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  1. Kevin Nivek

    Ailé(e)s

    Titre de l'album : Ailé(e)s Scenariste de l'album : Gihef, Harry Bozino, Jul Maroh, Alice Geslin, Christian Lachenal Dessinateur de l'album : Giulio Macaione, Maria Riccio, Alberto Zanon, Loreto Aroca, Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Angleterre, 1960. Alors que les contre-cultures bouillonnent et qu'une nouvelle génération cherche à faire entendre sa voix, un portail vers un monde fantastique s'ouvre. S'en échappent des fées, attirées par les lumières des Swinging Sixties et curieuses de ces humains dont elles ignorent tout. Mais comment s'intégrer à ce monde dans lequel elles ne semblent pas les bienvenues ? Agressions, racisme, allant parfois jusqu'au meurtre, les créatures magiques devront rapidement s'adapter à la loi des hommes si elles ne veulent pas en être les victimes. Critique : La cohabitation hommes/fées ! On pense (si on l'a vue) à la série Amazon Carnival row, représentant un monde où coexistent humains et créatures fantastiques avec plus ou moins de succès. Cet ouvrage présente quatre histoires ou "nouvelles" tenant place dans les années 60 en Angleterre. Une époque culturelle chargée avec de grands bouleversements sociétaux et musicaux. L'après-guerre est généralement source de paix et d'apaisement, mais l'on va découvrir au fil de ces histoires un autre versant de la nature humaine. La méfiance de l'autre, ce "racisme" mêlé à de la crainte, tout ceci va venir s'imprégner dans la société et engendrer de terribles drames. Dans chacune de ces nouvelles, le collectif d'auteurs met en scène un ou une héroïne au milieu d'une enquête policière mêlant humains et fées. Avec un crime comme postulat de départ, ils imaginent les répercussions sur ce microcosme en équilibre et tournent le récit en polar. La recherche du ou des auteurs du méfait met aux prises une grande galerie de personnages dans un environnement détaillé et respectueux de l'époque. Les dessins sont réalisés par différents artistes, mais il gardent une tendance similaire avec un trait détaillé et réaliste, on flirte presque avec la ligne claire. Les personnages sont facilement reconnaissables, il faut être attentif car une multitude d'acteurs prennent part à ce balais sociétal. La violence est présente en symbole de ce rejet de l'autre, ce n'est pas un conte féérique à mettre entre toutes les mains. Si vous aimez les enquêtes policières, les secrets de famille, un soupçon de magie et une critique de la société, ce sympathique ouvrage répondra aisément à ces critères 😉 Doté en plus d'une palette graphique agréable et accessible dans un format comics, il trouvera facilement son public, je le lui souhaite bien volontiers ! Tant de messages cachés derrière ces histoires, à vous de les découvrir 🙂 ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aile-e-s/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Kevin Nivek

    Ailé(e)s

    La cohabitation hommes/fées ! On pense (si on l'a vue) à la série Amazon Carnival row, représentant un monde où coexistent humains et créatures fantastiques avec plus ou moins de succès. Cet ouvrage présente quatre histoires ou "nouvelles" tenant place dans les années 60 en Angleterre. Une époque culturelle chargée avec de grands bouleversements sociétaux et musicaux. L'après-guerre est généralement source de paix et d'apaisement, mais l'on va découvrir au fil de ces histoires un autre versant de la nature humaine. La méfiance de l'autre, ce "racisme" mêlé à de la crainte, tout ceci va venir s'imprégner dans la société et engendrer de terribles drames. Dans chacune de ces nouvelles, le collectif d'auteurs met en scène un ou une héroïne au milieu d'une enquête policière mêlant humains et fées. Avec un crime comme postulat de départ, ils imaginent les répercussions sur ce microcosme en équilibre et tournent le récit en polar. La recherche du ou des auteurs du méfait met aux prises une grande galerie de personnages dans un environnement détaillé et respectueux de l'époque. Les dessins sont réalisés par différents artistes, mais il gardent une tendance similaire avec un trait détaillé et réaliste, on flirte presque avec la ligne claire. Les personnages sont facilement reconnaissables, il faut être attentif car une multitude d'acteurs prennent part à ce balais sociétal. La violence est présente en symbole de ce rejet de l'autre, ce n'est pas un conte féérique à mettre entre toutes les mains. Si vous aimez les enquêtes policières, les secrets de famille, un soupçon de magie et une critique de la société, ce sympathique ouvrage répondra aisément à ces critères 😉 Doté en plus d'une palette graphique agréable et accessible dans un format comics, il trouvera facilement son public, je le lui souhaite bien volontiers ! Tant de messages cachés derrière ces histoires, à vous de les découvrir 🙂 !
