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  1. Fables Scénario : Bill Willingham Dessin : Lan Medina, Mark Buckingham, Bryan Talbot, Linda Medley, Craig Hamilton, P.Craig Russel, Tony Akins, David Hahn, Jim Fern, Shawn MCManus, Gene Ha, etc... etc... Editeur : Urban Comics Collection : Vertigo Série de 25 tomes (en version softcover) et 23 tomes (en version hardcover) Date de parution du tome 1 (en français, chez Semic) : 2004 Date de parution du dernier tome (en français) : janvier 2016 Good bye, farewell, good bye farewell... Le titre original du dernier tome de Fables ("Farewell", isn't it ?) a pour moi les accents de cette chanson de marins bien connue. Avec cette sensation de tristesse qui se mêle à celle d'un aboutissement que l'on espère à la hauteur de treize années d'aventures. Ce n'est en tout cas pas sans une émotion certaine que j'ai refermé le vingt-cinquième et dernier tome de cette série au long cours, créée et scénarisée par Bill Willingham qui, en plus d'être doté d'un talent de conteur hors-normes, a réussi à garder un niveau d'excellence tout au long de cette relecture originale et inspirée des contes classiques, comptines et autres mythes. Et de gratifier le lecteur d'une conclusion (de l'histoire principale) inattendue qui le prend à contre-pied. Une fois encore. Car le scénariste, cocasse et iconoclaste, ne s'est jamais privé de surprendre et de faire prendre des directions imprévues dans ses arcs narratifs. Une de ses nombreuses qualités qui permet de tenir le lecteur en haleine. Serait-ce trop exagéré d'affirmer aujourd'hui, à l'aune de la saga maintenant complète, que Fables restera une référence incontournable du monde des comics et déjà un classique ? Le panégyrique est toujours forcément subjectif mais la série ne m'a de toute façon pas attendu pour récolter succès critique et public. Et de fait, je dois dire qu'il y avait longtemps qu'une BD n'avait pas suscité chez moi un tel engouement, d'autant que je n'ai jamais été très attiré par la BD anglo-saxonne à part de très rares exceptions (Courtney Crumrin, Locke & Key, Y le dernier homme). Mais comment rester de marbre devant un tel feu d'artifice d'inventivité, d'audaces, de qualité d'écriture, de densité psychologique, de suspense, d'émerveillement autant que de violence et de cruauté ? A partir d'un matériau brut qui plonge dans l'imaginaire collectif et même la culture universelle, Willingham a patiemment ouvragé et poli ces petits bijoux - certes plaisants mais limités - se perpétuant de générations en générations et qui n'offraient théoriquement plus guère de surprises en une saga véritablement littéraire où Blanche Neige, Pinocchio, Rose Rouge ou Barbe-Bleue ne sont plus de simples silhouettes réduites à une fonction souvent édifiante mais des êtres (presque) humains vivant, agissant, aimant, complotant, empêtrés dans leurs contradictions, leurs dilemmes moraux, leurs actes de gloire ou leurs erreurs (voir leur monstruosité). Tel est le premier aspect remarquable de Fables : celui d'avoir donné du relief à des figures archétypales sans consistance. On se surprend, du coup, à suivre les aventures de ces dizaines de personnages dont les destins se croisent ou s'activent en parallèle en oubliant presque leurs origines enfantines. C'est que Willingham s'est tellement bien emparé d'eux et permis d'énormes libertés (que ce soit dans leur comportement ou leur "pedigree") que l'on a l'impression d'avoir affaire à des personnages complètement originaux. Ce qui n'est pas tout à fait faux, vu le traitement en profondeur qu'il fait subir à certains. Exit la Blanche Neige, éternelle victime faisant le ménage en chantant dans la chaumière des sept nains avant de croquer la pomme : bonjour Mlle Blanche, femme de tête, survivante, gestionnaire impeccable et superviseuse implacable en temps de guerre. Pour ne donner qu'un exemple de la manière dont le scénariste détache ces personnages de leur contexte féérique un brin neu-neu pour les rendre plus pragmatiques et en phase avec un monde complexe où sévit rarement un rassurant manichéisme. Ce qui n'empêche nullement le merveilleux la fantaisie et surtout la magie (très présente à un certain stade de la série) de garder leurs prérogatives. Car l'auteur ne démolit pas les mythes et légendes pour en faire une sorte de soap au Perrault : avec un art consommé de la référence (parfois très pointue) et du clin d'oeil, il se les réapproprient, les modernisent, les triturent, les fait entrer dans des genres a priori fort éloignés des contes tel que le policier, l'espionnage ou encore l'univers des super-héros, pour en parsemer sa vaste (re)création flamboyante et en faire l'un des univers les plus riches et denses que j'ai pu rencontrer en bande dessinée. Evidemment, la matière première étant elle-même quasi illimitée, on ne s'en étonnera pas et Fables aurait tout aussi bien pu continuer jusqu'au tome 250. Encore faut-il être capable de puiser dans ce riche vivier à histoires et personnages hauts en couleur sans tomber dans la confusion, la répétitivité, l'incohérence, voir le n'importe quoi. La série n'est pas exempte de défauts pour autant. On peut ainsi reprocher au scénariste certaines facilités : utilisation d'événements, de personnages ou du fameux Deus Ex Machina venant débloquer une situation sans que l'auteur n'en explique vraiment la raison et/ou la cause. Comme si le fait que ses histoires se déroulent dans un monde féerique et gorgé de magie (bref un monde où tout est possible ou presque) le dispensait d'explications. Ou encore certains personnages aux destinées trop vite expédiés (conséquence fatale lorsque l'on jongle avec plus d'une centaine de protagonistes). Le besoin de surprendre à tout prix, peut-être aussi. Mais Willingham parvient toujours à rester clair et cohérent avec l'essentiel, malgré une structure souvent très éclatée où l'on passe souvent d'une histoire à une autre le temps d'une page ou deux, avant d'y revenir... Loin de donner une lecture saccadée, ce rapide passage d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, crée une dynamique qui empêche tout ennui sans risquer de rompre pour autant le(s) fil(s) narratif(s). Devant l'impossibilité évidente de rendre compte, même superficiellement, du contenu de vingt cinq tomes de plus de cent pages chacun (sans compter les spin-offs de la série-mère comme Jack of Fables ou Fairest), j'en suis donc réduit ici à simplement dégager ces généralités, notamment sur la réappropriation inspirée et décalée du vaste corpus de l'imaginaire enfantin à la sauce ado-adulte, le développement des principaux protagonistes et une narration fragmentée mais néanmoins fluide. Amateurs de contes ou non, je ne peux que conseiller l'acquisition d'une série dont la longueur pourrait en rebuter plus d'un. Car, contrairement à tant d'autres séries contemporaines qui s'éternisent inutilement, Fables offre dans chacun de ses volumes (évidemment avec des hauts et des bas) de quoi contenter le lecteur, que ce soit en terme d'intrigues ou de révélations venant enrichir toujours davantage le background. Un mot en ce qui concerne les récits courts, intercalés ou placés en fin des tomes : ceux-ci ont généralement pour fonction d'approfondir l'histoire personnelle de certains personnages plus secondaires tandis que d'autres ressemblent plus à de simples récréations un brin anecdotiques et inégalement appréciables, surtout en ce qui concerne les dessinateurs différents qui s'y succèdent. Voilà qui me permet d'en venir au travail graphique effectué sur la série, celui-ci étant bien souvent le critère principal d'adhésion ou non à une bande... dessinée. Qu'on se le dise : davantage habitué à la BD franco-belge/européenne, j'apprécie généralement peu les styles et parti-pris graphiques des comics, notamment en ce qui concerne l'encrage et surtout la colorisation (souvent trop "flashy"). Comme d'autres séries made in US/UK, Fables n'échappe pas à la règle (cela dit, ça reste subjectif, bien sûr). La colorisation, surtout, reste toujours trop criarde à mes yeux et donne ainsi la (fausse) impression de lire une BD ciblée jeunesse. C'est d'autant plus frappant si on établi la comparaison avec les couvertures de James Jean. Mais ce contraste est, on le sait, assez fréquent dans les comics. Toutefois, outre le fait que cela colle bien à l'univers, j'ai fini par m'y habituer et le savoir-faire du scénariste m'a permis d'aller au-delà de mes préférences/a-priori esthétiques. De même, le dessin de Mark Buckingham (qui, heureusement, officie sur la plus grande partie de la série) reste assez agréable et colle bien à l'univers, bien qu'assez basique. Idem pour un découpage classique cherchant avant tout la plus grande lisibilité tout en s'autorisant quelques audaces (les fameuses frises en bordure de planches, certains découpages plus osés, des splash pages ou double-pages, etc...) Les autres dessinateurs qui prennent parfois le relais le temps d'un chapitre n'ont pas son talent. Attendez-vous ainsi sur certains chapitres à un résultat parfois franchement médiocre, voir carrément... laid (tout simplement) ou très convenu. On se dit que certains tâcherons n'ont apparemment été convoqués que lorsque le dessinateur attitré était indisponible. Plus gênant est lorsque l'un de ces "seconds de cordée" trahit carrément la physionomie d'un personnage en accord avec son caractère (établis sans doute conjointement par Willingham et Buckingham : je pense notamment à Pinocchio ou Bigby). Soit... L'essentiel étant dû au pinceau de Mark Buckingham et en considérant un nombre de pages plus conséquent et/ou un rythme de parution plus soutenu, on s'en contentera. On notera que sur le dernier tome, le travail des 20 dessinateurs conviés pour illustrer les mini-récits de la seconde partie de l'ouvrage est nettement supérieur à leurs prédécesseurs, parmi lesquels on trouve il est vrai quelques pointures comme Gene Ha, Neal Adams ou encore Terry Dodson. Histoire de fêter le baisser de rideau en grande pompe. Au final, Fables aura réussi le pari de proposer une série grand public (mais pas tout public, comme le mentionne les couvertures) se dégageant des histoires de super-héros et de ses codes/contraintes de continuité souvent obscurs pour le néophyte autant que des comics à la limite de l'underground pour un public très ciblé. Accessible tout en étant audacieuse, dotée d'une narration (et d'un découpage) classique mais solide, maniant un sens du décalage par rapport à son matériau de base qui amuse autant qu'il surprend tout en exploitant au maximum les possibilités, Fables est une série dont le succès, la notoriété et le statut de classique s'expliquent assez aisément. Post par Phileas, le 8 février 2016 Note générale :
  2. poseidon2

