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Titre de l'album : Newburn t1 Scenariste de l'album : Chip Zdarsky Dessinateur de l'album : Jacobs Phillips Coloriste : Jacobs Phillips Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Loyal seulement envers lui-même, Easton Newburn est un détective privé indépendant travaillant pour toutes les familles du crime de New-York, afin de prévenir et d'empêcher tout conflit interne. Naviguant dans cette zone grise entre les forces de l'ordre et celles du chaos, Newburn traque aussi bien les meurtriers Critique : Vous avez 10 euro de côté et vous vous dites : et si j'allais voir le dernier Marvel ? Et bien la réponse est simple ! c'est NON ! avec 10 euro, on achète Newburn et puis c'est tout ! Fin de la critique... Bon ok si vous insistez je vais vous dire pourquoi ! Parce que Newburn c'est excellent. C'est un Polar magistralement bien mené dans un univers à la John Wick mais avec une ambiance de privé comme à la grande époque des romans noirs. C'est bien écrit, c'est dense et bien plus surprenant qu'on ne peut l'imaginer. Vous voyez bien que vos 10 seront bien investis ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/newburn-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Vous avez 10 euro de côté et vous vous dites : et si j'allais voir le dernier Marvel ? Et bien la réponse est simple ! c'est NON ! avec 10 euro, on achète Newburn et puis c'est tout ! Fin de la critique... Bon ok si vous insistez je vais vous dire pourquoi ! Parce que Newburn c'est excellent. C'est un Polar magistralement bien mené dans un univers à la John Wick mais avec une ambiance de privé comme à la grande époque des romans noirs. C'est bien écrit, c'est dense et bien plus surprenant qu'on ne peut l'imaginer. Vous voyez bien que vos 10 seront bien investis !
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Une première oeuvre pour les deux auteurs italiens que ce polar napolitain à la sauce justicier(s) . Prenez un monsieur lambda à un moment charnière de sa vie , injectez une bonne dose de camorra ( la mafia locale) , de corruption , et vous aurez la naissance d'un justicier portant un masque de Polichinelle réalisé par son fils Diego (hommage au pibe de oro oblige) . Au cours des 140 pages de ce one-shot , on va suivre cette mise en abîme du néo héros de Naples , qui va peu à peu s'entourer d'une bande de bras cassés ( amis d'enfance) épris d'un fort désir de justice . Dans cette escalade , jusqu'où notre bande peut-elle aller ? D'autant que l'on découvre des flics infiltrés , des ripoux , des politiques corrompus , bref l'Italie du sud dans ce qu'elle a de pire . Pour illustrer ce cocktail d'actions et rebondissements en tout genre , Albanese amène une certaine originalité graphique . Sa quadrichromie est efficace pour les venelles et autres décors urbains , mais son trait peu paraître flou sur certaines planches . Les visages des protagonistes semblent "grossiers" et il n'est pas toujours évident de bien les différencier , surtout avec une importante galeries de personnages . C'est un style à part entière que l'auteur assume , mais qui je dois bien l'avouer , ne me convient que moyennement . Le 9ème art , fort heureusement , est pour tous les goûts ! Cela ne doit pas faire injure à une histoire aux faux airs de Batman , rondement menée en proposant de nombreuses surprises et une fin presque inattendue 😉
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On retrouve la suite des aventures de Théo dans une mauvaises posture suite aux événements du premier tome. Le scénariste Rodolphe nous réserve encore bien des surprises en nous emmenant dans Paris à l'époque de l'exposition universelle, à la recherche d'un sarcophage phénicien avec son mystère qu'il renferme. L'histoire se scinde en deux intrigues, dont Théo le héros prend part. En effet, il enquête sur le sarcophage avec l'aide d'Hugo et il accompagne le journaliste Claude en quête de sensation forte autour de l'occultisme pour écrire des articles très en vogue. On ne s'ennuie pas un seul moment dans ce diptyque entre révélations, enquête, ésotérisme et action. La partie graphique d'Oriol apporte la touche finale et donne un rendu visuel des plus réussi. L'auteur dessine à merveille Paris avec tous ses monuments importants dans l'intrigue. La mise en couleur est particulière mais convient très bien au genre mystérieux. D’ailleurs les visages des personnages sont souvent sans expressions ni aucun trait distinctif et pourtant l’ensemble fonctionne parfaitement. L'album se termine sur des recherches graphiques et des illustrations. Avec l'or du temps, les deux auteurs rendent hommages avec beaucoup de talents aux feuilletons de la littératures ou cinématographiques comme Belphégor. Je recommande ce diptyque en espérant que les auteurs poursuivent l'aventure.
