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  • Ca y est c'est le printemps !!!

    Le soleil est revenu, la température remonte et la neige fond comme... neige au soleil !

    Ce qui ne fond pas par contre, c'est la pile monstrueuse des sorties en librairie ! on a l'impression que le toujours plus n'est plus l'apanage du manga avec un nombre de 215 sorties rien qu'au mois de janvier....et 143 en février..... et je dois vous prévenir que les mois d'avril mai n'auront pas à rougir en termes de volumes.

    Et je ne vous parle pas des mangas ..... bref, on a une fois de plus l'impression que vous aurez besoin de nous pour choisir quoi lire lors de vos premiers transats ou quoi poser à côté des premières bières !

    On se retrousse les manches pour finir les sorties de février, mars et on se tient prêt pour le printemps !

    Vous pouvez compter sur nous !

  • Ca y est c'est le printemps !!!

    Le soleil est revenu, la température remonte et la neige fond comme... neige au soleil !

    Ce qui ne fond pas par contre, c'est la pile monstrueuse des sorties en librairie ! on a l'impression que le toujours plus n'est plus l'apanage du manga avec un nombre de 215 sorties rien qu'au mois de janvier....et 143 en février..... et je dois vous prévenir que les mois d'avril mai n'auront pas à rougir en termes de volumes.

    Et je ne vous parle pas des mangas ..... bref, on a une fois de plus l'impression que vous aurez besoin de nous pour choisir quoi lire lors de vos premiers transats ou quoi poser à côté des premières bières !

    On se retrousse les manches pour finir les sorties de février, mars et on se tient prêt pour le printemps !

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  • Dernières Critiques

    • Canary
      Note :
      Scott Snyder est un auteur très prolifique en histoire fantastique et horreur. Avec Canary, l'auteur nous propose un western avec un Shérif qui côtoie depuis bien longtemps les forces du mal avec son révolver. D'ailleurs on retrouve un peu l'ambiance de la série American vampire sur la période des cowboys mais avec cette fois des monstres démoniaques avec des dentitions sur tout le corps. On suit donc le parcours du héros intervenant pour seconder un docteur pendant ses analyses d'une ancienne mine désaffectée. En parallèle, on découvre le passé du héros découvrant le mal venant entrecoupé l'action présente.
      Le dessinateur Dan Panosian fait des merveilles sur ce western, j'apprécie beaucoup son trait dans un style très réaliste. L'auteur installe une ambiance bien étrange surtout avec les ciels avec beaucoup de peinture ou des taches d'encrage coloré. Les humains se transforment en démons ou demi-monstre très crédible. 
      Mon seul reproche serait de ne pas avoir de suite à cette histoire assez dense sur six chapitres pour prolonger l'intrigue même si la fin reste ouverte, après la fin reste ouverte. Canary devrait satisfaire tous les lecteurs de western fantastique tirant sur l'horreur pour le final.
      • 0 réponse
    • L'Homme en noir
      Note :
      Avec L'homme en noir, Giovanni Di Gregorio et Grégory Panaccione livre une œuvre forte sur les violences sexuelles et l'inceste. En effet, on suit quelques temps le quotidien du jeune Mattéo victime et souffre-douleur de quelques camarades de classes. Il est sujet à de nombreux cauchemars qui instaurent une vie difficile pour s'épanouir. Sa mère est très inquiète de la situation, cherche des solutions avec des docteurs alors que son père semble plus absent avec son travail. Tout l'univers de cet enfant semble parfait à part les querelles avec des enfants de sa classe et pourtant un terrible secret le détruit. Depuis la petite lumière, j'apprécie beaucoup les dessins de Grégory Panaccione dans un style plus réaliste pour convenir aussi au récit dramatique. Les planches de nuit sont très efficaces, surtout avec l'apparition du monstre venant terrifier l'enfant dans ses rêves. 
      Le sujet de l'homme en noir est très dur et très émouvant avec ce pauvre enfant abusé. Cette thématique dénonce les nombreux faits divers tous les ans en France et partout dans le monde. Ce roman graphique m’a choqué comme je ne m’attendais pas à la tournure de  l’histoire, mais c’est très bien réalisé.
       
