histoires autour des personnages clés, comme les frères Sangaré accompagnée de Madame Dombre ou encore la famille Sax qui détient le pouvoir et la ville de Saint-Elme avec beaucoup de corruption. Les dessins de Frederik Peeters sont excellents, j'adore vraiment son travail et encore plus sur Saint-Elme. Les angles de vues sont bien trouvés lors de scènes d'action ainsi que le choix des couleurs. La couverture nous montre Franck un des personnages principaux en mauvaise condition alors qu'il s'évade. Si vous avez aimé les deux premiers tomes, vous allez adorer ce troisième tome et sinon je recommande fortement la lecture de Saint-Elme.
  24. The_PoP

    L'enfer pour aube

    Titre de l'album : L'enfer pour aube Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Tiburce Oger Coloriste : Tiburce Oger Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dans le Paris du début du vingtième siècle, des notables sont éliminés les uns après les autres par un étrange Inconnu au visage recouvert d'une écharpe rouge. Celui-ci, qui n'oublie jamais de laisser un Louis d'Or près de chacune de ses victimes, oeuvre de concert avec les redoutables Apaches pour semer la terreur dans la capitale. Dans quel but ? Critique : Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa. Autres infos : FONCEZ ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-enfer-pour-aube-tome-1-paris-apache?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. The_PoP

    L'enfer pour aube

    Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa.
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