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Titre de l'album : L'or du temps tome 2 Scenariste de l'album : Rodolphe Dessinateur de l'album : Oriol Coloriste : Oriol Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : La suite et la fin du diptyque de Rodolphe et Oriol. Sous le trait impressionniste du dessinateur espagnol, Théo continue son enquête dans les bas-fonds de Paris, en forme d’hommage aux meilleurs feuilletons de la littérature et de la bande dessinée... à la recherche de l’«Or du temps». Critique : On retrouve la suite des aventures de Théo dans une mauvaises posture suite aux événements du premier tome. Le scénariste Rodolphe nous réserve encore bien des surprises en nous emmenant dans Paris à l'époque de l'exposition universelle, à la recherche d'un sarcophage phénicien avec son mystère qu'il renferme. L'histoire se scinde en deux intrigues, dont Théo le héros prend part. En effet, il enquête sur le sarcophage avec l'aide d'Hugo et il accompagne le journaliste Claude en quête de sensation forte autour de l'occultisme pour écrire des articles très en vogue. On ne s'ennuie pas un seul moment dans ce diptyque entre révélations, enquête, ésotérisme et action. La partie graphique d'Oriol apporte la touche finale et donne un rendu visuel des plus réussi. L'auteur dessine à merveille Paris avec tous ses monuments importants dans l'intrigue. La mise en couleur est particulière mais convient très bien au genre mystérieux. D’ailleurs les visages des personnages sont souvent sans expressions ni aucun trait distinctif et pourtant l’ensemble fonctionne parfaitement. L'album se termine sur des recherches graphiques et des illustrations. Avec l'or du temps, les deux auteurs rendent hommages avec beaucoup de talents aux feuilletons de la littératures ou cinématographiques comme Belphégor. Je recommande ce diptyque en espérant que les auteurs poursuivent l'aventure. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-or-du-temps-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Speedball Scenariste de l'album : Florian Pigé Dessinateur de l'album : Etienne Gerin Coloriste : Etienne Gerin Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Atlantic City 1976. Graham Parson, ex-star du baseball, a tout perdu. Aujourd'hui, il gagne sa vie en tournant dans des films X sans grande conviction. Lors d'un tournage, il fait la rencontre d'un vieillard aux pouvoirs étranges qui lui propose un pacte:s'il tue quatre personnes pour son compte, il retrouvera sa gloire passée, réintégrera la ligue nationale de baseball et pourra revoir sa femme et son fils. Graham accepte, sans réaliser l'impact qu'aura cette décision. Fuyant le lieu du tournage, il vole une voiture et embarque deux acteurs bodybuildés fans de lui dans son périple. Les trois hommes vont se lancer dans une fuite trash à travers l'Amérique des années 1970. Son désespoir le poussera-t-il jusqu'au meurtre? Critique : Deux purs produits de l'école Emile-Cohl à Lyon , ces jeunes auteurs amènent un sacré vent de fraîcheur dans le monde du neuvième art . Les éditions Sarbacane ne s'y sont pas trompés en leur laissant carte blanche . Un cocktail détonnant dans le pur esprit "tarantinesque" compose ce formidable Speedball aux 238 pages . Définitions de speedball : _ mélange de cocaïne et héroïne (John Belushi en est mort par exemple) _ technique de lancer de balle au base-ball Très cinéphiles , les deux auteurs proposent le pitch suivant : dans les années 70 , un raté , ancienne star de base-ball , se retrouve à faire des films pornos pour joindre les deux bouts . En plus de son soucis d'érection , il tombe dans sa loge sur un semblant de spectre lui proposant un marché étonnant : 4 assassinats pour qu'il retrouve sa vie d'avant et notamment sa famille qui a disparu dans les méandres de son passé . Entourés de deux acteurs X ayant perdu leur intelligence dans les salles de bodybuilding , il va sillonner l'Amérique pour tuer tant bien que mal ces 4 personnes .Mais un flic limier se lance à sa poursuite ! Dialogues fleuris , gueules de l'emploi , violence teintée d'humour , un soupçon de magie et un dessin sublimant les ingrédients : une recette réussie avec les honneurs du jury . Etienne Gerin signe des planches remarquables , dans un style proche de Brüno . Les jeux de lumières sont superbes et ils utilisent les couleurs selon le thème imposé par le récit . On passe du chair au rouge sang , puis un bleu crépusculaire , c'est très bien réalisé . Dans cette course à 100 à l'heure , le lecteur est happé . On passe de situations ubuesques à un déchainement de violence , toutes les émotions y passent . Un véritable premier coup de coeur , ce Speedball , dont l'édition est magnifique avec un papier épais et une couverture très parlante . Foncez et attrapez la balle en plein vol 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/speedball/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Deux purs produits de l'école Emile-Cohl à Lyon , ces jeunes auteurs amènent un sacré vent de fraîcheur dans le monde du neuvième art . Les éditions Sarbacane ne s'y sont pas trompés en leur laissant carte blanche . Un cocktail détonnant dans le pur esprit "tarantinesque" compose ce formidable Speedball aux 238 pages . Définitions de speedball : _ mélange de cocaïne et héroïne (John Belushi en est mort par exemple) _ technique de lancer de balle au base-ball Très cinéphiles , les deux auteurs proposent