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    • Le jour d'avant
      Note :
      Romain Dutter adapte le roman de Sorj Chalandon centré sur ce drame qui eu lieu à Liévin le 27 décembre 1974 et qui restera comme la plus grave catastrophe minière post-guerre de notre pays . Ce jour là , 42 âmes étaient emportées par un coup de grisou . Tout commence donc par une présentation familiale avec Joseph et Michel , deux frères , fils de paysans . Joseph désire rentrer dans la mine et en faire son métier , sous les conseils désapprobateurs de son père , Michel quant à lui est mécanicien et ne se voit pas endosser la tunique des gueules noires . Joseph finit par s'engager et descendre dans les entrailles de la terre puis le drame survient . Tout le talent de Simon Géliot ressort sur ces pages , à travers ces visages tristes taillés à la serpe , ces rues sous un ciel sombre ,captées par son trait charbonneux , il devient impossible pour le lecteur de ne pas ressentir une vive émotion à la lecture de ce moment fort , magnifiquement dépeint . La ville est en émoi , les veuves marchent , accompagnées de leurs enfants , puis la colère gronde , on cherche des responsables ! Endeuillé , le père de Joseph laisse une note à son fils Michel , ces mots vont le hanter toute sa vie et le conduire inexorablement vers un acte impensable .

      On remarque d'emblée la profondeur du scénario et la qualité d'écriture ,  l'histoire est rondement menée , les secrets se lèvent au fil des pages . De nombreuses surprises vous attendent , les termes faux-semblants vous suivront tout du long , jusqu'au procès de Michel enfermé dans un mutisme profond . Aussi , lorsque vous découvrirez la révélation finale avec stupeur et émoi , vous poursuivrez avec les annexes en fin d'album , nombreuses et détaillées sur ce drame humain qui aurait pu être évité . Une lecture nécessaire qui laissera son empreinte , pour ne pas oublier ces travailleurs de l'ombre "creusant la nuit pendant le jour " comme le dit si bien le père de Joseph .
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    • Kiff - Adorables et cruelles
      Note :
      Déjà le troisième tome de l'auteur Max Sulfur et ses héroïnes pulpeuses aux prises d'initiatives certaines . Dans ce Kiff , Adorables et cruelles , il continue d'enchaîner les scènes dans divers contextes (et positions^^) pour le plus grand plaisir des yeux . Son style réaliste fait encore des merveilles , les amateurs seront comblés . Un homme et une femme ou bien souvent , des femmes , composent ce ballet d'échanges de fluides et de situations où dominations consenties et plaisirs charnels seront les maîtres mots . Le "cameraman" Max Sulfur vous proposera plusieurs points de vue : éloigné , global , première personne , de haut en bas , vous serez au plus proche de l'action et ne perdrez rien des envies soudaines de cette galerie de femmes rondes , minces et débordantes d'énergie ! Il est à noter la formidable condition physique du "pauvre hère " victime des exactions de ces adoratrices de la bagatelle ! En effet , les éjaculations se succèdent et s'enchainent sans aucun relâchement ni baisse de rythme ! Chapeau bas 🙂 messieurs ! Du porno-érotisme hétéro un peu plus destiné à un public masculin certes , mais pouvant trouver sa place auprès des femmes avides de découvertes . Une suite dans la lignée des deux premiers tomes , sans aucune perte de qualité graphique , se permettant même d'accentuer encore un peu plus l'intensité des ébats !

