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  1. Titre de l'album : Ce que les corbeaux nous laissent Scenariste de l'album : Sophie Leullier Dessinateur de l'album : Sophie Leullier Coloriste : Sophie Leullier Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Dans les contrées normandes du IXe siècle, Tarik et Adalrik grandissent aux côtés de leur maman Galwinthe. Lorsque qu'Adalrik est assassiné, Tarik se mure dans le silence. Hanté par le fantôme de son frère, il grandit à la recherche d'une vengeance qu'il espère salvatrice. Noyant son chagrin dans l'alcool et les arnaques, il est convaincu que retrouver les coupables l'aidera à faire son deuil. Bercée par les croyances celtes et vikings, Galwinthe se réfugie dans l'étude de parchemins pour trouver comment guider Adalrik dans le royaume des morts. Ensemble, ils vont découvrir que le sort d'Adalrik était scellé depuis des années. Depuis un événement dramatique lié à Galwinthe... Ce que les corbeaux nous laissent, premier roman graphique de Sophie Leullier, est un récit puissant et orageux qui convoque un riche folklore médiéval pour raconter les différentes phases d'un deuil. Critique : Premier roman graphique de Sophie Leullier et une première réussite avec ce one shot graphiquement très beau nous présente une histoire de vengeance et de deuil, le tout teinté de mysticisme et d'obscurantisme. Un one shot globalement très prenant. L'histoire globalement centrée sur Tarik nous montre un jeune qui cherche tout ce qu'il peut se faire pardonner une mort à laquelle il ne pouvait rien. On comprend facilement ce qui pousse notre jeune Tarik et c'est globalement bien pensé. Mais ce qui fait le sel de cette bd c'est surtout le coté mystique, porté par la mère, accusée de sorcellerie mais que tout le monde vient voir. Un mysticisme qui, avec la mort prématuré du frère et une malédiction, relève une histoire qui avait tout dû déjà vu. On se retrouve avec une histoire plus sympathique à lire porté par une très belle coloration Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ce-que-les-corbeaux-nous-laissent?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Premier roman graphique de Sophie Leullier et une première réussite avec ce one shot graphiquement très beau nous présente une histoire de vengeance et de deuil, le tout teinté de mysticisme et d'obscurantisme. Un one shot globalement très prenant. L'histoire globalement centrée sur Tarik nous montre un jeune qui cherche tout ce qu'il peut se faire pardonner une mort à laquelle il ne pouvait rien. On comprend facilement ce qui pousse notre jeune Tarik et c'est globalement bien pensé. Mais ce qui fait le sel de cette bd c'est surtout le coté mystique, porté par la mère, accusée de sorcellerie mais que tout le monde vient voir. Un mysticisme qui, avec la mort prématuré du frère et une malédiction, relève une histoire qui avait tout dû déjà vu. On se retrouve avec une histoire plus sympathique à lire porté par une très belle coloration
  3. Titre de l'album : Wyoming 1863 - Tome 1 - Cinq jours pour mourir Scenariste de l'album : Jean-François Di Giorgio Dessinateur de l'album : Fabrizio Des Dorides Coloriste : Garluk Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Un récit, trois destins : Celui d'Emma Bridges qui voit sa vie bouleversée lorsqu'une bande de dangereux individus enlèvent ses deux filles. Celui de Bill, un jeune homme avec pour seul bagage un vieux fusil et un lourd secret. Celui de Diego, qui décide de s'attaquer au Creek ranch pour y voler le bétail. Mais rien ne se passera comme prévu... Critique : Décidément Soleil relance fortement ses parutions Western ! Wyoming 1863 est une nouvelle série, prévue en trois tomes sur un cycle court donc. Et effectivement le rythme est infernal du début à la fin de ce premier tome qui va nous laisser avec beaucoup de questions et bien peu de réponses. Par contre les colts ont parlé, les brutes ont sévit, les vengeances vont se mettre en place. Dur et cruel évidemment, certaines scènes pourront choquer même si elles sont malheureusement monnaie courante dans les Western. Le trait de Fabrizio Des Dorides est assez réussi, sans pour autant prétendre aller titiller les ténors du genre, il se démarque en tous cas de la production de western plus lambda. Seul regret, la colorisation donne parfois un peu l'impression d'avoir été faite à la hache, et manque de nuances, écrasant je pense une partie du travail du dessinateur, notamment sur certains visages. Je grossis un peu le trait, mais en gros la colorisation numérique ici manque un peu de nuances car l'on voit bien que le trait de Fabrizio Des Dorides peut être assez fin finalement sur certaines cases. Bon rien de grave en soi. Le scénario reste assez frais avec ces destins croisés, même si bon, Western, Vengeance, ça rime pas avec surprise... Dans tous les cas, c'est sauvage et ça défouraille sec, les amateurs ne seront pas déçus. Personnellement j'ai très envie de lire la suite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Décidément Soleil relance fortement ses parutions Western ! Wyoming 1863 est une nouvelle série, prévue en trois tomes sur un cycle court donc. Et effectivement le rythme est infernal du début à la fin de ce premier tome qui va nous laisser avec beaucoup de questions et bien peu de réponses. Par contre les colts ont parlé, les brutes ont sévit, les vengeances vont se mettre en place. Dur et cruel évidemment, certaines scènes pourront choquer même si elles sont malheureusement monnaie courante dans les Western. Le trait de Fabrizio Des Dorides est assez réussi, sans pour autant prétendre aller titiller les ténors du genre, il se démarque en tous cas de la production de western plus lambda. Seul regret, la colorisation donne parfois un peu l'impression d'avoir été faite à la hache, et manque de nuances, écrasant je pense une partie du travail du dessinateur, notamment sur certains visages. Je grossis un peu le trait, mais en gros la colorisation numérique ici manque un peu de nuances car l'on voit bien que le trait de Fabrizio Des Dorides peut être assez fin finalement sur certaines cases. Bon rien de grave en soi. Le scénario reste assez frais avec ces destins croisés, même si bon, Western, Vengeance, ça rime pas avec surprise... Dans tous les cas, c'est sauvage et ça défouraille sec, les amateurs ne seront pas déçus. Personnellement j'ai très envie de lire la suite.
  5. Titre de l'album : Oni goroshi tome 3 & 4 Scenariste de l'album : Masamichi Kawabe Dessinateur de l'album : Masamichi Kawabe Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : Shinjô VS Sakata VS Masakado. Déjà en proie aux troubles, la ville de Shinjô pourrait exploser avec l'arrivée du groupe Masakado. La fille de Sakata vivait bien avec les démons. Une pointe d'espoir qui pourrait être retournée contre lui... Mais le démon en lui continue de lui susurrer à l'oreille... "Pense à les tuer, rien d'autre." Vers quoi pourrait bien le mener sa soif de vengeance ? Surtout que l'entrée en scène du groupe Masakado ne présage rien de bon... Shinjô pourrait bien devenir un champ de ruines... Critique : Alors la je ne pensais que cette histoire s'ouvrirait dans ce sens-là. En effet, je pensais que cette histoire se limiterait à une vengeance pure et simple mais en fait pas du tout. Notre auteur ouvre grand les portes d'une guerre de gang global aux ramifications compliquées qui fait de Sakata un point bien plus qu'un acteur. On garde un rythme effréné et violent (la course poursuite !!!) mais on se met à réfléchir sur qui contrôle qui ! Si les dessins étaient un peu moins brouillons (on a tendance à confondre les personnages) ce manga serait le parfait manga trash pour adulte. Espérons que les dessins gagnent en précision et maturité sur la suite. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oni-goroshi-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Oni goroshi tome 3 & 4