  3. Tout le monde connait Jesse Owens. Le sportif noir qui défia les nazis en remportant 4 médailles d'or aux jeux olympique de 1936. Mais connait-on reelement la vie derrière l'Histoire ? la vie d'un homme noir dans une Amérique raciste et qui ne veut de lui que parce qu'il a réussi. Une vie racontée... d'une assez étrange façon je dois bien l'avouer. Notre histoire est contée par un chat noir, ami imaginaire de Jesse comme s'il était un personnage ayant existé et ayant pris part à l'aventure que fut la vie de Jesse Owens. Si la lecture s'en trouve plus amusante, elle remet un peu en question la véracité de ce qui nous est présenté.
  4. Titre de l'album : Jesse Owens, des miles et des miles Scenariste de l'album : Gradimir Smudja Dessinateur de l'album : Gradimir Smudja Coloriste : Gradimir Smudja Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Né en 1913 en Alabama dans une fratrie de 11 enfants, petit-fils d'esclave, Jesse Owens est resté célèbre comme quadruple champion olympique aux jeux de Berlin. Si on n'oublie jamais de préciser qu'Hitler avait refusé de lui serrer la main, Jesse Owens complétait : «c'est le président Roosevelt qui m'a snobé. Il ne m'a même pas envoyé un télégramme. À mon retour aux États-Unis, je ne pouvais pas m'asseoir à l'avant des autobus, je devais m'asseoir à l'arrière, je ne pouvais pas vivre là où je le voulais». Pour raconter cette histoire d'enfant qui court tout le temps, poursuivi par des hordes de sauterelles, un ours, des policiers, le Ku Klux Klan et ensuite des athlètes, Gradimir Smudja a choisi la fantaisie, l'humour et le grand spectacle. Comment ne pas être ébahi par les planches splendides de l'artiste ? Norman Rockwell n'est jamais très loin. Et s'il faut faire appel à un chat pour raconter cette fresque, c'est pour mieux raviver notre coeur juvénile. Critique : Tout le monde connait Jesse Owens. Le sportif noir qui défia les nazis en remportant 4 médailles d'or aux jeux olympique de 1936. Mais connait-on reelement la vie derrière l'Histoire ? la vie d'un homme noir dans une Amérique raciste et qui ne veut de lui que parce qu'il a réussi. Une vie racontée... d'une assez étrange façon je dois bien l'avouer. Notre histoire est contée par un chat noir, ami imaginaire de Jesse comme s'il était un personnage ayant existé et ayant pris part à l'aventure que fut la vie de Jesse Owens. Si la lecture s'en trouve plus amusante, elle remet un peu en question la véracité de ce qui nous est présenté. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jesse-owens-des-miles-et-des-miles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Grand initiateur du "club des 27" (artistes décédés à l'âge de 27 ans : Cobain , Winehouse , Basquiat , Morrison , Hendrix entre autres) , Robert Johnson a brûlé la vie par les deux bouts . Je dois avouer ma méconnaissance du guitariste de blues , mort en 1938 , mais ayant influencé de nombreux musiciens par la suite . Frantz Duchazeau avait déjà démontré ses talents de conteur avec Le rêve de Meteor Slim , sur la vie imaginaire d'un guitariste de blues taillant la route à la rencontre du monde . Il recommence ici avec un véritable artiste en dévoilant sa (courte) vie dans un méli-mélo de planches passées et présentes . Là réside le seul bémol de ce roman graphique volumineux : ces alternances temporelles sans aucun moyen d'identifier l'époque en place , si ce n'est le contexte et les personnages . Car le trait de Duchazeau , aussi remarquable soit-il sur les paysages et descriptions des villes d'époque ; souffre en revanche d'un manque de finesse sur les visages . Rassurez-vous , il délivre ceci dit des planches remarquables dans un noir et blanc "crayonné" puissant et vivace . La trame principale suit donc Robert Johnson qui décide de partir à New-York pour un concours musical , sans savoir que durant son périple , deux personnes le recherchent pour justement le mener à cette compétition . Quelle ironie de voir ce pauvre ère déambuler dans la campagne américaine du sud , sans le sou , dormant à la belle étoile et cherchant de la nourriture et de l'alcool dans les petites villes traversées . Dans les années 30 de ce pays , le racisme est omniprésent avec des pancartes de ségrégation et autres pendaisons sauvages initiées par le Ku Klux Klan . On ressent à travers ces pages , les difficultés éprouvées par la population noire à cette époque . Tout au long du récit , vous découvrirez aussi une autre quête jalonnant la vie de Robert Johnson , une recherche sur son passé et ce qui le rend tel qu'il est : un alcoolique et un guitariste touché par la grâce de Dieu (mais pas que 😉 ) . Un scénario riche et un dessin contemplatif . J'avais découvert le talent de Duchazeau dans son crépusculaire Les vaincus , depuis , le natif d'Angoulême ne cesse de progresser !