    La Saga Sandman

    Une fois n'est pas coutume, je vous conseil vivement de lire les préfaces des Sandman. Elle sont toutes réalisées par de grands écrivains américains et offre un oeil critique vraiment intéressant ! tomes et non Note au nouveau lecteur : Attention chez Urban il n'y a, de mémoire, que comme les parutions étaient quand ces critiques on été écrites ! Intégrale 1 de Urban comics : Sandman T1 : Preludes et nocturnes Série: Sandman Dessinateur: Collectif Scénariste: Gaiman Genre: Fantastique-Etrange Editeur: Urban Comics Résumé : Sandman, le Maître des Rêves, a été fait prisonnier pendant 70 ans par une famille de petits magiciens. Après s'être libéré, il doit réclamer son royaume, le Rêve, ainsi que ses attributs de pouvoir: son heaume, sa bourse, et son rubis. Sa quête est difficile, mais il peut compter sur l'aide de personnages très inattendus ! Ces deux histoires que sont Preludes et Nocturnes portent bien leurs noms. Elles sont tout d'abord le Prélude à l'oeuvre de Gaiman avec la libération, après 70 ans, de Dream. 70 ans que Dream a passé enfermé dans une bulle de verre, prisonnier par des apprentis sorcier cherchant à emprisonner.... sa grande soeur Death des Eternels. C'est dans ce premiers tome que Gaiman commence à nous introduire son Univers. C'est la première fois ou l'on entends parler des Eternels, ces 7 frères et soeurs étant aussi vieux que l'univers et ayant des roles aussi cruciaux. Dans ce premier tome on nous montre surtout le personnage centrale des histoires à venir : Dream. L'impassible maître du domaine des rêves. Celui qui permet à tout homme ou espèce vivante sur terre de rêver... ou de cauchemarder. On comprend bien qu'en temps qu'Eternel, Sandman n'a que faire d'être emprisonné. Car le temps lui importe peu. Il sait pertinemment que les hommes font toujours des erreurs. La deuxième partie s'appelle Nocturne en rapport à l'état du monde des rêves et du monde tout court à la sortie de Dream de sa prison. Les gens ne dorme plus. Ou alors il dorment tout le temps. En tout cas ils ne rêvent plus. Leurs sommeil est plongé dans le noir. Dream cherche donc à récupérer ces attributs de maître du rêve qui ont été disséminé aux quatre coins du globe. C'est l'occasion pour Gaiman de commencer sa démonstration de scénariste magique. En effet il réussi avec brio à nous faire plonger dans ces deux histoires en nous présentant petit à petit des choses sortant de l'ordinaire tout en les plaçant dans le monde réel. Cain et Abel vous connaissez ? La mort aussi ? Azazel ? Lucifer ? Ou encore l'asile d'Arkham ? C'est se nombre de personnages et la facon de les introduires qui fait, des le premier tome, aliver quand à la suite. Avec raison ! Sandman T2 : La maison de poupée Série: Sandman Dessinateur: Collectif Scénariste: Gaiman Genre: Fantastique-Etrange Editeur: Urban Comics Résumé : Ces attributs retrouvés, Dream reconstruit son royaume petit à petit et se rend compte que 3 des ces rêves ont disparus et non des moindres : Les cauchemardeux Brute et Glob, l'étrange Finaud la verdure et surtout le terrible Corinthien ! En plus de cela, un vortex apparaît se mêlant à cette difficile reconquête de royaume. Mais si tout ces événements étaient liés? Qui en tirerait les ficelles ? La construction du monde de Dream continu. Gaiman nous entraine cette fois à la poursuite de rêves important, montrant Sandman dans un rôle de chefs implacables souhaitant voir revenir ces sujet. Entre l'histoire du Vortex qui est le file rouge de ce tome et les trois autres histoires de la chasse aux rêves, nous suivons dream dans un certains nombres d'histoires, plus tordues et bizarres les unes que les autres. Ce qui est impressionnant dans cet album qui peut sembler être un albums "Annexes", sans reel impact sur l'histoire globale de Sandman, c'est que l'on se rend bien compte que gaiman avait déja un plan d'envergure pour Dream. En effet, en deuxième lecture comme je le fait la, on se rend compte que chaque personnages, même minime, aura un rôle dans les tomes suivants ! On se délecte donc encore plus de ce tome en deuxième lecture ! Initégrale 2 de Urban Comics : Sandman T3 : Domaine du rêve Série: Sandman Dessinateur: Collectif Scénariste: Gaiman Genre: Fantastique-Etrange Editeur: Urban Comics Résumé : Quatre histoires dans le domaine de Sandman qui ont déclenché le triomphe américain de la série, grâce à l'imagination et l'audace du véritable maître du rêve, Neil Gaiman ! Un écrivain en panne d'inspiration parvient à se procurer la plus jeune des Neuf Muses, Calliope. Mais à quoi peut bien ressembler le rêve de 1 000 chats ? Une nuit d'été, Sandman convoque un certain Will Shekespeare pour qu'il donne la pièce qu'il lui a commandée. Depuis des siècles, Urania sait qu'elle ne peut pas mourir et implore Death de la délivrer. Peut être le moins bon recueil de la série. En effet les quatre histoires présentes dans ce volume sont vraiment anecdotiques dans l'univers de sandman. On y poursuit la découverte de personnages récurrents comme les royaumes des elfes mais ce sont des personnages de moins grande importance. Mais je suis un peu méchant en disant que les quatre sont anecdotiques. EN effet la dernière est l'historie ou Gaiman nous présente son personnage qui, d'après les critiques, est le plus aboutit j'ai nommé : Death. La grande soeur de Dream est une très jolie jeune fille, habillée en grung, et blanche comme son frère. C'est une vision différente de la mort qu'on peut voir d'habitude. Pas effrayante, plutôt gentille, très mignonne et surtout n'ayant pas de faux. Dans cette histoire courte, on l'aperçoit "venant en aide" à une femme ensorcelée...... C'est le personnage le plus attachant, avec Dream, de l'univers de Gaiman. Au point qu'elle est elle même une série à son nom (très bien d'ailleurs mais c'est une autre histoire). Pour cette histoire ce tome mérite d'être lue, mais juste pour celle la. Les autres mérites juste de présenter des personnages important. Mais la qualité narrative reste quand même immuable.... Sandman T4 : La saison des brumes Série: Sandman Dessinateur: Collectif Scénariste: Gaiman Genre: Fantastique-Etrange Editeur: Urban Comics Résumé : L'histoire narrée dans "La Saison des Brumes" trouve son origine il y a dix mille ans, quand Sandman condamna aux Enfers une femme qui l'aimait. Aujourd'hui rassemblée pour la première fois depuis des siècles, la famille de Sandman, les entités connues sous le nom des Eternels, le convain d'aller sauver l'être aimé. Mais Lucifer, Seigneur des Enfers, a juré un jour de détruire Morphée. Le face-à-face aura lieu, et rien ne se déroulera vraiment comme Sandman le prévoyait. Les plans de Lucifer Morningstar sont très subtils. Voici, après le premier tome, le véritable départ de la série Sandman. Après une présentation un peu longue dans les deux tomes précèdent, d'un certain nombre de protagonistes, on entre ici dans un cycle de tomes comprenant des histoires complètes, faisant apparaître les personnages présentés plus haut. La saison des brumes, considérés par certains comme l'un des meilleurs de la série, est une histoire complète se penchant vraiment sur le personnage de Morphée (et non dream comme nous le verrons plus tard). Car Morphée a fait une bêtise. Non pas vraiment à l'échelle de son royaume, mais plus une bêtise d'orgueil. Il condamna, suite à un refus, une femme à une torture éternelle en enfer. Lors d'un repas de famille orchestré par Destiny, ce même Destiny provoqua une dispute qui amena Morphée à se remettre en question sur cette maladresse. Et à vouloir la corriger, avec les énormes conséquences que cela va avoir ! Mais peut-on vraiment en vouloir à Destiny ? Car après tout, il ne fait que lire son livre....... Ce tome est particulièrement intéressant car il nous présente réellement pour la première fois l'existence de Dream dans toutes les religions et surtout les interactions entre les dieux eux-mêmes. C'est un des concepts de base de sandman que de dire que les Eternels sont, par définitions, éternels mais que les différents dieux n'ont d'existence que tant que des personnes croient en eux. Et ils se connaissent donc du temps de leur existence. Aussi complexe que cela puisse paraître, Gaiman arrive avec talent à nous faire comprendre sa façon de penser et à nous montrer petit à petit comment Morphée (pas Dream hein <img src="http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/wink.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="wink.gif" /> évolue. En plus d'action sur la longueur, ce tome est donc la première étape qui va nous amener.... 6 tomes plus loin ! Intégrale 3 de Urban comics : SANDMAN T5 : Jouons à etre toi Série: Sandman Dessinateur: Collectif Scénariste: Gaiman Genre: Comics Editeur: Urban Comics Résumé : Dans Jouons à Etre Toi Gaiman passe d'un monde à l'autre, d'un immeuble miteux à un univers dans la lignée de Narnia, menacé par un ennemi simplement appelé Le Coucou. Les allusions mythologiques placent le récit hors du temps, mais comme toujour, l'accent est mis sur les personnages. La distribution haute en couleur inclut cette fois un travelo, un couple de lesbiennes punks, divers animaux et une tête coupée doués de la parole, l'héroine paumée Barbie, et bien sûr, le rôle-titre, Morphée lui-même, alias Sandman, alias Dream, le Roi du Rêve. Cette deuxième histoire complète de Sandman est peut-être une des plus "difficile". Difficile car de premier abord, et comme c'est très bien dit dans la préface, ce récit peut paraître quelque peut idiot et enfantin. En effet on passe la moitié du temps entre le monde réel et le monde imaginaire, monde imaginaire bien étrange, un peu à la Narnia ou Sandman apparaît très peu. Le personnage central est une fille un peu perdue, qui à pour meilleure amie une travestie, et fréquente deux lesbiennes. En ne regardant que les personnages, on pourrait se dire que Gaiman fait dans le "trash", se servant de recette de tabloïd en parlant de chose à l'époque encre plus taboues que maintenant. Mais la n'est pas le propos de cet album. Pour bien lire cet album il faut essayer de ne pas faire de différences entre le monde réel et le monde imaginaire. A partir du moment où l’on imagine le monde imaginaire aussi réel que le monde réel, l'histoire prend un autre sens. Beaucoup plus sombre, beaucoup plus intense qu'une histoire de travestie et de lesbienne. Je risque de me répéter, mais le talent de narration de Gaiman fait le reste. Une fois immergé dans les deux univers, on n’a aucun mal à être complètement aspiré par le récit !! SANDMAN T6 : Fables et reflexions Série: Sandman Dessinateur: Collectif Scénariste: Gaiman Genre: Comics Editeur: Urban Comics Résumé : Fables et Réflexions suit le Roi des Rêves à travers neuf contes remarquables, où il insuffle la vie aux brumes du passé et aux cauchemars du présent. Dans cet ouvrage, rois et espions, empereurs