le pitch suivant : dans les années 70 , un raté , ancienne star de base-ball , se retrouve à faire des films pornos pour joindre les deux bouts . En plus de son soucis d'érection , il tombe dans sa loge sur un semblant de spectre lui proposant un marché étonnant : 4 assassinats pour qu'il retrouve sa vie d'avant et notamment sa famille qui a disparu dans les méandres de son passé . Entourés de deux acteurs X ayant perdu leur intelligence dans les salles de bodybuilding , il va sillonner l'Amérique pour tuer tant bien que mal ces 4 personnes .Mais un flic limier se lance à sa poursuite ! Dialogues fleuris , gueules de l'emploi , violence teintée d'humour , un soupçon de magie et un dessin sublimant les ingrédients : une recette réussie avec les honneurs du jury . Etienne Gerin signe des planches remarquables , dans un style proche de Brüno . Les jeux de lumières sont superbes et ils utilisent les couleurs selon le thème imposé par le récit . On passe du chair au rouge sang , puis un bleu crépusculaire , c'est très bien réalisé . Dans cette course à 100 à l'heure , le lecteur est happé . On passe de situations ubuesques à un déchainement de violence , toutes les émotions y passent . Un véritable premier coup de coeur , ce Speedball , dont l'édition est magnifique avec un papier épais et une couverture très parlante . Foncez et attrapez la balle en plein vol 😉
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Ce roman graphique débute tranquillement avec le quotidien d'Hélène une jeune femme qui revient dans sa ville natale pour l'enterrement d'une amie et en profite pour voir son père et ses amies. Mais on devine de par le titre et les flashbacks qu'un problème survenu quelques années plus tôt pèse encore lourd sur les consciences. En effet, les jeunes femmes partagent un secret gênant que l’on ressent dans leur retrouvaille. En parallèle, le père d’Hélène souffre des premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer pour compliquer la situation. Les scènes du passé s'alternent avec le présent pour un drame très prenant jusqu’à la fin. Les dessins de Pauline Bertrand sont un style réaliste avec des couleurs apaisantes en contradiction avec les scènes de flashbacks ou de violences qui sont très sombre. L’autrice dessine et arrive très bien à donner des émotions à ses personnages. J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman graphique avec une histoire forte autour d’un drame et comment des personnes lambda réagissent face à la gravité d’un préjudice.
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Titre de l'album : Préjudice Scenariste de l'album : Ingrid Chabbert & Pog Dessinateur de l'album : Pauline Bertrand Coloriste : Pauline Bertrand Editeur de l'album : Marabulles Note : Résumé de l'album : Hélène se rend à l'enterrement d'une copine de Lycée et revient sur les lieux de sa jeunesse. À la suite d'un drame, elle s'est retrouvée liée à trois autres filles au sein d'un groupe aussi fragile qu'extrême. Depuis, chacune a suivi sa route, avec ce qu'elle sait ou croit savoir. Critique : Ce roman graphique débute tranquillement avec le quotidien d'Hélène une jeune femme qui revient dans sa ville natale pour l'enterrement d'une amie et en profite pour voir son père et ses amies. Mais on devine de par le titre et les flashbacks qu'un problème survenu quelques années plus tôt pèse encore lourd sur les consciences. En effet, les jeunes femmes partagent un secret gênant que l’on ressent dans leur retrouvaille. En parallèle, le père d’Hélène souffre des premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer pour compliquer la situation. Les scènes du passé s'alternent avec le présent pour un drame très prenant jusqu’à la fin. Les dessins de Pauline Bertrand sont un style réaliste avec des couleurs apaisantes en contradiction avec les scènes de flashbacks ou de violences qui sont très sombre. L’autrice dessine et arrive très bien à donner des émotions à ses personnages. J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman graphique avec une histoire forte autour d’un drame et comment des personnes lambda réagissent face à la gravité d’un préjudice. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/prejudice?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Quatrième tome des enquêtes de notre vétéran de guerre devenu Privé dans les Etats Unis d'après guerre et cette fois-ci on va le suivre sur les terres du Klan. L'ambiance de la Louisiane de ces années là est assez réussie et si la partie graphique des bd de messieurs Warnauts et Raives n'arrivent pas à me séduire par leur style, il faut reconnaitre qu'au fil des tomes ils ont su agréablement corriger mes principaux reproches à cette série. L'usage des textes descriptifs/narratifs a ainsi été diminué, fluidifiant par la même je trouve le récit. On pourra reprocher à ce tome le peu d'impact final de notre héros dans le dénouement de cette intrigue mais finalement c'est parfois intéressant aussi de simplement témoigner d'une époque et d'une histoire sordide. Toutes proportions gardées, car qualitativement je trouve que cette série en reste loin, mais l'évolution de notre privé tout au long de ces 4 tomes ne peut que m'évoquer celle d'un John Blacksad, nous livrant des pans d'histoire et de la sociologie de l'Amérique au fil de ses enquêtes. Tant mieux car j'aime explorer ces différentes facettes de cette Amérique aujourd'hui toujours si fascinante pour moi.