    Alors la je ne pensais que cette histoire s'ouvrirait dans ce sens-là. En effet, je pensais que cette histoire se limiterait à une vengeance pure et simple mais en fait pas du tout. Notre auteur ouvre grand les portes d'une guerre de gang global aux ramifications compliquées qui fait de Sakata un point bien plus qu'un acteur. On garde un rythme effréné et violent (la course poursuite !!!) mais on se met à réfléchir sur qui contrôle qui ! Si les dessins étaient un peu moins brouillons (on a tendance à confondre les personnages) ce manga serait le parfait manga trash pour adulte. Espérons que les dessins gagnent en précision et maturité sur la suite.
  7. Titre de l'album : Oni goroshi tome 1 & 2 Scenariste de l'album : Masamichi Kawabe Dessinateur de l'album : Masamichi Kawabe Coloriste : Editeur de l'album : Meian Note : Résumé de l'album : En 1991, dans la ville de Shinjô, département d'E., Shûhei Sakata tue sa fille et son épouse. Cependant, ce n'est qu'une mise en scène, un piège tendu par ceux qu'on appelle les démons. Après quinze ans derrière les barreaux, Shûhei est enfin libéré. Depuis l'époque Heian, une légende court sur ces terres... "Cette ville est hantée par les démons." Elle sera désormais le théâtre d'une vengeance sans précédent. Découvrez l'histoire de ces hommes possédés et déchaînés. Critique : La fin de Gannibal avait laissé la maison Meian avec un gouffre abyssal dans la catégorie seinen sanglant. On a eu beaucoup de combat, de tournoi, mais on n'avait plus rien de vraiment sanglant, violent et prenant… avant ce Oni Goroshi ! On retrouve ici un manga sans concession sur la vengeance, l'injustice et les gangs. Peut-être un peu plus classique que Gannibal, ce Oni Goroshi n'en ait pas loin d'être jouissif 🙂 En effet on retrouve un manga violent pour adulte ou la bonne conscience et la morale ne sont pas le cœur de l'histoire. La vengeance oui et ce peu importe ce que cela implique et qui sera écrasé par la déflagration issue de cette haine. Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oni-goroshi-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. poseidon2