et acteurs, corneilles et loups-garous nous invitent à partager leur histoire et leurs rêves de vie, d'amour, de puissance ou de ténèbres. Petite incartade dans la suite des événements qui vont amener à la fin de Sandman. Une petite pause sous forme de 9 très beaux contes. Je vous avais dit que je n'appréciais que moyennement les petites histoires de Gaiman. Et bien celles-ci font exceptions. En effet ces histoires la sont vraiment des Fables. Racontées comme tel, elles nous emmènent dans des endroits improbables, à la rencontre des plus grands hommes de notre histoire. De l'unique empereur des Amériques au sultan de Bagdad la flamboyante en passant par l'empereur Auguste, Marco Polo et Mde Constantine, nous voyageons dans toutes les contrés, dans toutes les époques, dans tous les rêves.... Nous en apprenons aussi beaucoup plus sur Orphée, le fils de Morphée, au destin tragique et à l'avenir encore plus tragique. Avec, comme toujours, des dessins superbement adaptés aux 9 différentes nouvelles, Gaiman nous présente les dernières pièces de son puzzle, avant de le mettre à leur place. Mais cette fois ci il le fait de façon très romancer, très poétique et un poil romantique. Le vrai enseignement de ce tome, en plus du simple plaisir de lecture, pourrait vraiment être selon moi : Qui que l'on soit, ou que l'on soit, on a tous un point commun, nous rêvons ! Intégrale 4 de Urban Comics SANDMAN T7 : VIES BRÈVES Série: Sandman Dessinateur: Thompson,Locke Scénariste: Gaiman Genre: Comics Editeur: Urban Comics Résumé : Voici maintenant plus de 300 ans que Destruction est parti. Parti pour quoi ? À cause de quoi ? C’est la question que se pose Delirium. Car plus le temps passe chez les Eternels, plus ce manque augmente chez Delirium. Elle passe donc voir ces frères et sœurs les uns après les autres pour chercher un compagnon de recherche, qu’elle trouve en la personne de Dream…. « Vies brèves » est le tome numéro 7 des aventures de Sandman. Décrire ce tome est, comme quasiment tous les tomes de sandman, difficile. Difficile car le sentiment laissé par cette œuvre et lui-même difficile à comprendre, à analyser. Une chose est sur en tout cas, c’est que cette histoire fait réfléchir tout en étant envoûtante, attirante. Car nous ne pouvons nous aussi nous demander : pourquoi un dieu souhaiterait-il quitter son rôle ? Pourquoi ces frères ont-ils si peur de ce changement ? Car l’est toute la question soulevée par cette histoire de Sandman. Le changement et la peur qu’il inspire, à tous, même à des dieux…. Comme le dis très bien la superbe préface (agréablement repositionné à la fin par Panini), tout est question de changement. Delirium qui veut que son frère revienne pour que tout redevienne comme avant et Dream qui à peur de s’avouer que les humains s’en sortiraient très bien sans eux…. Plus qu’une BD, cette aventure de sandman nous entraîne corps et âmes dans le monde des éternels. On oublis tout lorsqu’on se plonge dans un Sandman. Nos misères, nos sujet de réflexion, le boulot…Tout. Et se plonge complètement dans les réflexions alambiquées de Dream mais aussi dans les petites phrases sans queue ni tête de Delirium. On a l’impression d’être à côté de Dream lorsqu’il revoit son fils, première fois depuis la mort d’Eurydice. Une vraie réussite pour un maître de la bande dessiné. Comme dit l’auteur de la préface : SI ceci n’en est pas, rien n’est littérature. Poseidon2, plus que fan… Intégrale 5 de Urban SANDMAN T8 : Au Bout des Mondes Série: Sandman Dessinateur: Gaiman Scénariste: Gaiman Genre: Comics Editeur: Urban Comics Résumé : Pris dans un orage, des naufragés de tous les temps, mythes et domaines de l'imaginaire convergent vers la mystérieuse auberge Au Bout des Mondes. En attendant que la tourmente s'apaise, dans la tradition des Contes de Cantorbéry, de Chaucer, les voyageurs se content des histoires de leurs pays respectifs, leurs expériences, leurs rêves. Le tome le plus à part de la série. Un tome sans reel lien avec la trame principale mais nous ramenant plein de personnages deja vue au paravent. Un peu comme is on retrouvait des amis venu de partout. Des amis venus assister à une conclusion d'une longue et belle histoire. Des amis qui permettent a Dream de se poser certaines questions. Intégrale 6 de urban cpomics SANDMAN T9 : Les Bienveillantes Série: Sandman Dessinateur: Collectif Scénariste: Gaiman Genre: Comics Editeur: Urban Comics Résumé : On les appelle d'une multitude de noms. Erinyes. Euménides. Furies. Elles sont des entités vengeresses, implacables, que rien ne saurait arrêter. Elles lavent le sang les crimes parvenus à leur connaissance. C'est à elles, les Bienveillantes, que Lyta Hall en appelle quand son petit Daniel lui est enlevé. Et dès cet instant, Dream des Eternels devient leur cible. Mais derrière le chagrin et la colère d'une mère, d'autres forces plus ténébreuses sont à l'oeuvre, qui exigeront un sacrifice sans précédent au royaume du rêve. Pourquoi, après un résumé si alléchant, suis-je triste ? C'est la question que vous vous posez surement ? Et bien car cette superbe BD marque la fin de l'histoire de Sandman. Non non ne me jeter pas la pierre tout de suite. Car cela n'est pas un mystère, c'est marqué noir sur blanc dans la préface : Personnes ne peut échapper aux bienveillantes, pas même le faiseur de rêves ! Gaiman nous livre ici la fin de l'histoire commencé il y a bon nombre d'année avec la libération de Dream suite à un enfermement de 80 ans dans une bouteille. Après bien nombre d'aventure comme la reconquête de son royaume, Morphée est mit, dans cet album, devant la responsabilité de ces actes : En acceptant de mettre fin au supplice de son fils, il a du même coup donner une possibilité pour les bienveillantes de faire leur travail. Il ne manquait pour cela qu'une demande émanant d'un mortel. Alors quand Lyta, trompé par on ne sait qui, rend Dream responsable de la disparition de son fils, les bienveillantes se mettent en chasse ! Ce livre est vraiment une merveille de narration. Gaiman est vraiment le dieu de son univers de dieux ! Il manie les croisements d'histoires, les indices et la dramaturgie comme peu dans le monde de la bande dessinée en générale ! Que ce soit les différentes facettes des bienveillantes, la revue discrète de tout les personnages des précédents épisodes ou le très subtile fil de vie de Dream que l'on voit passer de page en page, chaque petite partie du récit nous mène vers un tout. Subtilement. Magnifiquement. La fin du volume est particulièrement riche en émotion et prend aux tripes tout amateur du monde de Gaiman. Le dessin quand à lui à le bon gout.... de ne pas voler la vedette au scénario. C'est bizarre de dire ca, surtout sur un comic, mais les dessins assez simple et pourtant très démonstratif laisse place à la réflexion et à l'imaginaire. Une sublime fin pour une sublime série. Pour finir une série aussi bien qu'on l'a commencé, il faut vraiment avoir un immense talent. Merci bien Monsieur Gaiman et félicitation ! Pos², fan de sandman et en recherche de toute les BD de Gaiman qu'il n'a pas ! Intégrale 7 de Urban Comics Sandman T10 : Veillée Mortuaire Série: Sandman Dessinateur: Collectif Scénariste: Gaiman Genre: Comics Editeur: Urban Comics Résumé : Dieux antiques, amis et ennemis s'assemblent dans Veillée Mortuaire pour rendre un dernier hommage à feu le Roi du Rêve et conclure l'interminable histoire de Morphée l'Eternel. Après de très étranges obsèques, les échos de Morphée subsistent. Ils effleurent un homme qui refuse la mort, un lettré chinois perdu dans le désert du Rêve, et enfin Shakespeare qui, au crépuscule de sa vie, doit remplir envers Sandman une obligation consentie vingt ans auparavant. Morphée est mort. Non pas Dream des Eternel mais bien Morphée. Quelle différence me demanderez-vous? Et bien tout..... Ou rien. Enfin cela veut dire que vous n'avez pas lu les autres tomes de Sandman. Car Morphée est Dream... mais Dream n'est pas forcement Morphée. Dream est une représentation d'une idée, d'une puissance et est donc Eternel. Morphée était une de ces représentations....... Morphée à la fois dure et omniscient mais aussi bon et ignorant quand cela concerne l'amour ou les relations humaines. Morphée qui était pour beaucoup un ami, pour certains un ennemi mais que tous connaissaient et que tous viennent saluer dans leurs rêves. Gaiman nous livre ici le dernier tome de Sandman(le 11 étant un recueil d'autres histoires, indépendantes). Celui ou il clôture une fresque qui fait de lui l'un des scénaristes de BD les connus et les plus reconnus de la planète. Et à juste titre. A l'instar d'un Hugo Pratt, il nous à fait vivre durant toute ces années une fresque tellement bien construite et tellement magique sur plus de 3000 pages qu'elle nous ferait oublier toute les autres œuvres de ces contemporains. A la fois magique et émouvant, Sandman restera à jamais l'une des plus grandes série de tout le temps.... Ceux qui diront LA plus grande n'étant surement pas loin. Mais parlons plutôt de ce dernier tome. Sans être le meilleur de tous (relisez les tomes 4 à 9), il clôture quand de façon magique cette série. <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=11244" target="_blank">Les bienveillantes </a> nous avaient laissé sur une fin possibles. Une fin intimiste entre Dream et sa Soeur.... Ici Gaiman a le bon gout de nous rappeler que mine de rien Morphée avait des amis, des gens qui le respectaient et qui souhaitent donc lui rendre hommage. Mais il nous révèle surtout, et cela va parfaitement dans le sens de cette œuvre, ceci : Tant que quelqu'un rêve encore de Morphée, peut on vraiment dire qu'il est mort ? Merci monsieur Gaiman pour toutes ces années et votre virtuosité jamais égalité. Pos², Triste comme rarement en BD.... A noter la sortie d'un tome 0 qui est ... intéressant pour les fan : Résumé : 25 ans après la sortie du tout premier épisode de la série devenue iconique, SANDMAN, Neil Gaiman est retour pour nous conter la prequel de la saga. Un récit complet agrémenté de TRÈS nombreux bonus et commentaires inédits des auteurs. Au dessin, J.H. William III (BATWOMAN) livre ses planches les plus éblouissantes. Une esthétique à vous donner le tournis. Depuis la création de l'univers jusqu'à la capture de Morphée, les pages de SANDMAN OUVERTURE révèleront tous les secrets de cette épopée. Les Éternels Destiny et Death, le Corinthian ou encore Lucien, tous sont de retour pour vous conter les origines inédites de l'une des sagas les plus acclamées du label Vertigo. Le rêve ne fait que commencer. Ce qui est vraiment bien dans cette ouverture c'est qu'elle nous raconte vraiment ce qu'il s'est passé avant et comment Dream a pu se faire capturer comme cela. Un lecture qui ravira les fan de la Série mais qui peut aussi marquer un debut logique à la lecture rendant juste le personnage un peu moins mystérieux
  3. poseidon2