  6. Titre de l'album : Les derniers jours de Robert Johnson Scenariste de l'album : Frantz Duchazeau Dessinateur de l'album : Frantz Duchazeau Coloriste : Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Années 1930, un homme, la vingtaine, mi vagabond, mi dandy, sillonne les routes poussiéreuses du Mississippi avec pour seuls bagages une guitare acoustique et une bouteille de vin. Malgré son jeune âge, il semble porter sur les épaules tout le poids du monde, traînant derrière lui comme un boulet de forçat un passé déjà trop douloureux : l'abandon d'un père, une enfance passée dans les champs de coton, sous la surveillance un beau-père violent, puis la mort en couches de l'amour de sa vie ... Qui peut douter qu'il s'agit de Robert Johnson, l'auteur de « Sweet Home Chicago», et que, de ses souffrances, il tire un blues à nul autre pareil ? Disséminant sa musique encore méconnue de ville en ville, dans un Sud raciste, Johnson a rendez-vous avec sa gloire en une date et en un lieu : la scène du Carnegie Hall, à New York, où des producteurs qui croient en son talent l'attendent impatiemment. Mais son autodestruction est à la hauteur de son talent : immense. Arrivera-t-il à destination ? Critique : Grand initiateur du "club des 27" (artistes décédés à l'âge de 27 ans : Cobain , Winehouse , Basquiat , Morrison , Hendrix entre autres) , Robert Johnson a brûlé la vie par les deux bouts . Je dois avouer ma méconnaissance du guitariste de blues , mort en 1938 , mais ayant influencé de nombreux musiciens par la suite . Frantz Duchazeau avait déjà démontré ses talents de conteur avec Le rêve de Meteor Slim , sur la vie imaginaire d'un guitariste de blues taillant la route à la rencontre du monde . Il recommence ici avec un véritable artiste en dévoilant sa (courte) vie dans un méli-mélo de planches passées et présentes . Là réside le seul bémol de ce roman graphique volumineux : ces alternances temporelles sans aucun moyen d'identifier l'époque en place , si ce n'est le contexte et les personnages . Car le trait de Duchazeau , aussi remarquable soit-il sur les paysages et descriptions des villes d'époque ; souffre en revanche d'un manque de finesse sur les visages . Rassurez-vous , il délivre ceci dit des planches remarquables dans un noir et blanc "crayonné" puissant et vivace . La trame principale suit donc Robert Johnson qui décide de partir à New-York pour un concours musical , sans savoir que durant son périple , deux personnes le recherchent pour justement le mener à cette compétition . Quelle ironie de voir ce pauvre ère déambuler dans la campagne américaine du sud , sans le sou , dormant à la belle étoile et cherchant de la nourriture et de l'alcool dans les petites villes traversées . Dans les années 30 de ce pays , le racisme est omniprésent avec des pancartes de ségrégation et autres pendaisons sauvages initiées par le Ku Klux Klan . On ressent à travers ces pages , les difficultés éprouvées par la population noire à cette époque . Tout au long du récit , vous découvrirez aussi une autre quête jalonnant la vie de Robert Johnson , une recherche sur son passé et ce qui le rend tel qu'il est : un alcoolique et un guitariste touché par la grâce de Dieu (mais pas que 😉 ) . Un scénario riche et un dessin contemplatif . J'avais découvert le talent de Duchazeau dans son crépusculaire Les vaincus , depuis , le natif d'Angoulême ne cesse de progresser ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-derniers-jours-de-robert-johnson/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. The_PoP

    Liberty

    Liberty est réédité cette fois-ci aux éditions du Lombard, et il faut reconnaitre que le boulot est bien fait sur cette édition avec les superbes pages de croquis insérées au milieu des pages de ce roman graphique. Pour ceux qui comme moi étaient passés à côté de la première sortie de cet ouvrage Liberty retrace le destin d'une jeune Zaïroise qui va choisir d'immigrer aux états unis pour affronter son destin et celui de l'Amérique. On la suivra à travers son histoire et celle de sa fille, racontée à travers plusieurs personnages narrateurs différents. Si les dernières parutions sur Purple Heart notamment du duo constitué d'Éric Warnauts et de Guy Raives m'avaient un peu laissé de marbre graphiquement parlant, ici j'ai beaucoup aimé le résultat de leur collaboration. J'ai passé un chouette moment de lecture sur ce roman graphique qui nous permet une fois encore avec ces auteurs de parcourir 30 ans d'histoire de l'Amérique sous le sigle de l'afro américanisme. Intéressant.