    Oni goroshi tome 1 & 2

    La fin de Gannibal avait laissé la maison Meian avec un gouffre abyssal dans la catégorie seinen sanglant. On a eu beaucoup de combat, de tournoi, mais on n'avait plus rien de vraiment sanglant, violent et prenant… avant ce Oni Goroshi ! On retrouve ici un manga sans concession sur la vengeance, l'injustice et les gangs. Peut-être un peu plus classique que Gannibal, ce Oni Goroshi n'en ait pas loin d'être jouissif 🙂 En effet on retrouve un manga violent pour adulte ou la bonne conscience et la morale ne sont pas le cœur de l'histoire. La vengeance oui et ce peu importe ce que cela implique et qui sera écrasé par la déflagration issue de cette haine.
  9. The_PoP

    Kali

    Titre de l'album : Kali Scenariste de l'album : Daniel Freedman Dessinateur de l'album : Robert Sammelin Coloriste : Robert Sammelin Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Le nouveau nom de la furie Poignardée dans le dos, empoisonnée et laissée pour morte par son propre gang, Kali se lance dans une vengeance sans retour à travers un désert ravagé par la guerre. La mort imminente coulant dans ses veines et une armée fasciste à ses trousses, Kali ne reculera devant rien pour se faire justice, même si cela doit être la dernière chose qu'elle fera jamais. Daniel Freedman (Raiders) et Robert Sammelin, artiste pour Mondo et le studio de jeux vidéo DICE, nous offrent un roman graphique original et un spectacle d'action existentielle non-stop, parfait pour les fans de Mad Max : Fury Road. Critique : Bon timing pour HiGraphics, anciennement Hicomics, de sortit ce Kali alors que Furiosa vient de débouler sur nos écrans. Si tout le monde fait ce raccourci en parlant de Kali c'est que le cocktail explosif concocté par les deux auteurs Daniel Freedman au scénario et Roger Sammelin au dessin a les mêmes ingrédients : de l'action quasi non stop, une intrigue simple mais parlante, un monde post apocalyptique ou la loi du plus fort règne, une héroïne badass. Ils ont d'ailleurs le bon goût d'amener un peu de nuances et de doutes sur notre "héroïne" en fin d'album ce qui n'a pas manqué de me plaire. Côté dessin, on est presque au cinéma avec un découpage des planches, des plans et des scène d'action assez jouissif et fluides. Le jeu des couleurs aide à la mise en scène, et on se rapproche parfois sur certaines planches d'un Kill Bill cinématographique de ce point de vue là. Une réussite. Par contre pour les amateurs de grands décors, ce n'est pas la bonne pioche, il y en a peu, au profit des personnages et de l'action. On ne peut pas tout avoir. Attention l'édition est belle, mais en fin d'album il y a le making of, ce qui fait un peu moins de pages pour l'histoire principale que ce que l'on pourrait penser. Et ça passe très vite. Autres infos : Lettrage : Thu Van NGUYEN Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kali?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : West fantasy - Tome 2 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Marco Itri Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : L'elfe Ishaa découvre le cadavre de sa fille parmi les ruines de son village. En invoquant le totem, elle revit l'horreur du massacre infligé à sa tribu par ceux que l'on appelle le borgne, Deadface, et le manchot. Ishaa doit retrouver le Wendigo, seule créature apte à l'aider. De son côté, le gobelin Shiinkel Ac'nite suit désormais le marshal Douglas Reeves. Un être dénué de conscience, qui nourrit la bête intérieure qui le hante depuis des lustres. Son mantra de vie est un équilibre entre les besoins de la bête et une façade de « mec bien ». Lorsque Ishaa implore son aide, Reeves la rejette avec mépris. Tuer trois militaires dont un foutu gradé, c'est de la folie. Mais la bête en lui, ce fichu Wendigo, se met à lui causer. Pas le choix ! Il va falloir les tuer, ces trois enfoirés... Critique : Après un premier tome introductif de ce nouvel univers créé par JL Istin , nous commençons à y entrer un peu plus en découvrant de nouvelles races . Les indiens/elfes représentent le peuple vivant depuis la nuit des temps sur ce "Nouveau monde" , et à la manière de notre histoire bien à nous , ils souffrent aussi de la colonisation humaine ! Ishaa la shaman de son village voit sa famille massacrée par une troupe de militaires dirigée par celui que l'on nomme le borgne et ses deux acolytes . L'heure de la vengeance a sonné pour l'elfe , qui se met à traquer sa proie . Elle usera de toute l'aide possible , y compris surnaturelle avec le fameux Wendigo . Vous commencez à connaître l'épine dorsale de cette collection West fantasy , 3 personnages principaux , dont un du tome précédent 😉 . Ainsi , c'est le gobelin croque-mort Shiinkel que l'on retrouve pour notre plus grand plaisir , aux côté d'un marshall semblant cacher de lourds secrets sur son passé . La réunion des trois est inévitable , pour quelle finalité ? Voilà un scénario manquant un peu d'ambition , un arc principal centré sur la vengeance , avec les monologues omniprésents du marshall . Certes , ce format de lecture avec chaque tome conclusif impose une histoire courte tenant sur 64 pages , mais je reste persuadé que ce scénariste de talent est capable de faire un peu mieux . Les personnages restent néanmoins bien charismatiques ,aussi bien gentils que méchants . Une nouvelle écrite s'insère dans le récit et met en lumière le passé du fameux "borgne" , donnant un peu plus d'épaisseur au vilain de service . L'artiste aux multiples facettes Marco Itri délivre un travail graphique de premier ordre ! Des paysages enneigés de grande beauté , avec de belles perspectives , et un travail sur les couleurs de Olivier Héban au diapason du premier tome : excellent ! Ce trait réaliste convient à merveille à l'univers et aux personnages . Il me tarde de découvrir dans le tome suivant des étendues désertiques du sud du pays , à la rencontre des "mexicorcs" Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-2-le-croque-mort-l-elfe-le-marshal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    West fantasy - Tome 2