    Gotham city - année un

    J'avais eu un peu de mal à faire le tour du Killing Time de King, ne sachant pas vraiment quoi en extraire..... et j'ai retrouvé le king que j'aimais sur ce Gotham année un. Pas autant que sur la Human Target(mais on y reviendra) mais j'ai retrouvé le King qui sait prendre un personnage, le modeler comme il sait le faire, Il reprend un obscur personnage de DC et nous livre un polar super intelligent et bien construit, avec juste ce qu'il faut de parfum de Gothamerie pour en faire "plus" qu'un simple polar. Enfin, simple polar, c'est faire injure à cette enquête et ce polar qui nous mène par le bout du nez du début à la fin, mais qui respecte aussi les codes du genre, avec un héros à la gueule cassée qui croit en ses valeurs, ses poings et un bon verre. Superbe
  4. Titre de l'album : Gotham city - année un Scenariste de l'album : Tom King Dessinateur de l'album : Phil Hester Coloriste : Phil Hester Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Deux générations avant Batman, le détective privé Slam Bradley se retrouve mêlé au "kidnapping du siècle" lorsque l'enfant héritier des Wayne disparaît dans la nuit... Lancé à sa recherche, il découvre vite que les faux-semblants se multiplient, et que les justes ne sont peut-être pas ceux que l'on croit. Ainsi débute l'histoire brutale d'une Gotham devenue moderne, cité d'abord radieuse abritant en son sein le vice, la violence et la corruption, et prête à déverser le chaos sur ses habitants. Critique : J'avais eu un peu de mal à faire le tour du Killing Time de King, ne sachant pas vraiment quoi en extraire..... et j'ai retrouvé le king que j'aimais sur ce Gotham année un. Pas autant que sur la Human Target(mais on y reviendra) mais j'ai retrouvé le King qui sait prendre un personnage, le modeler comme il sait le faire, Il reprend un obscur personnage de DC et nous livre un polar super intelligent et bien construit, avec juste ce qu'il faut de parfum de Gothamerie pour en faire "plus" qu'un simple polar. Enfin, simple polar, c'est faire injure à cette enquête et ce polar qui nous mène par le bout du nez du début à la fin, mais qui respecte aussi les codes du genre, avec un héros à la gueule cassée qui croit en ses valeurs, ses poings et un bon verre. Superbe Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gotham-city-annee-un?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. The_PoP