  8. The_PoP

    Liberty

    Titre de l'album : Liberty Scenariste de l'album : Warnauts & Raives Dessinateur de l'album : Warnauts & Raives Coloriste : Warnauts & Raives Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : 1974. Le monde entier s'est donné rendez-vous à Kinshasa pour assister au combat entre Ali et Foreman. Mais pour Tshilanda, seize ans, la rencontre brutale a lieu bien loin du ring. Proie rêvée pour un Américain peu scrupuleux, elle tombe enceinte à son corps défendant. Elle décide alors d'écrire la suite de son histoire aux USA. Sa fille s'appellera Liberty, comme un voeu pieux. Car il est encore loin, le chemin qui mènera à l'élection de Barack Obama... Critique : Liberty est réédité cette fois-ci aux éditions du Lombard, et il faut reconnaitre que le boulot est bien fait sur cette édition avec les superbes pages de croquis insérées au milieu des pages de ce roman graphique. Pour ceux qui comme moi étaient passés à côté de la première sortie de cet ouvrage Liberty retrace le destin d'une jeune Zaïroise qui va choisir d'immigrer aux états unis pour affronter son destin et celui de l'Amérique. On la suivra à travers son histoire et celle de sa fille, racontée à travers plusieurs personnages narrateurs différents. Si les dernières parutions sur Purple Heart notamment du duo constitué d'Éric Warnauts et de Guy Raives m'avaient un peu laissé de marbre graphiquement parlant, ici j'ai beaucoup aimé le résultat de leur collaboration. J'ai passé un chouette moment de lecture sur ce roman graphique qui nous permet une fois encore avec ces auteurs de parcourir 30 ans d'histoire de l'Amérique sous le sigle de l'afro américanisme. Intéressant. Autres infos : Réédition Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/liberty-ned?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Pffff que c'est dur de parler de Bitter Root, tellement j'ai adoré ce premier opus, alors même qu'il a été plutôt encensé par la critique tandis que les ventes du premier opus se sont révélées très décevantes. Dur, dur d'y voir clair la dedans. Et ce tome 2 ne va clairement mettre personne d'accord. Disons le clairement le parti pris de la narration est de volontairement foutre le bordel dans le fil de l'histoire qui jusqu'ici était plutôt classique. Mélange d'époques sans dates repères, chronologies et lieux fouillis, personnages multiples et liés les uns aux autres, pouah, la première lecture de ce Bitter Root va vous retourner la tête. Même l'arbre généalogique réussi à être inutilement tordu. Et pour ma part je ne peux que trouver ça dommage. Dommage car c'est de mon point de vue clairement inutile, tant le propos de fond est génial, la mise en scène réussie, et les graphismes, comme souvent inégaux dans les comics, globalement super originaux et cohérents avec l'oeuvre. Cet artifice donc n'apporte rien, et retire inutilement un plaisir de lecture qui aurait pu être tellement parfait. Bon voilà, j'ai bien râlé, bien ronchonné. Mais en vrai c'est presque toujours aussi bon. Et j'attends beaucoup de ma relecture. Et oui il s'avère qu'une fois passé la difficulté de rentrer de nouveau dans l'histoire et d'appréhender la cohérence narrative, cette lecture nous prend une nouvelle fois aux tripes pour ne plus nous lâcher avant la dernière page. Voilà, on ne sera pas tous d'accord sur Bitter Root, mais il faudra vous y frotter au moins une fois pour voir si comme moi vous trouverez ça génial, ou si comme certains de mes amis BDphiles, vous trouverez ça quelconque.