      pdf_338_4.pdf
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    • Hors des sentiers battus - tome 1
      Note :
      L'illustratrice berlinoise Marie Sann réalise sa première incursion dans le monde du 9ème art avec une nouvelle série publié chez Tabou . Ce premier tome est une introduction aux multiples découvertes de Lizzy . En effet , elle va au fil de ses rencontres professionnelles et culturelles , réaliser une immersion de son propre corps et sa sexualité . Une évolution 2.0 vers des horizons auxquels elle n'aurait jamais songés auparavant ! Cela commence par la visite d'un sex-shop "moderne" et non destiné à un public exclusivement masculin , puis des discussions et autres "formations" sur le bondage et autre Shibari (art japonais ) , avec pour finalité des travaux pratiques 😉 Lizzy explore ces nouvelles facettes de son corps avec pour leitmotiv le plaisir partagé, une mise en avant du féminin et surtout , des pratiques sexuelles sortant des sentiers battus . De son trait rond , Marie Sann réalise des planches colorées "girly" avec un trait précis et détaillé . Ce style "Disney" convient parfaitement au côté édulcoré de l'héroïne Lizzy avec ses cheveux roses et son visage de princesse . Que les fans de l'éditeur se rassurent , en solo , en couple hétéro , homo , "les scènes d'action" sont rares mais distillées avec élégance  tout en suivant la trame scénaristique et ses rebondissements . L'auteure nous laisse d'ailleurs sur un cliffhanger qui va faire paraître longue l'attente du second tome . Si le côté "cartoon" du dessin ne vous effraie pas pour ce genre de lecture , plongez dans cette aventure avec Lizzy la jeune étudiante exploratrice des sens 😉 

      pdf_339_4.pdf
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    • Kokoschka - Portrait d'un expressionniste
      Note :
      Je dois bien reconnaître ma méconnaissance de l'artiste aux multiples casquettes : Oskar Kokoschka ! En effet , il était peintre mais aussi écrivain de pièces de théâtre . Ses peintures représentent son héritage le plus connu à ce jour , à l'image de La fiancée du vent (photo ci-jointe) . L'illustrateur espagnol Max Vento s'est lancé dans l'aventure biographique du peintre en débutant en 1912 à Vienne , période riche pour la capitale autrichienne avec de grands artistes et penseurs à l'oeuvre , tels Freud , Klimt et Mahler le compositeur . On découvre donc le jeune Kokoschka à ses débuts de portraitiste en proie avec ses démons intérieurs ( déjà oui) et ses détracteurs , nombreux à cette époque . Le jeune homme est à fleur de peau , en quête de reconnaissance , il ne vit que par et pour son art . Sa rencontre avec la récente veuve de Gustav Mahler , Alma , va profondément changer le cours de sa vie . Véritable muse , et amante , elle va lui permettre de franchir un cap et de réaliser son chef d'oeuve expressionniste La fiancée du vent . Max Vento réalise un scénario soigné , en exposant bien les âmes tourmentées en présence et leurs liens affectifs . Mais on s'aperçoit très vite qu'ils ne vont pas dans le même sens , Alma n'est pas sur la même longueur d'ondes et très vite la passion destructrice du peintre va prendre le dessus sur leur relation . Les dialogues sont au diapason du dessin : parfois courts à l'image de ces cases où seuls les protagonistes apparaissent , sans aucun fond ou décors en arrière plan ; d'autres fois raffinés et verbeux avec toute l'élégance et le raffinement de la période historique . Les humeurs du peintre seront marquées aussi par des ombrages puissants et une certaine folie dans son regard azur . Si l'artiste et son univers vous plait , vous aimerez cette biographie où "expressionnisme" n'est pas un vain mot , sinon , vous enrichirez votre culture générale artistique et cela vous donnera peut-être envie de vous plonger dans la musique de Mahler ou de contempler une toile du grand rival de Kokoschka : Gustav Klimt 😉 
      • 0 réponse
    • Là où gisait le corps
      Note :
      En fin d'album, Ed Brubaler explique que Sean Phillips lui avait demandé d'écrire une histoire romantique et d’amour pour changer. Ce dernier a accepté en ajoutant une histoire de drogue au milieu de cette romance autour d'un crime. Avec Là où gisait le corps, Brubaker va surprendre plus d'un lecteur avec une histoire dans un genre différent qui pourrait se rapprocher d'une enquête d'Agatha Christie, dans son dénouement. Car en effet, nous avons un meurtre et les témoignages de neuf personnes différentes vivant dans un même quartier. Toutes les personnes se connaissent plus ou moins bien et chacune nous livre sa vision et ses réflexions directement au lecteur. De cette manière on est pris dans l'enquête et la plupart des personnages semblent tous suspects ou avoir des choses à se reprocher. Les planches de Sean Phillips frôlent la perfection avec toute cette galerie de personnages très réalistes. Jacob gère parfaitement les ambiances avec les couleurs suivant l'intensité des scènes.
      Après les polars ou les récits fantastique, les auteurs nous livrent une histoire prenante avec neuf points de vue différent sur un meurtre dans une banlieue américaine dans les années 80. Là où gisait le corps est un excellent one shot.
       