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Titre de l'album : Purple heart tome 4 - Jambalaya blues Scenariste de l'album : Eric Warnauts & Guy Raives Dessinateur de l'album : Eric Warnauts & Guy Raives Coloriste : Eric Warnauts & Guy Raives Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Pour aider Winston, son camarade de régiment, à retrouver sa nièce disparue en Louisiane, Josuah Flanagan va devoir endosser le rôle d'un riche blanc dont Winston sera le chauffeur. Car, au beau milieu des années 50, le Sud demeure une terre de traditions... et il n'est pas question de cuisine cajun. Les deux anciens soldats vont devoir remuer les immondices tapies dans la vase du bayou et accomplir des actions plus qu'affirmatives pour ne pas finir sous les crocs des alligators. Critique : Quatrième tome des enquêtes de notre vétéran de guerre devenu Privé dans les Etats Unis d'après guerre et cette fois-ci on va le suivre sur les terres du Klan. L'ambiance de la Louisiane de ces années là est assez réussie et si la partie graphique des bd de messieurs Warnauts et Raives n'arrivent pas à me séduire par leur style, il faut reconnaitre qu'au fil des tomes ils ont su agréablement corriger mes principaux reproches à cette série. L'usage des textes descriptifs/narratifs a ainsi été diminué, fluidifiant par la même je trouve le récit. On pourra reprocher à ce tome le peu d'impact final de notre héros dans le dénouement de cette intrigue mais finalement c'est parfois intéressant aussi de simplement témoigner d'une époque et d'une histoire sordide. Toutes proportions gardées, car qualitativement je trouve que cette série en reste loin, mais l'évolution de notre privé tout au long de ces 4 tomes ne peut que m'évoquer celle d'un John Blacksad, nous livrant des pans d'histoire et de la sociologie de l'Amérique au fil de ses enquêtes. Tant mieux car j'aime explorer ces différentes facettes de cette Amérique aujourd'hui toujours si fascinante pour moi. Autres infos : Dernier tome - Conclusion de la série. Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/purple-heart-tome-4-jambalaya-blues?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ce troisième tome de Reckless se focalise sur la relation professionnelle et amicale entre Ethan et sa jeune assistante Anna, depuis leur rencontre. Ed Brubaker en profite pour développer la personnalité de ses deux héros qui gagne en profondeur. Bien évidemment, une nouvelle affaire est confiée à Ethan avec des politiciens influents de Los Angeles pour cible. Le héros se sent vieilli dans ce tome et fait des mauvais choix. Brubaker connait bien les mécaniques du polar pour mettre en place une histoire sombre. Une voix-off accompagne le héros pour nous informer de son état mais aussi des réflexions personnelles suivant les situations et sa relation avec Anna. Les dessins de Sean Phillips gagnent en qualité d'album en album. Les planches sont plus détaillées pour dépeindre la géante LA, des années 80 avec beaucoup d'informations sur cette ville avec son réseau routier. La mise en couleur de Jacob Phillips renforce le rendu final. Une fois de plus, Brubaker et les deux Phillips frappent très fort avec une histoire moins intense mais toujours aussi plaisante. L'auteur annonce un quatrième tome plus étrange après déjà trois albums sortis en moins d'une année.
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Titre de l'album : Reckless Tome 3 : Eliminer les monstres Scenariste de l'album : Ed Brubaker Dessinateur de l'album : Sean Phillips Coloriste : Jacob Phillips Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Nous sommes en 1988 et Ethan a été engagé pour enquêter sur l'affaire la plus étrange qu'il a jamais connue : découvrir les secrets d'un magnat de l'immobilier de Los Angeles. Rien de très difficile en apparence... Mais ce qui débute comme une plongée dans la vie d'un inconnu va bientôt prendre une tournure mortelle, et Ethan risque bien d'y perdre tout ce qui compte encore pour lui... Critique : Ce troisième tome de Reckless se focalise sur la relation professionnelle et amicale entre Ethan et sa jeune assistante Anna, depuis leur rencontre. Ed Brubaker en profite pour développer la personnalité de ses deux héros qui gagne en profondeur. Bien évidemment, une nouvelle affaire est confiée à Ethan avec des politiciens influents de Los Angeles pour cible. Le héros se sent vieilli dans ce tome et fait des mauvais choix. Brubaker connait bien les mécaniques du polar pour mettre en place une histoire sombre. Une voix-off accompagne le héros pour nous informer de son état mais aussi des réflexions personnelles suivant les situations et sa relation avec Anna. Les dessins de Sean Phillips gagnent en qualité d'album en album. Les planches sont plus détaillées pour dépeindre la géante LA, des années 80 avec beaucoup d'informations sur cette ville avec son réseau routier. La mise en couleur de Jacob Phillips renforce le rendu final. Une fois de plus, Brubaker et les deux Phillips frappent très fort avec une histoire moins intense mais toujours aussi plaisante. L'auteur annonce un quatrième tome plus étrange après déjà trois albums sortis en moins d'une année. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/reckless-eliminer-les-monstres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Saint-Elme fait partie des séries dont j'attends chaque tome avec beaucoup d'impatience et je ne suis jamais déçu par la qualité du récit et des dessins. Toutes les intrigues commencent à s'accélérer puisque le prochain tome devrait être le dernier de la série. Serge Lehman poursuit les révélations tout en gardant des mystères pour nous tenir encore en haleine jusqu'à la fin, avec toutes les petites histoires autour des personnages clés, comme les frères Sangaré accompagnée de Madame Dombre ou encore la famille Sax qui détient le pouvoir et la ville de Saint-Elme avec beaucoup de corruption. Les dessins de Frederik Peeters sont excellents, j'adore vraiment son travail et encore plus sur Saint-Elme. Les angles de vues sont bien trouvés lors de scènes d'action ainsi que le choix des couleurs. La couverture nous montre Franck un des personnages principaux en mauvaise condition alors qu'il s'évade. Si vous avez aimé les deux premiers tomes, vous allez adorer ce troisième tome et sinon je recommande fortement la lecture de Saint-Elme.