  10. Titre de l'album : Bitter Root - Tome 2 - Rage et rédemption Scenariste de l'album : Chuck Brown &David F. Walker Dessinateur de l'album : Sanford Greene Coloriste : Sofie Dodgson & Sanford Greene Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Vainqueur de l'Eisner Award 2020 de la meilleure série régulière. Nommé au Eisner Award 2019 de la meilleure nouvelle série. Chasser les monstres est une affaire familiale pour les Sangerye. De génération en génération, ils ont combattu les Jinoos, d'horribles créatures nées de la haine. Mais ils doivent désormais faire face à une menace bien différente : les redoutables Inzondos, un nouveau type de monstre engendré par le deuil et les traumatismes. Tandis qu'une légion d'âmes torturées s'abat sur Harlem, les Sangerye vont encore devoir se battre pour sauver le monde... avant que leur propre souffrance ne les transforme eux aussi ! Récompensés par le prestigieux Eisner Award de la meilleure série régulière, David F. Walker, Chuck Brown et Sanford Greene poursuivent le combat de la famille Sangerye dans le Harlem des années 1920 à coups de scènes d'action grandioses et de métaphores limpides dont la puissance résonne aujourd'hui tout autant qu'en 1924. Critique : Pffff que c'est dur de parler de Bitter Root, tellement j'ai adoré ce premier opus, alors même qu'il a été plutôt encensé par la critique tandis que les ventes du premier opus se sont révélées très décevantes. Dur, dur d'y voir clair la dedans. Et ce tome 2 ne va clairement mettre personne d'accord. Disons le clairement le parti pris de la narration est de volontairement foutre le bordel dans le fil de l'histoire qui jusqu'ici était plutôt classique. Mélange d'époques sans dates repères, chronologies et lieux fouillis, personnages multiples et liés les uns aux autres, pouah, la première lecture de ce Bitter Root va vous retourner la tête. Même l'arbre généalogique réussi à être inutilement tordu. Et pour ma part je ne peux que trouver ça dommage. Dommage car c'est de mon point de vue clairement inutile, tant le propos de fond est génial, la mise en scène réussie, et les graphismes, comme souvent inégaux dans les comics, globalement super originaux et cohérents avec l'oeuvre. Cet artifice donc n'apporte rien, et retire inutilement un plaisir de lecture qui aurait pu être tellement parfait. Bon voilà, j'ai bien râlé, bien ronchonné. Mais en vrai c'est presque toujours aussi bon. Et j'attends beaucoup de ma relecture. Et oui il s'avère qu'une fois passé la difficulté de rentrer de nouveau dans l'histoire et d'appréhender la cohérence narrative, cette lecture nous prend une nouvelle fois aux tripes pour ne plus nous lâcher avant la dernière page. Voilà, on ne sera pas tous d'accord sur Bitter Root, mais il faudra vous y frotter au moins une fois pour voir si comme moi vous trouverez ça génial, ou si comme certains de mes amis BDphiles, vous trouverez ça quelconque. Autres infos : Quand Ghost Buster rencontre Malcolm X dans le Harlme des années 20. Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bitter-root-tome-2-la-rage-et-la-redemption?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. The_PoP

    Bitter Root - Tome 3 - Héritage

    Bon, assez échaudé par les "fins" un peu précipitées de Skyward et d'Invisible Kingdom chez Hi Comics, j'attendais ce dernier tome de Bitter Root avec beaucoup de craintes. L'univers présenté, les personnage, l'intrigue étaient trop complexes pour moi pour permettre une fin propre à une série qui est allée depuis le début, très très très vite. Je me suis trompé. C'était possible, et ce tome 3 est juste une apothéose, une conclusion logique et attendue à une trilogie traitant d'un point de vue fantastique d'une mal connu et réel. On est presque sur la mythologie Star Wars là, tellement ces 3 premiers tomes semblent construits sur le même schéma que la première trilogie. La dramaturgie est donc palpable, la montée en puissance aussi, et le dénouement, logique et sans surprise reste agréable à lire. Oui un dénouement qui coule de source n'était pas gagné pour une série qui a joué depuis le début avec les nerfs de ses lecteurs, sauts dans le temps, plusieurs univers présentés, famille ultra nombreuse, représentations graphiques ultra fouillées, pffff il a fallut s'accrocher. Cela en valait la peine puisque le tout forme une très belle fresque complète, avec tous les enjeux que l'on s'attend à y retrouver et bien plus encore, laissant finalement que peu de questions en suspens. A noter également le magnifique travail d'éditeur qui nous livre en fin d'album des entretiens fascinants et passionnants sur le sujet de l'album. A éviter donc pour ceux que les mots "black power" effraient. A recommander pour tous les autres, sympathisants, curieux, ouverts d'esprit, ouverts au débat, et amateur de fantastique dans un Univers d'une rare originalité. Seul bémol pour ma part, j'aurais aimé une construction un brin moins tarabiscotée parfois afin de gagner en intensité dramatique, et peut être un tome de plus afin de réduire un peu le rythme, car là, si vous lisez les 3 tomes d'affilée, vous n'aurez juste plus de souffle. La note de cet album reflète pour autant mon admiration devant cette série.