      • 1 réponse
    • Nordlys
      Note :
      La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisé en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal  . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉 
      • 0 réponse
    • Les omniscients - Tome 5 - Le second squelette
      Note :
      Je suis probablement dur avec cette série jeunesse mais je trouve que le scénario de Vincent Dugomier peine à décoller. Les enjeux à la fin du premier tome étaient super sympas et vraiment prenants, et puis on a le sentiment que l'intrigue au fur et à mesure qu'elle se complexifiait un peu perdait beaucoup de son intérêt et de sa dramaturgie en se diluant dans des considérations un peu quelconques... On finit presque par se perdre dans des circonvolutions assez anodines finalement, et c'est étonnant pour une série jeunesse.

      Hors cela fait déjà deux tomes que j'ai cette impression de patinage, ce qui est vraiment dommage je trouve tant le pitch de départ s'annonçait prometteur. J'espère que le prochain tome nous fournira un rebond pour aller un peu plus dans le vif du sujet. Par ailleurs, les dessins de Renata Castellani sont très bien pour une série jeunesse et ils donnent plutôt envie de découvrir cette série. 
      • 4 réponses
    • Vertigéo
      Note :
      Dans ce duo de scénaristes , vous connaissez probablement Lloyd Chéry , redac en chef adjoint sur le magazine Métal Hurlant et producteur de l'émission sur France Inter : C'est plus que de la SF . Autant dire que rayon science-fiction , il en connait un bout et ne pouvait pas tomber dans le panneau du "déjà-vu" sur ce genre de support . On pouvait donc être en droit de s'attendre à un scénario abouti et surprenant . Autant vous dire qu'il atteint l'objectif haut la main 🙂 De la présentation de ce monde renaissant après une série d'apocalypses dévastatrices , à de nouvelles croyances et une société neuve avec une séparation des sexes et des emplois bien définis pour chacun , tout est bien construit et réaliste . Il dévoile les infos au compte gouttes , donnant au récit des allures de thriller avec une tension palpable au fil des pages . Le suspens vous tiendra en haleine jusqu'à la toute fin avec LA grande révélation sur cet univers et ses secrets . Peut-être l'unique défaut de cette oeuvre digne héritière de Soleil vert , une fois que vous saurez la fin , l'envie de relire sera éventuellement moins pressante .