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Titre de l'album : Saint-Elme tome 3 - Le porteur de mauvaises nouvelles Scenariste de l'album : Serge Lehman Dessinateur de l'album : Frederik Peeters Coloriste : Frederik Peeters Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Philippe Sangaré débarque à Saint-Elme et se lance sur la piste de son frère disparu. Romane révèle à Paco ce que voit réellement son père dans sa chambre. Le directeur Jansky tente une manoeuvre désespérée pour convaincre Roland Sax de signer le projet de Stan et Tania. Et sous terre, Franck se laisse guider par les grenouilles. Critique : Saint-Elme fait partie des séries dont j'attends chaque tome avec beaucoup d'impatience et je ne suis jamais déçu par la qualité du récit et des dessins. Toutes les intrigues commencent à s'accélérer puisque le prochain tome devrait être le dernier de la série. Serge Lehman poursuit les révélations tout en gardant des mystères pour nous tenir encore en haleine jusqu'à la fin, avec toutes les petites histoires autour des personnages clés, comme les frères Sangaré accompagnée de Madame Dombre ou encore la famille Sax qui détient le pouvoir et la ville de Saint-Elme avec beaucoup de corruption. Les dessins de Frederik Peeters sont excellents, j'adore vraiment son travail et encore plus sur Saint-Elme. Les angles de vues sont bien trouvés lors de scènes d'action ainsi que le choix des couleurs. La couverture nous montre Franck un des personnages principaux en mauvaise condition alors qu'il s'évade. Si vous avez aimé les deux premiers tomes, vous allez adorer ce troisième tome et sinon je recommande fortement la lecture de Saint-Elme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/saint-elme-tome-3-le-porteur-de-mauvaises-nouvelles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : L'enfer pour aube Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Tiburce Oger Coloriste : Tiburce Oger Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dans le Paris du début du vingtième siècle, des notables sont éliminés les uns après les autres par un étrange Inconnu au visage recouvert d'une écharpe rouge. Celui-ci, qui n'oublie jamais de laisser un Louis d'Or près de chacune de ses victimes, oeuvre de concert avec les redoutables Apaches pour semer la terreur dans la capitale. Dans quel but ? Critique : Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa. Autres infos : FONCEZ ! Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-enfer-pour-aube-tome-1-paris-apache?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Je tiens M. Tiburce Oger pour l'un des plus grands conteurs de la bande dessinée que ce soit pour ses talents de scénariste ou de dessinateur. En fan inconditionnel de son travail, je ne pouvais qu'attendre L'enfer pour Aube avec impatience. Ce n'est pas lui faire injure je crois que de reconnaître qu'il a trouvé avec Philippe Pelaez sur cet album un challenger redoutable. Je suis resté scotché littéralement par la qualité de la narration sur ce premier tome. Cela fait longtemps, peut être depuis De Cape et de Crocs, que je n'avais lu un ouvrage aussi complet. Complet car littéraire, documenté, passionnant et envoûtant, dont le dessin complète l'âme de l'Oeuvre pour en faire un tout qui du roman n'a rien à envier. L'aventure y est présente, l'ombre de Victor Hugo ne cesse de planer sur cet album, sans jamais se révéler lourde ou pesante, mais plutôt comme un bienfaiteur discret et généreux qui fait bénéficier de son aura à l'atmosphère de cette bd. Quel choix judicieux de la part des auteurs, tant cette oeuvre vient finalement bénéficier du témoignage d'un siècle et d'une époque par l'un de ses plus marquants observateurs. On nage ainsi en pleine immersion par la puissance de cette inspiration. Si Long John Silver nous filait nécessairement les frissons bien connus de l'île au trésor avant même la première page, ici vous ne quitterez guère Gavroche que pour mieux rejoindre le Comte de Monte Cristo. Si Philippe Pelaez m'a emballé par sa narration, il faut reconnaitre que le talent de Tiburce Oger au dessin n'a pu qu'en magnifier le travail. Si son trait divise habituellement par son aspect très marqué et stylisé, il mettra ici je pense tout le monde d'accord. Personnages, plans larges, décors, scènes d'actions, il y en a pour tous et toutes, et le choix du noir et blanc réhaussé de couleurs, s'il ressemble sur le principe à ce que Marini a pu faire dans Noir Burlesque cette année, donne ici un rendu tout autre et tout aussi réussi. L'enfer pour Aube c'est sublime, c'est à lire, c'est diablement actuel dans ses thématiques, et comme c'est un diptyque, je ne peux qu'imaginer que le prochain tome qui clôturera l'histoire ne soit pas une réussite tout aussi marquante qui risque de nous faire ressentir de terribles émotions. Messieurs, merci et chapeau bas. Soleil : mea culpa.