    Rick & Morty - Il était une fois

    On va faire la chronique de Rick et Morty en deux phases. Ceux qui connaissent et aiment. Les autres. Pour ceux qui connaissent et qui aiment l'humour et l'univers de Rick et Morty, ce tome n'est clairement pas l'un des meilleurs, mais le thème fonctionne bien, l'histoire déroule pas mal, et l'esprit rick et morty est bien là. Pas trop d'inquiétudes donc si vous êtes fan, foncez. En bémol cependant j'ai trouvé la partie graphique parfois brouillone, alors certes il y a un lien avec l'histoire, mais c'est un peu trop marqué pour moi et pas très réussi. Pour ceux qui ne connaissent pas Rick et Morty, ou qui n'aiment pas. Bah vous ne risquez pas d'adhérer grâce à ce tome. S'il est facile d'accès pour les néophytes, les références aux autres épisodes et à l'univers de Rick et Morty étant finalement peu nombreuses, ce n'est clairement pas le plus drôle, ni celui où l'univers présenté apporte le plus. La version Donjon et Dragon était à ce titre plus réussie pour moi. Ce n'est pas pour vous, on est très loin de Fables.
  6. Titre de l'album : Rick & Morty - Il était une fois Scenariste de l'album : Sam Maggs Dessinateur de l'album : Sarah Stern & Emett Helen Coloriste : Sarah Stern Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : Rick et Morty entrent dans un monde à vous faire GRIMacer... un monde de contes de fées inversé !Lorsque Morty doit réviser un examen, Rick lui propose d'utiliser sa dernière invention pour intégrer complètement les connaissances de son manuel Avalonia : Mauvaises histoires pour mauvais enfants. Mais les choses tournent mal lorsque Rick et Morty sont tous deux entraînés à l'intérieur du livre et sont contraints de vivre une aventure dans un univers miroir des contes de Grimm, complètement tordu et bien loin des adaptations édulcorées qu'on connaît ! Critique : On va faire la chronique de Rick et Morty en deux phases. Ceux qui connaissent et aiment. Les autres. Pour ceux qui connaissent et qui aiment l'humour et l'univers de Rick et Morty, ce tome n'est clairement pas l'un des meilleurs, mais le thème fonctionne bien, l'histoire déroule pas mal, et l'esprit rick et morty est bien là. Pas trop d'inquiétudes donc si vous êtes fan, foncez. En bémol cependant j'ai trouvé la partie graphique parfois brouillone, alors certes il y a un lien avec l'histoire, mais c'est un peu trop marqué pour moi et pas très réussi. Pour ceux qui ne connaissent pas Rick et Morty, ou qui n'aiment pas. Bah vous ne risquez pas d'adhérer grâce à ce tome. S'il est facile d'accès pour les néophytes, les références aux autres épisodes et à l'univers de Rick et Morty étant finalement peu nombreuses, ce n'est clairement pas le plus drôle, ni celui où l'univers présenté apporte le plus. La version Donjon et Dragon était à ce titre plus réussie pour moi. Ce n'est pas pour vous, on est très loin de Fables. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rick-morty-il-etait-une-fois/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. The_PoP

    Rain

    Titre de l'album : Rain Scenariste de l'album : Jo Hill & David M. Booher Dessinateur de l'album : Zoé Thorogood Coloriste : Chris O'Halloran Editeur de l'album : Hi-Comics Note : Résumé de l'album : À Boulder dans le Colorado, le ciel est dégagé et Honeysuckle Speck ne pourrait pas être plus heureuse. En cette journée d'aout ensoleillée, elle emménage enfin avec sa petite amie Yolanda. Mais quand le rêve tourne au cauchemar et que des nuages sombres s'accumulent libérant une pluie de clous qui déchiquettent la peau de ceux qui ne sont pas protégés, leur monde vole littéralement en éclat.RAIN donne de la vie à la progression de cet événement apocalyptique, alors que le déluge de clous se répand à travers le pays et le monde, menaçant tout ce que les jeunes amoureuses Honeysuckle et Yolanda chérissent.L'adaptation captivante de la novella de Joe Hill, acclamée par la critique et best-seller du New York Times, par le scénariste David M. Booher (Canto), la dessinatrice Zoe Thorogood (The Impending Blindness of Billie Scott), et le coloriste Chris O'Halloran (Ha-Ha). Critique : Qu'est ce que j'aime le travail éditorial sur le comics indépendant de Hi Comics. Certes quand il s'agit d'une partie du travail de Joe Hill on ne prends pas de gros risques d'un point de vue qualitatifs, mais quand même. Ce Rain en est le parfait exemple. Graphiquement c'est très particulier pour un public européens, on est vraiment sur du comics indé et pour être honnête il m'a fallut un petit temps d'adaptation avant de vraiment en apprécier le style et la finesse. Au niveau de l'histoire cela démarre sur les chapeaux de roue, et si la conclusion parait un peu facile, elle n'en reste pas moins assez bien menée vu l'ambition et le côté one shot/nouvelle. L'auteur nous livre à travers son histoire presque post apo sa vision de l'Amérique actuelle, avec ses craintes et ses moqueries. Cela a déjà été fait certes, mais l'exercice, parfois jouissif, n'en reste pas moins intéressant quand l'auteur s'appelle Joe Hill. Je ne peux que vous encourager à découvrir Rain, surtout si vous arrivez à vous adapter au style graphique très Comics. Autres infos : D'après la novella de Joe Hill Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rain?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. The_PoP

    Rain

    Qu'est ce que j'aime le travail éditorial sur le comics indépendant de Hi Comics. Certes quand il s'agit d'une partie du travail de Joe Hill on ne prends pas de gros risques d'un point de vue qualitatifs, mais quand même. Ce Rain en est le parfait exemple. Graphiquement c'est très particulier pour un public européens, on est vraiment sur du comics indé et pour être honnête il m'a fallut un petit temps d'adaptation avant de vraiment en apprécier le style et la finesse. Au niveau de l'histoire cela démarre sur les chapeaux de roue, et si la conclusion parait un peu facile, elle n'en reste pas moins assez bien menée vu l'ambition et le côté one shot/nouvelle. L'auteur nous livre à travers son histoire presque post apo sa vision de l'Amérique actuelle, avec ses craintes et ses moqueries. Cela a déjà été fait certes, mais l'exercice, parfois jouissif, n'en reste pas moins intéressant quand l'auteur s'appelle Joe Hill. Je ne peux que vous encourager à découvrir Rain, surtout si vous arrivez à vous adapter au style graphique très Comics.
  9. poseidon2