    Après un premier tome introductif de ce nouvel univers créé par JL Istin , nous commençons à y entrer un peu plus en découvrant de nouvelles races . Les indiens/elfes représentent le peuple vivant depuis la nuit des temps sur ce "Nouveau monde" , et à la manière de notre histoire bien à nous , ils souffrent aussi de la colonisation humaine ! Ishaa la shaman de son village voit sa famille massacrée par une troupe de militaires dirigée par celui que l'on nomme le borgne et ses deux acolytes . L'heure de la vengeance a sonné pour l'elfe , qui se met à traquer sa proie . Elle usera de toute l'aide possible , y compris surnaturelle avec le fameux Wendigo . Vous commencez à connaître l'épine dorsale de cette collection West fantasy , 3 personnages principaux , dont un du tome précédent 😉 . Ainsi , c'est le gobelin croque-mort Shiinkel que l'on retrouve pour notre plus grand plaisir , aux côté d'un marshall semblant cacher de lourds secrets sur son passé . La réunion des trois est inévitable , pour quelle finalité ? Voilà un scénario manquant un peu d'ambition , un arc principal centré sur la vengeance , avec les monologues omniprésents du marshall . Certes , ce format de lecture avec chaque tome conclusif impose une histoire courte tenant sur 64 pages , mais je reste persuadé que ce scénariste de talent est capable de faire un peu mieux . Les personnages restent néanmoins bien charismatiques ,aussi bien gentils que méchants . Une nouvelle écrite s'insère dans le récit et met en lumière le passé du fameux "borgne" , donnant un peu plus d'épaisseur au vilain de service . L'artiste aux multiples facettes Marco Itri délivre un travail graphique de premier ordre ! Des paysages enneigés de grande beauté , avec de belles perspectives , et un travail sur les couleurs de Olivier Héban au diapason du premier tome : excellent ! Ce trait réaliste convient à merveille à l'univers et aux personnages . Il me tarde de découvrir dans le tome suivant des étendues désertiques du sud du pays , à la rencontre des "mexicorcs"
  12. The_PoP