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Titre de l'album : Psycho-investigateur , l'héritage de l'homme-siècle Scenariste de l'album : Erwan Courbier , Benoît Dahan Dessinateur de l'album : Benoît Dahan Coloriste : Benoît Dahan Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Simon Radius, le psycho-investigateur, possède le pouvoir de voyager physiquement dans l'esprit des gens. Dans cette aventure inédite, il pénètre la mémoire d'un centenaire en quête d'un mystérieux trésor... Mais comment voyager dans les souvenirs d'un amnésique ? Critique : Après un premier tome sorti chez Physalis , les éditions Petit à Petit reprennent le flambeau et sortent la suite , ainsi qu'une intégrale des aventures du fameux détective psychanalyste . La qualité est au rendez-vous tant sur le plan de l'édition elle-même que du contenu . En effet , le livre avec sa couverture percée à 3 endroits laissant apparaître une autre image derrière , puis les nombreuses énigmes à l'intérieur et des annexes fournies , sont du plus bel effet . L'originalité principale de cette lecture est que vous allez y prendre part : des pages à lire en transparence , des bulles où vous aurez à retourner le livre pour les lire , l'aide d'un petit miroir vous sera utile pour des passages écrits à l'envers , il y a même des pliages à faire selon les pointillés , et pour finir , de nombreux indices à déceler disséminés à travers le récit . C'est un réel plaisir de participer à l'enquête . Tout ceci est sublimé par le dessin semi-réaliste précis de Benoït Dahan qui laisse vraiment tout son talent exploser . Certaines double-pages sont stupéfiantes , malgré une difficulté évidente étant donné l'atout de ce détective pas comme les autres : la capacité d'entrer littéralement dans votre esprit et d'y naviguer à son aise . Les passerelles imaginatives trouvées par les auteurs sont extraordinaires , on trouve cela logique alors qu'il fallait vraiment y penser . Un exercice de style à souligner tant il est performant et innovant . Après ses déboires du premier tome , Simon Radius est appelé pour une nouvelle enquête afin de déceler un trésor enfoui dans la mémoire d'un centenaire amnésique . De quel trésor s'agit-il , et pourquoi a-t'il perdu la mémoire ? Une introspection dans les arcanes fournies et psychédéliques du passé chargé du vieil homme , qui ne sera pas sans surprises pour le sujet en question ainsi que le détective . Entrez donc dans l'esprit des gens avec Simon Radius et découvrez un monde de magie où l'imagination n'a pas de limites ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/psycho-investigateur-l-heritage-de-l-homme-siecle/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Psycho-investigateur , l'héritage de l'homme-siècle
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Après un premier tome sorti chez Physalis , les éditions Petit à Petit reprennent le flambeau et sortent la suite , ainsi qu'une intégrale des aventures du fameux détective psychanalyste . La qualité est au rendez-vous tant sur le plan de l'édition elle-même que du contenu . En effet , le livre avec sa couverture percée à 3 endroits laissant apparaître une autre image derrière , puis les nombreuses énigmes à l'intérieur et des annexes fournies , sont du plus bel effet . L'originalité principale de cette lecture est que vous allez y prendre part : des pages à lire en transparence , des bulles où vous aurez à retourner le livre pour les lire , l'aide d'un petit miroir vous sera utile pour des passages écrits à l'envers , il y a même des pliages à faire selon les pointillés , et pour finir , de nombreux indices à déceler disséminés à travers le récit . C'est un réel plaisir de participer à l'enquête . Tout ceci est sublimé par le dessin semi-réaliste précis de Benoït Dahan qui laisse vraiment tout son talent exploser . Certaines double-pages sont stupéfiantes , malgré une difficulté évidente étant donné l'atout de ce détective pas comme les autres : la capacité d'entrer littéralement dans votre esprit et d'y naviguer à son aise . Les passerelles imaginatives trouvées par les auteurs sont extraordinaires , on trouve cela logique alors qu'il fallait vraiment y penser . Un exercice de style à souligner tant il est performant et innovant . Après ses déboires du premier tome , Simon Radius est appelé pour une nouvelle enquête afin de déceler un trésor enfoui dans la mémoire d'un centenaire amnésique . De quel trésor s'agit-il , et pourquoi a-t'il perdu la mémoire ? Une introspection dans les arcanes fournies et psychédéliques du passé chargé du vieil homme , qui ne sera pas sans surprises pour le sujet en question ainsi que le détective . Entrez donc dans l'esprit des gens avec Simon Radius et découvrez un monde de magie où l'imagination n'a pas de limites ! -