    Once & future tome 5

    Allez une critique avec une note un petit trop haute pour une fois, mais c'est assumé. La demie étoile en trop est la pour remercier Kieron Gillen et Dan Mora de nous avoir livré une histoire dantesque, sortie de nulle part, hyper imaginative et surtout... terminé de bien belle façon. Car je n'ajoute qu'une demi étoile à ce tome 5 qui est excellent. Il a le mérite de réussir à cadrer un comics qui était parti dans tous les sens. Kieron Gillen réussit à recentrer ce tome sur nos héros et faire des résumés cachés des épisodes précédents pour nous permettre de vraiment apprécier un tome 5 qui conclut intelligemment une affaire quand même bien mal embarquée. Il réussit même l'exploit de nous faire nous concentrer sur le récit... quitte à oublier (certaine fois) les sublimes dessin de Dan Mora. Car là, sincèrement, les amateurs vont tomber de leurs chaises. La maitrise et la technique déployée ici touche au sublime. On a envie de relire ce tome cinq juste pour le "regarder" tellement le niveau graphique est magique La preuve en image : Vous aimez le fantastique ? vous aimez ce que vous venez de voir. Ne réfléchissez plus et foncer sur les 5 tomes de Once and Future !
  10. Titre de l'album : Once & future tome 5 Scenariste de l'album : Kieron Gillen Dessinateur de l'album : Dan Mora Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : C'est la veille de Noël et les rois convergent tous vers Excalibur, chacun déterminé à être celui qui règnera. Le chaos s'installe ! Et si personne n'avait la force de prendre l'épée ? Le monde connaîtra-t-il enfin la paix après tant de batailles, ou un personnage inattendu réclamera-t-il le trône ? Des rituels, des bombes et des batailles s'ensuivent, tandis que le destin final de Mary, Rose, Bridgette, Merlin va se jouer ! Critique : Allez une critique avec une note un petit trop haute pour une fois, mais c'est assumé. La demie étoile en trop est la pour remercier Kieron Gillen et Dan Mora de nous avoir livré une histoire dantesque, sortie de nulle part, hyper imaginative et surtout... terminé de bien belle façon. Car je n'ajoute qu'une demi étoile à ce tome 5 qui est excellent. Il a le mérite de réussir à cadrer un comics qui était parti dans tous les sens. Kieron Gillen réussit à recentrer ce tome sur nos héros et faire des résumés cachés des épisodes précédents pour nous permettre de vraiment apprécier un tome 5 qui conclut intelligemment une affaire quand même bien mal embarquée. Il réussit même l'exploit de nous faire nous concentrer sur le récit... quitte à oublier (certaine fois) les sublimes dessin de Dan Mora. Car là, sincèrement, les amateurs vont tomber de leurs chaises. La maitrise et la technique déployée ici touche au sublime. On a envie de relire ce tome cinq juste pour le "regarder" tellement le niveau graphique est magique La preuve en image : Vous aimez le fantastique ? vous aimez ce que vous venez de voir. Ne réfléchissez plus et foncer sur les 5 tomes de Once and Future ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/once-and-future-tome-5?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Titre de l'album : Le dernier des dieux T1 Scenariste de l'album : Phillip Kennedy Johnson Dessinateur de l'album : Riccardo Federici Coloriste : Riccardo Federici Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : La légende disait la chute du Dieu du vide. La légende chantait la victoire des Traquedieux. La légende proclamait la libération de Cain Anuun. Mais bien rares sont les légendes à dévoiler toute la vérité. Critique : C'est assez rigolo les modes .Celle du moment outre atlantique est d'enrichir les univers des comics non super héroïque par du contenu supplémentaire. Faire plus qu'une bande dessinée. Créer un univers complet avec des mythes, des légendes, des chansons et des histoires qui ne font pas partie de la trame principale du récit. Quelque chose que l'on voit de plus en plus dans le loisir. Beaucoup dans les jeux de société par exemple. Et c'est le grand attrait de ce "Dernier des dieux". En effet entre chaque chapitre notre auteur nous livre des récits du passé qui permettre de bien remettre en perspective les liens entre les différents protagonistes. Et heureusement qu'il y a ces récits car la trame principale est-elle une grande aventure qui va à 200 à l'heure et ne peux que laisser imaginer toute cette histoire. Enfin pas une grande aventure. Deux entremêlées .... À 30 ans d'écarts. Le scenario de cette trame est bien pensé avec un parallèle de 30 ans entre deux équipes qui font le "même chemin" mais pas forcément avec les mêmes ambitions. Pour les fans de fantaisy l'histoire ne sera pas forcement du jamais vu mais le traitement des deux époques est intéressant. Graphiquement parlant c'est très sympa même si, au vu de la couverture, je m'attendais à mieux. Le niveau de détails (surtout des visages) est assez moyen et n'atteint pas le trait qu'on a pu voir dans "Une histoire de voleur et de trolls" par exemple. Ça reste très correct mais pas non plus du niveau d'un Alex Ross comme la couverture pouvait le laisser penser. Un album pour lequel il faut doc bien prendre le temps de lire les textes annexes de peur de trouver l'ensemble un peu trop rapide. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dernier-des-dieux-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. poseidon2

    Le dernier des dieux T1

    C'est assez rigolo les modes .Celle du moment outre atlantique est d'enrichir les univers des comics non super héroïque par du contenu supplémentaire. Faire plus qu'une bande dessinée. Créer un univers complet avec des mythes, des légendes, des chansons et des histoires qui ne font pas partie de la trame principale du récit. Quelque chose que l'on voit de plus en plus dans le loisir. Beaucoup dans les jeux de société par exemple. Et c'est le grand attrait de ce "Dernier des dieux". En effet entre chaque chapitre notre auteur nous livre des récits du passé qui permettre de bien remettre en perspective les liens entre les différents protagonistes. Et heureusement qu'il y a ces récits car la trame principale est-elle une grande aventure qui va à 200 à l'heure et ne peux que laisser imaginer toute cette histoire. Enfin pas une grande aventure. Deux entremêlées .... À 30 ans d'écarts. Le scenario de cette trame est bien pensé avec un parallèle de 30 ans entre deux équipes qui font le "même chemin" mais pas forcément avec les mêmes ambitions. Pour les fans de fantaisy l'histoire ne sera pas forcement du jamais vu mais le traitement des deux époques est intéressant. Graphiquement parlant c'est très sympa même si, au vu de la couverture, je m'attendais à mieux. Le niveau de détails (surtout des visages) est assez moyen et n'atteint pas le trait qu'on a pu voir dans "Une histoire de voleur et de trolls" par exemple. Ça reste très correct mais pas non plus du niveau d'un Alex Ross comme la couverture pouvait le laisser penser. Un album pour lequel il faut doc bien prendre le temps de lire les textes annexes de peur de trouver l'ensemble un peu trop rapide.
  13. poseidon2

    Jurassic league

    Bon alors je pense qu'en tant que fan de comics, vous êtes comme moi, et vous vous demandez : Mais qu'est-ce que c'est que ça ???? Si on est d'accord sur le fait quel multivers permet de faire tout et n'importe quoi.... là, on est quasiment au-delà du n'importe quoi ! Et bien, figurez-vous que... la lecture se passe plutôt bien ! Plus que les équivalences Dinosaures / Super héros, ce qui est vraiment intéressant, c'est la gestion des humains. En effet, les humains sont des "bestioles". Des trucs faibles comme les autres herbivores. Nos héros découvrent petit à petit ces créatures et leurs évolutions. Un point spécial sur les différences de langage qui apporte une véracité au récit et rend l'aspect "héros d'une race différente" vraiment évident. Cette gestion du rapport Bestioles / Dinosaures est vraiment sympa et fait passer cette lecture au-dessus du simple "What the fuck" comics.
  14. poseidon2

    Jurassic league

    Titre de l'album : Jurassic league Scenariste de l'album : Daniel Warren Johnson Dessinateur de l'album : Juan Gedeon Coloriste : Juan Gedeon Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : L'histoire est connue : un nourrisson échappe à la destruction de sa planète natale et atterri sur Terre pour être élevé par des parents humains. Une déesse d'une cité perdue défend la vérité. Un théropode revêt un costume de chauve-souris pour semer la terreur dans le coeur des méchants. Cette trinité héroïque, ainsi qu'une Ligue d'autres dinosaures surpuissants, unissent leurs forces pour sauver une Terre préhistorique des sinistres machinations de Darkyloseid... Attends...quoi ? Ok, peut-être que vous ne connaissez pas l'histoire. Alors soyez témoin d'une toute nouvelle aventure plus ancienne que le temps, et découvrez la Ligue de Justice comme vous ne l'avez jamais vue auparavant ! Critique : Bon alors je pense qu'en tant que fan de comics, vous êtes comme moi, et vous vous demandez : Mais qu'est-ce que c'est que ça ???? Si on est d'accord sur le fait quel multivers permet de faire tout et n'importe quoi.... là, on est quasiment au-delà du n'importe quoi ! Et bien, figurez-vous que... la lecture se passe plutôt bien ! Plus que les équivalences Dinosaures / Super héros, ce qui est vraiment intéressant, c'est la gestion des humains. En effet, les humains sont des "bestioles". Des trucs faibles comme les autres herbivores. Nos héros découvrent petit à petit ces créatures et leurs évolutions. Un point spécial sur les différences de langage qui apporte une véracité au récit et rend l'aspect "héros d'une race différente" vraiment évident. Cette gestion du rapport Bestioles / Dinosaures est vraiment sympa et fait passer cette lecture au-dessus du simple "What the fuck" comics. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/jurassic-league?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : Toutes les morts de Laila Starr Scenariste de l'album : Ram V Dessinateur de l'album : Andrade Felipe Coloriste : Andrade Felipe Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Mumbai, de nos jours. Mme Shah, en plein travail et coincée dans un embouteillage, hurle sur son mari au téléphone. Laila Starr, une jeune femme déjà fatiguée de tout, est allongée sur le rebord d'une fenêtre ouverte, plusieurs étages au-dessus du trafic. Et plus haut encore, bien au-delà des nuages, la déesse de la Mort est convoquée dans le bureau de son patron. Ces trois destins se rejoignent au moment où, simultanément Laila saute dans le vide, Mme Shah donne naissance à son fils Darius, et la Mort est renvoyée sans ménagement. Dans un futur, Darius est en effet celui qui découvrira le secret de l'immortalité et reléguera la Mort au rang de désagréable souvenir. Mais la Mort, incarnée dans le corps sans vie de Laila, compte bien retrouver sa place, même si elle doit pour cela éliminer le jeune Darius. Du moins, c'était le plan avant qu'un camion ne la fauche et qu'elle ne se retrouve à nouveau ressuscitée quelques années plus tard... Contenu vo : The Many Deaths of Laila Starr #1-5. Critique : Voilà mon deuxième coup de cœur comics de ce mois de mai : Toutes les morts de Laila Starr. Pourtant, je ne partais pas forcément confiant. Je dois reconnaitre que la mythologie indienne n'est pas une qui m'attire. Mais j'ai déjà été charmé par le graphisme et la mise en couleur. C'est beau, c'est aéré, c'est coloré et plein de vie. Et une fois ce regard posé, j'ai tout de suite été happé par le récit : L'idée de cette mort qui est rétrogradée à l'état de simple mortelle parce qu'un homme doit inventer l'immortalité..... c'est excellent. Tout comme le fait de faire découvrir à la morte elle-même ce que c'est que... mourir. Chance ou malchance, elle est ramenée à la vie par son ancien "collègue de bureau" et peu donc continuer ses vies. Vies qui croiseront toujours la route du même homme et qui changeront le point de vue de la mort sur son travail passé. Une très belle fable dans une édition sublime que je conseille, encore une fois, à tout le monde. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/toutes-les-morts-de-laila-starr?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. poseidon2