    Kali

    Bon timing pour HiGraphics, anciennement Hicomics, de sortit ce Kali alors que Furiosa vient de débouler sur nos écrans. Si tout le monde fait ce raccourci en parlant de Kali c'est que le cocktail explosif concocté par les deux auteurs Daniel Freedman au scénario et Roger Sammelin au dessin a les mêmes ingrédients : de l'action quasi non stop, une intrigue simple mais parlante, un monde post apocalyptique ou la loi du plus fort règne, une héroïne badass. Ils ont d'ailleurs le bon goût d'amener un peu de nuances et de doutes sur notre "héroïne" en fin d'album ce qui n'a pas manqué de me plaire. Côté dessin, on est presque au cinéma avec un découpage des planches, des plans et des scène d'action assez jouissif et fluides. Le jeu des couleurs aide à la mise en scène, et on se rapproche parfois sur certaines planches d'un Kill Bill cinématographique de ce point de vue là. Une réussite. Par contre pour les amateurs de grands décors, ce n'est pas la bonne pioche, il y en a peu, au profit des personnages et de l'action. On ne peut pas tout avoir. Attention l'édition est belle, mais en fin d'album il y a le making of, ce qui fait un peu moins de pages pour l'histoire principale que ce que l'on pourrait penser. Et ça passe très vite.
  13. Titre de l'album : Le jour d'avant Scenariste de l'album : Romain Dutter , Sorj Chalandon Dessinateur de l'album : Simon Géliot Coloriste : Simon Géliot Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : UNE QUÊTE DE VÉRITÉ ET DE JUSTICE AU COEUR DU BASSIN MINIER DU NORD DE LA FRANCE. " Venge-nous de la mine, avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis. À sa mort, mes poings menaçant le ciel. Je n'ai jamais cessé de le lui promettre. J'allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, mort en paysan. Venger ma mère, morte en esseulée. J'allais tous nous venger de la mine. Nous laver des Houillères, des crapules qui n'avaient jamais payé leurs crimes. " Critique : Romain Dutter adapte le roman de Sorj Chalandon centré sur ce drame qui eu lieu à Liévin le 27 décembre 1974 et qui restera comme la plus grave catastrophe minière post-guerre de notre pays . Ce jour là , 42 âmes étaient emportées par un coup de grisou . Tout commence donc par une présentation familiale avec Joseph et Michel , deux frères , fils de paysans . Joseph désire rentrer dans la mine et en faire son métier , sous les conseils désapprobateurs de son père , Michel quant à lui est mécanicien et ne se voit pas endosser la tunique des gueules noires . Joseph finit par s'engager et descendre dans les entrailles de la terre puis le drame survient . Tout le talent de Simon Géliot ressort sur ces pages , à travers ces visages tristes taillés à la serpe , ces rues sous un ciel sombre ,captées par son trait charbonneux , il devient impossible pour le lecteur de ne pas ressentir une vive émotion à la lecture de ce moment fort , magnifiquement dépeint . La ville est en émoi , les veuves marchent , accompagnées de leurs enfants , puis la colère gronde , on cherche des responsables ! Endeuillé , le père de Joseph laisse une note à son fils Michel , ces mots vont le hanter toute sa vie et le conduire inexorablement vers un acte impensable . On remarque d'emblée la profondeur du scénario et la qualité d'écriture , l'histoire est rondement menée , les secrets se lèvent au fil des pages . De nombreuses surprises vous attendent , les termes faux-semblants vous suivront tout du long , jusqu'au procès de Michel enfermé dans un mutisme profond . Aussi , lorsque vous découvrirez la révélation finale avec stupeur et émoi , vous poursuivrez avec les annexes en fin d'album , nombreuses et détaillées sur ce drame humain qui aurait pu être évité . Une lecture nécessaire qui laissera son empreinte , pour ne pas oublier ces travailleurs de l'ombre "creusant la nuit pendant le jour " comme le dit si bien le père de Joseph . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-jour-d-avant/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Kevin Nivek

    Le jour d'avant

    Romain Dutter adapte le roman de Sorj Chalandon centré sur ce drame qui eu lieu à Liévin le 27 décembre 1974 et qui restera comme la plus grave catastrophe minière post-guerre de notre pays . Ce jour là , 42 âmes étaient emportées par un coup de grisou . Tout commence donc par une présentation familiale avec Joseph et Michel , deux frères , fils de paysans . Joseph désire rentrer dans la mine et en faire son métier , sous les conseils désapprobateurs de son père , Michel quant à lui est mécanicien et ne se voit pas endosser la tunique des gueules noires . Joseph finit par s'engager et descendre dans les entrailles de la terre puis le drame survient . Tout le talent de Simon Géliot ressort sur ces pages , à travers ces visages tristes taillés à la serpe , ces rues sous un ciel sombre ,captées par son trait charbonneux , il devient impossible pour le lecteur de ne pas ressentir une vive émotion à la lecture de ce moment fort , magnifiquement dépeint . La ville est en émoi , les veuves marchent , accompagnées de leurs enfants , puis la colère gronde , on cherche des responsables ! Endeuillé , le père de Joseph laisse une note à son fils Michel , ces mots vont le hanter toute sa vie et le conduire inexorablement vers un acte impensable . On remarque d'emblée la profondeur du scénario et la qualité d'écriture , l'histoire est rondement menée , les secrets se lèvent au fil des pages . De nombreuses surprises vous attendent , les termes faux-semblants vous suivront tout du long , jusqu'au procès de Michel enfermé dans un mutisme profond . Aussi , lorsque vous découvrirez la révélation finale avec stupeur et émoi , vous poursuivrez avec les annexes en fin d'album , nombreuses et détaillées sur ce drame humain qui aurait pu être évité . Une lecture nécessaire qui laissera son empreinte , pour ne pas oublier ces travailleurs de l'ombre "creusant la nuit pendant le jour " comme le dit si bien le père de Joseph .
  15. Kevin Nivek