Cette première partie du Labeur du diable n'est pas une lecture pour tout public, l'histoire se déroule dans une ambiance très sombre dans les bas-fonds de Los Angeles. Fathi Beddiar nous propose de suivre Webster un quarantenaire qui subit sa vie et devient le souffre-douleur de tous les personnages qu'ils croisent sur son chemin, cela va du motard jusqu'à ses collègues de travail. Il écrit chaque détail et toutes les problématiques de sa vie et ses désirs et fantasmes refoulés dans un cahier. Progressivement il commence à entendre un bruit sourd ou comme une respiration qui devient une voix à l'intérieur de lui pour lui dicter sa conduite. A partir de ce moment, le récit sombre devient plus trash et violent. Webster se transforme en psychopathe sadique en liberté dans des quartiers pauvres. Les dessins de Babbyan conviennent parfaitement au récit avec un beaucoup d'encrage et un trait très réaliste. L'auteur gère bien les angles de vue et dépeint sans détour, la prostitution, la violence et les quartiers défavorisés de LA. Geannes Holland est le deuxième dessinateur à intervenir avant la fin de cette première partie intense. L'album se termine sur un making of complet avec tous les sources d'inspirations pour les auteurs avec des films et de la musique. Proche d'un film dans sa construction, le labeur du diable est une lecture marquante pour public averti. Vivement la suite pour connaitre le dénouement qui ne se fera pas sans violence.
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Titre de l'album : Le labeur du diable Première partie Scenariste de l'album : Fathi Beddiar Dessinateur de l'album : Babbyan & Geannes Holland Coloriste : Francesco Segala Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Los Angeles. Webster Fehler, 40 ans, souffre du mal existentiel qui touche la majorité de la population angeleno : la dépression. Son quotidien ne se définit qu'à travers l'isolement et la frustration. Webster n'a personne à aimer, ni à qui parler. Il subit le poids d'une existence au rabais dans un cabinet d'avocats où il n'essuie que mépris et reproches. Jusqu'au jour où le destin intervient d'une façon sournoise : Webster trouve une sacoche égarée qui renferme un badge de policier et une arme chargée. Cette découverte va provoquer le réveil d'une part d'ombre dont il sera à la merci. Webster sent naître en lui un sentiment grisant de toute-puissance. Par-delà le bien et le mal, il va sortir de sa chrysalide, dominer et prendre sa revanche. En usurpant une identité de policier, Webster ira s'aventurer au-delà des frontières interdites de Los Angeles pour se complaire dans l'immoralité. Ses exactions vont mettre la ville à feu et à sang. Personne ne sera à l'abri de ses actes... y compris le policier ayant perdu son badge et son arme ! Critique : Cette première partie du Labeur du diable n'est pas une lecture pour tout public, l'histoire se déroule dans une ambiance très sombre dans les bas-fonds de Los Angeles. Fathi Beddiar nous propose de suivre Webster un quarantenaire qui subit sa vie et devient le souffre-douleur de tous les personnages qu'ils croisent sur son chemin, cela va du motard jusqu'à ses collègues de travail. Il écrit chaque détail et toutes les problématiques de sa vie et ses désirs et fantasmes refoulés dans un cahier. Progressivement il commence à entendre un bruit sourd ou comme une respiration qui devient une voix à l'intérieur de lui pour lui dicter sa conduite. A partir de ce moment, le récit sombre devient plus trash et violent. Webster se transforme en psychopathe sadique en liberté dans des quartiers pauvres. Les dessins de Babbyan conviennent parfaitement au récit avec un beaucoup d'encrage et un trait très réaliste. L'auteur gère bien les angles de vue et dépeint sans détour, la prostitution, la violence et les quartiers défavorisés de LA. Geannes Holland est le deuxième dessinateur à intervenir avant la fin de cette première partie intense. L'album se termine sur un making of complet avec tous les sources d'inspirations pour les auteurs avec des films et de la musique. Proche d'un film dans sa construction, le labeur du diable est une lecture marquante pour public averti. Vivement la suite pour connaitre le dénouement qui ne se fera pas sans violence. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-labeur-du-diable-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Le tome 17 de la série Alpha est un quasi one shot puisqu'il nous présente une intrigue en 1 tome qui a le mérite d'être plutôt originale. Surfant sur des thèmes d'actu mais les mêlant audacieusement, ce tome 17 se lit avec plaisir. le dessin d'Alain Queireix reste fidèle à l'esprit de ce que Jigounov avait insufflé à l'origine de la série. Sans être révolutionnaire, Alpha s'installe parmis ces séries de Thriller à la sauce franco belge qui commence à durer, gardant tout de même pas mal de fraicheur. On a hâte de lire à nouveau une intrigue sur plusieurs tomes cependant.