    Toutes les morts de Laila Starr

    Voilà mon deuxième coup de cœur comics de ce mois de mai : Toutes les morts de Laila Starr. Pourtant, je ne partais pas forcément confiant. Je dois reconnaitre que la mythologie indienne n'est pas une qui m'attire. Mais j'ai déjà été charmé par le graphisme et la mise en couleur. C'est beau, c'est aéré, c'est coloré et plein de vie. Et une fois ce regard posé, j'ai tout de suite été happé par le récit : L'idée de cette mort qui est rétrogradée à l'état de simple mortelle parce qu'un homme doit inventer l'immortalité..... c'est excellent. Tout comme le fait de faire découvrir à la morte elle-même ce que c'est que... mourir. Chance ou malchance, elle est ramenée à la vie par son ancien "collègue de bureau" et peu donc continuer ses vies. Vies qui croiseront toujours la route du même homme et qui changeront le point de vue de la mort sur son travail passé. Une très belle fable dans une édition sublime que je conseille, encore une fois, à tout le monde.
  17. poseidon2

    Batman : Dark City

    Premier recueil d'histoire post James Tyrion IV dans l'univers Batman. Chip XXXX récupère un Batman aillant un vrai coup de mou, avec une Sélina partie faire un "Break", une fortune dilapidée par le Joker, un Bruce Wayne persona non gratta et une obligation de vivre dans les batcave de secours. Il n'y a pas à dire James Tyrion IV n'y est pas allé avec le dos de cuillère.... Après tant de changement, j'ai trouvé l'histoire proposée par Chip Zdarsky un peu hors sujet. En effet, il nous propose une bataille contre "un robot" devant abattre Batman si celui-ci dépassait les bornes. Un robot surpuissant étant capable de ridiculiser les plus grands héros de l'univers parce que c'est Batman qui l'a lui-même réalisé. C'est un peu trop gros, un peu trop aberrant. Que personne ne puisse rien faire et que l'on repasse en mode fin du monde d'un coup c'est trop. On aurait préféré un Batman en reconstruction… À réserver aux fans de Batman en monde sauveurs de l'univers
  18. Titre de l'album : Batman : Dark City Scenariste de l'album : Chip Zdarsky Dessinateur de l'album : Jorge Jiménez Coloriste : Jorge Jiménez Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Il est rassurant de penser que le protecteur de Gotham est un maître tacticien inébranlable ayant toujours dix coups d'avance sur ses ennemis. Mais, si c'était le cas, le crime à Gotham aurait été éradiqué il y a déjà bien longtemps. L'homme derrière le masque fascine car il n'est finalement qu'un simple mortel, et le propre de l'homme est d'être faillible. Tandis que les milliardaires les plus influents de Gotham se font assassiner les uns après les autres, Bruce Wayne broie du noir. Arrivera-t-il à s'extirper à temps de ses tourments personnels pour affronter une vieille connaissance et venir en aide à ceux qu'il s'est promis de protéger ? Critique : Premier recueil d'histoire post James Tyrion IV dans l'univers Batman. Chip XXXX récupère un Batman aillant un vrai coup de mou, avec une Sélina partie faire un "Break", une fortune dilapidée par le Joker, un Bruce Wayne persona non gratta et une obligation de vivre dans les batcave de secours. Il n'y a pas à dire James Tyrion IV n'y est pas allé avec le dos de cuillère.... Après tant de changement, j'ai trouvé l'histoire proposée par Chip Zdarsky un peu hors sujet. En effet, il nous propose une bataille contre "un robot" devant abattre Batman si celui-ci dépassait les bornes. Un robot surpuissant étant capable de ridiculiser les plus grands héros de l'univers parce que c'est Batman qui l'a lui-même réalisé. C'est un peu trop gros, un peu trop aberrant. Que personne ne puisse rien faire et que l'on repasse en mode fin du monde d'un coup c'est trop. On aurait préféré un Batman en reconstruction… À réserver aux fans de Batman en monde sauveurs de l'univers Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/batman-dark-city-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Petit coup de projecteur sur le jeu qui fait le buzz en ce moment sur kickstarter : Marvel United X-Men. Bon alors soyons clair il s'agit ici d'un objet de collection pour les fan des X-Men avant tout. Ensuite il y a quand meme un excellent jeu pour toute la famille. 10 minutes de règles, parties de 20 à 30 minutes avec tout le monde qui contrôle un X-Men pour lutter contre une méchant iconique. Mais il y a surtout une quantité impressionnante de figurine de X-Men de toutes les époques et de tout les styles. De quoi jouer avec sa team a soit, celle qu'on adorait quand on était gosse et que l'on retrouvait dans nos Super Strange ! Moi rien que d'évoquer Strange j'ai des souvenirs qui remontent....les vacances, les fascicules....pfff Apres parlons bien parlons peu : c'est cher. Allez compter quelque chose comme 90 euro pour le jeu de base. Mais pour compenser ce prix, la campagne marchant du tonnerre, il y a... et bien une quarantaine de figurine offerte : et ce n'est pas finit., il reste 12 jours..... Comme vous pouvez le voir il y a déjà de quoi faire. Et c'est sans compter des boites de héros supplémentaire que l'on peut ajouter. Je ne pousse pas trop à consommation d'habitude mais on a vu avec la premier version du jeu (Marvel Untied tout court, orienté Avengers) que le jeu était très bon et que les exclus kickstarter se vendaient super cher. Donc si vous etes vraiment fan des X-Men ou que vous avez envi de vous faire plaisir (je connaissent des gens qui rachètent des intégrales N&B de BDs qu'ils ont déjà alors bon...) ca se passe ici : https://www.kickstarter.com/projects/cmon/marvel-united-x-men/description Si jamais vous avez des question n'hésitez pas, moi je suis deja en train de choisir ma team favorite !! Poseidon, joueur et fan de X-Men donc foutu sur ce genre de jeu....
  20. poseidon2

    Money shot t1

    Titre de l'album : Money shot t1 Scenariste de l'album : Seeley Dessinateur de l'album : Beattie Coloriste : Beattie Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Loin dans notre futur, les humains n'ont pas profité de la chance que leur a donné une race extraterretres et s'est enfoncé dans un marasme économique tel qu'elle ne fait ... plus rien. Plus rien du tout. Un groupe de chercheur complètement désœuvré se rend compte que la seule facon de faire de l'argent à cette époque, c'est par le biais de videos pornographiques payantes en ligne, la seul chose qui intéresse les humains à l'heure actuelle.... et cette équipe y voit la possibilité de financer leur expédition.... Critique : Alors oui on est d'accord, le pitch de cette BD est vraiment suprenant et on a tout la pour faire un hentai. Mais... mais. Deja cette campagne, comme toutes les éditions Komics Initiative, est passée par un financement participatif qui nous a permis d'en savoir un peu plus avant de se lancer. De savoir, déjà, que graphiquement ca tenait la route. Dynamique, coloré et porté par un trait très propre. Restait à savoir si le scénario allait tenir la route.....et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Tout d'abord ce Money Shot n'est PAS une bd érotique. Une BD pour adulte c'est sur. Mais une BD plus coquine par moment qu'érotique. Mais le plus intéressant dans tout cela c'est que nos personnages sont et restent, tout au long de leur aventure, des scietifiques. Cette analyse permanente et leurs connaissances amènent quelques échanges et discours très sympas et font planner sur ce comics un sentiment de sérieux derrière le coté sexy de l'histoire. Au final entre le coté sexy et l'histoire d'exploration spatial, de découverte d'espèces extra terrestre et de critique du tout Youtube/Vidéos, ce Money shot se trouve être une vraie belle lecture détente. Une belle surprise dont on attend la suite, si elle existe, avec une certaine impatience, petits coquins fan de SF que nous sommes. Autres infos : Komics Initiative Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/money-shot?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. poseidon2