    La vengeance

    Titre de l'album : La vengeance Scenariste de l'album : David Wautier Dessinateur de l'album : David Wautier Coloriste : David Wautier Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Wyoming, XIXe siècle. Richard Hatton avait tout pour être heureux : un lopin de bonne terre où il avait construit sa ferme, ainsi qu'une magnifique épouse qui lui avait donné deux beaux enfants. C'était sans compter sur Jim Pickford et ses deux acolytes. Tombant par hasard sur la ferme des Hatton et sur Mary restée seule, ces trois salopards en profitent pour la violer et la tuer. À son retour chez lui, Hatton voit sa raison chanceler. Son amour est parti à jamais, souillé pour l'éternité. Seul pour administrer tout le comté, le shérif ne peut pas l'aider et lui conseille d'oublier... Oublier ! Impossible, alors tout lui rappelle ce crime resté impuni. N'y tenant plus, Hatton vend sa ferme et part à la recherche des assassins de sa femme. Et ses enfants ? Il doit se résoudre à les emmener avec lui, quitte à leur montrer la face sombre de l'homme qu'il est devenu. Malgré le froid, la faim et les dangers qui menacent sa fille et son jeune fils, Hatton suit sa piste comme un loup qui a reniflé l'odeur du sang. Jusqu'où peut-on se couper de soi-même et de l'amour de ses enfants, pour assouvir son désir de vengeance ? Qu'est-ce qui différencie le vengeur des criminels? Hatton n'a pas de réponse à ces questions, mais il est trop tard pour reculer. Critique : La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-vengeance/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Kevin Nivek

    La vengeance

    La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂
  17. Titre de l'album : Au nom du fils Scenariste de l'album : Pauline Djian, Jean-Blaise Djian Dessinateur de l'album : Sébastien Corbet Coloriste : Sébastien Corbet Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Paris, de nos jours. Au chômage et divorcé, Stéphane mène une vie solitaire et morose. Un soir comme un autre, il reçoit un appel téléphonique en provenance de la Bolivie : son fils Max, avec qui le lien est rompu depuis des années, serait décédé dans la prison de San Pedro, unique en son genre car autogérée par les détenus. Honteux d'avoir été un père absent, Stéphane décide de « bazarder » sa dérive quotidienne et de partir pour la Paz afin d'élucider les mystères qui entourent la mort de son fils. Sur place, il parvient à se faire incarcérer pour pouvoir mener son enquête, quitte à y laisser sa peau...Dans cette prison qui ressemble bien à l'enfer sur Terre, Stéphane fera tout pour découvrir la vérité, dans l'espoir d'y trouver par la même occasion sa propre rédemption. Critique : Une petite claque cette BD écrite à 4 mains par la famille Djian sur cette rédemption d'un père en fin de carrière , ayant fait les mauvais choix à certains moments de sa vie . Seul et divorcé , sans perspective d'avenir , attendant la retraite , Stéphane vit dans une léthargie complète . Puis un événement inattendu : son fils est mort dans une prison bolivienne ! Face à ce drame et cet échec personnel car il était en froid avec son fils , il vend tous ses biens et part pour la plus haute capitale du monde : La Paz . Comprendre les raisons de sa mort , pourquoi était-il en prison , qui l'a tué etc .... Tant de questions auxquelles il fait face , avec une surplombant les autres : Comment rentrer dans ce lieu si particulier et unique ? L'histoire prend de faux airs de la série Prison break , car il va commettre un crime pour être incarcéré , puis étapes par étapes , une fois à l'intérieur , faire son enquête . Les auteurs abordent le deuil et ses différentes phases , la vengeance , la rédemption , l'amour , ainsi que la relation père/fils . C'est une histoire magnifique et poignante , à tel point qu'une fois la lecture terminée , on est toujours aux côtés de Stéphane . De l'humain , ancré dans le réel d'une prison gérée par les détenus eux mêmes . Imaginez un "monsieur tout le monde" évoluant dans une enceinte sans matons ! L'histoire est magnifiée par le trait réaliste de Sébastien Corbet . Peu de couleurs dans ce monde triste dénué d'espoir ,avec des pastels gris et nuancés . De l'aplat sombre et crayonné dans les coins , comme pour mieux signifier la violence omniprésente . De la belle ouvrage ! On tourne les pages avec avidité en se demandant comment va t'il s'en sortir et parviendra t'il à ses fins ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-nom-du-fils-9782810200979/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    Au nom du fils