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Titre de l'album : Alpha - Tome 17 - Liberty Ship Scenariste de l'album : Emmanuel Herzet Dessinateur de l'album : Alain Queireix Coloriste : Didier Ray Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Un groupe de hooligans serbes projette un attentat terroriste à Londres... Parmi eux, des anciens combattants d'un commando déterminé à régler de vieux comptes liés à la guerre en Yougoslavie. Pour les arrêter, l'agent Alpha n'aura d'autre choix que de les infiltrer, allant jusqu'à participer à un tournoi de « street fight » en toute illégalité... Critique : Le tome 17 de la série Alpha est un quasi one shot puisqu'il nous présente une intrigue en 1 tome qui a le mérite d'être plutôt originale. Surfant sur des thèmes d'actu mais les mêlant audacieusement, ce tome 17 se lit avec plaisir. le dessin d'Alain Queireix reste fidèle à l'esprit de ce que Jigounov avait insufflé à l'origine de la série. Sans être révolutionnaire, Alpha s'installe parmis ces séries de Thriller à la sauce franco belge qui commence à durer, gardant tout de même pas mal de fraicheur. On a hâte de lire à nouveau une intrigue sur plusieurs tomes cependant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/alpha-tome-17-liberty-ship?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Le serpent et le coyote Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Philippe Xavier Coloriste : Jérôme Maffre Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : USA, 1970. Joe est un sympathique retraité en balade dans le Far West américain. Au cours de ses tribulations en camping-car, il fait de surprenantes rencontres : un petit coyote, des agents du FBI, un U. S. Marshal pas forcément bienveillant, des crapules locales, d'anciens amis plus ou moins fréquentables... Mais Joe n'est pas qu'un inoffensif promeneur. L'espérance de vie a tendance à chuter dangereusement quand on croise sa route... Road movie, western moderne, Le Serpent et le Coyote vous fait aller de surprise en surprise et évoque un moment particulier de l'histoire des Etats-Unis. En route ! Critique : C'est peu dire que j'aime la collection "Signé" du Lombard. Je n'ai eu que peu d'albums juste bons, ce sont souvent de superbes one shots, avec une densité intéressante et des auteurs de renom. Ce serpent et coyote rentre pleinement dans cette optique avec un road movie mafieux se déroulant dans les désert de l'Ouest américain pour la plus grande partie. Peu d'originalité toutefois dans la trame principale, même si l'approche avec le Buddy coyote est bien pensée et apporte un contrepoint sympa évitant fort justement les textes trop narratifs en voix off. Au final ce tome nous fera indubitablement penser à une version longue et fournie d'un Tango vieillissant. Et pour ceux qui aiment Tango comme moi, c'est un fort beau compliment. A noter que les couleurs de Jérôme Maffre collent parfaitement à l'ambiance et aux dessins de Philippe Xavier. Matz et Xavier nous brossent des personnages hauts en couleurs qui brillent par leurs charismes plus que par leur originalité mais on ne leur en tiendra pas vraiment rigueur. L'ensemble fonctionne parfaitement, et si l'air de déjà vu plane bien sur l'ensemble, ce Serpent et Coyote est finalement comme une bonne blanquette, on a beau connaître la recette, quand c'est bien exécuté, on savoure et on dit chapeau les artistes ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-serpent-et-le-coyote?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Franck Thilliez est un romancier incontournable pour tous les amateurs de polars et autres thrillers. Les éditions Philéas poursuivent les adaptations des enquêtes de Franck Sharko et Lucie Henebelle, un couple tourmenté par leur profession et le mal qui s'en dégage. Atom[ka] est le dernier tome adapté de la trilogie des premières aventures des deux héros regroupés dans les mêmes enquêtes. L'histoire d'Atom[ka] se veut encore bien sombre avec un journaliste assassiné dont ses dernières recherches pour un reportage pourrait en être la cause. Des femmes retrouvées mortes et un enfant mal en point est retrouvé dans la rue avec un étrange tatouage. Sylvain Runberg gère très bien les adaptations de Thilliez en conservant le rythme des enquêtes et avancées même s’il y a quelques raccourcis car trop difficile à mettre en image en bande dessinée. Les dessins de Luc Brahy sont parfaits pour dépeindre cet univers dans un style réaliste. J'espère que les adaptions des nombreux autres romans de Franck Thilliez continueront avec la même qualité. Une série Tv est actuellement en cours de diffusion sur TF1, pour les lecteurs qui souhaiteraient poursuivre avec Sharko et Lucie. Chronique de Gataca Chronique de Le syndrome [E]