      Pour illustrer ce noir et blanc architectural et machiniste , qui de mieux à l'heure actuelle que le prodige Amaury Bundgen ??  Sa première création Ion mud avait retenti comme un coup de tonnerre dans le monde du 9ème art , il fait partie de cette nouvelle génération surdouée de la SF avec Jaouen Salaun entre autres . Il réalise un trait ultra réaliste en persistant dans ce noir et blanc teinté de gris , lumineux à souhait ! Le découpage est aussi fluide que la narration et vous ne sentirez pas défiler sous vos yeux ébahis les 136 pages de ce one-shot assez remarquable .
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      • 7 réponses
    • Laurel et hardy
      Note :
      Quelle bonne idée de l'auteur italien Gianluca Buttolo de nous offrir une biographie du plus connu des duos comiques de l'histoire du cinéma ! Source d'inspiration inépuisable pour bon nombres de cinéastes et acteurs plus "contemporains" , les deux acteurs se livrent corps et âmes sous vos yeux à travers cette biographie hautement documentée . Le fil narratif commence au début des années 60 , Laurel est vieux et usé , il reçoit un coup de fil d'un jeune garçon nommé Seth . On apprend ainsi avec étonnement que son numéro de téléphone est disponible dans l'annuaire et qu'il est très heureux de discuter avec ses anciens fans . Le jeune Seth désire réaliser un travail scolaire sur le tandem , de leur genèse à leur fin . Laurel va donc se livrer à ce jeu avec la plus grande sympathie et une sincérité confondante . Cela ira même jusqu'à leur vie privée , faite de hauts et de bas sentimentaux ! Vous découvrirez  leur parcours au fil des chapitres centrés sur une question de l'écolier avec ensuite la réponse détaillée de Monsieur Laurel  . Gianlucca Buttolo expose cette biographie avec un dessin idoine pour le sujet ! Il joue sur les ombrages et les fonds blancs pour faire ressortir les personnages , on croirait visionner des films d'époque , ne manque plus que la musique accompagnante 😉 Une élégance du trait rare et une lumière éclatante , comme pour mieux mettre en avant ces deux génies du rire , parachèvent cette composition graphique de haute volée . Certes on peut reprocher quelques longueurs au fil de ces 176 pages , avec des passages ennuyeux sur les discussions entre les artistes et les producteurs , les deux parties n'allant pas toujours dans le même sens ; mais l'ensemble est assez remarquable et immersif, cela  donne envie de revisionner des courts métrages d'époque sur messieurs Laurel et Hardy !
      • 0 réponse
    • Caledonia - Tome 1 - La IXe légion
      Note :
      Mêler Peplum et fantasy est plutôt alléchant sur le papier, surtout en terres celtiques. C'est M. Corbeyran qui se colle au scénario de cette nouvelle série Soleil et il réussit pas mal son intrigue, même si quelques narrations en chronologie décalée perturberont un peu le lecteur. Côté dessin, Emmanuel Despujol nous livre un travail soigné mais où l'on ressent la forte utilisation des outils modernes informatisés, notamment par la mise en couleur réalisée par sa fille, Juliette Despujol. Ce n'eszt pas forcément le style que je préfère, le côté un peu photoréaliste manquant pour mon goût un peu trop de traits de crayon. Mais cela c'est vraiment propre à chaque lecteur. C'est très propre, les décors sont un peu minimaliste sans pour autant faire vides, et les personnages facilement identifiables, tout comme les scènes d'action.

      Soleil nous promet une série en 3 tomes avec un rythme de parution d'un tome par an. 
      • 0 réponse
    • Pax Elfica - Tome 1 - L'auberge de l'épée
      Note :
      J'avais un assez mauvais pressentiment pour cette bd. Ce qui est étrange car, j'adore l'héroique fantasy, le lombard fait de belles choses, et à priori les elfes ne vont pas être les gentils, et je n'aime pas trop trop les elfes en héroique fantasy. Alors pourquoi ce sentiment ? Difficile à dire, puisque la couverture est plutôt chouette et que les dessins semblent donner envie. Mais je ne la sentais pas vraiment. Peur d'être déçu ?

      Finalement il n'en fut rien, on se fait happer assez vite par l'histoire, même si celle-ci met peut être un poil trop de temps à se mettre en place. Les personnages sont biens vus, et l'intrigue n'a clairement pas été déjà lue cent fois. On échappe à certaines stéréotype quand d'autres sont inversés, et quelques traits d'humour font mouche. On est bien dans de l'héroic fantasy même si celle ci bouscule quelques codes. Les amateurs du côté jeux de rôles de l'héroic Fantasy risquent cependant fort d'apprécier cette nouvelle aventure. Les dessins de Pietrantonio Bruno sont réussis même s'il manque sur quelques cases quelques détails sur les visages qui auraient pu permettre à Pax Elfica de passer un cran au dessus. 