    Money shot t1

    Alors oui on est d'accord, le pitch de cette BD est vraiment suprenant et on a tout la pour faire un hentai. Mais... mais. Deja cette campagne, comme toutes les éditions Komics Initiative, est passée par un financement participatif qui nous a permis d'en savoir un peu plus avant de se lancer. De savoir, déjà, que graphiquement ca tenait la route. Dynamique, coloré et porté par un trait très propre. Restait à savoir si le scénario allait tenir la route.....et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Tout d'abord ce Money Shot n'est PAS une bd érotique. Une BD pour adulte c'est sur. Mais une BD plus coquine par moment qu'érotique. Mais le plus intéressant dans tout cela c'est que nos personnages sont et restent, tout au long de leur aventure, des scietifiques. Cette analyse permanente et leurs connaissances amènent quelques échanges et discours très sympas et font planner sur ce comics un sentiment de sérieux derrière le coté sexy de l'histoire. Au final entre le coté sexy et l'histoire d'exploration spatial, de découverte d'espèces extra terrestre et de critique du tout Youtube/Vidéos, ce Money shot se trouve être une vraie belle lecture détente. Une belle surprise dont on attend la suite, si elle existe, avec une certaine impatience, petits coquins fan de SF que nous sommes.
  22. Titre de l'album : East of West t10(fin) Scenariste de l'album : Jonathan Hickman Dessinateur de l'album : Nick Dragotta Coloriste : Nick Dragotta Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Conquête, Guerre et Famine ont enfin retrouvé la trace de Mort et de son fils, le prophétique Babylone. Après s'être débarrassé d'une multitude de Psaumes, des robots tueurs d'un autre temps, Mort apprend que Guerre a passé un marché avec son fils. S'il suit les Cavaliers pour prendre son rôle de Grande Bête de l'Apocalypse alors Mort aura la vie sauve. Mais il y certains pactes que l'on ne peut faire avec la Mort... Critique : En voilà une fin qui va faire parler. EN effet il sera, après un récit aussi intense et aussi complexe, de satisfaire tout le monde. Cette critique comportera donc un minimum de spoiler, sans quoi... ben je ne pourrais rien dire du tout. Pour ceux qui ne l'ont pas lu, sachez que j'ai adoré mais que ça ne se sera donc pas le cas de tout le monde. J'ai adoré cette dichotomie entre la complexité de l'histoire et la simplicité de cette fin. En effet plutôt que de chercher à forcement en rajouter encore quitte à ne plus rien maitriser, Hickman revient à la base de tout ce qui fait l'homme c'est à dire sa capacité à aimer. Cela paraitra surement peu pour beaucoup mais je trouve que cela tranche vraiment avec ce à quoi je m'attendais. Je m'attendais à.... et je ne savais pas à quoi m'attendre. C'est ce qui est toujours bien avec Hickman c'est qu'on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. Et moi cette fin m'a plu et me suffit. Plus rien en suspens, une histoire qui se termine pour en laisser la place à une autre. Une belle fin de temps en temps ca du bien je trouve. A relire d'une seule traite. PS: pour ceux qui découvrirait la série, Urban a sortie l'histoire en 3 superbes intégrales ! Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/east-of-west-tome-10?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    East of West t10(fin)

    En voilà une fin qui va faire parler. EN effet il sera, après un récit aussi intense et aussi complexe, de satisfaire tout le monde. Cette critique comportera donc un minimum de spoiler, sans quoi... ben je ne pourrais rien dire du tout. Pour ceux qui ne l'ont pas lu, sachez que j'ai adoré mais que ça ne se sera donc pas le cas de tout le monde. J'ai adoré cette dichotomie entre la complexité de l'histoire et la simplicité de cette fin. En effet plutôt que de chercher à forcement en rajouter encore quitte à ne plus rien maitriser, Hickman revient à la base de tout ce qui fait l'homme c'est à dire sa capacité à aimer. Cela paraitra surement peu pour beaucoup mais je trouve que cela tranche vraiment avec ce à quoi je m'attendais. Je m'attendais à.... et je ne savais pas à quoi m'attendre. C'est ce qui est toujours bien avec Hickman c'est qu'on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. Et moi cette fin m'a plu et me suffit. Plus rien en suspens, une histoire qui se termine pour en laisser la place à une autre. Une belle fin de temps en temps ca du bien je trouve. A relire d'une seule traite. PS: pour ceux qui découvrirait la série, Urban a sortie l'histoire en 3 superbes intégrales !
  24. poseidon2

    Le monde flashpoint t1 : batman

    Je ne connaissais que l'histoire principale de Flashpoint et je dois dire que les rééditions d'Urban sur l'univers de Flashpoint me font découvrir plein de récits que j'avais ratés dont certains supers intéressants. Vous savez que j'ai normalement du mal avec les recueils autour des super héros. Là ce qui est bien c'est que les histoires présentées ici font plusieurs numéros. On ne parle pas de recueils d'histoires qui ne sont que des présentations rapides de personnages. On a ici des vraies histoires et surtout on a des vrais changements par rapport à l'univers DC tel qu'on le connait. C'est ça qui rend la lecture super sympa quand on connait l'univers DC : On se rend compte que les changements induit par le flashpoint changent radicalement la face du monde et donc chacun de nos personnages favoris voit sa vie complètement chamboulé : On savait déjà qui était le Batman de cette variation temporelle mais on ne connaissait pas son lien avec le Pingouin et, cerise sur le gâteau (et conclusion d'un magnifique récit, qui est le Joker de cette époque. L'histoire des Graysons est, elle, complètement changée avec un Dick qui vit avec ses parents dans un cirque qui cherche à survivre avec des attractions comme Killer Shark ou encore Deadman qui n'est pas "Dead". Bref une vision nouvelle de voir nos personnages qui est vraiment rafraichissantes. Les auteurs réussissent bien à montrer que les personnages restent fidèles à leurs originaux mais que le fait de vivre différemment peut changer leurs psychologies. J’ai juste un seul regret c’est que je n’avais jamais entendu parler de la plupart des membres du groupe des 7 secret (mise à part Zatanna). Vivement le prochain tome pour découvrir d’autres destinées à d’autre héros.
  25. Titre de l'album : Le monde flashpoint t1 : batman Scenariste de l'album : Collectif Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Bienvenue dans un monde où la guerre fait rage entre les Atlantes du Roi Arthur et les Amazones de la Princesse Diana. Un monde dans lequel Thomas Wayne protège Gotham, une ville rongée par le vice et le jeu, d'une poigne de fer sous le masque de Batman. Un monde dans lequel un pirate nommé Deathstroke conduit son navire, le Ravager, sur des surfaces submergées. Un monde dans lequel les Grayson et Deadman sont les attractions principales du Cirque Haly. Et un monde dans lequel, les Secret Seven sont appelés à se rassembler. Bienvenue dans le monde de Flashpoint. Contenu : Flashpoint Batman: Knight of Vengeance #1-3 ; Flashpoint Deadman & The Flying Graysons #1-3 ; Flashpoint Deathstroke & The Curse of the Ravager #1-3 ; Flashpoint Secret Seven #1-3 Critique : Je ne connaissais que l'histoire principale de Flashpoint et je dois dire que les rééditions d'Urban sur l'univers de Flashpoint me font découvrir plein de récits que j'avais ratés dont certains supers intéressants. Vous savez que j'ai normalement du mal avec les recueils autour des super héros. Là ce qui est bien c'est que les histoires présentées ici font plusieurs numéros. On ne parle pas de recueils d'histoires qui ne sont que des présentations rapides de personnages. On a ici des vraies histoires et surtout on a des vrais changements par rapport à l'univers DC tel qu'on le connait. C'est ça qui rend la lecture super sympa quand on connait l'univers DC : On se rend compte que les changements induit par le flashpoint changent radicalement la face du monde et donc chacun de nos personnages favoris voit sa vie complètement chamboulé : On savait déjà qui était le Batman de cette variation temporelle mais on ne connaissait pas son lien avec le Pingouin et, cerise sur le gâteau (et conclusion d'un magnifique récit, qui est le Joker de cette époque. L'histoire des Graysons est, elle, complètement changée avec un Dick qui vit avec ses parents dans un cirque qui cherche à survivre avec des attractions comme Killer Shark ou encore Deadman qui n'est pas "Dead". Bref une vision nouvelle de voir nos personnages qui est vraiment rafraichissantes. Les auteurs réussissent bien à montrer que les personnages restent fidèles à leurs originaux mais que le fait de vivre différemment peut changer leurs psychologies. J’ai juste un seul regret c’est que je n’avais jamais entendu parler de la plupart des membres du groupe des 7 secret (mise à part Zatanna). Vivement le prochain tome pour découvrir d’autres destinées à d’autre héros. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-monde-de-flashpoint-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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