    Une petite claque cette BD écrite à 4 mains par la famille Djian sur cette rédemption d'un père en fin de carrière , ayant fait les mauvais choix à certains moments de sa vie . Seul et divorcé , sans perspective d'avenir , attendant la retraite , Stéphane vit dans une léthargie complète . Puis un événement inattendu : son fils est mort dans une prison bolivienne ! Face à ce drame et cet échec personnel car il était en froid avec son fils , il vend tous ses biens et part pour la plus haute capitale du monde : La Paz . Comprendre les raisons de sa mort , pourquoi était-il en prison , qui l'a tué etc .... Tant de questions auxquelles il fait face , avec une surplombant les autres : Comment rentrer dans ce lieu si particulier et unique ? L'histoire prend de faux airs de la série Prison break , car il va commettre un crime pour être incarcéré , puis étapes par étapes , une fois à l'intérieur , faire son enquête . Les auteurs abordent le deuil et ses différentes phases , la vengeance , la rédemption , l'amour , ainsi que la relation père/fils . C'est une histoire magnifique et poignante , à tel point qu'une fois la lecture terminée , on est toujours aux côtés de Stéphane . De l'humain , ancré dans le réel d'une prison gérée par les détenus eux mêmes . Imaginez un "monsieur tout le monde" évoluant dans une enceinte sans matons ! L'histoire est magnifiée par le trait réaliste de Sébastien Corbet . Peu de couleurs dans ce monde triste dénué d'espoir ,avec des pastels gris et nuancés . De l'aplat sombre et crayonné dans les coins , comme pour mieux signifier la violence omniprésente . De la belle ouvrage ! On tourne les pages avec avidité en se demandant comment va t'il s'en sortir et parviendra t'il à ses fins !
  19. Clap de fin avec ce tome 5 pour cette série Western de chez Rue de Sèvres menée par Laurent Astier. J'ai toujours été un peu dur avec cette série car je ne suis pas plus sensible que cela au dessin de Laurent Astier, pourtant très travaillé. Question de goût avant tout donc. Ce tome 5 a le mérite de venir apporter des réponses complètes et parfois complexes aux questions soulevées tout au long de l'aventure, las, j'ai trouvé que le rythme qui caractérisait la série s'essouflait un brin en raison des nombreux dialogues et flashbacks explicatifs nécessaires à la compréhension de l'intrigue. Nénamoins il faut relever aussi qu'un tel niveau de complexité dans le récit sur un Western est rare, voir très rare, les enjeux ici étant souvent bien tordus et cachés. Les rebondissements finaux apportent toutefois un peu de peps à cette fin d'album, mais j'ai eu du mal à beaucoup accrocher au personnage d'Emily. La venin reste une solide série de Western en dépit de mes simagrées, et elle fera passer un bon moment de lecture aux amateurs de Western, car elle a le bon goût d'en explorer plusieurs facettes en s'éloignant finalement assez vite des grands espaces de l'Ouest américain d'origine pour se rapprocher de la côte Est des Etats Unis du début du siècle qui nous est moins familière.
  20. Titre de l'album : La venin - Tome 5 - Soleil de plomb Scenariste de l'album : Laurent Astier Dessinateur de l'album : Laurent Astier Coloriste : Stéphane Astier Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Emily arrive au terme de sa quête de vengeance, visant à retrouver et éliminer les meurtriers de sa mère. Après avoir fait le deuil Stanley Whitman, l'homme qu'elle aimait, elle met en place le plan qui lui permettra d'atteindre sa dernière cible et ainsi achever son sanglant projet. Pour cette ultime étape, la plus ambitieuse et dangereuse de toutes, Emily est prête à prendre tous les risques. L'homme à abattre n'est en effet autre que le président des Etats-Unis. Critique : Clap de fin avec ce tome 5 pour cette série Western de chez Rue de Sèvres menée par Laurent Astier. J'ai toujours été un peu dur avec cette série car je ne suis pas plus sensible que cela au dessin de Laurent Astier, pourtant très travaillé. Question de goût avant tout donc. Ce tome 5 a le mérite de venir apporter des réponses complètes et parfois complexes aux questions soulevées tout au long de l'aventure, las, j'ai trouvé que le rythme qui caractérisait la série s'essouflait un brin en raison des nombreux dialogues et flashbacks explicatifs nécessaires à la compréhension de l'intrigue. Nénamoins il faut relever aussi qu'un tel niveau de complexité dans le récit sur un Western est rare, voir très rare, les enjeux ici étant souvent bien tordus et cachés. Les rebondissements finaux apportent toutefois un peu de peps à cette fin d'album, mais j'ai eu du mal à beaucoup accrocher au personnage d'Emily. La venin reste une solide série de Western en dépit de mes simagrées, et elle fera passer un bon moment de lecture aux amateurs de Western, car elle a le bon goût d'en explorer plusieurs facettes en s'éloignant finalement assez vite des grands espaces de l'Ouest américain d'origine pour se rapprocher de la côte Est des Etats Unis du début du siècle qui nous est moins familière. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-venin-tome-5-soleil-de-plomb?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : Duke tome 7 - Ce monde n'est pas le mien Scenariste de l'album : Yves H. Dessinateur de l'album : Hermann Coloriste : Hermann Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : De retour en Californie, Duke touche au but : il va enfin pouvoir arracher Peg des griffes de King. Mais à peine a-t-il fait quelques pas en ville qu'il finit derrière les barreaux, où le retrouve Manolito. Le colosse mystique et sanguinaire lui propose un étrange marché : il le sortira de là si Duke reconnaît qu'ils appartiennent à la même espèce de démons. Si Duke veut la fin, il lui faudra accepter les moyens ! Car, au fond, la meilleure arme du diable n'est-elle pas la Vérité... ? Critique : En conclusion de cette série Western d'Hermann, ce tome 7 vient nous apporter un joli final qui s'il se révèle finalement très logique, n'en demeure pas moins réussi pour les amateurs de la série. Vous l'aurez compris pour ma part je suis resté un peu déçu par cette série que je n'ai jamais pu m'empêcher de comparer à Comanche, l'autre série Western phare de Hermann. Ici j'en viens presque à lui reprocher sa colorisation, qui faisait pourtant des merveilles sur l'univers de Comanche, mais qui je trouve peine à convaincre dans cette Californie où se déroule ce tome. Le scénario de Yves H quand à lui, s'il a eu le mérite de nous présenter des personnages très humains et crédibles, n'a pas réussi à retenir mon attention, la faute à un héros finalement trop insipide et nuancé. Duke reste une bonne série Western, mais pour moi malheureusement un cran en dessous des ténors du genre, et même des autres séries d'Hermann. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/duke-tome-7-ce-monde-n-est-pas-le-mien?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. En conclusion de cette série Western d'Hermann, ce tome 7 vient nous apporter un joli final qui s'il se révèle finalement très logique, n'en demeure pas moins réussi pour les amateurs de la série. Vous l'aurez compris pour ma part je suis resté un peu déçu par cette série que je n'ai jamais pu m'empêcher de comparer à Comanche, l'autre série Western phare de Hermann. Ici j'en viens presque à lui reprocher sa colorisation, qui faisait pourtant des merveilles sur l'univers de Comanche, mais qui je trouve peine à convaincre dans cette Californie où se déroule ce tome. Le scénario de Yves H quand à lui, s'il a eu le mérite de nous présenter des personnages très humains et crédibles, n'a pas réussi à retenir mon attention, la faute à un héros finalement trop insipide et nuancé. Duke reste une bonne série Western, mais pour moi malheureusement un cran en dessous des ténors du genre, et même des autres séries d'Hermann.
  23. kvin