      C'est au final un bon premier tome de Fantasy, pour le lecteur qui acceptera de voir certains de ses codes un peu bousculés. 
      • 0 réponse
    • Les chevaliers de l'étrange tome 1 - La légende des Mortelune
      Note :
      Nouvelle série jeunesse chez Oxymore avec un premier tome "auto porteur" qui permet de découvrir la série sans trop prendre de risque.

      Série bien calibrée pour les enfants avec un trait simple et aucune scène choquante.

      L'histoire est intrigante et (très) légèrement effrayante avec des fantômes, un château sombre et une malédiction. L'aventure est bien rythmée et globalement prenante. On regrettera juste un petit manque de nuance qui aurait plu aux parents. SI les enfants se laisseront prendre au jeu des petits frissons, des affrontements avec les fantômes, les parents comprendront vite que tout se finira bien et qu'il n'y a pas de deuxième lecture à l'histoire.

      À voir ce que donnera le deuxième tome de l'histoire avec une introduction, d'un fil rouge ou juste une autre enquête de nos chevaliers de l'histoire
      • 0 réponse

    • Leçons de vie avec grand frère Uramichi tome 1
      Note :
      Ah Ah Ah !! je suis passée complètement à côté de ce livre !! Ce n’est pas de l’incompréhension ni une aversion graphique, non, je ne sais juste pas ce que je dois en faire.

      Uramichi est un animateur dans une émission pour enfant, il incarne le grand frère gymnastique. Seulement, à 31 ans, il déverse sa bile, il est blasé de sa propre existence et il a un regard cynique sur le monde des adultes. On ne sait jamais si ce qu’il dit est prévu par l’émission dans le style « écoutez les enfants » ou si ce sont des apartés qu’il fait lors du tournage de l’émission. Mais Uramichi n’est pas le seul dans cette émission et ses collègues, tous autour de 30 ans, ne semblent pas mieux lotis. Ils semblent tous être là par défaut et semblent subir leur vie.

      Si on analyse un peu les propos d’Uramichi, c’est clairement dépressif. Est-ce que faire passer ses « leçons » au travers un environnement enfantin a plus d’impact ? Est-ce que l’histoire est censée être drôle ? Est-ce qu’il y a vraiment des leçons à en tirer ? Personnellement, cette lecture m’a laissée perplexe, si Uramichi subit sa vie, j’ai un peu subi le livre car je ne sais absolument pas avec quel regard l’aborder et quelque part je n’en ressens pas l’envie.

      Etant donné que ce manga a déjà reçu des prix, c’est qu’il a un public. Alors si vous voulez découvrir l’histoire pour vous en faire une idée, vous pouvez lire le début gratuitement sur le site de Mana books.
      • 0 réponse
    • Freaking Romance tome 1
      Note :
      La New Romance est un genre littéraire destiné à un public mature (lectorat de prédilection : 18-25 ans) qui aborde les thèmes de désir féminin, consentement et identité sexuelle. Contenant souvent des scènes érotiques, le genre s’est vraiment développé à partir de 50 nuances de gris.

      L’auteur.rice de Freaking Romance fait partie de la génération où l’on s’affirme et où l’on ne craint plus de révéler son orientation. Iel est particulièrement prolifique sur les réseaux sociaux et inscrit ses histoires dans un contexte actuel où les jeunes peuvent s’identifier. On ne pourra que se demander si le personnage secondaire et meilleure amie de Zylith ne serait pas inspiré directement de sa propre vie, un peu comme Hitchcock qui apparaissait dans ses films… Pour information, Snailords est américain.e.

      Zylith est une jeune fille qui vient d’être mise à la porte de chez elle car elle ne voulait pas suivre les études que son père souhaitait. Elle part en quête d’un logement convenable à un prix convenable. Après bien des visites, elle s’installe dans un appartement dit hanté mais comme elle est férue de surnaturel, elle est plus excitée à l’idée de voir un fantôme qu’autre chose. Et quand le fantôme en question est un beau jeune homme et qu’elle se rend compte qu’il peut y avoir des interactions, elle est plus que ravie bien qu’une étrange rumeur sur une locataire précédente ayant disparue l’inquiète quand même un peu.