  12. Titre de l'album : Bitter Root - Tome 3 - Héritage Scenariste de l'album : Walker & Brown & Greene Dessinateur de l'album : Walker & Brown & Greene Coloriste : Sofie Dodgson Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Lauréat de l'Eisner Award 2020 de la meilleure série régulière. Nommé au Eisner Award 2019 de la meilleure nouvelle série. Nommé au Eisner Award 2021 de la meilleure série en cours. Tandis qu'un mal terrible s'abat sur le monde, la famille Sangerye réalise que cette fois, elle pourra difficilement se protéger... tout comme le reste de l'humanité. Pour réussir à vaincre ces sinistres forces qui ravagent la terre, les Sangerye devront combattre leurs propres démons, mais tous ne survivront pas... Un affrontement épique dans le Harlem de la Renaissance, qui scellera le destin d'une famille, et celui du monde entier ! Récompensés par le prestigieux Eisner Award de la meilleure série régulière, David F. Walker, Chuck Brown et Sanford Greene offrent aux Sangerye un final magistral. Dernier tome de la série. Critique : Bon, assez échaudé par les "fins" un peu précipitées de Skyward et d'Invisible Kingdom chez Hi Comics, j'attendais ce dernier tome de Bitter Root avec beaucoup de craintes. L'univers présenté, les personnage, l'intrigue étaient trop complexes pour moi pour permettre une fin propre à une série qui est allée depuis le début, très très très vite. Je me suis trompé. C'était possible, et ce tome 3 est juste une apothéose, une conclusion logique et attendue à une trilogie traitant d'un point de vue fantastique d'une mal connu et réel. On est presque sur la mythologie Star Wars là, tellement ces 3 premiers tomes semblent construits sur le même schéma que la première trilogie. La dramaturgie est donc palpable, la montée en puissance aussi, et le dénouement, logique et sans surprise reste agréable à lire. Oui un dénouement qui coule de source n'était pas gagné pour une série qui a joué depuis le début avec les nerfs de ses lecteurs, sauts dans le temps, plusieurs univers présentés, famille ultra nombreuse, représentations graphiques ultra fouillées, pffff il a fallut s'accrocher. Cela en valait la peine puisque le tout forme une très belle fresque complète, avec tous les enjeux que l'on s'attend à y retrouver et bien plus encore, laissant finalement que peu de questions en suspens. A noter également le magnifique travail d'éditeur qui nous livre en fin d'album des entretiens fascinants et passionnants sur le sujet de l'album. A éviter donc pour ceux que les mots "black power" effraient. A recommander pour tous les autres, sympathisants, curieux, ouverts d'esprit, ouverts au débat, et amateur de fantastique dans un Univers d'une rare originalité. Seul bémol pour ma part, j'aurais aimé une construction un brin moins tarabiscotée parfois afin de gagner en intensité dramatique, et peut être un tome de plus afin de réduire un peu le rythme, car là, si vous lisez les 3 tomes d'affilée, vous n'aurez juste plus de souffle. La note de cet album reflète pour autant mon admiration devant cette série. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/bitter-root-tome-3-heritage-223087?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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