    Purgatorio

    Hop la! Celui-ci va plaire à certains d'entre nous, pour sûr 🙂 https://fr.ulule.com/purgatorio/ Le prix d'entrée est plus que correct (18€) pour cette histoire de vengeance sous fond du mexique des années 80 à aujourd'hui. Quelques planches 🙂 Si CA, ça vous donne pas envie, eh bien je ne sais plus quoi dire^^
  24. Titre de l'album : La Venin - Tome 4 - Ciel d'Ether Scenariste de l'album : Laurent Astier Dessinateur de l'album : Laurent Astier Coloriste : Stéphane Astier Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : New York 1900, Emily est danseuse de cabaret, elle est même la meneuse de revue dont la beauté subjugue bien des hommes et en particulier Stanley Whitman, architecte de renommée de la ville. Cet homme, elle le connaît déjà, elle l'a identifié sur une photo comme étant l'un des agresseurs désignés de sa mère et s'apprête à lui régler son sort comme aux autres. Mais rien ne se passe comme prévu... Critique : Allez hop mea culpa. Je vous avoue que La venin n'était pas une série que je suivais avec un grand intérêt. Le premier tome assez prometteur avait laissé place à deux tomes qui avaient finis par ne plus susciter une grosse attente. Alors même qu'il s'agit d'un Western. Je pense que je suis simplement assez "insensible" au trait par ailleurs de grande qualité de Laurent Astier. C'est difficile d'expliquer pourquoi, mais probablement car je trouve son trait un peu lisse pour le Western. Et là Bim, sans prévenir La venin prend de l'ampleur avec son scénario, s'éloignant de la gentillette vengeance trop classique esquissée dans les premiers tomes. On gagne en profondeur, on s'éloigne du genre du Western, et la BD gagne d'un coup en intérêt. Quand je dis sans prévenir c'est une façon de parler... Cette série m'avait endormi, car tous les ingrédients ont bien été avancés sous mon nez au fur et à mesure. Bref, si vous souhaitez une belle série d'aventure/western/policier fraîche et qui gagne gentiment en complexité au fil des tomes, ce La Venin est fait pour vous. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-venin-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. The_PoP

    La Venin - Tome 4 - Ciel d'Ether

    Allez hop mea culpa. Je vous avoue que La venin n'était pas une série que je suivais avec un grand intérêt. Le premier tome assez prometteur avait laissé place à deux tomes qui avaient finis par ne plus susciter une grosse attente. Alors même qu'il s'agit d'un Western. Je pense que je suis simplement assez "insensible" au trait par ailleurs de grande qualité de Laurent Astier. C'est difficile d'expliquer pourquoi, mais probablement car je trouve son trait un peu lisse pour le Western. Et là Bim, sans prévenir La venin prend de l'ampleur avec son scénario, s'éloignant de la gentillette vengeance trop classique esquissée dans les premiers tomes. On gagne en profondeur, on s'éloigne du genre du Western, et la BD gagne d'un coup en intérêt. Quand je dis sans prévenir c'est une façon de parler... Cette série m'avait endormi, car tous les ingrédients ont bien été avancés sous mon nez au fur et à mesure. Bref, si vous souhaitez une belle série d'aventure/western/policier fraîche et qui gagne gentiment en complexité au fil des tomes, ce La Venin est fait pour vous.
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