      C’était une magnifique lecture ! Je n’ai pas vu le temps passer et j’aurais aimé lire l’intégralité en une fois !! En plus d’une très belle édition avec couverture cartonnée et effets de style (vernis 3D et fer holographique), le livre a des pages bonus contenant quelques illustrations et les fiches des personnages. On sent l’inspiration asiatique dans le style graphique de Snailords ainsi que dans le contexte de l’histoire : Zylith souhaite devenir webtooniste et Zelan (le fantôme) serait chanteur.

      • 0 réponse
    • Doga of the great arch tome 1
      Note :
      DOGA OF THE GREAT ARCH est la seconde œuvre de l’autrice Toryumon TAKEDA que l’on a déjà découvert avec son titre BADDUCKS (critique ici). Il s’agit d’un road trip où l’on va suivre le périple de Yote et Doga mais ce sera un voyage avec un but précis.

      On a d’abord Yote, de son nom complet Yoterda Va Sotelnoa, c’est un jeune noble qui ne connaît rien au monde. Trop épris de liberté et trop curieux, il perdit la vie presque au début de son voyage et se retrouva transformé en cyborg. Hélas, il a été bricolé avec les moyens du bord et son existence n’est que de 1 ou 2 ans. Il souhaite redevenir humain et pour cela doit trouver les sirènes.

      Ensuite, il y a Doga, une jeune femme, orpheline dès sa naissance, qui vit au jour le jour en bricolant ici et là, une vraie débrouillarde avec beaucoup de force et du caractère. Elle accompagne Yote dans son périple pour gagner de l’argent et aussi voir la mer. Elle a toujours vécu dans une ville au milieu d’un désert.

      La première chose que l’on apprécie chez cette autrice, c’est son dessin. Elle ne cherche pas à faire dans le classique, ses personnages ont de la gueule et des formes, ils sont facilement identifiables et sont même uniques ! Et puis, il y a le scénario, il est original et nous propose une plongée dans un nouveau monde entre fantasy et steampunk. Associé à cela un sens de la narration et une certaine légèreté (Yote accepte très bien le fait d’être un cyborg), le manga démarre bien et promet un joyeux divertissement.
      • 0 réponse
    • Blade of the phantom master, le nouvel Angyo Onshi tome 1
      Note :
      Le nouvel angyo onshi est de retour ! Une version papier adaptée du webtoon prévue en 9 tomes !

      Alors qu’est ce qui change ?

      La colorisation : l’édition papier avait déjà quelques planches en couleur mais toute la colorisation a été revue. La gamme de couleur choisie (beige, marron, gris, noir) permet de s’immerger facilement dans cette histoire entre aventure/voyage et combats/drames.

      La mise en page : elle est globalement la même, il y a quelques dialogues qui ont été déplacés ainsi que certaines images qui ne sont pas centrées exactement de la même façon.


      Quelques éléments graphiques : l’élément le plus important qui a été retravaillé pour la version webtoon est le décor. Tous les arrière-plans ont été revus pour donner encore plus de dynamisme et de réalisme. On notera également quelques détails qui ont changés comme la tenue de Chun-Hyang.


      Concernant l’histoire deux thématiques se détachent, la première est la force de l’amitié qui pousse notre héros Mun-Su a continué son travail pour faire perdurer le monde idéal auquel aspirait son défunt ami (empereur de surcroit).  La seconde est la justice, dans son ensemble. D’un côté, il y a les gouverneurs devenus maitres absolus de leur contrée puisqu’il n’y a plus d’empire pour les diriger et qui n’ont d’autres lois que les leurs. Il règne également la loi du plus fort qui laisse libre champ aux brigands et pillards. Et enfin, il y a l’angyo onshi qui possède un médaillon, appelé mahai, d’où il peut tirer des pouvoirs. Celui de Mun-Su lui permet de faire appel à une armée de fantômes, immortels et puissants. L’angyo onshi décide, en se rapportant aux lois de l’empire, ce qui est bien ou non, il a le pouvoir de juger et d’appliquer la sentence sans aucune forme de procès.

      Pika Wavetoon nous propose une très belle édition pour découvrir ou redécouvrir cette très bonne série de Dark Fantasy.
      • 0 réponse
    • Karma of purgatory tome 1
      Note :
      Harcelé, Makoto finit par se suicider mais ce n’est pas le harcèlement qui est au cœur de cette histoire bien qu’il ait une place importante. Ici, Makoto doit expier son suicide en sauvant 6 personnes mais pas n’importe lesquelles, les six personnes qui ont été le plus affectées par son départ ! Seulement il ne sait pas encore qui c’est et pense en premier à aller voir du côté de ses bourreaux, tout en n’ayant aucune envie de sauver qui que ce soit. Il va vite comprendre que sa mort a eu un impact sur des personnes auxquelles il n’avait pas pensé.

      L’auteur met vraiment l’accent sur les suites d’un suicide. Ce n’est pas la rédemption du disparu qui est importante mais plutôt le discours autour de l’acte. C’est une petite leçon de morale ou une prise de conscience destinée à ceux qui seraient tentés de passer à l’acte « attention, votre mort bouleversera 6 personnes qui risquent de voir leur vie chambouler ». L’histoire insiste sur le fait qu’il faut regarder plus loin que le bout de son nez et que des petites choses qui nous semblent anodines peuvent avoir de l’importance pour quelqu’un d’autre.

      En dehors de cet aspect psychologique assez fort, il y a un côté aventure où notre défunt héros va devoir sauver ces 6 personnes. Des moments où l’on aperçoit les travers de l’homme mais aussi où l’on voit leurs bons côtés.

      C’est un récit intéressant avec un message évident mais qui arrive à nous interpeller. A suivre.
      • 0 réponse
    • Studio Cabana tome 1
      Note :
      Yusuke est l'élève à éviter, bien qu'il attire le regard des jeunes filles physiquement, son comportement et ses nombreux cours séchés le mettent dans la catégorie voyou. Il n'y a que Yukari qui se permette de lui faire la morale et de le rappeler à l'ordre. Leur relation aurait pu rester à ce stade mais un jour Yukari découvre que Yusuke chante dans un groupe et elle est émerveillée par le timbre de sa voix et par la sensibilité des paroles. Sa vision de Yusuke va alors évoluer.

      La collection Moonlight de Delcourt nous propose toujours des titres un peu plus recherchés qui ont une véritable identité. Si le premier tome de Studio Cabana (5 tomes en cours) ne se démarque pas trop au niveau du scénario, il faut reconnaître que la patte graphique de l'autrice est agréable avec un trait délicat et des expressions variées. Sans trop en dévoiler la fin du tome annonce une évolution un peu plus mature que la romance lycéenne. On regrettera cependant que sur le 4e de couverture la dernière phrase en dévoile trop, phrase qui n'est pas présente dans le résumé et c'est tant mieux !

      La romance en milieu musical a produit de belles histoires comme Nana, Given ou Lovely love lie, et cela fonctionne d'autant mieux quand on arrive à se laisser emporter par une musique que l'on ne peut entendre, toutes les émotions se jouant dans le graphisme et dans la narration. Hélas, pour le moment, cette partie n'est pas vraiment exploitée mais peut-être que ce n'est pas la priorité de l'œuvre... Du coup, ce premier tome se focalise sur l'amour naissant de Yukari envers Yusuke et sur le doute de ses sentiments : aime-t-elle le garçon ou le chanteur ?  

      Ce premier tome est donc tout en finesse et l'amour s'installe peu à peu comme le doute et la jalousie. Il faudra attendre la suite pour voir si la partie musicale prendra un peu plus de place.

      Extrait

       
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